bourse uemoa le togo distingué

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PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGO N°0442 du lundi 20 décembre 2021 Les livreurs de Favela Brasil Xpress arpentent les rues d’un quartier po- pulaire de São Paulo non desservi par les sociétés traditionnelles... Le foie gras français est issu de canards mâles. Leurs «sœurs»... Hommage national aux sept casques bleus togolais CMJN Premier Quotidien Economique du Togo- REC N°0602/11/12/19/HAAC - N°0442 du Lundi 20 Décembre 2021 Prix: 250Fcfa CMJN (Page 03 ) La BRVM ouvre sa séance de cotation du jour en hausse par rap- port à la séance précé- dente... La BRVM ouvre sa séance du Jour Bourse Uemoa (Page 07) (Page 04) Forum International des femmes Entreprenantes et Dynamiques MINUSMA / Tombés au champ d’honneur le 8 décembre dernier Le Togo distingué au FIED 2021 (Page 12) 30 milliards FCFA pour la construction d’ouvrages de drainage Aménagement des rues à Lomé Le ministère de l’Urba- nisme, de l’Habitat et de la Réforme Foncière a procédé, ce ... (Page 08) Soutien aux pays pauvres La Banque mondiale collecte 93 milliards de dollars La Banque mondiale, par l'entremise de l'As- sociation internationale de ... (Page 11) Raffermissement de l’activité économique au 3ème trimestre Espace UEMOA La session ordinaire du Conseil des ministres de l’Union monétaire ouest- africaine (UMOA) s’est tenue vendredi ... (Page 04) (Page 02) Indice d’ouverture sur les visas 2021 Sortir l’Afrique du marasme dû au Covid-19 L’ouverture des frontières africaines aux voyageurs stimulera l’investissement et la reprise économique, souligne le rapport 2021 de l’Indice d’ouverture sur les visas en Afrique publié, lundi 13 ... (Page 06) du Togo Site web: www.leconomistedutogo.com LeJournaldesdécideurs Brésil Une start-up rompt l’isolement des favelas (Page 08) Des solutions pour ne plus broyer les canetons femelles Foie gras

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Page 1: Bourse Uemoa Le Togo distingué

PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGO

1L’économisteLE JOURNAL DES DECIDEURS

N°0442 du lundi 20 décembre 2021

du Togo

Les livreurs de Favela Brasil Xpress arpentent les rues d’un quartier po-pulaire de São Paulo non desservi par les sociétés traditionnelles...

Le foie gras français est issu de canards mâles. Leurs «sœurs»...

Hommage national aux sept casques bleus togolais

CMJN

Can 2015

Premier Quotidien Economique du Togo- REC N°0602/11/12/19/HAAC - N°0442 du Lundi 20 Décembre 2021 Prix: 250Fcfa

CMJN ● (Page 03 )

La BRVM ouvre sa séance de cotation du jour en hausse par rap-port à la séance précé-dente...

La BRVM ouvre sa séance du Jour

Bourse Uemoa

● (Page 07)

● (Page 04)

Forum International des femmes Entreprenantes et Dynamiques

MINUSMA / Tombés au champ d’honneur le 8 décembre dernier

Le Togo distinguéau FIED 2021

● (Page 12)

30 milliards FCFA pour la construction d’ouvrages de drainage

Aménagement des rues à Lomé

Le ministère de l’Urba-nisme, de l’Habitat et de la Réforme Foncière a procédé, ce ...

● (Page 08)

Soutien aux pays pauvresLa Banque mondiale collecte 93 milliards

de dollarsLa Banque mondiale, par l'entremise de l'As-sociation internationale de ...

● (Page 11)

Raffermissement de l’activité économique au 3ème trimestre

Espace UEMOA

La session ordinaire du Conseil des ministres de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) s’est tenue vendredi ... ● (Page 04)

● (Page 02)

Indice d’ouverture sur les visas 2021

Sortir l’Afrique du marasme dû au Covid-19L’ouverture des frontières africaines aux voyageurs stimulera l’investissement et la reprise économique, souligne le rapport 2021 de l’Indice d’ouverture sur les visas en Afrique publié, lundi 13 ... ● (Page 06)

du Togo

Site web: www.leconomistedutogo.com

Le Jo

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BrésilUne start-up

rompt l’isolement des favelas

● (Page 08)

Des solutions pour ne plus broyer les canetons femelles

Foie gras

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2L’économiste LE JOURNAL DES DECIDEURS

PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGON°0442 du lundi 20 décembre 2021

du Togo ● Eco-Nation

Aux décideurs ...Les scientifiques travaillent sans relâche pour mieux comprendre la variante Omicron. Partout dans le monde, des pays ont imposé des interdictions de voyager pour atténuer la propagation. Des scientifiques sud-africains ont annoncé pour la première fois avoir identi-fié une nouvelle variante le 25 novembre 2021. Depuis lors, les cas de COVID ont augmenté de façon exponentielle et l'Afrique du Sud est entrée dans une quatrième vague. Des scientifiques du Centre d'excellence sud-africain DSI-NRF en modélisa-tion et analyse épidémiologiques et de l'Institut national des maladies trans-missibles ont parlé à The Conversation Africa de leurs conclusions, qui sont présentées dans un document pré-imprimé.Les principales conclusions portent sur le risque de réinfection. Une réinfec-tion est définie comme un test SARS-COV-2 positif plus de trois mois après un test positif précédent. Nous avons constaté que le risque relatif de réinfection était beaucoup plus élevé (au moins 3 fois) avec la variante Omicron qu'avec les variantes Beta et Delta.Des preuves suggèrent que la variante Omicron est associée à une capacité accrue à échapper à l'immunité d'une infection antérieure. En revanche, il n'y a aucune preuve épidémiologique à l'échelle de la population d'une évasion immunitaire accrue associée aux variantes bêta ou delta, par rapport au type original ou sauvage.Cette découverte a des implications importantes pour la planification de la santé publique, en particulier dans des pays comme l'Afrique du Sud avec des taux élevés d'immunité contre une infection antérieure. Une étude visant à mesurer les infections antérieures a révélé que juste avant la troisième vague (en mai 2021), près de la moitié des donneurs de sang en Afrique du Sud avaient déjà été infectés.Une autre étude, appelée PHIRST-C, qui a suivi les ménages au fil du temps a révélé que plus de 60 % des individus avaient été infectés à la fin août 2021. En raison de ce niveau élevé d'infection antérieure, combiné à une couverture vaccinale d'environ 40 % chez les adultes, une quatrième vague plus petite était attendue.Mais, si le virus mute pour augmenter sa capacité à échapper à l'immunité naturelle - comme il semble l'avoir fait avec Omicron - les gouvernements ne peuvent pas se fier à l'immunité naturelle préalable pour estimer la taille des futures épidémies.À ce stade, nous ne pouvons rien dire sur la gravité des cas avec Omicron - que ce soit en primo-infection ou en réinfection. Nous n'avons pas non plus d'informations sur le statut vaccinal des réinfections.Une autre grande question sans réponse est de savoir si la protection contre les maladies graves et la mort sera affectée par une immunité réduite à la réinfection.Plusieurs prépublications sont maintenant sorties suggérant qu'Omicron pour-rait échapper à la neutralisation chez les personnes vaccinées qui n'avaient pas également eu d'infection antérieure. Ces résultats pourraient aider à expli-quer le grand risque de réinfection. Les premiers résultats de laboratoire por-tant sur des tests pour mesurer l'immunité à base de lymphocytes T, d'un autre côté, prédisent qu'une protection substantielle contre les maladies graves et la mort peut subsister.Les résultats étaient basés sur l'analyse des données de surveillance collec-tées en Afrique du Sud entre le 04 mars 2020 et le 27 novembre 2021. Sur la base des données utilisées dans cette étude, nous ne pouvons rien dire sur les implications de cela. Nous espérons que les vaccins auront une effi-cacité similaire contre les maladies graves avec Omicron que contre d'autres variantes.Même avec la nouvelle variante, les principales mesures préventives que les individus peuvent prendre restent le port du masque, la distanciation sociale, l'amélioration de la ventilation et la vaccination. Pendant la période des fêtes, il est particulièrement important d'éviter les grandes foules, surtout à l'intérieur. Jusqu'à ce que nous ayons une meilleure compréhension de cette variante, il est préférable de ne pas se réunir avec des groupes d'amis, mais si vous le faites, veuillez le faire à l'extérieur.

Omicron et immunité

KPATIDE Komlan

Soutien aux pays pauvres

La Banque mondiale collecte 93 milliards de dollarsLa Banque mondiale, par l'entremise de l'Association internationale de dévelop-pement (IDA), a annoncé le 15 décembre 2021, la collecte d’une somme de 93 milliards de dollars, soit 54 177 milliards FCFA, pour aider les pays à faible revenu à affronter la crise de la COVID-19 et à construire un avenir plus vert, résilient et inclusif.

● Eyram AKAKPO

Ces fonds collectés par l’IDA comprennent 23,5 milliards de

dollars de contributions apportées par 48 pays à re-venu élevé et intermédiaire, qui viennent s'ajouter aux financements levés sur les marchés de capitaux ainsi qu’aux remboursements sur les crédits antérieurs et aux propres contributions de la Banque mondiale. « La générosité dont font preuve aujourd’hui nos partenaires marque une étape essentielle dans le soutien fourni aux pays pauvres alors qu’ils s’emploient à se relever de la crise de la COVID-19. Nous remercions nos parte-naires pour la confiance dont ils font ainsi preuve dans les capacités de l’IDA à offrir une plateforme unifiée et efficace, à même de s’atteler aux défis du développement et d’améliorer le quotidien de millions d’individus à travers le monde », a déclaré David Malpass, président du Groupe de la Banque mon-diale. Les fonds seront ainsi alloués aux 74 pays les plus pauvres du monde au titre de la 20e reconstitution des ressources de l’IDA (IDA-20), dont la priorité est de les

aider à surmonter les consé-quences de la crise sanitaire. Car la pandémie, qui sévit toujours, a aggravé la pau-vreté, fragilisé les ressorts de la croissance et assombri les perspectives d’un développe-ment résilient et inclusif. La situation de ces pays est ren-due particulièrement délicate par l’effritement des recettes publiques, doublée d’un alourdissement de l’endet-tement, une aggravation des risques de fragilité, de conflit et d’instabilité et un recul des taux d’alphabétisation. Sans oublier qu’un tiers environ des pays IDA sont sous la menace d’une crise alimen-taire. Pour aider les pays à parvenir à une reprise plus verte, une part conséquente de ces fonds sera dédiée à la lutte contre le changement climatique, l’accent étant mis sur l’adaptation face aux effets de plus en plus tan-gibles des dérèglements du

climat et sur la préservation de la biodiversité. L’IDA approfondira également son soutien pour mieux antici-per les crises, qu’il s’agisse de pandémies, de chocs financiers ou d’aléas natu-rels. Si le soutien fourni au titre d’IDA-20 se déploiera dans l’ensemble du monde, il sera dirigé plus particuliè-rement vers l’Afrique qui, avec environ 70 % des finan-cements, bénéficie d’un vo-lume croissant de ressources. Forte de cette reconstitution solide, l’IDA sera en mesure d’augmenter son appui pour faire face à la pandémie et répondre aux défis sanitaires, en permettant ainsi à 400 millions de personnes de bé-néficier de services de santé et de nutrition essentiels. Le développement des filets de protection sociale devrait par ailleurs permettre d’atteindre 375 millions de personnes.

Page 3: Bourse Uemoa Le Togo distingué

PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGO

3L’économisteLE JOURNAL DES DECIDEURS

N°0442 du lundi 20 décembre 2021

du Togo

Forum International des femmes Entreprenantes et Dynamiques

Le Togo distingué au FIED 2021Du 14 au 16 décembre 2021, le Fleuve Congo Hôtel à Kinshasa en RDC, a abrité les assises de l’édition 2021 du Forum International des femmes Entreprenantes et Dynamiques (FIED). Le Togo s’est distingué au cours des cette rencontre avec le Prix d'Excellence décerné à l’honorable Abira BONFOH. Distinction reçue des mains de la Vice-présidente du Liberia Jewel TAYLOR. Ce prix qui honore la qualité des débats lors du forum, encourage également le leadership féminin sur le plan politique, social, entrepreneurial.

● Joël YANCLO

« Avec humilité, je vous dis merci pour tous ces mots de soutien, qui

me sont allés droit au cœur. Je dédie ce prix (signé de la reconnaissance internatio-nale) à toutes les femmes, hommes qui œuvrent pour le développement social et culturel de l'Afrique et mer-ci à ces hommes (hommes d'Etat, hommes politiques, grandes figures du secteur privé, hommes aux rangs et grades respectifs...) qui se sont retrouvés dans ce concept de masculinité posi-tive afin de lutter contre ces injustices faites aux femmes ... », a déclaré l’honorable Abira BONFOH après la ré-ception du prix d'Excellence de l’édition 2021 du Forum International des femmes Entreprenantes et Dyna-miques (FIED), qui s’est tenu quelques semaines après le forum sur la « masculinité positive ». Cette rencontre, dont le thème 2021 était « Accélérer la dynamique de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLE-CAF), avec la contribution active des Femmes Entrepre-nantes et Dynamiques pour la relance de l’Economie Afri-

caine post-Covid19 », a vu la participation remarquable et remarquée du Togo repré-senté par l’Honorable Abira Bonfoh qui était aux côtés de plusieurs autres hautes per-sonnalités du continent, des institutions africaines et aus-si des réussites de la diaspora africaine. Après des débats, des huis clos, des travaux intenses, il a fallu présenter des efforts des pays sur des thèmes bien spécifiques. En substance l’honorable dépu-tée Abira BONFOH, dans son intervention, a présenté aux participants, les efforts fournis par le Togo pour promouvoir l’éducation et la formation des jeunes filles dans les filières scientifiques, plus précisément sur la thé-matique intitulée « Promou-voir l’éducation et la forma-tion des jeunes filles dans des filières scientifiques et de recherches : solutions pour réduire les inégalités entre hommes et femmes, exemple du Togo ». Tous les pays reconnaissent et s’engagent désormais à combler l’écart entre les genres et à renforcer la participation des jeunes filles dans les filières scien-tifiques et de la recherche comme un élément clé pour construire une société plus

juste. « C’est ainsi que dans mon pays le Togo, le Gouver-nement, sous le leadership du Président de la République, a mis en œuvre une politique volontariste de la promotion des filles à travers plusieurs programmes. Il s’agit entre autres de : l’actualisation du Plan sectoriel de l’éducation (PSE) intégrant les questions de genre ; la création de nou-veaux centres de formation professionnelle accessibles aux filles ; la mise en œuvre d’un programme national de lutte contre les grossesses et

mariages en milieu scolaire et extrascolaire », a énu-méré madame BONFOH. Sur le continent africain, elle dira que des progrès ont été accomplis pour favoriser la participation des femmes à la gouvernance et à la vie politique. Toutefois, ces pro-grès bien qu’encourageants restent en deçà des attentes légitimes, car de nombreux obstacles demeurent et les disparités, perceptibles d’un pays à l’autre. Face à cette si-tuation, il est indispensable de multiplier des initiatives et de

soutenir des projets comme celui qui nous rassemble ici en ce moment afin d’aider davantage à une meilleure prise en compte de la contri-bution des femmes au pro-cessus de développement de notre société actuelle.

Un plaidoyer de haut niveau

« Dans une telle perspec-tive, un plaidoyer de haut niveau doit être mené à l’attention des législateurs

et des gouvernants des pays africains pour le renforce-ment et la mise en œuvre d’un arsenal juridique en faveur de l’équité genre », a plaidé l’honorable députée Abira BONFOH. Elle reste convaincue que l’engage-ment des pouvoirs publics à donner un sérieux coup de pouce à l’entrepreneuriat féminin est sans faille. Le Togo a ainsi mis en place un certain nombre de dispo-sitifs pour les encourager à se lancer et créer des entre-prises donc des emplois. Le secteur privé a suivi avec l’appui des partenaires en développement pour l’ins-tallation des incubateurs et réseaux dédiés spécifique-ment aux femmes. Et cela a eu un impact notamment sur les mentalités. Aujourd’hui, les femmes et plus particu-lièrement la jeune génération s’autocensurent moins, osent plus. « Nous ne pouvons-nous permettre d’attendre que les jeunes filles viennent à nous. Nous allons les cher-cher, leur montrer qu’elles sont les bienvenues, qu’elles auront tout le soutien pour réussir », a conclu l’hono-rable Abira BONFOH.

● La Vice-présidente du Liberia Jewel TAYLOR remet de la Prix de l’Excellence à l’honorable Abira BONFOH

● L’honorable Abira BONFOH présente le Prix de l’Excellence ● Une vue partielle des participants au FIED 2021

Page 4: Bourse Uemoa Le Togo distingué

4L’économiste LE JOURNAL DES DECIDEURS

PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGON°0442 du lundi 20 décembre 2021

du Togo ● Eco-NationEspace UEMOA

Raffermissement de l’activité économique au 3ème trimestreLa session ordinaire du Conseil des ministres de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) s’est tenue vendredi 17 décembre 2021 par visioconférence. Au cours des travaux, le Conseil des ministres a constaté le raffermissement de l’activité économique au troisième trimestre.

● Joel YANCLO

Le président du conseil des ministres de l’UEMOA, Sani

Yaya, ministre de l’Economie et des Finances du Togo, a dirigé les travaux. La session s’est tenue au terme d’une deuxième année toujours dif-ficile pour les populations et les économies, en raison de la crise sanitaire, bien que des améliorations de la situation aient été notées à la faveur des campagnes de vaccina-tion et des diverses politiques de relance engagées par les Etats. « En dépit des impacts de la crise sanitaire, des ré-sultats économiques encou-rageants ont été enregistrés par les pays de l’Union au cours du troisième trimestre 2021 », a indiqué M. Yaya. Sur la base du rapport sur la situation économique et monétaire de l’UEMOA au 30 septembre 2021, élaboré par la Banque Centrale, un raffermissement de l’activité économique au troisième tri-mestre 2021, avec une crois-sance, en rythme annuel, de 6,7% après 7,7% au trimestre précédent, a été constaté. C’est une bonne nouvelle pour des pays secoués par la pandémie depuis près de

deux ans. Le rebond semble durable à la condition que la situation sanitaire conti-nue de s’améliorer. Raison de plus pour le Président du Conseil des Ministres d’en-courager les Etats poursuivre sur cette lancée : « Cette évo-lution a été induite par une consolidation progressive de la demande intérieure ainsi que par la hausse de la valeur ajoutée dans l’ensemble des secteurs d’activités. C’est le lieu de féliciter, une fois de plus nos Etats pour la qua-lité des politiques menées et surtout, des différents plans de relance engagés après les mesures d’urgence adoptées en 2020 pour faire face aux conséquences économiques et sociales de la crise de la Covid-19. Je voudrais donc nous encourager à poursuivre nos efforts afin de relever en-semble les défis du renforce-ment de la base de nos écono-mies et de l’amélioration du bien-être de nos populations ». Plusieurs points au titre de la BCEAO, de la BOAD, de la Commission de l’UEMOA ainsi que du Conseil Régio-nal de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers étaient à l’ordre du jour de cette session ordinaire. Lors de son intervention, Sani

Yaya a félicité le Gouver-neur de la BCEAO pour l’excellente relation entre-tenue par l’institution avec le Fonds monétaire inter-national. Tiémoko Meyliet Koné a reçu il y a quelques jours à Dakar la directrice générale du FMI, Krista-lina Georgieva.‘Cette visite (…) témoigne de la bonne qualité des relations que l’Institut d’émission entre-tient avec le Fonds; ce qui facilite en retour le dialogue entre cette institution et nos Etats’, a déclaré M. Yaya. L’UMOA s’occupe des questions monétaires. Elle ne doit pas être confondue avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Cette dernière fait du développement et de l’intégration écono-miques, ses pivots d’enga-gement. L’Union moné-taire ouest-africaine est une zone monétaire regroupant huit pays : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Séné-gal et Togo. La BCEAO (Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest) est l’institution monétaire de l’UMOA.

Valorisation des déchets à Lomé

Victoire Tomégah-Dogbé encourage l’initiative AGRLe Premier Ministre, Victoire Tomégah-Dogbé à la tête d’une délégation gouver-nementale est allée suivre, ce jeudi 16 décembre 2021, la chaîne de production de l’entreprise Africa Global Recycling (AGR), spécialisée dans la valorisation des déchets à Lomé et a encouragé les initiateurs.

● Bernard AFAWOUBO

L’entrepreneuriat, c’est le fait d’apporter une solution à un problème

dans une communauté donnée. Comme Antoine Lavoisier qui déclare : « Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se trans-forme », les premiers respon-sables de l’entreprise Africa Global Recycling (AGR) ont trouvé la solution aux déchets qui abondent dans des ruelles de la capitale togolaise. Ainsi ces derniers ont jugé bon de valoriser les déchets à Lomé. L’initiative de l’entreprise AGR, vise a considéré désor-mais le déchet comme une nouvelle ressource en tant que matière première, en tant que création d’emplois et de nou-velles formations et nouveaux métiers pour les jeunes. A tra-vers cette initiative, trois mille tonnes de déchets sont valori-sées par an avec 50 types de matières différentes, plus de 40 types de papiers différents, des métaux et verres. A en croire, Edem d’Almeida, diri-geant du groupe Africa global recycling (AGR), les déchets valorisés par leur entreprise sont destinés aux marchés locaux chez des plasturgistes togolais, mais également aux marchés régionaux notam-ment celui du Ghana et du Nigéria. Les marchés d’Asie, d’Amérique, du Moyen-Orient et d’Europe sont également intéressés par nos productions. « Nous valorisons les déchets qui seront ensuite transfor-més par d’autres usines en d’autres produits finis. », a in-diqué Edem d’Almeida. « Des usines de ce genre contribuent à la protection de l’environne-ment, les déchets étant à l’ori-gine des changements clima-tiques que nous constatons. Le déchet est ailleurs la matière

première d’un autre produit. Ces bouteilles hors d’usage qu’on pouvait trouver dans les poubelles, sont devenues des choses recherchées » a déclaré Katari Foli-Bazi, ministre de l’environnement et des ressources forestières. « Au-delà de l’intérêt qu’on a valorisé les déchets, les avan-tages en termes d’hygiène et du bien que cela peut faire à l’environnement, le déchet et sa valorisation constituent une source de création d’em-plois. AGR a mobilisé depuis 2013, beaucoup de jeunes

sans emplois sur toute la chaîne », a-t-elle déclaré My-riam Dossou-d’Almeida, mi-nistre en charge de l’emploi des jeunes. Elle a par ailleurs exhorté la jeunesse togolaise à s’engager dans ces initia-tives qui font du bien à la pla-nète. Pour rappel, créée en janvier 2013, Africa Global Recycling (AGR) est la pre-mière entreprise en Afrique de l’ouest qui propose aux collectivités et aux entre-prises une offre globale de solutions innovantes alliant performance économique et environnementale.

● Sani Yaya, ministre de l’Economie et des Finances du Togo

Page 5: Bourse Uemoa Le Togo distingué

PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGO

5L’économisteLE JOURNAL DES DECIDEURS

N°0442 du lundi 20 décembre 2021

du Togo ● Eco-Opportunités

AVIS DE RECRUTEMENT

La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), Etablissement public à caractère international est l’institution spécialisée de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), chargée du fi nancement du développement des Etats membres (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo). Son Siège social est sis au 68, Avenue de la Libération, BP 1172 Lomé (Togo), Fax n° (228) 22 21 72 69 / 22 21 52 67, Téléphone : (228) 22 21 42 44 / 22 21 59 06.

Dans le cadre du renforcement de ses eff ectifs, la Banque recrute

Un (e) RESPONSABLE DE LA COMMUNICATION EXTERNE

Sous l’autorité du Directeur du Département de la Communication et des Relations Publiques, le Responsable de la Communication Ex-terne sera chargé (e) de défi nir et mettre en œuvre l’ensemble de la stratégie de communication externe au service des diff érentes activités de la Banque.

A – MISSIONS PRINCIPALES

Le Responsable de la Communication Externe aura pour missions de : • élaborer et mettre en œuvre la stratégie de communication externe, de marketing et de relations publiques dans sa globalité (Stra-tégie de communication institutionnelle, digitale, commerciale, marketing, de relations publiques), ainsi que les plans d’actions y relatifs et des plannings d’exécution correspondants ;• gérer et coordonner l’animation de l’ensemble des réseaux sociaux de la Banque ;• élaborer / actualiser l’ensemble du contenu éditorial du site internet de la Banque ;• créer et diff user des newsletters, tout en gérant les fi chiers de contacts de la Banque ;• superviser les relations presse ;• suivre les relations publiques de la Banque ;• participer à la création de contenus estampillés BOAD ;• organiser la veille média de la Banque ;• assurer le suivi complet de la production des supports de communication externe de la Banque (imprimés, audiovisuels) et coor-donner leur diff usion dans l’ensemble des pays membres en relation avec les missions résidentes ;• procéder à la construction / au développement de l’ensemble de la stratégie de partenariat et de sponsoring, ainsi que l’optimisation des espaces publicitaires dans les médias et les sites sous contrat avec la Banque ;• procéder à la gestion du référencement et de la bonne visibilité de la Banque ;• réaliser des bilans d’activités, des reportings et des statistiques sur la communication externe et la fréquentation de l’ensemble des réseaux sociaux de la Banque.

B – Profi l EXIGE

• Être titulaire d’un diplôme de Bac+5 en Communication, Relations Publiques, Marketing, Lettres, ou tout autre diplôme équivalent ;• justifi er d’un minimum de sept (07) années d’expérience professionnelle réussie dont cinq (05) ans minimum comme Responsable de la Communication, Consultant Senior en Communication dans une agence de communication, de marketing ou dans une entreprise de service, une Multinationale ou une Organisation Internationale ;• avoir une très bonne maîtrise des applications bureautiques courantes notamment (Word, Excel, PowerPoint, Outlook et Access) et du web.• disposer des qualités suivantes : discipline, loyauté, esprit d’équipe, professionnalisme, créativité, capacité à travailler sous pres-sion.

II- DOSSIER DE CANDIDATURE

Le dossier de candidature devra contenir : diplômes et attestations, une lettre de motivation et un curriculum vitæ (CV) détaillé et devra être envoyé par mail ([email protected]), à l’attention de Monsieur le Directeur des Ressources Humaines (DRH), au plus tard, le 03/01/2022 à 17H30 TU.

N.B. :• Les dossiers incomplets, non conformes ou parvenus hors délai, ne seront pas examinés. Seuls les candidats retenus pour les tests seront contactés par la Banque.• Aucun dossier physique ne sera pris en compte.• Les candidatures féminines sont fortement encouragées.

Page 6: Bourse Uemoa Le Togo distingué

6L’économiste LE JOURNAL DES DECIDEURS

PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGON°0442 du lundi 20 décembre 2021

du Togo ● Eco-RégionIndice d’ouverture sur les visas 2021

Sortir l’Afrique du marasme dû au Covid-19L’ouverture des frontières africaines aux voyageurs stimulera l’investissement et la reprise économique, souligne le rapport 2021 de l’Indice d’ouverture sur les visas en Afrique publié, lundi 13 décembre dernier, par la Commission de l’Union afri-caine et la Banque africaine de développement.

● Nicole ESSO

Selon le rapport, la pan-démie de Covid-19 a eu un effet considé-

rable sur la libre circulation des personnes. « Dans cette nouvelle situation (créée par le Covid-19) les protocoles de sécurité et d’hygiène sont devenus aussi impor-tants que les documents de voyage et les formalités de visa », indique le rapport. Publié depuis 2016, l’indice d’ouverture sur les visas en Afrique mesure l’ouver-ture des pays africains aux voyageurs en provenance d’autres pays du continent. « Il est évident que les pays qui facilitent les démarches d’entrée sur leur territoire pour les hommes d’affaires, les touristes, les étudiants et les travailleurs africains ont de grandes chances d’attirer davantage d’investissements et de talents, a déclaré Kha-led Sherif, vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement chargé du Développement régional, de l’Intégration et de la Prestation de services aux entreprises. Les éco-nomies de ces pays vont se rétablir rapidement ». Selon la vice-présidente de la Com-mission de l’Union africaine, Monique Nsanzabaganwa, «

la crise du Covid-19 a mis en évidence une chose essen-tielle : l’Afrique doit être plus autosuffisante. Pour y parvenir, nous devons stimu-ler le commerce intra-afri-cain, ce qui implique une di-minution des restrictions en matière de visas. » L’Indice d’ouverture sur les visas en Afrique 2021 plaide pour une rationalisation du processus de délivrance des visas aux jeunes Africains. « Tout ce dont les jeunes ont besoin, c’est de pouvoir se déplacer librement sur le continent et recevoir le soutien nécessaire pour devenir les entrepre-neurs et les chefs d’entre-prise africains de demain », souligne le rapport. Selon le rapport 2021, la Namibie, le Maroc et la Tunisie sont les pays qui ont le plus progressé en matière d’ouverture sur les visas. Au total, 36 pays africains ont amélioré ou maintenu leur indice d’ou-verture sur les visas depuis le début de la publication du rapport en 2016. Plus de 80 % des pays qui ont fait des progrès en matière d’ouver-ture sont des pays à faible revenu ou à revenu moyen inférieur. Dans l’ensemble, le nombre de pays africains qui appliquent une politique libérale en matière de visas est presque égale à ceux qui

limitent partiellement les entrées des voyageurs en provenance d’autres États africains. Un quart des pays africains accueillent cer-tains ou tous les visiteurs africains sans visa ; un autre quart environ permet à cer-tains ou à tous les visiteurs africains d’obtenir un visa à l’arrivée. Vingt-quatre pays proposent des visas électro-niques, contre quinze il y a cinq ans. L’Indice d’ouver-ture sur les visas en Afrique s’aligne sur l’Agenda 2063 de l’Union africaine et le Protocole sur la libre circula-tion des personnes, essentiel dans la mise en œuvre de la Zone de libre-échange conti-nentale africaine (ZLECAf), qui représente un marché de 1,3 milliard de personnes. « En soutenant la libre circula-tion des personnes, nous ai-dons les Africains à faire des affaires en Afrique, a déclaré Jean-Guy Afrika, respon-sable du Bureau de coordi-nation de l’intégration régio-nale à la Banque africaine de développement. La libre circulation des personnes, en particulier des travailleurs, pourrait réduire le déficit de compétences, tout en per-mettant aux pays de corriger les inadéquations de compé-tences sur leurs marchés du travail »

Afrique de l’Ouest et du Centre

De nouvelles compagnies aériennes vont à l'assaut des marchés Entre politique d’expansion et stratégie de survie, la conquête du ciel ouest-africain et de l'Afrique centrale est pour certaines compagnies un moyen pour augmenter leur trafic. Mais pour d’autres transporteurs déjà actifs sur ces marchés, cet assaut des compagnies soeurs renforce la concurrence.

Plusieurs compagnies aériennes se bous-culent ces derniers

temps pour la conquête des destinations ouest-africaines et d'Afrique centrale. Des marchés qui dans un passé récent étaient dominés par Asky, RwandAir, Ethiopian Airlines. De Camair-Co à Air Côte d’Ivoire, en passant par Air Sénégal, ou encore Mauritania Airlines, plu-sieurs transporteurs affichent un certain engouement pour ces marchés, à travers des lancements successifs de nouvelles lignes pour les desservir. Si pour certaines compagnies, l’ouverture de ces nouvelles dessertes tra-duit la mise en œuvre d’une politique d’expansion déjà existante, pour d’autres par contre, il s’agit d’une straté-gie de survie développée face à la baisse du trafic passager occasionnée par la Covid-19. Un ralentissement d’activité qui a eu d’énormes impacts sur la trésorerie des compa-gnies aériennes du continent. En 2020, selon l’Association africaine des compagnies aériennes (Afraa), les pertes subies par les transporteurs du continent, en raison du recul des activités, s'élèvent à 10 milliards de dollars. Et

les récentes projections de l’Afraa, pour le compte de 2021, ont chiffré les manques à gagner de l'année à 8,5 mil-liards de dollars. Cet intérêt des transporteurs pour les destinations sus-évoquées constitue une redistribution des cartes qui modifie la configuration existante du marché et relance la course au positionnement dans cet espace aérien. L’intensifica-tion de la concurrence dans ce contexte pourrait avoir des impacts avantageux sur les prix des billets, qui pour-raient baisser pour le bonheur des voyageurs. Néanmoins, il faut dire qu’une telle com-pétition pourrait être une me-nace pour les transporteurs déjà actifs sur ces destina-tions, notamment pour Asky Airlines, qui y a concentré ses activités et fait également

de la collecte de trafic long-courrier pour son partenaire Ethiopian Airlines, action-naire à 40% de son capital. Contrairement aux autres concurrents, Asky qui se veut une compagnie « pana-fricaine », a un statut d’entre-prise privée et ne peut donc espérer un coup de pouce de la part d’un gouvernement en cas de difficultés de trésore-rie telles qu’il a été observé chez Air Côte d’Ivoire, Air Sénégal, Kenya Airways, etc. En avril dernier, Asky, qui avait annoncé une chute de ses activités de près de 48 % des volumes de 2019, avait sollicité sans succès de l'aide auprès de la Banque mon-diale, de la BAD et d’autres institutions bancaires, selon son directeur commercial de l’entreprise, Nowel Ngala.

Avec Agence Ecofin

Nigéria

Un Centre de données inédit ouvre ses portes Africa Data Centers, le plus grand réseau de centres de données interconnectés, neutres vis-à-vis des opérateurs et du cloud sur le continent a annoncé, ce 30 novembre 2021 par voie de presse, l’ouverture officielle de son nouveau centre de données de 10 MW à Lagos, au Nigeria.

« La nouvelle installa-tion à Lagos marque une étape importante

dans les plans ambitieux à long terme d’Africa Data Centres pour réduire la frac-ture numérique en Afrique et numériser le continent en apportant ces services aux entreprises et aux citoyens », a déclaré Stephane Duproz le PDG d’Africa Data Centers. Avec ce positionnement, il compte stimuler l’économie au Nigeria grâce à la créa-tion d’emplois et ouvrir une voie à ses clients hyperscale d’Africa Data Centers pour déployer des solutions de numérisation en Afrique de l’Ouest. Il s’agit d’après lui, de la première installation des quatre facultés réservées au Nigeria. Une installation supplémentaire est prévue à Lagos dans un emplacement séparé pour assurer une sau-vegarde complète en cas de catastrophe, tandis qu’Abuja et Port Harcourt sauront éga-lement obtenir leurs propres

installations. Le fournisseur de technologies a indiqué que l’installation de Lagos sera de facto la plaque tournante des centres de données afri-cains en Afrique de l’Ouest. « Nous avons construit cet emménagement en réponse à la demande massive des hyperscalers, des principaux opérateurs de cloud et des entreprises multinationales qui utilisent déjà nos instal-lations et ont exprimé leur intérêt à participer à la numé-risation à grande échelle en Afrique de l’Ouest. En tant que leaders incontestés des opérations de centres de don-nées en Afrique, nous étions le choix évident en tant

que partenaires dans leurs stratégies d’expansion », a déclaré Duproz. Pour lui, le Nigeria est « l’un des mar-chés clés de l’entreprise car il existe une demande crois-sante de centres de données dans la région, qui a soif de numérisation, alors que les organisations de tous types et de toutes tailles en Afrique accélèrent leur parcours de transformation numérique ». C’est également pour son entreprise le point clé d’un déploiement des plans d’ex-pansion « les plus grands que l’Afrique ait jamais vus ».

Avec cio-mag.com

Bénin

Thiam & Associés conseille Oryx Energies La signature a eu lieu le 12 novembre 2021 en présence de Monsieur Abdoulaye BIO TCHANE, Ministre d’État chargé du Développement et de la Coordination de l’Action gouvernementale, Monsieur Romuald WADAGNI, Ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, et Madame Shadiya Alimatou ASSOUMAN, Ministre de l’Industrie et du Commerce, et s’inscrit dans le cadre de la restructuration de la Société Nationale de Commercialisation des Produits Pétroliers (SONACOP).

Le principe de cette cession avait été acté par le Conseil des

Ministres de la République du Bénin du 9 juin 2021, sous la présidence de son Excellence Monsieur Patrice Talon, ayant décidé de la ces-sion de l’ensemble du réseau de distribution de produits

pétroliers de la SONACOP, constitué de 128 stations-service réparties sur tout le territoire béninois. Baba Hady Thiam, associé gérant de Thiam & Associés, a com-menté : « Avec ce projet qui est déjà notre troisième clo-sing au Bénin sur l’année 2021, Thiam & Associés

démontre à nouveau sa capa-cité à agir en tant que conseil transactionnel international. Je tiens à remercier notre client historique Oryx Ener-gies de leur confiance renou-velée pour les accompagner dans le cadre de cette acqui-sition.

Avec financialafrik.com

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PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGO

7L’économisteLE JOURNAL DES DECIDEURS

N°0442 du lundi 20 décembre 2021

du Togo ● Eco-BourseBRVM 10 147,77

Variation Jour -0,40 %

Variation annuelle 12,90 %

BRVM Composite 195,18

Variation Jour -0,57 %

Variation annuelle 34,26 %

BULLETIN OFFICIEL DE LA COTE

N° 242 vendredi 17 décembre 2021 Site : www.brvm.org

Actions Niveau Evol. Jour

Capitalisation boursière (FCFA)(Actions & Droits) 5 871 720 527 251 -0,57 %

Volume échangé (Actions & Droits) 6 696 773 944,47 %

Valeur transigée (FCFA) (Actions & Droits) 1 233 192 641 28,48 %

Nombre de titres transigés 42 -4,55 %

Nombre de titres en hausse 6 -62,50 %

Nombre de titres en baisse 18 50,00 %

Nombre de titres inchangés 18 12,50 %

Obligations Niveau Evol. Jour

Capitalisation boursière (FCFA) 7 095 146 165 699 0,20 %

Volume échangé 226 643 3 607,56 %

Valeur transigée (FCFA) 2 317 469 593 3 751,71 %

Nombre de titres transigés 13 30,00 %

Nombre de titres en hausse 6 200,00 %

Nombre de titres en baisse 1 -50,00 %

Nombre de titres inchangés 6 0,00 %

PLUS FORTES HAUSSES

Titres Cours Evol. Jour Evol. annuelle

ECOBANK COTE D''IVOIRE (ECOC) 4 985 1,73 % 27,98 %

SMB CI (SMBC) 6 700 1,52 % 117,53 %

TOTAL CI (TTLC) 2 220 1,37 % 39,62 %

SODE CI (SDCC) 4 440 0,91 % 48,49 %

BERNABE CI (BNBC) 2 200 0,23 % 266,67 %

PLUS FORTES BAISSES

Titres Cours Evol. Jour Evol. annuelle

SICOR CI (SICC) 4 800 -6,16 % 290,24 %

VIVO ENERGY CI (SHEC) 845 -4,52 % 40,83 %

SITAB CI (STBC) 5 500 -4,18 % 937,74 %

SUCRIVOIRE (SCRC) 945 -4,06 % 89,00 %

ORAGROUP TOGO (ORGT) 4 090 -3,76 % -1,45 %

Base = 100 au 14 juin 1999 Nombre de sociétés Valeur Evol. Jour Evol. annuelle Volume Valeur PER moyen

BRVM - INDUSTRIE 12 104,03 -0,69 % 186,98 % 10 644 14 332 210 21,55

BRVM - SERVICES PUBLICS 4 434,41 -0,40 % 5,83 % 54 312 668 210 695 7,68

BRVM - FINANCES 15 73,27 -0,76 % 22,14 % 6 557 855 182 239 416 13,96

BRVM - TRANSPORT 2 592,29 0,00 % 56,40 % 849 1 999 900 9,89

BRVM - AGRICULTURE 5 237,30 -0,97 % 174,21 % 54 197 339 645 065 14,76

BRVM - DISTRIBUTION 7 425,88 -0,11 % 88,08 % 18 551 26 504 355 26,94

BRVM - AUTRES SECTEURS 1 888,40 0,00 % 157,14 % 365 261 000 4,17

BRVM - PETITES CAPITALISATIONS - - - - - - -

INDICES SECTORIELS

DéfinitionsVolume moyen annuel par séance

Valeur moyenne annuelle par séance

Ratio moyen de liquidité Ratio moyen de satisfaction

Ratio moyen de tendance Ratio moyen de couverture

= Volume annuel échangé / nombre de séances= Valeur annuelle échangée / nombre de séances= Moyenne des ratios de liquidité (Titres échangés / Volume des ordres de vente)= Moyenne des ratios de satisfaction (Titres échangés / Volume des ordres d'achat)= Moyenne des ratios de tendance (Volume des ordres d'achat / Volume des ordres de vente)= Moyenne des ratios de couverture (Volume des ordres de vente / Volume des ordres d'achat)

Taux moyen de rotation

PER moyen du marché

Taux de rendement moyen

Taux de rentabilité moyen

Prime de risque du marché

= moyenne des taux de rotation des actions cotées (volume transigé/capi flottante)= moyenne des PER des actions cotées ayant un PER positif= moyenne des taux de rendement des actions cotées ayant distribué un dividende= moyenne des taux de rentabilité des actions cotées= (1 / le PER moyen du marché) - le taux de référence actuel des emprunts d'Etat

Indicateurs 1er et 2è Comp. BRVM PC

PER moyen du marché 13,82

Taux de rendement moyen du marché 6,18

Taux de rentabilité moyen du marché 6,19

Nombre de sociétés cotées 46

Nombre de lignes obligataires 95

Volume moyen annuel par séance 529 879,00

Valeur moyenne annuelle par séance 1 905 426 776,85

Indicateurs 1er et 2è Comp. BRVM PC

Ratio moyen de liquidité 77,06

Ratio moyen de satisfaction 85,35

Ratio moyen de tendance 110,76

Ratio moyen de couverture 90,29

Taux de rotation moyen du marché 0,63

Prime de risque du marché 1,33

Nombre de SGI participantes 26

BRVM - BOURSE REGIONALE DES VALEURS MOBILIERESBRVM - Société Anonyme au capital de 3.062.040.000 CFA - RC : CI - ABJ - 1997 - B - 208435 - CC : 9819725 - E

Siège Social : Abidjan - CÔTE D'IVOIRE. Adresse : 18,Rue Joseph ANOMA (Rue des Banques) - AbidjanTél : +225 20 32 66 85 / 86, Fax : +225 20 32 66 84, Mail : [email protected], Site Web : www.brvm.org

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8L’économiste LE JOURNAL DES DECIDEURS

PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGON°0442 du lundi 20 décembre 2021

du Togo

Brésil

Une start-up rompt l’isolement des favelasLes livreurs de Favela Brasil Xpress arpentent les rues d’un quartier populaire de São Paulo non desservi par les sociétés traditionnelles.

En tapant des mains ou en criant à la porte des destinataires des colis,

les salariés de Favela Brasil Xpress s’activent dans les ruelles de Paraisopolis. «On veut faire tomber les murs in-visibles qui séparent les fave-las du tissu urbain», explique Givanildo Pereira, 21 ans, fondateur de cette start-up. Paraisopolis, favela de 100 000 habitants, est le deuxième quartier le plus peuplé de São Paulo, plus grande méga-lopole d’Amérique latine. Situé dans le sud-ouest de la capitale économique du Bré-sil, à proximité de quartiers chics comme le Morumbi, il n’était pourtant pas desservi par les services de livraison à domicile, qui disent craindre des problèmes d’insécurité. «Nous voulons répondre à une demande réprimée par le blocage des codes postaux de cette zone considérée à risque» par les grandes entre-prises de livraison, explique Givalnildo Pereira, qui vit à Paraisopolis depuis l’en-fance. «On rend la dignité à des personnes qui ont le droit de recevoir leurs colis comme tout autre membre de notre société», insiste-t-il. Un besoin d’autant plus crucial que les achats en ligne, dans les favelas comme ailleurs, sont très prisés en raison de la pandémie de coronavirus.

Nouvelles frontières

Favela Brasil Xpress a débu-té ses opérations en avril. Le concept est simple: la start-up prend les relais des autres entreprises de livraison en collectant leurs colis dans un

centre de distribution situé à une entrée de la favela, avant de les redistribuer aux habitants du quartier. Pour se repérer dans ce méandre de ruelles à la numération hasardeuse, les livreurs uti-lisent une carte conçue par un réseau associatif pour identifier les besoins de chaque ruelle et organiser les dons d’aliments au plus fort de la crise du Covid-19. Et Givalnildo Pereira a mis un point d’honneur à embaucher des habitants de la favela, mettant à profit leur connais-sance des lieux et «offrant des opportunités aux chô-meurs». Un de ses employés, Imael Silva Maia, 28 ans, est chargé d’organiser les envois depuis le centre de distribu-tion, où sont empilés les colis d’électroménagers ou de jouets pour enfants. «Je suis tatoueur et il y a beaucoup moins de travail à cause de la pandémie. Ici, je fais un peu de tout, je trie les colis et par-fois je fais aussi des livrai-sons», raconte-t-il. La start-up affiche déjà des résultats significatifs, avec un chiffre

d’affaires d’environ 200 000 réais par mois (environ 32 500 fr.), avec 1800 livraisons quotidiennes en moyenne. Elle compte 300 collabora-teurs, entre employés directs et livreurs indépendants. Ses services ne se limitent plus à Paraisopolis: Favela Brasil Xpress livre aussi dans six autres quartiers populaires, dont Rocinha, la plus grande favela de Rio de Janeiro. Son mode de financement est éga-lement novateur: c’est la pre-mière entreprise brésilienne issue d’une favela à avoir recours à l’Equity crowdfun-ding, un modèle d’investisse-ment participatif. Acceptant des contributions modestes à partir de 10 réais (environ 1,60 fr.), elle reverse à ses investisseurs un pourcentage de ses bénéfices, comme des dividendes d’actionnaires. Elle espère à présent lever 1,3 million de réais (environ 210 000 fr.) pour atteindre 50 favelas et 1500 collabora-teurs d’ici 2023.

(AFP)

Foie gras

Des solutions pour ne plus broyer les canetons femelles Le foie gras français est issu de canards mâles. Leurs «sœurs» sont généralement éliminées après éclosion, une pratique vouée à disparaître avec le développement de la technologie.

Le sujet est peu connu du grand public, da-vantage sensibilisé

sur la question du gavage. Mais les producteurs de foie gras ont cet autre «caillou dans la chaussure», selon l’expression de la directrice de la faîtière française, Ma-rie-Pierre Pé. Traditionnelle-ment dans les fermes, les ca-nettes étaient élevées pour la viande et les mâles, dont les foies sont jugés de meilleure qualité, moins veinés, étaient gavés pour le foie gras.

Broyées par millions

Mais depuis le début des années 1990, la production de ce mets s’est massifiée, spécialisée, et l’élevage des femelles a été abandonné au profit de celui des mâles. Résultat: les couvoirs qui fournissent les exploitations en canards éliminent une grande partie des femelles après éclosion. Il n’y a pas de chiffre officiel. Cela concerne au moins une dizaine de mil-lions de canetons de l’espèce mulard chaque année dans la filière foie gras, selon une estimation de l’AFP, prin-cipalement par broyage. Le bilan dépend du nombre de canards qui éclosent (un peu moins de femelles que de mâles) ou de la capacité des couvoirs à trouver des débouchés pour les femelles (l’élevage pour leur viande en Allemagne, en Italie ou en Égypte). Entre 50% et 60% des femelles sont gardées «en moyenne», d’après l’Ins-titut technique français de l’aviculture (Itavi). Pour les

poules pondeuses, 100% des mâles étaient éliminés après éclosion, ce qui représente 50 millions de poussins par an en France. Cette pratique doit prochainement cesser, le gouvernement pressant les couvoirs de s’équiper, d’ici fin 2022, de machines permettant de déterminer le sexe des futurs poussins dans l’œuf.

Alternative

Les professionnels du foie gras en France se donnent jusqu’à fin 2024 pour cesser cette pratique, indique Ma-rie-Pierre Pé. A la fois oppo-sée à l’élimination des cane-tons femelles et à l’export de ces très jeunes animaux, l’association de défense des animaux d’élevage Welfarm se dit «en faveur du déve-loppement de l’alternative que représente l’ovosexage», c'est-à-dire la différenciation du sexe dans l’œuf.

Différences vi-

sibles… à l’œil

Pour faciliter le tri, des socié-tés ont développé des lignées de canards où les femelles ont les yeux plus clairs que les mâles. Les machines qu’ils mettent au point sont capables de repérer ces dif-férences pendant le premier tiers de l’incubation. «Cela fait 25, 30, 50 ans que la recherche s’intéresse aux moyens de sexer un œuf» pour s’épargner l’incubation d’œufs superflus, explique Maxime Quentin, directeur scientifique de l’Itavi. «Les nouvelles technologies ont permis de faire un bond en avant extraordinaire.» Les professionnels du foie gras se gardent de faire la publi-cité de leurs avancées au-delà des cercles spécialisés de crainte de «se tirer une balle dans le pied», selon une source préférant l’anonymat. Ils redoutent d’apprendre au consommateur que le broyage est encore routinier.

(AFP)

● Les femelles, qui donnent un foie gras jugé de moins bonne qualité, sont soit élevées pour leur

viande, soit broyées. REUTERS

● Un employé de la compagnie Favela Brasil Express à São Paulo. (Photo by Felipe ARAUJO / AFP)

Vente aux enchères

Près d’un million de dollars pour un ordinateur et un NFT liés à WikipediaL’ordinateur personnel qu’utilisait Jimmy Wales quand il a lancé Wikipedia il y a 20 ans, ainsi qu’un objet numérique certifié (NFT) de la première page de l’encyclopé-die en ligne ont atteint près d’un million de dollars aux enchères mercredi.

Deux lots étaient ven-dus sur internet par Christie’s: un iMAC

couleur fraise, «ordinateur personnel» qu’utilisait Jim-my Wales au moment du lan-cement du site, le 15 janvier 2001, ainsi qu’un jeton non fongible (NFT), c’est-à-dire un objet numérique certifié unique -- grâce à la techno-logie de la blockchain --, de la toute première page éditée sur Wikipedia. L’ordinateur a été vendu 187’500 dol-lars, tandis que le NFT a été adjugé pour quatre fois plus, à 750’000 dollars. Nouvelle coqueluche de certains col-lectionneurs ou de groupes

d’investisseurs dans le digi-tal, les NFT sont devenus des incontournables des maisons d’enchères et du marché de l’art, du programme à l’ori-gine du web (5,4 millions de dollars début juillet 2021 chez Sotheby’s), à l’œuvre entièrement numérique de l’artiste américain Beeple (69,3 millions de dollars en mars chez Christie’s, record pour un NFT).

Derniers instants

Les deux lots, présentés au siège new-yorkais de Chris-tie’s, au Rockefeller Center, avaient été mis en vente il y a douze jours avec des mises

à prix de 100 dollars chacun, et c’est dans les derniers ins-tants que les enchères ont flambé. Selon Christie’s, le NFT se situait encore sous les 100’000 dollars mer-credi matin et la clôture de la vente a dû être repous-sée à plusieurs reprises. Cet objet numérique, sous forme d’image JPEG, représente «ce à quoi ressemblait Wiki-pedia au moment où (Jimmy Wales) l’a installé et où il a lancé sa première page, avec les mots +Hello world+», avait expliqué à l’AFP Peter Klarnet, spécialiste des livres et manuscrits chez Christie’s, lors de sa présentation.

(AFP)

Condamnés à tort pour vol

Londres va payer des millions à d’anciens postiers Le gouvernement britannique va indemniser des dizaines d'anciens employés de poste faussement accusés de vol et dont certains se sont retrouvés emprisonnés ou ruinés.

C'est l’une des pires erreurs judiciaires de l’histoire récente en

Grande-Bretagne. Le gou-vernement britannique va prendre en charge l’indem-nisation pour des dizaines de millions de livres sterling d’anciens employés de poste accusés et parfois emprison-nés à tort pour vol. Cette af-faire «a eu un impact horrible sur plusieurs postiers et leurs familles», a tweeté mardi, le ministre des affaires postales, Paul Scully. «Aujourd’hui j’ai confirmé au Parlement que nous rendrions les fonds disponibles pour que le groupe Post Office travaille à des accords de règlement amiable avec les postiers dont les condamnations ont été annulées», a-t-il ajouté.

Indemnisations

Dans un communiqué, le groupe Post Office se féli-cite pour sa part des fonds qui sont mis à disposition par le gouvernement et note qu’«avant la décision sur un montant final d’indemnisa-tion des versements intéri-maires allant jusqu'à 100'000 livres sterling (ndlr: 122’000 francs) ont été faits à la majo-rité» des victimes de ce scan-dale.

Système informatique défaillant

Déjà 72 condamnations ont été annulées dans cette affaire où des centaines d’employés

de poste ont été poursuivis pour vol entre 2000 et 2013, parfois emprisonnés avec des vies personnelles détruites, les preuves à charge s’ap-puyant sur le système infor-matique déficient Horizon. Les dirigeants du service postal, refusant de recon-naître des problèmes avec le logiciel Horizon, ont aussi forcé ces postiers à rembour-ser les manques à gagner comptables, entraînant pour beaucoup leur ruine. Le gou-vernement n’a pas donné de chiffre sur le montant que pourrait atteindre l’accord de règlement amiable glo-bal mais il pourrait atteindre des centaines de millions de livres sterling, d’après le «Financial Times».

(AFP)

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PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGO

9L’économisteLE JOURNAL DES DECIDEURS

N°0442 du lundi 20 décembre 2021

du Togo ● Eco-Détente

PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGOPREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGO

Sur le plan pécuniaire, vous avez pu sen-tir une certaine stagnation. Vous aurez maintenant envie de faire bouger les choses malgré les obstacles et l'inertie environnante. Il vous faudra faire preuve de ténacité. Attitude qui sera payante, car vous trouverez des appuis qui vous permettront d'atteindre votre but.

Sur le plan matériel, les soucis vous seront

épargnés. Il est vrai que vous saurez gérer votre bud-get avec beaucoup d'habileté, et régler effi cacement les problèmes concrets. Et puis, vous n'hésiterez pas à vous lancer dans des opérations fi nancières auda-cieuses, tout en évitant de prendre des risques exces-sifs. Vous obtiendrez de beaux succès.

Vous aurez envie de vous occuper de

votre intérieur. Ce sera une excellente chose, d'autant plus que votre résidence, lorsque vous vous y sentez bien, est pour vous un facteur d'équilibre.

Les aspects de Saturne vous donne-

ront envie d'améliorer votre intérieur. Ne résistez pas à cette infl uence. Un cadre de vie agréable sera un facteur d'équilibre pour vous et un soutien pour votre moral.

Vous devrez vous montrer d'une vigilance

rigoureuse dans le domaine fi nancier. Vous serez en-clin à dépenser un peu trop. Faites preuve de volonté pour ne pas céder aux tentations. Ne rêvez pas : la chance ne sera pas dans votre camp ces temps-ci pour combler les trous ; ne jouez pas aux jeux de ha-sard car vous n'arriverez peut-être même pas à sauver votre mise.

Tout ira bien pour les natifs prévoyants ;

leur situation fi nancière sera saine. Pour les autres, Pluton et Vénus, infl uençant des secteurs de votre thème liés à l'argent, pourront provoquer quelques mauvaises surprises. N'attendez pas pour payer vos dettes et mettre de l'ordre dans vos comptes.

Scorpion

Sagittaire

Capricorne

Verseau

Poissons

Cette confi guration de Neptune n'est pas encoura-geante lorsqu'il s'agit de stabilité fi nancière. Dépenses im-prévues ou rentrées d'argent retardées sont alors possibles. Mais si vous vous y êtes préparé, vous n'en pâtirez pas.

Côté fi nances, faites attention ! Tout ira bien si votre situation est saine et équilibrée. Mais ceux d'entre vous qui ont accumulé des dettes ou des emprunts pourront avoir momentanément du mal à s'en sortir. Négociez avec votre banquier et vos créanciers, jonglez, mais, surtout, intervenez. Vous éviterez ainsi les problèmes graves. Alors que si vous laissez la situation pourrir, il sera plus diffi cile encore de la redresser.

Vous ne songerez qu'à profi ter des plaisirs de

l'existence. Mais si vous dépensez sans compter, certain de retomber sur vos pieds, vous irez au-devant de sérieux pro-blèmes.

Cette position de Saturne laisse entendre que la

chance fi nancière ne sera pas de votre côté pour le moment. Cela ne veut pas dire que vous serez automatiquement confronté à des diffi cultés pécuniaires. En revanche, cette confi guration indique que si vous agissez sans précaution, si vous dépensez trop ou si vous vous lancez dans des opé-rations risquées, la chance pourrait vous lâcher. Vous devrez donc rester très prudent.

Avec Vénus dans votre camp, vous n'aurez aucun mal

à équilibrer votre budget, et pourriez même bénéfi cier d'un apport d'argent imprévu et... bienvenu. Méfi ez-vous, cepen-dant, si vous avez des décisions fi nancières importantes à prendre : Uranus sera mal aspecté ; attention au manque de lucidité ou à l'impulsivité !

Dur, dur de faire des économies ! Et pourtant, vous

vous rendrez bien compte que vous devez absolument amé-liorer l'état de vos fi nances. Dieu merci, vous ferez probable-ment une rentrée d'argent inattendue. Et en plus, quelques petits gains aux jeux semblent possibles ; consultez votre nombre de chance.

BalanceBélier

Cancer

Vierge

Lion

Gémeaux

Taureau

Journal spécialisé d’informations d’analyses et d’investiga-tions économiques, fi nancières et boursières

Email : [email protected] Site web: www.leconomistedutogo.com

REC N°0602/11/12/19/HAAC Adresse: AGOE Route de la cour d'Appel ( derrière institut IPP)

Tél: 00228 97 25 84 84 Lomé, Togo

Administrateur Général

Léonard DOSSOU

Administrateur délégué

Anicet Carlos Oké

● Dr Edoh Kossi Amenounve, Dg/BRVM

La BOAD clôture l’année 2021 avec un montant global d’approbation de fi nancement s’élevant à 436,2 Milliards de FCFA pour 32 projets.

16 décembre 2021. Le Conseil d’Administration de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) s’est réuni en mode hybride, alliant visioconférence et présence de certains administrateurs à Lomé pour sa 127ème session ordinaire, sous la présidence de Monsieur Serge EKUE, Président du Conseil d’Administration, Président de la BOAD.Après avoir approuvé le procès-verbal de sa 126ème réunion qui s’est tenue le 23 novembre 2021, le Conseil a examiné et approuvé les Perspectives fi nancières actualisées 2022-2026 et le projet de budget programme 2022-2024 de la Banque. Les administrateurs ont par ailleurs examiné et approuvé cinq (04) propositions de prêts pour un montant global de 61,85 milliards FCFA. Ces nouvelles approbations portent à 436,2 milliards FCFA le montant à date des engagements sur l’année 2021, et 6 680,2 milliards FCFA, le total des engagements (toutes opéra-tions confondues) de la BOAD depuis le démarrage de ses activités opérationnelles en 1976.Les prêts approuvés concernent le fi nancement partiel des projets ci-après :• Mise en valeur des plaines rizicoles de Tombouctou en République du Mali. Le projet a pour objet, la réhabilitation et l’extension de 1 544 ha de périmètre irrigué, portant essentiel-lement sur la réhabilitation du réseau d’irrigation (canaux secondaires, tertiaires, intérieur et drainage) et de 11,5km de pistes. Il est également prévu des actions de renforcement de capacités des exploitants, des appuis en équipements et matériels agricoles, des actions de protection de l’environnement ainsi que des infrastructures socioéconomiques. Montant de l’opération : 8 milliards FCFA.• Construction de barrages et d’aménagement de bas-fonds et de périmètres irrigués dans la Province du Ganzourgou, au Burkina Faso. Il s’agit de la construction de cinq (05) bar-rages et l’aménagement de 195 ha de périmètres irrigués et de bas-fonds, en vue de la production du riz et de la culture maraîchère. Ce concours contribuera au renforcement de la sécurité alimentaire et à la promotion d’un développement durable. En termes d’objectifs de développement, le projet contribuera à l’intensifi cation et l’accroissement de la production agricole, pastorale et halieutique, à la création d’emplois et la lutte contre la pauvreté par la création de richesse additionnelle. Montant de l’opération : 8,5 milliards FCFA.• Construction de l’autoroute Dakar – Tivaouane – Saint Louis : section Mekhe – Saint Louis en République du Sénégal. Ce concours vise la construction et l’aménagement en 2×2 voies, avec un terre-plein central (TPC), d’une autoroute entre Dakar et Saint-louis en passant par Tivaouane. Il se justifi e par : (i) la nécessité de décongestionner la Route Nationale n°2 ; (ii) l’insertion du projet dans le Plan Sénégal Emergent (PSE) et (iii) la contribution à l’intégration régionale. Montant de l’opération : 30 milliards FCFA.• Construction de la centrale hydroélectrique de Kourouba et son raccordement au réseau électrique de la société Energie du Mali (EDM-SA) en République du Mali. Il consiste à la construction d’une mini centrale hydroélectrique de 3,9 MW sur l’aménagement du seuil de Kourouba, la construction de la ligne d’évacuation associée en 33 KV ainsi que l’électrifi cation des localités de Kourouba, Gouala et Tiakadougou Faraba. Montant de l’opération : 15 milliards FCFA.Le Conseil a également approuvé la mise en place d’une subvention additionnelle de la KfW à la BOAD destinée aux «Prêts Adaptés aux Catastrophes Naturelles (PACAN)». Le projet des PACAN, premier du genre dans la zone, permettra à la Banque de répondre, dans une certaine mesure, aux problèmes liés à la gestion des catastrophes naturelles auxquelles ses Etats membres sont fréquemment confrontés.Les Administrateurs ont, par ailleurs, émis un avis favorable sur l’état de recouvrement des créances sur prêts de la BOAD au 30 novembre 2021. Ils ont pris aussi connaissance des dossiers ci-après :• Compte-rendu de la 38ème réunion du Comité d’Audit de la BOAD ;• Evaluation participative d’impact rapide du Projet d’Appui à la Sécurité Alimentaire dans les régions de Biombo, Gabu et Tombali en Guinée-Bissau (PASA) ;• Note d’information sur l’assurance des prêts de la BOAD : compte-rendu d’exécution du Projet INDOUKAT.En clôturant les travaux, le Président Serge EKUE a, au nom du Conseil d’Administration, remercié l’ensemble des parties prenantes, pour le travail accompli au cours de l’année et exprimé sa profonde reconnaissance pour les contributions, la qualité des débats et l’atmosphère de convivialité qui a marqué les réunions de conseils tout au long de 2021. A tous, il a présenté ses meilleurs vœux pour l’année 2022.Pour plus d’informationsDépartement Communication et Relations PubliquesTel : + 228 22 23 25 65 / WhatsApp : +228 99 99 32 15Fax : + 228 22 23 24 38Email : [email protected]

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PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGON°0442 du lundi 20 décembre 2021

du Togo ● Eco-OpportunitésMessage du Secrétaire Général de CGLU Afrique à l’occasion de la journée internationale des migrants du 18 décembre 2021

Le 18 décembre de chaque année, les Nations Unies célèbrent la journée internationale des migrants.Comme chaque année depuis 4 ans, CGLU Afrique saisit cette occasion pour rappeler au monde l’attachement des autorités territoriales d’Afrique au respect des droits de ces millions de personnes qui ont quitté leur ville, leur pays, leur continent, par choix ou par contrainte, dans l’espoir de trouver de meilleures opportunités et conditions de vie.

Les deux dernières années ont été particulièrement éprouvantes pour les personnes migrantes : la pandémie de COVID-19 a d’autant exposé la plupart de ces personnes à des risques sanitaires que les mesures par les autorités publiques des diff érents pays ont rarement concerné les personnes migrantes. Les diffi cultés économiques et sociales liées à la pandémie ont rendu la vie des populations migrantes encore plus diffi cile, avec une montée de sentiments xénophobes et de rejet des migrants dans la plupart des pays d’accueil, et notamment des pays développés.

À l’occasion de la Journée Internationale des Migrants, CGLU Afrique réitère son appel aux collectivités territoriales africaines à adhérer à la Charte des collectivités territoriales d’Afrique sur la migration et à adhérer au réseau africain des villes pour la migration.

CGLU Afrique appelle les autorités locales des villes et territoires d’Afrique à faire un plaidoyer auprès des gouvernements nationaux en vue de l’élargissement des compétences et des moyens des collectivités territoriales dans la gestion de la migration.

CGLU Afrique exhorte les gouvernements nationaux à œuvrer à la concrétisation des dispositions du Pacte mondial pour les migrations sûres, ordonnées et régulières, et faire des migrants des citoyens à part entière.

CGLU Afrique demande aux autorités territoriales d’être exemplaires dans le domaine de l’accueil des migrants et de la protection de leurs droits, ainsi que de mettre en place des mécanismes favorisant l’intégration des migrants au sein des sociétés et communautés d’accueil. CGLU Afrique souhaite ardemment que la journée du 18 décembre soit mise à profi t partout pour célébrer la contribution indéniable des migrants à la diversité culturelle des territoires, à la diff usion des connaissances et des savoir-faire, et à la promotion de la convivialité entre groupes humains, condition sine qua non en faveur de l’émergence d’un monde de paix et de concorde.

Le Secrétaire Général,

Jean Pierre ELONG MBASSI

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PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGO

11L’économisteLE JOURNAL DES DECIDEURS

N°0442 du lundi 20 décembre 2021

du Togo ● Eco-Actualité-DiversAménagement des rues à Lomé

30 milliards FCFA pour la construction d’ouvrages de drainage Le ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Réforme Foncière a procédé, ce vendredi 17 décembre 2021, au lancement des travaux de réalisation d’ouvrages de drainage, d’aménagement et d’assainissement des rues à Lomé.

● Bernard AFAWOUBO

Pour améliorer le cadre de vie des populations togolaises, le gouver-

nement a mis un accent par-ticulier sur le développement urbain, l’aménagement du territoire et la protection de l’environnement. Ainsi, le gouvernement ne cesse de multiplier des actions dans ce sens. Les pouvoirs pu-blics vont investir plus de 30 milliards de FCFA dans les deux projets de construction d’ouvrages de drainage d’eau pluviales, d’aménagement et d’assainissement des rues à Lomé. D’un cout global de 1.571.513.693 F CFA TTC, la première phase du projet de construction d’ouvrages de drainage des eaux plu-viales de la zone Auba va couvrir les quartiers Tokoin Egnonam et Tokoin Elava-gnon situés dans les com-munes Golfe 2 et Golfe 3. Ce projet vise à réduire le risque d’inondation dans la zone Auba ; contribuer à la sécu-risation des riverains et de leurs biens et d’améliorer les conditions sanitaires et d’hy-giène. La durée d’exécution des travaux est prévue pour dix mois. En ce qui concerne le projet d’aménagement, d’assainissement et de bitu-mage du Boulevard Mobutu (1739 ml) et la rue Maria Auxiliadora (2668 ml), les travaux seront réalisés dans un délai de onze mois et vont coûter 4.955.494.452 F CFA TTC. Ce projet couvre les quartiers de Bè, notamment

Gbenyedzi, Hounvemé, Ahligo, Kotokoukoundji, Akodessew et Ablogamé dans la commune Golfe 1. Il vise à réduire le risque d’inondation dans la zone du projet ; améliorer les acti-vités économiques dans les zones d’exécution du projet et d’améliorer les conditions de transport et réduire le coût de transport des personnes et des biens. A en croire Komla Edoh, directeur de cabinet, représentant le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Réforme Foncière à la cérémonie de lancement, le gouvernement à travers sa feuille de route 2020-2025, a placé rang des priorités le développement urbain, l’aménagement du territoire et la protection de l’envi-ronnement. Le ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Réforme Foncière a pour entre autres missions, l’amélioration du cadre de vie des citoyens grâce à la construction de 20.000 loge-ments décents à coûts abor-dables, l’immatriculation de 30 % du territoire natio-nal, l’accès de la population aux ouvrages d’évacuation des eaux usées et l’accès de 86 % de la population aux ouvrages d’assainissement à l’horizon 2025. « Pour atteindre ce dernier objectif d’engagement et rapprocher les populations des services de base, le gouvernement, à travers le ministère de l’Ur-banisme, de l’Habitat et de la Réforme Foncière a initié deux importants projets su-

pervisés par la Direction Gé-nérale des Infrastructures et des Equipements Urbains : Il s’agit du projet de construc-tion d’ouvrages de drainage des pluviales de la zone Auba à Lomé et du projet d’amé-nagement, d’assainissement et de bitumage de 14,34 km de rues urbaines à Lomé », a-t-il indiqué.

Le respect des règles d’art et des délais

des entreprises contractuelles

Komla Edoh, a, à cet effet, exhorté les entreprises et bureaux d’études attribu-taires desdits marchés et les a encouragés à réaliser les pro-jets dans les règles de l’art et dans les délais contractuels convenus. Et de faire savoir que « Les ouvrages et voi-ries réalisés ont une durée de vie et donc méritent d’être entretenus. C’est pourquoi cet atelier de lancement se donne également pour but de sensibiliser les bénéficiaires afin qu’ils en prennent soins. Prendre soins des ouvrages, c’est rallonger leur durée de vie et par ricochet celle des bienfaits qu’ils procurent ». Pour sa part, le Maire de la commune du Golfe 1, Goma-do Kwamy, s’est dit heureux de cet événement. « Un pays qui aspire à l’émergence ne peut ignorer l’état de ses infrastructures routières qui constituent un véritable mo-teur pour le développement » a-t-il laissé entendre.

Environnement

La CNPOM appelle au maintien des partenariats avec les mairies La Coordination Nationale des Pré-collecteurs des Ordures Ménagères (CNPOM) a mobilisé samedi 18 décembre 2021, ses membres pour une opération de salubrité publique dans le Grand Lomé. L’opération qui s’est déroulée dans Agoè-Nyivé 1 et 2 et dans Golfe 5 et 7, a permis de débarrasser lesdites communes des dépotoirs sauvages.

A l’occasion la CN-POM a sensibilisé les populations sur

les dangers liés à la création anarchique des dépotoirs sauvages et de la nécessité de maintenir au propre leurs cadres de vie. Pour Diame Ewoenam, président de la CNPOM, l’initiative vise à mobiliser les acteurs pour rendre propre le Grand Lomé. « A travers l’opération, nous avons voulu conjuguer nos efforts pour mieux travailler et assainir nos communes. Nous avons fait le choix des communes Agoè Nyivé 1 et 2, Golfe 5 et 7, parce qu’il s’agit avant tout, des com-munes dans lesquelles nous opérons en tant que pré-col-lecteurs d’ordures ména-gères », a-t-il indiqué avant d’ajouter : « Nous sommes très ravis de la mobilisation massive des engins, des po-

pulations et nous ne pouvons qu’en être fiers ».

Un appel aux mai-ries et populations

Selon M. Diame, le pro-blème de salubrité publique est une affaire de tous. « Nous disons aux populations que le problème de salubrité est une affaire de tous. Et pour cette raison, nous leur demandons de maintenir au

propre, les lieux où les dé-potoirs sauvages ont été dé-truits. Aux mairies, nous leur demandons de nous aider en implantant sur les lieux des panneaux d’interdiction de jeter les ordures », a-t-il plai-dé. Pour Téou Sno, conseiller municipal et représentant de la mairie d’Agoè-Nyivé 2, il est important de soutenir la CNPOM dans ses actions.

@gapola

FC Barcelone

Marc-André ter Stegen commence à agacer Une fois encore, le portier allemand est au cœur des critiques de l'autre côté des Pyrénées.

Samedi soir, les suppor-ters du FC Barcelone ont enfin pu sourire

un peu. Leur équipe de cœur s'est imposée - non sans souf-frir - sur le score de 3-2 face à Elche ; mais surtout, on a pu voir la belle fournée de pépites barcelonaises briller et offrir la victoire aux Cata-lans. Une véritable scission semble se créer dans l'effec-tif entre la bande des Gavi, Pedri, Nico Gonzalez, Ferran Jutglà, Abde et Ansu Fati, encensée en permanence, et la vieille garde. Parmi ces cadres de plus en plus contes-tés, comme Gerard Piqué ou Sergio Busquets, on retrouve Marc-André ter Stegen. Si vous sortez d'un coma de plu-sieurs années, ceci va vous surprendre, puisque l'Alle-mand était clairement consi-dérés comme l'un des meil-leurs à son poste jusqu'à il n'y a pas si longtemps que ça. Mais la donne a bien changé.

Effectivement, rien qu'hier, sur les deux buts d'Elche il peut clairement mieux faire...

La presse catalane ne l'épargne pas

Où est passé le MATS si décisif sur sa ligne, avec des réflexes félin ? « Sa dyna-mique est la même depuis le début de saison. Pas d'erreur grossière mais il ne sauve aucun but et le Barça a be-soin d'un gardien qui soit à nouveau décisif », résume bien Sport dans ses notes du match, où il écope tout de même d'un 5/10. « Encore

un match sans transmettre de sécurité et en encaissant à la première vraie occasion de l'adversaire », y va de son côté Mundo Deportivo. Des analyses qui reflètent bien la pensée générale qui existe à son sujet chez énormément de fans blaugranas. S'il n'est pas encore vraiment en dan-ger, contrairement à d'autres joueurs de l'effectif, il com-mence à y avoir de plus en plus de rumeurs concernant un départ l'été prochain pour celui qui a atterri en Cata-logne en 2014...

Avec footmercato.net

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PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU TOGON°0442 du lundi 20 décembre 2021

du Togo ● Message

CMJN

MINUSMA / Tombés au champ d’honneur le 8 décembre dernier

Hommage national aux sept casques bleus togolais Samedi 18 décembre 2021, la Nation togolaise rendu hommage à ses vaillants soldats de la paix morts au Mali. Le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, a présidé la céré-monie officielle au cours de laquelle la distinction de chevalier de l’ordre du Mono leur a été décernée à titre posthume. Ils sont morts pour la paix et la nation togolaise toute entière leur sera éternellement reconnaissante.

Un ultime hommage national a été rendu 18 décembre 2021 aux sept casques bleus togolais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabi-lisation au Mali (MINUSMA) tombés au champ d’honneur le 8 décembre dernier à la

hauteur de Bandiagara dans la région de Mopti. La cérémonie présidée par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, chef des armées, a connu la présence des représentants des institutions de la République, des membres du gouvernement, des élus du peuple, du Com-mandement des Forces armées togolaises (FAT), les familles éplorées ainsi qu’une importante délégation des Nations unies et d’officiers de la MINUSMA. Dans une atmosphère pleine d’émotion, le peuple togolais et ses dirigeants, conformément à la tradition militaire du pays, ont salué la mémoire de ces vaillantes forces de défenses et de sécurité pour leur engagement en faveur de la paix et la stabilité. Les Sergents chefs Gnaro Toï et Amedekouva Dosseh, les Sergents Tena Atcham, Abalo Assimah, Padaki Poyidi et le Caporal-chef Lémou Essoyo-

Mawe et le Caporal Mawé Awereou ont combattu le bon combat, jusqu’au sacrifice suprême. C’est donc à juste titre que le chef de l’Etat, chef des armées les a élevés à titre posthume au rang de Chevaliers de l’Ordre du Mono. A l’annonce de la triste nouvelle, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, avait exprimé son indignation, tout en réitérant l’engagement du Togo pour la paix et la stabilité en Afrique et dans le monde. La cérémonie a été marquée par un dépôt de gerbes devant les dépouilles par le ministre des Armées, Madame Essossimna Marguerite GNAKADE et une oraison au cours de laquelle le chef d’Etat-major des Forces armées togolaises (FAT), le Général Dadja MAGANAWE a rappelé le parcours élo-gieux et le professionnalisme de ces combattants pour la paix. La nation togolaise toute entière reste reconnaissante aux héros de la paix et forme le vœu de prompt rétablissement à leurs frères d’armes gravement blessés au cours de l’attaque.