Coping with Rapid Urban Growth in Africa: An Annotated Bibliography by Richard Stren;Claire Letemendia; Claude StrenReview by: Aimé RoyCanadian Journal of African Studies / Revue Canadienne des Études Africaines, Vol. 22, No. 1(1988), pp. 181-183Published by: Taylor & Francis, Ltd. on behalf of the Canadian Association of African StudiesStable URL: http://www.jstor.org/stable/485517 .

Accessed: 18/06/2014 05:47

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18 I Book Reviews / Comptes rendus

Spivey seems to leave an argument without concluding it. Chapter seven, "Symbol and Substance of a Black Administration," deals with the administration of Walter

Wynn, the first black American principal at BWI (1946-1952). Wynn was the first prin- cipal to launch a ten-year program for the school and had many plans to improve the school's quality and the relations between the students and the staff. However, the results of his efforts were not mentioned.

There are also some minor errors in the text. On page I7, the governor of Sierra

Leone, who was involved in the annexation of the northwestern part of Liberia, was Arthur Havelock, not Leslie Probyn. On page 28, the author refers to "African nations." We can hardly speak of African nations in the middle of the nineteenth cen-

tury. By extensively using American sources, Spivey presents a thorough picture of the

school, its students, its principals, and their relations with the Board of Trustees in New York. He also brings to light in an interesting way the importance of the school for an American establishment, the Firestone Corporation, and how an industrial

school, which was managed and financed by Americans, turned out to be a thread for the State Department who was weaving the cloth of US-Liberian relations during World War II.

Yekutiel Gershoni

Department of Middle Eastern and African History Tel Aviv University

Richard Stren with Claire Letemendia. Translated by Claude Stren. Coping with Rapid Urban Growth in Africa: An Annotated Bibliography. Montreal: Centre for Developing Area Studies, McGill University, 1986. 176 pp.

Il faut souligner des le d6part que la bibliographie de Richard Stren avec Claire Letemendia n'a pas l'envergure de celles d6jai publiees sur le theme de l'urbanisation en Afrique par le Centre d'6tudes de g6ographie tropicale (CEGET) (La croissance urbaine en Afrique noire et a Madagascar, 2 vols. Bordeaux-Talence, 1972) et par Anthony O'Connor (Urbanization in Tropical Africa: An Annotated Bibliography. Boston: G. K. Hall, 1981). Compar6e a ces ouvrages oi sont r6pertori6s une bonne par- tie des travaux 6crits jusque-la en franqais et en anglais sur la question, cette bibliogra- phie est plut6t modeste. Elle se limite, en effet, a relever les ouvrages traitant des th mes de la croissance urbaine et de la fourniture de services municipaux en Afrique, parus dans ces deux langues entre 1979 et 1985. En cons6quence, les sources aux- quelles elle renvoie sont beaucoup moins nombreuses (258) que ce que l'on peut trouver dans les travaux du CEGET et d'O'Conner (plusieurs milliers). Bien que modeste, cette bibliographie n'en constitue pasmoins un ouvrage int6ressant et un excellent compl6ment aux bibliographies pr6c6dentes, particulierement a celle d'O'Connor.

A vrai dire, un des principaux objectifs poursuivis par Stren et Letemendia dans leur ouvrage est pr6cis6ment de prolonger et de bonifier l'oeuvre d'O'Connor. Cela, ils

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182 CJAS / RCEA XXII:I I1988

le font en 61aborant un document qui, non seulement, au plan des sources recensees, vient compl6ter et mettre ia jour celui d'O'Connor, mais qui, en plus, au plan de la

place fait aux auteurs francophones et de la longueur des annotations, d6passe large- ment ce que l'on peut trouver dans cet ouvrage. Le r6sultat est des plus int6ressants. D'une part, sans 6tre exhaustive, la bibliographie en question est, pour la p6riode a

laquelle elle s'adresse et pour les themes qu'elle privil6gie, assez compete et ce, tant du c6t6 des travaux r6alis6s en langue franqaise que de ceux r6alis6s en langue anglaise. Elle constitue, en fait, une des rares bibliographies 'i relever les ouvrages parus r6cemment dans ces deux langues sur le probleme de l'urbanisation en Afrique. D'autre part, ses annotations donnent une description substantielle et relativement d6taill6e des travaux recens6s, description qui, au plan de la quantit6 d'informations

v6hicul6es, n'a pas, 'i notre connaissance, d6quivalent. Alors qu'on se contente

g6n6ralement dans les annotations des bibliographies de pr6senter des r6sum6s suc- cints (2 ou 3 lignes) des ouvrages retenus, Stren et Letemendia vont plus loin. Ils don-

nent, en plus, un aperqu des themes qui sont trait6s dans ces ouvrages, des d6marches

qui y sont utilis6es et des conclusions qui y sont d6gag6es. Si cette faqon de proc6der prend beaucoup d'espace - les annotations ont, en moyenne, entre dix et vingt lignes - elle contribue toutefois 'a faire de cette bibliographie un outil de recherche des plus utiles.

L'autre objectif poursuivi par Stren et Letemendia dans leur ouvrage est de favoriser les 6changes entre chercheurs francophones et anglophones. A cette fin, le texte anglais est traduit en franqais. Si l'objectif est louable, le r6sultat, lui, laisse ia d6sirer. La traduction franqaise compte, en effet, plusieurs erreurs. Relevons en

quelques-unes: la ponctuation tire souvent sa logique de l'anglais (ex.: l'utilisation de la virgule devant une conjonction); certains mots sont mal traduits (ex.: "mono-

graphes" (xxix) pour "monographs" (viii), "sanitation" (48) pour "sanitation" (48)); certains choix de mots sont douteux (ex.: "6tude laborieuse" (xxviii) pour "painstak- ing study" (viii), "sur la main-d'oeuvre et l'apprentissage enfantins" (xxxvi) pour "on child labor and apprenticeship" (xiv). De plus, il y a parfois des contradictions entre le texte anglais et la traduction franqaise comme dans le cas suivant: "discute de

l'influence des employeurs asiatiques ou europ6ens qui 6ventuellement se sont

install6s i leur compte dans de petites entreprises non structurdes" (xxxiv) pour "dis- cusses the influence of Asian or European employers on Africans who eventually went on their own into informal petty manufacturing" (xiii).

L'ouvrage est divis6 en deux parties. Dans la premiere, les auteurs font une revue des themes qui ont marqu6 la litt6rature sur l'urbanisation en Afrique entre 1979 et

1985. Ils y font ressortir les diff6rences existant entre chercheurs anglophones et fran-

cophones et identifient la ruralisation des villes comme un des principaux ph6nomenes urbains r6cents en Afrique. Ils profitent aussi de l'occasion pour pr6senter les ouvrages et les auteurs qui, 'a leur point de vue, ont particulierement marqu6 la litt6rature durant ces quelques ann6es. Cette partie du livre est, a plus d'un

titre, fort instructive. La deuxieme partie de l'ouvrage comprend la bibliographie comme telle. Elle est suivie de deux index, l'un par themes et l'autre par auteurs. Bien

que les travaux recens6s dans la partie bibliographique soient regroup6s par r6gion g6ographique, un index des noms de lieu aurait 6t6 appr6ci6.

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183 Book Reviews / Comptes rendus

Malgr6 une version franqaise un peu faible, le livre de Stren et Letemendia s'avere un outil de recherche tres interessant et fort utile. Il m6rite qu'on s'y arrete.

Aime Roy Departement de geographie Universite Laval, Quebec

Tour6, Abdou. Les petits metiers a Abidjan. L'imagination au secours de la "conjoncture." Paris: Editions Karthala, 1985. 288 pp.

La sociologie A son meilleur. Basee sur des dizaines et des dizaines d'entrevues menees par un enqueteur qui vit de l'int6rieur son milieu, Les petit m'tiers aL Abidjan est une contribution importante A la connaissance dans tout un 6ventail de domaines.

A l'extreme oppos6 du silence des planificateurs formes A l'6cole de l'6conomie ndo-classique qui occultent ce secteur "non-moteur" car "non-moderne," ce livre presente avec rigueur de methode, richesse de details, profondeur historique et litterature et, enfin, un style savoureux, des dizaines d'entretiens qui resteront grav6s dans la m6moire et l'imaginaire des lecteurs et lectrices de ce livre:

- petites laveuses de pieds A Abobo-Gare; - aphrodisiaques dans la rue: le demarreur sexuel; - constructeurs de ponts A Marcory; - les artisans du savon des pauvres; etc.

Dix-huit chapitres sont consacres A la description de petits m6tiers, choisis arbitraire- ment nous dit l'auteur, mais riches d'informations sur ce monde dont l'exotisme retient souvent l'attention sans que l'on se pose la question du pourquoi et du com- ment.

Apris la description de ces m6tiers A travers la ville et le travail de leurs praticiens A qui l'auteur donne souvent l'occasion de s'exprimer, la conclusion est l'occasion de revenir sur les consid6rations th6oriques pr6sentees en introduction dont le foisonne- ment d6note l'interet, mais temoigne aussi de l'embarras des chercheurs, pour la plu- part 6trangers, devant des activites qui malgr6 les difficult6s de comptabiliser ce type d'emploi fourniront, selon les estimations officielles, une source d'emploi A presque autant de personnes (73 430) que la fonction publique (77 340) en 1990 (18).

En dressant un portrait, le premier A ma connaissance qui presente un tel 6ventail de m6tiers avec une telle pr6cision dans un domaine que l'on se confortait en le disant "insaissable," Abdou Tour6 lance un reel defi aux chercheurs qui abordent le tissu social que ce soit sur le plan 6conomique, politique et social, geographique, psycholo- gique, ou sur le plan de la gestion des revenus et de l'6pargne.

De plus, les petits metiers sont un point d'entr6e 6clairant pour soulever et renouv- eler de manidre nuancee et concrete les debats sur la nature de l'Etat. Ceci est particulibrement vrai dans le chapitre 18 ("Vive le maquis: A bas le maquis") qui temoigne de la lutte que mrnent et I'Etat et certains individus mieux lotis contre une activit6 qui, sans grands moyens, a r6ussi A s'imposer aux Ivoiriens de toutes condi- tions; le chapitre 19 ("L'Etat et les petits metiers") qui pose le problkme des rapports

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