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Bel-Ami de Maupassant

Une peinture du XIXème siècle

Travaux réalisés par les élèves de 2A et 2C de Mme LAVEISSIERE, en partenariat avec Mme RUFO, professeure d’Arts Visuels

Lycée Colbert de Lyon

Sommaire

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Présentation du travail 3 .........................................................................................

Le roman étudié 3 ..................................................................................................

Travail de Haïfa 4 ...................................................................................................

Travail de Bilel 6 .....................................................................................................

BD de Lila 6 ...........................................................................................................

Travail de Japhet 7 ..................................................................................................

Croquis d’Ornella 7 ................................................................................................

Travail de Clara 8 ...................................................................................................

Travail de Clément 10 ............................................................................................

Croquis de Noëllie 11 .............................................................................................

Croquis de Samy 11 ...............................................................................................

Croquis de William 11 ............................................................................................

Travail d’Enzo 12 ...................................................................................................

Travail d’Eleanor 14 ...............................................................................................

Croquis d’Elsa 16 ....................................................................................................

BD de Lucas  16.....................................................................................................

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PRÉSENTATION DU TRAVAIL

Dans le cadre d'une séquence sur Bel-Ami de Maupassant, les élèves des 2ndeA et 2ndeC ont choisi

des tableaux du XIXème siècle pour illustrer trois lieux du roman. Ils ont réalisé le croquis en couleur

de ces tableaux et ont ensuite justifié leurs choix dans des paragraphes argumentés.

Ils ont également réalisé une courte bande dessinée d'un passage du même roman à partir d'un

tableau de Caillebotte.

LE ROMAN ÉTUDIÉ

Bel-Ami est l'histoire de Georges Duroy un jeune homme fils de paysans qui est pauvre au début

du roman mais qui réussira à s'enrichir grâce à la rencontre avec un ancien ami, Charles Forestier.

Celui-ci va lui permettre de faire carrière dans le journalisme. Mais celui que l'on surnomme Bel-

Ami ne veut pas se contenter d'un petit salaire et sera prêt à tout pour réussir son ascension sociale y

compris à séduire des femmes pour les délaisser par la suite.

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TRAVAIL DE HAÏFA

Une citation du chapitre un de Bel-Ami fait penser au tableau

Terrasse du café le soir peint par Van Gogh : « Les grands cafés, pleins

de monde, débordaient sur le trottoir étalant leur public de buveurs

sous la lumière éclatante et crue de leur devanture illuminée. Devant

eux, sur de petites tables carrées ou rondes, les verres contenaient des

liquides rouges, jaunes, verts, bruns, de toutes les nuances  ; et dans

l’intérieur des carafes on voyait briller les gros cylindres transparents

de glace qui refroidissaient la belle eau claire. »

Le tableau L’église à Lormes de Jean-Baptiste Corot fait

penser au chapitre 4 de la partie II de Bel-Ami au cours

duquel Madame Walter reste seule dans une église,

dévorée par la souffrance. En effet, elle est mariée et a

avoué ses sentiments à Bel-Ami : « Et maintenant, dans

cette église, tout près de Dieu, elle se sentait plus faible,

plus abandonnée, plus perdue encore que chez elle. Elle

ne pouvait plus prier, elle ne pouvait penser qu’à lui. »

Le tableau Cathédrale gothique avec palais

impérial de Karl Friedrich Schinkel rappelle le

chapitre un de la partie II de Bel-Ami

lorsque Georges et Madeleine quittent Paris

aprè s l eur mar iage pour a l l e r en

Normandie : « Puis la ville apparaissait sur la

rive droite, un peu noyée dans la brume

matinale, avec des éclats de soleil sur ses toits,

et ses mille clochers légers, pointus ou trapus

frêles et travaillés comme des bijoux géants,

ses tours carrées ou rondes coiffées de couronnes héraldiques, ses beffrois, ses clochetons, tout le

peuple gothique des cathédrales, surprenante aiguille de bronze, laide, étrange et démesurée la plus

haute qui soit au monde. »

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Terrasse du café le soir, Van Gogh, 1888

L’église à Lormes, Corot, 1841

Cathédrale gothique avec palais impérial, Schinkel, 1815

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TRAVAIL DE BILEL

J’ai utilisé la peinture Autoportrait d’Eugène Delacroix pour

illustrer le chapitre 10. Au chapitre 10, Georges Duroy est marié

à Suzanne, il est riche et apprécié du peuple de Paris. De même

sur la peinture, l’homme a belle allure, son apparence physique

est très soignée. Par ailleurs, l’homme sur la toile a un regard

perçant et charmeur comme Georges Duroy. D’un point de vue

plus personnel cette œuvre pousse le spectateur à se demander :

que cherche à exprimer cet homme ?

BD DE LILA

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Autoportrait, Delacroix, 1837

TRAVAIL DE JAPHET

J’ai choisi d’associer la scène où Duroy

angoisse et panique dans l’attente de son duel au

tableau Le désespéré de Gustave Courbet car il y a

des similitudes entre l’expression de l’homme

désespéré et Duroy dans sa chambre apeuré  :

« Aurais-je peur ? ».

CROQUIS D’ORNELLA

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Le Désespéré, Courbet, 1844-1845

TRAVAIL DE CLARA

J’ai choisi le tableau Le Salon de la rue des Moulins

d’Henri de Toulouse Lautrec pour illustrer les Folies

Bergère car c’est un lieu important dans le roman. En

effet, Bel-Ami y rencontrera sa première maîtresse,

Rachel, une prostituée qui le flatte et à laquelle il ne

sait résister. Il dépensera son dernier sou en poche

auprès de cette femme plutôt que de le garder : « Oui,

mais je n’ai qu’un louis dans ma poche  » (p31). Ce

passage nous montre le visage de Duroy et

l’importance du lieu car il y retournera avec Clotilde de Marelle puis seul lorsque ses maîtresses le

délaissent. Les Folies Bergère font partie de la vie mondaine parisienne. C’est un lieu de

divertissement, de plaisir et d’évasion pour le lecteur ainsi que pour Bel-Ami et Mme de Marelle.

J’ai choisi La gare Saint-Lazare de Claude Monet car Maupassant évoque ce lieu à différentes

reprises dans le roman. C’est un lieu moteur. En effet, Duroy est un employé des chemins de fer du

Nord et sa modeste chambre surplombe la voie ferrée. Par

ailleurs, lorsque Duroy part en Normandie pour présenter

sa femme à Madeleine à ses parents, un long passage

concerne la gare et le trajet. De même, lorsque Charles

Forestier est mourant, Bel-Ami prend le train pour

retrouver Madeleine et Charles à Cannes. La gare est donc

un lieu important dans le récit.

Pour finir, j’ai choisi Les Canotiers à Argenteuil de Claude

Monet pour illustrer la scène où l’on décrit la rivière recouverte

de bateaux, de pêcheurs et de canotiers. C’est un lieu reposant,

propice à la sérénité à l’opposé du vacarme de la gare Saint-

Lazare. Le cadre est charmant , idyllique et réveille des

souvenirs d’enfance à Madeleine lorsqu’elle contemple ce

paysage  : « Une barque à voile, au milieu de la rivière, ayant

tendu sur ses deux bords deux grands triangles de toile blanche pour cueillir les moindres souffles de

brise, avait l’air d’un énorme oiseau prêt à s’envoler. » (p195). Le lecteur s’évade et se retrouve à

travers ses doux moments sur l’eau. �8

Le Salon de la rue des Moulins, Toulouse Lautrec, 1894

La gare Saint-Lazare, Monet, 1877

Les Canotiers à Argenteuil, Monet, 1874

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TRAVAIL DE CLÉMENT

Au chapitre cinq de la partie II, Georges et Madeleine vont se balader dans une forêt juste après

leur mariage. Les deux personnages du tableau Les Promeneurs de Claude Monet pourraient être

Georges et Madeleine.

Sur le tableau Après la faute de Jean Béraud, deux personnes s’embrassent dans un appartement.

Cela pourrait être le moment ou Bel-Ami et Clotilde se voient dans leur appartement secret.

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Les promeneurs, Monet, 1865

Illustration originale de Bel-Ami

CROQUIS DE NOËLLIE

CROQUIS DE SAMY

CROQUIS DE WILLIAM

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TRAVAIL D’ENZO

J’ai choisi l’œuvre de Gervex nommée Rolla pour

représenter la première rencontre entre Rachel et

Duroy dans le premier chapitre. Georges Duroy et

Rachel ont une relation purement charnelle. Sur cette

œuvre nous retrouvons un homme debout à côté d’un

lit où il y a une jeune femme nue. C’est pour cela que

pour moi la peinture représente la scène choisie.

Pour illustrer l’une des nombreuses sorties entre

Georges Duroy et Mme de Marelle j’ai choisi la

peinture d’Édouard Manet Chez le père Lathuille. Sur

l’oeuvre, on voit un couple avec une complicité

évidente. Duroy et Mme de Marelle vivent aussi

comme un couple, au jour le jour. Ainsi, cette peinture

représente totalement leur his toire et plus

particulièrement une scène dans un restaurant au

cinquième chapitre.

Auguste Renoir a peint une œuvre du nom de Jeanne Samary.

Cette œuvre est un portrait d’une jeune femme, jolie, simple,

fraîche, avec de l’insouciance. Cela correspond parfaitement à

Suzanne, la fille de Mme Walter.

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Rolla, Gervex, 1878

Chez le père Lathuille, Manet, 1879

Portrait de Jeanne Samary ou La rêverie, Renoir, 1877

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TRAVAIL D’ELEANOR

Parmi mes trois parties préférées du roman, j’ai

choisi une des premières scènes du roman : lorsque

Georges Duroy rencontre Forestier, son ancien

camarade, dans la rue. En effet, j’aime bien cette

scène car c’est pour moi une des scènes les plus

représentatives du roman. C’est grâce à Forestier

que Georges Duroy va s’en sortir financièrement,

dans la société, qu’il va rencontrer du monde et

qu’il aura de nombreuses occasions de séduire les

femmes. Pour représenter cela, j’ai utilisé l’œuvre

de Gustave Caillebotte, Rue de Paris, temps de pluie (1877). En effet, lorsque Duroy rencontre Forestier,

ils vont par la suite s’en aller en se tenant par le bras, marchant dans les rues de Paris. Sur l’œuvre

de Caillebotte, on aperçoit pareillement des personnes se tenant par le bras et marchant dans les

rues de Paris. Ce tableau illustre donc bien cette scène du roman.

Deuxièmement, j’ai choisi la scène où Mme Forestier et

Georges Duroy partent faire une promenade en soirée dans la

forêt de Canteleu, là où les parents de Georges habitent. La

description de l’allée d’arbres au cœur de la forêt est

particulièrement vivante. On peut très vite imaginer ce que

Madeleine a pu ressentir lors de cette promenade car Maupassant

décrit ce que l’on voit comme « un océan de feuilles », ce que l’on

sent « senteur de terre, d’arbres, de mousse » et ce que l’on ressent

« vagues palpitations ». Pour illustrer cette scène, j’ai dessiné L’Allée des châtaigniers (1867) d’Alfred Sisley. Le

fait que les arbres soient très resserrés, que le chemin soit rempli de mousses et que l’on ne voit que très

peu le ciel, donne une impression d’anxiété telle qu’a pu la ressentir Madeleine Forestier.

Enfin, pour la troisième partie, j’ai choisi la scène où Suzanne,

Bel-Ami ainsi que d’autres invitées partent dans un «  grand

landeau de voyage à six places, attelé en poste à quatre

chevaux » afin de passer une journée en campagne. Je trouve

que le tableau Les Champs-Élysées de Jean Béraud illustre bien cet

extrait car il est écrit  : « La voiture remonta à grands trot sur

l’avenue des Champs-Élysées ». De nombreuses scènes du livre

se déroulent dans les rues de Paris en landeau ou en fiacre. �14

Rue de Paris, temps de pluie, Caillebotte, 1877

L’Allée des châtaigniers, Sisley, 1867

Scène sur les Champs Élysées, Béraud,

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CROQUIS D’ELSA

BD DE LUCAS 

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