diplôme professionnel supérieur en sciences de l...
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Ecole Nationale Supérieure
des Sciences de l'Information
et des Bibliothèques
Diplôme Professionnel Supérieur en Sciences de
l’Information et des Bibliothèques DPSSIB
Rapport de stage
AMENAGEMENT DE L’ESPACE LECTURE D’UNE
BIBLIOTHEQUE PUBLIQUE AU MAROC
HAKOUN HADNNAN
Sous la direction de
MOHAMED ETTAKKAL
Délégué du Ministère de la Culture et de la Communication à Chefchaouen
2001
3
Résumé
Que représente une bibliothèque publique dans un pays, dit en voie de développement et plus précisément dans une ville de taille moyenne ?
Quels genres de préparatifs nécessite l�aménagement des espaces de lecture et du fonds documentaire afin d�assurer le bon fonctionnement d�une bibliothèque publique ?.
Enfin que pensent les usagers des services offerts par les bibliothèque publiques à Chefchaouen et quelles sont leurs souhaits et exigences afin d�en être satisfait ?
Ce rapport de stage répond à ces questions tout en résumant la période que j�ai passée en tant que stagiaire à la bibliothèque publique de la maison de la culture à Chefchaouen .
Mots-clés
Bibliothèque publique – aménagement salle de lecture – traitement
documentaire – enquête .
Abstract
What could a public library represent for people in non developing countries
and more precisely in a town of an average size? What kind of preparations
are required for planning and managing the reading space and the
collections so as to promote a good running of a public library? Finally, how
users of the public libraries of Chefchaouen do think about the offer of
services of their public libraries and which are their expressed wishes for
getting satisfaction?
This report attempt to answer these questions, by the mean of a training
period that I have spend at the public library of the House of Culture at
chefchaouen
keyword
Public library. installation of reading room. documentary processing.
inquiry
4
Tables des matières
I- INTRODUCTION..............................................................................................................5
II- HISTORIQUE ..................................................................................................................6
III- PRESENTATION DES TACHES ...................................................................................8
1. AMENAGEMENT DES ESPACES .......................................................................................8 1.1. Espace adulte .......................................................................................................8 1.2. Espace enfant .......................................................................................................9 1.3. Signalisation. ........................................................................................................9
2. TRAITEMENT DU FONDS DOCUMENTAIRE .....................................................................11 2.1. Traitement matériel ............................................................................................11 2.2. Traitement intellectuel .........................................................................................12 2.3. Rondage ..............................................................................................................16 2.4. Catalogage..........................................................................................................16
3. PUBLICITE ..................................................................................................................18 3.1. Affiches publicitaires ...........................................................................................18 3.2. Journal local .......................................................................................................18 3.3. Sensibilisation des écoliers ,collégiens et lycéens .................................................18
4. ACCUEIL.....................................................................................................................19 5. INSCRIPTION ...............................................................................................................19 6. PRET ..........................................................................................................................20 7. ESPACE ENFANT..........................................................................................................21
IV- ENQUETE.....................................................................................................................23
1. QUESTIONNAIRE .........................................................................................................24 2. RESULTAT DE L’ENQUETE ...........................................................................................26
V- CONCLUSION ...............................................................................................................32
VI- BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................33
VII- ANNEXES ...................................................................................................................34
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I- Introduction
Je savais qu’en choisissant de passer mon stage dans mon pays d’origine le
Maroc, je risquais , bien que je connaisse le milieu des bibliothèques, d’être
dépaysé après avoir passer 8 mois en France et avoir visité tout ce nombre de
bibliothèques aussi variées et différentes les unes des autres. D’autant plus que
d’y revenir en tant que stagiaire change énormément la vision que j’en avais
alors que j’étais élève puis étudiant. J’étais loin d’imaginer tout le travail que
nécessite la gestion d’une bibliothèque .
Pour revenir à mon stage , je pensais, en revenant de France , concrétiser le
projet que m’ont suggéré mes professeurs , messieurs Hassoun et Dalhoumi ,
qui consistait en la création d’un site web réservé à la bibliothèque où je
passerais mon stage .
J’ai donc fait part de mes intentions dès ma première rencontre avec mon
responsable de stage qui apprécia l’idée. Seulement , il m’a fait comprendre
que le souci majeur et qui passe bien avant la création du site était
l’aménagement des espaces de lecture .
D’autre part , si je devais réaliser mon projet premier , il fallait que je compte
sur mes propres moyens car la délégation du ministère de la Culture et de la
Communication n’a pas les possibilités de financer ce projet et qu’elle ne
possède même pas d’accès Internet.
C’est ainsi que je me suis retrouvé en train d’accomplir les tâches
traditionnelles du bibliothécaire telles que la classification , le catalogage ,
l’accueil des usagers ,etc.
Néanmoins , Monsieur le délégué du ministère de la Culture et de la
Communication , qui est mon responsable de stage , m’a confié de noter ce qui
manquait à la bibliothèque que cela soit au niveaux matériel ou gestionnaire.
J’ai alors pensé qu’il valait mieux faire participer les usagers de la bibliothèque
et c’est ainsi qu’est née l’idée de l’enquête.
Ce rapport de stage comprendra donc 3 parties :
une première , réservée à l’historique des bibliothèques dans la ville .
la seconde , destinée à la présentation des tâches qui m’ont été confiées.
Enfin la troisième ,et dernière, qui traitera de l’enquête que j’ai effectuée
6
II- Historique
Chefchaouen qui compte actuellement plus de 33000 habitants fut fondée en
1472 afin d’abriter les résistants marocains qui s’opposait à l’invasion des
troupes espagnoles et portugaises dans la nord du Maroc . La ville ne connut
son véritable essor que 20 ans plus tard .En effet ,elle fut avec Tétouan ,Fès,
Rabat et Salé parmi les villes qui recueillirent les immigrés andalous après la
chute de Grenade en 1492. Le flux de ces immigrés contribua largement, en
plus du développement urbain ,à l’épanouissement intellectuelle dans la ville
« la majorité des exilés ou des émigrés était des hommes de lettres et de
sciences qui emportaient avec eux leurs livres (.).On y comptait des littérateur
,des fuqaha ,des lexicographe ,des médecins ,des astronomes ,des poètes et des
musiciens ».1
Par souci de faire partager ce savoir ramené d’Andalousie ,on aménagea dans
les mosquée et les zawiyas2 des espaces réservés aux livres. Parmi ces plus
importantes bibliothèques :
- La bibliothèque de la Grande mosquée (première mosquée édifiée dans la
ville) cette bibliothèque possédait un fonds important de livres de théologie et
d’histoire .
- La bibliothèque de la mosquée Abi khancha : en plus de posséder un fonds
documentaire important , elle réunissait des scribes et organisait des cercles de
lecture pendant lesquels on lisait les derniers ouvrages parvenus des villes du
royaume ou d’au-delà des frontières et plus particulièrement d’Orient .
- La bibliothèque de la zawiya Nasseride qui possédait un fonds documentaire
très varié. Parmi ces livres , on trouvait ceux traitant de théologie , d’histoire ,
de langue, de sciences, de poésie , etc.
A l’instar de la mosquée Abi khancha , on y organisait des cercles de lecture
autours des scribes.
1 Ahmed–Chouqui Binebine : Histoire des bibliothèque au Maroc, p 57. 2 Etablissement religieux sous l’autorité d’une confrérie spécialement affecté à l’enseignement
7
En plus de ces bibliothèques , certaines familles en possédaient à leurs titres
personnels .La plus importante d’entre elles appartenait à la famille Alamite,
nobles descendants du Prophète Mohamed.
Cette bibliothèque comptait des milliers de manuscrits et documents en tout
genre (parchemins ,actes de naissance , actes de vente...)
Elle était ouverte à tous , et jamais on n’y refusa l’accès à quiconque .Hélas ,
un des héritiers vendit le contenu aux autorités espagnoles pendant
l’occupation .Ceux-ci se chargèrent de le distribuer sur les bibliothèques et
musées ibériques.
Ce n’est que dans les années 30 et plus précisément en 1938, à l’initiative des
intellectuels de la ville, et à leurs têtes un savant revenu d’Egypte que fut
ouverte la première bibliothèque publique dans la ville.
Elle pris le nom de bibliothèque Rachidienne. Tout son fonds venait de dons de
familles , de mosquée ,zawiyas ainsi que des bibliothèques de villes voisines
telles que Tétouan , Tanger et Larache. Elle fut fermée après l’indépendance en
1956 et son fonds fut transporté à la Grande mosquée jusqu’en 1965,année ou
lui fut aménagé un emplacement spécial sous la tutelle du ministère des
Affaires culturels .
Enfin elle fut de nouveau emménagée, cette année 2001,à son lieu actuel dans
la maison de la Culture.
Notons aussi que la ville possède depuis 1991 une bibliothèque publique
municipale.
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III- Présentation des tâches
J’ai eu la chance de commencer mon stage ,qui est d’ailleurs mon premier en
son genre ,au sein de la bibliothèque public de la maison de la Culture trois
semaines avant son ouverture officielle.
Cela m’a permis de participer aux activités concernant l’aménagement de
l’espace ,le traitement primaire du fonds documentaire et enfin la campagne
publicitaire.
Ces préparatifs visaient à donner une image meilleure de la bibliothèque afin
d’inciter plus d’usagers à venir et aussi à les servir dans de meilleures
conditions. En voici la description accompagnée de commentaires.
1. Aménagement Des espaces
1.1. Espace adulte
Dans l’intention d’encourager le lecteur à venir le plus souvent, il est
primordial de lui offrir l’environnement idéal où il se sentira le plus à l’aise .
Comme nous le verrons ultérieurement , la majorité des usagers viennent à la
bibliothèque soit pour la lecture, soit pour le travail, de préférence en
groupe.Lui mettre à sa disposition une table et une chaise confortable est une
chose d’essentielle.
On a donc disposé de table individuelle pour les lecteurs désirant travailler
seuls ;avec pour ceux qui désirent plus de concentration, des chaises et des
sièges qui permettent d’être assis face au mur, loin des tables collectives.
Pour ceux qui prédilectionnent le travail en groupe , on a arrangé des tables
collectives pouvant recevoir de deux à six lecteurs, tout en leur
recommandant,bien sûr , le plus de silence possible .Isoler ces groupes dans
une salle à part aurait été souhaitable afin de ne pas déranger les autres usagers
,mais ce fut chose impossible vu le manque d’espace.
En ce qui concerne les étagères, et du fait que la bibliothèque présente les
documents en libre accès ,sauf pour les manuscrits et les livres rares, on a tenu
à ce qu’elle soient ,en même temps prés des lecteurs et assez éloignées des
tables afin de ne pas gêner les usagers assis pendant la consultation . Par
manque d’espace , nous nous sommes servis d’étagères mono-face adossées au
mur.
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Les étagères contenant les manuscrits et les fonds anciens et rares se trouvent
dans une autre salle .Toutefois ,il est regrettable qu’aucune mesure de
conservation ou d’entretien particulière n’eût été prise en considération lors de
l’aménagement de cette salle .Les lecteurs et plus précisément les chercheurs
peuvent s’y rendre accompagnés d’un bibliothécaire .Plusieurs sièges et tables
ont été mis à leur disposition pour travailler sur place .
Enfin , le bureau de prêt et de renseignement a été placé à l’entrée, bien en vue
.Le bibliothécaire qui occupe cette place à pour mission ,en plus, de contrôler
la sortie des documents car la salle n’est pas encore équipée d’un système
antivol.
1.2. Espace enfant
Pour les tous petits ,plusieurs choses ont été prévues :des banquettes
matelassées, des coussins ainsi que des tables en forme pyramidale .Des bacs
de différentes tailles ont aussi été envisagés pour les bandes dessinées et les
livres qui leur sont destinés .Ceci pour qu’ils soient le plus à leur portée .
Néanmoins, pour ceux qui sont un peu plus grands et en mesure de lire , les
mêmes tables et chaises que ceux de la section adulte leur ont été réservées ,
alors que la norme prévoit une dizaine de centimètre de moins dans la hauteur.
1.3. Signalisation.
Du fait que les trois salles (adulte, enfant et fonds anciens ) se trouvent dans le
bâtiment de la maison de la Culture et que celui –ci contient plusieurs autres
salles , on a posé à l’entrée de chaque salle une plaque indicative à son nom . A
l’intérieur et afin de mieux orienter les utilisateurs on a mis des étiquettes sur
chaque étagères . Ainsi dans la salle adulte , les étiquettes indiquent chacune le
numéro et le nom de chacune des dix classes de la classification adoptée .Les
dix classes ainsi que leurs numéros sont les suivants :
• 000 Généralités
• 100 Philosophie
• 200 Religions
• 300 Sciences sociales
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• 400 Langage
• 500 Sciences pures
• 600 Techniques
• 700 Arts et loisirs
• 800 Littérature
• 900 Géographie ,biographie et histoire.
Pour plus de précision se reporter au paragraphe Indexation dewey.
En ce qui concerne la salle enfant , on a suivi un système de classification par
thème , différent de celui de la salle adulte .les thèmes retenus sur les étiquettes
sont les suivants :
• Religion
• Homme célèbres
• Histoire
• Culture générale
• Faune et flore
• Art
• Sport
• Voyage
• Contes et légendes
• Roman
notons qu‘aucun numéro n’a été assigné à l’un des thèmes.
Enfin , les responsables ont jugé superflu de mettre des étiquettes sur les
étagères de la salle des manuscrits vu que les documents ne suivent pas de
classifications précises .
Bien que l’aménagement de la bibliothèque eût respecté en plusieurs cas les
normes d’une bibliothèque moderne , on a omis , malheureusement, un
domaine important ,en l’occurrence la sécurité . En effet aucune mesure ni
aucun dispositif de sécurité n‘ont été pris en considération .la bibliothèque
souffre de l’absence du moindre extincteur, chose qui est primordiale, en plus
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d’une issue de secours. Espérons que les responsables penseront rapidement à
remédier cette oublie.
2. Traitement du fonds documentaire
La moindre des choses pour une bibliothèque est de posséder un fonds
documentaire .Elle a pour mission, , et la diffusion et la conservation de ce
fonds .
Avant toute diffusion , le document subit plusieurs opérations matérielles et
intellectuelles qui doivent être effectuées dès son entrée à la bibliothèque , et
ce , afin d’être diffusé dans les meilleures conditions .
C’est ce qu’on appelle le traitement du document .
2.1. Traitement matériel
Celui-ci commence dès l’arrivé du document à la bibliothèque .La première
opération consiste à vérifier s’il est conforme à celui qui a été commandé et de
s’assurer qu’il s’agit de la dernière édition .On vérifie ensuite son bon état
matériel puis on s’assure qu’il est complet, correctement imprimé et qu’il ne
comporte aucune erreur de pagination. Cette première manipulation est ce
qu’on appelle le collationnement .
Elle est ensuite suivi de l’estampillage qui, comme son nom l’indique ,
consiste à marquer l’ouvrage à l’aide de l’estampille (cachet) de la
bibliothèque afin d’attester sa propriété. Un premier cachet est apposé sur le
recto de la page de titre ,puis sur des pages fixes selon les règles de chaque
bibliothèque (par exemple p.17,177,277,etc.) ainsi que la dernière page du
texte et parfois sur la tranche .Le cachet sera également mis sur les hors-texte.
Suit l’enregistrement du document sur un registre d’entrée inventaire .Chaque
document lui est attribué un numéro d’inventaire .Ainsi chaque exemplaire
d’un même document aura son propre numéro à l’intérieur d’une numérotation
continue .Ensuite ,ce même numéro d’inventaire est reporté de manière
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indélébile sur le document ,à côté du cachet de la bibliothèque .Enfin ce
numéro d’inventaire figurera sur le catalogue topographique.
Le registre d’entrée inventaire doit comporter plusieurs colonnes permettant de
suivre la vie des document . Le catalogue de la bibliothèque de la maison de la
Culture présente les entrées suivantes :
1) Numéro d’entrée inventaire
2) Date d’entrée à la bibliothèque
3) Titre
4) Auteur
5) Editeur
6) Lieu d’édition
7) Année d’édition
8) Nombre d’exemplaires
9) Source (achat –don –échange)
10) Cote
11) Observation
Le numéro d’entrée inventaire est unique pour chaque document et en aucun
cas ne peut être réutilisé.
2.2. Traitement intellectuel
A ses opérations qui s’appliquent sur le contenant du document succède un
autre type d’opération qui intervient cette fois sur le contenu. Ce traitement dit
documentaire nous permet de classer un document et de lui trouver une place
parmi les autres en déterminant les différents sujets et mots-clef dont traite son
contenu .
Les différentes phases constituant le traitement documentaire qu’ont adopter
les responsables de la bibliothèque publique de la maison de la Culture et
auxquelles j’ai participé sont les suivantes :
2.2.1 Indexation
C’est la plus importante des opérations . En effet c’est elle qui permet d’établir
la cote du document sur le rayonnage . C’est son adresse au sein de la
bibliothèque. Il existe plusieurs façon d’indexer diviser en deux groupes :
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- Système de classification numérique (classification décimale
Dewey ,classification décimale universelle…)
- Thésaurus, liste de mots –sujet , liste d’autorités matière ,utilisant des mots
du vocabulaire.
Le système que nous avons utiliser à la bibliothèque est la classification
décimale dewey.
2.2.1.1 Classification Dewey
La classification décimale de Dewey (CDD) qui comme son nom l’indique , a
été conçue par Melvil Dewey.
Né aux Etat –Unis en 1851 il joua un rôle très important dans le domaine de la
bibliothéconomie tant américaine que mondiale .Outre son principe de
classification , qu’utilise plus 200.000 bibliothèque dans le monde , il fut le
premier à fonder une école professionnelle de bibliothécaire à l’université de
Columbia en 1887.
C’est en 1876,à l’âge de 25 ans qu’il élabore la première version de sa
classification .Douze éditions suivirent avant sa mort en 1931.Il confia
l’exploitation de la classification en 1924 au Lake Placid Club, association à
but non-lucratif puis fut crée en 1937 le Décimal Classification Editorial
Policy Committee qui est chargé de la politique d’édition .
Pour la classification à la bibliothèque nous nous sommes fondés sur la 21ème
édition de la CDD traduite en langue française par l’ASTED ,la BNF , la
Bibliothèque nationale du Canada et la Bibliothèque nationale du Québec.
Nous nous sommes aussi servi de la version arabe élaborée par l’Association
des Bibliothèques Jordaniennes parue en 1997. Cette version permet une
classification plus précise des livres en arabe surtout dans le domaine de la
philosophie et des religions.
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2.2.1.2 Principe
Le principe de cette classification décimale repose sur le fait de diviser
l’ensemble du savoir en 9 classes, qui correspondent aux grands domaines de la
connaissance , numérotés de 100 à 900 plus une dixième , 000, qui regroupe les
généralités qui n’entrent dans aucune des neufs disciplines.
Comme nous l’avons vu antérieurement , les dix classe sont les suivantes :
- 000 généralités
- 100 philosophie
- 200 religions
- 300 sciences sociales
- 400 langage
- 500 sciences pures
- 600 techniques
- 700 arts et loisirs
- 800 littérature
- 900 géographie ,biographie et histoire.
Chaque classe comporte 10 divisions au plus , divisées d’une façon identique :
100,110,120,…….190.
A son tour , chaque division comporte 10 subdivisions : 101,102 ,103,……109.
L’ensemble des discipline se trouve donc ainsi divisé en mille subdivision de
000 à 999. Aucun indice ne peut avoir moins de 3 chiffres ; dans ce cas précis
,celui de gauche correspond à la classe ,celui du milieu à la division, celui de
droite à la subdivision .
Exemple l’indice 412 étymologie
4 = langage
41 = linguistique général ( division du langage )
412 = Etymologie ( division de la linguistique général)
Chaque domaine peut être précisé en ajoutant un chiffre sur la droite .Les
tranches de trois chiffres sont séparer d’abord par un point , puis par un espace.
Exemple : 388.122 voies express
3 = sciences sociales
38 = commerce, communication , transport ( division des sciences sociales )
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388 = transports terrestres (division des transports)
388.1 = routes ( division des transports terrestres)
388.12 = catégories de routes (division des routes )
388.122= voies express (division des catégories de routes)
On voit donc que la notation peut être extensible à l’infini afin de symboliser
des notions de plus en plus précises. En pratique ,les bibliothèques de lecture
publique se contentent souvent d’indices courts pour constituer la cote des
ouvrages en vue de leur classement en libre accès , ce qui fut le cas dans la
bibliothèque publique de la maison de la Culture .
Dans certains cas , il est possible de compléter les indices principaux par une
précision géographique , historique ou formelle . Il existe pour cela des tables
auxiliaires. Une notation auxiliaire ne doit jamais être utilisée seule .Elle
complète toujours un indice tiré des tables générales .
Exemple :
791,43 = cinéma
791,4364 = cinéma du Maroc
Les subdivisions communes permettent d’indiquer la forme de l’ouvrage.
Précédées de 0, elles sont numérotées de 1 à 9 et la plupart correspond à des
indice principaux appartenant à la classe 000 Généralités
Exemple :
Indice principal Subdivision commune
Publication en série 050 -05
790 = loisirs et art du spectacle
790.05 = publications en série des loisirs et arts du spectacle.
Indice principale Subdivision commune
Histoire et géographie 900 -09
570= sciences de la vie .biologie
750.09=histoire et géographie des sciences de la vie.
Il est primordial pour le choix de l’indice d’examiner avec grand soin le
document . S’il est bien sûr, impossible de faire une lecture complète de tous
les documents , il existe des indices qui permettent de relever l’indice
principale : le titre, la préface, la table de matière.
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Il ne faut jamais se fier seulement au titre, celui-ci peut être trompeur et ne pas
révéler l’indice exact.
2.3. Rondage
Cette opération consiste à reporter la cote du document suivi des trois
premières lettres de l’auteur sur une étiquette qu’on collera sur le dos du
document .Elle nous servira lors du classement ou de la recherche du document
sur les rayons de la bibliothèque .
En ce qui concerne les romans, nous avons utilisé au lieu de la cote , la lettre
« R » suivi des trois lettres de l’auteur.
Exemple : Succession ouverte de Driss Chraibi.
R
C H R
L’encre utilisé pour l’écriture doit être indélébile.
2.4. Catalogage
Le catalogage permet aux usagers d’accéder aux caractéristiques intellectuelles
et physiques essentielles des documents sans avoir à les consulter.
Pour parvenir à cela ,le bibliothécaire doit cataloguer ,c’est-à-dire rédiger pour
chaque document une notice catalographique comportant :
1-Une description bibliographique.
Véritable carte d’identité présentant sous une forme normalisée les éléments
essentiels qui permettront à l’usager de décider s’il veut consulter le document
ou non, si le document correspond bien à ses critères de recherche. Ces
éléments sont principalement le titre , le ou les auteurs ou responsables
intellectuels de l’œuvre , l’édition , l’éditeur ou le diffuseur ou le moyen de se
procurer le document ,la date de parution ,les caractéristiques et l’appartenance
ou non à une collection .
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Ils constituent le « corps de la notice » on y ajoute parfois des notes et un
numéro international identifiant le document.
2- Des accès à cette description :
- Le titre propre du document est le premier accès à la description
bibliographique.
- Des vedettes :portes d’entrée du catalogue, qui vont permettre la recherche à
partir d’un nom d’auteur, d’un titre, d’un sujet ,mais aussi d’un lieu, d’une
date. On appelle aussi les vedettes « entrées » .
- Une cote, adresse du document sur les rayonnages de la bibliothèque3.
L’alliance « description bibliographique–vedette-cote » constitue une notice
que l’on va retrouver dans différents catalogues(par différents accès) si l’on
travaille manuellement . On ce qui concerne la bibliothèque publique de la
maison de la culture de Chefchaouen , les responsables ont opté seulement
pour un catalogue alphabétique des auteurs et des titres d’anonymes. C’est un
catalogue manuel formé de fiches bristol de format international 75mm x
125mm. Chaque fiche correspond à la description du document .On peut
classer ces fiches dans un tiroir spécial. En effet, elles sont perforées et
permettent d’y faire passer une tige métallique. Toutes les fiches d’un tiroir
font corps avec lui évitant ainsi tout déclassement et toute perte .Ce système
permet la mise à jours ,le rajout ou la suppression d’une fiche à tout moment.
Ce catalogue permet la recherche grâce aux vedettes « auteur » et « titre
anonyme ».
Un autre catalogue alphabétique de matières , permettant la recherche grâce
aux vedettes matières est en projet. Espérons qu’il verra rapidement le jour.
Alors que dans presque toutes les bibliothèque françaises , on traite les
documents numériquement , ce n’est qu’en 2001 qu’on pensé à traiter pour la
première fois et de manière rudimentaire un fonds qui est ,pour sa majorité
,ancien .Mais bon comme dit le proverbe « mieux vaut tard que jamais ».
3 Dussert-Carbone Isabelle et Cazabon Marie-Renée. Le catalogage : méthode et pratique. Edition du Cercle de la librairie.1994
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3. Publicité
Toucher un large public passe obligatoirement par une bonne campagne
publicitaire . Les différents moyens publicitaires employés par la bibliothèque
public de la maison de la culture sont les suivants :
3.1. Affiches publicitaires
Elles ont été affichés, une semaine avant l’ouverture , dans les endroits les plus
fréquentés de la ville . elles annonçaient l’ouverture de la bibliothèque tout en
invitant les gens à s’y rendre.
3.2. Journal local
Un communiqué de presse informant l’ouverture de la bibliothèque ,ses
horaires ainsi que les pièces à fournir pour l’inscription est paru dans le journal
local .
3.3. Sensibilisation des écoliers ,collégiens et lycéens
Il a été prévu pour la rentrée scolaire 2001/2002 une large campagne
publicitaire dans les écoles , collèges et lycées de la ville afin d’inciter les
élèves à s’inscrire à la bibliothèque. La participation des instituteurs et des
professeurs comptent beaucoup ,car c’est aussi à eux de faire passer le message
et d’encourager leurs élèves à lire et à fréquenter plus souvent la bibliothèque.
La direction de la bibliothèque compte aussi organiser des journées « portes
ouvertes » visant à présenter le fonds documentaire et à expliquer la manière
dont sont classés les documents . Il est aussi prévu de mettre à la disposition
des usagers un cahier de suggestions par le biais duquel seront notés les titres
les plus demandés, en vue de leurs acquisitions ainsi que les notes et
observations concernant le fonctionnement et les services de la bibliothèque.
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Après l’ouverture officielle de la bibliothèque et outre l’indexation et le
catalogage que j’ai continué à pratiquer , je me suis initié aux fonctions
suivantes :
4. Accueil
cette fonction est l’une des plus importantes remplies par un bibliothécaire. En
effet c’est le miroir même des services offerts par la bibliothèque . Le
bibliothécaire occupant se poste se doit d’être serviable car c’est à lui que
s’adresse en premier chaque nouvel usager et de lui dépend la première image
des services .Il doit être a l’écoute de chacun et en mesure de pouvoir répondre
à chaque question ,d’expliquer les règles intérieures ainsi que de présenter les
services .Une bonne éloquence encouragera ,sans doute , le nouveau venu à
recourir au service de la bibliothèque plus souvent ,alors qu’au contraire , une
mauvaise première impression l’incitera moins à venir . De la patience et du
sang-froid sont également recommandés car on ne vient pas toujours à la
bibliothèque pour travailler sérieusement et l’attitude observée chez certains
adolescents en est la plus grande preuve.
5. Inscription
A l’opposé des bibliothèques publiques en France , il est obligatoire d’être
inscrit, dans ceux de Chefchaouen , afin de pouvoir y accéder .
Toutefois , l’inscription est gratuite et les personnes non-résidant dans la ville
peuvent y entrer sans être inscrites. Les pièces demandés afin d’être inscrit à la
bibliothèque publique de la maison de la culture sont les suivants :
- photocopie de la pièce d’identité (carte d’identité ou acte de naissance )
- justification de domicile
- 3 Photographies (3 x 4 cm)
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- 3 enveloppes timbrés portant le nom et l’adresse.
Le nouvel inscrit reçoit une carte d’adhérent , une autre reste conservée dans
les archives de la bibliothèque et une troisième sert pour les emprunts . Il n’est
pas nécessaire de renouveler sa carte chaque année .En effet , seul un
justificatif de domicile est redemandé. Le bibliothécaire remplissant cette
fonction doit faire preuve d’indulgence et ne doit pas refouler la personne dont
il manque une pièce .Celui-ci peut compléter son dossier ultérieurement et cela
vaut mieux que de le perdre et lui ôter l’envie de s’inscrire. Le bibliothécaire
doit aussi être en mesure de justifier la demande de chaque pièce.
5. Prêt
Selon le règlement de la bibliothèque , chaque adhérent à le droit d’emprunter
2 documents pour une période de 2 semaines. Il doit alors remplir une fiche de
prêt comportant le nom de l’emprunteur , le numéro de la carte d’adhérent , ce
qui est quand même un peu lourd . Le bibliothécaire reporte ensuite le numéro
d’inventaire et la date d’emprunt sur la carte réservée à cette opération.
Malheureusement , ce service ne fonctionne pas bien , chose dont la plupart
d’adhérents se plaignent.Effectivement , le règlement n’est pas identique pour
tout le monde .
Il arrive qu’on refuse l’emprunt à un usager en prétextant qu’il n’ existe qu’un
seul exemplaire du document souhaité , alors que le même documents est
empruntable pour un autre usager ,qui en plus, empruntent plus de documents
que le règlement n’autorise, et pour une durée indéterminée.
A ces trois fonctions (accueil , inscription et prêt ) s’ajoute la fonction la plus
sensible et la plus délicate, qui consiste à faire respecter le règlement à
l’intérieur de la salle .
Il n’est jamais évident de refuser l’accès à la salle à un non-adhérent ni de faire
respecter le silence , surtout qu’on ne vient pas toujours pour lire ou travailler.
Le bibliothécaire doit user de diplomatie et savoir faire passer le message du
respect mutuel .Ceci-dit , le message peut ne pas passer dans certains cas, et là,
des mesures et sanction nécessaire –et si possible sévères- doivent être prises
afin de faire régner le calme dans la salle.
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Vu le manque de personnel dont souffre la bibliothèque publique de la maison
de la Culture , ces 4 fonctions sont remplies par la même personne , et si
pendant certaines périodes ,où la bibliothèque est peu fréquentée , il arrive à se
sortir d’affaire, il est par contre débordé pendant d’autres (précisément avant
les examens).Remplir ces fonctions devient alors pénible ,ce qui nuit
énormément à la bibliothèque . Il est donc souhaitable pour ces périodes de
prévoir du personnel supplémentaire.
6. Espace enfant
La personne qui s’occupe de cette espace doit faire preuve de beaucoup de
patience, de dévouement et d’amour réel pour la profession.
Elle doit être à la fois bibliothécaire et éducatrice afin de pouvoir s’occuper de
ses petits usagers qui demandent plus de soins et d’attention que leur aînés.
Pendant la période de stage, l’affluence ne dépassait pas les dix lecteurs, pour
la plupart des enfants de mon voisinage que j’ai initiés à la lecture et à la
fréquentation de la bibliothèque. Il faut souligner que pour la première
fois, on pense à créer un tel espace pour enfant. Il est donc souhaitable de lui
consacrer plus d’attention et d’y organiser diverses activités telles que des
ateliers de peinture, de théâtre, des après-midi consacrés à la lecture de contes,
et non pas le limiter à un simple lieu de lecture.
Malheureusement ,et comme je l’ai déjà souligné, la personne occupant ce
poste est pour la plupart du temps absente.
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Si la majorité des habitants de Chefchaouen se réjouissent de l’ouverture de ce
nouvel espace intellectuel qu’est la bibliothèque publique de la maison de la
Culture , il lui reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant d’acquérir la
satisfaction des usagers .Les résultats de l’enquête que j’ai effectué au cours de
mon stage en ai la preuve formelle.
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IV- Enquête
Pour connaître un peu plus le profil des usagers des bibliothèques à
Chefchaouen, leurs exigences ainsi que leurs visions de la bibliothèque idéale,
j’ai effectué une enquête auprès de 200 adhérents en leurs demandant de
remplir un questionnaire .Il est à noter que c’est la première fois qu’une
enquête en ce genre soit effectuée dans la ville.
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1. Questionnaire
La traduction du questionnaire original qui a été rédige en arabe est la
suivante :
Afin d’améliorer les services offerts par les bibliothèques publiques à
Chefchaouen et de renforcer les liens avec ses adhérent, nous effectuons cette
enquête et vous prions de bien vouloir remplir ce questionnaire :
1- Age : .. …
2- Sexe : F M
3- Profession : …………………………………………
4- Niveau scolaire :
Primaire Collège Lycée Université
5- Avez vous déjà emprunté un livre à la bibliothèque ?
Oui Non
6- Combien de fois vous rendez-vous à la bibliothèque ?
Quotidiennement Plus d’une fois Par semaine
Une fois par semaine Une fois par mois
7- Quelle est la période ou vous vous rendez le plus à la bibliothèque ?
Pendant les vacances Pendant la préparation aux examens autres
8- Pour quelles raisons vous rendez-vous a la bibliothèque ?
Lecture Emprunt Travail en groupe Autres
Précisez :……………………………………………………………………………….
9- Quels genres de livre préférez-vous :
littérature Science Religion Culture générale
10-A votre avis les services offerts par les bibliothèques publiques sont :
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Excellent Moyen Médiocre
11-Etes vous au courant de l’ouverture de la bibliothèque publique de la maison de la
culture ? Oui Non
12- L’avez vous visite ? Oui Non
13- Y avez vous emprunte un document ? Oui Non
14- Que pensez vous du fonds documentaire ? Excellent Moyen Médiocre
15- Quel est le niveau des services offerts ? Excellent Moyen Médiocre
16- Que manque–t-il aux bibliothèques publiques de la ville afin de vous satisfaire ?
………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………….
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2. Résultat de l’enquête
1- L’âge :
* 1 % Des personnes questionnées ont entre 7 ans et 11 ans
* 8 % Des personnes questionnées ont entre 12 ans et 15 Ans.
* 10 % Des personnes questionnées ont entre 16 ans et 20 ans.
* 64 % Des personnes questionnées ont entre 21 ans et 30 Ans.
* 19 % Des personnes questionnées ont plus de 31 Ans.
Nous pouvons supposer d’après ces chiffres que la tranche d’âge 21-30 ans et
celle qui fréquente le plus les bibliothèques. En revanche les 7-11 ans sont
ceux qui la fréquente le moins .C’est la raison pour laquelle nous Avons penser
à effectuer une large campagne publicitaire dans les écoles primaires a partir
de la rentrée scolaire.
2- Le Sexe :
* 57 % Des personnes questionnées sont de sexe masculin
* 43 % Des personnes questionnées sont de sexe féminin
Notons que j’ai essayé le plus que possible d’équilibrer entre les deux sexes
Malgré cela un léger écart les sépare encore.
3- Profession :
* 46 % Des personnes questionnées sont élèves ou étudiants.
* 18 % Sont sans profession
* 36 % Pratiquent une profession
4-Niveau scolaire :
* 02 % Ont un niveau primaire
* 41 % Ont un niveau secondaire ( 11% ont un niveau de collège et 30 %
ont un niveau de lycée).
* 57 % Ont un niveau universitaire
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5-Prêt :
* 63 % Ont déjà emprunté un livre à la bibliothèque
* 37 % n’ont jamais emprunté de livres
6-Frequence de visite à la bibliothèque :
* 02 % Se rendent quotidiennement à la bibliothèque
* 29 % S’y rendent plus d’une fois par semaine
* 31 % S’y rendent une fois par semaine
* 20 % S’y rendent au moins une fois par mois
* 18 % S’y rendent moins d’une fois par mois
7-Periode pendant laquelle la bibliothèque est le plus fréquentée
* 54 % Fréquentent régulièrement la bibliothèque pendant la préparation
aux examens
* 10 % Fréquentent régulièrement la bibliothèque pendant les vacances
* 24 % Se rendent le moins à la bibliothèque pendant ces deux périodes
( préparation aux examens et vacances)
* 12 % S’y rendent fréquemment pendant toute l’année
J’ai noté d’après les résultats qu’à part les élevés et les étudiants une grande
partie d’usagers préfèrent se rendre à la bibliothèque pendant les périodes de
préparation aux examens.
8-Raison de la visite à la bibliothèque
* 48 % S’y rendent pour lire
* 21 % S’y rendent pour travailler en groupe
* 09 % S’y rendent pour emprunter
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* 17 % S’y rendent pour autre chose que lire , travailler en groupe ou
emprunter.
Et ils sont tous unanimes concernant la raison ;c’est le meilleur endroit pour
faire des rencontres ou si c’est déjà le cas pour se fixer rendez vous . Car du
fait que la ville ne possède aucune salle de cinéma et qu’il n’est pas encore
entré dans les mœurs qu’une fille et un garçon se rencontrent dans un café, la
bibliothèque demeure l’endroit idéal pour cela, loin du regard et du soupçon
des parents .
9-Le genre de livre préféré
* 32,5 % Des usagers préfèrent les livres de culture générale
* 23,8 % Préfèrent les livres de religion
* 22,8 % Préfèrent les livres de littérature
* 20,9 % Préfèrent les livres scientifiques
10-Le niveau des services
* 55 % Jugent que le niveau des services est moyen
* 38 % Jugent le niveau des services médiocre
* 07 % Le jugent excellent
11- Etes vous au courant de l’ouverture de la bibliothèque de la
maison de la culture ?
* 78 % Sont au courant
* 22 % Ne le sont pas
12 –L’avez-vous visitée ?
* 62,8 % Des gens qui sont au courant de son ouverture l’ont visitée
* 37,2 % Ne s’y sont pas rendus
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13-Y avez-vous emprunté un document ?
* 26,5 % Des personnes qui s’y sont rendus ont emprunté un
document
* 73,5 % N’ont emprunté aucun document
14-Niveau des documents
* 59,2 % Jugent le niveau des documents moyens
* 30,6 % Le jugent médiocre
* 10,2 % Le jugent excellent
15-Niveau des services
* 61,2 % Le jugent moyen
* 30,6 % Le jugent médiocre
* 08,2 % Le jugent excellent
16-Que manque-t-il aux bibliothèques publiques de la ville afin
de vous satisfaire ?
« A part le nom qu’elles portent, toutes les caractéristiques d’une bibliothèque
leur manquent ». Telle était la réponse d’un usagers et s’il est vrai qu’il a été
assez sévère dans son jugement , il n’en est pas moins qu’elles exigent
plusieurs réformes et changement tant dans la gestion, le règlement et les
équipements. Parmi les remarques et les suggestions les plus pertinentes .
Au niveau des employés :
Tous ceux qui ont touché ce domaine ont répondu de la même manière :
« absence de professionnalisme, que cela soit chez les cadres ou les
bibliothécaires ». En effet, aucune des personnes travaillant dans les deux
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bibliothèques de la ville (publique et municipale) quelle que soit sa fonction ne
possède de diplôme spécialisé en bibliothéconomie, ni suivi de cours spéciaux
dans ce domaine à part les « trois journées de formation » organisées en 1991
lors de l’ouverture de la bibliothèque municipale. On leur reproche aussi, le
peu d’attention et de serviabilité envers les usagers.
Au niveau de la gestion et de l’organisation.
Sur cette question, les avis sont opposés ; la bibliothèque municipale lui est
reproché l’excès de rigueur de le règlement, alors que c’est le manque de
rigueur qu’on reproche à la bibliothèque publique de la maison de la Culture.
La première et même qualifiée de « base militaire » , et pour cause, les garçons
sont séparés des filles, chacun a sa propre salle de lecture , sauf pour les
universitaires auxquels ont permet aux deux « sexes » de travailler ensemble.
Dans les salles, le moindre chuchotement est suivi d’un « chut » coléreux.
Les sanctions envers les usagers pleuvent, cela va d’une semaine de suspension
à la suspension a vie des services de la bibliothèque.
Les documents ne sont pas en libre-accès et ce qui empire le cas, c ‘est que le
catalogue est classé par ordre alphabétique d’auteur. Allez imaginer l’usager
qui cherche un livre dans un domaine précis.
Pour les prêts , tout est fait pour décourager l’usagers , les documents qui
peuvent être prêter sont rares et pour se faire, il faut obligatoirement avoir la
permission du directeur. S’il n’est pas la : « revenez plus tard ! »
Néanmoins, pour ceux qui recherche le calme et qui aime la discipline, c’est un
lieu idéal.
En ce qui concerne la bibliothèque publique de la maison de la culture c’est la
pléthore d’indulgence qui ont fait ses inconvénients.
Effectivement ,la tolérance exagérée et le laisser aller des bibliothécaires font
de la salle un lieu idéal pour les rendez-vous, et le vacarme qui est y fait est tel
qu’on se croirait dans un café.
Les documents sont en libre-accès , a la portée de tous, et ne comporte aucun
antivol, ce qui les expose tout le temps au pillage .On n’a même pas prévu
d’endroit à l’entrée ou laisser son sac.
L’idéal serait donc pour les deux bibliothèques, d’adapter un système modéré
et d’éviter tout excès, comme dit un adage de chez nous « La meilleure des
choses est ce qui est au milieu »
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Une grande majorité demande l’inscription obligatoire qu’aux usagers qui
veulent emprunter et d’en disposer les autres.
Au niveau des équipements et du fonds documentaire
Tous se mettent d’accord sur le fait que le fonds documentaire des deux
bibliothèques souffrent de pénurie et demandent de l’enrichir et de le pourvoir
sans cesse de nouvelles publications. On souhaite aussi que les salles soient
équipées de système de recherche documentaire moderne, de bornes d’Internet,
qu’on aménage d’autre salles pour les périodes à grande influence ainsi qu’un
espace presse et périodique.
Voilà donc l’enquête réaliser , les demandes , requêtes , souhaits traités. Reste
le plus difficile et le plus important à effectuer , entendre le public et répondre
concrètement a ses besoins. Notre seul espoir est que ce modeste travail
servira à quelques choses.
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V- Conclusion
La période de stage expirant à sa fin, le rapport rédigé, voici venue l’heure du
bilan de cette première expérience professionnelle dans le milieu
bibliothécaire.
Il est sûr qu’une telle expérience ne peut être que profitable, quoique j’aurais
aimé m’initier à d’autres activités, particulièrement ceux concernant les
dernières techniques enseignées à l’ENSSIB dans le domaine des sciences de
l’information.
Malheureusement, les conditions n’ont pas été favorables.
Ce stage m’a aussi permis d’ouvrir les yeux sur la dure réalité des problèmes
dont souffre les bibliothèques publiques au Maroc et de constater combien est
large le fossé qui les séparent des bibliothèques françaises sur tous les niveaux
que ce soit l’organisation, la gestion, les services offerts…
Ce fossé demeurera tant que les responsables s’obstineront à
marginaliser les bibliothèques et ne pas leur consacrer une réelle
attention.
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VI- Bibliographie
1. Association des bibliothécaires français, sous la direction de
Françoise héquerd. Le métier des bibliothécaires.. 1996
2. Binebine Ahmed-chouqui. Histoire des bibliothèques au maroc.
Publication de la faculté des lettres et des sciences humaines de
Rabat.1994
3. Dussert-Carbone Isabelle et Cazabon Marie-Renée. Le
catalogage : méthode et pratique. Edition du Cercle de la
librairie.1994
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VII- Annexes
Fiche technique de la bibliothèque publique de la maison de la Culture
La bibliothèque qui se trouve au rez-de-chaussée de la maison de la Culture,
comprends :
- le bureau du directeur
- le secrétariat de la bibliothèque
- l’espace adulte
- la salle des manuscrits et fonds ancien
- l’espace enfants
- la cour centrale
La salle adultes peux recevoir 35 lecteurs en plus de 6 lecteurs dans la salle des
manuscrits et fonds anciens.
Le nombre de documents est 6828, 5108 en arabe et 1720 en langues étrangères
en plus de 610 périodiques et 5 manuscrits.
Quant à la salle enfants ,elle peut accueillire 30 usagers. Elle compte 2651
documents, 1627 en arabe et 954 en langues étrangères.
Soulignons que la bibliothèque n’est abonnée à aucun périodique et ceux cités
antérieurement sont d’anciens exemplaires.
trois personnes seulement travaillent dans cette bibliothèque :
-le directeur
-la bibliothécaire responsable du secteur enfants(qui est quasi absente .Durant
tout mon stage, je ne l'ai vu qu'une dizaine de fois ).
-le bibliothécaire responsable du secteur adulte.
Il est a noter qu'aucune des trois personnes n'a reçu dans sa vie de formation
spéciale en bibliothéconomie et que le poste de secrétariat est encore vacant.
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En ce qui concerne la gestion de la bibliothèque, tout est dirigé depuis le
ministère de la Culture et de la Communication puis de sa délégation à
Chefchaouen, depuis la gestion du budget aux acquisitions .Le directeur de la
bibliothèque ne peut prendre la moindre décision sans la permission du délégué
du ministère .Sa tâche se limite à la contrôle des prêts et il lui arrive souvent de
remplacer un bibliothécaire en cas de son absence.