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Bulletin d’information de la Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne 7 Agriculteurs et Territoire 7 CHAMBRE D'AGRICULTURE SEINE-ET-MARNE Numéro 25 Juin 2012 Projet de Jossigny «Abattoir de proximité» P. suivante ACTUALITÉ • Les Schémas Territoriaux « Quelle place pour l’agriculture ? » Pages 2 et 3 • Plan Départemental de l’Eau 2 (2012/2016) Pages 6 et 7 • Vers un 5 ème programme d’action nitrates Pages 8 et 9

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CHAMBRE D'AGRICULTURESEINE-ET-MARNE

Numéro 25 Juin 2012

Projet de Jossigny «Abattoir de proximité» P. suivante ACTUALITÉ

• LesSchémasTerritoriaux«Quelleplacepourl’agriculture?»Pages 2 et 3

• PlanDépartementaldel’Eau2(2012/2016)Pages 6 et 7

•Vers un 5ème programmed’actionnitrates

Pages 8 et 9

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- La mission Installation-Transmission : quelle activité ?

- Elections Chambres d’Agriculture

- Certiphyto : quelles obligations ? pour qui ? quels délais ?

- La formation permanente : VIVEA

juin 2012 - Agriculteurs et Territoire 77 - Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne

Agronomie et environnement 04

Economie et territoire 11

Institutionnel - Emploi - Formation 17

Espace et aménagement 02

Sommaire Actualité

Administration et Finances 19

Evolution des exploitations ayant de l’élevage bovins en Seine-et-Marne

Evolution des productions bovines en Seine-et-Marne(en tête par production)

Les effectifs bovins décroissent

élevageAbattoir de JossignyA l’occasion de l’assemblée générale de la Maison de l’élevage, M. Dominique Dupas, directeur de l’abattoir de Jossigny, a présenté son projet qui pourrait permettre un abattage «traditionnel», c’est-à-dire en étourdissant les animaux, ce qui n’est, aujourd’hui, pour les gros bovins pas possible en Ile-de-France.

Il propose aux éleveurs de la région de se joindre à lui pour agrandir son abattoir afin d’y faire cohabiter les filières traditionnelles, halal et casher.

Cet agrandissement représente un investissement d’environ 4 millions d’euros ; M. Dupas cherche des financements, mais aussi un engagement des producteurs de la région pour abattre chez lui. Il pourrait proposer une prestation complète comprenant l’abattage et la découpe des carcassesavec une présentation en caissette.

Vincent LE QUINIOUResponsable du Pôle Economie et Territoire

Source : RGA

- Les Schémas Territoriaux : Quelle place pour l’agriculture ?

- Bilan climatique à mi-campagne- Gestion de l’eau et irrigation - Plan Départemental de l’Eau 2- Vers un 5ème programme

d’action nitrates- Journée désherbage mécanique : un aperçu des techniques

innovantes le 11 mai dernier

- Restauration collective en produits bio ou locaux

- L’agritourisme en Seine-et-Marne : une activité sur votre exploitation

- Comités Agricoles de Territoire : une activité diversifiée

- Paniers de légumes : 2ème opération sur 11 sites du Conseil Général

- En direct de nos boutiques : Franck et Bénédicte Fournier

- Création d’un pôle régional de mutualisation - Les comptes de la Chambre d’Agriculture

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Par Pierre Cuypers, Président de la Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne

Ed

ito

L’agriculture, c’est la production. Cet acte de production, nous y sommes très attentifs. Les conditions de sa réalisation sont les enjeux de bien des débats de société : qualité alimentaire, environnement, biotechnologies, bien être animal…

La production par elle-même n’est rien, mais elle prend tout son sens et sa puissance quand elle s’intègre dans un réseau qui collecte, trie, conserve, transporte, transforme, distribue.

L’objet de toutes les filières, courtes ou longues, avec ou sans transformation, locales ou mondiales : c’est de satisfaire des besoins.

Certaines filières sont nécessairement longues : le blé par exemple, qui, récolté en Seine-et-Marne, moulu près de Paris, approvisionne les boulangeries franciliennes, mais peut aussi satisfaire les forts besoins européens et mondiaux. D’autres peuvent être très courtes : l’éleveur qui abat et vend ses volailles sur son exploitation, ou le maraîcher qui vend sur les marchés, qui propose des paniers fraîcheur dans les gares…

Un nouveau débouché ou un nouvel outil de transformation, permet de mieux valoriser une production. Ainsi, la construction par Sofiprotéol de l’usine de diester du Mériot, en valorisant 1 million de tonnes de colza au cœur de son bassin de production, et au plus près d’une zone importante de consommation de carburant et de tourteaux, a permis de soutenir les prix de cette culture.

Les agriculteurs peuvent ainsi être les acteurs de leurs filières, à travers leurs coopératives et les

négoces, bien sûr, mais aussi par des initiatives individuelles ou par des participations à des projets privés.

Planète Chanvre en est aussi un formidable exemple et une belle initiative seine et marnaise : un groupe d’agriculteurs a construit une usine de transformation, qui traite aujourd’hui près de 1 000 ha de chanvre cultivés en Seine-et-Marne pour des débouchés en agromatériaux européens.

Face à ses difficultés actuelles, l’élevage bovin francilien doit surmonter ses handicaps. Parmi ceux-ci, l’absence d’outils de transformation offrant un service de qualité à une distance raisonnable pour saisir les opportunités de la consommation locale.

Au cœur de la ville nouvelle de Marne la Vallée, un entrepreneur se propose de construire un outil d’abattage dans la tradition de tous les animaux, ainsi qu’un service de découpe.

C’est bien là, l’opportunité de créer un lien entre les bouchers traditionnels à la recherche de viande de qualité pour leurs clients et les éleveurs d’Ile-de-France, de proposer directement aux consommateurs ces produits.

Nous devons nécessairement savoir saisir et soutenir cette opportunité. Nous devons collectivement accompagner ce projet, de tous nos moyens : en accompagnant son propriétaire, par l’engagement de nos éleveurs…

Les filières, qu’elles soient animales ou végétales, ont cette force de détenir des compétences, des expertises, qui permettent de conduire des choix ambitieux de développement, créateurs de valeur ajoutée, devant assurer aux producteurs les meilleurs retours de leurs productions.

Une filière, c’est une vraie chance, c’est un outil, c’est une performance pour nos exploitations.

Bonne récolte à tous.

Porter nosfilières

juin 2012 - Agriculteurs et Territoire 77 - Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne

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conversion Ecologique et Sociale engagent les réflexions pour le développement d’un nouveau modèle économique et social. Un des quatre axes traités est relatif à l’agriculture et à l’alimentation : le foncier agricole, la diversification des activités agricoles en faveur de l’innovation et de l’emploi et les actions de développement d’une filière alimentaire de proximité, sont les sujets plus particulièrement abordés. Approbation avant fin 2012.

Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) : il s’agit des « trames vertes et bleues » consacrées par la loi Grenelle II. Le SRCE a pour objectif d’enrayer la perte de biodiversité par la préservation, la gestion et la remise en bon état des continuités écologiques. Les espaces agricoles seront impactés par la mise en œuvre de « corridors » écologiques. Ce schéma est copiloté par l’Etat et la Région, approbation avant fin 2012.

Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau (SDAGE) : les SDAGE ont été élaborés pour répondre aux objectifs de la Directive Cadre sur l’Eau à l’échelle des grands bassins versants. Ils fixent

SRCAE, SRCE, SDRIF…. difficile de s’y retrouver. Ce sont pourtant des schémas territoriaux qui sont aujourd’hui sources de nombreuses sollicitations et représentent de réels enjeux pour l’agriculture. L’après-midi de la session de printemps du 3 mai de la Chambre d’Agriculture a été l’occasion de débattre sur cette thématique. Tour d’horizon des différents schémas et bilan des discussions.

Les schémas territoriaux existants ou en cours d’élaboration

Plan Régional d’Agriculture Durable (PRAD) : le PRAD a pour objectif de mettre en perspective la politique de l’Etat en matière agricole et agroalimentaire à un horizon de sept ans. Il précisera les actions donnant lieu prioritairement à intervention de l’Etat. Son élaboration est pilotée par l’Etat (DRIAAF), approbation attendue avant la fin 2012.

Etats Généraux de la Conversion Ecologique et Sociale (EGCES) : lancés et pilotés par la Région Ile-de-France, les États généraux de la

2

juin 2012 - Agriculteurs et Territoire 77 - Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne

space et aménagementELes Schémas Territoriaux

Quelle place pour l’agriculture ?

les orientations pour une « gestion équilibrée » de la ressource en eau. Les premiers SDAGE ont été adoptés pour la période 2010-2015. Après un bilan final sur les objectifs atteints en matière de qualité et de quantité de l’eau, les SDAGE seront mis en révision puis adoptés pour la période 2016-2021.

Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) : copiloté par l’Etat et la Région, le SRCAE répond aux objectifs énergétiques fixés par le Grenelle de l’Environnement. Le développement des énergies renouvelables, de la méthanisation, le recours à des agro-matériaux, l’essor des filières de biocarburant, les contraintes relatives au respect des objectifs de la qualité de l’air, sont autant de sujets traités qui concernent et impactent fortement l’agriculture. L’approbation du SRCAE est prévue avant la fin de l’année 2012.

Schéma Directeur de la Région Ile de France (SDRIF) : le SDRIF est le document d’urbanisme et d’aménagement du territoire de la Région Ile-de-France. Adopté en 1994, il est le premier grand schéma planificateur

Pierre-Emmanuel Lavaux, Président de la Commission Foncière

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du territoire francilien. Cette version initiale du schéma est toujours en vigueur, le SDRIF de 2008 ayant été jugé incompatible avec les orientations de la loi du Grand Paris. Une nouvelle révision a été prescrite par le décret 24 août 2011 approuvant le schéma d’ensemble du réseau de transport du Grand Paris.

Celle-ci devrait aboutir avant fin 2013. Une attention particulière sera portée dans ce cadre aux orientations fixées pour combattre l’étalement urbain.

Plan Régional de Préservation d’Elimination des Déchets (PREDEC) : la Région a engagé une réflexion sur l’intérêt et les modalités d’une planification régionale de la gestion des déchets du BTP. Les enjeux pour l’agriculture sont de limiter l’emprise et le gaspillage du foncier agricole pour l’accueil des déchets inertes.

Les débats menés en session

Des enjeux importants pour l’agri-cultureTous ces schémas impactent à des degrés divers, mais de façon notable, l’agriculture :• orientation des financements (PRAD,

EGCES), • adoption de réglementations opposa-

bles aux agriculteurs (ex des SAGE, déclinaison locale du SDAGE, SRCE...)

• orientation des modes de production et/ou de valorisation (PRAD, EGCES, SRCAE…),

• politiques de préservation des espaces agricoles (SDRIF)…

Quelle cohérence?La complexité des textes de loi et les contextes législatifs mouvants ne rendent que peu lisible l’élaboration, parfois concomitante, de ces schémas.

3

juin 2012 - Agriculteurs et Territoire 77 - Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne

space et aménagementE

Baptiste MEUNIERPôle Espace et aménagement

01 64 79 30 71

Elaborés à marche forcée, comment s’assurer de leur cohérence?

Les liens juridiques entre outils de planification sont complexes et varient autour des notions juridiques de mise en compatibilité ou conformité. La multiplicité des démarches et des acteurs exigerait dès lors un travail de mise en cohérence rigoureux.

Quelle place pour l’agriculture ?Les sollicitations auxquelles doivent répondre les organismes professionnels agricoles sont de plus en plus nombreuses, et ce, dans des délais de préparation souvent contraints.

Leur représentation ne peut être ainsi toujours effective dans les différentes instances ou commissions créées.

Les modes de concertation sont élargis au plus grand nombre d’associations et d’acteurs. Sans préjuger du bienfondé de

la méthode, le constat est que le message des représentants de la profession agricole s’en trouve « brouillé ».

Cela peut s’avérer difficile à tolérer dès lors qu’il est spécifiquement question d’agriculture…

Une gouvernance à optimiserLa gouvernance des outils de planification gagnerait à être optimisée dans un souci de cohérence.

Les conditions d’un travail serein et constructif doivent être réunies pour favoriser l’adoption de schémas de planification équilibrée, réalistes et dans lesquels le monde agricole aurait pleinement sa place pour débattre des choix qui impacteront l’agriculture francilienne.

De gauche à droite : Régis D’Hondt, Président de la commission Agronomie et Environnement de la Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne, Jean Dey Vice-Président du Conseil Général, chargé de l’Aménagement Durable et de l’Environnement de Seine-et-Marne, Pierre Cuypers Président Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne, Muriel Gozal Directrice Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne et Thierry Bontour 1er Vice-Président de la Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne.

Les Schémas Territoriaux

Suite

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tombé que 18 mm. Comme l’illustre le graphique n°3, le cumul pluviométrique entre le 1er octobre 2011 et le 31 mars 2012 se situe au 2ème rang des années les plus sèches, après la référence 1975-1976.

Avec 202 mm cumulés en 6 mois, contre 330 en moyenne à cette période, le déficit pluviométrique atteint 130 mm.

L’impact de cette sécheresse hivernale s’est traduit essentiellement par une recharge insuffisante des nappes, déjà basses en début d’hiver.

Depuis le 10 avril, les épisodes pluvieux se sont succédés, amenant 71 mm cumulés en avril et 66 mm en mai.

Ces précipitations ont permis de compenser les besoins en eau des cultures, de reconstituer les réserves en eau des sols et de maintenir le niveau des ressources en eau.

Impact sur les cultures

L’automne et le début de l’hiver doux et ensoleillé a été favorable au développement de la végétation : colza, blé mais aussi adventices… Certains colzas étaient en limite d’élongation avant l’épisode de froid,

Il n’a été enregistré que trois jours de faible gelée sur la fin de l’année 2011.

Un hiver doux… puis rigoureux

Janvier 2012 a débuté dans une douceur remarquable avec le Nouvel An le plus chaud depuis 1947 (13,8°C à Melun). Les températures clémentes ont perduré tout le mois de janvier qui a même connu une première décade très chaude pour la saison 2011/2012, 8°C.

La tendance s’est inversée en toute fin de mois avec l’arrivée d’une vague de froid qui s’est installée jusqu’au 13 février et des températures nettement négatives. A Melun, les températures minimales journalières ont frôlé les -10°C pendant dix jours, les maximales oscillant entre -1 et -3,5°C. Avec la prédominance de conditions anticycloniques, février 2012 a été extrêmement sec : il n’est tombé que 8 mm à Melun et l’ensoleillement a par ailleurs été nettement supérieur à la moyenne.

Un printemps sec… puis pluvieux

Le déficit pluviométrique cumulé s’est encore accentué en mars où il n’est

Alors que les printemps 2010 et 2011 ont été marqués par la sécheresse, l’année 2012 s’annonçait sous les mêmes auspices. Depuis la mi-avril, la tendance s’est inversée. Retour sur ce début de campagne climatique et ses impacts sur les pratiques agricoles.

Un automne sec et chaud

L’automne 2011 a été relativement peu arrosé. Sur la station météo de Melun, il n’est tombé que 31 mm en octobre. Le mois de novembre qui n’a connu qu’un épisode pluvieux en début de mois qui a apporté 12 mm, suivis de 25 jours sans pluie.

Le déficit pluviométrique, qui atteignait sur deux mois près de 80 mm par rapport à une année normale, s’est partiellement comblé grâce aux précipitations de décembre, avec 93 mm cumulés à Melun.

Les températures de la fin de l’année 2011 sont quant à elles restées supérieures à la moyenne saisonnière, comme le montre le graphique ci-contre.

Les températures de la première décade d’octobre et de la première décade de novembre ont même été exceptionnellement chaudes pour la saison.

4

juin 2012 - Agriculteurs et Territoire 77 - Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne

Bilan climatique à mi-campagne

gronomie et EnvironnementALes impacts sur les pratiques agricoles

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sont traduites lors de l’attribution des quotas, par des coefficients de restriction du volume prélevable.Depuis avril, la situation des nappes et des rivières se maintient : les précipitations des mois d’avril et mai ont permis non seulement d’alimenter les cultures et de remplacer les besoins d’irrigation, mais aussi de stabiliser, voire de conforter le niveau des ressources.

Ce printemps, les prélèvements agricoles ont été quasiment inexistants. Le niveau des restrictions a même évolué sur le secteur Ouest de la nappe de Champigny : la situation de Crise a été levée par l’arrêté préfectoral du 22 mai 2012. Ce sont désormais les restrictions liées à l’Alerte Renforcée qui s’appliquent.

Retrouvez l’ensemble de cet article sur notre site Internet : www.ile-de-france.chambagri.fr

les cultures de blé en général très développées avaient souvent généré une à deux talles de plus que d’habitude.

La période de froid a occasionné des dégâts : des parcelles de blé dur ont gelé, tout comme des pois d’hiver et quelques parcelles d’orge de printemps semées à l’automne. Même si globalement le colza a bien résisté, certaines parcelles, plus avancées en stade, ont pu être touchées.

Les précipitations répétées lors de la montée des céréales ont contribué à maintenir un nombre élevé d’épis/m². Le remplissage du grain, dernière composante de rendement, nécessite encore de bonnes conditions d’alimentation hydrique pour être correctement élaboré.

Conséquences sur l’irrigation

Compte tenu du déficit pluviométrique hivernal, la recharge des nappes est restée très faible. Sur la nappe de Champigny et la nappe de Beauce, les situations piézométriques déficitaires se

5

juin 2012 - Agriculteurs et Territoire 77 - Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne

gronomie et EnvironnementABilan climatique à mi-campagne

(Suite)

Milène GRAPPERON et Laurent PROFFITPôle Agronomie et Environnement 01 64 79 30 75

Le bilan 2011L’année 2011 a connu un printemps

exceptionnellement sec. L’irrigation des

cultures a commencé dès le mois d’avril

notamment sur les céréales à paille et

les pois, et s’est poursuivie jusqu’à la

mi-juillet, qui a vu le retour de pluies

permettant de ralentir le rythme des

irrigations. La fin de l’été a été arrosée de

façon hétérogène (épisodes orageux) et

les besoins en irrigation plus ponctuels.

Sur la nappe de Beauce Les volumes prélevés sur la partie seine-

et-marnaise de la nappe de Beauce lors de

la campagne 2011 ont atteint 9,5 millions

de m3 sur les 17,3 autorisés, soit un taux

de prélèvement moyen de 55%. Ce taux de

prélèvement moyen masque des disparités

entre exploitations et entre secteurs,

du fait de la différence initiale entre les

coefficients de gestion : 77% des volumes

attribués ont été prélevés sur le secteur

Fusain (coef = 0,588) contre 52 % sur la

Beauce Centrale (coef. = 0,91).

Sur la nappe de ChampignyLe secteur Est de la nappe de Champigny

est resté en Crise renforcée pendant toute

la campagne (soit 40% de restriction sur

les volumes attribués pour l’irrigation

des grandes cultures et 5% de restriction

sur les volumes dédiés à l’irrigation des

cultures spéciales.

Le secteur Ouest sans restriction en

début de campagne est passé en situation

d’Alerte le 20 mai puis en Crise le 13 juillet.

Même si l’irrigation de printemps a été plus

précoce et plus importante que les autres

années, les épisodes pluvieux de l’été ont

permis de limiter les besoins d’irrigation

sur betteraves, maïs ou pommes de terre.

Finalement, ce sont 2,4 millions de m3

qui ont été prélevés sur les 4,2 millions

autorisés initialement, soit un taux de

prélèvement de 55%.

Gestion de l’eau et irrigation

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gronomie et EnvironnementA6

Plan Départemental de l’Eau 2 (2012/2016)Une signature sur le fil

juin 2012 - Agriculteurs et Territoire 77 - Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne

La Seine-et-Marne, en raison de son contexte géographique, de son importance stratégique vis-à-vis de la ressource en eau s’est dotée, en 2006, d’un plan départemental de l’eau qui visait à reconquérir la qualité de l’eau et à sécuriser l’approvisionnement des seine et marnais en eau.

Pour le volet préventif agricole de ce plan, il s’agit de mettre en œuvre, à la fois sur le département mais également sur des territoires à enjeu eau, des actions permettant de sensibiliser, d’engager des évolutions de pratiques agricoles, de tester l’efficience d’outils d’accompagnement : (animation de territoire) ou de mesures financières incitatives (mesures agro-environnementales).

Un travail de fond

Certains résultats obtenus ont été encourageants et ont montré, une nouvelle fois, la dynamique des agriculteurs pour prendre en considération dans leur production la gestion environnementale.

Ce n’est qu’une nouvelle preuve de la capacité des agriculteurs à faire évoluer leur entreprise. Cependant, il a fallu être également réaliste, tant les outils déployés que les résultats ne sont à l’échelle d’un plan de quelques années.

Ce que nous constatons, aujourd’hui, est peut être le résultat de pratiques d’il y a 25 ans qui n’ont plus lieu aujourd’hui.

Le développement agricole, du matériel des techniques de la connaissance agronomique, a permis des évolutions. Mais aujourd’hui, faire évoluer toute l’agriculture demande un autre investissement ! Les exploitations sont des entreprises qui recherchent l’optimum économique, composant avec les réglementations les plus contraignantes qui soient.

Elles doivent produire, certes en protégeant l’environnement, mais produire tout de même.

Concilier les ambitions et les objectifs

La poursuite du premier plan dans cette dynamique, notamment pour le volet agricole, semblait donc souhaitable pour tous.

Cependant, il a fallu de nombreuses rencontres et négociations pour donner une suite au Plan Départemental de l’Eau 1 (qui avait pris fin en 2011).

En effet, malgré une volonté commune affichée de poursuivre, le souhait progressiste de certains, le saut technique et le risque économique demandés étaient inconsidérés au regard de la réalité de l’agriculture et des conditions de production.

Le modèle agricole évolue sans cesse, et n’a pas attendu le plan départemental de l’eau, mais une rupture n’est jamais acceptable.

D’autant moins si elle n’est pas évaluée économiquement, techniquement et … environnementalement.

Suite à la prise en compte de certaines des revendications de la Profession agricole et à des engagements rassurants, la Chambre d’Agriculture a pu confirmer sa volonté de signer ce plan Départemental de l’Eau 2.

Anticiper pour mieux gérer

Le plan départemental de l’eau est une anticipation volontaire de la Chambre d’Agriculture de Seine et Marne et un engagement vis-à-vis de nos partenaires qui montre notre volonté de faire avancer les pratiques agricoles, de trouver des solutions techniques,

De gauche à droite : Michèle Rousseau Directrice Générale de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, Hélène Gassin Vice-Présidente du Conseil Régional d’Ile-de-France chargée de l’environnement, de l’agriculture et de l’énergie, Vincent Eblé Sénateur, Président du Conseil Général de Seine-et-Marne, Pierre Monzani Préfet de Seine-et-Marne, Pierre Cuypers Président de la Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne, Michel Houel Président de l’Union des Maires de Seine-et-Marne, Jean-Pierre Hubert Vice-Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Seine-et-Marne

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en œuvre d’actions efficientes, basées sur des références techniques fiables, des équilibres économiques durables pour les exploitants et pas uniquement basé sur des soutiens publics …

La Chambre d’Agriculture et l’ensemble des organisations professionnelles sont les interlocuteurs privilégiés pour échanger sur le développement de l’agriculture respectueuse de son environnement.

Nous serons donc un acteur majeur de ce second plan départemental de l’eau.

7

gronomie et EnvironnementAPlan Départemental de l’Eau 2 (2012/2016)

(suite)

juin 2012 - Agriculteurs et Territoire 77 - Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne

économiques et environnementales pour permettre aux agriculteurs de maintenir leur exploitation dans les meilleures conditions tout en préservant l’environnement.

Ce plan départemental de l’eau n’est pas la réglementation. Par contre, il marque notre souhait politique de répondre à des enjeux que l’agriculture ne peut ignorer.

Ce plan départemental de l’eau et concomitant de démarches réglemen-taires comme les Aires d’Alimentation de Captages, les évolutions des SAGE, la gestion quantitative, Ecophyto 2018, le Grenelle de l’environnement …

Aujourd’hui, l’Etat a fait en sorte de légitimer et confier des compétences à un très grand nombre d’organismes et de structures qui poursuivent leurs objectifs propres. Vos organisations agricoles ont dénoncé et fait reconnaître les incohérences entre certains programmes, entre les objectifs ambitieux et les moyens limités, entre certaines aberrations techniques et économiques et des évolutions déjà engagées avec des références solides. Toujours dans le même objectif : celui de la qualité de l’eau.

Conduire notre évolution

Concrètement, il s’agit aujourd’hui de proposer et mettre en œuvre sur le département, un plan d’actions coordonné avec le Conseil Environ-nemental 77 animé par la Chambre d’Agriculture et toutes les coopératives, le négoce, les centres de gestion, les instituts techniques, les syndicats agricoles.

Ce plan départemental doit trouver des résonances dans les aires d’alimentation de captages d’eau potable avec la mise

Ce plan a été engagé par les acteurs principaux que sont le Conseil Général, l’Etat, le Conseil Régional, l’Agence de l’Eau, la Chambre d’Agriculture, la Chambre de Commerce et d’Industrie et l’Union des Maires.

Jacques ROUSSEAUPrésident de la Commission Agronomie et Environnement

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juin 2012 - Agriculteurs et Territoire 77 - Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne

gronomie et EnvironnementA8

Vers un 5ème programme d’action nitrates

Un cadre européen de plus en plus exigeant

Depuis la mise en place de la Directive Nitrates en 1996 en Europe, de nombreux contentieux ont vu le jour. Ainsi, la Commission Européenne a demandé aux Etats membres de revoir leurs arrêtés sur les programmes d’action nitrates pour homogénéiser le contenu des mesures des différents programmes nationaux.

La France est en procédure de contentieux depuis 2009 pour un certain nombre de points dont un manque de mesures nationales, une remise en cause du calendrier et des conditions d’épandage, du calcul des capacités de stockage (rejet par animal) et de l’équilibre de la fertilisation.

C’est dans ce cadre que la France a prévu de réformer le contenu des programmes d’action nitrates avec un renforcement des mesures nationales (Normes de rejet des animaux, calendrier d’épandage et dérogations, …). Concernant la question de l’équilibre de la fertilisation, la France a choisi de défendre une position consistant à privilégier le raisonnement

agronomique plutôt que l’instauration d’un plafond d’azote par culture.

Une stratégie Française affirmée

L’objectif des 2 Ministères (MAAPRAT et MEDDTL) est de répondre aux exigences de Bruxelles en s’appuyant sur la méthode du bilan pour gérer les risques de lessivage d’azote agricole. Le calendrier de travail prévoit de préparer un cadre réglementaire à la méthode du bilan pour les principales cultures présentes dans chaque région dès juillet 2012.

Pour les autres cultures ne pouvant pas faire l’objet d’un travail identique, il est proposé d’établir des doses d’azote pivots ou plafonds, puis d’étudier une méthode de raisonnement l’année prochaine. A l’automne 2012, des arrêtés régionaux seront signés afin d’introduire ces nouvelles obligations aux programmes d’actions départementaux.

Ainsi, pour organiser les références techniques nécessaires au paramétrage régional de la méthode du bilan, un

groupe d’expertise a été institué : le Groupe Régional d’Expertise Nitrates ou GREN.

Le GREN Ile-de-France

Ce groupe de travail a été lancé en mars 2012 par le Préfet de la Région Ile-de- France.

Dans un premier temps, il est chargé de proposer un référentiel technique permettant de répondre à la question de l’équilibre de la fertilisation azotée sur une base réglementaire. Sur ce point, il est précisé que cet équilibre doit se faire « a priori » et non « a postériori ». Cela signifie que l’agriculteur devra apporter la preuve que son raisonnement aboutit à un équilibre même si ses pratiques peuvent conduire à une sur-fertilisation (ou sous-fertilisation) en cas de mauvais rendement.

Cette base doit prendre en compte la variabilité des situations tout en répondant aux exigences de l’Administration qui souhaite avoir un référentiel régional simple, consolidé et contrôlable.

Autrement dit, ce référentiel devrait permettre à chaque agriculteur de calculer une dose prévisionnelle et à chaque contrôleur de la vérifier. Il serait donc opposable aux agriculteurs dès la campagne 2013.

Parallèlement, il est précisé que ce référentiel sera adaptable annuellement par l’amélioration des références agronomiques ou par le développement de nouveaux outils d’aide à la décision.

Par la suite, ce groupe régional de travail sera chargé de faire des propositions de mesures spécifiques qui pourront compléter les mesures actuelles des programmes d’actions départementaux.

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juin 2012 - Agriculteurs et Territoire 77 - Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne

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gronomie et EnvironnementAUn référentiel régional pour la méthode du bilan

De nombreuses références existent déjà au niveau national et vont servir à établir les référentiels régionaux. Ainsi, le COMIFER et le RMT-fertilisation (réseau mixte technique) ont été mandatés par les Ministères pour mettre à disposition toutes les références existantes dans le domaine de la fertilisation azotée.

Dans un premier temps, le travail du GREN Ile-de-France a consisté à réaliser un inventaire des références existantes notamment sur la définition des types de sols et de leurs caractéristiques. Ce travail de mise en commun aboutira à un référentiel régional de types de sol permettant de définir le niveau de minéralisation pour chaque situation.

Parallèlement, la liste des principales cultures présentes dans la région et pouvant faire l’objet d’un calcul prévisionnel a été établie. Celle-ci aboutit à la liste suivante : Céréales (Blé tendre et améliorant, Blé dur, Orges d’hiver et de printemps, Seigle, Avoine, Triticale), Betterave, Maïs grain et ensilage, Tournesol, Oignon, Lin graine et fibre Pomme de terre, Colza, Prairie.

Toutes ces cultures représentent 85% de la surface cultivée en Seine-et-Marne.

Pour les autres cultures, une dose pivot ou plafond sera définie.

Pour les autres postes du bilan, de nombreuses discussions font apparaître la difficulté d’établir un référentiel à la fois simple pour être contrôlable et suffisamment précis pour être réaliste.

La définition des objectifs de rendement est l’un des sujets qui engendre de nombreuses interrogations.

Enfin, dans le cadre des contrôles, la place des autres méthodes de conseil au travers d’outils complets proposés par certains organismes de conseil ou des outils de pilotage en végétation reste posée. Une procédure de certification sera peut-être nécessaire pour les rendre compatibles avec le référentiel régional. Toutes ces questions restent sans réponse à ce jour.

Vers un 5ème programme d’action nitrates

Le département de Seine-et-Marne est intégralement classé en zone vulnérable depuis le 2 juillet 1997. C’est également le cas des autres départements d’Ile-de-France.

De plus, la pression constante sur les pratiques agricoles dans le cadre des aires d’alimentation des captages

Grenelle entraîne une forte attente dans notre département de l’évolution de ces programmes réglementaires.

Le programme d’action national fixe des mesures d’application obligatoire selon le calendrier suivant :• l’équilibre de la fertilisation azotée

selon un référentiel régional pour la méthode du bilan : travail actuel du GREN (plus d’information sur notre site Internet)

• périodes minimales d’interdiction d’épandage entrant en vigueur au 1er septembre 2012 ;

• méthode de calcul DEXEL imposée pour le calcul des capacités de stockage des effluents d’élevage (exigible immédiatement pour les périodes d’interdiction des 4ème PAN) ;

• prescriptions relatives à l’établissement de plans de fertilisation prévisionnelle et à la tenue d’un cahier d’épandage ;

• normes d’excrétion d’azote revues pour le calcul de la quantité maximale d’azote contenue dans les effluents d’élevage pouvant être épandue annuellement ;

• conditions d’épandage par rapport aux cours d’eau.

Ainsi, la refonte nationale des programmes d’action nitrates va avoir pour conséquence de déplacer le lieu de négociation au niveau régional.

Cependant, la Chambre d’Agriculture est mobilisée pour suivre avec l’ensemble des partenaires ces discussions.

La phase de négociation régionale devrait s’ouvrir d’ici la fin de l’année pour permettre une mise en œuvre de ces 5èmes programmes d’action en juillet 2013.

Oliver BARNAYPôle Agronomie et Environnement 01 64 79 30 75

Vers un 5ème programme d’action nitrates

(Suite)

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gronomie et EnvironnementAUn aperçu des techniques innovantes le 11 mai dernier

Toutes les techniques innovantes sont à explorer pour réduire l’impact des pratiques agricoles sur la qualité de l’eau. Le désherbage mécanique est l’une des pistes travaillées par la Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne pour apporter des solutions à la réduction d’usage des herbicides.

Pour concrétiser ce travail et montrer les résultats des essais réalisés, le pôle Agronomie et Environnement de la Chambre d’Agriculture a organisé une journée sur le désherbage mécanique à Guignes le 11 mai dernier.

Malgré quelques averses, vous avez été plus de cent trente participants.

Lors de cette journée, des constructeurs (Carré, Garford et Hatzenbichler) ont présenté leurs matériels et sont restés disponibles pour répondre aux questions. Six outils en démonstration ont permis de comparer les différents accessoires et systèmes de guidage sur les bineuses et d’observer l’efficacité des houes rotatives.

La démonstration s’est déroulée sur une parcelle de betteraves de l’EARL du

Point du Jour, membre du réseau Ferme DEPHY Ecophyto.

Cela a été l’occasion de présenter les deux réseaux seine-et-marnais. Vingt-cinq agriculteurs volontaires sont accompagnés au niveau collectif et individuel par deux animatrices de la Chambre d’Agriculture pour tester la possibilité de baisser l’utilisation des produits phytosanitaires sur leur exploitation (cf. Agriculteurs et Territoire n°23 page 6).

La présentation des résultats d’essais « systèmes » menés depuis plusieurs années par la Chambre d’Agriculture a permis de mettre en avant les leviers agronomiques préventifs envisageables dans la gestion des adventices : rotation, travail du sol, faux semis, date de semis,…

Le désherbage mécanique est une solution alternative qui doit être combinée à d’autres leviers préventifs pour permettre de diminuer l’utilisation des herbicides car son efficacité est partielle.

La Chambre d’Agriculture de la Marne a apporté son expertise pour le choix

Laure VOISIN Pôle Agronomie et Environnement 01 64 79 30 75

Journée désherbage mécanique

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juin 2012 - Agriculteurs et Territoire 77 - Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne

AbonnementSi vous souhaitez vous abonner à Info.pl@ine, Info.pl@ine production intégrée, mais aussi à Irri.pl@ine, ou Bio.pl@ine, ces bulletins sont gratuits pour tous les agriculteurs qui en font la demande.

Contactez le :

01 64 79 30 84, Vous pouvez également consulter sur notre site internet l’ensemble des numéros parus en vous connectant à l’espace professionnel sur http://www.ile-de-france.chambagri.fr/.

des outils de désherbage mécanique : conditions d’utilisation, accessoires, guidages, coûts,…

Cette technique mérite que l’on continue à s’y intéresser et la Chambre d’Agriculture va suivre les évolutions techniques du matériel qui permettront peut-être à terme d’accélérer le débit de chantier même si l’utilisation du désherbage mécanique restera toujours très dépendante des conditions climatiques.

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Ces structures peuvent difficilement répondre à une telle demande même si des initiatives locales émergent comme ce producteur de légumes de plein champs bio qui a investi dans un outil de transformation.

En première approche, répondre aux objectifs de 20 % de produits bio en restauration collective, conduirait à multiplier au moins par 10 les surfaces de production, à transformer, à distribuer, à tenir compte de la saisonnalité des productions mais aussi des périodes de consommation.

Construireune filière

Il faut trouver un mode de production adapté. Les références technico-économiques que nous avons construites nous permettent de savoir quels légumes méritent d’être lancés en production pour arriver à la porte de l’outil de transformation à un prix acceptable pour les maillons suivants de la filière.

C’est bien de la construction d’une filière de légumes bio qu’il s’agit. Nous avons pu en approcher les premiers éléments et avons maintenant davantage connaissance de nos atouts et contraintes.

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La restauration collective en France représente 18 milliards d’euros

Les secteurs de l’enseignement, de la santé, du social, du travail et les autres secteurs représentent un chiffre d’affaires de 18 milliards d’Euros. Si le coût moyen d’un repas représente environ 5 €, le coût matière pour faire ces repas varie de 1,8 à 3 € suivant les secteurs.

La gestion directe ou autogestion, qui consiste en une gestion des repas (achats, préparation, cuisine) directement dans le restaurant, représente les 2/3 de la restauration collective en France. Le tiers restant est « confié» à une société de restauration collective (SRC) ; cette restauration concédée est tenue pour 80 % par 3 grandes sociétés ou leurs filiales.

Dans le secteur public, la collectivité responsable de la restauration peut recourir à deux types de contrats : délégation de service public ou marché public.

L’Ile-de-France : 640 millions de repas

Elle représente 21% des repas servis en restauration collective en France soit 640 millions de repas par an. Les secteurs de l’enseignement, de la santé et du social sont les plus importants en termes de nombre de repas servis.

conomie et territoireERestauration collective en produits bio ou locaux

En 2007 dans la région, près de 56% des prestations étaient assurées en gestion concédée, toutes structures confondues.

Le bio dans la restauration collective

Le Grenelle de l’environnement a fixé des objectifs d’introduction de produits bio dans la restauration collective de 20% d’ici 2012 pour les services de l’Etat. Les produits les plus introduits sont les produits laitiers et les légumes frais (carotte surtout).

En Ile-de-France, 2% des achats sont alloués aux produits bio, de nombreux collèges et lycées pilotes étant moteurs.

De nombreux freins d’ordre financier, organisationnel et de critères de priorité dans les achats de denrées alimentaires ne permettent pas d’augmenter actuellement significativement l’appro-visionnement en bio régional.

La demande

Les données du CNIPT, du CTIFL, et d’UNILET, permettent de connaître la demande en légumes. 56% des légumes de la restauration collective sont surgelés, 30% en frais, et 14% en conserves. En comparaison, la restauration commerciale utilise 70% de produits frais.

La production régionale

Aujourd’hui, la presque totalité des légumes bio de notre région est commercialisée en direct par les producteurs, à la ferme, sur les marchés ou dans le cadre d’AMAP. Sur notre région, 68 exploitations maraîchères sont certifiées AB en 2010 pour un total de 240 ha.

Vincent LE QUINIOU Pôle Economie et Territoire 01 64 79 30 63

juin 2012 - Agriculteurs et Territoire 77 - Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne

Nos exploitations peuvent-elles répondre à la demande ?

9 % 70 % 21 %

14 % 30 % 56 %

restauration commerciale

restauration collective

Part des achats en légumes par secteur en 2006

0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %FraisConserve Surgelé

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juin 2012 - Agriculteurs et Territoire 77 - Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne

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Le tourisme en France représente 9 % du PIB de la France. C’est la première destination touristique avec 80 millions de visiteurs internationaux.

Le tourisme rural représente 36% des recettes globales du tourisme soit 20 milliards d’euros.

Un enjeu pour la Seine-et-Marne

C’est le deuxième secteur d’activités économiques en Seine-et-Marne. Les arrivées de touristes ont progressé de +3,6% et les nuitées ont progressé de 4,21% en 2011.

Notre département dispose de nombreux atouts pour développer des activités touristiques dans les territoires ruraux :

• Sa situation exceptionnelle à proximité de Paris, la présence de Disneyland® Paris, son patrimoine historique, ses espaces naturels : forêts, cours d’eau, campagnes. La destination des 3 châteaux (Blandy-les-Tours, Fontainebleau, Vaux le Vicomte) a accueilli plus de 782 000 visiteurs en 2011.

• La Seine-et-Marne offre la 2ème capacité hôtelière d’Ile-de-France avec 192 hôtels, 60% de l’offre en hébergement rural d’Ile-de-France et 52% de l’offre de l’hôtellerie de plein air d’Ile-de-France ; elle attire donc des clients potentiels pour vos activités.

• C’est la première destination touris-tique d’Europe avec Disneyland® Paris.

• Le taux d’occupation des chambres d’hôtes atteint 51%, celui des gîtes ruraux est de 60 % (la moyenne nationale se situe autour de 43%) et l’hôtellerie de plein air attire de plus en plus de vacanciers.

Une activité sur votre exploitation source de revenu et de contacts

conomie et territoireEL’Agritourisme en Seine-et-Marne

(Sources Observatoire départemental du Tourisme Seine-et-Marne – Bilan 2011)De plus, l’Ile-de-France est un grand bassin de consommateurs en demande de services, de prestations de loisirs et de produits locaux.

L’agritourisme, pourquoi ?

Il s’agit des activités de tourisme et de loisirs proposées et réalisées par les exploitants agricoles en liaison avec l’exploitation agricole. Ces activités peuvent vous apporter :

• un complément de revenu (maintien de la valeur ajoutée sur l’exploitation),

• le maintien voire la création d’emplois,

• la préservation et la valorisation de votre patrimoine architectural en réhabilitant votre bâti agricole,

• une ouverture sur les autres, une communication sur votre métier d’agriculteur, la transmission de vos savoirs et savoir-faire.

L’agritourisme comment ?

L’agritourisme regroupe toutes les formes d’accueil, proposées par des

agriculteurs : hébergement, loisirs, restauration, produits fermiers...

Toutes ces activités sont considérées comme des diversifications de l’activité agricole.En Seine-et-Marne, près de 320 ex-ploitations réalisent une activité de diversification agricole (soit 12% des 2 653 exploitations). Parmi ces exploitations diversifiées, plus de 40% pratiquent l’agritourisme.

Regrouperpour émerger

L’adhésion aux réseaux touristiques ou aux marques permet une bonne promotion des activités.

Divers réseaux existent et sont présents à une échelle départementale, régionale, nationale et même internationale. Ces réseaux sont connus du grand public. De plus, ils apportent un soutien technique, une notoriété, une promotion collective au moyen d’annonces, de tracts, de guide référençant l’ensemble des prestataires, et d’un site internet permettant de faire la promotion de chacun, des manifestations, et dans certains cas, de réservation par internet.

Ferme d’Orsonville à Villiers-en-Bière chez M. Pellissier

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Pour mettre en valeur les activités d’agritourisme, la Chambre d’Agri-culture a décidé depuis deux ans de développer les deux marques du réseau des Chambres :

Le réseau Bienvenue à la Ferme ; c’est la marque des Chambres d’Agriculture qui regroupe plusieurs types d’activités :

1 - Les prestations d’hébergement • Gîtes : Gîte rural, Gîte de groupe et

d’étape, Gîte d’enfants. Ces activités sont co-agréées

avec le réseau des « Gites de France »

• Chambres d’Hôtes• Camping, aire naturelle de camping et

aire d’accueil de camping-car

2 - Les prestations liées à l’accueil de groupes et aux services et loisirs• Ferme pédagogique et Ferme de

découverte : L’exploitation agricole spécialement aménagée, accueille des personnes de tout âge, en groupe ou individuellement, afin de leur faire découvrir l’exploitation agricole et son environnement.

En Seine-et-Marne, ces activités sont co-agréees avec le réseau régional « A la découverte à la ferme »

• Vacances d’enfants à la ferme• Salle d’accueil à la ferme• Ferme équestre• Chasse à la ferme

3 - Les prestations liées à la gastronomie • Vente directe de produits • Ferme Auberge• Goûter à la ferme, apéritif à la ferme

Bienvenue à la ferme est un outil de promotion collective. Ce réseau est ouvert exclusivement aux personnes ayant le statut d’agriculteur. Une charte éthique et des cahiers des charges nationaux définissent les règles applicables à chaque prestation et garantissent ainsi une qualité de votre prestation.

Les Marchés des Producteurs de Paysréunissent uniquement et

exclusivement des producteurs locaux, tous engagés au respect d’une charte des

bonnes pratiques, garantissant la qualité de leurs produits.

C’est aussi une marque des Chambres d’Agriculture, véritable outil d’animation et de développement des territoires.

La Chambre s’engage

La Chambre d’Agriculture a la volonté de mettre en avant les deux marques : « Bienvenue à la Ferme » et « Marchés des Producteurs de Pays » aux côtés d’autres marques ou réseaux régionaux portant en particulier sur les produits alimentaires (« Saveurs PARIS Ile-de-France », Produits et Terroir), et en lien avec des réseaux existants.

Les collectivités locales peuvent être le relais de cette démarche, par exemple en soutenant les projets de diversifications agricoles.

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Isabelle CHANCLUD Pôle Economie et Territoire

01 64 79 30 63

www.bienvenue-a-la-ferme.com

Vivez la campagne de plus près en SEINE-ET-MARNE

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Vivez la campagne de plus près

CHAMBRE D'AGRICULTURESEINE-ET-MARNE

juin 2012 - Agriculteurs et Territoire 77 - Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne

conomie et territoireEL’Agritourisme en Seine-et-Marne(Suite)

La promotion des activités par les réseaux ou marques

en Seine-et-Marne

• « Bienvenue à la Ferme » : c’est 27 adhérents et 40 prestations

• « Marchés de Producteurs de Pays » : c’est 51 adhérents dont 34 producteurs, 17 artisans

• « Gîtes de France » : 81 agriculteurs adhérents qui proposent 155 hébergements

• « A la Découverte de la Ferme » : 22 exploitations adhérentes

Rando Gourmande de l’Orvanne

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Comité Agricole de Territoire Nord

« Développer de l’agritourisme sur vos exploitations » rencontre Agriculture et Tourisme le mardi 22 juin 2012.

Le Comité Agricole de Territoire Nord développe l’accompagnement et la valorisation des diversifications agritouristique des agriculteurs sur l’ensemble du territoire.

Le réseau « Tourisme en Brie », avec son projet « Destination Brie », constitue un partenaire majeur avec trois actions :

• une route des fromages et des cidres de Brie,

• la promotion des produits fermiers avec les autres acteurs du tourisme,

• le développement d’offres proposées par les agriculteurs, grâce à de nouveaux projets et de nouveaux partenariats.

La participation à des réseaux territoriaux, auprès des offices de tourisme, et thématique comme « Bienvenue à la Ferme », « Marché des Producteurs de Pays » portés par la Chambre d’Agriculture, constitue un plus indéniable.

Comité Agricole de Territoire Sud

Marchés des producteurs de Pays à Fontainebleau : lancement de la saison le mercredi 25 avril à 17h en présence de Frédéric Valletoux, maire de Fontainebleau et Patrick Pochon, Délégué du Comité Agricole de Territoire Sud.

Prochains rendez-vous chaque dernier mercredi du mois à Fontainebleau, place Napoléon Bonaparte de 16h à 20h.

D’autres marchés des producteurs de Pays sont programmés en septembre :

• Dimanche 9 septembre à Souppes-sur-Loing de 16h à 20h,

• Dimanche 23 septembre à Cesson de 10h à 17h en projet,

• Dimanche 30 septembre à Arbonne-la-Forêt de 16h à 20h.

Nouveau succès pour la Rando gourmande sur les bords de l’orvanne.

La 4ème édition de la Rando gourmande organisée par la Chambre d’Agriculture, l’office de Tourisme d’Egreville, le Comité Départemental de la Randonnée pédestre, les associations : AHVOL, Randogrevilloise et Chev’âne de trait du Bocage, s’est déroulée le dimanche 13 mai à Ville-Saint-Jacques.

conomie et territoireE14

Résultats de l’étude du potentiel de développement

financée par la Région Ile-de-France

L’étude porte sur deux volets : • Le gisement départemental

en substrat méthanisable. Trois types de gisements ont été étudiés : (800 000 t/an dont 70% d’origine agricole).

• la valorisation de l’énergie issue de la méthanisation, et répertorie les opportunités sur le département.

L’étude est disponible en version informatique auprès de Claire Montembault :

[email protected]

Comités Agricoles de TerritoireUne activité diversifiée

juin 2012 - Agriculteurs et Territoire 77 - Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne

Marché des Producteurs de Pays de Ville-Saint-JacquesMéthanisation

en Seine-et-Marne

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Elle a réuni 250 marcheurs et une trentaine de participants en attelage. http://randosgourmandes77.fr/

Comité Agricole de Territoire Ouest

Réunion d’information méthanisation CAT Ouest.

Le Comité Agricole de Territoire Ouest et 77Biogaz ont organisé une réunion d’information le 6 juin dernier sur le thème de la méthanisation.

Cette réunion a permis de faire découvrir à une dizaine d’agriculteurs comment participer à la filière méthanisation en tant que porteur de projet ou bien en amont ou en aval d’un projet non agricole. Mauritz Quaak, porteur d’un projet de méthanisation agricole en injection, a appuyé sur l’importance pour la profession de se positionner sur cette filière pour que la valeur ajoutée reste à l’agriculture.

Si vous êtes intéressés, des visites et des formations peuvent être organisées.

Un projet méthanisation sur Sénart

Les agriculteurs autour de Sénart on été informés du projet méthanisation

qui va voir le jour sur l’Ecopôle de Sénart. Il s’agit d’un projet porté par un développeur privé.

Le CAT Ouest fait le lien entre l’agriculture locale et ce projet de grande envergure.

Un « Marché de Producteurs de Pays » prévu pour la rentrée à Cesson le dimanche 23 septembre 2012 de 10 heures à 17 heures sur le parvis et le parking de la mairie (voir info CAT sud). Les candidatures sont encore ouvertes. Demandez un dossier de candidature au 01 64 79 30 63.

Comité Agricole de Territoire Est

Rencontre avec la Communauté de Communes du Grand Provinois sur la place de l’agriculture dans les futurs documents d’urbanisme en particulier le SCOT.

Un partenariat devrait permettre de bien prendre en compte l’activité agricole en amont de l’écriture définitive de ce projet.

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Vincent LE QUINIOU Pôle Economie et Territoire

01 64 79 30 63

Usine de Méthanisation

conomie et territoireEComités Agricoles de Territoire(Suite)

Paniers de Légumes2 ème opération sur 11 sites du Conseil Général

Opération Paniers de légumes locauxsur 11 sites du Conseil général de Seine-et-Marne, avec l’appui de la Chambre d’Agriculture.

A l’occasion de la Semaine Fraich’Attitude, le Conseil général de Seine-et-Marne, en partenariat avec la Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne, a organisé la 2ème opération « Paniers de Légumes » auprès de ses 5000 agents, les lundi 4 et mardi 5 juin 2012.

11 sites ont participé cette année pour proposer, sur le lieu de travail des agents, des paniers de légumes frais de saison (de 4 à 6 variétés) issus de l’agriculture locale. Cette action s’inscrit dans le cadre de l’Agenda 21 et du Plan Climat Energie du Département et vise à promouvoir les circuits courts et l’économie locale tout en réduisant l’empreinte carbone.

Les quatre maraîchers seine-et-marnais participant à l’opération sont : Romaric Lemoine (Signy Signets) à Lagny-sur-Marne, Mitry-Mory et Meaux, Pascale Chemin (Arbonne la Forêt) à Fontainebleau et Nemours, Jean-Luc Juteau (La Houssaye-en-Brie) à Coulommiers et Tournan, Alain Garnier (Jaulnes) à Melun. Sur certains sites, l’offre sera renouvelée tous les quinze jours, sur d’autres une fois par mois. Et pourquoi pas sur d’autres struc-tures ?

Claire MASSON Pôle Economie et Territoire

01 64 79 30 63

juin 2012 - Agriculteurs et Territoire 77 - Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne

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Franck pratique une agriculture raisonnée, respectueuse de l’environ-nement, et utilise une fumure princi-palement organique (fumier de cheval).

Bénédicte ayant suivi la formation « Savoir agencer sa boutique à la ferme » proposée par la Chambre d’agriculture en janvier 2009, elle a pu formaliser le projet de boutique sur la cueillette, qui devient réalité après construction d’un bâtiment puis son aménagement.

Dans cette boutique se retrouve une partie de la production de fruits et légumes frais, pour les consommateurs n’ayant pas le temps de chercher eux-mêmes les produits dans le champ.

« Nous proposons également, des produits provenant directement des producteurs fermiers et artisanaux d’Ile-de-France et Picardie tels que bière et cidre, confiture, miel, terrines, farine, biscuits… » précise Bénédicte.

Fromage, produits laitiers, volaille, œufs et viande de porc ont rapidement complété la gamme pour répondre à la demande toujours croissante de clients désireux de consommer des produits locaux, de qualité et à des tarifs raisonnables sans intermédiaire.

Cette cueillette est ouverte du mercredi au dimanche, chaque année de la mi-mai à Noël.

conomie et territoireEEn direct de nos boutiques : Franck et Bénédicte FOURNIER

La cueillette et la boutique de Voisenon

Bénédicte et Franck FOURNIERCueillette de Voisenon

Rue des écoles 77950 VOISENON

06 62 20 89 [email protected]

www.cueillettedevoisenon.fr

Claire MASSON Pôle Economie et Territoire

01 64 79 30 63

Franck est fils d’agriculteur de Voisenon. En 2006, il tente l’aventure d’une petite parcelle en libre cueillette, en aménageant 0,7 hectare en production de fraises et de petits pois.

La vente se fait simplement, a l’aide d’un petit chalet roulant, le mercredi et le samedi. « L’idée de ce projet est née d’une volonté de renouer le contact entre le consommateur et le producteur », précise Franck, qui a à cœur de faire découvrir et de faire partager son métier.

Grâce aux encouragements des visiteurs, la cueillette se diversifie dans sa production de fruits et légumes, et s’étend aujourd’hui sur 4 hectares.

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La mission Installation - Transmission

Voilà bientôt un an et demi que les missions installation-transmission auparavant assurées par l’ARASEA ont été reprises par la Chambre d’Agriculture.

Nouvelles missions, nouveaux enjeux, un défi que chaque Chambre a pu relever.

Après une année pleine de fonction-nement, le Comité Départemental Transmission-Installation s’est réuni au cours de l’hiver afin de faire le point sur ce dossier, de relever les principaux problèmes rencontrés et de préconiser les solutions à y apporter.

Mais les évolutions sont facilitées lorsqu’elles sont portées au niveau national et revendiquées par lui.

C’est entre autre pour cette raison que l’APCA a réuni le 23 mai dernier les présidents Chambre et JA, les personnels administratifs en charge de ce dossier, afin de recueillir les problématiques et revendications départementales.

Les membres de la délégation dépar-tementale - Guillaume Lefort Président

de JA et un représentant de la Chambre d’Agriculture travaillant au sein d’un atelier Grande région Nord Est ( Alsace-Lorraine, Champagne-Ardenne, Picardie et Ile-de-France) ont pu confronter nos problématiques et nos orientations avec celles de ces autres départements.

Cet échange fructueux aura également permis d’amender le projet de « charte » de l’installation en cours de finalisation par l’APCA.

Au terme de ce travail avec la participation d’un membre du Comité National Transmission Installation, les participants ont décidé de se rencontrer annuellement avant la tenue de la réunion organisée par l’APCA.

Ce travail suprarégional sera ainsi le gage de la meilleure efficacité possible dans l’amélioration des services que les jeunes attendent de notre Chambre d’Agriculture.

Bernard VALLEEPôle Affaires Institutionnelles

01 64 79 31 00

Quelle actualité ?

ffaires Institutionnelles - emploi - formationAElections Chambre

d’Agriculture

Bernard VALLEEPôle Affaires Institutionnelles

01 64 79 31 00

juin 2012 - Agriculteurs et Territoire 77 - Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne

Le premier texte régissant les élections des Chambres d’Agriculture paru le 12 mars dernier fixe les dates de la cam-pagne électorale du 7 au 31 janvier 2013. Les votes, comme lors de la dernière élection en 2007, se feront par corres-pondance et devront être parvenus à la Préfecture de Seine-et-Marne au plus tard le 31 janvier 2013.

Pour mémoire, les électeurs se répartissent en différents collèges : 5 Collèges individuels - Chefs d’exploitations et assimilés, - Propriétaires et usufruitiers, - Salariés de la production agricole- Salariés des Groupements profession-

nels agricoles, - Anciens exploitants.

Les électeurs individuels ne peuvent demander leur inscription que dans un seul des collèges énumérés ci-dessus :5 collèges de groupements - CUMA, - Autres Coopératives agricoles et SICA, - Organismes de Crédit Agricole, - Organismes de Mutualité Agricole, - Organisations Syndicales.

L’avis de révision des listes est affiché en mairie depuis le 1er juillet. Les demandes d’inscription doivent parvenir à la Commission d’établisse-ment des listes électorales siégeant à la préfecture de Seine-et-Marne, Bureau des Élections, 77010 Melun Cedex, avant le 15 septembre 2012.

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Tout utilisateur en l’absence de détention du CERTIPHYTO à la date exigée sera dans l’illégalité, donc passible de sanction en cas de contrôle de l’Administration.

Il ne pourra plus se fournir en produits phytosanitaires. En effet, le certificat individuel sera exigé pour la délivrance des produits professionnels.

Pour obtenir le CERTIPHYTO 4 voies sont possibles :• Voie 1 : par le suivi d’une formation• Voie 2 : par formation et test (QCM) • Voie 3 : par test (QCM) non lié à une

formation • Voie 4 : validation par un diplôme ou

titre (obtenu au cours des 5 années précédant la date de demande).

La durée de validité du certificat est de 10 ans pour les décideurs et opérateurs en exploitation agricole, et de 5 ans pour les autres catégories d’utilisateurs.

Cela représente un nombre très important de personnes à former en Seine-et-Marne, tant au niveau des

ffaires Institutionnelles - emploi - formationA

La directive européenne de 2009 pour une utilisation des produits phytosanitaires compatibles avec le développement durable a été transposée en droit français dans ECOPHYTO 2018.

Cette règlementation oblige tous les vendeurs, conseillers et utilisateurs de produits phytosanitaires d’avoir obtenu leur certificat individuel, dit CERTIPHYTO, au plus tard le 1er octobre 2013 pour le conseil, la mise en vente de produits phytosanitaires, les décideurs, les opérateurs en travaux et services, et le 1er octobre 2014 pour les utilisateurs professionnels tels que les exploitations agricoles, collectivités territoriales…

CERTIPHYTO (Certificat individuel)Quelles obligations ? Pour qui ? Dans quels délais ?

exploitants agricoles et de leurs salariés que des autres salariés du département utilisateurs ou prescripteurs de produits phytosanitaires.

La Chambre d’Agriculture, organisme de formation agréé comme d’autres intervenants, se trouve confrontée à une situation qui semble difficilement gérable en l’état actuel de la règlementation pour deux raisons :

• sur une durée de temps restreint un volume très important de personnes à former en Seine-et-Marne, tant au niveau des exploitants agricoles et de leurs salariés que des autres salariés du département utilisateurs ou prescripteurs de produits phytosanitaires ;

• un encadrement budgétaire interdisant la facturation de la prestation de formation aux participants alors que le financement notamment du fonds salarial (FAFSEA) est notoirement insuffisant.

C’est pourquoi, lors de sa dernière session le 3 mai 2012, les membres de la Chambre d’Agriculture ont adopté à l’unanimité une délibération demandant d’une part, la prolongation du délai pour la 1ère obtention du certificat individuel par la voie de la formation, et d’autre part, l’augmentation des moyens financiers permettant de réaliser les formations nécessaires pour l’obtention du CERTIPHYTO.

Contact formation :Pôle Agronomie et EnvironnementThierry PECQUET01 64 79 30 [email protected]

Bernard VALLEEPôle Affaires Institutionnelles

01 64 79 31 00

DUPONT Henri

CF 215-422

Qualité du demandeur à la formation

VOIE 1Formation

VOIE 2 Formation et Test

1ère obtention/ renouvellement

1ère obtention/ renouvellement

Exploitants ou salariés agricoles.Opérateur en travaux et services

2 jours 1ère obtention/ renouvellement

Décideur en travaux et services

3 jours / 2 jours 2 jours / 1 jour1 jour supplémentaire si échec au test

Conseil 4 jours / 2 jours 3 jours / 1 jour1 jour supplémentaire si échec au test

Distribution de produits professionnels au grand public

3 jours / 2 jours 2 jours / 1 jour1 jour supplémentaire si échec au test

juin 2012 - Agriculteurs et Territoire 77 - Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne

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juin 2012 - Agriculteurs et Territoire 77 - Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne

Création d’un pôle régional de mutualisation

dministation et financesA

Depuis plusieurs années, sans attendre les réformes, les Chambres d’Agriculture franciliennes ont naturellement œuvré à la mise en commun d’une partie de leurs activités au niveau régional : l’élevage, l’arboriculture, l’horticulture et l’agriculture biologique en sont des exemples concrets.

Diminution du nombre des actifs agricoles, volatilité des marchés agricoles, évolution des attentes et complexité croissante du conseil, territorialisation et Révision Générale des Politiques Publiques, l’urbanisation incessante des espaces fonciers sont autant d’intérêts pour l’avenir de l’agriculture francilienne.

Avec les différentes réformes des Chambres d’Agriculture, les nouvelles missions confiées par l’Etat, les Chambres d’Agriculture franciliennes ont décidé de poursuivre leur rapprochement en confortant trois axes majeurs :

• Consolider la relation de proximité avec les agriculteurs et les territoires ;

• Organiser l’ingénierie et les techniques au niveau régional ;

• Adapter la représentation des élus à l’évolution de la gouvernance territoriale et des services déconcentrés de l’Etat.

Lors de leurs Sessions de Printemps, les trois Chambres d’Agriculture franciliennes ont pris chacune la même décision de mettre en commun huit activités, en créant un pôle mu-tualisé dénommé Dossiers Régionaux Mutualisés.

Ces huit activités mutualisées compren-nent :• Dossiers stratégiques régionaux ;• Promotion des produits et des

territoires ;• Communication grand public ;• Communication et nouvelles

technologies ;• Back office et fonctions support ;• Appui technique au développement

des filières ;• Appui technique au développement

des entreprises ;• Enseignement, apprentissage,

formation.

Ce pôle permet un meilleur partage des élus sur les dossiers régionaux. Il associe des agents des trois Chambres d’Agriculture franciliennes.

Dominique IMBAULT Pôle Administration

01 64 79 30 82

Colette CRAPARTPôle Affaires Institutionnelles

01 64 79 31 00

La formation permanente

Suite

De gauche à droite : Pierre Cuypers Président Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne, Hervé Billet Président Chambre Régionale d’Agriculture d’Ile-de-France, Christophe Hillairet Président Chambre Interdépartementale d’Agriculture d’Ile-de-France.

L’année 2011 aura été marquée par l’importance des formations préparatoires CERTIPHYTO qui auront, par le biais de 19 stages, permis de former plus de 300 participants.

Mais les actions de formation touchaient également d’autres secteurs : la production intégrée, la compréhension de l’enjeu du foncier dans les PLU, la transformation des fruits, la conservation des légumes, la communication vers le grand public… autant de sujets et de domaines d’actualité et d’importance pour lesquels il convient d’accompagner les agriculteurs dans leur démarche d’acquisition ou d’actualisation de leurs connaissances.

Pour cette année 2011 ce sont plus de 4 500 heures stagiaires qui ont été assurées par les agents de la Chambre d’Agriculture.

Pour cette année la Chambre d’Agriculture maintiendra son in- vestissement en matière de formation des agriculteurs, même si, pour CERTIPHYTO, les obligations réglementaires actuelles semblent inconciliables avec les possibilités techniques de réalisation.

Formation Champs de Saveur en Mars 2012

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aux Chambres d’Agriculture différentes missions de services publics, sans octroyer de financement en contrepartie.

Ainsi en 2011, le parcours à l’installation des jeunes exploitants agricoles est une nouvelle activité réglementairement transférée à la Chambre d’Agriculture avec l’intégration d’une salariée supplémentaire.

Pourtant, la Chambre d’Agriculture a réalisé d’importantes économies les années précédentes et reste vigilante dans les dépenses liées à son cycle d’exploitation.

du siège de la Chambre d’Agriculture

Afin d’améliorer l’accueil du public, la Chambre d’Agriculture va procéder par tranches à d’importants travaux de rénovation de son siège social.

Dans une première tranche, de nouveaux espaces de parking vont être créés derrière la salle des Conférences.

Au sous-sol, l’office de restauration et la salle Fleurie vont être modernisés afin de favoriser l’accueil et la restauration des groupes.

La fin des travaux est prévue pour janvier 2013.

Dans une seconde tranche, les travaux, beaucoup plus importants, porteront sur la reprise de façades et l’isolation des immeubles.

Dominique IMBAULT Responsable du Pôle

Administration et Finances

20

SessionSession : Jeudi 6 décembreBureauxLundi 10 septembre, 1er octobre,5 novembre et 26 novembreCommission Foncier et Aménagement : 6 septembre et 22 novembre

juin 2012 - Agriculteurs et Territoire 77 - Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne

La Session du 3 mai a été l’occasion de l’approbation des comptes annuels de la Chambre d’Agriculture pour l’année 2011.

Outre les missions institutionnelles confiées par le législateur, la Chambre d’Agriculture est fortement impliquée dans l’agronomie et l’environnement, la préservation foncière, le développement des filières économiques...

L’objectif de l’exercice 2011 est de mesurer la capacité financière de la Chambre d’Agriculture à assurer l’ensemble de ses missions et les besoins de financements de ses investissements.

En 2011, la hausse des dépenses est supérieure à celle des recettes. A plusieurs reprises, le législateur a confié

Gestion de la Chambre : un bugdet maîtrisé

Dominique IMBAULT Pôle Administration 01 64 79 30 82

dministation et financesALes comptes de la Chambre d’Agriculture

de Seine-et-Marne 2011

Les comptes de la Chambre d’Agriculture

RéunionsChambre d’Agriculture

Les travaux de rénovation

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juin 2012 - Agriculteurs et Territoire 77 - Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne

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Directeur de publication : Pierre CuypersRédacteur en chef : Muriel Gozal

Secrétaire de rédaction : Martine Durand

Comité de Rédaction :Vincent Le Quiniou, Olivier Barnay,

Dominique Imbault, Bernard Vallée, Baptiste Meunier

Sources photographiques : Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne, Horizons 77,

Maison de l’Elevage IDF, IAURIF, APCA, CERVIA, ZEBRA communication,

[email protected] : 1952-8329

CHAMBRE D'AGRICULTURESEINE-ET-MARNE

Agriculteurset Territoire

77Magazine d’information de la Chambre d’Agriculture

de Seine-et-Marne418 Rue Aristide Briand

77350 Le Mée-sur-SeineTél : 01 64 79 30 00 - Fax : 01 64 39 62 52

TristesseJean Daudet nous a quittés brutalement le 6 juin à l’âge de 77 ans. Jean Daudet a été Chef de service FDGEDA/Suad à la

Chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne de 1970 à 1995.

Passionné par son métier, il s’est investi dans son travail et a consacré une partie de sa vie à la Chambre d’Agriculture.

Nous présentons nos sincères condoléances à l’ensemble de sa famille.

Dates Lieux

Certificat Individuel Certiphyto Exploitants Agricoles :Thierry Pecquet : 01 64 79 30 49

19-26 juin Ferté Gaucher

20-22 juin Limoges-Fourches

Certificat Individuel Certiphyto Travaux et Services :Thierry Pecquet : 01 64 79 30 49

7 septembre Le Mée-sur-Seine

UADE Formation Certiphyto pour agriculteurs :Thierry Pecquet : 01 64 79 30 49

9 +16 novembre Montereau-Fault-Yonne

21 + 28 novembre Château-Landon

UAOE Formation Certiphyto pour salariés :Thierry Pecquet : 01 64 79 30 49

23 + 30 novembre lieu à déterminer

05 + 12 décembre lieu à déterminer

07 + 14 décembre lieu à déterminer

UADE Formation Certiphyto pour agriculteurs :Thierry Pecquet : 01 64 79 30 49

07 + 14 décembre Rozay-en-Brie

19 + 21 décembre Mouy-sur-Seine

AUDPS Formation Certiphyto journée complémen-taire prestataire de service:Thierry Pecquet : 01 64 79 30 49

23 décembre

Calendrier des sessions de formations CA 77 2012Agenda

Les rencontres Institutionnelles et Professionnelles

NationalAPCA : Bureau : 6 juillet + 18 septembreComité de Direction : 5 septembreComité des Régions : 6 septembreSession : 26 septembre

Région - DépartementChambre Régionale d’Agriculture Ile-de-France : Bureau : 4 septembreDDT : (CDOA) Commission Départementale d’Orientation Agricole le 21 juin et le 6 septembreFDSEA : Bureau : 6 septembreConseil d’administration : 25 septembreUnion des Maires: Le congrés de l’Union des Maires se déroulera le Vendredi 12 octobre 2012.

Le prochain Festival de la Terre aura lieu le dimanche 16 septembre 2012 à Villemer. Cette manifestation accueille chaque année plus de 7 000 visiteurs. Le comité d’organisation présidé

par Geoffrey Desplats a choisi de célébrer le 25ème anniversaire de l’évènement. Les animations traditionnelles qui font la réussite de la fête seront conservées : moiss’batt cross, baptême en tracteur, mini-ferme, bœuf broche, marché de terroir, baptême en tracteur et en hélicoptère, course en quad… Tarif : 5€ - gratuit pour les moins de 12 ansInfos : 01 64 79 30 55 ou www.ja77.fr http://www.ja77.fr

Les actions et évènements grand public

NationalJournée du Patrimoine : du 15 au 16 sept

Space à Rennes Le salon International de l’élevage se déroulera du 11 au 14 septembre 2012 à Rennes.

Région La Randonnée Gourmande à Barbizon se déroulera le 30 septembre 2012 sur

un itinéraire de 17 km entre Arbonne la Forêt -Saint Martin en Bière et Barbizon. Toutes les étapes gourmandes sont

assurées par des producteurs et artisans locaux, des étapes découvertes ponctuent la balade et au retour les producteurs vous accueilleront sur le marché du terroir.La randonnée Gourmande entre Loing et Fusain se déroulera le 09 septembre sur un itinéraire de 18 km entre Souppes sur Loing et Château Landon.

Marchés des Producteurs de Pays : à Fontainebleau : 25 juillet, 29 août, 26 septembre à Cesson : 23 septembre à Arbonne la Forêt : le 30 septembre.

Forum de Provins « L’Eau : une ressource fragile et indispensable »

du 15 au 24 octobre 2012Pour cette édition 2012, la Chambre d’agriculture partenaire de cette manifestation soulignera le rôle

prépondérant du secteur agricole dans la maîtrise de la qualité de la ressource en eau et son engagement pour une gestion de l’eau durable et performante. Tous les acteurs incontournables du département et impliqués sur cette thématique seront présents avec des expositions ludiques et pédagogiques,

conférences animées par des chercheurs, ateliers pédagogiques et visites de sites sont autant de propositions pour prendre la mesure de la situation et découvrir les solutions proposées. La soirée thématique : « l’EAU, qui nourrit » conférence de Sylvie Brunel, Géographe, écrivain, professeur à Paris-Sorbonne se déroulera le jeudi 18 octobre 2012 à 20h30.

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