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Cercle d’Histoire Enghien - Brabant Geschiedkundige Kring Edingen-Brabant

Cour Féodale de Tubize et Principauté de Rebecq

Bulletin d’information du Musée communal « de la Porte » à Tubize

n° 16, août 2004

Editorial Les vacances à peine oubliées … et c’est déjà la rentrée. Nous en profitons, nous aussi, pour reprendre contact avec vous. Bulletin et Annales – enfin ! - vont se suivre de près. Nous vous en souhaitons dès à présent bonne lecture. Pour ma part, je profite de cet éditorial pour relancer un appel aux contributions. Ce bulletin doit être avant tout le vôtre et ne pourra vivre – survivre ? – que s’il est régulièrement alimenté. N’hésitez donc surtout pas à nous transmettre vos textes. La rubrique Questions-Réponses est relancée. Transmettez-nous vos informations, même si elles vous paraissent succinctes ou lacunaires. Il suffit parfois de peu pour qu’une

recherche longtemps en panne ne redémarre sur les chapeaux de roue. Comme Michel Tack dans ce numéro, transmettez-nous vos comptes rendus d’ouvrages, vos annonces. Nous en ferons ainsi profiter tout le monde. Lors du prochain bulletin, nous voudrions lancer une rubrique « iconographie ». Si vous disposez d’une illustration (carte postale, ancien plan, photographie, gravure, dessin, …) de la région ou d’une personnalité locale, nous pourrions la publier avec un bref commentaire. Nul besoin d’être un grand spécialiste pour cela.

Luc DELPORTE

Sommaire

• Editorial • Seigneurie de Kesterbeek • Questions-Réponses :

o Louis d’Enghien-Kestergat o Le curé Taymans de Tubize o Jean Taymans, héros

• Bibliographie • Annonces :

o Prix du Patrimoine en BW o Chartes-lois en Hainaut

• Nouvelles du Musée o Don du Zuitwestbrabant

Museum de Halle • Publications du Musée

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La seigneurie de Kesterbeek à Dworp, fief tenu de la seigneurie de Clabecq

La maison du Cygne, sur la Grand Place de Bruxelles, doit son allure actuelle à un certain Pierre Fariseau (1641-1718). L’écusson qu’il y plaça en façade est à l’origine d’un procès héraldique qui ne nous retiendra pas ici. L’auteur d’un article1 consacré à cette affaire s’attacha à mettre en évidence la personnalité de ce personnage qui fut « banquier, munitionnaire, fondateur de théâtre, brasseur d’affaire, chevalier et amateur d’art éclairé ». Si ce personnage nous intéresse, c’est parce qu’il fut, entre autres, vassal du seigneur de Clabecq pour un fief important comme nous allons le voir. Or, à défaut d’avoir jusqu’à présent découvert un cartulaire des fiefs et vu l’importance et la complexité de la seigneurie de Clabecq, il est intéressant de noter toutes les trouvailles qui s’y rapportent. Les affaires de Pierre Fariseau étaient plutôt prospères, ce qui lui valut d’ailleurs d’être anobli en 1699. Ses achats de propriétés sont innombrables. Parmi celles-ci figure « l’achat et relief devant la cour féodale de Glabbeke, le 4 mai 1701, de la seigneurie, tour et château de Kesterbeek, relevant de Glabbeke ». Quelques temps plus tard, « le 21 février 1703, Pierre de Flodorp, seigneur de Clabecq réunit en faveur de Pierre Fariseau et de sa femme, en un seul, les trois pleins fiefs dont la seigneurie de Kesterbeek se composait ».

1 Louis ROBYNS de SCHNEIDAUER, Sur l’écran du passé. Miettes d’archives, dans Le Folklore Brabançon, n° 115-120, 1940-1948, p. 197-205 : « Autorisation d’ériger un balcon à la Maison du Cygne, à la Grand Place de Bruxelles et procès héraldique au sujet de la décoration de cet immeuble ».

Mais où pouvait bien être située cette seigneurie de Kesterbeek, tenue en fief de Clabecq ? Par chance, l’auteur de l’article sur Pierre Fariseau fait référence pour Kesterbeek à l’histoire des environs de Bruxelles d’Alphonse Wauters.2 Une fois de plus, l’œuvre de ce père de l’histoire locale en Belgique allait éclairer notre lanterne. Kesterbeek était un hameau de Dworp (Tourneppe). Voici ce que nous en dit Alphonse Wauters : « Sur le penchant du côteau qui descend vers la Senne, on remarque la ferme de Kesterbeek, dont le nom est peut-être dû à un ancien camp (castra, kester), qui aurait existé en cet endroit3, où il y avait un tumulus, au lieu encore appelé Tomdelveld. D’après le cartulaire de la seigneurie de Clabecq4, qui fut renouvellé en vertu de lettres patentes de Charles-Quint, du 10 novembre 1547, on tenait de cette seigneurie, qui était elle-même un fief de Gaesbeek, « la haute cour que l’on dit de Kesterbeke, avec tour, salle, porte, maisonnage, basse-cour, etc., situé près le rieu que l’on dit Kesterbeke, contenant environ 2 Alphonse WAUTERS, Histoire des environs de Bruxelles, t. 3, Bruxelles, 1855, p. 723-725. Voir aussi Jules TARLIER et Alphonse WAUTERS, Clabecq, dans Géorgraphie et histoire des communes belges, Province de Brabant, Canton de Nivelles (communes rurales), Bruxelles, 1860, p. 138. 3 Cette hypothèse n’est plus retenue aujourd’hui. Merci à Bernard Roobaert pour les renseignements qu’il nous a communiqués à ce propos. 4 Nous n’avons pas encore retrouvé ce cartulaire. Appel est donc fait à toute personne qui aurait des renseignements à ce sujet.

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trois bonniers ; avec vingt-huit bonniers de terre labourables, en la coulture que l’on dit Willemscoutere (la culture de Guillaume), un grand vivier de sept journaux à Wouweringen, trente ou trente-deux bonniers de bois, dits les bois de Kesterbeke, joignant au bois du prince et au bois dit de Baert, appartenant au seigneur de Stalle, une warande, s’étendant depuis la montagne la Solheyde, y enclose ladite montagne, en s’étendant sur tous les bois de l’hôpital de Saint-Jean de Bruxelles, du Béguinage dudit Bruxelles, de Huysinghen et d’autres petits et grands, jusqu’à une fontaine que l’on dit de Brunneputte, et jusqu’ès garennes du seigneur de Berselles, etc. etc. ; une seigneurie à fief et arrières-fiefs à Tourneppe, Eysinghen et Huysinghen, lesquels fiefs étaient francs de tailles envers le prince ; des tenaulles (ou tenanciers) payant tous les ans des chapons, de l’avoine, des deniers ; le droit de lever le vingtième denier quand les biens soumis à ces charges sont transportés, etc. » Parmi les fiefs relevant de Kesterbeek figurait la seigneurie de Ter-Borcht à Elewyt. La seigneurie de Kesterbeek fut acquise de Landelin Le Roy par Pierre Fariseau. C’est en faveur de ce dernier que Pierre de Flodorp, seigneur de Clabecq, réunit en un seul les trois fiefs dont la seigneurie se composait (21 février 1703). Pierre Fariseau et sa femme acquirent le bois de Kesterbeek (14 juillet 1705 pour 5.500 florins de change). Les Flodorp,

seigneurs de Clabecq, prétendirent que ce bois relevait d’eux et que les nouveaux propriétaires devaient dès lors le relever et payer les droits de mutation. Ils affirmaient, en effet, que ce bois avait été jadis éclissé du fief principal. De son côté, le seigneur de Kesterbeek prétendait que ce bois était allodial. Nous ne connaissons pas l’issue du procès qui opposa les deux camps. L’étude approfondie de la seigneurie de Clabecq, de son étendue et de sa composition, nous réservera certainement encore quelques surprises. Tout d’abord, sa complexité ne cesse d’étonner. Ensuite, elle apparaît de plus en plus comme un maillon important dans l’extraordinaire maillage des terres appartenant ou dépendant des seigneurs d’Aa ou des châtelains de Bruxelles. Le rôle de Clabecq dans le processus de formation du duché de Brabant s’en trouve, chaque fois, renforcé.

Luc DELPORTE

Pour en savoir plus sur Kesterbeek : • J. LINDEMANS, C. THEYS, Brabantse

plaatsnamen, X : Dworp, Leuven – Brussel, 1948 (particulièrement p. 10, 15, 51-52).

• B. ROOBAERT, De Kesterbeek en de

hydronymie van Dworp, dans Eigen Schoon & De Brabander, LXXXI, 2003, p. 144-148.

A découvrir au Musée parmi les nouvelles acquisitions

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Questions – Réponses

Cette rubrique est destinée à ceux d’entre vous qui auraient besoin d’une aide ponctuelle pour résoudre une énigme, pour relancer une recherche, pour comprendre un terme technique ou une notion, etc. Vos questions, mais également vos réponses aux questions qui ont été posées par d’autres, sont attendues par courrier au Musée « de la Porte », Rue de Bruxelles, 64 – 1480 Tubize.

Questions 10. Louis d’Enghien, seigneur de Kestergat, époux de Marie d’Oisy. Guy Vande Putte (Elisabethlaan, 42 – 2600 Berchem), qui s’intéresse de très près à tout ce qui concerne Overijse, souhaiterait avoir des renseignements sur Louis d’Enghien, seigneur de Kestergat. Voici ce qu’il nous écrit : A. Wauters nous rapporte que « Marie d’Yssche hérita de son frère la beirie, un fief situé à Watermael, le bien de Drootbeek, à Laeken, etc. Elle épousa Walter d’Oultre, descendant des seigneurs d’Aa. Leur unique enfant, Marie, s’allia à Guillaume d’Oisy, chevalier, seigneur de Beauvolier. De cette union naquirent Gérard et Marguerite d’Oisy ; le premier épousa (…). Marie d’Oisy, fille de Wencelin et de Catherine Vaernewyck, prit pour époux Louis d’Enghien, seigneur de Kestergat, et vendit la beirie au seigneur de Beersel, Henri de Witthem, qui la réunit à ses autres biens d’Yssche ». Comme Marie d’Oisy et son époux Louis d’Enghien sont les derniers descendants des bers d’Yssche, Guy Vande Putte aimerait trouver plus de détails sur ce couple et sur la personnalité de ce seigneur d’Enghien et de Kestergat.

11. Famille Taymans, et en particulier l’abbé Taymans (Overijse 1751 – Rochefort 1794). Guy Vande Putte (Elisabethlaan, 42 – 2600 Berchem), s’intéresse également à un autre personnage qu’il qualifie d’ « intriguant » : l’abbé Taymans. Ce dernier fut curé de Tubize de 1785 à 1792 et semble avoir eu une vie assez mouvementée qui a doit avoir laissé des traces dans la région de Tubize. Quelqu’un pourrait-il fournir des renseignements complémentaire sur ce personnage ? A. Tihon (Revue d’Histoire religieuse du Brabant wallon, 17, 2003, 4, p. 217) évoque « d’autres Taymans, prêtres, originaires de Rebecq ». Qui étaient-ils ?

12. Jean Taymans, héros de Tubize. Toujours pour notre ami Guy Vande Putte (Elisabethlaan, 42 – 2600 Berchem), qui pourra fournir des renseignements sur Jean Taymans, de Tubize, héros dont une rue porte le nom ?

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Réponses 10. Louis d’Enghien, seigneur de Kestergat, époux de Marie d’Oisy. Sans pouvoir répondre dès à présent plus complètement à la question de Guy Vande Putte, il est peut-être bon de simplement signaler que Louis

d’Enghien-Kestergat n’a jamais été seigneur d’Enghien. Il appartient à une branche collatérale des d’Enghien installée à Kestergat, seigneurie dont elle a pris le nom pour se distinguer de la branche principale dont les membres étaient les seigneurs d’Enghien. D’autres que moi pourront sans doute donner de plus amples détails.

Luc DELPORTE

Bibliographie

Gilles HENRY, Guide de généalogie, Editions Solar, Paris, 2004, 256 p., 20 €. Si la généalogie est aujourd’hui l’objet d’un réel engouement, c’est que partir à la recherche de ses ancêtres, c’est aller à la rencontre de sa propre histoire, de son identité. Comme toute science auxiliaire de l’histoire, la généalogie requiert rigueur, patience, logique, perspicacité et, bien entendu, honnêteté intellectuelle. Chacun ne rêve-t-il pas de compter un corsaire ou un grand d’Espagne au nombre de ses aïeux ? De plus en plus, de nos jours, les chercheurs se regroupent au sein d’associations où, faisant montre d’esprit de solidarité, ils échangent leurs informations. Depuis quelques années, ils utilisent l’outil informatique. Aux « généalogistes familiaux », car c’est à eux qu’il s’adresse, Gilles Henry offre les conseils et les méthodes de travail qui leur permettront de mener à bien leur entreprise.

Matériel, notions de base, collecte des informations, vérification des sources, types d’archives (notariales, militaires, ecclésiastiques, …), consultation des registres d’état civil, … autant d’aspects pratiques auxquels l’auteur est attentif. La généalogie nous familiarise avec d’autres disciplines : économie, démographie, géographie, droit, ethnologie, numismatique, paléographie, héraldique, graphologie, statistique, … Même si le présent ouvrage s’adresse avant tout à un public français, il n’en contient pas moins de nombreux chapitres, de nombreuses pages, de nombreuses notions qui, à l’usage, s’avéreront fort utiles aux lecteurs de chez nous.

Michel TACK

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ANNONCES

Nouveau Prix du Patrimoine en Brabant wallon

La province du Brabant wallon vient de lancer une initiative qui ne peut que nous réjouir. Elle décernera désormais un prix du patrimoine. Nous reprenons ci-dessous l’information telle qu’elle apparaît dans La Jeune Province. Journal d’information de la province du Brabant wallon, n° 17, été 2004, p. 3.

« Lancé cette année, le Prix du patrimoine, est une initiative originale qui récompensera chaque année une initiative privée d’entretien, de transformation ou de restauration d’un monument classé en mettant ainsi en valeur le patrimoine du Brabant wallon.

La réhabilitation et la mise en valeur du patrimoine participent à l’intérêt collectif en répondant à un besoin de trouver dans notre cadre de vie des points de repère concrets et authentiques sur lesquels peut se fonder une identité culturelle collective. La Commission royale des Monuments, Sites et Fouilles proposera à la Province

du Brabant wallon cinq candidatures, cinq réalisations sur des monuments classés, qu’elle considère comme remarquables. Ensuite, les membres du Conseil provincial qui constitueront le jury décideront, lors du Conseil provincial d’octobre, d’attribuer un prix de 12.200 € à la candidature considérée

© O.T.P. Musée « de la Porte », photo J. Bierrewaerts

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comme la plus significative pour la conservation de notre patrimoine. » C’est évidemment avec plaisir que nous accueillons cette heureuse initiative. Notons également que la photographie qui illustrait cette annonce dans le magasine provincial n’était autre que le moulin à vent d’Hondzocht à Saintes.

Tout renseignement complémentaire concernant ce prix peut être obtenu auprès du service provincial de l’aménagement du territoire. Tél. : 010/23.62.85 ; Fax : 010/23.62.86. Avenue Einstein, 2 à 1300 Wavre.

Luc DELPORTE

Chartes-lois en Hainaut (XIIe-XIVe siècle) Edition et traduction

Nous souhaitons déjà vous annoncer la publication qui clôturera un vaste projet dirigé par Jean-Marie Cauchies, Professeur aux Facultés Saint-Louis à Bruxelles et à l’Université Catholique de Louvain et membre de notre Cercle, et Françoise Thomas. Ce projet des « Chartes-lois du Hainaut médiéval » est maintenant dans sa phase finale. Mis en chantier voici bientôt dix ans, il a subi de gros retards pour des raisons diverses, dont la moindre ne fut pas le décès inopiné de l’un de ses initiateurs, Jacques Nazet. Un fort volume de plusieurs centaines de pages sera prochainement publié dans les publications de Hannonia. Quarante-neuf textes (1142-1338), concernant autant de localités, (futures) villes, villages ou hameaux du Hainaut ancien et actuel, situés aujourd’hui en Belgique ou en France, figureront dans ce corpus. Les critères qui ont présidé à leur sélection – et au rejet volontaire de beaucoup d’autres, pourtant d’un grand intérêt -, seront exposés dans l’introduction. Pour chacun des textes seront ainsi disponibles : une notice brève, mais dense, présentant le contexte de la charte, avec des indications bibliographiques précises ; le texte lui-même, établi sur la base des meilleurs documents disponibles ; une traduction (pour les textes en latin ou en flamand) ou transcription en français moderne (pour les textes en français médiéval).

Cet instrument de travail, unique en son genre pour nos régions, devrait paraître fin 2004. Trois de nos membres auront participé à cette entreprise : tout d’abord le professeur Jean-Marie Cauchies (direction et chartes-lois de Chièvres, Estinnes et Bray, Fontaine-l’Evêque, Le Plouy, Le Quesnoy, Onnaing et Carouble, Soignies, Vicq et Escaupont, Wargnies-le-Petit), mais aussi Bernard Roobaert et Luc Delporte. Une série de chartes-loi concernent directement l’aire géographique de notre Cercle ou ses environs immédiats (Pays d’Enghien), à savoir : - Castres (avril 1217), par L. Delporte - Gammerage (17 juin 1330), par L.

Delporte - Hal (1225), par B. Roobaert - Henipont (novembre 1228), par L.

Delporte - Herinnes ([octobre] 1211 et 24 août

1338), par L. Delporte (deux textes) - Saintes (1173), par L. Delporte Pour plus de détails sur ce projet : J.-M. CAUCHIES, Un projet d’édition des chartes-lois du Hainaut médiéval, dans Actes du LIIIe congrès de la Fédération des cercles d’archéologie et d’histoire de Belgique. Congrès de Mons, 24, 25, 26 et 27 août 2000, t. 3, Mons, 2002, p. 391-396.

Luc DELPORTE

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NOUVELLES DU MUSEE

Don du Zuitwestbrabants Museum de Halle

Lettre à en-tête de la Fabrique de carton à la main Joseph Demoiny à Clabecq Il n’est pas très courant qu’un Musée cède certaines pièces de ses collections à un autre Musée. Aussi, c’est avec plaisir que nous vous informons du don fait au Musée « de la Porte » par le Zuitwestbrabants Museum de Halle.

Si ce don n’est pas en soi très important, il est très symbolique des relations entre Musées qui, depuis quelques années, jouent de plus en plus la carte de la collaboration, ce dont nous nous félicitons.

La pièce offerte par nos collègues de Halle est un document, une lettre à en-tête provenant de la Fabrique de carton à la main Joseph Demoiny à Clabecq. Cette lettre date du 16 juin 1931 et est adressée aux Papeteries Meert à Gand.

Nous ignorions jusqu’ici que cette Fabrique de carton avait existé à Clabecq, d’où l’intérêt de ce document.

Luc DELPORTE

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Publications du Musée « de la Porte »

Le Musée « de la Porte » édite un certain nombre de publications. Certains de ces ouvrages sont encore disponibles. N’hésitez donc pas à les commander. Généralement, il s’agit de catalogue ou de brochures ayant accompagné une exposition.

Publié en 1986 à l’occasion d’une exposition itinérante, ce petit volume d’une septantaine de pages parcours toute une région en passant par les communes de Braine-le-Comte, Enghien, Rebecq, Soignies et Tubize. On le doit à la collaboration des Administrations communales et des Syndicats d’Initiatives des dites localités. Tous les villages d’avant la fusion des communes sont traités. Après l’étymologie du nom de la localité et un bref commentaire historique, les principales curiosités sont évoquées et commentées. L’illustration (NB) est abondante et de qualité.

Bref, une brochure fort agréable qui vous fera découvrir ou redécouvrir une région et ses merveilles. Prix : 3,75 € Vous pouvez vous procurer cette publication

- directement au Musée « de la Porte » - ou par virement bancaire au n° de compte de l’Office du Tourisme et du

Patrimoine de Tubize : 340-1818298-71 avec la mention « Découverte d’une région ». Dans ce cas, vous voudrez bien majorer le prix de la publication de 1,24 € de frais de port.

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Cercle d’Histoire Enghien-Brabant

Président : Luc DELPORTE, Place Adophe Dupont 15, 1480 Saintes Vice-Président : Bernard ROOBAERT, Brikstraat 19A, 1541 Sint-Pieters-Kapelle Secrétaire : Daniel SOUMILLION, Drève des Marguerites 38, 7850 Enghien Trésorier : André DECRÊME, Rue de l’Aigle 12, 1480 Tubize Administrateurs : René DENYS, Rue Parmentier 17, 1430 Rebecq

Jean-Paul DEHON, Place des Grées du Loû 7, 1480 Oisquercq Ugo VANNIJVEL, Molenstraat 1A, 1755 Kester

Comment faire pour nous rejoindre ? Prenez contact avec l’un des responsables du Cercle ou directement avec le Musée de la Porte, 64 rue de Bruxelles à 1480 TUBIZE. Tel.-Fax : 02/355.55.39 Cotisation : 15,00 € à verser au compte n° 270-0130002-75 du C.H.E.B. avec la mention Cotisation 2004. Celle-ci donne droit aux Bulletins trimestriel et au volume d’Annales dont la publication est prévue pour le quatrième trimestre de l’année en cours. L’assistance aux Conférences organisées par le Cercle est gratuite pour les Membres.

Le Bulletin du Cercle d’Histoire Enghien-Brabant est Publié avec l’aide de la société OLYMPIA N.V. de Herfelingen

et du Musée « de la Porte »

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