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Coastchart CHATO 2006
EAtHC9-19A
Coastchart CHATO 20062
Objectifs
En liaison avec les services hydrographiques partenaires du projet, spécifier, concevoir et développer un système de mise à jour des cartes marines à partir d’images satellites ENVISATENVISAT et SPOT5SPOT5.
Utiliser le système sur l’Afrique de l’OuestAfrique de l’Ouest, depuis le Sénégal jusqu’au Congo pour produire un trait de côte (6 000 km6 000 km) le plus précis et le mieux résolu possible.
Coastchart CHATO 20063
Spécifications
Couverture 15 pays : Sénégal, Gambie, Guinée-Bissau, Guinée, Sierra Leone,
Liberia, Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin, Nigeria, Cameroun, Guinée équatoriale, Gabon et Congo
14 zones VHR : approches portuaires ou estuaires typiquement
Caractéristiques des prises de vues ENVISAT à marée haute et à marée basse sous plusieurs incidences en orbites ascendantes et descendantes.
Coastchart CHATO 20064
Spécifications
Produits attendus Trait de côte géoréférencé au WGS84WGS84 et décrit par des classes
d’objets et des attributs conformes au standard S57S57 de l’OHI
Un produit au 1:50 0001:50 000 correspondant à l’intégralité du trait de côte (à partir d’images SAR ENVISAT) du Sénégal au Congo : précision planimétrique absolue 25 m
Un produit au 1:15 0001:15 000 pour les zones VHR (à partir d’images SPOT5) : précision planimétrique absolue 5 m
Images géoréférencées à partir des paramètres auxiliaires des satellites mais aussi des points d’appui terrainpoints d’appui terrain.
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Clients & experts : ESA, SHOM, UKHO, IHPT, UMLV
Consortium : LogicaCMG, PCI Geomatics, Boost Technologie, BRGM, RSAC, UCL, UOP
Coût : 1 M€ sur 2 ans (2 phases)
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Déroulement du projet : 2 phases Phase 1 :
développement d’une chaîne de traitement d’images ASAR mise en œuvre de cette chaîne sur deux pays tests : Gabon, Nigéria
Phase 2 : production et livraison des produits sur l’ensemble des zones d’intérêt
(du Sénégal au Congo) installation de la chaîne développée chez les clients mise en place de sessions de formation mise à disposition d’un support technique pour une durée minimum de
trois mois
Passage en phase 2 subordonné à l’admission par l’ESA de tous les produits attendus de la phase 1.
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Planning
02/09/04 : Lancement du projet Décembre 2004 : Mises au point techniques Décembre 2005 : 1ere livraison des produits Gabon et
Nigéria Janvier 2006 : Revue du prototype Avril 2006 : 2eme livraison des produits Gabon 10/08/2006 : Fin du projet Coastchart
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Gabon
Produits livrés par le consortium Un vecteur trait de côte (.shp, S57) 14 orthoimages ENVISAT ASAR de résolution spatiale 30 m (geotiff) 3 spatiocartes papiers Pas de VHR
Qualification par le SHOM Libreville : comparaison avec le trait de côte SHOM de précision planimétrique
5m ; ce trait de côte provient du traitement d’une image multispectrale SPOT 5 de résolution spatiale 2,50 m (rectifiée avec des points d’appui extraits des trajectographies GPS – terrain)
Port-Gentil : comparaison avec le trait de côte du SHOM de précision planimétrique 10m ; ce trait de côte provient du traitement d’une image monocanal SPOT 4 de résolution spatiale 10 m (rectifiée avec des points d’appui extraits des trajectographies GPS – terrain)
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Erreur planimétrique importante
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Problème de restitution des appontements et des installations portuaires
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Confusion zone de végétation naturelle sol nu – zone maritime
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Bancs de sable et de vase non détectés
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Récifs rocheux non détectés
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Gabon
Erreurs constatées Les erreurs présentées ne sont pas isolées : elles se retrouvent tout le
long du trait de côte du Gabon La précision planimétrique de 25 m n’est pas respectée Le trait de côte n’est pas cohérent (nombreux sauts dus à la détection
automatique et non corrigés manuellement) Bancs de sable et de vase non détectés Estran rocheux et dangers isolés non détectés Mauvaise restitution des rivières (embouchures et positionnement) Incapacité du radar à restituter correctement les zones anthropiques (parc
à bois, ports et installations portuaires)
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Conclusions (1/2)
Conclusion technique du SHOM Détection automatique inopérante Précision planimétrique mauvaise et non maîtrisée Restitutions manuelles fausses ou incomplètes Interprétations erronées Recommandations OMI, OHI (S44), SOLAS non respectées TRAIT DE COTE DANGEREUX POUR LA NAVIGATION
Retour d’expérience Complexité d’interprétation des images radar Importance des vérités terrain Nécessité de multiplier les images et les capteurs Pas d’utilisation en cartographie marine dans l’immédiat
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Conclusions (2/2)
Poursuite de l’exploitation des images satellitales et de la photogrammétrie par le SHOM pour la détermination du trait de côte à des fins cartographiques (extension limitée)
Soutien des autorités locales toujours nécessaire!