ciné-club ingmar bergman

Cin-club : Ingmar Bergman

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Ingmar Bergman (1918-2007) 38 films, 22 tlfilms, 3 courts 4 11 15 histoire du cinma : abstraction lyrique

Voir aussi : Bergman et les acteurs , Quiz Bergman , Bergman et la musique

I - Mise en scne La peur de la solitude, envisage comme une maldiction, est le grand thme unificateur de l'uvre de Bergman. Il dtermine aussi l'lment central de sa mise en scne : la fermeture du quatrime mur par la camra avec resserrement du cadre (par recadrage ou zoom avant) sur le visage de l'acteur. Les acteurs jouent non pas face au public ou aux autres personnages mais enferms en eux-mmes, face la camra, presque regard camra. Comme l'indique Jean Douchet, les acteurs jouent en intriorisant tout ce qui est extrieur. Le sommet, de ce point de vue est Persona (1966) o l'on ne sait plus trs bien ce qui relve de l'extrieur et ce qui relve de la vision du personnage. Dans ses films les plus amples, visages et paysages dessinent une cartographie complmentaire de l'intriorit tantt torture, tantt splendide dans un cadre toujours gomtris et simplifi l'extrme. 1- Bergman, cinaste pour qui le visage est un monde et le monde un visage. Ingmar Bergman est ainsi l'un des cinastes phare de l'abstraction lyrique, o, pour Gilles Deleuze, le monde se dploie ou se reconcentre partir d'un visage. Le visage rflchit la lumire, rduction de l'espace par abstraction, compression du lieu par artificialit, qui dfinit un champ opratoire et nous conduit de l'univers entier un pur visage de femme. Deleuze propose de dnommer icne, non seulement le gros plan de visage dterritorialis mais aussi certains insert d'objet ou trs gros plans de visage lorsque le gros plan garde le pouvoir d'arracher l'image aux coordonnes spatiotemporelles pour faire surgir l'affect en tant qu'exprim. Mme le lieu prsent dans le fond perd ses coordonnes et devient "espace quelconque" C'est ce qu'avait ressenti Jean-Luc Godard la sortie de Monika :"Il faut avoir vu Monika rien que pour ces extraordinaires minutes o Harriet Andersson, avant de recoucher avec un type qu'elle avait plaqu, regarde fixement la camra, ses yeux rieurs embus de dsarroi, prenant le spectateur tmoin du mpris qu'elle a d'elle-mme d'opter involontairement pour l'enfer contre le ciel. C'est le plan le plus triste de l'histoire du cinma."

Ce plan de Monika est extrmement travaill : regardant d'abord son compagnon d'un jour, Monika semble rflchir avant de dtourner le regard vers nous. Le zoom avant resserre le cadre jusqu'au trs gros plan. Puis le cadre s'obscurcit autour du visage et Monika nous regarde ainsi pendant vingt longues secondes avant unhttp://www.cineclubdecaen.com/realisat/bergman/bergman.htm Page 1 sur 23


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fondu-enchan sur les pavs de la rue o se trouve tout ce qu'elle dsire alors : manteau et danse. Ce plan a durablement impressionn les futurs metteurs en scne de la Nouvelle Vague, inaugurant ainsi une influence sur les cinastes franais qui ne s'est jamais dmentie et qui traverse les gnrations successives passant par Jacques Doillon ou Philippe Garrel pour arriver jusqu' Olivier Assayas ou Arnaud Desplechin.

Le regard camra de Monika , 1952 (voir : regard)

Cette dimension fondamentale chez Bergman, celle du peintre des visages, prend sa source cet instant. Elle s'approfondit de film en film. On retrouve dans Persona un autre plan trs clbre de visage ou plutt de deux visages. Alma et Elisabeth se veulent trs diffrentes. Pourtant, pour l'une comme pour l'autre, il est ncessaire qu'elles entrent en contact sans tre semblables. Pour filmer la squence d'une fusion rate qui finit dans la violence avant que la relation ne s'apaise au dernier matin, Bergman a maquill et coiff Bibi Andersson (Alma, l'infirmire) comme Liv Ullmann (Elisabeth, l'actrice). Et, alors qu'elles sont l'une et l'autre de chaque ct de la table, Bergman fait jouer le champ-contrechamp sur un fond semblable sans qu'il soit trs facile de savoir qui est qui, et ce d'autant plus que la moiti gauche de chacun des visages est parfois laiss dans l'ombre.

Elisabeth-Alma dans Persona , 1966 (voir : visages)

A la fin des annes soixante les visages films en trs gros plan envahissent littralement l'cran, deviennent des paysages en forme d'nigmes et ne refltent plus rien d'autre que leur propre impntrabilit. Pour Jacques Aumont, Bergman est le matre des gros plans de visage o dominent les traits de visagification tels que les dfinit Gilles Deleuze dans l'imagemouvement.

2- Rves, mort et emblmes L'indcision entre vision intrieure et regard sur le monde prend galement la forme, de rves souvent surchargs de figures allgoriques. Dans Les fraises sauvages, film itinrant livr une certaine forme alatoire, lehttp://www.cineclubdecaen.com/realisat/bergman/bergman.htm Page 2 sur 23


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vieux professeur revoit les scnes de son enfance dans une clairire baigne d'une lumire irrelle. Bergman y fait coexister, l'intrieur d'un mme plan, le personnage vieillissant avec les figures de son pass. Les rves et les images mentales font irruption sans crier gare. Le film se mtamorphose insensiblement en une entreprise d'association libre o la frontire entre le rel et l'imaginaire, le pass et le prsent s'abolit peu peu. Mais c'est sans doute dans Persona que Bergman poussera le plus loin cette logique d'exprimentation. Ce film peut tre considr comme un des sommets de ce qu'on nomma, dans les annes soixante, le cinma moderne ou le nouveau cinma, au mme titre que L'avventura, Hiroshima mon amour ou Pierrot le fou Les figures allgoriques sont domines par la figuration de la mort. Ds son premier film Crise (1949) Bergman compose une premire figuration de la mort, tmoin muet peut-tre sourd ou aveugle. Lorsque Jenny et sa fille Nelly sortent ayant entendu le coup de feu par lequel Jack s'est donn la mort, un vieil homme, immobile, est encore l. Il a seulement chang la direction de son regard, maintenant orient vers l'endroit o est tomb Jack. Autres figures de la mort, le matre de ballet grim en Coppelius dans Jeux d't (1950), la forme humaine derrire la vitre cathdrale qui transforme le visage du visiteur en tte de mort et que Marta rvoquera au moment de l'accouchement dans L'attente des femmes (1952), les accessoires (araignes, squelette en carton) du train fantme de Rve de femme (1955), la vieille femme quasi aveugle qui croise Jenny dans Face face (1976) et qu'elle hallucine chez elle, et le clown dans En prsence d'un clown (1997), voir le hors champs de l'tang dans Sarabande (2003) o Karin pourrait tre amene au suicide aprs la brouille avec son pre.

L'attente des femmes,1952 (voir : Marta, la mort)

Le septime sceau,1957 (voir : avec la mort)

Les fraises sauvages , 1957 (voir : cadavre)

L'heure du loup , 1967 (voir : femme au chapeau)

l'obsession des horloges,

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Les fraises sauvages , 1957 (voir : montre)

Cris et chuchotements , 1972 (voir : horloges)

Les monochromes signalent la prsence de forces abstraites. Ils signalent une motion intense la fusion amoureuse de Alma et Elisabeth dans Persona ; l'motion musicale (monochromes oranges dans La Flte enchante, blanc dans Sarabande) ou l'approche de la mort (monochromes rouges de Cris et chuchotement ou de Sarabande).

Double fondu successif blanc puis noir dans Persona , 1966 (voir : fusion)

Cris et chuchotements , 1972 (voir : parc)

La flte enchante , 1975 (voir : 5)

II - Thmatiques Les thmes majeurs de Bergman s'articulent autour de la peur de la solitude. L'absence de Dieu, la peur de la mort et les dchirements du couple sont des cueils que l'homme se doit d'affronter s'il ne veut pas finir seul, alors que l'enfance, l'rotisme et le thtre parviennent rgnrer l'individu. Dans tous ces domaines les femmes, plus fortes et plus lucides que les hommes sont les interprtes privilgies de Bergman. Les films de Bergman donnent souvent l'impression de se finir mal. Pourtant le destin des personnages ne doit pas tre confondu avec le message adress au spectateur. Le gchis des relations humaines, qui conduit la solitude, peut probablement tre vit grce aux lumires renvoyes par le scalpel de Bergman.http://www.cineclubdecaen.com/realisat/bergman/bergman.htm Page 4 sur 23


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1-La peur de la solitude Le premier pisode de L'attente des femmes (1952) se clt par cette remarque d'un des frres Lobelius auquel on demande comment il a convaincu le mari tromp de ne pas se suicider : "Le pire n'est pas d'tre tromp mais d'tre seul". Dans Les fraises sauvages (1957), le vieux professeur Isaak Borg fait un cauchemar dans lequel il choue aux preuves qu'un trange tribunal lui soumet. Ayant dclar morte une patiente qui se met soudain revivre, il pressent qu'il a chou et demande au chef du tribunal quel sera le chtiment, "la solitude comme toujours" rpond celui-ci. Dans Persona (1966), Elisabeth Vogler choisit dlibrment de s'enfermer dans la solitude, dlaissant le thtre, probablement consciente de la vanit de l'art thtral par rapport aux horreurs du monde (l'immolation d'un moine bouddhiste). Profitant de l'nergie volubile de son infirmire -qui devra son tour s'interroger sur la ncessit de la solitude-, du soleil et de la mer, du temps de la rflexion, Elizabeth reviendra nanmoins au thtre. Elle vite ainsi de sombrer dans la folie solitaire auquel ne rsistera pas le peintre impuissant du film suivant L'heure du loup (1967), probablement le film le plus pessimiste avec la trilogie de l'absence de Dieu. Jusqu' Sarabande (2003), la solitude, celle de Henrik, de Johan ou de Marianne, est vcue comme une maldiction. 2 -L'absence de Dieu Les premiers films de Bergman sont imprgns de la philosophie de Kierkegaard, pntr de culte de l'intriorit, de l'individualit et de l'instant dans l'espoir d'approfondir la subjectivit dans ce qu'elle a de plus pur, jusqu' y retrouver un sujet transcendant et absolu avec lequel elle se trouve dans une relation paradoxale mais ncessaire. Cette conception tragique de l'existence trouve son aboutissement dans La source (1959) o la prsence de Dieu est raffirme par Tore (Max von Sydow) comme seul moyen de se rconcilier avec les hommes aprs deux crimes affreux (celui subit de sa fille et celui provoqu par vengeance de la mort du jeune frre des violeurs). A travers le miroir (1961) dtruit le mythe d'un dieu transcendant symbolis par l'araigne hallucinatoire vue par une jeune femme au bord de la folie. Les communiants (1962) consacre la mort d'un Dieu-Amour qui n'est, pour le croyant, qu'une manire de parler vainement soi-mme. Le silence (1963) marque la fin des interrogations mtaphysiques. Les thmes de ce film et l'interprtation par le mme acteur, Jorgen Lindstrom, de Johan dans Le silence et du jeune garon du dbut de Persona, l'un et l'autre lisant le mme livre : Un hros de notre temps de Lermontov, disent assez que Bergman a rgl dfinitivement le problme de Dieu avec les deux premiers films de la "trilogie" et que Le silence commence explorer les pistes qui permettent l'homme d'chapper la solitude. Bergman fera pourtant ensuite appel la transcendance et l'absolu par la figuration de monochromes. Le rayon lumineux dans Sarabande a interrog certains sur un retour de foi de Bergman. Dans le making-off du film, le cinaste dclare :"Depuis longtemps, je vivais avec la peur de mourir et javais crit entre autres Le septime sceau cause de cette peur. Cette exprience ma apais. Mais quand Ingrid (son pouse) est morte, tout a est devenu extrmement compliqu. Je me disais : Si cest comme a, je ne reverrai plus jamais Ingrid. Erland (Josephson, comdien du film) et moi, on sest tlphon le samedi et je lui en ai parl. Je me sens oblig de vous raconter a parce que cest la cl. Ce sont les fondements dehttp://www.cineclubdecaen.com/realisat/bergman/bergman.htm Page 5 sur 23


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sens oblig de vous raconter a parce que cest la cl. Ce sont les fondements de ce texte. Jai expliqu mon dilemme Erland. Que jaimais bien lide de la mort comme dfinitive, comme le passage entre ltre et le nant. Mais que, dans ce cas, je suis face un norme problme car je ne reverrai jamais plus Ingrid. Et que ctait impensable ! Et Erland ma dit : Mais quest-ce que tu prfres ? . Revoir Ingrid, videmment , je lui ai rpondu. Et Erland a dit, trs sagement, Va vers cette version-l alors . Cest lun des conseils les plus prcieux que jai eu car je le suis. Cest fou, a fait des lustres que les tres humains rflchissent ce sujet, que ce problme les tourmente sans quils trouvent une rponse. Imaginez que soit si simple .

Mais Bergman manipule ses acteurs comme bon lui semble. Pour le bien du film, il peut dclarer ce qui les mettra le mieux possible dans l'atmosphre attendue. Le rayon lumineux est seulement digtique, valable pour le seul personnage : il correspond la foi qui illumine Marianne cet instant et l'incite prier devant le bas-relief en pltre peint. Sarabande nest pas luvre de quelquun qui aurait t transform par la foi. Bergman a toujours cru au spirituel et aux personnages torturs par la foi. Mais ce ne sont pas les personnages quil faut sauver mais le spectateur. C'est d'ailleurs lui que Bergman sadresse de plus en plus (regard camra, minute dcompte) : pour que lexemple du gchis des autres nous incite ne pas en faire de mme. Bergman foi en ce monde ci. Le fameux rayon lumineux bien prsent est juste un emblme. Lemblme de Dieu comme le joueur dchec tait lemblme de la mort dans Le septime sceau. Cest Marianne que sapplique lanecdote conte par Bergman et non au cinaste qui ferait un film pour dire sa foi retrouve. 3 - L'pouvantail de la mort La mort omniprsente chez Bergman sert surtout rappeler qu'il convient d'valuer sa vie. Elle ricane plus qu'elle ne juge ou qu'elle ne fait peur. La mort n'est jamais un refuge ou une scurit, ce que somme toute, les personnages prfreraient, d'o ces faux morts, ces fausses mortes dans Les fraises sauvages (1957), Persona (1966) et L'heure du loup (1967).

Persona , 1966 (voir : mort ?)

L'heure du loup , 1967 (voir : fausse morte )

4- Les dchirements du couple Dans La soif (1949), son premier chef d'oeuvre, Bergman dcrit l'impossibilit de l'harmonie dans la vie de couple, chacun ne pouvant satisfaire les dsirs profonds de l'autre, les dfauts des hommes et des femmes s'additionnent et s'amplifient au cours d'une interminable guerre des sexes. On hsitera pourtant parler d'enfer, car l'enfer de la solitude est voqu avec terreur par les hros eux-mmes comme un enfer bien pire encore. Faute dehttp://www.cineclubdecaen.com/realisat/bergman/bergman.htm Page 6 sur 23


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mieux, ils se rconcilient. Autres exemples de ces mariages bourgeois : ceux qui tiennent malgr l'ennui ( L'attente des femmes, 1952) ou le mpris (le couple de Cecilia Ellius dans Au Seuil de la vie, 1958) ou l'infidlit du mari (Fanny et Alexandre, 1982). La morale de Scnes de la vie conjugale est assez optimiste. Certes le couple, uni au dpart se spare mais finit par se rconcilier et Johan et Marianne retrouvent amiti et tendresse aprs leur divorce suite l'aventure du mari avec Paula et son dpart pour les USA. Bergman exprime encore cet idal dans son dernier film, Sarabande (2003) : "Une bonne relation entre un homme et une femme dpend de deux facteurs, une bonne camaraderie et une solide sexualit". Face aux couples bourgeois, Bergman oppose les couples maudits, striles et torturs : L'heure du loup, La honte, Une passion, De la vie des marionnettes.

5-L'enfance Jrgen Lindstm dans le Silence et dans Persona lisant Un hros de notre temps de Lermontov, Fanny et Alexandre ou encore les images finales des Fraises sauvages. Il s'agit de ne pas oublier qu'on a vu le monde par des yeux d'enfant et avec une teinte et une allure irremplaable et de faire cependant l'impossible deuil de cette poque. Pouss trop loin la rgression est dangereuse : elle infantilise et elle dgage du sens du devoir. Bergman a fait un film entier sur cet pouvantable danger. Le hros de De la vie des marionnettes n'en finit pas de rgresser, jusqu' la chambre de l'asile psychiatrique o il achve sa carrire d'assassin pulsionnel, revenu une enfance sans charme. Dans La source (1959), l'enfant qui a assist au viol et au meurtre de Karin, accompli par ses deux frres, sera tu par le pre de la jeune fille. L'homme religieux de la maison viendra le prparer cette mort en lui expliquant par de longues et belles mtaphores qu'il sera sauv de l'enfer. Le pre comme pnitence promet de btir une glise : il sera pardonn de sa vengeance, la source jaillira sur le lieu de la mort de sa fille et de la future glise. Dans L'Heure du loup (1967), le passage de la conception au cauchemar sans concrtisation artistique s'explique sans doute par l'ducation qu'a reue Johan. Ses terreurs ne le quittent plus depuis cette punition o, enfant, il a t enferm dans la penderie et terroris par un lutin imaginaire puis sortant au grand jour, il a reu le bton de son pre sous les yeux de sa mre. 6-L'rotisme Dans La soif (1949), Jeux d't (1950), L'attente des femmes (1952), Monika (1952) et jusqu' L'oeil du diable (1960), l'rotisme est vcu intensment par des personnages jeunes pour lequel l'amour a alors t vcu pleinement. A partir du silence (1963), l'rotisme est toujours associ des circonstances srieuses ou tragiques : frustration, sortie de l'enfermement dans Persona (1966) et souvent culpabilit de l'adultre ensuite.


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La soif (1949)

L'attente des femmes (1952)

Persona (1966)

Le rite (1968)

7 - Le thtre Le thtre demeure pour Bergman un lieu de prdilection et de convergence de toutes ses passions. Avant de devenir ralisateur de cinma, il fut et reste metteur en scne et auteur de thtre. La dcouverte simultane, pendant ses annes de formation, de Shakespeare et de Strindberg, deux des plus grands dramaturges qui soient, marquent jamais son esprit et influence durablement son travail de cinaste. Les troupes d'acteurs, les histoires de scnes et de coulisses sont lgions dans les films de Bergman. De Jeux d't (1950), o la scne tient lieu d'anamnse pour l'hrone devenue danseuse jusqu' Aprs la rptition (1984), o il est question des rapports intimes entre un metteur en scne et son actrice, en passant par La nuit des forains (1953), qui scrute les vicissitudes d'un cirque, ou Le septime sceau (1956) qui met en scne un couple d'acteurs au Moyen ge, sans oublier La flte enchante (1975) qui inscrit l'opra dans sa reprsentation scnique face des spectateurs qui sont films pour eux-mmes ou Fanny et Alexandre (1983), vritable dclaration d'amour au thtre. Le monde des cintres est pour Bergman une source d'inspiration vivifiante. Plus gnralement sa conception de la vie comme comdie humaine et jeu de rles, son amour des acteurs, son dsir de travailler avec une troupe rgulire dont les membres les plus marquants : Bibi Andersson, Harriet Andersson, Ingrid Thulin, Eva Dahlbeck, Liv Ullmann pour les femmes ou Gunnar Bjrnstrand, Max von Sydow (le septime sceau, le visage), Erland Josephson pour les hommes- se retrouvent de film en film. Sa volont mme de resserrer le cadre autour des personnages relve trs directement de cette fascination, de cette ncessit vitale du thtre la fois comme reprsentation du monde et comme exorcisme. Le thtre, avec sa part d'enchantement et de catharsis, est l'exact oppos du puritanisme et de la volont d'ascse qui constitue la base du protestantisme. Il est son antidote, son vaccin, l'envers du dcor. Il incarne la ferie de la ralit autant que sa cruaut fondamentale. L'exemple de Shakespeare est de ce point de vue dterminant, en particulier dans les annes 50, l o Bergman pratique un art duhttp://www.cineclubdecaen.com/realisat/bergman/bergman.htm Page 8 sur 23


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dterminant, en particulier dans les annes 50, l o Bergman pratique un art du mlange et des contrastes trs labor. La nuit des forains, Sourires d'une nuit d't, Le septime sceau, voire Les fraises sauvages ou Le visage naviguent prcisment entre le grotesque et la mtaphysique, entre l'illusion et les pulsions d'une manire souvent carnavalesque. Le dosage est parfois lourd et gne un peu aujourd'hui. Mais cette propension au mlange des tons est aussi ce qui donne certains de ces films, notamment aux Fraises sauvages, le charme d'un bricolage inventif et jaillissant, loin de toute prtention au chef-d'oeuvre.

III - Biographie Ralisateur, scnariste et homme de thtre sudois, Ingmar Bergman est n le 14 juillet 1918, Uppsala. Son pre tant pasteur luthrien, le jeune Ingmar est vite confront aux choses de la religion. Il reconnatra plus tard le rle essentiel de ces souvenirs d'enfance dans l'inspiration de certaines de ses grandes uvres. A l'universit de Stockholm, il consacre ses loisirs la mise en scne thtrale. De 1938 1944, il monte une vingtaine de pices avant de devenir metteur en scne professionnel de thtre. Il rencontre Carl-Anders Dymling, de la socit de production "Svensk Filmindustri" qui lui demande d'crire un scnario pour le grand cinaste sudois de l'poque, Alf Sjoberg. Ce sera : Hets (Tourments), en 1944. L'anne suivante, il passe la mise en scne cinmatographique en adaptant une pice de Leck Fischer, Crise. Ds lors, Bergman mne une double activit de cinaste et d'homme de thtre, tout en continuant crire quelques scnarios : pour Gustaf Molander c'est La femme sans visage (1947), Sensualit (1948), Divorce (1951), pour Lars Eric Kjeligren : Quand la ville dort (1950), pour Alf Sjoberg : Le dernier couple qui court (1956) et Alf Kjellin : Le jardin des plaisirs (1961).

1- Les annes 40 : forme en gestation, expressionniste et surraliste Les cinq premiers films d'Ingmar Bergman sont marqus par une cinphilie partage entre une influence directe du cinma amricain et la noirceur des films de Jean Duvivier ou de Marcel Carn, combine une forme d'existentialisme la sudoise, dont Kierkegaard est l'vidence le lointain pre spirituel et qui dbouche sur une forme de rvolte encore trs adolescente. Un pessimisme fondamental mle les thmes du dsespoir, de l'avortement, du suicide et du pass douloureux. Prison (1948) et surtout La Soif (La fontaine d'Arethuse, 1949) dont Bergman est l'auteur complet, concentrent toutes ces constantes sur fond d'angoisse existentielle proche de la philosophie de Sartre. Bergman circonscrit une part de son territoire de cinaste, sous l'influence directe de Rossellini. A travers le rcit du voyage de deux touristes sudois dans l'Allemagne dchire de l'aprs-guerre, c'est dj la question du couple comme enfer et cercle vicieux mais aussi comme seule et unique possibilit de vie qui est au centre de ce film. Cette interrogation sur le couple, Bergman en fera le sujet central de la plupart de ses films venir. Vers la flicit (1949) et Cela ne se produira pas ici (1950), film d'espionnage que Bergman reniera plus ou moins, marquent une rupture avec cette inspiration dsespre. 2 - Les annes 50 : cinma classique : librer les forces de la jeunesse, accent port sur l'rotisme. C'est alors une longue srie de films au cours desquels Bergman s'interroge sur lehttp://www.cineclubdecaen.com/realisat/bergman/bergman.htm Page 9 sur 23


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C'est alors une longue srie de films au cours desquels Bergman s'interroge sur le sens de la vie (Jeux d't, 1950), sur la misre d'un monde sans amour (La nuit des forains, 1953), sur la supriorit de la femme sur l'homme (Monika, 1952 ; L'attente des femmes, 1952 ; Sourires d'une nuit d't, 1955), A l'ore des annes cinquante, le style de Bergman est encore trs clat. Pourtant, c'est dans cette priode qu'on trouve certains de ses clats les plus purs. De cette poque jaillissante o se livre le combat sans merci de l'adolescence et de l'ge adulte, Jeux d't est peut-tre le film le plus satisfaisant que Franois Truffaut, grand admirateur du cinaste sudois, dcrit comme "Le film de nos vacances, de nos vingt ans, de nos amours dbutantes". Mais c'est sans doute Jean-Luc Godard qui a le mieux saisi la singularit du Bergman de cette poque, lui qui crit :"Un film d'Ingmar Bergman, c'est, si l'on veut, un vingt-quatrime de seconde qui se mtamorphose et s'tire pendant une heure et demie. C'est le monde entre deux battements de paupires, la tristesse entre deux battements de coeur, la joie de vivre entre deux battements de mains."

3- la reconnaissance internationale Sourires d'une nuit d't, prsent Cannes reoit le prix de l'humour potique. Juste aprs cette rcompense, Bergman tourne Le septime sceau qui, en 1957, le consacre mondialement (Grand Prix spcial du jury Cannes...) puis Les fraises sauvages qui, en 1958, lui vaut L'Ours d'or de Berlin et la plaque d'or du cinma sudois. Enfin prophte en son pays, Ingmar Bergman est devenu un grand cinaste europen avec trois films qui prsentent trois grands visages de son oeuvre : la comdie douce amre, le fantastique expressionniste et le drame psychologique. Il aurait pu se contenter de grer cette clbrit. Ses films suivants : Le visage, L'oeil du diable, La source montrent qu'il aurait su, comme d'autres, rpter les mmes formules 4- la trilogie de l'absence de Dieu Avec A travers le miroir (1961), Bergman abandonne la brillante mise en scne de ses films prcdents avec des films plus complexes, pres et noirs. Il commence mettre en application ce souhait maintes fois exprim : faire tout un film partir de l'exploration d'un visage. Il isole quelques personnages dans un dcor dsormais privilgi : l'le qui symbolise le huis clos en plein air. Abandonnant tout effet stylistique, la camra n'enregistre que l'essentiel. l'image d'une pense qui, pour mieux progresser, remet en cause ses conclusions provisoires, les films de Bergman se rpondent, s'enrichissent ou se nient. On se trouve en prsence d'un tout qu'il est difficile d'aborder d'une manire non chronologique. A travers le miroir dtruit le mythe d'un Dieu transcendant symbolis par l'araigne hallucinatoire vue par une jeune femme au bord de la folie. Les communiants consacre la mort d'un Dieu-Amour qui n'est, pour le croyant, qu'une manire de parler vainement soi-mme. Le silence marque la fin des interrogations mtaphysiques, de ce "cinma vertical" que commence contester toute une nouvelle gnration de cinastes soucieux de librer leur cinma national de la trop forte personnalit de Bergman. 5- Nvroses contemporaines Aprs Toutes ses femmes (1964), pochade qui fustige le rle parasitaire de la critique, Bergman entreprend une riche et complexe srie de six films : Persona (1966), L'heure du loup (1967), La honte (1997), Le rite (1968), Une passion (1969), Le lien (1970). Il prend pour thmes fondamentaux la cration de l'uvrehttp://www.cineclubdecaen.com/realisat/bergman/bergman.htm Page 10 sur 23


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d'art, le monde trange et angoissant des fantasmes, l'change des personnalits et la condamnation de la guerre, filme d'une manire la fois raliste et abstraite. 6-Face face des visages Aprs Cris et chuchotements, Bergman tourne huit pisodes d'un film destin en mme temps une chane de tlvision et au circuit commercial : Scnes de la vie conjugale. Il ralise dans des conditions identiques La flte enchante d'aprs l'Opra maonnique de Mozart. Alors que Face face remporte un impressionnant succs commercial, la police fiscale oblige Bergman interrompre brusquement les rptitions de La danse de mort qu'il met en scne au thtre Dramaten de Stockholm (en janvier 1976). Exil Munich, il ralise L'oeuf du serpent. Pour mettre en images la situation dsespre d'une Allemagne dont la misre conomique et morale va engendrer Hitler, il revient la mise en scne spectaculaire et expressionniste. Pour Sonate d'automne, il organise la tragique confrontation entre une mre, Ingrid Bergman, et sa fille, Liv Ullmann. 7- Un romanesque apais Avec Fanny et Alexandre s'ouvre la dernire priode de Bergman, que clt Sarabande (2003). Ingmar Bergman meurt le 30 juillet 2007, le mme jour que Michelangelo Antonioni.

IV - Bibliographie : Jacques Aumont, Ingmar Bergman, dition Cahiers du cinma, 2003 Thierry Jousse, Ingmar Bergman, coll. Cannes, les annes festival, arteeditions, 1997 Bibliographie complmentaire : "Images", Ingmar Bergman, 1990, d. Gallimard 1992. "Laterna magica", Ingmar Bergman, 1987 d. Gallimard 1987. ."Conversation avec Bergman", Olivier Assayas et Stig Bjrkman, d. Cahiers du cinma, 1990. "Le cinma selon Bergman", Bjrkman-Monns-Sima, Seghers, 1968, 1970, 1973. V- Filmographie (38 films, 22 tlfilms, 3 courts-mtrages):

1946

Crise(Kris). Avec : Dagny Lind (Ingebord), Inga Landgre (Nelly), Marianne Lfgren (Jenny). 1h33. Jenny, propritaire d'un institut de beaut Stockholm, arrive sans prvenir dans un petit bourg du sud de la Sude. Elle se rend chez Ingeborg Johnson, qui a lev sa fille Nelly, maintenant ge de dixhuit ans. Ingeborg gagne modestement sa vie en donnant quelques leons de piano et en louant une chambre au jeune vtrinaire Ulf...

1946

Il pleut sur notre amour(Det Regnar pat Vaar Karlek). Avec : Barbro Kollberg (Maggi) , Birger Malmsten (David), Gsta Cederlund (L'homme au parapluie). 1h35.


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Malmsten (David), Gsta Cederlund (L'homme au parapluie). 1h35. Ayant rat son train, Maggie, jeune campagnarde dsempare, se rsigne passer la nuit dans la salle d'attente de la gare. Elle rencontre David, un chmeur, et, par mesure d'conomie, accepte de le suivre dans une chambre d'htel. Le lendemain, le couple dcide de ne plus se sparer....

1947

L'ternel mirage(Skepp Till Indialand). Avec : Holger Lowenadler (Alexander Blom), Birger Malmsten (Johannes Blom). 1h38. En tenue d'officier de marine, Johannes Blom revient dans le port o il sjourna sept ans plus tt. Aprs une brve rencontre avec son ancienne amie Sally, il s'isole sur la plage et s'abandonne aux images du pass Alexander Blom, son pre, quittait souvent le bateaupompe utilis pour le renflouage des paves...

1948

Musique dans les tnbres(Musik i mrker). Avec : Mai Zetterling (Ingrid), Birger Malmsten (Bengt Vydeke). 1h27. Un pianiste devient aveugle pendant son service militaire. Rendu la vie civile, il souffre des prvenances dont son infirmit est l'objet jusqu' ce qu'un rival amoureux le frappe par dpit. Il devient alors fou de joie puisque quelqu'un l'a enfin trait comme un tre normal.

1948

Ville portuaire(Hamnstad). Avec : Nine-Christine Jnsson (Berit), Bengt Eklund (Ebbe), Mimi Nelson (Gertrud). 1h40. Gsta, jeune docker, erre le long des quais de Gteborg. Il assiste la tentative de suicide d'une jeune fille, Berit. Il plonge dans l'eau du chenal et sauve la dsespre, qu'une ambulance emmne bientt l'hpital. Plus tard, au cours d'un bal, Gsta reconnat Berit, l'invite danser et la raccompagne chez elle...

1949

La prison(Fngelse). Avec : Doris Svendlund (Birgitta Malmsten (Thomas), Eva Henning (Sofi). 1h19. Carolina), Birger

Un vieil homme l'aspect lugubre pntre dans un studio de cinma. Professeur de mathmatiques en retraite, il vient proposer Martin, l'un de ses anciens lves aujourd'hui metteur en scne, de faire un film sur l'Enfer. Intrigu et amus, Martin en parle un couple d'amis, Thomas et Sophie...

1949

La soif

(La fontaine d'Arthuse / Trst). Avec : Eva henning (Rut), Birger Malmsten (Bertil), Birgit Tengroth (Viola). 1h24.http://www.cineclubdecaen.com/realisat/bergman/bergman.htm Page 12 sur 23


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Malmsten (Bertil), Birgit Tengroth (Viola). 1h24. Bertil et Rut font tape dans un htel de Ble aprs un sjour en Sicile. Ils vivent douloureusement lusure de leur vie conjugale. Pendant le sommeil de son mari, Rut revoit en pense quelques moments de son pass....

1950

Vers la joie(Till Gladje). Avec : Stig Olin (Sig Eriksson), Maj-Britt Nilsson (Marta), Victor Sjstrm (Soderby), Birger Malmsten (Marcel). 1h38. Stig Eriksson est appele au tlphone au sein de l'orchestre o il rpte la neuvime symphonie de Beethoven. On lui apprend que sa femme Matha est morte, brle vive par un rchaud alcool mais que sa petite fille survivra. Stig s'effondre sur la table et se souvient. Sept ans plus tt, lui et Martha s'taient retrouvs par hasard nouveaux violonistes dans l'orchestre de Soderby.

1950

Cela ne se produirait pas ici

(Saant Hnder Inte hr). Avec : Signe Hasso (Vera), Alf Kjellin (Bjorn Almkvist), Ulf Palme (Akta Natas). 1h24.

1951

Jeux d't(Sommarlek). Avec : Maj-Britt Nilson (Marie), Birger Malmsten (Henrik), Alf Kjellin (David), Georg Funkqvist (Erland). 1h36. Un jour d'automne, on remet un paquet Marie, danseuse-toile l'Opra de Stockholm. Il s'agit du journal intime rdig treize ans plus tt par un jeune homme, Henrik... Entre promenades, baignades et cueillettes des fraises sauvages, une idylle tait ne entre les jeunes gens...

1952

L'attente des femmes(Kvinnors Vntan). Avec : Anita Bjrk (Rakel), Maj-Britt Nilsson (Marta), Eva Dahlbeck (Karin), Gunnar Bjrnstrand (Fredrick). 1h47. Les familles des quatre frres Lobelius se sont retrouves pour des vacances estivales aux environs de Stockholm. En attendant le bateau qui doit ramener leurs maris, les quatre belles-surs changent des confidences

1953

Monika(Sommaren med Monika). Avec : Harriet Andersson (Monika), Lars Ekborg (Harry), John Harryson (Lelle).1h36.


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La jeune Monika travaille dans un magasin d'alimentation de Stockholm. Dans le taudis o elle vit, affrontant quotidiennement un pre ivrogne et une turbulente et bruyante marmaille, elle rve au grand amour et une vie de star . Un jour, elle rencontre dans un bar Harry, employ dans un magasin de verreries...

1953

La nuit des forains(Gycklarnas Afton). Avec Ake Gronberg (Albert Johansson), Annika Tretow (Agda), Harriet Andersson (Anne), Anders Ek (Frost). 1h33. En Sude, vers 1900. La troupe d'un petit cirque donne quelques reprsentations minables au hasard des villes rencontres. Son directeur, Alberti, a jadis quitt sa femme Agda, qui rside dans la bourgade o le cirque installe son chapiteau. En compagnie de sa jeune matresse Anne, devenue cuyre, il subit les sarcasmes humiliants du directeur du thtre local...

1954

Une leon d'amour(En Lektion i Krlek). Avec : Eva Dahlbeck (Marianne Erneman), Gunnar Bjornstrand (David Erneman), Harriet Andersson (Nix).1h36. David est gyncologue. Avec sa femme, Marianne, qu'il aime, ils forment un couple heureux. Nanmoins David n'est pas un modle de fidlit ; il prouve de grandes difficults rsister aux avances aguichantes de l'une de ses clientes. Et Marianne finit par apprendre que son mari, qui elle vouait une entire confiance, l'a trompe...

1955

Rves de femmes(Kvinnodroem). Avec : Eva Dahlbeck (Susanne), Harriet Andersson (Doris), Gunnar Bjrnstrand (le consul), Ulf Palme (Henrik Lobelius). 1h27. Suzanne Frank, directrice d'une agence de photographies de mode, quitte Stockholm pour un reportage Gteborg. Elle est accompagne de Doris, jeune mannequin qui vient de rompre avec son ami Palle. Ds son arrive, Suzanne tlphone Henrik Lobelius, un industriel qui fut son amant. Elle lui donne rendez-vous l'htel. Alors qu'elle flne dans les rues commerantes de Gteborg, Doris est aborde par un vieux consul, lgant et charmeur...

1955

Sourires d'une nuit d't

(Sommarnattens Leende). Avec Eva Dahlbeck (Dsire Armfeldt), Ulla Jacobsson (Anne Egermann), Margit Carlqvist (Charlotte Malcolm), Harriet Anderssson (Marta). 1h48.http://www.cineclubdecaen.com/realisat/bergman/bergman.htm Page 14 sur 23


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Matre Fredrik Egerman apprend qu'une troupe thtrale doit se produire dans sa petite ville de province. Dsire Armfeldt, son ancienne matresse, tient le rle principal de la pice. Egerman a pous en secondes noces, Anne, beaucoup plus jeune que lui. Son fils Henrik, tudiant en thologie, vient d'arriver : son idal de puret est fortement branl par les agaceries coquines de la servante Petra. Pendant le demi-sommeil d'une sieste, Egerman prononce le prnom de l'actrice. Le lapsus n'chappe pas Anne. ...

1957

Bakomfilm smultronstlletDocumentaire. Avec : Bibi Andersson, Victor Sjstrm, Naima Wifstrand (Eux-mmes). 0h14.

1957

Le septime sceau(Det Sjunde Inseglet). Avec : Max Von Sydow (Antonius Block), Gunnar Bjornstrand (Jons), Bengt Ekerot (la Mort). 1h36. Le chevalier Antonius Blok revient des Croisades avec son cuyer Jons. Rencontrant la Mort, Blok demande un dlai et lui propose une partie d'checs. Non loin de l, Jof le bateleur, sa femme Mia, leur bb Mikhal et le jongleur Skat. Jof a vu la Vierge Marie. Plus tard Blok et Jons s'arrtent dans une glise de campagne : le moine qu'interroge le chevalier n'est autre que la Mort. Quant Jons, qui regarde un peintre travailler une danse macabre, il raconte sa croisade et se dclare sceptique....

1957

Herr Sleeman kommerTlfilm. Avec : Bibi Andersson ( Anne-Marie), Jullan Kindahl (Mrs. Mina), Yngve Nordwall (Mr. Sleeman), Max von Sydow (le chasseur), Naima Wifstrand (Mrs. Gina). 0h43.

1957

Les fraises sauvages(Smultronstllet). Avec : Victor Sjstrm (Isaak Borg), Bibi Andersson (Sara), Ingrid Thulin (Marianne), Gunnar Bjrnstrand (Evald). 1h31. Isaak Borg, 78 ans est docteur. Couvert d'honneur et de gloire, c'est un vieillard goste et mesquin. Il se rappelle cette journe du ler juin qui m'a mis en face de lui-mme. Il y a d'abord un cauchemar, un cauchemar du corbillard... Ce ler juin il devait me rendre Lnd o l'on allait fter son jubil. Il devait prendre l'avion mais finalement, il dcide de faire le voyage en automobile. Marianne, sa belle-fille, qui a quitt son mari, a tenu l'accompagner...

1958

VenetianskanTlfilm. Avec : Maud Hansson (Nena), Sture Lagerwall (Bernardo), Gunnel Lindblom (Valeria), Helena Reuterblad (Oria). 0h56.

1958

Au seuil de la viePage 15 sur 23



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(Nra Livet). Avec : Ingrid Thulin (Cecilia Ellius), Eva Dahlbeck (Stina Andersson), Bibi Andersson (Hjordis Pettersson). 1h24. Cecilia Ellius est admise dans une clinique claire, bien quipe, symbole de l'organisation sociale sudoise. Marie, employe dans l'administration, elle vient de perdre, son troisime mois de grossesse, l'enfant qu'elle portait. Son mariage tant une union sans amour, elle considre qu'elle et son mari sont responsables de cet chec, estimant n'avoir pas dsir cet enfant. Ses deux compagnes de chambre, malgr une certaine similitude de cas, connaissent l'une et l'autre une situation bien diffrente...

1958

RabiesTlfilm. Avec : Bibi Andersson (Eivor), Axel Dberg (Cpl. Sven), ke Fridell (Sixten Garberg), Tor Isedal (Knut), ke Jrnfalk (Rolf), Dagny Lind (La tante), Gunnel Lindblom (Jenny), Nils Nygren (Cronswrd), Marianne Stjernqvist (Mrs. Svensson), Folke Sundquist (Erik), Max von Sydow (Bo Stensson Svenningson). 1h29.

1958

Le visage(Ansiktet). Avec : Max von Sydow (Albert Emanuel Vogler), Ingrid Thulin (Manda Vogler), Gunnar Bjrnstrand (Vergrus). 1h40. Sude, 1946. Le thtre magntique et thrapeutique du "docteur" Vogler fait route vers Stockholm o il doit donner une reprsentation. La petite troupe est accueillie vers le soir par le consul Egerman, le docteur Vergerus, directeur de la sant et le prfet Starbeck. Vergerus ne croit pas aux dons surnaturels de Vogler...

1960

Temps d'orage(Ovder) Tlfilm, captation de sa mise en scne de la pice de Strindberg. Avec : John Elfstrm (Starck), Ingvar Kjellson (le consul), Birgitta Grnwald (Agnes). 1h51.

1960

La source(Jungfrukl lan). Avec : Max von Sydow (Tore), Birgitta Valberg (Mareta), Birgitta Pettersson (Karin), Gunnel Lindblom (Inger). 1h29. Karin, fille unique de Tore et de Mareta, a revtu sa plus belle robe pour aller porter des cierges l'glise du village voisin. Inger, fille adoptive et servante est charge de l'accompagner. En cours de route, elle s'attarde chez un vieux passeur, grand prtre du culte d'Odin. La jalousie et la haine qu'Inger porte Karin se manifestent dans un rituel de sorcellerie qui doit provoquer un mauvais sort... .

1960

L'oeil du diable(Djvulens ga). Avec : Jarl Kulle (Don Juan), Bibi Andersson (BrittMarie), Stig Jarrel (Satan). 1h27.


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"La chastet d'une jeune fille, c'est un orgelet dans l'il du diable" c'est bien un orgelet que se dcouvre Satan un beau matin son rveil. L'ide en est insupportable au Seigneur de la nuit qui dpche immdiatement sur terre un de ses dvous sides, Don Juan, avec la mission de mettre fin cette intolrable situation....

1961

A travers le miroir(Sasom I en Spegel). Avec : Gunnar Bjornstrand (David), Max von Sydow (Martin), Harriet Andersson (Karin). 1h29. La plage d'une le l'aspect dsol. Quatre personnes reviennent de leur baignade. Il y a David l'crivain, sa fille Karin, son fils Frederik surnomm Mino, et Martin, le mari de Karin, qui est mdecin. De retour de Suisse, o il est all travailler son dernier roman, David clbre ces courtes retrouvailles par un dner au cours duquel il annonce qu'il doit bientt repartir. Lors de la petite fte Mino et Karin interprtent une pice de leur cration, l'histoire d'un pote qui se rfugie dans la solitude de son art malgr l'amour d'une princesse. Une saynte directement adresse leur pre...

1963

Les communiants(Nattvardsgsterna). Avec : Gunnar Bjornstrand (Tomas Ericsson), Ingrid Thulin (Marta Lundberg), Max von Sydow (Jonas). 1h21. l'glise, le pasteur Thomas Ericsson clbre l'office en prsence de quelques rares fidles. Aprs la crmonie religieuse, le pcheur Jonas Persson et sa femme viennent sa rencontre. Jonas lui fait part de ses inquitudes face au "pril jaune" et aux menaces de guerre nuclaire. Le pasteur ne lui rpond que par des formules vagues, mais Jonas promet de revenir le voir, seul seul...

1963

Le silence(Tystnaden). Avec : Ingrid Thulin (Ester), Gunnel Lindblom (Anna), Jorgen Lindstrom (Johan). 1h35. Aprs un voyage l'tranger, Anna et Ester, deux surs accompagnes de Johan, le petit garon d'Anna, rentrent en Sude. Elles font une halte dans le grand htel d'une ville inconnue o les habitants parlent un langage qui leur est incomprhensible. Ds lors, Anna et Ester sont confront la solitude et au silence...

1963

Le songe(Ett drmspel). Tlfilm. Avec : Ingrid Thulin (Agnes), Uno Henning (Alfred), Allan Edwall (Axel), Olof Widgren (Writer), John Elfstrm (Glazier). 1h55.

1964

Toutes ses femmes(Fr att inte tala om alla dessa kvinnor). Avec : Jarl Kulle (Cornelius),


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Bibi Andersson (Humlan), Harriet Andersson (Isolde). 1h20. En 1920 la Villa Tremolo, une somptueuse demeure o vit retir le Matre Flix, violoncelliste de trs grand talent. Debout, devant le cercueil encore ouvert o repose le Maestro, Cornelius divague sur la dfinition d'un gnie. Quelques jours avant cette fin prmature. Cornelius, critique musical, tait arriv la villa d't de l'artiste...

1965

Don juanTlfilm. Avec : Kristina Adolphson, Ernst-Hugo Jregrd, Georg rlin. Premire captation de sa mise en scne de la pice de Molire avant celle de 1985.

1966

Persona(Persona). Avec : Bibi Andersson (Alma), Liv Ullmann (Elisabeth Vogler), Margaretha Krook (le docteur), Gunnar Bjrnstrand (monsieur Vogler), Jorgen Lindstrom (le jeune homme). 1h25. Elisabeth Vogler, actrice renomme, perd subitement l'usage de sa voix, au cours d'une reprsentation thtrale d'"Electre". Elle passe un bref sjour en clinique, puis se retire dans une villa solitaire, au bord de la mer, accompagne de son infirmire Alma....

1967

DanielEpisode de Stimulantia, film collectif coralis avec Hans Abramson, Hans Alfredson, Arne Arnbom, Tage Danielsson, Lars Grling, Jrn Donner, Gustaf Molander et Vilgot Sjman. Avec : Daniel Sebastian Bergman, Kbi Laretei. 0h15. Compilation de home movies en 16 mm tourns depuis plusieurs annes offerte en guise de cadeau d'anniversaire son jeune fils Daniel, devenu ralisateur lui-mme.

1968

L'heure du loup(Vargtimmen). Avec : Max von Sydow (Johan Borg), Liv Ullmann (Alma Borg), Ingrid Thulin (Veronica Vogler). 1h30. Le peintre Johan Borg s'est isol en compagnie de sa femme Alma sur la petite le frisonne de Bltrum. Son pouse se souvient des premiers temps de leur arrive o tout tait magnifique sur cette le quasisauvage parseme de pommiers en fleurs.

1968

La honte(Skammen). Avec : Liv Ullmann (Eva Rosenberg) , Max Von Sydow (Jan Rosenberg), Gunnar Bjornstrand (colonel Jacobi). 1h42. Un pays imaginaire, notre poque. Une guerre avec ses bombardements, ses destructions et ses rfugis. Comme chaque matin, Jan et Eva se rveillent. Artistes, musiciens d'orchestre, Jan et sa femme vivent en marge du conflit et de ses horreurs; heureux dans leur petit univers...


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1969

Le rite(Riten). Tlfilm. Avec : Ingrid Thulin (Tha Winkelmann), Anders Ek (Sebastian Fischer), Gunnar Bjornstrand (Hans Winkelmann). 1h12 Une petite troupe de trois comdiens se voit interdire son spectacle "Le Rite", jug obscne par la censure sudoise. Ses membres sont convoqus chez le juge d'instruction charg de l'affaire. L'enqute provoque une crise chez chacun des participants, y compris le juge..

1969

Une passion(En Passion). Avec : Liv Ullmann (Anna Fromm), Bibi Andersson (Eva Vergerus), Max von Sydow (Andreas Winelmann). 1h41. Andreas Winkelman vit seul dans sa maison sur cette petite le de la Baltique. Il est venu oublier son pass et la sparation d'avec sa femme. Alors qu'il travaille l'extrieur de sa demeure, Anna Fromm vient lui demander l'autorisation d'utiliser son tlphone. Anna est une jeune veuve, estropie la suite d'un accident d'automobile...

1970

Mon le Far(Frdokument 1969). Tlfilm documentaire. Avec : Ingmar Bergman Ingmar Bergman (le reproter), Per Broman, Richard Ostman, Linn Ullmann, Liv Ullmann. 1h18. Far est une petite le de la Sude, situe au nord-est de l'le de Gotland, elle-mme situe au sud-est de Stockholm, 4 heures de bateau exactement de la capitale. Ingmar Bergman montre l'le et ses habitants pendant les 4 saisons de l'anne ...

1971

Le lien(Berringen/The touch). Avec : Bibi Andersson (Karin), Elliott Gould (David Kovac), Max von Sydow (Andreas). 1h55. Une petite ville de la province sudoise. Venue l'hpital au chevet de sa mre mourante, Karin Vergerus rencontre David Kovac, un jeune archologue amricain hypersensible et dracin. David est invit par le docteur Andreas Vergerus, le mari de Karin...

1972

Cris et chuchotements(Viskningar och Rop). Avec : Harriett Andersson (Agns), Liv Ullmann (Maria), Ingrid Thulin (Karin), Kari Sylwan (Anna). 1h31. Dans un chteau sudois la fin du sicle dernier. Agns agonise, ronge par un cancer. Ses deux soeurs, Maria et Karin tentent de la soutenir, mais finissent par ne plus supporter cette dchance. Seule la servante, Anna, accompagne Agns vers la mort...

1973

Scnes de la vie conjugale


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(Scener ur ett Aktenskap). Avec : Liv Ullmann (Marianne), Erland Josephson (Johan), Bibi Andersson (Katarina). 2h35 Johan et Marianne, maris depuis dix ans, vivent heureux en compagnie de leurs deux filles. Johan est professeur de psychologie applique, Marianne est avocate spcialise dans les problmes de divorce. Un jour, ils reoivent dner leurs amis, Peter et Katarina...

1974

Le misanthrope(Misantropen). Tlfilm. Avec : Hanne Borchsenius (Eliante), Benny Hansen (Dubois), Holger Juul Hansen (Philinte), Paul Httel (Basque), Henning Moritzen (Alceste), Ghita Nrby (Climne), Lise Ringheim (Arsino), Ebbe Rode (Oronte), Peter Steen (Clitandre). 1h55.

1975

La flte enchante(Die Zauberflte). Tlfilm. Avec : Josef Kostinger (Tamino), Irma Urrila (Pamina), Hkan Hagegard (Papageno). 2h15. La fille de la reine de la Nuit, la princesse Pamina, vient d'tre enleve par le sage Sarastro qui a pour dessein de la fiancer au prince Tamino. Le vaillant prince Tamino, mal instruit des intentions du sage Sarastro, entreprend de dlivrer la princesse avec l'aide de l'oiseleur Papageno et de trois dames, suivantes de la reine de la Nuit, qui leur donnent les instructions qui leur permettront de faire vader la princesse Pamina, et leur offrent deux talismans destins les protger : une flte enchante et un carillon magique....

1976

Face face(Anksikte mot ansikte). Avec : Liv Ullman (le docteur Jenny Isaksson), Erland Josephson (le docteur Tomas Jacobi). 2h15 Jenny Isaksson, psychiatre, exerce son mtier avec autorit et prestige. Au cours de l't, elle se retrouve seule. Son mari est parti comme confrencier aux tats-Unis et sa petite fille a rejoint une colonie de vacances. Comme le nouvel appartement o elle doit emmnager n'est pas prt, elle se rfugie chez ses grands-parents. Traumatise par une tentative de viol qui a veill en elle des sentiments contradictoires, Jenny prend conscience de sa solitude...

1977

L'oeuf du serpent(Ormens agg). Avec : Liv Ullmann (Manuela Rosenberg), David Carradine (Abel Rosenberg), Gert Froebe (auer). 1h59. Berlin, dans la semaine du 3 au 11 novembre 1923. C'est l'inflation galopante, le chmage, la misre et le dsespoir. Interrog au sujet du suicide de son frre Max, Abel Rosenberg s'tonne d'une ultime question de l'inspecteur Bauer : il lui demande s'il est d'origine juive..

1977

Sonate d'automne


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(Hstsonaten). Avec : Ingrid Bergman (Charlotte), Liv Ullmann (Eva), Lena Nyman (Helena), Halvar Bjork (Viktor). 1h33. Charlotte, pianiste professionnelle, arrive dans le presbytre habit par sa fille Eva et son gendre Victor, pasteur de la paroisse. Les deux femmes ne se sont pas vues depuis sept ans. Charlotte s'tonne de la prsence inattendue d'Hlne, son autre fille, malade incurable....

1980

Mon le Far(Fr-dokument 1979). Tlfilm documentaire. Nystrm et les habitants de Far. 1h44. Avec : Annelie

Far est une petite le de la Sude, situe au nord-est de l'le de Gotland, elle-mme situe au sud-est de Stockholm, 4 heures de bateau exactement de la capitale. Ingmar Bergman montre l'le et ses habitants pendant les 4 saisons de l'anne ...

1980

De la vie des marionnettes(Ur marionetternas liv). Avec : Robert Atzorn (Peter Egerman), Christine Buchegger (Katarina), Martin Benrath (Jensen). 1h44. Dans une maison close, un client trangle une prostitue. Comment cet homme, Peter Egerman, a-t-il pu en arriver l ? Quelques semaines avant le meurtre, Peter avoue son psychanalyste ses terrifiants dsirs et son envie d'gorger sa femme, Katarina...

1982

Fanny et Alexandre(Fanny och Alexander). Avec : Pernilla Allwin (Fanny Ekdahl), Bertil Guve (Alexander Ekdahl), Ewa Froling (Emilie Ekdahl). 3h17. Nol 1907. Une riche demeure dans une ville de sude. Les membres de la famille Ekdahl et les serviteurs prparent les festivits. Hlna Ekdahl, une ancienne actrice, prside aux destines de ses fils, Gustav Adolf, Carl et Oscar, le directeur du thtre local, et de ses petits enfants ; parmi eux Fanny et Alexandre...

1984

L'cole des femmes(Hustruskolan). Tlfilm. Avec : Allan Edwall (Arnolphe), Lena Nyman (Agnes), Bjrn Gustafson (Alain), Ulla Sjblom (Georgette), Stellan Skarsgrd (Horace), Lasse Pysti (Chrysalde), Olle Hilding (Oronte), Oscar Ljung (Enrique), Nils Eklund (Le juge).

1984

Le visage de Karin(Karins ansikte). Avec : Ingmar Bergman, Karin Bergman. 0h14. Bergman examine en ordre chronologique une srie de vieilles photographies et reconstruit ainsi un rcit visuel propos de sa mre.

1984

Aprs la rptition(Efter Repetitionen). Avec :Erland Josephson (Henrik Vogler), LenaPage 21 sur 23



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(Efter Repetitionen). Avec :Erland Josephson (Henrik Vogler), Lena Olin (Ana), Ingrid Thulin (Rakel). 1h10. Une scne de thtre, nue, aprs la rptition. Un metteur en scne vieillissant, Henrik Vogler, est plong dans ses souvenirs. Ceux du thtre et de cette mise en scne de la pice de Strindberg, " Le Songe ", qu'il monte pour la cinquime fois... Mais ses penses sont interrompues par l'entre d'Anna Egerman, une jeune comdienne passionne qui, prtextant un bracelet qu'elle a oubli, en profite pour engager la conversation avec Henrik Vogler...

1985

Don JuanTlfilm. Avec : Michael (Sganarelle). 1h45. Degen (Dom Juan), Hilmar Thate

1986

Documentaire sur Fanny et Alexandre(Dokument Fanny och Alexander). Avec : Daniel Bergman, Ingmar Bergman, Gunnar Bjrnstrand, Allan Edwall, Ewa Frling, Erland Josephson, Lars Karlsson, Sven Nykvist. 1h50.

1986

Les deux bienheureux(De tva saliga). Tlfilm. Avec : Harriet Andersson (Viveka Burman), Per Myrberg (Sune Burman), Christina Schollin (Annika). 1h21. Un homme et une femme, d'ge mr mais sans exprience du sexe, se rencontrent. Ils se marient, vivent une vie conjugale absolue et exclusive dans laquelle ils cherchent l'amour pur et total...

1992

La marquise de Sade(Markisinnan de Sade). Tlfilm. Avec : Stina Ekblad (Rene), Anita Bjrk (Madame de Monteuil), Marie Richardson (Anne), Margareta Bystrm (de Simiane), Agneta Ekmanner (comtesse de Saint-Fond), Helena Brodin (Charlotte). 1h44.

1993

BackanternaTlfilm. Avec : Sylvia Lindenstrand (Dionysos), Laila AnderssonPalme (Teiresias), Sten Wahlund (Kadmos), Peter Mattei (Pentheus), Anita Soldh (Agaue), Berit Lindholm (Alfa), Paula Hoffman (Beta), Camilla Staern (Gamma). 2h20.

1995

Sista skiketTlfilm. Avec : Ingvar Kjellson (Charles Magnusson), Bjrn Granath (Georg af Klercker), Anna von Rosen (Miss Holm).

1997

En prsence d'un clown(Larmar och gr sig till). Tlfilm. Avec : Brje Ahlstedt (Carl Akerblom), Erland Josephson (O. Vogler). 1h58. Carl Akerblom, inventeur, admirateur de Schubert, est intern l'hpital psychiatrique pour avoir tent de tuer sa fiance. Avec un


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l'hpital psychiatrique pour avoir tent de tuer sa fiance. Avec un autre patient, le Pr Vogler, il mne bien l'insens projet de raliser le premier film parlant de cette histoire. Mais, lors de la premire, le film est dtruit par un incendie...

2000

BildmakarnaTlfilm. Avec : Anita Bjrk (Selma Lagerlf), Carl Magnus Dellow (Julius Jaenzon), Lennart Hjulstrm (Victor Sjstrm), Elin Klinga (Tora Teje), Henry Nyberg (le projectioniste)

2003

Sarabande(Saraband). Tlfilm. Avec : Liv Ullman (Marianne), Erland Josephson (Johan), Julia Dufvenius (Karin), Brje Ahlstedt (Henrik). 1h47. Sarabande pourrait tre la suite de Scnes de la vie conjugale, trente ans aprs. On y retrouve Marianne, 63 ans, et Johan, 83 ans, divorcs. Henrik le fils de Johann vient de perdre sa femme et vit avec sa fille, Karin, violoncelliste.

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ciné-club ingmar bergman

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