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magazine 7 DU 12 FÉVRIER AU 18 FÉVRIER 2005 MOI JULIETTE, TOI ROMÉO Comiques, tragiques ou exotiques, cinq rendez-vous amoureux pour la Saint-Valentin. 12 FÉVRIER > 18 FÉVRIER 2005 N° 7

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magazine

7DU 12 FÉVRIERAU18 FÉVRIER 2005

MOI JULIETTE, TOI ROMÉOComiques, tragiques ou exotiques,cinq rendez-vous amoureux pour la Saint-Valentin.

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DIMANCHE 13/2THEMA Infidèlement vôtreÀ la veille de la Saint-Valentin,“Thema” explore les liaisonsclandestines… (suite page 11)

LUNDI 14/2 CINÉMA Roméo et JulietteDeux adolescents issus de famillesennemies s’aiment d’amour fou…(suite page 14)

LES PRIME TIMESAMEDI 12/2L’AVENTURE HUMAINE Tibet, trésors perdusLa culture bouddhiste a donnénaissance à des chefs-d’œuvreaujourd’hui menacés… (suite page 5)

Falling in love d’Ulu GrosbardDimanche 13 février à 20.45

La dérive de Paula Delsol Lundi 14 février à 15.15

Roméo et Juliette de Franco Zeffirelli Lundi 14 février à 20.45

Dona Flor et ses deux maris de Bruno Barreto Lundi 14 février à 01.00

Modsde Serge BozonMardi 15 février à 00.40

Un homme et une femme de Claude Lelouch Mercredi 16 février à 00.45

Le cercle des intimes d’Andreï KonchalovskyJeudi 17 février à 20.45

Johnde Geneviève MerschVendredi 18 février à 15.15

Asphalte de Joe MayVendredi 18 février à 00.40

LES FILMS LES GRANDS RENDEZ-VOUS

12 FÉVRIER | 18 FÉVRIER 2005

ARTE FÊTE LA SAINT-VALENTIN Avec des idylles à Cuba (“Grand format”, en photo), à Bali et en Russie,une “Thema” sur les amours infidèles et un somptueux Roméo et Juliette.“360° le reportage GÉO”, samedi 12 février à 21.35“La lucarne”, samedi 12 février à 00.30“Thema”, dimanche 13 février à 20.45“Cinéma”, lundi 14 février à 20.45“Grand format”, lundi 14 février à 22.55

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MARDI 15/2THEMA Les armes etc.Pourquoi, alors que la guerre froideest terminée depuis longtemps,les États-Unis s’acharnent-ils… (suite page 17)

MERCREDI 16/2 LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE Pierre Mendès-France De sa participation au gouvernementde Léon Blum en 1938… (suite page 21)

JEUDI 17/2CINÉMALe cercle des intimes Le cercle du pouvoir stalinien vu à travers les yeux du projectionnistedu Kremlin… (suite page 24)

VENDREDI 18/2 FICTIONL’enfant des Lumières (2)Alexis est devenu un jeune hommeplein d’ambition… (suite page 27)

LES ARMES ETC.La guerre en Irak est-elle née sous la pression du lobby militaro-industrielaméricain ? Un excellent documentaired’investigation, par l’auteur du Cas Kissinger.“Thema”, mardi 15 février à 20.45

LORENZO MATTOTTI L’auteur de Feux et de Murmurerévolutionne l’usage de la couleur dansla bande dessinée.“Comix”, samedi 12 février à 20.15

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EN DIRECT DU FESTIVAL DE BERLINLes cinéastes, les stars, les films en compétition…Loretta Stern et Gérard Lefort nous font vivre en direct la Berlinale 2005.“Film Festival-Berlin” samedi 12 février à 23.25 et mercredi 16 février à 22.40.

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14.00Biographie Gardi Hutter (Rediffusion du 20 novembre 2004)

14.45L’art et la manière (4)

Guy Peellaert

15.15Comedia17.15Kaléidoscope 17.45Tracks (Multidiffusion du 10 février)

18.45Le dessous des cartes (Multidiffusion du 9 février)

19.00Forum des Européens 19.45ARTE Info 20.00Journal de la culture 20.10ARTE Météo 20.15ART ET CULTURE Comix (7)

20.45 L’AVENTURE HUMAINE Tibet, trésors perdus21.35360° le reportage GÉO 22.30MUSICA Barbara Hendricks23.25Film Festival-Berlin 00.30 (PDC : 00.25)

LA LUCARNE Je vous aimais 02.10 (PDC : 02.05)

Superman et Popeye (Rediffusion du 23 janvier)

14.45L’art et la manière (4)Guy PeellaertRéalisation : Claude Ventura(France, 2004, 26mn)Coproduction : ARTE France,Image & CompagnieARTE FRANCE

De la photo en passant par legraph, le design, l’architecture,le stylisme ou la peinture, décou-vrez l’art en train de se faire. Cette semaine : Guy Peellaert, gra-phiste, illustrateur, créateur dedécors et de costumes, auteur dulivre Rock dreams, qui vient deréaliser une vaste fresque muralepour les magasins Céline à Tokyo.À partir du 18 janvier,

L’art et la manière est projeté

chaque mardi dans les FNAC.

Renseignements et horaires

à l’accueil des magasins.

15.15ComediaARTE FRANCE

Nina StromboliPièce écrite et mise en scène par Jérôme SavaryRéalisation : Georges Bensoussan(France, 1996, 1h40mn)Coproduction : ARTE France,Le Poisson Volant(Rediffusion du 18 juillet 2000)

Jérôme Savary a reformé le GrandMagic Circus pour monter cettepièce, enregistrée pour ARTE àChaillot en juin 1996 : du théâtrefou et burlesque, virtuose et sexy.

Jazz in Marciac (1)Réalisation : Franck Cassenti(France, 2002, 18mn)Coproduction : ARTE France,Téléscope audiovisuel(Rediffusion partielle du 13 août 2002)

Les meilleurs moments de la 25e édi-tion du Festival de jazz deMarciac. Aujourd’hui : BradMeldhau interprète “Exit music” deRadiohead, Dave Douglas inter-prète son “Deluge” et Dee DeeBridgewater chante “Here I’llstay” de Kurt Weill.Retrouvez Jazz in Marciacles samedis 19 et 26 février

dans “Comedia” à 15.15.

17.15KaléidoscopeLe campus de Brackenhurst,Grande-BretagneRéalisation : Anne Levy-Morelle(France, 2004, 26mn)Coproduction : ARTE France, PanicProductions, Wajnbrosse ProductionsARTE FRANCE

Le collège de Brackenhurst pro-pose des cursus liés à l’agricul-ture, à l’horticulture, à l’aména-gement du territoire, au designpaysager, à la formation vétéri-naire… dans un magnifique sitenaturel qui abrite une grandevariété de fleurs et d’arbres rares.

19.00Forum des EuropéensRédaction en chef : Jürgen Pfeiffer,Astrid Emerit-Le FicherRéalisation : Guy Saguez(France, 2004, 43mn)Coproduction : ARTE France,Compagnie des Phares et BalisesARTE FRANCE

Coopération industrielle en EuropeAnne-Sophie Mercier et MatthiasBeermann reçoivent Elie Cohen,économiste et directeur derecherche au CNRS.L’aéronautique avec EADS, lessatellites civils avec Galileo :deux domaines dans lesquels lesEuropéens travaillent bienensemble. Dans d’autres sec-teurs, comme l’industrie phar-maceutique, la coopérationindustrielle est plus difficile.Pourtant, tous reconnaissentqu’elle est un facteur de dyna-misation de l’économie…Multidiffusion le 14 février à 17.00

Câble et satellite14.00 - 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

samedi12/2 14.00 - 20.45

Sous-titrage pour sourds et malentendants

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Guy Peellaert

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20.15 | ART ET CULTURE

Comix (7)Collection documentaire dirigée par Benoît PeetersCoproduction : ARTE France, InaARTE FRANCE

Jusqu’au 12 février, une collectionpour découvrir l’univers foison-nant de la BD. Ce soir : LorenzoMattotti, coloriste éblouissant.

7. Lorenzo Mattotti,le triomphe de la couleurRéalisation : Ludovic Cantais(France, 2004, 26mn)

Né à Brescia en 1954, LorenzoMattotti s’est imposé en 1985 avecl’album Feux, révolutionnant l’usage de la couleur dans labande dessinée. À l’heure oùbeaucoup optent pour un colo-riage informatique, Mattottiinvente ses propres techniques,en toute liberté. Auteur d’albumscomme Murmure, Docteur Jekyllet Mr Hyde et Le bruit du givre,Mattotti a également signé desrécits en noir et blanc tout aussimarquants que ses productions encouleurs (L’homme à la fenêtre,Stigmates). C’est enfin un dessi-nateur de mode et un affichisteapprécié dans le monde entier.Multidiffusion le 23 février à 02.20

En partenariat avec

> www.arte-tv.com/comixbd

Documentaire de Liesl Clark (États-Unis, 2002, 51mn)ARTE FRANCE

Des couleurs éclatantes obtenues à partir de métauxsemi-précieux, un travail étonnant sur les propor-tions des dessins, une conception régie par des loisstrictes… les monastères du Mustang, ancienne pro-vince tibétaine et berceau du bouddhisme, abritentde somptueuses fresques murales datant du XVe siè-cle. Leur créativité, leur précision et leur raffinementrestent inégalés. Lors de l’invasion chinoise de 1950,une bonne partie de ces trésors a été détruite. Cequ’il en reste a été abîmé par le temps, enseveli sousla saleté et la poussière. Il y a quelques années, desrestaurateurs américains et italiens ont décidé deredonner leur éclat à ces œuvres, avec l’aide de spé-cialistes locaux et en essayant de respecter les tech-niques ancestrales. Un travail de titan…

Destruction et renaissanceLe documentaire nous ouvre les portes d’un patri-moine artistique sublime, de peintures proches dela perfection et anonymes (selon l’usage de

l’époque). Les intervenants les comparent d’ailleursaux œuvres des plus grands maîtres de laRenaissance italienne. Le film donne aussi à voirl’affrontement entre deux conceptions de l’art. Alorsque les restaurateurs occidentaux ne veulent inter-venir que sur les morceaux de fresques restants, leshabitants du Mustang, le roi en tête, insistent pourredonner aux peintures leur aspect d’origine, quitteà recréer des morceaux de fresques et à forcer l’in-terprétation. Car pour eux, tout dans la vie est des-truction et renaissance…Multidiffusion le 13 février à 14.00

et le 28 février à 02.00

Sous-titrage pour sourds et malentendants

La culture bouddhiste a donné naissance à des chefs-d’œuvreaujourd’hui menacés. Dans la province népalaise du Mustang,une équipe de spécialistes occidentaux restaure d’immenses

fresques murales à l’effigie de Bouddha.

samedi12/220.45 - 22.30

20.45 |L’AVENTURE HUMAINE

Tibet, trésors perdus

CYCLE “TRÉSORS ET CROYANCES D’ASIE”

Le maître de Wudangshan Samedi 5 février

Tibet, trésors perdus Samedi 12 février

Afghanistan, trésors en danger Samedi 19 février

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samedi12/2 22.30 - 02.10

21.35360º le reportage GÉOCoproduction : ARTE, WDR, Medienkontor, GÉOARTE G.E.I.E.

Présenté par Sandrine Mörch

Amours balinaisesRéalisation : David Goodale(Allemagne, 1999, 26mn)(Rediffusion du 6 décembre 1999)

Dans la société balinaise, l’amourromantique n’existe pas…Les Balinais ont un rapport à l’amour et au couple très diffé-rent du nôtre. La notion d’amourromantique leur est totalementétrangère. La langue balinaisen’a d’ailleurs pas de mot pour ledésigner…Multidiffusion le 13 février à 14.50

et le 16 février à 02.25

Le marché aux amoureuxdans l’AtlasRéalisation : Andrea Morgenthaler(Allemagne, 2002, 26mn)(Rediffusion du 14 février 2004)

En pays berbère, la coutumeveut que les futurs époux viventensemble “à l’essai” pendantun an.Chaque année, sur un haut pla-teau de l’Atlas, lors du moussemd’Imilchil, les jeunes filles peu-vent choisir librement l’hommede leur vie. Le couple vit ensuiteà l’essai pendant un an, puisrevient à Imilchil pour se marier ouse séparer…Multidiffusion le 13 février à 15.20, le

18 février à 02.15 et le 2 mars à 02.20

En partenariat avec

Documentaire de Catherine Tatge (France, 2001, 1h)Coproduction : ARTE France, Cinétévé, Babson ProductionARTE FRANCE(Rediffusion du 24 octobre 2001)

Barbara Hendricks est autant appréciée dans Mozart,Strauss et Debussy que dans Gershwin ou les negrospirituals. Chaque scène de ce portrait contribue àdessiner de façon palpable, incroyablement vivante,cette femme partagée entre son humanité et sa créa-tivité. Par touches successives, la réalisatrice nous fami-liarise avec sa vie, de son enfance à son apprentis-sage de chanteuse, de la révélation de son art àl’action humanitaire. Peu à peu, la petite fille sageélevée dans le Sud américain rural à l’heure de lalutte pour les droits civiques cède la place à unejeune femme au regard lucide. Marquée par l’austéritéde ses origines protestantes, habitée par la rigueurde Jennie Tourel – qui l’a initiée au chant –, Barbara

Hendricks finit par prendre conscience de ce qui apu être un handicap : le fait d’être noire et celui d’être une femme. Au tempo rapide de la premièremoitié du film succède un rythme apaisé, qui per-met de percevoir plus intimement la personnalité etle talent de Barbara Hendricks. À son parcours aty-pique correspond l’éclectisme de ses choix, qui l’amène à célébrer la réunification allemande enchantant Mozart, à découvrir le cinéma avec Puccini,à honorer ses racines avec les Moses Hogan Singers,à prendre des risques avec une composition inéditede Sven-David Sandström. Bref à faire son métier leplus sérieusement du monde tout en évitant de seprendre au sérieux… Autant d’étapes irradiées parla sérénité lumineuse de son visage.Multidiffusion le 13 février à 18.05

Une anthologie de Barbara Hendricks en deux CD vient de

paraître (collection “Les artistes du siècle”, EMI).

22.30 |MUSICA

Barbara HendricksArtist of lifeBarbara Hendricks est autant appréciée dans Mozart et Debussy que dansGershwin ou les negro spirituals. Sensible à sa rigueur, à son engagement et à son charisme, le public lui voue une affection particulière. Portrait.

Un portrait sensible qui possède la résonance d’une œuvre musicale.

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(Allemagne, 2005, 1h) Production : Maz & MovieZDF

La comédienne Loretta Stern et le journaliste GérardLefort sont en direct du Sony Center pour nous fairevivre le 55e Festival du Film de Berlin (qui a lieu du10 au 20 février) sous tous ses aspects. Trois émis-sions spéciales, les 12, 16 et 19 février, seront pré-sentées par le duo, qui a déjà couvert pour la chaînel’an dernier les festivals de Berlin et de Cannes.Au-delà de l’actualité quotidienne, Loretta Stern etGérard Lefort se proposent d’aller plus loin dansl’analyse, en faisant parler et réagir les profession-nels du cinéma et ceux qui font le festival. Les filmsseront au cœur de l’émission : réalisateurs, acteurset autres personnalités marquantes livreront leurs coupsde cœur et leurs coups de gueule. Une large placesera également accordée aux réactions du publicainsi qu’aux thèmes abordés et aux débats soulevésdans les différentes sections du festival.La chaîne allemande ZDF, l’un des membres fon-dateurs d’ARTE, est cette année le partenaire télé-visuel officiel du festival. Grâce à ses équipes, ARTElivrera une vision plus complète que jamais des évé-nements de cette 55e Berlinale.Lire également pages 8 et 9.

TROIS ÉMISSIONS EN DIRECT

le samedi 12 février à 23.25

le mercredi 16 février à 22.40

le samedi 19 février à 22.10

00.30 | LA LUCARNE

Je vous aimaisDocumentaire de Victor Kossakovsky(Russie, 1998/2000, 1h42mn)ZDF(Rediffusion du 17 décembre 2001)

Y a-t-il un âge pour aimer ? Troisromances extraordinaires, quiforment un triptyque de la ten-dresse aux trois âges de la vie.

Pavel et LyalyaPavel et Lyalya ont donné autrefois,à Saint-Pétersbourg, des cours deréalisation à Victor Kossakovsky.Puis ce couple de juifs russes a émi-gré en Israël. Le vieil homme esttrès malade et a besoin en perma-nence des soins de sa chèreLyalya…

Sergueï et NatachaIls ont à peine 20 ans et veulentse marier. Ils ne sont pas encore toutà fait autonomes. Les deuxfamilles prennent tout en mains –le repas, les toasts, les cadeaux,le bal…

Katia et SachaIls sont ensemble au jardin d’en-fants mais Sacha va passer à la“grande école”. Katia aime Sachaà la folie, mais Sacha aime aussiArina. Katia est triste et jalouse, c’estson premier chagrin d’amour…

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Katia aime Sacha mais Sachaaime aussi Arina.

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Film Festival-BerlinInterviews et débats avec les cinéastes et les stars, tourd’horizon complet des films en compétition, coups de projecteursur les différentes sections du festival… Loretta Stern et Gérard Lefort nous font vivre en direct la Berlinale 2005.

L’actrice Loretta Stern, à l’affiche de nombreux téléfilms et pièces de théâtre en Allemagne, est aussimezzo-soprano et chanteuse de jazz. Gérard Lefortest critique de cinéma pour Libération.

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Chaque jour, en direct de Berlin, les critiques des films en

compétition, des interviews et des sujets d’ambiance sur

> www.arte-tv.com

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Le Festival du film deBerlin, qui existe depuis

1951, baigne dans uneatmosphère très

particulière, à la fois bouillonnante etdécontractée, cinéphile et conviviale. Lacapitale allemande conserve de son passétourmenté une insatiable soif d’ouverturesur le monde ; il y souffle un vent decréativité inentamée. Le rendez-vous,incontournable pour les professionnels etles journalistes, connaît aussi un grandsuccès public. Face aux autres festivals, laBerlinale peut en effet s’enorgueillir de fairevenir de nombreux spectateurs dans lessalles – une fréquentation largementfavorisée par les organisateurs, qui en 2004ont mis cent trente mille places à ladisposition du public.

Hollywood s’invite à Berlin

Déplacé d’une semaine par rapport à l’an dernier – afin d’éviter la concurrencedu Festival de Rotterdam et du dîner desnominations aux Oscars –, le 55e Festival du film de Berlin débutera le 10 févrierprochain. Temple du 7e art – avec sescinémas et son palais des festivals –, et symbole du renouveau de la capitaleallemande, le quartier de la Potsdamer Platzvibrera, onze jours durant, de la présencede stars internationales. On annonce Kristin Scott Thomas, Joseph Fiennes,Gérard Depardieu… Roland Emmerich est le président du jury (il succède àl’actrice américaine Frances Dormand). Le réalisateur allemand incarne la réussitehollywoodienne d’un Européen : remarqué

en 1984 à Berlin pour Le principe de l’archede Noé, il a fait depuis une brillante carrièreaux États-Unis en signant des films descience-fiction à gros budget commeIndependence day, Godzilla et Le jourd’après. Il aura la lourde tâche de décernerl’Ours d’or 2005. Très attendu également,Kevin Spacey, qui est à la fois derrière et devant la caméra dans Beyond the sea,présenté dans la section “panorama”.

De Wes Anderson à Robert Guédiguian

Soutenu par les alliés occidentaux qui, audébut de la guerre froide, souhaitaient créerune vitrine du monde libre, le Festival du film de Berlin a toujours été ouvert au cinéma américain. Rien de surprenant,dès lors, à ce que de nombreusesproductions américaines fassent cette annéeencore partie des films sélectionnés encompétition officielle, parmi lesquels The life aquatic de Wes Anderson, comédiesous-marine qui relate la chasse au requind’une famille excentrique, et Asylumde David Mackenzie, qui décrit une passionamoureuse dans la très prude sociétéanglaise des années 50. Le cinéma françaisest lui aussi, une fois encore, bienreprésenté à la Berlinale : outre Man to man de Régis Wargnier, qui feral’ouverture, on y verra Le promeneur du Champ-de-Mars de Robert Guédiguian(coproduit par ARTE France Cinéma) et Les temps qui changent d’André Téchiné.Faisant écho à la volonté du président du festival, Dieter Kosslick, de soutenir les productions d’outre-Rhin, plusieurs films

allemands sont également sélectionnés,parmi lesquels Fantômes de ChristianPetzold (coproduit par ARTE FranceCinéma), One day in Europe de HannesStöhr et Sophie Scholl - Die letzten Tagede Marc Rothemund.

À l’Est, du nouveau ?

Quant au cinéma asiatique, auquel le festival s’intéresse depuis longtemps, il est notamment représenté par Peacock du Chinois Gu Changwei. Si le cinéma sud-africain est une nouvelle fois à l’honneur – avec U-Carmen e-Khayelitsha de MarkDornford-May et Hotel Rwanda de TerryGeorge –, la Berlinale n’aborde pas cette année les problèmes économiques et sociaux de l’Amérique du Sud. En ouvrant la section des jeunes talentsavec Lost and found, film regroupantplusieurs documentaires d’Europe centraleet orientale, les organisateurs donnent en revanche un coup de pouce au cinémade l’Est. Cette année, à Berlin, on parleraégalement de football, puisque, enprévision de l’organisation par l’Allemagnede la Coupe du monde 2006, six cent onzecourts métrages ont été réalisés sur le thème “football et culture”.En 2004, le jury en avait étonné plus d’un en privilégiant les jeunes réalisateurs,comme l’Allemand d’origine turque FatihAkin récompensé par l’Ours d’or pourHead-on (coproduit par ARTE). À quelles surprises faut-il s’attendre de la part de Roland Emmerich ?

Vincent Caluory

Du 10 au 20 février, la 55e édition de la Berlinale accueille la crème du cinéma mondial. Films en sélection, stars, tendances…

ARTE Magazine vous dit tout ce qu’il faut savoir avant l’ouverture de cette grand-messe des passionnés du 7e art.

Film Festival-Berlin

Danse avec les ours

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Nouveaux prixTrois nouveaux prix seront décernés : par Amnesty International, par Europa Cinémas (réseau de salles de cinéma à programmationmajoritairement européenne) et par le Verband der Filmarbeiterinnen(Association des femmes de cinéma).

RétrospectiveSous le titre générique de Production Design & Film, le volet“rétrospective” s’intéresse aux décors, costumes, accessoires, effetsspéciaux… tout ce qui fait le climat visuel d’un film. Quarante-cinq films cultes illustreront le propos, dont plusieurs de Stanley Kubrick.

Berlinale Talent CampusPour la troisième fois, parallèlement au Festival, se tient le BerlinaleTalent Campus : cinq jours de débats entre cinéphiles et professionnels(au nombre de cinq cents), également sur le thème de la conceptionvisuelle d’un film. Parmi les participants : Ridley Scott, CatherineBreillat, Christopher Doyle (directeur de la photo de In the mood for loveet 2046), Stuart Craig (chef décorateur des Harry Potter)…

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ARTE aime Berlin qui le lui rend bien. De haut en bas et de gauche à droite : Fantômes de Christian Petzold,sélectionné en 2005 ; Le promeneur du Champ-de-Marsde Robert Guédiguian, sélectionné en 2005 ; Fatih Akin, le réalisateur de Head-on, Ours d’or en 2004 (trois films coproduits par ARTE).

Waiting for the clouds de Yesim Ustaoglu fait égalementpartie des coproductions ARTE France Cinémasélectionnées à la Berlinale 2005.

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Il est de tradition, à Dresde, dejouer un requiem : une traditioninitiée le 13 février 1951 parRudolf Kempe, natif de la capitalede Saxe et à cette époque direc-teur général de la musique del’Opéra d’État et de laStaatskapelle. Ce jour-là, il dirigeale Requiem de Verdi en mémoiredes dizaines de milliers de victi-mes des bombardements qui frap-pèrent Dresde dans la nuit du 13

au 14 février 1945. Depuis, laStaatskapelle et les chœurs del’Opéra d’État interprètent tous lesans, les 13 et 14 février, unemesse des morts ou une autreœuvre de circonstance. Au fil desans, les grands requiems du réper-toire – ceux de Mozart, Verdi,Brahms, Dvorák, Berlioz et Britten– ont ainsi été donnés. En 2005, laMessa di Requiem de Verdi revientà l’affiche du Semperoper, comme

il y a soixante ans. La SächsischeStaatskapelle et les chœurs del’Opéra de Dresde sont placéssous la direction de Daniele Gatti,avec Norma Fantini (soprano),Mariana Pentcheva (mezzo-soprano), Giuseppe Sabbatini(ténor) et Andrea Papi (basse).

Libera meLe 22 mai 1873 mourait le plusgrand poète romantique italien,Alessandro Manzoni. Verdi en futsi ébranlé qu’il ne put se joindreau cortège funèbre. Manzoni,comme Verdi, s’était engagé pourl’unité italienne, pour les idéauxde justice et d’humanité. Avec cetteMessa di Requiem qu’il composaen un temps très court, Verdi sem-ble avoir voulu exprimer musica-lement “la difficile vérité de la vie”que Manzoni mit en scène dansson roman Les fiancés. Pourtant,il n’était pas dans l’intention deVerdi de glorifier la personne deManzoni. Son propos était plutôtla recherche du vrai, d’une huma-nité s’élevant contre la mort, selamentant au plus profond d’elle-même sur le caractère éphémèrede son existence. La fin de cechant des morts est caractéristiquede l’attitude foncièrement humanistede Verdi, les ultimes paroles pro-noncées par la soprano étant“libera me” (libère-moi).

14.00Tibet,trésors perdus(Multidiffusion du 12 février)

14.50360°le reportage GÉO (Multidiffusion du 12 février)

15.45L’enfant des Lumières (1)(Multidiffusion du 11 février)

17.35Cuisine des terroirs Val d’Aoste (Rediffusion du 4 avril 2004)

18.05Barbara Hendricks(Multidiffusion du 12 février)

19.00MAESTROMessa di Requiem de Giuseppe Verdi20.35ARTE Info 20.40 ARTE Météo 20.45>00.25THEMA Infidèlement vôtre20.45 FilmFalling in love22.30 (PDC : 22.25)

Les stars,leurs maîtresses et leurs amants23.25 (PDC : 23.20)

Conversations nocturnes00.25 (PDC : 00.20)

De Superman à Spiderman (Multidiffusion du 23 janvier)

02.05 (PDC : 02.00)

Comix (6) (Multidiffusion du 5 février)

02.35 (PDC : 02.25)

L’évangile du cochon créole (Multidiffusion du 9 février)

Câble et satellite14.00 - 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

dimanche13/2 14.00 - 20.45

19.00 | MAESTRO

Messa di Requiem de Giuseppe VerdiRéalisation : Elisabeth Malzer (Allemagne, 2005, 1h35mn)MDR

En direct du Semperoper de Dresde

ARTE en direct pour le traditionnel concert de Dresde :le Requiem de Verdi est interprété par la Staatskapelle et leschœurs de l’Opéra, placés sous la direction de Daniele Gatti.

SPÉCIAL DRESDE

Dresde, une ville renaît de ses cendres, dans “Thema”, le 11 février à 22.30

Messa di Requiem de Giuseppe Verdi, dans “Maestro” le 13 février à 19.00

Salomé de Richard Strauss, dans “Maestro” le 27 février à 19.00

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Le hasard est parfois bien opiniâtre. Quelque tempsaprès leur rencontre inopinée dans une librairie de NewYork, Molly Gilmore et Frank Raftis se retrouventdans le même train de banlieue. Ils sympathisent etse voient de plus en plus souvent. Bientôt, la pas-sion qu’ils éprouvent l’un pour l’autre prend uneplace essentielle dans leur vie. Déchirés entre ce sen-timent et ce que leur dicte la raison, ils doivent pren-dre la décision la plus importante de leur existence…

Numéro d’acteursAprès Voyage au bout de l’enfer de Michael Cimino(1979), où ils jouaient déjà ensemble, Falling in lovedonne à Meryl Streep et à Robert De Niro l’occasionde faire en duo un numéro d’acteurs éblouissant, quidonne à ce film volontairement mélodramatique unesubtilité convaincante.

dimanche13/220.45 - 00.25

ZDF

20.45 FilmFalling in loveFilm d’Ulu Grosbard (États-Unis, 1984, 1h47mn, VF)Scénario : Michael CristoferAvec : Robert De Niro (Frank Raftis), Meryl Streep (Molly Gilmore),Harvey Keitel (Ed Lasky), Jane Kaczmarek (Ann Raftis),George Martin (John Trainer), Dianne Wiest (Isabelle)Image : Peter Suschitzky Montage : Michael KahnMusique : Dave GrusinProduction : Paramount

En faisant leurs courses de Noël, Molly Gilmore etFrank Raftis intervertissent les paquets destinésà leurs conjoints respectifs. Cette rencontre vachanger leurs vies… Un mélodrame subtil avecMeryl Streep et Robert De Niro.

20.45>00.25 |THEMA

Infidèlement vôtreL’amour est enfant de Bohême… À la veille de la Saint-Valentin, “Thema”explore les liaisons clandestines et l’amour “back street”, infidèle etdestructeur. Chez le commun des mortels. Et chez les stars, dont les écartsde conduite font les choux gras de la presse à sensations.

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Mélo mais subtil… le grand amour entre Robert De Niro et Meryl Streep.

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De Demi Moore à Nicole Kidmanen passant par Madonna, duprince Charles à Bill Clinton jus-qu’à Franz Beckenbauer, la chro-nique des infidélités commises parles personnalités en vue nourritles médias “people”. Si, dansquelques siècles, elles devaientêtre découvertes par les archéolo-gues, elles pourraient même fairecroire aux générations futures quenotre civilisation était vouée auculte de l’infidélité… Pourquoitant de gens, pour qui la fidélitéest souvent une valeur essentielle,suivent-ils avec délices les “écartsde conduite” des stars ? Le docu-mentaire donne la parole à des

professionnels des médias, à desécrivains comme Catherine Millet,à des psychologues et des anthro-pologues, mais aussi à un papa-razzo et à un détective privé. Le réalisateur aborde son sujetavec une ironie salutaire, et enlivre une approche aussi surpre-nante que divertissante.

Été 1968 en Tchécoslovaquie.Alors qu’il est marié depuisquinze jours à peine, LubosHruza, décorateur de théâtre àPrague, rencontre la belle Madia ettombe fou amoureux. Au retourde vacances idylliques enBulgarie, où a été conçueMargareta (la narratrice et réali-satrice du film), les amants déci-dent de partir en Norvège pouréchapper à l’occupant soviétique,qui a envahi le pays en août.Lubos et Madia deviennent tousles deux des artistes reconnus. Lecouple se réjouit de la naissancede Margareta. Mais l’histoire d’amour entre Lubos et Madia

tourne au drame. Mensonge etjalousie rongent le couple.Margareta est envoyée un certaintemps aux États-Unis. À sonretour, elle devient le seul soutiende son père, car Madia a quittéLubos pour un autre. Après desannées de souffrance et d’erranceentre Prague et la Norvège,Margareta reçoit un appel deMadia et le fil se renoue peu à peuentre la mère et la fille. À partirde l’enregistrement de ces longuesconversations nocturnes, le filmremonte le cours de l’histoire per-sonnelle de la réalisatrice, une his-toire bousculée par l’inconstancede la vie amoureuse des parents.

dimanche13/2

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Infidèlement vôtre

22.30Les stars, leurs maîtresses et leurs amantsDocumentaire d’Ingo Helm (Allemagne, 2005, 52mn)

L’inconstance des stars du show-biz ou du sport fait grimper les tirages de la presse à sensations. Pourquoi cette attirance du public pour des comportements qu’il réprouve par ailleurs ?

23.25Conversations nocturnesDocumentaire de Margareta Hruza(Allemagne/Belgique/Finlande, 2003, 56mn)

La réalisatrice Margareta Hruza renoue petit à petit avec sa mèreMadia, qui a bouleversé sa vie en quittant son père pour un autre.Un itinéraire douloureux, retracé au fil des conversationsnocturnes entre la mère et la fille.

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Dans la famille de Margareta Hruza, le feu couve sous la glace (Conversations nocturnes, à 23.25).

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14.00La terre dans tous ses éclats (Multidiffusion du 7 février)

14.45Lola 15.15La dérive (Multidiffusion du 26 janvier)

17.00Forum des Européens (Multidiffusion du 12 février)

17.45Château Salem,l’internat 4 étoiles (1)(Multidiffusion du 7 février)

18.15Les rayons salvateurs (Rediffusion du 14 novembre 2001)

19.00ARTE DÉCOUVERTE Moscou-Vladivostok (1)

19.45ARTE Info 20.00Journal de la culture 20.10ARTE Météo 20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE F, 60 ans,cherche colocataire (1)

20.45CINÉMARoméo et Juliette 22.55GRAND FORMATÉpouse-moi00.45 (PDC : 00.40)

ARTE Info 01.00 (PDC : 00.55)

Dona Flor et ses deux maris(Multidiffusion du 6 février)

14.45LolaMamans en solo (France/Allemagne, 2005, 26mn)Coproduction : ARTE, Amip, LichtblickARTE G.E.I.E.

Présenté par Isabelle Giordano

Lola rencontre des femmes céli-bataires ou divorcées qui élèventseules leurs enfants.Gwenaelle, qui élève seule sa fillede 7 ans, et Karine, mère célibataire,ont écrit un ouvrage de conseilspratiques à l’usage des mèressolos. Tiphaine et sa fille viventdans un centre maternel de larégion parisienne, avec une qua-rantaine d’autres jeunes mèrescélibataires. Mouny a adopté unepetite fille bulgare pour satisfaireson désir de mère…Multidiffusion le 28 février à 14.45

1. Moscou-NovossibirskMême si elle s’est ouverte aumonde occidental, la Fédérationde Russie reste mal connue, neserait-ce qu’à cause de sonimmensité qui rend des régionsentières à peine accessibles.L’achèvement du dernier tronçonde la route qui relie Moscou àVladivostok est l’occasion dedécouvrir des paysages d’une

fabuleuse variété et des popula-tions très attachées aux traditions.La première étape nous mène deMoscou à Novossibirsk en passantpar Nijni Novgorod et Kazan,capitale de la république auto-nome des Tatars, où l’on continueà fabriquer le costume traditionnelorné de broderies…Multidiffusion le 21 février à 18.15

1. Osera, osera pas ?Comment échapper à la solitudequand on a plus de 60 ans etqu’on vit seule ? En cherchant descolocataires ! Cinq femmes ontdécidé de vivre ensemble dans ungrand appartement berlinois. Il ya Mechthild, 67 ans, historiennede l’art ; Ilka, 61 ans, qui a eu troisfils et est divorcée ; Herta, 66 ans,

une ex-soixante-huitarde devenuepsychologue ; Roswitha, 61 ans,veuve depuis vingt-cinq ans, quiadore la cuisine et les activités cul-turelles ; et Ursula, 69 ans, artisteet professeure d’arts plastiques.Pendant deux mois, AliceAgneskirchner a filmé la vie de cejoyeux quintette…Multidiffusion le 21 février à 17.45

Câble et satellite14.00 - 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

lundi14/2 14.00 - 20.45

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Moscou-Vladivostok (1)Un chantier de 10 000 kilomètresSérie documentaire de Sabine Falk et Marcus Fischötter (Allemagne, 2005, 3x43mn)MDR

Un périple de 10 000 km à travers un pays cinq fois plus grandque toute l’Union européenne. Empruntez la plus longue route du monde jusqu’à mercredi !

20.15 | LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

F, 60 ans, cherche colocataire (1) Feuilleton documentaire d’Alice Agneskirchner (Allemagne, 2004, 5x26mn)ARTE G.E.I.E.

Bien décidées à ne pas vieillir seules, cinq femmes âgées de 60 à 70 ans tentent l’aventure de la colocation… Une expérience communautaire à suivre jusqu’à vendredi.

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Ilka ne veut pas vieillir seule.

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lundi14/2 20.45 - 22.55

Film de Franco Zeffirelli(Italie/Royaume-Uni, 1968, 2h13mn, VOSTF)Scénario : Franco Brusati, Maestro D’Amico,

Franco Zeffirelli, d’après la pièce de William Shakespeare

Avec : Leonard Whiting (Roméo),Olivia Hussey (Juliette), John McEnery

(Mercurio), Michael York (Tybalt), PatHeywood (la nourrice), Milo O’Shea (frère

Laurence), Robert Stephens (le prince),Bruce Robinson (Benvolio)

Image : Pasquale De SantisCostumes : Danilo DonatiMontage : Reginald Mills

Musique : Nino RotaProduction : BHE Films, Dino de Laurentiis

Cinematografica, Verona ProduzioneARTE FRANCE

OSCARS DE LA MEILLEURE PHOTO ET DES

MEILLEURS COSTUMES, 1969

À Vérone, deux familles rivales, les Capulet et lesMontaigu, se vouent une haine farouche. Toutes lesoccasions sont bonnes pour s’affronter, et lesattaques se multiplient. Un jour, les Capulet organi-sent un bal majestueux en l’honneur de leur fillequi doit rencontrer son promis, le comte de Paris.Roméo, héritier de la famille Montaigu, s’y inviteavec ses cousins. Entre deux danses, il aperçoitJuliette dont la beauté l’éblouit. Quel désespoir lors-qu’il apprend qu’elle appartient à cette famille enne-mie qu’il se doit de haïr ! Mais la passion naissanteentre les deux jeunes gens est si forte qu’ils sontprêts à braver l’impossible…

Le plus pur amourParmi les grandes adaptations de Roméo et Julietteau cinéma, après celles de Cukor (1936), Castellani(1954) et Freda (1964), le film de Zeffirelli est celui

20.45 |CINÉMA

Roméo et JulietteDeux adolescents issus de famillesennemies s’aiment d’amour fou… La plus belle et la plus somptueuseadaptation de Roméo et Juliette,tournée à Vérone par Franco Zeffirelli,avec une musique de Nino Rota.

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Dans la nuit de la Saint-Sylvestre2000, Gladis la Cubaine et Erikl’Allemand fêtent leurs fiançailles.Au cours de l’été 2001, avec unserrement de cœur mais impa-tients d’entamer leur nouvelle vie,Gladis et son fils Omarito quittentCuba pour Hambourg, brouillépar une pluie d’automne. Les pre-mières semaines sont occupéespar les visites à la nouvellefamille, la scolarisation d’Omarito,les démarches administratives.Gladis n’a aucunement l’intentiond’abandonner sa liberté chère-ment conquise sous prétextequ’elle vit désormais dans unpays étranger. Entre elle et Erik,l’harmonie des débuts fait peu àpeu place à l’incompréhension…

Buena vista mariage clubLe réalisateur Uli Gaulke a ren-contré Gladis lors du tournage deson précédent documentaire,Havanna, mi amor. Intrigué parcette jeune femme au caractèrebien trempé, il en fait un des per-sonnages de son film. Or, pendant

le tournage, Gladis rencontre Erik,un Allemand qui séjourne à Cuba.C’est l’amour fou, et ils décidentde se marier et de vivre ensembleen Allemagne. Uli Gaulke entrevoitle sujet de son prochain film : il vasuivre cette idylle naissante et les bou-leversements qui surviennent dansla vie de Gladis, d’Erik etd’Omarito. À 27 ans, Gladis en adéjà vu de toutes les couleurs. Biencampée sur ses deux jambes, maisfragile aussi, elle peut passer de lapassion brûlante au désespoir sansfond. Qu’est-ce qui la pousse à toutquitter pour suivre Erik ? Erik, 35ans, qui a grandi en ex-RDA, doitdivorcer pour commencer une nou-velle vie avec Gladis. Lui aussichange radicalement de vie.L’amour peut-il venir à bout deleurs différences ? Le mariage àCuba, l’arrivée de la jeune femmeen Allemagne, les premiers moisde vie commune… le documen-taire fait un bout de chemin avecles protagonistes, un chemin seméde déceptions et de souffrance,mais aussi d’espoir et de bonheur.

lundi14/222.55 - 01.00

22.55 | GRAND FORMAT

Épouse-moiDocumentaire d’Uli Gaulke (Allemagne, 2003, 1h20mn)ZDF

Gladis la Cubaine épouse Erik l’Allemand et partvivre avec lui à Hambourg… Un amour naissant,une nouvelle vie, une incompréhensiongrandissante : le réalisateur a suivi pendant un an ce jeune couple cubano-germain.

qui a le plus marqué les esprits. Par sa justesse et safidélité à la tragédie de Shakespeare, il a récolté leséloges de la critique et du public. La recherche d’au-thenticité et d’exactitude historique lui a valu l’Oscardes meilleurs costumes. Zeffirelli a donné le rôle desamants de Vérone à deux inconnus, dont il fautsaluer la performance. Leur jeune âge et leurs visa-ges angéliques renforcent l’innocence de leur amoursur fond de haine héréditaire. En 1968, au momentde la sortie du film, l’opposition de deux adolescentsà la raison et aux conventions s’ancrait parfaitementdans le contexte de la révolte étudiante. Mais ceRoméo et Juliette est aussi une œuvre intemporelle.Grâce à la musique enivrante signée Nino Rota, grâceaussi aux pointes d’humour distillées par la nour-rice de Juliette, cette adaptation affiche la fraîcheuret la beauté de la tragédie originelle.Multidiffusion le 20 février à 00.40

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14.00La terre dans tous ses éclats (2)(Multidiffusion du 8 février)

14.45Hippocrate (Multidiffusion du 10 février)

15.15Je vis au Brésil(Multidiffusion du 6 février)

17.00Boxe thaïe,le combat d’une vie17.45Château Salem,l’internat 4 étoiles (2)(Multidiffusion du 8 février)

18.15La diva et le cochon(Rediffusion du 24 octobre 2001)

19.00ARTE DÉCOUVERTE Moscou-Vladivostok (2)

19.45ARTE Info 20.00Journal de la culture 20.10ARTE Météo 20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE F, 60 ans, cherchecolocataire (2)

20.45>22.45THEMA Les armes etc.20.45Le nerf de la guerre22.20Guerriers à louer 22.45FICTIONThomas Mann et les siens (3)

00.30ARTE Info 00.40MEDIUMMods 01.40 (PDC : 01.35)

Dresde 1945(Multidiffusion du 11 février)

17.00Boxe thaïe,le combat d’une vieDocumentaire de Susanne Cornwall et Horace Shansab (2002, 44mn)ARTE FRANCE

En Thaïlande, trois boxeurs demuay thaï (boxe thaïe) se prépa-rent au combat de leur vie : unadolescent qui se bat pour s’assu-rer un avenir, un jeune Américainqui se cherche une philosophie dela vie, et une jeune Thaïe qui veutprouver qu’une femme peut s’é-panouir dans un milieu exclusive-ment masculin.

2. Novossibirsk-TchitaNovossibirsk, à 3 500 km deMoscou, est l’une des plus gran-des villes industrielles de Russie.Les usines métallurgiques de larégion donnent bien des soucisaux écologistes locaux. Le voyagese poursuit en direction deKemerovo et de ses mines decharbon, qui emploient encoreplus de 6 500 personnes. AprèsKrasnoïarsk et Irkoutsk, à unesoixantaine de kilomètres du lacBaïkal, nous découvrons UlanUde, capitale de la Bouriatie etsiège de l’Institut médical indo-tibétain, où l’on pratique à nou-veau la médecine bouddhiste tra-ditionnelle. Étape suivante :

Petrovsk Zabailskij, sorte de goulag avant la lettre où furentinternés les révolutionnairesdécembristes de 1825…Multidiffusion le 22 février à 18.15

2. Ça déménage !Pas facile pour chacune des colo-cataires de décider ce qu’elle veutemporter dans sa nouvelle rési-dence. Le rangement, le tri desphotos, font remonter les souve-nirs, tristes ou gais. Mais il faut sepresser, les camions des démé-nageurs sont là. Arrive enfin lepremier dîner en commun dansl’appartement berlinois. Très vite,les premières tensions se fontsentir à propos du rangement etdes activités.Multidiffusion le 22 février à 17.45

Câble et satellite14.00 - 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

mardi15/2 14.00 - 20.45

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Moscou-Vladivostok (2)Un chantier de 10 000 kilomètresSérie documentaire de Sabine Falk et Marcus Fischötter(Allemagne, 2005, 3x43mn)MDR

Un périple de 10 000 km à travers un pays cinq fois plus grandque toute l’Union européenne. Empruntez la plus longue route du monde jusqu’à mercredi !

20.15 | LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

F, 60 ans, cherchecolocataire (2)Feuilleton documentaire d’Alice Agneskirchner (Allemagne, 2004, 5x26mn)ARTE G.E.I.E.

Bien décidées à ne pas vieillir seules, cinq femmes âgées de 60 à 70 ans tentent l’aventure de la colocation… Une expérience communautaire à suivre jusqu’à vendredi.

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En 1961, lors de son discours d’adieu, Eisenhower meten garde son successeur et la nation américaine contrele pouvoir croissant des militaires et les liens étroits qu’ilsentretiennent avec les fabricants d’armes. Cela n’em-pêche pas chercheurs, militaires et industriels de conti-nuer à élaborer des armes toujours plus sophistiquées.Quarante ans plus tard, le complexe militaro-indus-triel américain semble tout-puissant. Il a joué un rôleessentiel dans le déclenchement de la guerre en Irak.Il faut dire qu’un tel conflit permet d’expérimenter denouvelles armes, de nouvelles techniques. L’offensiveaméricaine a ainsi été l’occasion de tester une toute nou-velle bombe “antibunker”. Mais la puissance du com-plexe militaro-industriel américain se manifeste aussià travers la présence sur le terrain de milliers de “pri-vés”. Certes, la guerre en Irak est menée par une arméede métier, mais elle est assistée par d’autres forces

plus ou moins bien identifiées, nébuleuse d’agents desécurité et de mercenaires recrutés par des sociétésprivées. Ainsi, tous les tortionnaires de la prisond’Abou Ghraïb n’appartenaient pas à la police mili-taire : certains avaient été engagés par une entreprise“spécialisée” dans les interrogatoires de prisonniers.Pour comprendre comment fonctionne la grandefamille militaire américaine, Eugene Jarecki a inter-rogé de très nombreuses personnes, parmi lesquellesles “faucons” Richard Perle et William Kristol, l’an-cien responsable de la CIA Chalmer Johnson, le jour-naliste de CBS Dan Rather, le fils du présidentEisenhower et l’écrivain et critique Gore Vidal. Film d’in-vestigation qui évite de tomber dans la polémique, Lenerf de la guerre cherche à savoir pourquoi les Etats-Unis s’en vont en guerre.Multidiffusion le 16 février à 15.15

20.45>22.45 |THEMA

Les armes etc. Les États-Unis et la guerrePourquoi, alors quela guerre froide est terminée depuislongtemps,les États-Uniss’acharnent-ils à setrouver toujours denouveaux ennemisà combattre ?“Thema” retracel’essor du complexemilitaro-industrieldepuis les années60 jusqu’à l’actuelconflit en Irak.

mardi15/220.45 - 22.45

ARTE G.E.I.E.

20.45Le nerf de la guerreDocumentaire d’Eugene Jarecki (États-Unis, 2005, 1h35mn)Coproduction : Charlotte Street Films, ARTE, BBC, CBC, France 2, TV2, YLESÉLECTIONNÉ AU FESTIVAL DE SUNDANCE 2005

Le meilleur travail d’investigation sur le complexe militaro-industriel américain,par l’auteur du Cas Kissinger (diffusé sur ARTE le 9 avril 2003).

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Soirée présentée par Simone von Stosch

22.20Guerriers à louer Documentaire de Jean-Philippe Ceppi et Michel Heiniger(Suisse, 2004, 30mn)Production : TSRSÉLECTIONNÉ AU FIPA 2005

En Irak, quelque dix mille mili-taires privés sont présents auxcôtés des soldats de la coalition.Ils entraînent l’armée irakienne,gardent les installations pétrolièreset les ambassades, escortent leshommes d’affaires. Qui sont-ils ?Qui les contrôle ? Comment sont-ils recrutés ? Enquête sur la pri-vatisation de la guerre.

Protection rapprochée au pays de l’or noir.

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mardi15/2 22.45 - 01.40

(Die Manns)Téléfilm en trois parties de Heinrich Breloer

(Allemagne, 2001, 3x1h40mn, VF) Scénario : Heinrich Breloer, Horst KönigsteinAvec : Armin Mueller-Stahl (Thomas Mann),

Monica Bleibtreu (Katia Mann), SebastianKoch (Klaus Mann), Jürgen Hentsch

(Heinrich Mann), Veronica Ferres (NellyKröger-Mann), Sophie Rois (Erika Mann),Rüdiger Klink (Michael Mann dit Bobbi),Philipp Hochmair (Golo Mann), StefanieStappenbeck (Monika Mann dite Moni),

Katharina Eckerfeld (Elisabeth Borgese-Mann jeune),

Katharina Thalbach (Therese Giehse) Image : Gernot Roll

Montage : Monika Bednarz-Rauschenbach,Olaf Strecker

Musique : Hans-Peter Ströer Coproduction : Bavaria Film, WDR, WDR,

NDR, BR, ORF, ARTE WDR

(Rediffusion du 7 décembre 2001)

3e partie : 1942-1955Les Mann vivent depuis 1940 à Pacific Palisades.Heinrich et Nelly, couple sulfureux et désargenté,sont à Hollywood. Erika est partie à Londres, où elleanime des émissions en langue allemande sur laBBC pour appeler à la résistance contre le nazisme.L’entrée en guerre des États-Unis fin 1941 a suscitéchez les exilés un immense espoir. Mais la guerres’annonce encore longue, et le retour au pays bienlointain. Thomas Mann souffre et dénonce sans relâ-che, dans de vibrantes conférences et émissions deradio, l’emprise criminelle des nazis sur son pays. Ils’est par ailleurs attelé à un nouveau roman, Le doc-teur Faustus. Il éprouve aussi une grande passionpour son petit-fils Frido, fils de Michael le musicien,lui-même frustré de l’indifférence de son père…Thomas Mann et les siens : une saga à suivre chaque

mardi à 22.45, du 1er au 15 février.

00.40 | MEDIUM

ModsMoyen métrage de Serge Bozon(France, 2002, 59mn)Scénario : Axelle RopertAvec : Laurent Lacotte (Édouard), GuillaumeVerdier (François), Serge Bozon (Paul),Vladimir Léon (Charles), Axelle Ropert(Anna), Patricia Barzyk (Catherine)Image : Céline BozonSon : Laurent Gabiot et Mélissa PetitjeanMusique : Phil and the Frantics,The Alarm Clocks, The Seeds, The CallicoWall, The Unrelated SegmentsProduction : ShellacARTE FRANCE(Rediffusion du 20 janvier 2004)PRIX LÉO-SCHEER, BELFORT 2002

PRIX DE LA PRESSE, PANTIN 2003

Une comédie musicale sur lecampus, le deuxième film réalisépar l’acteur Serge Bozon(L’amitié, 1998).Deux militaires arrivent sur uncampus universitaire pour aiderleur frère, étudiant, qui est tombémalade. Dans cet univers étran-ger, à l’écoute des souvenirs deleur frère et des rumeurs venuesd’ailleurs, ils vont de surprise ensurprise…

Inspirée des Buddenbrook, premier roman à succès de Thomas Mann,cette trilogie historique sur la tribu Mann est une longue histoire d’amour et de haine, de gloire et de décadence, d’engagement politique et de solitude créatrice.

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Thomas Mann et les siens (3)

Une famille d’écrivains, d’artistes et d’intellectuels dont la vie fut un tumultueux roman.

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sortie en salles le 16 février

LE PROMENEUR

DU CHAMP-DE-MARSUN FILM DE ROBERT GUÉDIGUIAN, AVEC MICHEL BOUQUET,

QUI RETRACE LES DERNIÈRES ANNÉES DE FRANÇOIS MITTERRAND.

UNE COPRODUCTION ARTE FRANCE CINÉMA, FILM OBLIGE, AGAT FILMS ET CIE.

SÉLECTIONNÉ AU 55E FESTIVAL DU FILM DE BERLIN.

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14.00La terre dans tous ses éclats (3)(Multidiffusion du 9 février)

14.45Capté ! 15.15>17.15THEMA Les armes etc. (Multidiffusion du 15 février)

17.15Cuisine des terroirs Val d’Aoste (Multidiffusion du 13 février)

17.45Château Salem,l’internat 4 étoiles (3)(Multidiffusion du 9 février)

18.15Los Alamos et les héritiers de la bombe (Rediffusion du 10 décembre 2001)

19.00ARTE DÉCOUVERTE Moscou-Vladivostok (3)

19.45ARTE Info 20.00Journal de la culture20.10ARTE Météo 20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE F, 60 ans,cherche colocataire (3)

20.45LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE Pierre Mendès-France21.35ARTE Reportage 22.30Le dessous des cartes 22.40Film Festival-Berlin 23.45ARTE Info 23.55 (PDC : 23.50)

Court-circuit (le magazine) n° 212 00.45 (PDC : 00.35)

Un homme et une femme (Multidiffusion du 10 février)

02.25 (PDC : 02.15)

360° le reportage GÉO (Multidiffusion du 12 février)

14.45Capté !(Allemagne, 2005, 26mn)NDR

Au sommaire : en Lituanie, uneassociation permet à des enfantsqui vivent de la récupération desordures d’avoir une vie normalele temps d’un week-end ; à Berlin,il existe désormais un templeshaolin où des moines enseignentl’art du kung-fu dans la plus pure tradition bouddhiste ; àl ’Académie du cinéma deLudwigsburg, une vingtaine depassionnés du cinéma se formentau métier de producteur.

3. Tchita-VladivostokÀ Nertchinsk commence le der-nier tronçon de la liaison routièreMoscou-Vladivostok, dont les tra-vaux ont été entamés voilà déjà unquart de siècle. À partir de là,nous traversons des étenduesdésertiques ponctuées, çà et là,par des villages isolés. La routeressemble souvent à une piste et

tous les ponts ne sont pas encoreachevés. Les étapes ont pour nomUst -St re lka, Skovorodino,Blagovetchensk et sa mine d’or ;puis nous arrivons à Birobidjan,capitale de la région autonomedes Juifs, que Staline préféraitvoir installés le plus loin possiblede Moscou. Nous sommes eneffet à 9 000 km de la capitale,

mais à proximité de la frontièrechinoise et du Pacifique. Aprèsavoir visité Kjabarovsk, sur lefleuve Amour, et la réserved’Ussuriisk, où vit l’une des cinqdernières espèces de tigres, nousatteignons Vladivostok, dans l’extrême est du pays…

Multidiffusion le 23 février à 18.15

3. Le Club des cinqIl va falloir améliorer l’aménage-ment des lieux. Cap sur les maga-sins. Au retour, grande séance demontage et de bricolage. Il fautensuite discuter de la gestion dufoyer : caisse commune ou pas ?Qui va se charger des courses ?Ursula tente de fédérer les éner-gies en proposant un atelier sérigraphie… sans grand succès.

Un expert en dynamique degroupe va-t-il pouvoir aider lescolocataires à sortir de l’impasse ?Multidiffusion le 23 février à 17.45

Câble et satellite14.00 - 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

mercredi16/2 14.00 - 20.45

Sous-titrage pour sourds et malentendants

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Moscou-Vladivostok (3)Un chantier de 10 000 kilomètresSérie documentaire de Sabine Falk et Marcus Fischötter (Allemagne, 2005, 3x43mn)MDR

20.15 | LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

F, 60 ans, cherche colocataire (3)Feuilleton documentaire d’Alice Agneskirchner (Allemagne, 2004, 5x26mn)ARTE G.E.I.E.

Bien décidées à ne pas vieillir seules, cinq femmes âgées de 60 à 70 ans tentent l’aventure de la colocation… À suivre jusqu’à vendredi.

Un périple de 10 000 km sur la plus longue route du monde, à la découverted’un pays cinq fois plus grand que l’Unioneuropéenne.

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La nouvelle cathédrale de Khabarovsk, sur le fleuve Amour, dans l’extrême est de la Russie.

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Documentaire de Jean-Christophe Rosé(France, 2004, 54mn)

Commentaire : Jean LacoutureCoproduction : ARTE France,

Kuiv ProductionsARTE FRANCE

Sur fond d’archives de l’époque, de témoignagesplus récents et de commentaires livrés par JeanLacouture, le réalisateur Jean-Christophe Rosérevient sur le parcours de l’un des hommes poli-tiques de gauche les plus emblématiques du XXe siè-cle. Des débuts de Pierre Mendès-France commedéputé de l’Eure en 1933 – élu à 25 ans, il est alorsle plus jeune parlementaire français – à la victoire en1981 de Mitterrand, dont il a soutenu la candida-ture, tous les moments forts de sa carrière sont évo-qués. Un documentaire agrémenté de témoignagesde divers intervenants comme Marie-Claire et MichelMendès-France, François Mitterrand, FrançoiseGiroud, Jean-Marcel Jeannenet ou Pham Van Dong,premier ministre du Vietnam au moment de la signa-ture des accords de Genève.

Une certaine idée de la politiqueEn 1923, Pierre Mendès-France fait ses débuts en poli-tique dans le parti radical. Dès 1936, sa premièreinitiative dérange : seul contre tous, il s’oppose à laparticipation de la France aux Jeux olympiques deBerlin. Apprécié par Léon Blum pour ses compéten-ces financières, il est nommé secrétaire d’État auBudget en 1938. La guerre éclate. Mendès, juif et franc-maçon, proche du Front populaire, est condamné parVichy et vit son incarcération comme une véritableinjustice. Il s’évade pour rejoindre de Gaulle et deve-nir aviateur dans les FFL. Ministre de l’Économie en1944, il refuse le laxisme monétaire du gouvernementprovisoire et démissionne. Devenu Président duConseil en 1954, il signe contre toute attente la paixen Indochine. Quelque temps plus tard, il accordel’autonomie à une Tunisie en pleine effervescence.Mais il bute sur la question algérienne. Opposé à laVe République, il s’efface peu à peu de la vie politiquefrançaise. Pierre Mendès-France reste pour les Françaisun modèle de rectitude. Si ses actions au sein des dif-férents gouvernements ont été brèves, il a su s’impo-ser dans des périodes charnières de l’histoire et incarneune certaine idée de la politique, vraie et lucide. Ilreste aussi dans les esprits celui qui, effrayé par les rava-ges de l’alcoolisme, a lancé une grande campagnepour la consommation de lait.Sous-titrage pour sourds et malentendants

En partenariat avec

20.45 |LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE

Pierre Mendès-FranceLa morale de l’histoire

De sa participation augouvernement de Léon Blumen 1938 à son soutien à la candidature de François Mitterrand en 1981,le parcours de Pierre Mendès-France est inséparable de l’histoire de la gauche française. Retour sur une figure mythiquede la vie politique.

mercredi16/220.45 - 22.40

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mercredi16/2 22.40 - 00.45

(Allemagne, 2005, 1h)Production : Maz & MovieZDF

La comédienne Loretta Stern et le journaliste GérardLefort sont en direct du Sony Center pour nous fairevivre le 55e Festival du Film de Berlin (qui a lieu du10 au 20 février) sous tous ses aspects. Au-delà de l’ac-tualité quotidienne, Film Festival-Berlin se proposed’aller plus loin dans l’analyse, en faisant parler et réagirles professionnels du cinéma et ceux qui font le fes-tival. Les films seront au cœur de l’émission : réali-sateurs, acteurs et autres personnalités marquanteslivreront leurs coups de cœur et leurs coups degueule, leurs réflexions et leurs analyses. Une largeplace sera également accordée aux réactions dupublic ainsi qu’aux thèmes abordés et aux débatssoulevés dans les différentes sections du festival.Lire également pages 8 et 9.

22.40

Film Festival-BerlinInterviews et débats avec les cinéastes et les stars, tour d’horizon complet desfilms en compétition, coups de projecteursur les différentes sections du festival…Loretta Stern et Gérard Lefort nous font vivre en direct la Berlinale 2005.

23.55Court-circuit (le magazine) n° 212 Le rendez-vous du court métrage(Allemagne, 2005, 45mn)ZDF

L’anniversaire d’InaCourt métrage d’André Bergelt(Allemagne, 2001, 13mn)Coproduction : SWR, ARTE, Ambel Ast Film

Ina veut fêter son 60e anniversaire,mais ni ses enfants, ni ses voisins,ni ses rares amis n’ont le tempsde lui rendre visite. Par désespoir,elle veut se jeter du toit de sonimmeuble…

Uwe FladeRencontre avec le réalisateur UweFlade, auteur de clips pourDepeche Mode, Nickelback etFranz Ferdinand.

PotelineCourt métrage d’animation de Chloé Miller(France, 2004, 4mn)Coproduction : La Poudrière, ARTE France

Depuis toujours, ce sont les prin-ces qui libèrent les princesses. Unjour, une princesse impatientedécide de descendre de sa tour…

En serviceCourt métrage de Jochen Alexander Freydank(Allemagne, 2003, 12mn)Production : Mephisto-Film, SWR, ARTE

Un agent de sécurité sanctionnede plus en plus durement les petitsdélits. À ses yeux, l’uniforme légi-time tous les actes punitifs… Le film est présenté par son

réalisateur et suivi d’une discussion.

Court-circuit (le magazine) est

rediffusé le vendredi à 15.15.

À découvrir également le 18 février :

Le facteur, court métrage de Nana

Djordjadze, John, moyen métrage

de Geneviève Mersch et un sujet

sur les films en Lego.

En liaison avec www.arte-tv.com

21.35ARTE ReportageMagazine de l’actualité internationale(2005, 52mn)ARTE G.E.I.E.

ARTE Reportage : chaquesemaine, 52 minutes pour regar-der et comprendre le monde.Présenté en alternance parVladimir Vasak et Andrea Fies.À l’heure où l’on assiste à un replinational du traitement de l’infor-mation, ARTE se veut une fenêtresur l’Europe et sur le monde.Quand la majorité des magazinestélé se concentrent quasi exclusi-vement sur des faits de société,ARTE Reportage fait le pari des’ouvrir aux enjeux planétaires.Chaque semaine, l’émission déve-loppe des grands thèmes de l’ac-tualité internationale à traverstrois reportages.Multidiffusion le 17 février à 16.50

22.30Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe VictorRéalisation : Natacha Nisic(France, 2002, 10mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 1er juin 2002)

Le Japon (2) : L’espace Comment un pays à ce pointfermé sur lui-même depuis dessiècles a pu, en moins de cent ans,accoucher de la révolution Meijiet se lancer dans une expansionterritoriale sans précédent, à l’image de ses rivaux européens ?En partenariat avec

TROIS ÉMISSIONS EN DIRECT

le samedi 12 février à 23.25

le mercredi 16 février à 22.40

le samedi 19 février à 22.10

L’actrice

allemande

Loretta Stern

est aussi

mezzo-soprano

et chanteuse

de jazz.

Gérard Lefort

est critique

de cinéma

pour Libération.

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14.45Album de familleLutter contrel’illettrismeRédaction en chef : Laure SiaudRéalisation : Jean-Pierre Surle,Antoine Vaton (France, 2005, 26mn)Coproduction : ARTE France,Gédéon ProgrammesARTE FRANCE

En Europe, au moins un adultesur quatre est illettré, alors que laquasi-totalité de la population estallée à l’école. En France, où unjeune sur dix ne sait ni lire niécrire correctement, les pouvoirspublics ont lancé l’opération“savoir pour réussir”. Aux Pays-Bas, l’un des pays européens lesmoins touchés par l’illettrisme, lesenfants qui ont des difficultés sontrepérés et pris en charge très tôt…

Malgré l’ordinateur, notre civili-sation reste celle du papier. Or, lepapier se détériore avec le temps.Les restaurateurs de la biblio-thèque d’État de Bavière expli-quent comment ils tentent de sau-ver des ouvrages clés de notrepatrimoine culturel. Mais le plusgros problème est l’augmentationde la consommation de papier :une boulimie dramatique pour

l’environnement et pour lesmodes de vie traditionnels. EnFinlande, par exemple, des pansentiers de la forêt sont sacrifiés àl’industrie du papier. En restrei-gnant l’espace vital des rennes,on risque aussi de faire disparaî-tre la culture des populations samiqui tirent leur subsistance de cesanimaux…Multidiffusion le 24 février à 18.15

4. De l’eau dans le gazChacune commence à se sentir àl’étroit dans l’appartement et préfèrepasser plus de temps à l’extérieur.Mechthild poursuit ses recherchesen histoire de l’art ; Ursula parti-cipe à la préparation d’une manifcontre un scandale financier ; Ilkaet Roswitha investissent les terrainsde jeux du voisinage avec leurspetits-enfants ; les repas en com-mun finissent le plus souvent par desquerelles à propos d’Ursula…Multidiffusion le 24 février à 17.45

Câble et satellite14.00 - 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

jeudi17/2 14.00 - 20.45

14.00La terre dans tous ses éclats (4)(Multidiffusion du 10 février)

14.45Album de famille 15.15Jim la nuit (Rediffusion du 15 novembre 2002)

16.50ARTE Reportage (Multidiffusion du 16 février)

17.45Château Salem,l’internat 4 étoiles (4)(Multidiffusion du 10 février)

18.15Les maîtres de l’eau (Rediffusion du 11 février 2002)

19.00ARTE DÉCOUVERTE Dans les petits papiers19.45ARTE Info 20.00Journal de la culture 20.10ARTE Météo 20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE F, 60 ans,cherche colocataire (4)

20.45CINÉMA Le cercle des intimes 22.55LA VIE EN FACEAvant de partir23.55 (PDC : 23.50)

Tracks 00.50 (PDC : 00.45)

ARTE Info 01.00 (PDC : 00.55)

Thomas Mann et les siens (3)(Multidiffusion du 15 février)

Sous-titrage pour sourds et malentendants

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Dans les petits papiersDocumentaire d’Eduard Erne (Allemagne, 2004, 43mn)ZDF

Lettres, dossiers, photos, factures, modes d’emploi… notre quotidien est placé sous le signe de l’imprimé. Peut-on imaginer une vie sans papier ?

20.15 | LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

Femme, 60 ans,cherche colocataire (4)Feuilleton documentaire d’Alice Agneskirchner (Allemagne, 2004, 5x26mn)ARTE G.E.I.E.

Bien décidées à ne pas vieillir seules, cinq femmes âgées de 60 à 70 ans tentent l’aventure de la colocation… Une expérience communautaire à suivre jusqu’à vendredi.

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jeudi17/2 20.45 - 22.55

Film d’Andreï Konchalovsky(Russie/Italie/États-Unis,1992, 2h12mn, VOSTF)

Scénario : Andreï Konchalovsky,Anatoli Usov

Avec : Tom Hulce (Ivan Sanchine),Ludia Davidovitch (Anastasia),

Bob Hoskins (Beria), Alexandre Zbruev(Staline), Feodor Chaliapine fils

(le professeur Bartnev),Alexandre Lipkov (Aaron Gubelman),

Liubov Matiushine (Sonia Gubelman),Marl Baranova (Katya Gubelman à 10 ans),

Bess Meyer (Katya Gubelman à 16 ans) Image : Ennio Guarnieri

Décors : Vladimir Mourzine,Djohny Djovaliony

Musique : Eduard Artemyer Production : Numero Uno, Mosfilm

ZDF

Moscou, 1939. Ivan Sanchine, projectionniste auKGB, vit avec son épouse Anastasia dans un immeu-ble où habite un couple juif qui a une petite fille,Katya. Arrêtés par le KGB sous les yeux de leurs voi-sins, les parents de Katya suscitent la compassiond’Anastasia, mais pas celle d’Ivan. Ce dernier obtientle poste prestigieux de projectionniste privé deStaline. Il est peu à peu intégré au “cercle des inti-mes”, croise Molotov, Malenkov, Vorochilov, ettombe sous le charme du maître du Kremlin.Aveuglé, manipulé, Ivan perd tout jugement et vajusqu’à livrer involontairement sa femme à la lubri-cité de Beria, chef de la police politique. Anastasiaest par ailleurs surveillée par la police quand ellerend visite à Katya, la petite juive orpheline…

Coup de projecteurÀ propos du Cercle des intimes, Konchalovskyraconte l’anecdote suivante : alors qu’il vivait encoreen URSS, il avait dû soumettre un de ses films à lacommission de censure du ministère de la Culture. Il

avait alors demandé au projectionniste de tendre l’oreille pour écouter les remarques des responsablesdu parti. Le lendemain, le projectionniste avait confiéà Konchalovsky que les censeurs avaient émis desérieuses réserves sur son œuvre, ajoutant qu’ellesn’étaient pas bien méchantes comparées aux verdictsprononcés en son temps par Staline. Le cinéaste avaitalors parlé plus longuement avec le projectionniste,et il s’était promis de raconter son histoire dès que lescirconstances le lui permettraient. Émigré aux États-Unis en 1980, Konchalovsky tourne son film en 1991,au moment de la dissolution de l’URSS. Il expliqueavoir voulu mieux faire comprendre à sa patrie d’adoption ce qui s’était passé dans son pays d’ori-gine. Bien qu’il fasse la chronique d’une époque par-ticulièrement sombre, le film est étonnammentenjoué. C’est le regard du projectionniste, coincé danssa cabine, qui fournit le ressort narratif. Pour le jeunetechnicien, le rayonnement des stars de l’écran finitpar se confondre avec la gloire qui auréole les dirigeantscommunistes.

20.45 |CINÉMA

Le cercle des intimesLe cercle du pouvoir stalinien vu à travers les yeux du projectionniste du Kremlin. Sur un scénario inspiré de la réalité, Andreï Konchalovsky dépeint un citoyensoviétique pris dans l’engrenage de la compromission.

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Entre deux projections, Beria (Bob Hoskins) et Staline (Alexandre Zbruev) font une pause.

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Documentaire de Marie de Laubier (France, 2000, 59mn)Production : TS Production, Citizen Télévision, Périfilm,Centre audiovisuel de ParisARTE FRANCE(Rediffusion du 29 novembre 2002)

Pour diriger sa maison de retraite, Yamina Abbes nemanque ni d’autorité, ni d’humanité, ni d’humour.Déambulant de patient en patient – le plus souventdes femmes entre 80 et 100 ans au caractère bientrempé –, elle tente d’interrompre les disputes, deraisonner les pensionnaires. Mais aussi et surtoutde soulager les bobos au corps et à l’âme : calmerles ardeurs consommatrices d’une patiente obsédée par l’argent, déculpabiliser une femme de70 ans d’avoir enfermé sa mère dans une maisonde retraite, redonner l’envie de vivre à une patientequi veut se suicider. Quand la mort frappe, le céré-moniel se mêle aux gestes quotidiens, créant unétrange contraste. Heureusement, “avant de par-tir”, il y a la vie, presque normale : un retraitéamoureux se fait fringant pour sa femme, un infir-mier s’amuse à appeler une patiente “ma fiancée”,une ancienne directrice du personnel avoue songoût pour le pouvoir…

La vieillesse en faceVous avez peur de vieillir, peur de la mort ? Raisonde plus pour voir ce film, qui pose sur la vieillesseun regard serein tout en la regardant en face. Malgréles souffrances, l’humour est très présent, du côtéde l’équipe soignante, toujours prête à dédramati-ser, mais aussi des retraités, enclins à l’autodéri-sion. Les relations de complicité paraissent intenseset les situations souvent burlesques. Sans doute parcequ’il faut se battre pour elle, la vie prend presquetoujours le dessus.Sous-titrage pour sourds et malentendants

23.55Tracks(Allemagne, 2005, 52mn)WDR

Le sexe sur scèneAprès s’être largement dénudés,les musiciens sont aujourd’huisouvent boutonnés jusqu’en haut.Mais tout espoir n’est pas perdu :Boy from Brazil, Houston Bernardou Stinkmitt sont là pour assurerla relève. Ils montent sur scènedans le plus simple appareil…

Terry RichardsonAvec ses clichés à l’érotisme tor-ride et son esthétique trash, TerryRichardson est devenu le photo-graphe de mode le plus demandé,signant les campagnes publicitai-res d’Armani, Gucci, Sisley ouMiuMiu.

Har Mar SuperstarIl est petit, gros et poilu.Pourtant, les filles sont à sespieds. Lorsque Har Mar Superstarreprend des classiques de StevieWonder en sous-vêtements et enfaisant le poirier, personne nepeut lui résister…

Beastie BoysL’intervalle entre deux albums desBeastie Boys est de plus en pluslong, leurs cheveux de plus enplus gris et leurs textes de plus enplus politiques. Le groupe est deretour avec un nouvel album, Tothe 5 boroughs, et une tournéemondiale.

> www.arte-tv.com/tracks

jeudi17/222.55 - 01.00

22.55 | LA VIE EN FACE

Avant de partirÀ quoi ressemble la vie dans une maison de retraite ? Entre les coupsvaches, les complicités et les conflits, portrait d’une équipe soignante et de ses pensionnaires, qui expriment leur détresse face à la vieillesse et à la perte d’autonomie sans perdre leur humour.

“Que je pleure, ça n’a pasd’importance. Que je ne mange pas,ça n’a pas d’importance. Que je m’emmerde, on s’en fout. Elle est casée, la vieille. Moi, je neme serais pas débarrassée demaman comme ça. Ah ça non alors.”(Une retraitée à sa fille)

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15.15Court-circuit (le magazine) n° 212Le rendez-vous du court métrage(Allemagne, 2005, 1h30mn)ZDF

Rediffusion de l’émission dumercredi 16 février enrichie d’uncourt métrage, d’un moyenmétrage et d’un reportage.

Le facteurCourt métrage de Nana Djordjadze(Géorgie, 2003, 18mn, VOSTF)(Rediffusion du 25 novembre 2003)

Lado le facteur a perdu ses troisfils à la guerre et ne se remet pasde cette tragédie. Désormais, ilrefuse de délivrer le courrier…

Les films en LegoFilms de science-fiction, d’aventu-res, de kung-fu, parodies de Matrix,James Bond ou Indiana Jones…Avec les Legos (filmés image parimage), tout est possible !

JohnMoyen métrage de Geneviève Mersch(Belgique, 1995, 40mn)Production : Artémis Media, Samsa Film

Juliette tombe amoureuse de Johnpendant son séjour aux États-Unis. De retour à Bruxelles, elleattend avec impatience de sesnouvelles et décide de lui envoyerune cassette vidéo pour son anni-versaire…

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

L’art de l’imprimerieDe Gutenberg au numériqueDocumentaire de Frank Diederichs (Allemagne, 2004, 43mn)ZDF

Des caractères mobiles à la photocomposition informatisée enpassant par l’héliogravure, la galaxie Gutenberg est plus variéeque jamais.

20.15 | LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

F, 60 ans, cherche colocataire (5)Feuilleton documentaire d’Alice Agneskirchner (Allemagne, 2004, 5x26mn)ARTE G.E.I.E.

Bien décidées à ne pas vieillir seules, cinq femmes âgées de 60 à 70 ans tentent la vie en colocation… Ce soir, c’est l’heure du bilan.

Câble et satellite14.00 - 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

vendredi18/2 14.00 - 20.45

14.00Quand les poissons se mettent à table(Multidiffusion du 11 février)

14.45ARTE Europa 15.15Court-circuit (le magazine) n° 212(Multidiffusion du 16 février)

16.50Pierre Mendès-France (Multidiffusion du 16 février)

17.45Château Salem,l’internat 4 étoiles (5)(Multidiffusion du 11 février)

18.15Une affaire juteuse (Rediffusion du 25 mars 2002)

19.00ARTE DÉCOUVERTE L’art de l’imprimerie19.45ARTE Info 20.00Journal de la culture 20.10ARTE Météo 20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE F, 60 ans,cherche colocataire (5)

20.45FICTION L’enfant des Lumières (2)

22.30 (PDC : 22.25)

PORTRAITClaude Lévi-Strauss23.30 (PDC : 23.25)

Permis de penser Invité : Jean-Pierre Vernant

00.30ARTE Info 00.40 (PDC : 00.35)

LE MUET DU MOIS Asphalte 02.15 (PDC : 02.10)

360° le reportage GÉO (Multidiffusion du 12 février)

Sous-titrage pour sourds et malentendants

5. Seule ou à plusieurs ?L’expérience de vie en commu-nauté va bientôt toucher à sa fin.Les conflits avec Ursula s’enveni-ment. Elle finit par boucler sesvalises. Mais elle ne veut pasrenoncer pour toujours à la coha-

bitation. Herta et Ilka se demandents’il serait judicieux de partager unappart avec des hommes. Les der-niers jours se passent en douceur :natation, balade en bateau, coursde salsa…Multidiffusion le 25 février à 17.45

L’invention de Gutenberg, il y aplus de cinq cents ans, a profon-dément modifié l’ordre du monde.Frank Diederichs nous présenteles différents procédés d’impres-sion, du plus traditionnel (que cer-tains passionnés tentent de per-

pétuer) au plus moderne (utilisépour l’impression des journaux),en passant par l’héliogravure, par-ticulièrement coûteuse mais aurendu incomparable.

Multidiffusion le 25 février à 18.15

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Lado ne distribue plus le courrier.

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Téléfilm de Daniel Vigne (France, 2002, 2x1h44mn)

Scénario : Jean-Francois Goyet, d’après leroman de Françoise Chandernagor

Avec : Nathalie Baye (Diane de Breyves),Jocelyn Quivrin (Alexis adulte),Rémi Allemand (Alexis enfant),

Sylviane Goudal (Babet),David Bennent (Mignon),

Julie Bonnefond (Hélène enfant),Chloé Lambert (Hélène adulte),

Jean-Yves Bertellot (D’Agincourt)Image : Bernard Barbereau, Jérôme Prébois

Montage : Thierry Simonnet Son : Henri Morelle, Franck Struys,

Alain Sironval Costumes : Mic Cheminal

Musique : Michel Portal Coproduction : GMT Productions, France 2,

ARTE France, RTBF, Banana FilmsARTE FRANCE

En partenariat avec

2e partie Alexis a maintenant 25 ans. Ambitieux et volontaire,il ne rêve que de liberté. Mais Diane, plus que jamaisavide de vengeance, l’emmène à Paris pour qu’ilaccomplisse son devoir au nom de l’honneur et dela mémoire de son père. La capitale est pour le jeunehomme une révélation. Il joue au gentilhomme, s’amourache d’une “lady”, s’attire les complimentsde toute la haute société. Pour lui, les choses ontchangé. Il préfère se lancer dans les affaires plutôtque de ressasser un passé douloureux et décide departir à Londres pour trouver le soutien d’un grand-père qu’il croyait mort...

Le vent de la liberté Dans cette seconde partie, les relations entre la mèreet son fils se dégradent. Alexis ne répond pas auxattentes de Diane et refuse de devenir l’instrument

de sa vengeance. Il préfère laisser faire le temps etse consacrer à sa réussite personnelle, meilleureforme de revanche selon lui. À travers ces diver-gences se profile un conflit plus général dans une Franceen pleine ébullition. Si l’évocation de la Révolutionn’est que ponctuelle dans le film, le vent de libertéqui souffle sur le pays reste omniprésent. Alors queDiane représente la société d’Ancien Régime, oùl’honneur prime sur la raison et la passion, Alexisincarne une époque moderne qui prône le progrèset le changement. Le monde vacille, les valeurs bas-culent et il compte bien participer à cette nouvelleère pleine d’espoir. Ce second volet conserve uneesthétique irréprochable et se consacre davantage àla peinture du milieu urbain, où la jeunesse s’émancipe joyeusement. Multidiffusion le 20 février à 15.45 et le 1er mars à 15.15

Sous-titrage pour sourds et malentendants

20.45 |FICTION

L’enfant des Lumières (2)Alexis est devenu un jeune homme plein d’ambition. Plus question pour luid’accomplir la vengeance tant souhaitée par Diane. Sur fond de Révolutionfrançaise, un amour conflictuel entre un fils et sa mère. Avec Nathalie Baye.

vendredi18/220.45 - 22.30

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22.30 - 02.15vendredi18/2

À partir des extraits d’un entretienmené en 1972 par Jean JoséMarchand, Pierre Beuchot nousdonne accès à la pensée de ClaudeLévi-Strauss. Au milieu d’un vastejardin (celui de la propriété del’ethnologue), au cœur de cettenature qui lui est si chère, ce grandpenseur du XXe siècle revient surses années d’études en philoso-phie (motivées par son “goût desidées” et sa lecture attentive deMarx), son apprentissage autodi-dacte de l’ethnologie au Brésil (oùil commence à analyser les socié-tés primitives d’Amazonie) puis àNew York, ses premières intuitionsstructuralistes, ses recherches surl’inceste et les mythes…

La pensée à l’œuvreAuteur notamment de La penséesauvage et des quatre volumes desMythologiques, Claude Lévi-Straussa renouvelé l’ethnologie en pro-fondeur. Face à la disparité desmodèles sociaux, il a proposé dedégager une unité de structureanthropologique afin de mieuxcomprendre les mécanismes – sou-vent inconscients – qui sont en jeudans les relations humaines. Une

méthode inspirée de la linguis-tique, appelée “structuralisme”, quirayonnera ensuite dans tous lesdomaines de la connaissance. Lévi-Strauss en a eu l’intuitiondurant la Seconde Guerre mon-diale quand, mobilisé sur la ligneMaginot, il contemplait les loisd’organisation des fleurs… Sesrecherches l’ont ensuite conduit às’intéresser à différentes tribusd’Amérique, dont les photographiesponctuent l’entretien. Après avoiranalysé les modes de vie de cespopulations, il a consacré dix ansde sa vie à l’étude de leurs mythes,dont il a dégagé les grands princi-pes. Son objectif : la quête de vérité,bien sûr, mais aussi le secret espoirde définir le sentiment du beauque lui inspirait leurs récits… Soncheval de bataille : défendre laméthode structuraliste, accusée d’abolir la personne humaine. Unecritique qui l’inquiète beaucoupmoins que la destruction progres-sive de la nature et le développe-ment intensif des moyens de com-munication qui, selon lui, empêchela maturation de la pensée. C’étaiten 1972.Multidiffusion le 24 février à 01.35

Émission proposée et animée par Laure Adler Réalisation : Sylvain Bergère (France, 2004, 58mn)

Coproduction : MK2 TV, ARTE FranceARTE FRANCE

Avec Permis de penser, ARTE renoue avec le débat,un genre de plus en plus rare dans le paysage audio-visuel. Laure Adler anime ce rendez-vous destinéà ceux qui considèrent que la télévision peut aussiêtre un stimulant pour l’esprit. L’émission est cons-truite autour d’une personnalité du monde intel-lectuel, invitée à débattre de son œuvre et de l’ac-tualité avec un trio de jeunes chroniqueurs.

Ce soir : Jean-Pierre VernantProfesseur au Collège de France, conteur et savant,Jean-Pierre Vernant a révolutionné l’étude de la civi-lisation grecque, notamment avec un essai devenuson ouvrage majeur, Mythe et société en Grèceancienne (1974), recueil d’articles où il propose desanalyses novatrices des mythes. Citoyen engagé, ila été un des dirigeants de la Résistance, a milité pourl’indépendance de l’Algérie et dénoncé la torture ensignant le Manifeste des 121. Dans L’univers, lesdieux, les hommes (2002), il fait l’éloge du conflit etdu débat (le “dissensus”). Son dernier ouvrage, La traversée des frontières, est paru cet automne auxÉditions du Seuil. Dans Permis de penser, il s’ex-prime sur son enfance, sur la résistance, sur sa pas-sion pour la Grèce antique, sur le pouvoir desmythes, sur la vulnérabilité de la démocratie, sur lafragilité de la mémoire…Prochain invité : l’architecte Daniel Libeskind

23.30

Permis de penser

Le troisième vendredi dechaque mois, Laure Adler

invite un grand intellectuel àdébattre de son œuvre et de

l’actualité. Cette semaine :le penseur des mythes grecs

Jean-Pierre Vernant.

22.30 | PORTRAIT

Claude Lévi-StraussDocumentaire de Pierre Beuchot (France, 2004, 1h)Coproduction : ARTE France, InaARTE FRANCE

Portrait d’un des plus grands intellectuels du XXe siècle, réalisé à partir d’un entretien qu’il accorda en 1972. Une excellente façond’aborder une pensée qui révolutionna l’ethnologieet les sciences sociales.

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Le jeune Albert Holk, agent depolice débutant, arrête ElsaKramer, une belle demi-mondainequi arrondit ses fins de mois envolant des bijoux. Mais celle-ci leséduit, l’attire chez elle et le violelittéralement. Surgit alors un com-plice d’Elsa. Il s’ensuit une vio-lente altercation. Albert tue acci-dentellement le fâcheux. Il avouetout à son père, policier à laretraite, qui le livre à la justice...

L’œil du piétonAsphalte est une œuvre phare ducourant réaliste allemand de la findes années 20. À cette époque, laUFA est un extraordinaire foyer decréation, à la pointe de l’inventi-vité cinématographique. Sur letournage d’Asphalte, pour la pre-mière fois, les cameramen se déga-gent vraiment de la fixité de leurcaméra. Une plate-forme mobilemontée sur roues de caoutchouc,équipée d’une grue et d’un ascen-seur, permet de filmer la rue “telle

que la voit le piéton”. D’où la trèsfameuse séquence du début, quinous emmène dans le Berlin desannées 20. On s’y croirait, tant leréalisme des décors est saisissant :Erich Kettelhut, qui signe en 1927les décors de Metropolis, fait cons-truire pour Asphalte un décor derue d’une longueur totale de 230mètres, invitant sociétés et com-merçants à apposer leur enseigneslumineuses ou à aménager desboutiques. Joe May et Fritz Langsont étroitement liés, et Kettelhutn’est pas le seul, sur le tournaged’Asphalte, à figurer au génériquede Metropolis. Günther Rittau estchef opérateur sur les deux films.Gustav Fröhlich, qui jouait Frederdans Metropolis, interprète ici lerôle du jeune policier. Sans oublierBetty Amann, qui, en plus d’êtreravissante, interprète à la perfec-tion son rôle de séductrice incan-descente, à l’érotisme torride. Lascène d’amour dans le boudoir estun morceau d’anthologie.

vendredi18/2

00.40 | LE MUET DU MOIS

AsphalteFilm de Joe May (Allemagne, 1929, 1h33mn, noir et blanc, muet)Scénario : Joe May, Hans Szekely et Rolf E. VanlooAvec : Gustav Fröhlich (Albert Holk), Betty Amann (Elsa Kramer), Hans Adalbert Schlettow(l’ami d’Elsa), Albert Steinrück (monsieur Holk), Else Heller (madame Holk)Image : Günther Rittau ; Décors : Erich KettelhutMusique : Wilfried SchröpferARD(Rediffusion du 16 janvier 1997)

Un scénario plein de rebondissements,des prises de vues révolutionnaires, des décorshyperréalistes conçus par le décorateur deMetropolis : un film phare de la UFA, réalisé parun maître des “serials” et des films à mystères.

AR

D/D

EG

ETO

La séductrice et l’agent de police.

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W E BSur arte-tv.com

La libération des campsÀ l’occasion du 60e anniversaire de la libérationdes camps (à l’antenne du 24 au 28 janvier), un vaste dossier avec des interviews, de la documentation, etc.

La Folle Journée de NantesTout ce quil vous avez faut savoir sur les deux émissions d’ARTE en direct de Nantes (à l’antenne les 29 et 30 janvier), dans lesrubriques web “Musica” et “Maestro”.

Le monde des bainsD’Istanbul à l’Islande en passant par la Russie,tour du monde des bains de vapeur traditionnels(à l’antenne du 31 janvier au 2 février). Pour se relaxer dès maintenant : interviews et vidéos sur arte-tv.com.

Sur arteradio.com

GeysersEn Islande, Anthony Carcone a enregistré le bruit majestueux des geysers.

Faits diversQuelques faits divers historiques et répugnantsmis en sons par Léo Pajon.

Cousins du bledAu Maroc, Mehdi Ahoudig enregistre son cousin,jeune homme pieux et coincé, en parallèle avecune jeune femme moderne. Deux points de vue sur l’amour, le mariage, la famille.

ActualitéChirac en Chine, du poison en Ukraine, le compteà rebours en Irak : chaque mercredi, ARTE Radiocroque l’actu en bricolage sonore.

En ligne à partir du 19 janvierwww.arteradio.com

Contact presseJulien Bidet 01 55 00 70 [email protected]émence Fléchard 01 55 00 73 [email protected]

F A XARTE célèbre l’année Jules VernePartenaire de l’année Jules Verne, ARTE proposetout au long de 2005 de nombreux rendez-vousautour de l’écrivain.

À l’antenneARTE couvrira l’ensemble des événements de l’année Jules Verne dans le Journal de la culture (des reportages, un abécédaire), une édition spéciale de Tracks et les reportagesde Metropolis. À l’automne, un week-end Jules Verne terminera cette année spéciale.

En librairieARTE Éditions et Albin Michel s’associent pour éditerun livre de référence, L’odyssée Jules Verne deJean Demerliac, avec la participation de MichelSerres et Jean-Yves Tadié. L’ouvrage seraaccompagné d’un DVD inédit (sortie début mars).

William Karel tourne pour ARTEEn 2004, l’unité documentaires et la filiale cinémad’ARTE France ont lancé une politique decoproduction de documentaires pour le cinéma.Après Darshan de Jan Kounen, un deuxième projetvient d’être lancé. Il s’agit de Mort d’un silence, de William Karel, consacré à l’affaire Boulouque.Douze ans après les faits, Clémence Boulouqueessaie de recoller les pages éparses de la vie deson père, de comprendre pourquoi ce jeune jugechargé de l’antiterrorisme s’est suicidé quand elle-même avait 13 ans.

Contact presse Céline Chevalier01 55 00 70 [email protected]

LAVIE

D’ARTE

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LA SEMAINE PROCHAINE

ÉCRANS ÉPICÉSAussi foisonnante et colorée qu’une affiche de Bollywood,

une programmation spéciale cinéma indien sur ARTE,

avec des films-fleuves, des stars qui chantent et qui dansent,

des saris scintillants et des histoires à rebondissements.

THEMA, CINÉMA, MUSICA, TRACKS…

DU SAMEDI 19 AU VENDREDI 25 FÉVRIER

vivonscurieux.