basketnews 605

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L’HEBDO DU BASKETBALL Harry How/Getty Images et Pascal Allée/Hot Sports APRèS DEUX SWEEPS, DUNCAN ET LES SPURS ATTENDENT OKC AU SUIVANT ! PLAYOFFS PRO A LES CLéS DU PREMIER TOUR L ARRY BIRD… GARNETT … BERGEAUD… I LIAN E VTIMOV… DARRYL MONROE … S OUFFEL ’… WEISZ .… J EAN-C LAUDE S KRELA JEUDI 24 MAI 2012 - N°605 BasketNews n°605 - jeudi 24 mai 2012 www.basketnews.net 3:HIKNMF=WUXUU^:?a@g@k@f@k; M 03252 - 605 - F: 3,00 E CAUSEUR MVP DE PRO A L’INTERVIEW LE PHéNOMèNE PAPANIKOLAOU AP R èS L ES AS, LA COUPE FORMIDABLE DOUBLé PO U R CHALON

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L'hebdo du basket

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Page 1: basketNews 605

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JeudI 24 maI 2012 - N°605

basketNews n°605 - jeudi 24 mai 2012

www.basketnews.net

3:HIKNMF=WUXUU^:?a@g@k@f@k;M 03252 - 605 - F: 3,00 E

CauseuRmVP de PRo a L’INTERVIEW

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APRèS LES AS, LA COUPE

foRmIdable doublé PouR

ChaloN

Page 2: basketNews 605

Uncle Drew can jump« I know I’m old youngblood, but you want to switch sneakers ? » “Je sais que je suis vieux, p’tit gars, mais tu veux qu’on échange de chaussures ?” Dans une nouvelle publicité pour Pepsi, le rookie of the year 2012, Kyrie Irving, n’a pas fait les choses à moitié. Méconnaissable sous son maquillage de vieil homme, le joueur de Cleveland a donné quelques leçons de basket sur 

un playground. Personnage qui rappelle logiquement celui de Wise LeBron pour Nike.Tapez « Uncle Drew can jump » dans les moteurs de recherche.

OupsFrédéric Forte a accordé une interview à sports.fr avant la finale de la Coupe de France. Il a avoué avoir « la boule au ventre. » Déstabilisé, le président de Limoges a aussi fait un petit lapsus au 

moment d’évoquer les joueurs chalonnais. « […] en face, il y a quand même du lourd : Steed Tchicamboud qui est le meneur de 

Lu, vu et entendu Par Claire PORCHER

Mehdi est un peu devenu le roi du basket rétro sur la toile (www.bballchannel.fr). Il récupère, partage avec les passionnés des trésors en VHS version française, des matches et autres traces de la culture old school NBA mais pas seulement.

Q uel était l’objectif en créant le site, en juillet 2010 ?J’ai ressorti ma collection de

vieilles VHS dans le but de partager ces vidéos qu’on ne trouve plus et faire connaître ça aux plus jeunes. Montrer le basket d’avant. Ce qui me gêne, et notamment par rapport à Jordan, c’est qu’on ne voit souvent que des mix, des highlights sur les joueurs. Les nouvelles générations ne les connaissent que par le biais de ces vidéos-là. On ne voit pas les joueurs en évolution sur un match avec leurs échecs, mauvais choix, des matches perdus… C’est important de montrer ça aussi.

Qui vient sur le site ?J’ai eu pas mal de contacts assez rapide-ment par le biais de Twitter ou Facebook, avec des journalistes qui étaient intéressés aussi. Ce n’est pas un gros site, on tourne autour de 200 visiteurs par jour. Ça reste un blog amateur et le thème fait que l’on ne peut pas s’attendre à des centaines de mil-liers de visites par jour. J’ai été en contact avec George Eddy et Jacques Monclar. Pour quelqu’un comme George Eddy, c’est

quelque chose de fantastique ce site, comme un musée virtuel du basket vintage. J’ai été invité au tournage d’un Canal NBA, on a pu papoter un peu. Je ne m’attendais pas du tout à ce type d’accueil. Je suis enseignant alors ça m’a fait plaisir de voir que des gens qui sont des références, comme George Eddy pour le basket NBA, s’intéressent à mon blog. C’est valorisant.

Que t’as dit George à propos du site ?Il a dit que c’était le meilleur site français ! (rires)

Comment comptes-tu le développer ?Je suis tout seul et la numérisation des matches, récupérer les VHS que l’on m’envoie, mettre en ligne, ça demande énormément de temps. Ce qui me manque, c’est du temps pour écrire sur toute cette culture. Ce basket s’est incrusté dans le cinéma, la mode, la musique… Je pense qu’il y a beaucoup de choses à dire sur ce basket qui a passionné et qui est à la base de tout. Si le basket marche maintenant, c’est aussi parce qu’il y a eu ce basket

d’avant. On va forcément encore en parler pendant longtemps !

Comment peut-on visualiser les vidéos ?Je n’ai pas les droits sur les matches NBA et ma chaîne youtube a été clôturée. Il y a eu une première plainte et après ça va très vite. C’est dommage, c’était plus simple, les gens démarraient les matches quand ils en avaient envie. Du coup, ils sont disponibles par télé-chargement et le reste passe par DailyMotion comme les documentaires assez courts, les pubs, les Top 10... Télécharger, ça prend du temps mais bon, pas le choix !

Quelle est l’ampleur de ta collection perso ?Je n’ai jamais chiffré, en gros je pense que j’ai 200 VHS, ce qui doit représenter le double ou le triple de matches ou repor-tages en tous genres. Sans compter ce que les gens m’envoient. Ma collection perso, je l’ai commencée en 1994, je gardais tous les matches. Finalement, c’était une bonne idée. 15 ans après, ça intéresse ! nPropos recueillis par Claire PORCHER

02

Mehdi Tahmi (Bball Channel)

« Un musée virtuel du basket vintage »

Autour du terrain

méDIAs

TélévisionJeudi 24 mai

01h30 Ma Chaîne Sport  Playoffs NBA (à définir)

03h30 Ma Chaîne Sport NBA Mag

04h00 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir)

07h30 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir, rediffusion)

09h15 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir, rediffusion)

09h40 Sport + Playoffs Pro A, 1/4 finale aller (rediff.)

10h55 Orange Sport Playoffs NBA (à définir, rediffusion)

13h15 Orange Sport Planète NBA

18h45 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir, rediffusion)

21h30 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir, rediffusion)

Vendredi 25 mai 02h00 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir)

06h50 Orange Sport NBA Action

07h00 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir, rediffusion)

07h15 Orange Sport Playoffs NBA (à définir, rediffusion)

11h55 Sport + Playoffs Pro A, 1/4 finale aller (rediff.)

12h45 Orange Sport NBA Action

16h25 Orange Sport Playoffs NBA (à définir, rediffusion)

18h15 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir, rediffusion)

20h40 Sport + Playoffs Pro A, 1/4 finale retour

Samedi 26 mai10h25 Canal + Sport Playoffs NBA (à définir, différé)

13h15 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir, différé)

20h25 Sport + Playoffs Pro A, 1/4 finale retour

20h45 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir, différé)

Dimanche 27 mai02h00 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir)

08h00 Sport + Playoffs Pro A, 1/4 finale retour (R.)

08h15 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir, rediffusion)

16h45 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir, rediffusion)

21h30 Sport + Playoffs NBA (à définir)

Lundi 28 mai13h00 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir, différé)

17h45 Sport + Playoffs NBA (à définir, rediffusion)

20h15 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir, rediffusion)

23h50 Canal + Sport Canal NBA

Mardi 29 mai00h30 Sport + Playoffs Pro A, 1/4 finale retour (R.)

04h45 Canal + Canal NBA (rediffusion)

07h10 Orange Sport Playoffs NBA (à définir, rediffusion)

07h30 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA, Finale Est M1 (différ.)

12h45 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA, Finale Est M1 (rediff.)

18h20 Canal + Sport Canal NBA (rediffusion)

18h45 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA, Finale Est M 1 (rediff.)

20h05 Orange Sport Planète NBA

20h25 Sport + Playoffs Pro A, 1/4 finale belle 

21h40 Orange Sport Planète NBA

Mercredi 30 mai00h30 Orange Sport Playoffs NBA (à définir)

07h10 Orange Sport Playoffs NBA (à définir, rediffusion)

07h45 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA, Finale Ouest M1 (diff.)

11h00 Sport + Playoffs Pro A, 1/4 finale belle (R.)

18h15 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA, Finale Ouest M1 (R.)

20h00 Ma Chaîne Sport Tribune NBA

20h25 Sport + Playoffs Pro A, 1/4 finale belle (R.)

23h35 DirectStar NBA Action Show

23h45 Ma Chaîne Sport Tribune NBA (rediffusion)

D.R.

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Page 3: basketNews 605

l’équipe de France et fera peut-être les J.O., Delaney Rudd (sic) qui est leur révélation […] » Souhaitons à Malcolm Delaney la même carrière et le même palmarès que le MVP du championnat de France 1996 et 1997.

Qui aime bien…« Ils ont grandi en me regardant 

jouer. Quand je regarde James [Harden], Westbrook et Durant jouer, ils ont le même esprit de compétition que moi, c’est amusant », a déclaré Kobe Bryant après le Game 3 qui a permis aux Lakers 

de revenir à 2-1 contre OKC. Il en a aussi profité pour gentiment parler de son vieux pote Derek Fisher, et des shoots qu’il a mis sur la tête de son ex-coéquipier : « Le même résultat que toutes les fois où nous avons joué ensemble nos uns-contre-uns à la salle. Je l’adore, mais c’est un nain. »

Lu, vu et entendu Par Claire PORCHER

03

OUIJérémy BARBIER

À l’heure où on interroge de plus en plus la vocation véritable de la seconde division nationale – trem-plin formateur pour les joueurs français ? – sa 

réforme était indispensable, tant pour lui redonner de la légitimité qu’un bon coup de fouet. Dans l’ombre de la Pro A, l’antichambre a besoin de s’offrir une identité autre que celle d’un championnat où quelques clubs se projettent vers l’élite pendant que les autres passent les plats sans autre ambition que s’y maintenir. Au-delà du découpage régional décidé  par la Ligue, il convient surtout de retenir l’augmentation du nombre de rencontres. Dans ce microcosme privé de compétitions parallèles (coupe d’Europe, Semaine des As), Bourg-en-Bresse, premier non-qualifié pour les phases finales cette saison, n’a joué que 34 matches officiels en 229 jours. C’est trop peu, notamment pour les plus jeunes basketteurs en quête de minutes solides chez les professionnels. Parce que les effectifs ne seront pas mieux garnis quantitativement, ces derniers devraient devenir les premiers bénéficiaires d’une compétition plus dense. Économiquement et médiatiquement plus encore, la Pro B s’enferrait aujourd’hui dans une niche pour laquelle le grand public n’avait finalement que très peu d’intérêt. Si jouer dix matches de plus chaque saison ne va certainement pas solutionner tous les maux, cela ne peut pas non plus faire de mal. Quant au rapprochement régional, légitimé par la volonté d’augmenter le nombre des ren-contres sans pour autant exploser les budgets déjà limités de certains clubs, on peut espérer qu’il sera l’élément déclencheur de nouvelles rivalités et de toutes ces petites histoires qui, au quotidien, font le sel d’un championnat. La Pro B en a incontestablement besoin. n

NONAntoine LEssARD

C ela partait d’un bon sentiment. Faire jouer plus de matches, ce que réclamaient, à raison, beaucoup d’entraîneurs et de joueurs de l’antichambre. Un 

match par semaine, c’est bien pour des joueurs amateurs ou semi-amateurs, mais c’est insuffisant pour des pros. Multi-plier le nombre de matches, c’est encore multiplier le nombre de minutes potentielles pour les jeunes, ce qui était peut-être l’objectif premier de cette réforme. Rien à dire là-dessus, l’intention est louable.Mais cela n’interdisait pas de sortir une formule équitable. Car celle-ci ne l’est pas. Établir un classement unique alors que toutes les équipes n’auront pas rencontré le même nombre de fois les mêmes adversaires, c’est inéquitable. Un exemple concret ? Supposons qu’on ait découpé l’actuel championnat en 

deux poules Nord et Sud. Eh bien 5 des 6 meilleures équipes de Pro B (Limoges, Boulazac, Aix-Maurienne, Fos et Bordeaux) auraient évolué dans la poule Sud ! Gênant. Retournez le problème dans tous les sens, modifiez le découpage géographique – Est et Ouest ? – jamais vous n’aboutirez à une formule équitable et juste sportivement. J’entends déjà l’argument massue : la NBA le fait bien. Ok mais 1- ça ne change pas le fond du problème, 2- il y a là-bas un classement distinct et des playoffs par conférence. Ce n’est pas ce qui se profile en Pro B. Deuxième bémol, plus personnel. Le principe de recevoir plusieurs fois le même adversaire dans la saison m’ennuie. Même les sympathiques derbies, type Le Portel-Boulogne, censés créer l’événement perdront de leur saveur, car plus communs. Quitte à augmenter le nombre de matches, plutôt que de pondre cette formule mal fagotée, on aurait pu décider de passer de 18 à 20 équipes. Sans wild card.  n

La nouvelle formule de la Pro B en 2013-14* est-elle bonne ?

sondage

44%

28%

10%3%3%4%

8%

Qui accompagnera Limoges en Pro A ?

Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 948 réponses, décompte arrêté lundi.

ZONE-mIXTE

(*) : Passage à 16 équipes. 30 matches aller-retour contre les 15 autres équipes. Séparation de la division en 2 conférences régionales et 14 matches aller-retour contre les 7 équipes de chaque conférence. Au terme des 44 matches de la saison régulière, les équipes 1 à 8 disputeront les playoffs, quarts, demies et finale au meilleur des 3 manches.

Alain Béral a annoncé sa réforme de la Pro B.

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04 sommaire

BasketNewsDirecteur De la publication : Gilbert CARON Directeur De la réDaction : Pascal LEGENDRE ([email protected]) réDacteur en chef : Fabien FRICONNET ([email protected]) réDacteur en chef-aDjoint : Thomas BERJOAN ([email protected])

baSKetneWS eSt éDité par norac preSSe (capital : 25 000 euros)Siège Social : 3 rue de l’Atlas – 75019 PARIS. téléphone : 02-43-39-16-21principaux aSSociéS : Print France Offset, Le Quotidien de Paris éditions, Investor.

RÉDACTION DE PARIS3 rue de l’Atlas - 75019 Paris / téléphone : 01 44 52 58 00 / fax : 01-40-03-96-76

JOURNALISTES Jérémy BARBIER, Thomas BERJOAN, Yann CASSEVILLE (58 00), Fabien FRICONNET, Florent de LAMBERTERIE (58-03), Pascal LEGENDRE (02-43-39-16-26), Antoine LESSARD, Pierre-Olivier MATIGOT, Laurent SALLARD (58-02).

RÉDACTION AUX USA Pascal GIBERNÉ (New York).

CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie).ont collaboré à ce numero : Claire PORCHER, Gaétan SCHERRER et Rémi REVERCHON.Secrétaire De réDaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21 - [email protected])

RÉALISATiON GRAPHIQUE conception charte graphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio) Direction artiStique : Thierry DESCHAMPS (Zone Presse)

ABONNEMENTS :Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, [email protected])Norac Presse – Service abonnements – B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1

Directeur marKeting et promotion Frédéric CARON

PUBLICITÉ Loïc BOQUIEN (01-40-03-96-68, 06-87-75-64-23, [email protected])

IMPRESSIONROTO PRESSE NUMERIS – 36 Boulevard Schuman – 93190 Livry Gargan

RÉGLAGEÀ JUSTE TITRES, Badice BENARBIA (04 88 15 12 42), [email protected]

COMMISSION PARITAIRE :0114 K 80153 RCS : PARIS B 523 224 574. / ISSN : 1271-4534. Dépôt légal : à parution

La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.

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06 PLAYOFFS NBA• 4-0 face à Utah, 4-0 face aux Clippers. Circulez ! Les Spurs carburent à plein régime. Ils surfent sur une série de 18 victoires avant le choc annoncé en finale de l’Ouest face à OKC, les rois du finish de ces playoffs…Dwyane Wade et LeBron James se démultiplient en l’absence de Chris Bosh. Le duo a livré un match titanesque à Indiana lors du match pivot de la série. Le Heat n’est pas mort !

10 GAZETTE NBA

14 CAUSEUR MVP• Fabien Causeur a remporté avec une confortable avance sur Andrew Albicy le trophée de MVP français. Sa saison, les Bleus, ses projets, de tout cela il s’est entretenu avec Jérémy Barbier.

16 PLAYOFFS PRO A• Cholet pire tirage pour Gravelines ? Quels jokers auront le plus d’impact ? Lauvergne out, la tuile pour Chalon ? 10 questions-réponses autour des points chauds des quarts de finale, qui ont débuté mardi.

18 DEUXIÈME COUPE POUR CHALON• Cela commence à chiffrer. Après la Coupe en 2011 et les As en février dernier, l’Élan Chalon a ramassé son troisième trophée en deux ans. Gros plan sur le MVP de la finale, Ilian Evtimov, incandescant derrière l’arc à Bercy.

20 INTERVIEW CLAUDE BERGEAUD• Claude Bergeaud n’a pas encore la tête à Pau, sa destination à la rentrée prochaine. L’entraîneur des JSA Bordeaux est à fond dans les playoffs Pro B, bien décidé à terminer le travail du mieux possible.

22 PLAYOFFS PRO B• 42 d’éval et le panier de la victoire au buzzer. Darryl Monroe a frappé fort face à son ancien club lors du match 1 entre Boulazac et Boulogne. L’Américain a répondu à sa façon à Germain Castano qui l’avait critiqué par voie de presse. Les playoffs sont bien lancés.

23 ÉCHOS FRANCE• Les Espoirs du MSB sont champions de France et essaieront de faire coup double au Trophée du Futur ce week-end… Sur ses terres, Souffelweyersheim part favori du Final Four de N1 devant Blois, Charleville et Orchies… Alain Weisz a signé à Antibes avec l’objectif ambitieux de monter immédiatement.

26 PAPANIKOLAOU• Une semaine après le sacre européen de l’Olympiakos, portrait de son jeune prodige, Kostas Papanikolaou (2,03 m, 21 ans), impressionnant de maîtrise et de maturité à Istanbul.

28 ÉCHOS EUROPE

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Final Four Euroleague... Luol Deng... Bobby Knight et les J.O. de 84... Joffrey Lauvergne...

#43MAI 2012

www.basketnews.net3:HIKNME=\UZUU^:?a@a@o@d@k;M 03247 - 43 - F: 5,00 E

MAXI-BASKET N°43 – MAI 2012 DOM-TOM : 5,60 € BEL 5,40 € Port.cont : 5,20 €

Ian Mahinmi & Rodrigue Beaubois

LA FRENCH CONNECTION DE DALLAS

➤ In bed with David Melody

➤ Entretien croisé

Evan Fournier & Léo Westermann

➤ Du côté de chez

Endy Miyem

➤ PortfolioJoakim Noah

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05édito

L’année dernière, le poids de l’élimination face à Dallas en finale de conférence lui était largement retombé dessus. À raison. Depuis le début des playoffs, Russell Westbrook (1,90 m, 23 ans) est étourdissant. Son duel avec Tony Parker sera décisif.

C ’était il y a un an jour pour jour. Russell Westbrook avait passé pratiquement l’intégralité du quatrième quart-temps

du Game 2 de la finale de conférence Ouest sur le banc, rongeant son frein et regardant l’obscur Eric Maynor mener son équipe à la victoire la plus importante de l’histoire de la franchise. Un véritable camouflet pour le mouflet pourtant déjà élu dans le deuxième cinq NBA 2010-11. Mais pas d’un scandale. Westbrook avait été mauvais dans le premier match de cette série (20 pts mais 3/15 aux tirs, 3 pds et 4 bps). Il était tombé dans tous les pièges tendus par la défense de Dallas, multipliant les choix discutables et les tirs bancals, sabotant le rythme de sa propre attaque, se frustrant et frustrant les siens au passage. Sur ce fameux Game 2, sur les 28 minutes qu’il avait passées sur le parquet, son équipe accusait un retard de 12 points contre Dallas. Avec Maynor en 19 minutes à la baguette, OKC avait pointé à +18. Tout ça pour dire quoi ? Que malgré plus de 23,0 points en moyenne sur les 5 matches contre Dallas en 2011, RW avait plombé son équipe avec 36,0% aux tirs et 4,8 ballons perdus en moyenne. Ça, c’était il y a un an. Le meneur de jeu qui se présente face aux Spurs a changé. C’est même impressionnant ce qu’il semble avoir appris de ses erreurs. Déjà, son parcours ressemble au chemin de la rédemption. Premier tour, OKC s’est sauvagement vengé de Dallas pour la défaite de la saison passée. Westbrook ? Impeccable. 22,3 points et 4,3 passes mais surtout, un pourcentage aux tirs en hausse de presque 10

points (45,3) par rapport à 2011 et deux fois moins de balles perdues (2,5). Deuxième tour, contre les Lakers qui les avaient éliminés en 2010 ? Encore mieux (25,6 pts à 48,4% et 4,6 pds pour seulement 0,8 ballon perdu). Oubliez le Russell bouillant mais brouillon ! Alors évidemment, il ne sera jamais John Stockton ou encore Jason Kidd. Westbrook est un meneur scoreur dans l’âme, un avaleur d’espaces, un puncheur, mais force est de constater qu’il commence à parfaitement maîtriser son registre. Et ses progrès dans le tir extérieur à 5-6 mètres du cercle que lui offrent bien souvent les défenses sur pick’n’roll commence à faire du dégât… Surtout, autour de lui, Durant, Harden et

même Ibaka s’épanouissent en attaque.Ça rappelle beaucoup la trajectoire de Parker. Les différences sont nombreuses (moins d’explosivité et plus de contrôle pour Parker) mais les similitudes aussi (vitesse, percussion, scoring).

duel à venirLe duel à venir entre San Antonio et Oklahoma City devrait nous en apprendre beaucoup sur Westbrook. Beaucoup plus en tout cas que sur Parker qui a déjà pratiquement tout vu. RW va devoir résoudre l’énigme d’une défense collective intelligente, en supportant le traitement de choc qui a mis Chris Paul au tapis en demi-finale de l’Ouest. En effet, la qualité

défensive du meneur des Bleus est bien souvent sous-estimée. Parker a la vitesse et l’état d’esprit pour harceler son vis-à-vis en restant toujours entre lui et le panier. En trois matches de saison régulière, sur les 91 minutes de jeu où les deux All-Stars ont été opposés directement sur le terrain, les Spurs ont pris un avantage de 27 points. Tout le monde garde évidemment en tête le match gagné par San Antonio le 4 février 2012 où Parker avait passé 42 points et 9 passes à la barbe de son adversaire (18 pts et 6 pds pour RW). En relais, le Français peut également compter sur l’envergure et les jeunes guibolles de Danny Green qui s’occupe aussi par séquence du point guard d’en face. « Le meilleur meneur est celui de l’équipe qui gagne », a récemment prévenu Westbrook en parlant de son duel à venir face à TP.Westbrook a grandi. Il en faudra de la maturité pour venir à bout des vétérans des Spurs. n

« Le meilleur meneur est celui de l’équipe qui

gagne » Westbrook

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SAN ANTONIO NE PERD PLUS

INVINCIBLES ?

Deux séries, deux sweeps. Quand d’autres favoris lâchent du gaz en route, rien ne leur résiste. Quand les blessures frappent, leur santé est éclatante. Leur réussite insolente. La moitié du chemin vers un cinquième titre est fait. Le plus dur commence mais ils connaissent la route.

Par Thomas BERJOAN

«  Ça ne veut rien dire. On n’a encore rien fait. » Tony Parker ne s’enflammait pas après la série contre les Clippers. Pour ceux qui ont suivi 

de près l’équipe de France à l’Euro 2011, il s’agit d’un refrain connu. Même chanson pour ceux qui ont écouté les autres membres des Spurs après ce deuxième coup de balai (4-0) en deux séries. « Ça n’existe pas pour nous », a expliqué Gregg Popovich en faisant référence à la série de 18 victoires en cours. « On n’en parle pas. En dehors de vous (les journalistes), personne ne le mentionne. » Mais comment faire autrement ? 18 victoires de rang (dont 8 en playoffs), il s’agit de la plus longue série de victoires consécutives de l’histoire de la franchise. C’est également une des 10 plus longues de toute l’histoire de la NBA. Et sur les neufs autres équipes à avoir aligné autant de succès de rang, six ont bouclé leur saison avec le titre NBA au bout. Autre indicateur 

(voir encadré), six des onze équipes avant les Spurs 2012 à avoir réussi un sweep sur les deux premiers tours ont finalement décroché la timbale. « Je vais vous faire une confession », prévient toutefois coach Pop. « À aucun moment au cours des titres qu’on a gagnés, nous sommes arrivés en playoffs en pensant : c’est notre année. On n’a jamais ressenti ça. On avance avec ce qu’on appelle : une peur adéquate. » Il se pourrait aussi que la peur ait désormais changé de camp. Oklahoma City, favori à l’Ouest depuis le début de la saison ne se présentera pas en victime à San Antonio. Il s’agira également d’un adversaire d’un tout autre calibre que le faible Jazz et des Clippers encore verts et touchés par des pépins de santé. Et puis surtout, en disposant sans trembler des Mavs puis des Lakers, Durant et les siens ont peut-être réalisé un parcours plus impressionnant encore que celui des Texans. 

L’affrontement en finale de la Western conference ressemble vraiment à la grande finale avant l’heure.

Une merveille d’attaqueLes Spurs sont-ils prêts ? Ont-ils le niveau pour décrocher la cinquième bague de l’ère Popovich-Duncan en 14 saisons ? « Je dois dire que globalement, nous avons été très consistants en attaque et notre tempo offensif nous permet de marquer des points », détaille coach Pop. San Antonio pliera peut-être face au talent insolent de Durant, Westbrook et Harden, face à la densité physique extraordinaire du duo Ibaka-Perkins, mais les armes que proposent les Spurs sont également tranchantes. L’équipe menée par Tony Parker développe le jeu offensif le plus léché vu en NBA depuis une décennie. Les Mavs de 2011 offraient déjà une exécution d’une grande qualité, mais l’équipe pouvait aussi compter 

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Pour l’instant tout baigne pour les Spurs de Tim Duncan et Tony Parker.

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sur un Nowitzki au sommet de son art. San Antonio dispose avec Parker (19,1 pts et 7,1 pds en playoffs) et Duncan à son meilleur niveau depuis 4 ans (17,6 pts et 9,0 rbds) de deux leaders formidables toutefois en dessous individuellement de ce que proposait l’Allemand la saison dernière.En revanche, les Spurs donnent en ce moment des leçons de fondamentaux offensifs. L’équipe ne déroule pas de longs systèmes ou des schémas élaborés avec cascades d’écran, comme peut le faire par exemple par séquences Indiana, mais se régale sur des notions simples et imparables. Tempo rapide, transition, courses dès que possible. Sur jeu placé, les shooteurs exceptionnels (42,3% sur les playoffs, premiers en NBA devant les Clippers à 37,8%) écartent les défenses, incapables de venir aider sur les pick’n’roll joués par Ginobili/Parker/Diaw/Duncan. Des spécialistes du genre servis par une expérience, un vécu et un feeling absolument sans équivalent.De plus, le collectif est animé par la volonté de toujours prendre le meilleur tir possible. L’altruisme, en particulier chez les stars, est une caractéristique impressionnante de l’équipe (plus de 24 passes décisives en playoffs, meilleure équipe dans ce domaine). Et la hiérarchie dans la création et les responsabilités est clairement établie, intégrée et respectée. Jamais Leonard, Green ou Splitter par exemple ne s’engagent dans des séquences hasardeuses. Au final, les Spurs sont la seule équipe à plus de 100 points en playoffs (102,5) avec la meilleure marge moyenne sur leurs adversaires (+13,75, loin devant Miami +7,22). Amis amateurs de beau jeu, jetez-vous sur les matches des Spurs, car il est rare de croiser une telle maîtrise.

Et en défense alors ?« En défense, je pense que nous avons été capables d’élever notre niveau sur certaines séquences », répond Popovich. « Avant, nous étions une équipe défensive pendant 48 minutes, mais nous ne sommes plus cette équipe-là. » Sans Bruce Bowen, sans le jeune et bondissant Tim Duncan ni tous les spécialistes de renom passés sous le maillot noir et argent, les Spurs 

ne constituent plus un étau de titane. En revanche, comme en attaque, l’intelligence et le collectif compensent bien des choses. San Antonio tient son rebond, fait peu de 

fautes et dispose d’une discipline dans les aides et les rotations qui oblige l’adversaire à bien lire le jeu. Déjà une victoire en soi.Depuis l’arrivée de Tim Duncan, les Spurs ont toujours participé aux playoffs. Et six fois, ils ont atteint la finale de conférence Ouest. Quatre fois, ils en sont sortis vainqueurs pour remporter derrière le titre (1999, 2003, 2005 et 2007). Deux fois, ils se sont inclinés face aux Lakers (2001 et 2008). Tim Duncan, entourés des siens, va désormais devoir triompher du Thunder, la nouvelle génération appelée à dominer dans les années à venir. Un défi à la hauteur du meilleur ailier-fort de l’histoire. n

« On avance avec ce qu’on appelle une

peur adéquate » Coach Pop

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BORIS DIAW

QUELLE AUBAINE ! U n cadeau « tombé du ciel ». Voilà comment un

collègue du San Antonio Express-News qualifie l’arrivée de Boris Diaw. Un destin peut basculer ra-

pidement en NBA. Tourné en ridicule à Charlotte, « 3D » a été la cible de railleries, parfois justifiées (Paul Silas l’accusait publiquement de ne pas se donner à fond pour son équipe), souvent ridicules. Souvenez-vous de Bill Simmons, qui avait une définition toute personnelle du surnom Big 3, « lui-même et ses deux seins ». Des moqueries ravalées par The Sports Guy, qui loue désormais la polyvalence du Français, et assure – toujours avec autant de mesure – que les Spurs « ne font pas que battre leurs adversaires ; ils les éventrent ».

Depuis l’arrivée de Boris Diaw jusqu’à la raclée prise par les Clippers, San Antonio affiche le bilan toni-truant de 28 victoires pour 2 petites défaites. Rarement le collectif des Spurs n’a été aussi bien huilé. Diaw joue un rôle important dans cette mécanique de précision.

On l’appelle « le facilitateur »Il faut dire que le basket de l’intérieur français est l’illustration du jeu d’équipe des Spurs, in-telligent, propre et bien léché. « C’est assez fa-cile de s’ajuster à cette équipe, vu comment ils jouent », concède Diaw. Et puis, il y a son pote Parker : « Boris prend beaucoup de bonnes décisions, et j’ai

confiance en lui. » « Il est généreux et comprend ce que nous voulons faire », rajoute Tim Duncan. « Défensivement, il est solide. Il est passe mieux la balle que tous les big men avec lesquels j’ai pu jouer dans ma carrière. Et il sait shooter ».Ses écrans ouvrent le jeu des Spurs, sa vision du jeu et ses qualités de passeur l’aèrent. Sa présence a contribué à enrichir l’alchimie du roster. Depuis le début des phases finales, il attaque le panier avec davantage d’agressivité, et son impact chiffré est de plus en plus important (16 points à 7/7 lors du Game 2 face aux Clippers). Enfin, il offre également à coach Pop un profil de défenseur – en puissance, au sol et en mobilité – qui manquait aux Spurs. Blake Griffin a vraiment souffert de son travail de sape. Sans même savoir comment va se finir la saison, connaissant l’intelligence de Boris et de la franchise du Texas, il serait vraiment étonnant que deux parties qui se sont aussi bien trouvées ne prolongent pas l’aventure ensemble au-delà de cette campagne brillante.n

G.S.

2 sweeps et puis ?Saison Équipe Destin

2011-12 San Antonio Spurs ?

2009-10 Orlando Magic Défaite en finale de conférence 4-2 contre Boston

2008-09 Cleveland Cavaliers Défaite en finale de conférence 4-2 contre Orlando

2004-05 Miami Heat Défaite en finale de conférence 4-3 contre Detroit

2000-01 L.A. Lakers Champion NBA

1998-99 Indiana Pacers Défaite en finale de conférence 4-2 contre New York

1992-93 Chicago Bulls Champion NBA

1988-89 Detroit Pistons Champion NBA

1988-89 L.A. Lakers Défaite aux Finals 4-0 contre Detroit

1981-82 L.A. Lakers Champion NBA

1949-50 Minneapolis Lakers Champion NBA

1948-49 Minneapolis Lakers Champion NBA

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MIAMI 2 – INDIANA 2

L’HYDRE A PERDU UNE TÊTELa blessure de Chris Bosh lors du Game 1 a poussé le Heat dans ses derniers retranchements. Après avoir balbutié leur basket lors des Game 2 et 3, les Floridiens ont eu besoin d’un exploit de leurs stars (James et Wade) pour arracher la victoire au Game 4 Inquiétant pour la suite ?

« Et maintenant, Wade et James peuvent-ils continuer à jouer ainsi pendant un mois ? » Le tweet du 

joueur de Minnesota, Anthony Tolliver est arrivé quelques secondes après la performance de 70 points,  27 rebonds et 15 passes du binôme LeBron James-Dwyane Wade lors de la victoire du Heat, 101-93, au Game 4, une performance hallucinante. La question n’est pas sans fondement. Privés de Chris Bosh, blessé aux abdominaux, LeBron James et Dwyane et Wade peuvent-ils propulser le Heat vers les finales ? On se demande. Ronny Turiaf a beau insister sur le fait qu’au Heat « on bosse, on bosse, on bosse », une vérité qui s’est confirmée en observant la franchise floridienne s’entraîner durement il y a deux semaines au Madison de New York pendant une heure et demi, Miami présente toujours autant de carences offensives. La pauvreté de l’effectif du Heat fait que si les deux extérieurs fous ne dynamitent pas à eux seuls la défense adverse, de quelle autre solution dispose l’équipe ? Mais Tolliver a vu juste. Pendant combien de temps encore les deux voltigeurs du sud de la Floride vont-ils pouvoir continuer leurs patrouilles ? Si un exploit à chaque rencontre du tandem floridien est nécessaire  pour assurer la pérennité du Heat, il est impossible de les imaginer balayer à la fois Indiana puis Boston ou Philadelphia pour se propulser en finales.

L’importance de BoshBosh tournait à 14,7 pts et 6,8 rebonds au moment de sa blessure. De par son profil particulier, il permettait d’éloigner les intérieurs adverses de la raquette (Hibbert, Hansbrough ou West) et d’ouvrir les espaces pour LeBron et Wade qui pouvaient s’en donner à cœur joie dans l’attaque du panier à outrance. En défense, il arrivait tant bien que mal à contenir la tour infernale Hibbert (2,18 m) grâce à sa rapidité.Sans lui, Ronny Turiaf (vu peu à son 

avantage), Joel Anthony et Udonis Haslem se sont vus confier la tâche d’arrêter le lourd pivot (118 kilos). Economisé au premier tour contre New York, en raison d’une faiblesse aux ischio jambiers, le Français en déficit en centimètre (-10) et de kilos (-8) face au gratte ciel d’Indianapolis, a été handicapé par les fautes dès le premier match. Souffrant des mêmes handicaps, Joel Anthony n’a pas été plus efficace. Ces deux pivots remplaçants n’ont pas pu limiter Hibbert, auteur d’une superbe série dont un match référence lors du troisième round avec 19 pts, 18 rebonds et 5 contres. Son association avec un David West étincelant lors des trois premiers matches de la série (15,6 pts et 10,3 rbds) a causé mille tracas au Heat.Au four et au moulin un LeBron James sensationnel a du s’employer pour maintenir son équipe à flot (30,5 pts, 12,3 rbds et 5,5 passes). Heureusement pour Miami, lors du Game 4, West (8 pts, 6 rbds et 5 fautes) et Hibbert (10 pts, 9 rbds et 5 fautes) ont été ralentis par les fautes et ont dû s’exiler sur le banc pendant de longues minutes. Ce qui a ouvert l’accès de la raquette à LeBron James et surtout, surtout à Dwyane Wade. Gêné depuis le début des playoffs par un genou gauche 

douloureux, Wade n’a pas été dominant lors des trois premiers matches (18/58 aux tirs), ayant même une vive altercation avec Eric Spoelstra lors d’un Game 3 où on n’avait jamais vu le natif de Chicago aussi peu à son avantage. Une ponction de liquide dans l’articulation entre le Game 3 et le Game 4, couplé avec l’intelligence de jeu de James, lui a permis de retrouver son allant lors de la seconde mi-temps où il a scoré 22 points.

C’est possible à deux ?Et maintenant ? Le dragon à deux têtes de South Beach peut-il rééditer ce type d’exploit match après match ? On en doute. Le petit intérieur Udonis Haslem, fâché avec son tir (2/11 lors des trois premiers matches) depuis le début de la saison (42,3% de réussite) ne va pas sortir une fiche de statistiques de 14 pts à 5/6 aux tirs dont 4 dans les six dernières minutes à chaque rencontre. Alors ? Le danger de l’élimination face à une équipe d’Indiana très dense est bien réel. La polyvalence des Pacers et le coaching aux petits oignons du jeune Frank Vogel ont révélé les insuffisances du Heat. À savoir la faiblesse de son banc, la légèreté de Mario Chalmers qui n’a pas l’étoffe d’un meneur 

titulaire, la jeunesse de son remplaçant Norris Cole, un Mike Miller proche de la date de péremption et le manque de kilos (-12) de Shane Battier face à David West. Par deux fois Indiana a maintenu le Heat à 75 points, un exploit quand on connaît la puissance de feu de cette formation (98,4 pts en saison régulière). Les Pacers sont là et bien là.Blessé lors du Game 1, Bosh peut il revenir à temps pour sauver ses coéquipiers en cas de Game 7 dimanche à domicile ? La déchirure abdominale dont il souffre met en général du temps à guérir. En 2008, l’année du titre, Kevin Garnett avait quasiment passé quatre semaines loin des parquets en raison du même type de blessure. Bosh poursuit sa rééducation mais au moment du bouclage, il n’avait pas encore repris les entraînements collectifs. Il n’a même pas effectué le déplacement à Indianapolis lors des Game 3 et 4. Petite satisfaction, sa blessure a permis de mesurer toute l’importance de ce joueur, souvent raillé par la presse US, dans le bon fonctionnement du Big Three. Le Heat va donc devoir trouver une solution pour maintenir en vie un rêve de titre à l’heure actuelle sous assistance respiratoire. n

Par Pascal Giberné, à New York

Wade, Bosh, James : le deuxième est Out, le Heat peut il gagner sans lui ?

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BOSTON 3 – PHILADELPHIE 2

éTERNEL GARNETTParfois présenté comme le maillon faible d’une équipe des Celtics sur le déclin, Kevin Garnett (2,13 m, 36 ans) s’est nourri des critiques pour livrer les meilleurs playoffs de sa carrière sous les couleurs de Boston. Remarquable !

N e qualifiez jamais Kevin Garnett de « joueur vieux et sale ». Le propriétaire des Hawks d’Atlanta l’a osé, à la veille du Game 6 des siens face aux Celtics. Une rencontre ca-

ractérisée par une victoire de Boston et un « KG » en mode rouleau compresseur (28 points, 14 rebonds, 5 contres), qui déclarera en conférence de presse : « Merci au proprio [d’Atlanta], qui m’a donné de l’énergie supplémentaire ce soir. Mon conseil : la prochaine fois qu’il ouvre la bouche, qu’il sache de quoi il parle ». Car l’intérieur des Celtics pendant les phases finales 2012, c’est plus de 19 points et 11 rebonds de moyenne, un jeu offensif ultra-efficace, une agressivité défensive hors-norme et un leadership remarquable. « Il a dix ans de moins », assure Bob Ryan. Le journaliste améri-cain, qui suit les Celtics depuis plus de 40 ans, admet aussi que les performances de Garnett sont un impératif : la cheville de Ray Allen, le genou de Paul Pierce et l’épaule d’Avery Bradley diminuent radicalement les Celtics, accrochés avec brio par les 76ers 3-2 à l’heure du bouclage).

Le métronomes des C’sLa défaite des Celtics au Game 4 fut d’ailleurs le symbole d’une « Garnett dépendance » aussi étonnante que dangereuse. Les 76ers, agressifs et efficaces en défense sur l’intérieur de Boston (limité à 9 points), ont prouvé que si les verts veulent d’abord leur passer dessus pour espérer jouer les Finales NBA, c’est de tout leur collectif dont ils auront besoin. Aussi héroïque Garnett soit-il. « Je lui tire mon chapeau », déclarait Doug Collins après avoir vu « The Big Ticket » rentrer 29 points au Game 1, son plus gros total en playoffs depuis mai 2008 ! A croire que l’intensité des playoffs et le sentiment de dernière chance de titre pour ce roster des Celtics, ont suffit à transcender Garnett, décalé en pivot au terme d’une saison éreintante. Peu importe, il ne regarde ni son poste, ni même le score au cours du match : « Je m’appuis sur la foule, sur l’émotion, sur l’adrénaline. » À un journaliste qui ose lui de-mander s’il se sentait fatigué, il lâche : « Je mourrai sur le terrain s’il le faut ». Fidèle à lui-même. n

G.S.

OKC 4 – L.A. LAKERS 1

OKC, ROIS DU fINISHOn les savait talentueux, mais on les pensait jeunes et pas encore prêts. Pourtant en deux tours de playoffs, et quelques comebacks impressionnants, Kevin Durant et compagnie viennent de s’imposer comme l’équipe la plus clutch de NBA.

S upporter les Lakers n’est pas une chose facile. La frustration, le dégoût, la haine de ses couleurs, les fans de L.A. basculent 

depuis le weekend dernier entre tous ces sentiments. Les Lakers auraient du mener 3-1. Avec des si… Au lieu de ça, L.A. est en vacances. « J’aimerais vous expliquer comment on en est arrivé là », racontait dimanche soir Scott Brooks, coach du Thunder. « Mais j’en sais rien. Ça s’est juste passé comme ça. »Scott Brooks ne sait pas. Le public de L.A. non plus. Et pourtant « ça » s’est bien passé. « Ça », c’est une victoire improbable d’Oklahoma City dans le Game 4 (103-100) dans l’antre des Lakers. Alors que Bryant et les siens menaient de 13 points à 8 minutes de la fin, avant que le Thunder ne termine le match sur un terrible 22-8, dont un trois-points final magnifique de Durant. « Ça », c’est aussi un comeback furieux dans le Game 2, dans l’Oklahoma. À 2 minutes du buzzer final, les Lakers menaient de 7 points. Le Thunder s’impose finalement 77-75. Pau Gasol pas assez agressif, Kobe étrangement en manque de réussite en fin de match, beaucoup de balles perdues... Mais ce n’est pas tout !Dallas a également connu « ça » au tour précédent. Dès le premier match des playoffs, Dallas menait 94-87 2’30 de la fin à OKC, avant un finish exceptionnel, ponctué d’un shoot au buzzer de Kevin Durant pour l’emporter. Le deuxième match s’est joué à rien du tout. Mais le Thunder l’a emporté. Le jour du sweep dans le Texas, Dallas comptait 13 points d’avance avec 9 minutes à jouer. « On sait qu’un match n’est jamais fini », explique Kevin Durant qui était de l’autre côté de la barrière contre les Mavs en 2011. « On l’a déjà vu. Donc on joue dur à chaque possession, pour pouvoir accepter le résultat final. » « On croit en chacun de nous », rajoute son bras droit de riche, Russell Westbrook. « C’est les playoffs maintenant. On ne peut pas se permettre de s’assoir et de se demander ce qu’il nous arrive. »

Durant, meilleur… défenseur ?Dans chacun de ces matches où le Thunder a fait la différence dans le dernier quart temps, on observe 

certaines tendances. Le jour du sweep de Dallas, c’est James Harden qui offre la victoire à OKC, inarrêtable en un-contre-un, en particulier une fois place sur orbite sur pick’n’roll. Dans le match 4 face aux Lakers, c’est un choix de Scott Brooks qui s’avère payant : passer devant Andrew Bynum en défense. Nick Collison et Serge Ibaka abattent alors un travail monstrueux, obligeant Kobe à forcer à l’extérieur. Et que dire d’une ligne de stat qui saute aux yeux concernant Russell Westbrook: en 140 minutes de jeu sur les quatre premiers matches face aux Lakers, le meneur parfois fou-fou n’a perdu que 3 ballons !Mais ce n’est pas tout. Et c’est J.A. Adande, journaliste d’ESPN qui nous éclaire : « Au cours de ces playoffs, on assiste à la nouvelle évolution de Kevin Durant. De gros scoreur, à scoreur clutch, à joueur complet. » Avant de quitter Los Angeles dimanche, un journaliste demandait à Scott Brooks ce qu’il retenait de la performance de sa star. Avec le but de le faire parler du shoot à 3-points décisif en fin de match. Sa réponse « J’ai aimé la défense de Kevin vers la fin. » Kevin Durant serait donc aussi un défenseur ? Tremblez, futurs adversaires du Thunder. Sur un court passage, Brooks a ainsi assigné son ailier sur Bryant. En près de cinq minutes, le roi des Lakers rate ses quatre shoots, et n’inscrit que deux points, sur lancers francs. « Le plus impressionnant pour moi, c’est à quel point il se bat en défense », raconte Derek Fisher. « On l’a mis sur Pau (Gasol), sur World Peace et un peu sur Kobe. Et il est capable de tout faire. »Son interception sur la passe, certes catastrophique, de Gasol à la toute fin du Game 4 en est la preuve. Aujourd’hui, Kevin Durant a l’occasion de franchir encore un palier. Devenir dominant en toutes circonstances. À l’issue du Game 4 face aux Lakers, il revenait sur son 3-points décisif : « Quand je prends le shoot, je me dis, s’il rentre pas, c’est un shoot horrible ! Et je vais me faire critiquer toute la nuit à la télé. » L’info, la voilà : Durant doute encore. C’est peut-être ce qui fait sa force… n

Par Rémi REVERCHON, à Los Angeles.

Game 4 Durant crucifie les Lakers au buzzer !

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10 échos NBA

LARRY BIRD, EXECUTIVE OF THE YEAR 2012

LA cULTURE DE LA GAGNELe président des opérations basket des Pacers est le premier à remporter les trois honneurs : joueur, coach et dirigeant de l’année.

R ed Auerbach, Frank Layden et Pat Riley ont, eux, uniquement remporté les titres de coach et dirigeant de

l’année. Mais ils n’ont jamais brillé de mille feux sur le parquet. La réputation de Larry Bird vient avant tout de sa formidable carrière de joueur (trois titres NBA en 1981, 1984 et 1986 et trois trophées de MVP en 1984, 1985 et 1986 avec les Celtics). Jusqu’à ce que LeBron James ou Kevin Durant ne remporte au moins deux titres, Larry Loiseau reste le meilleur ailier de toute l’histoire du jeu. Après sa retraite sportive et son départ de Boston, Bird revient dans l’Indiana, l’état de son enfance. Aux Pacers, pour sa première saison en tant que coach (1997-1998), l’équipe affiche un bilan de 58v-24d, le meilleur de l’histoire de la franchise et Bird remporte le titre d’entraîneur de l’année. Et maintenant, 14 ans plus tard, ce dernier honneur, en tant que dirigeant. La gagne, sous toutes ses formes. Cette reconversion à la tête de la franchise a été « un long et pénible voyage », comme Bird l’a expliqué aux journalistes d’Indianapolis. En 2003, il est embauché comme président des opérations basket et apprend les ficelles du

métier avec Donnie Walsh. À ce poste, Bird a tout connu, le meilleur (en 2003-2004, l’équipe bat à nouveau le record de la franchise avec 61v-21d) comme le pire : quatre saisons sans playoffs, les arrestations et les comporte-ments ingérables des joueurs avec en point d’orgue la bagarre à Detroit du 19 novembre 2004 impliquant Ron Artest.

5e meilleur bilan de la saisonEn 2007, Bird prend sérieusement les choses en main et place Jim O’Brien en head coach et le jeune Frank Vogel (34 ans) en assistant. « Nous avons dû changer la culture », explique Larry Bird. « Pour en arriver là, la franchise avait besoin d’avoir un gars comme Larry qui a une patience remarquable, une très forte volonté et de la détermination », affirme coach Rick Carlisle, qui a joué avec Larry Bird à Boston et a été le coach des Pacers de 2003 à 2007. Les bons coups du bouseux de French Lick, son surnom officiel ? La construction, petit à petit, de l’équipe actuelle avec la venue de Danny Granger, Paul George, Roy Hibbert et Tyler Hansbrough (Draft), de George Hill, Lou Amundson et Leandro Barbosa

(échanges) ou encore de David West (free agent). Résultat, ils se sont hissés à la 3e place de la conférence Est avec un bilan de 42v-24d (5e meilleur bilan de la saison). « Si on regarde comment cette équipe a été assemblée, c’est vraiment remarquable. Être capable de construire cette équipe avec des choix de Draft peu élevés et des joueurs échangés, c’est presque impossible à faire », salue Frank Vogel (troisième au vote du coach of the year 2012). Ce titre consacre tout le travail de Larry Bird mais aussi le beau par-cours de la franchise cette saison. Au moment d’écrire ces lignes, les Pacers tiennent encore tête au Heat de Miami en demi-finale de conférence (2-2). n

claire PoRchER

LEs RésULTATs

Dirigeant Équipe 1er 2e 3e Total

Larry Bird Indiana 12 8 4 88

R.C. Buford San Antonio 8 4 4 56

Neil Olshey L.A. Clippers 6 7 4 55Choisi par un panel de dirigeants. Larry Bird succède à Gar Forman (Chicago) et Pat Riley (Miami), titrés en 2011.

MVP comme joueur en 1984, 85 et 86, comme coach en 1988 et cette année comme dirigeant.

EN BREFLes Warriors devraient revenir à San Francisco pour la saison 2017-2018. Ils avaient quitté la ville en 1971 pour déménager à Oakland en devenant les Golden State Warriors… La NBA a annoncé la création d’un nouveau comité pour décider des règles en NBA. Il est composé de deux propriétaires, Dan Gilbert (Cleveland) et Joe Lacob (Golden State) ; quatre GMs, Bryan Colangelo (Toronto), Mitch Kupchak (Lakers), Kevin O’Connor (Utah), Sam Presti (Oklahoma City) ; et trois coaches, Rick Carlisle (Dallas), Lionel Hollins (Mem-phis) et Doc Rivers (Boston). Les premières règles à l’étude pour le nouveau co-mité : sanctionner le flopping et adopter la règle internatio-nale concernant le nettoyage défensif du ballon au-dessus du cercle… Sans surprise, l’entraîneur Paul Silas ne sera pas renouvelé la saison prochaine aux Charlotte Bobcats (7v-59d)… Alex Martins, patron du Magic d’Orlando, se sépare de Stan Van Gundy (head coach) et d’Otis Smith (GM)… Larry Drew rempile une troisième saison à la tête d’Atlanta… Joakim Noah a prévu de travailler cet été aux côtés du légendaire Kareem Abdul-Jabbar… Pau Gasol

remporte, après Metta World Peace l’an dernier, le Walter Kennedy Citizenship Award, récompensant un joueur pour son action envers la communauté. L’Espagnol est ambassadeur UNICEF depuis sept ans et participe à des programmes sur la nutrition et l’éducation des enfants…

c.P.

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EN PARTENARIAT AVEC

le nouveau MVP français du championnat joue déjà depuis plusieurs années au poker, autour d’une table comme derrière son écran. Comme au basket, l’arrière international sait adapter son jeu selon le scénario des parties.

D epuis combien de temps joues-tu au poker ?Je ne sais plus exactement, cela

doit faire huit ans que je joue vraiment. Avant, je connaissais sans vraiment être à fond dedans. Quand c’est devenu à la mode et que je regardais à la télé, j’ai vraiment commencé à apprécier. Je joue par période. L’année dernière, quand on avait un petit break en équipe de France, je faisais souvent un tournoi sur Internet. C’est pour passer le temps mais c’est vraiment un jeu que j’adore.

Tu joues sérieusement avec tes coéquipiers ?Avec mes coéquipiers, ce n’est jamais sérieux. Au début, on essaie toujours de l’être mais quand tout le monde commence à en avoir marre, on va vite au tapis et ça se termine donc assez vite. J’avais fait un tournoi dans un casino au Havre quand j’étais dans ma première année professionnelle. Je crois que c’était 100 euros l’entrée. Je n’avais pas été très bon, j’avais dû tenir 1h30 ou 2h00 mais c’était sympa. Je n’avais jamais fait de tournoi de ce type et j’ai beaucoup aimé cette ambiance très sérieuse de casino. Tu peux vraiment observer tes adversaires, tu essaies de deviner s’ils bluffent ou pas alors que c’est beaucoup plus difficile de le faire derrière un écran.

Avec les autres joueurs du championnat ou tes coéquipiers, le poker est un véritable sujet de conversation ?Oui, ça peut arriver. Lors des longs déplacements, il suffit que quelqu’un voit que tu joues au poker sur Internet pour lancer une discussion. Dans notre bus, il n’y a pas assez de place pour mettre une table de jeu mais je sais que d’autres équipes le font. Dans mon équipe, tout le monde sait jouer au poker. On en a d’ailleurs déjà organisé plusieurs chez moi.

Quel genre de joueur es-tu ? Tu es plutôt agressif ou tu joues la sécurité ?Ce n’est pas bon de le dire car si on me rencontre ensuite sur Internet, les gens vont le savoir. Je suis plus sur la sécurité en début de partie. Je joue d’abord serré sur les premières mains en attendant de voir comment la partie évolue. Quand je commence à gagner, je joue beaucoup plus mon jeu et j’attaque beaucoup plus.

Tu te souviens de ton plus gros gain ? Et de ta plus grosse perte ?L’été dernier avec l’équipe de France, j’avais payé 5 euros l’entrée sur un tournoi Internet et j’avais remporté 250 euros. J’étais content. Je n’ai jamais perdu beaucoup, peut-être 70 euros une fois sur une soirée. C’est raisonnable car je joue vraiment pour le loisir.

Tu remarques des similitudes entre le basket et le poker ?Comme au basket, tu peux vite monter en pression au poker. Le stress que tu peux avoir sur des

lancers en fin de match par exemple,

tu peux sentir le même type d’adrénaline quand

tu envois le tapis et que ton adversaire te suit.

L’aspect stratégique est différent mais généralement, quand tu es ba sketteur pro, tu aimes le poker. Dans tous les cas, le basketteur est très joueur. n

(*) : 200 euros de tickets Winamax et

5 places pour un match de Pro A

saison 2012-13 sont à

remporter lors de ce

tournoi gratuit.

Jean-François Mollière

Fabien Causeur

« Avec mes coéquipiers,  ce n’est jamais sérieux »

Tournoi de

Poker gratuit

Spécial Basket*

le jeudi 14 juin à 20h30

sur winamax.fr

Inscrivez-vous à cette adresse

pour être invité :

www.winamax.fr/basket

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PRO A : CLASSEMENT FINALÉquipe MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

1 Gravelines-Dk 30 27-3 15-0 12-3 79,2 64,9 +14,3 12 v. 5-02 Chalon 30 23-7 12-3 11-4 83,1 75,7 +7,4 1 d. 3-23 Orléans 30 21-9 12-3 9-6 77,0 70,6 +6,4 3 v. 4-14 Le Mans 30 19-11 12-3 7-8 82,9 78,6 +4,3 2 v. 3-25 Nancy 30 18-12 11-4 7-8 79,1 76,1 +3,0 2 v. 2-36 Paris Levallois 30 17-13 12-3 5-10 81,6 81,3 +0,3 1 v. 1-47 Roanne 30 16-14 12-3 4-11 76,2 76,5 -0,3 1 d. 2-3- Cholet 30 16-14 6-9 10-5 79,6 77,3 +2,3 1 d. 4-19 Dijon 30 14-16 11-4 3-12 70,0 71,1 -1,1 2 d. 3-2- Strasbourg 30 14-16 9-6 5-10 76,9 74,7 +2,2 1 v. 3-2- Nanterre 30 14-16 8-7 6-9 79,8 80,4 -0,6 2 d. 3-2

12 ASVEL 30 13-17 9-6 4-11 74,7 75,5 -0,8 1 v. 2-313 Poitiers 30 9-21 7-8 2-13 72,5 77,9 -5,4 3 d. 1-4- Le Havre 30 9-21 7-8 2-13 77,2 79,3 -2,1 2 d. 1-4

15 Pau-Lacq-Orthez 30 7-23 6-9 1-14 75,7 85,7 -10,0 1 v. 1-416 Hyères-Toulon 30 3-27 2-13 1-14 75,5 95,3 -19,8 1 d. 1-4

Samedi 26 mai

Roanne – Chalon, à 20h30Mercredi 30 mai, si nécessaire

Chalon – Roanne, à 20h30Orléans (3) – Paris Levallois (6)

Joué le mardi 22 mai

Orléans – Paris LevalloisVendredi 25 mai

Paris Levallois – Orléans, à 20h30Mercredi 30 mai, si nécessaire

Orléans – Paris Levallois, à 20h30

Boxes-scores16/5 *Gravelines-Dk bat Chalon 81-78Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Johnson 22 5-9 5-9 0-1 3 1 - - - 15C.Akpomedah* 22 4-6 3-4 1-2 5 - - 1 2 12A.Albicy* 28 2-4 1-2 5-6 - 5 1 - 3 10J.Reynolds 18 3-7 2-5 2-2 3 1 - - 3 10J.K. Edwards 22 4-8 - 1-2 4 2 1 - 1 9L.Vaty* 18 4-9 - 1-2 4 1 - 1 1 9R.Jomby* 14 3-8 2-6 - 4 - - - - 8P.Sy 13 2-4 0-1 1-1 - 1 1 - - 5D.Issa 18 0-3 - 2-2 6 - - 1 2 2Y.Bokolo* 25 0-6 0-1 1-2 5 4 1 - 2 1Total 200 27-64 13-28 14-20 34 15 4 3 14 81Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Delaney* 33 5-12 2-8 9-9 - - 1 - 5 21B.Schilb* 22 7-8 2-2 4-4 3 2 - - 3 20B.Smith 19 3-5 1-3 - - 3 3 - 1 7I.Evtimov* 27 2-9 2-8 - 9 1 - - 1 6J.Aboudou 13 1-3 0-2 4-4 2 1 - - 1 6S.Tchicamboud* 25 2-5 1-3 - 1 7 2 - 3 5M.Jean-Baptiste Adolphe 17 2-3 - - 5 - 1 4 - 4J.Lauvergne 9 1-2 - 2-2 4 - - - 1 4A.Aminu* 22 1-7 - 1-3 7 - 1 - 1 3N.Lang 13 - - 2-2 1 - 1 - - 2Total 200 24-54 8-26 22-24 32 14 9 4 16 78

16/5 *ASVEL bat Roanne 69-68ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Thompson* 29 6-14 4-6 2-2 6 1 - - - 18H.Armstrong* 27 5-6 - 4-6 8 2 - 1 - 14L.Westermann* 31 2-8 1-5 4-4 2 2 1 - 3 9K.Tillie* 27 3-11 0-1 - 6 2 2 - 4 6P.Lacombe 22 2-5 0-1 2-2 4 3 - - 2 6T.Leon 7 2-2 1-1 1-2 1 - - - - 6E.Jackson* 30 2-9 0-4 - 2 2 1 - - 4D.Haritopoulos 22 2-3 - - 6 1 2 - 1 4B.Fofana 4 1-1 - - - - - - - 2L.Jean-Charles 1 - - - - - - - - -Total 200 25-59 6-18 13-16 35 13 6 1 10 69Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Holland* 37 8-17 3-5 3-4 4 1 2 2 2 22D.Page* 40 6-15 5-9 2-2 7 1 - - 2 19U.Nsonwu-Amadi* 30 3-5 - 4-7 8 2 - - 3 10R.Wright* 26 3-9 1-3 - 4 3 1 - 2 7G.Lawal 6 3-3 - 0-1 2 - - - 1 6M.Mokongo 12 2-5 0-1 - 1 1 1 - - 4P.Braud* 26 0-3 0-2 - 2 2 1 - - -S.Diabate 13 0-2 0-1 - 2 3 - - - -A.Tanghe 6 0-2 - - 1 - 1 - 1 -T.Larrouquis 4 - - - - 1 - - - -Total 200 25-61 9-21 9-14 31 14 6 2 11 68

16/5 Strasbourg bat *Cholet 76-62Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsP.Christopher* 36 5-11 2-7 2-2 2 1 1 - 3 14F.Causeur* 34 5-13 0-5 1-5 4 - 2 - 4 11R.Gobert* 20 5-5 - 1-1 3 - - 1 1 11L.Vebobe 27 4-7 - - 5 - 5 2 1 8D.Nelson 27 2-8 0-2 3-4 4 4 - - 2 7R.Falker 21 3-9 - 1-4 3 2 1 2 - 7C.Ona Embo* 18 0-2 - 2-2 1 1 1 - 1 2R.Dozier* 12 1-5 - - 3 2 - - 1 2W.Gradit 5 - - - - - - - 2 -Total 200 25-60 2-14 10-18 25 10 10 5 15 62Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsR.Greer* 30 5-11 0-1 5-6 11 3 4 1 2 15A.Ajinça* 32 6-14 0-2 1-4 9 2 2 2 3 13C.Oliver* 30 5-8 - 3-3 4 3 1 - - 13K.Anderson* 34 3-9 2-5 1-2 3 5 1 - - 9M.Zianveni* 23 3-4 1-1 1-2 5 2 1 - 5 8H.Invernizzi 16 2-3 2-3 - 1 1 - - - 6N.De Jong 8 3-5 - - - - - 2 - 6A.Jeanneau 16 1-2 1-1 1-2 2 1 - - 3 4A.Toupane 11 1-2 0-1 - 1 - 3 - 2 2Total 200 29-58 6-14 12-19 36 17 12 5 15 76

16/5 Paris Levallois bat *Le Havre 94-89Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsN.Pope* 38 9-13 5-7 3-5 1 3 1 - 1 26J.Cox* 38 8-14 1-4 3-5 3 4 2 - 1 20B.Boddicker* 31 6-13 1-3 - 2 2 - - 3 13K.Houston* 32 3-10 1-4 3-4 4 2 1 - 2 10G.Pitard 13 3-3 2-2 - 4 2 - - 1 8O.Camara* 26 3-7 - - 9 - - - 2 6G.Jenkins 17 3-8 - - 5 1 - - 1 6F.Paschal 5 0-2 - - 1 - 1 - - -Total 200 35-70 10-20 9-14 29 14 5 - 11 89Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsE.Chatfield* 35 7-12 3-5 7-7 2 9 - - 1 24L.Hamilton 30 10-16 1-2 1-2 8 2 - 3 2 22Ja.Williams* 29 5-12 1-4 6-7 3 2 - - - 17T.Meacham* 30 4-7 1-3 1-1 3 1 2 - 1 10M.Morandais 20 3-3 2-2 2-2 2 1 - - 1 10D.Noel* 23 2-3 1-2 - 2 2 2 - 2 5G.Oniangue 9 1-3 0-1 2-2 2 - - - - 4P.Da Silva 12 1-2 0-1 - 1 2 - - - 2L.Sane 6 - - - 1 - 1 - - -J.Aka* 6 0-2 0-1 - 1 - - - - -Total 200 33-60 9-21 19-21 25 19 5 3 7 94

16/5 *Nancy bat Dijon 79-68Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Moerman* 36 6-12 3-7 3-4 9 3 1 1 4 18A.Akingbala* 32 5-6 - 8-9 11 2 - 1 5 18P.Amagou* 34 6-10 3-5 2-4 1 5 1 - 1 17J.Shuler* 29 6-11 1-2 2-2 2 3 - - 2 15K.Grant 24 2-7 1-4 - 7 2 2 - 2 5J.Linehan* 32 1-3 0-2 - 3 4 5 - 2 2A.Sylla 8 1-1 - - - - - 1 3 2V.Samnick 5 1-3 0-1 - 1 - - - - 2Total 200 28-53 8-21 15-19 34 19 9 3 19 79Dijon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Harris* 28 6-13 0-2 5-6 1 - 1 - 3 17S.Marshall* 25 5-10 0-2 2-4 3 4 1 - 2 12J.Leloup 16 4-9 1-3 - 2 1 3 - - 9Z.Moss* 23 3-5 - 1-2 5 - 3 - 1 7D.Melody* 32 2-9 2-7 - 2 - 1 - - 6B.Dixon* 32 3-14 0-6 - 5 6 2 - 3 6L.Aboudou 18 2-6 0-1 2-2 2 1 1 - 1 6A.Christophe 8 1-1 - 1-1 2 1 - - 3 3R.Lewin 18 1-1 - - 7 - - - - 2Total 200 27-68 3-21 11-15 29 13 12 - 13 68

16/5 *Orléans bat Poitiers 83-67Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsB.Greene 27 9-10 2-2 2-2 9 - 1 - 2 22A.Sy* 34 7-13 2-5 - 7 5 2 2 1 16C.Banks* 28 5-9 3-5 - 2 8 - 1 2 13M.Pellin* 25 3-6 2-4 - 2 3 - - 2 8G.Joseph* 15 4-6 - - 2 1 1 1 2 8Y.Sangare 28 3-7 1-4 - 1 6 3 - 2 7M.Lebrun 15 3-5 1-3 - 2 1 2 - - 7Y.Solle 4 1-3 - 0-1 1 - - - 1 2M.N’Doye* 23 0-3 0-3 - 2 3 - - 1 -B.Pamba 1 - - - 1 - - - 1 -Total 200 35-62 11-26 2-3 29 27 9 4 14 83Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Dobbins* 32 5-11 1-3 3-4 7 3 4 - 2 14E.Fournier* 19 4-9 2-3 2-2 2 - 1 - 2 12J.J. Miller* 32 4-13 3-7 - 2 3 3 - 2 11A.Grant 20 4-8 1-2 2-3 5 2 1 - 2 11P.Badiane* 32 5-10 - 0-2 9 - - - 4 10P.Guillard* 29 2-6 1-4 - 5 1 - 1 2 5M.Fall 11 1-3 - 0-2 4 1 1 - - 2Y.Devehat 8 1-3 - - 2 1 - - 2 2C.Gomez 17 0-2 0-1 - 2 - - - 3 -Total 200 26-65 8-20 7-13 38 11 10 1 19 67

16/5 *Pau-Lacq-Orthez bat Hyères-Toulon 87-80Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Ray* 38 10-18 5-9 2-3 4 2 2 - 3 27T.Gipson* 35 7-14 2-7 - 6 3 1 - 1 16M.Maravic* 28 4-9 2-4 4-4 8 2 - - 3 14C.Elonu* 25 5-9 - 3-3 10 - - - 1 13R.Lesca 28 3-9 1-7 4-4 1 4 - - - 11J.Morency* 19 2-6 - 2-4 6 1 - - 2 6C.Marquis 11 0-2 - - 5 1 - - - -F.Lesca 6 0-1 0-1 - - - - - - -A.Mendy 5 - - - 1 1 - - 1 -S.Rimac 3 0-1 0-1 - - - - - - -T.Ramassamy 2 - - - - - - - - -Total 200 31-69 10-29 15-18 41 14 3 - 11 87Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Faye* 40 9-16 1-6 1-2 9 - 1 1 2 20P.Morlende* 29 4-12 0-4 6-7 - 2 2 - - 14S.Fein* 30 5-11 2-6 1-2 4 1 1 - 2 13L.Labeyrie* 25 5-8 - 2-5 11 1 - 2 1 12S.Cisse 16 3-5 - 4-5 1 1 1 - 2 10A.Julien 16 3-5 1-2 - 1 1 2 - - 7K.Reid* 29 2-7 0-4 - - 6 - - 1 4T.Terrell 15 0-1 - - 5 1 1 - - -Total 200 31-65 4-22 14-21 31 13 8 3 8 80

16/5 Le Mans bat *Nanterre 79-72Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsW.Daniels* 28 8-10 0-1 1-1 4 1 1 1 5 17X.Corosine 23 5-13 4-9 - 4 1 - 1 - 14M.Riley* 23 3-7 1-4 2-2 1 - 3 - 2 9M.Judith* 26 3-5 1-2 1-2 3 4 1 - - 8D.Garrett 21 3-4 1-1 - 2 2 - - 2 7S.Brun 26 3-9 0-5 - 5 5 - - 1 6M.Diarra 23 1-5 0-2 2-2 6 1 1 - 3 4A.Desespringalle 1 1-1 1-1 - - - - - - 3R.Covile* 16 1-5 - - 1 - 1 - 2 2L.Akono* 13 1-4 0-2 - - - 2 - 1 2Total 200 29-63 8-27 6-7 26 14 9 2 16 72Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Acker 26 6-10 2-5 3-3 - 1 1 - 2 17J.P.Batista* 26 5-10 - 4-4 10 3 2 - 2 14T.Rochestie* 40 6-15 1-8 0-1 1 6 1 - 2 13M.Sommerville* 27 5-9 1-3 - 6 - 1 1 4 11C.Kahudi* 28 1-4 1-3 4-4 8 2 2 - 2 7A.Koffi 19 3-3 - 1-2 6 - 1 - 1 7M.Kouguere* 26 3-8 0-3 - 5 2 1 1 3 6T.Bryant 8 2-2 - - 1 - - - - 4Total 200 31-61 5-22 12-14 37 14 9 2 16 79

PRO B34e et dernière journée

Mercredi 16 mai

*Evreux bat Boulogne-sur-Mer 80-64Bordeaux bat *Denain 88-67*Antibes bat Quimper 99-77Bourg bat *Aix-Maurienne 79-72Boulazac bat *Le Portel 86-79Fos-sur-Mer bat *Lille 75-66*Limoges bat Nantes 78-72Châlons-Reims bat *Saint-Vallier 83-54Rouen bat *Vichy 80-77

Boxes-scores16/5 Bordeaux bat *Denain 88-67Denain Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.James* 31 7-12 0-1 3-11 2 1 2 - 2 17R.Rossiter* 22 5-12 0-3 - 3 - 1 - 2 10R.Brocheray 21 3-6 2-3 2-3 4 1 - - - 10N.Rohnert* 31 3-5 0-1 2-2 4 1 - - 1 8F.Minet* 22 3-6 1-3 - 3 6 - - - 7A.Bruyère 12 2-7 - 2-2 3 - 1 - - 6A.Aboubakar Zaki 18 2-11 1-2 - 8 - 1 1 1 5M.Mubarak 20 2-5 0-3 - 1 1 1 - - 4L.Kante* 19 0-3 0-2 - 1 1 - - 2 -G.Toto 4 0-2 - - 2 - - - 1 -Total 200 27-69 4-18 9-18 31 11 6 1 9 67Bordeaux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsO.Bassett* 36 8-11 1-1 3-4 6 4 1 - 2 20J.Ford* 28 8-13 1-1 2-2 7 2 - 1 2 19K.Cunningham* 21 5-7 - 2-2 5 2 2 - 2 12S.Driss* 30 4-5 3-3 - 4 3 2 - - 11G.Darrigand* 28 4-9 2-7 - - 4 1 - 1 10J.Nzeulie 18 4-5 1-2 0-1 2 2 - - 3 9M.Diaw 16 2-6 - - 4 - - - 1 4B.Elisabeth-Mesnager 23 1-6 0-2 1-2 7 6 - - - 3Total 200 36-62 8-16 8-11 35 23 6 1 11 88

16/5 *Antibes bat Quimper 99-77Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Allen* 30 12-17 - 1-1 8 3 2 1 - 25C.Brown* 26 5-12 4-8 2-2 3 1 - - 2 16B.Monclar 25 7-11 2-6 - 3 4 4 - 2 16M.Badiane* 29 7-8 - 1-2 11 2 2 2 5 15M.Courby 26 4-7 2-3 - 2 5 1 - 3 10L.Bengaber* 19 3-8 0-4 1-2 3 2 2 - 2 7T.Toneguzzo 5 3-4 1-2 - 2 2 - - - 7Y.Siegwarth 13 1-2 1-2 - - 1 1 - 1 3S.Essart* 27 0-1 0-1 - - 6 2 - 1 -Total 200 42-70 10-26 5-7 32 26 14 3 16 99Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.McCoy* 35 9-14 1-3 5-5 - 2 3 - 4 24P.Paelay* 35 6-9 3-5 1-2 4 2 1 - 6 16G.Lessort* 33 5-6 0-1 5-6 6 - 2 - 1 15A.Salmon* 28 4-7 4-6 - 3 1 2 - 2 12A.Thimon 29 2-8 0-4 - 1 2 - - 2 4W.Molas 24 2-8 0-1 - 2 - - - 3 4B.Doumbe* 16 1-3 0-2 - 1 - 1 - 2 2Total 200 29-55 8-22 11-13 17 7 9 - 20 77

COUPE DE FRANCEFinale

à Bercy

Chalon bat Limoges 83-75MVP : Ilian Evtimov (Chalon)Box-score21/5 Chalon bat Limoges 83-75Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP PtsI.Evtimov* 35 9-17 8-16 2-4 7 1 2 1 1 28B.Schilb* 36 8-14 2-4 6-6 3 5 5 1 4 24M. Delaney* 35 6-14 1-7 - 6 4 - - 4 13A.Aminu* 30 3-9 - 1-2 7 2 2 1 3 7M.Jean-Baptiste Adolphe 9 1-2 - 2-2 6 - 1 - - 4J.Aboudou 9 1-3 - 1-1 2 1 - - - 3N.Lang 12 1-3 0-2 - - - - - 1 2S.Tchicamboud* 29 0-7 0-6 2-2 2 3 1 - 4 2B.Smith 4 0-1 0-1 - 1 1 - - - -U.Adjagba - - - - - - - - - -Total - 29-70 11-36 14-17 34 17 11 3 17 83Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP PtsR.Desroses 20 6-10 0-2 1-1 6 1 2 - 3 13C.Massie* 35 5-6 - 2-8 11 - 3 - 3 12J.Gomis* 29 3-11 0-2 5-7 1 4 3 - 3 11J-M.Mipoka 26 4-8 1-2 1-1 5 1 1 - 1 10K.McAlarney* 17 3-11 2-8 2-2 - 3 1 - 1 10N.Boungou Colo 26 3-5 - 2-4 6 - 2 - 3 8S.Traore* 15 1-2 - 2-2 3 2 1 - 4 4A.Curti 15 1-2 0-1 2-4 2 4 1 - 2 4J.Hoyaux 12 1-2 1-2 - 2 - - - - 3T.Cornely - - - - - - - - - -F.Zerbo 5 - - - - - - - 2 -Total - 27-57 4-17 17-29 36 15 14 - 22 75

CadetsCholet bat ASVEL 62-59Trophée Coupe de FranceSaint Chamond bat Vanves 89-66

PRO A30e et dernière journée

Mercredi 16 mai

Paris Levallois bat *Le Havre 94-89*Gravelines-Dunkerque bat Chalon 81-78*ASVEL bat Roanne 69-68Strasbourg bat *Cholet 76-62*Nancy bat Dijon 79-68*Orléans bat Poitiers 83-67*Pau-Lacq-Orthez bat Hyères-Toulon 87-80Le Mans bat *Nanterre 79-72PLAYOFFSQuarts de finaleGravelines-Dunkerque (1) – Cholet (8)

Joué le mercredi 23 mai

Gravelines-Dunkerque – CholetSamedi 26 mai

Cholet – Gravelines-Dk, à 20h30Mardi 29 mai, si nécessaire

Gravelines-Dunkerque – Cholet, à 20h30Le Mans (4) – Nancy (5)

Joué le mardi 22 mai

Le Mans – NancyVendredi 25 mai

Nancy – Le Mans, à 20h30Mardi 29 mai, si nécessaire

Le Mans – Nancy, à 20h30Chalon (2) – Roanne (7)

Joué le mercredi 23 mai

Chalon – Roanne PRO B : CLASSEMENT FINALÉquipe MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

1 Limoges 34 27-7 15-2 12-5 82,8 73,7 +9,1 1 v. 4-12 Boulazac 34 25-9 14-3 11-6 78,6 75,0 +3,6 3 v. 3-23 Châlons-Reims 34 24-10 14-3 10-7 78,1 70,2 +7,9 3 v. 4-14 Aix-Maurienne 34 22-12 13-4 9-8 85,5 79,0 +6,5 1 d. 4-1- Fos-sur-Mer 34 22-12 15-2 7-10 78,9 74,2 +4,7 2 v. 4-16 Bordeaux 34 21-13 14-3 7-10 77,5 76,5 +1,0 6 v. 5-07 Boulogne-sur-Mer 34 18-16 12-5 6-11 81,1 82,6 -1,5 1 d. 2-38 Évreux 34 17-17 10-7 7-10 76,0 76,7 -0,7 1 v. 3-29 Bourg-en-Bresse 34 16-18 11-6 5-12 81,4 80,4 +1,0 1 v. 2-3- Antibes 34 16-18 10-7 6-11 78,4 77,7 +0,7 2 v. 3-2- Lille 34 16-18 10-7 6-11 76,1 74,8 +1,3 5 d. 0-5

12 Saint-Vallier 34 15-19 10-7 5-12 80,6 81,9 -1,3 3 d. 1-413 Nantes 34 14-20 9-8 5-12 74,5 76,8 -2,3 1 d. 2-3- Rouen 34 14-20 7-10 7-10 81,5 82,4 -0,9 4 v. 4-1

15 Le Portel 34 12-22 8-9 4-13 76,2 83,0 -6,8 2 d. 2-316 Denain 34 11-23 7-10 4-13 81,3 86,7 -5,4 2 d. 1-417 Quimper 34 9-25 8-9 1-16 68,9 78,4 -9,5 3 d. 1-418 Vichy 34 7-27 6-11 1-16 69,3 76,8 -7,5 8 d. 0-5

16/5 *Evreux bat Boulogne 80-64Evreux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Wood* 37 10-19 - 6-8 15 3 3 1 5 26S.Ho You Fat* 31 7-13 0-1 3-3 8 4 - - 2 17L.Konaté 26 4-5 2-2 3-4 4 4 1 - - 13A.Rowland* 37 3-8 0-2 4-4 6 5 1 - - 10G.Costentin* 22 2-2 - - 2 1 - - 1 4D.Reed* 21 2-7 0-2 - 7 1 - - 5 4G.Pons 11 2-6 0-3 - - 1 - - - 4M.Correa 11 1-3 - - 3 - - 2 - 2P.Sambe 2 - - - - - - - - -J.Veillet 2 0-2 - - 1 - - - - -Total 200 31-65 2-10 16-19 46 19 5 3 13 80Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsC.Rouse* 28 7-15 2-2 1-2 8 1 1 1 4 17T.Stanley* 28 4-9 3-7 - 6 - - - 2 11Z.Bah* 28 4-9 1-3 0-1 1 6 1 - 1 9J.Leria* 25 3-10 0-1 3-7 3 - - - - 9J.Mathis* 28 3-12 1-2 1-2 8 - 2 - 1 8J.Rousselle 24 1-8 1-5 2-2 4 3 2 - - 5R.Gregoire 23 2-8 1-5 - 4 1 1 - 2 5R.Ba 16 0-1 - - - - - - - -Total 200 24-72 9-25 7-14 34 11 7 1 10 6416/5 Bourg bat *Aix-Maurienne 79-72Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Tucker* 29 6-12 2-4 1-2 3 - 3 - 1 15M.Houmounou 14 4-5 2-3 1-2 2 - 1 - 1 11J.Ekanga-Ehawa* 26 4-8 1-4 - 3 2 2 - 3 9B.Osby* 22 4-8 - 1-4 5 2 - 2 2 9W.Brown* 34 3-11 0-3 2-2 7 1 2 - 3 8S.Darnauzan* 26 3-7 1-3 - 4 6 - - 4 7M.Traoré 11 3-4 - - 2 - - - - 6T.Yvrande 11 1-1 1-1 1-2 2 1 - - 1 4G.Clerc 14 1-3 1-1 - 1 1 2 - 2 3A.Gomis 13 0-2 0-2 - 1 - - - - -Total 200 29-61 8-21 6-12 30 13 10 2 17 72Bourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Sonko* 38 6-13 2-8 - 5 2 4 - 4 14C.Ferchaud 24 4-7 4-7 1-2 2 1 1 - 4 13O.Barro* 18 5-8 - 3-3 7 1 - - 1 13C.Koma 16 6-6 - - 4 2 1 - - 12J.Baxter* 38 3-12 0-5 3-4 6 8 1 - 3 9R.Chery* 26 3-7 2-4 - 7 4 - - 2 8J.Delhomme* 26 2-5 1-1 - - 6 2 - 4 5O.Da Silveira 10 2-3 - 1-2 2 1 - - - 5J.Sanchez 4 0-2 - - - 1 - - - -Total 200 31-63 9-25 8-11 33 26 9 - 18 79

16/5 Boulazac bat *Le Portel 86-79Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Labeyrie 25 3-12 1-4 10-10 4 4 - - 3 17R.Taylor* 39 6-11 2-5 1-4 6 6 1 - 1 15M.N’Diaye* 34 3-8 1-3 6-7 6 2 - 1 4 13N.Wyatte* 34 6-8 - 1-1 5 3 1 2 - 13J.Ludon* 20 5-8 3-4 - 2 1 - - 1 13B.Mangin* 35 2-4 0-1 - 2 3 - - 3 4I.Sy 13 2-6 0-1 - 6 1 1 - 1 4Total 200 27-57 7-18 18-22 31 20 3 3 13 79Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsT.Dubiez 23 9-10 5-5 - 1 - 1 - 1 23A.McKenzie* 28 7-12 1-2 7-8 6 3 3 - 2 22D.Monroe* 39 4-10 - 8-10 13 8 - - 1 16A.Kerckhof* 33 2-6 2-4 1-2 2 6 1 - 1 7Y.Gaillou* 22 3-6 - - 5 - - - 2 6K.Morlende 7 2-4 1-2 - - 4 - - - 5R.Ayers* 23 1-4 0-2 - 3 2 1 - - 2I.Soumahoro 12 1-4 0-1 - 1 - - - 1 2M.Cheriet 1 1-2 0-1 - 1 - 1 - - 2F.Adjiwanou 12 - - 1-2 1 1 - - 1 1Total 200 30-58 9-17 17-22 33 24 7 - 9 86

16/5 Fos bat *Lille 75-66Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsS.Bradford* 22 6-12 - 3-4 6 - 1 1 2 15C.Marshall* 26 5-13 2-4 - 2 - - - 1 12J.M’Bida 16 3-7 - 2-2 2 1 - 1 1 8M.Tensorer* 25 2-7 1-2 2-3 - 2 1 - 3 7S.Smith* 20 3-4 1-1 0-5 4 1 2 - 1 7A.Rigaux 18 2-4 2-3 - 3 4 1 - 3 6N.Taccoen 18 2-3 - - 3 1 1 - 1 4B.Gillet 22 1-7 1-6 - 1 1 - - 1 3M.Camara 11 1-2 1-2 - - - - - - 3J.Sauret* 22 0-3 0-1 1-2 4 4 2 - 3 1Total 200 25-62 8-19 8-16 25 14 8 2 16 66Fos Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsS.Gay* 20 8-11 0-1 - 9 2 1 - 3 16R.Roby* 32 5-12 0-3 3-4 3 2 1 - 1 13P.Haquet* 24 4-7 2-3 3-4 5 1 1 - - 13B.Clark* 25 4-8 3-3 1-2 3 2 1 1 3 12M.Dia 18 3-6 - 3-4 2 1 2 - - 9E.Choquet* 21 2-7 0-3 - 3 - - - 3 4W.Soliman 13 2-4 - - 5 - - - 1 4S.Giffa 14 0-2 - 2-2 1 1 1 - - 2C.Cavallo 7 0-2 0-2 2-2 1 - - - - 2K.Atamna 26 0-2 0-2 - 2 5 2 1 3 -Total 200 28-61 5-17 14-18 34 14 9 2 14 75

16/5 *Limoges bat Nantes 78-72Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsC.Massie* 24 11-14 - - 13 1 - 4 2 22J.Gomis* 25 4-8 1-4 3-4 - 4 1 - 6 12K.McAlarney* 24 3-5 2-4 1-2 - 2 - - - 9S.Traore* 18 4-6 0-1 - 2 2 3 - 3 8N.Boungou Colo 27 1-5 1-1 4-6 4 2 - 1 2 7J.Mipoka 24 3-8 0-4 1-2 8 3 2 - 1 7A.Curti 17 1-3 1-3 4-4 - 2 3 - - 7F.Zerbo 16 3-4 - 0-1 3 - 2 - 2 6J.Hoyaux 13 0-2 - 0-2 - 1 1 - 1 -R.Desroses* 10 0-5 0-4 - 1 - - - - -T.Cornely 2 - - - - - - - - -Total 200 30-60 5-21 13-21 31 17 12 5 17 78Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Badiane* 31 9-16 - 2-2 9 2 1 - 2 20N.Gayon* 29 5-10 2-2 1-2 8 - - - - 13D.Fergerson* 31 5-13 0-4 0-1 3 2 2 - 4 10E.Mendy 24 5-9 0-1 - 4 3 2 - 4 10A.Charles* 26 4-11 0-1 0-1 3 4 4 - 2 8J.Fields* 26 2-6 0-1 1-2 11 - 2 1 2 5M.Drame 12 1-3 0-1 3-3 1 2 1 - 3 5K.Idomenee 14 - - 1-2 1 3 2 - 1 1J.Douillet 7 0-1 - - - - 1 - 1 -Total 200 31-69 2-10 8-13 40 16 15 1 19 72

16/5 Châlons-Reims bat *Saint-Vallier 83-54Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsL.Prowell* 23 6-8 - 2-4 3 2 - - 2 14S.Barrett* 33 3-7 1-2 4-4 12 2 1 - 2 11K.Shiloh* 31 3-7 2-4 1-1 3 7 1 - 3 9D.Denave 27 1-6 1-3 4-4 2 1 - - 4 7H.Disy* 27 2-6 0-1 - - 2 2 1 1 4Y.Zonnet 12 2-3 0-1 - - - - - 1 4D.Diarra 15 1-4 1-1 - 1 - - 2 - 3F.Tortosa* 18 1-7 0-4 - 1 - 1 1 4 2M.Toti 10 0-2 0-2 - 1 1 - - 1 -F.Corneo 3 0-1 - - - - - - 1 -J.Péricard 1 0-1 0-1 - 1 - - - - -Total 200 19-52 5-19 11-13 24 15 5 4 19 54Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsR.Mels* 29 6-12 4-7 7-8 4 2 2 1 2 23N.Carter* 24 6-10 0-2 1-1 5 - 1 - 2 13C.Daniels* 24 5-9 - 3-4 10 5 3 - 3 13G.Chathuant* 19 3-8 1-2 2-2 5 1 - - 3 9K.Joss Rauze 26 2-5 1-3 1-2 6 - 2 - 2 6B.Mullins* 22 1-4 0-2 4-4 1 5 2 - 3 6E.Plateau 22 2-5 1-4 - 5 3 1 - - 5K.Corre 20 2-4 - - 4 4 - - 2 4P.Beye 12 2-4 - - 3 1 - 1 - 4S.Soliman 2 0-3 0-2 - 1 - - - - -Total 200 29-64 7-22 18-21 44 21 11 2 17 83

12 CHIFFRESCHIFFRES

Page 13: basketNews 605

PETITES ANNONCES [email protected]

Tél. : 02.43.39.16.21Votre annonce doit nous parvenir au plus tard le vendredi pour une parution le jeudi. Rédigez-la sur papier libre et envoyez-la avec son règlement (par chèque à l’ordre de Norac Presse ou par carte bancaire) à :NORAC PRESSE-PETITES ANNONCES75 BLD MARIE & ALExANDRE OyON

B.P. 2524472005 LE MANS CEDEx 1

1 SEMAINE (TTC) : 5 lignes : 22,90 € 10 lignes : 44,20 € / 15 lignes : 68,60 €3 SEMAINES (TTC) : 5 lignes : 53,40 € 10 lignes : 103,70 € / 15 lignes : 126,50 €

UNION RENNES BASKET 35 Cadets 1ère Division 2012/2013

recherche joueurs Contact : 06 59 94 66 52

ou [email protected]

16/5 Rouen bat *Vichy 80-77Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Jefferson 22 11-13 - 0-1 2 - - 2 1 22W.Aka 23 5-10 4-5 - 4 2 1 - 2 14A.Eito* 29 5-7 3-5 - 7 5 2 1 3 13N.Diakite* 24 4-9 2-6 - 6 - - 4 - 10S.Dondon* 26 3-10 - 1-2 4 2 1 - - 7Y.Frédéric 16 2-5 0-1 - 2 5 2 - 1 4V.Gelin 11 2-4 0-2 - 1 2 1 - 1 4N.Faye* 24 1-3 0-1 1-1 2 1 - - - 3M.Guichard* 25 0-8 0-6 - 4 3 - - 3 -Total 200 33-69 9-26 2-4 32 20 7 7 11 77Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsP.Poupet* 35 6-11 2-6 1-3 3 4 - - - 15L.Chelle 23 5-9 3-5 2-2 3 3 - - 2 15S.Dia* 35 5-15 0-3 4-4 8 1 - - 3 14A.Dunn* 26 5-13 - 2-2 9 - 1 - 1 12C.Bronchard 19 4-8 1-1 3-4 3 1 - 1 2 12K.Patiejunas* 28 2-4 1-2 - 5 8 5 - - 5J.Wampfler* 21 0-3 - 5-8 7 1 1 - - 5A.Veyronnet 11 0-4 0-2 2-2 2 2 - - 1 2M.Gountas 2 0-1 0-1 - - - - - - -Total 200 27-68 7-20 19-25 40 20 7 1 9 80PlayoffsQuarts de finale

Limoges (1) – Évreux (8)Joué le mercredi 23 mai

Limoges – ÉvreuxSamedi 26 mai

Évreux – Limoges, à 20hMardi 29 mai, si nécessaire

Limoges – Évreux, à 20hAix-Maurienne (4) – Fos-sur-Mer (5)

Joué le mardi 22 mai

Aix-Maurienne – Fos-sur-MerVendredi 25 mai

Fos-sur-Mer – Aix-Maurienne, à 20hMardi 29 mai, si nécessaire

Aix-Maurienne – Fos-sur-Mer, à 20hBoulazac (2) – Boulogne/Mer (7) : 1-0

*Boulazac bat Boulogne-sur-Mer 75-73Vendredi 25 mai

Boulogne-sur-Mer – Boulazac, à 20h en direct sur LNB.fr

Mardi 29 mai, si nécessaire

Boulazac – Boulogne-sur-Mer, à 20hChâlons-Reims (3) – Bordeaux (6)Joué le mardi 22 mai

Châlons-Reims – Bordeauxvendredi 25 mai

Bordeaux – Châlons-Reims, à 20hMardi 29 mai, si nécessaire

Châlons-Reims – Bordeaux, à 20h

ESPOIRS30e et dernière journée*Gravelines-Dk bat Chalon 105-68Roanne bat *ASVEL 78-72Strasbourg bat *Cholet 83-65Paris Levallois bat *Le Havre 81-79*Nancy bat Dijon 73-65Poitiers bat *Orléans 62-49*Pau-L.-Orthez bat Hyères-Toulon 97-83Le Mans bat *Nanterre 82-64Classement : 1- Le Mans (25-5), 2- Gravelines-Dunkerque (24-6), 3- Nancy, Hyères-Toulon (21-9), 5- ASVEL (19-11), 6- Strasbourg (17-13), 7- Paris Levallois, Pau-Lacq-Orthez (15-15), 9- Poitiers, Cholet (13-17), 11- Roanne, Le Havre, Chalon (12-18), 14- Orléans (9-21), 15- Nanterre (7-23), 16- Dijon (5-25).Trophée du Futur

À Cholet

Quarts de finaleVendredi 25 mai

Gravelines-Dunkerque (2) – Strasbourg (6)Nancy (3) – Paris Levallois (7)

Le Mans (1) – ASVEL (5)Hyères-Toulon (4) – Cholet (10)Demi-finales

Samedi 26 mai

FinaleDimanche 27 mai

NATIONALE 1Quarts de finale*Orchies bat Sorgues 82-79*Charleville bat Cognac 79-69*Blois bat Roche/Saint-Étienne 72-66Final four

À Souffelweyersheim

Demi-finalesSamedi 26 mai

Souffelweyersheim – BloisOrchies – Charleville

Dimanche 27 mai

Finale

ESPAGNEPlayoffs Liga EndesaQuarts de finale

Vitoria élimine Bilbao 2-0*Vitoria bat Bilbao 77-73Vitoria bat *Bilbao 90-88

Real Madrid élimine Séville 2-0*Real Madrid bat Séville 82-68Real Madrid bat *Séville 82-55

Barcelone élimine Alicante 2-0*Barcelone bat Alicante 73-43Barcelone bat *Alicante 84-57

Valencia – Saint-Sébastien 1-1*Valencia bat Saint-Sébastien 82-60Saint-Sébastien bat Valencia 86-82

Mardi 22 mai

Valencia – Saint-Sébastien

ITALIEPlayoffs LegaQuarts de finale

Sassari élimine Bologne 3-0*Sassari bat Virtus Bologne 81-73*Sassari bat Virtus Bologne 89-86Sassari bat *Bologne 72-71

Sienne – Varèse 2-1*Sienne bat Varèse 92-57*Sienne bat Varèse 88-72*Varèse bat Sienne 73-70

Mercredi 23 mai

Varèse – SienneVendredi 25 mai, si nécessaire

Sienne – VarèseCantu – Pesaro 2-0

*Cantu bat Pesaro 78-72*Cantu bat Pesaro 74-47

Mardi 22 mai

Pesaro – CantuJeudi 24 mai, si nécessaire

Pesaro – CantuSamedi 26 mai, si nécessaire

Cantu – PesaroMilan – Venise 2-0

*Milan bat Venise 92-63*Milan bat Venise 89-83

Mardi 22 mai

Venise – MilanJeudi 24 mai, si nécessaire

Venise – Milan

Samedi 26 mai, si nécessaire

Milan – Venise

NBA PLAYOFFSConférence Est1er tourPhiladelphie élimine Chicago : 4-2

*Chicago bat Philadelphie 103-91Philadelphie bat *Chicago 109-92*Philadelphie bat Chicago 79-74*Philadelphie bat Chicago 89-82*Chicago bat Philadelphie 77-69*Philadelphie bat Chicago 79-78

Miami élimine New York : 4-1*Miami bat New York 100-67*Miami bat New York 104-94Miami bat *New York 87-70*New York bat Miami 89-87*Miami bat New York 106-94

Indiana élimine Orlando : 4-1Orlando bat *Indiana 81-77*Indiana bat Orlando 93-78Indiana bat *Orlando 97-74Indiana bat *Orlando 101-99 a.p.*Indiana bat Orlando 105-87

Boston élimine Atlanta : 4-2*Atlanta bat Boston 83-74Boston bat *Atlanta 87-80*Boston bat Atlanta 90-84 a.p.*Boston bat Atlanta 101-79*Atlanta bat Boston 87-86*Boston bat Atlanta 83-802e tour

Miami – Indiana : 2-2*Miami bat Indiana 95-86Indiana bat *Miami 78-75*Indiana bat Miami 94-75Miami bat *Indiana 101-93

Match 5 : Joué le mercredi 23 mai

Miami – IndianaMatch 6 : Vendredi 25 mai à 2h

Indiana – MiamiMatch 7 : Samedi 26 mai, si nécessaire

Miami – Indiana

Boston – Philadelphie : 3-2*Boston bat Philadelphie 92-91Philadelphie bat *Boston 82-81Boston bat *Philadelphie 107-91*Philadelphie bat Boston 92-83*Boston bat Philadelphie 101-85

Match 6 : Joué le jeudi 24 mai

Philadelphie – BostonMatch 7 : Samedi 26 mai, si nécessaire

Boston – PhiladelphieConférence Ouest

San Antonio élimine Utah : 4-0*San Antonio bat Utah 106-91*San Antonio bat Utah 114-83San Antonio bat *Utah 102-90San Antonio bat *Utah 87-81Oklahoma City élimine Dallas : 4-0

*Oklahoma City bat Dallas 99-98*Oklahoma City bat Dallas 102-99Oklahoma City bat *Dallas 95-79Oklahoma City bat *Dallas 103-97

L.A. Lakers élimine Denver : 4-3*L.A. Lakers bat Denver 103-88*L.A. Lakers bat Denver 104-100*Denver bat L.A. Lakers 99-84L.A. Lakers bat *Denver 92-88Denver bat *L.A. Lakers 102-99*Denver bat L.A. Lakers 113-96*L.A. Lakers bat Denver 96-87L.A. Clippers élimine Memphis : 4-3L.A. Clippers bat *Memphis 99-98*Memphis bat L.A. Clippers 105-98*L.A. Clippers bat Memphis 87-86*L.A. Clippers bat Memphis 101-97 a.p.*Memphis bat L.A. Clippers 92-80Memphis bat *L.A. Clippers 90-88L.A. Clippers bat *Memphis 82-722e tourSan Antonio élimine L.A. Clippers : 4-0*San Antonio bat L.A. Clippers 108-92*San Antonio bat L.A. Clippers 105-88San Antonio bat *L.A. Clippers 96-86San Antonio bat *L.A. Clippers 102-99Oklahoma City élimine L.A. Lakers : 4-1*Oklahoma City bat L.A. Lakers 119-90*Oklahoma City bat L.A. Lakers 77-75

*L.A. Lakers bat Oklahoma City 99-96Oklahoma City bat *L.A. Lakers 103-100*Oklahoma City bat L.A. Lakers 106-90Finale

Oklahoma City – San AntonioMatch 1 : dimanche 27 mai

San Antonio – Oklahoma CityMatch 2 : mardi 29 mai

San Antonio – Oklahoma CityMatch 3 : jeudi 31 mai

Oklahoma City – San AntonioMatch 4 : samedi 2 juin

Oklahoma City – San AntonioMatch 5 : lundi 4 juin, si nécessaire

San Antonio – Oklahoma CityMatch 6 : mercredi 6 juin, si nécessaire

Oklahoma City – San AntonioMatch 7 : vendredi 8 juin, si nécessaire

San Antonio – Oklahoma City

FémininesCOUPE DE FRANCE

FinaleÀ Bercy

Arras bat Bourges 64-58MVP : Sabrina Reghaïssa (Arras)Box-score21/5 Arras bat Bourges 64-58Bourges Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP PtsE.Miyem* 31 6-12 - - 7 - 1 1 3 12C.Joens* 33 4-9 4-6 - 6 1 - - 4 12C.Dumerc* 35 3-12 1-4 3-5 6 9 3 - 4 10C.Diallo 9 4-5 - - 1 - - - - 8E.Ndongue* 27 2-4 - 3-7 6 2 2 - - 7J.Digbeu* 26 1-4 1-2 2-2 2 1 1 2 2 5M.Amant 13 1-2 - 1-2 3 - - - 1 3K.Brown 18 0-4 0-2 1-2 5 - 1 - 4 1R.Bernies 5 0-2 - - - - - - - -M.Galliou Loko 3 0-1 - - - - - - - -I.Kublina - - - - - - - - - -Total - 21-55 6-14 10-18 36 13 8 3 18 58Arras Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co BP PtsS.Reghaïssia 29 6-14 5-8 2-2 4 2 3 - - 19G.Marginean* 35 3-15 1-3 4-6 6 1 - - 5 11A.Tchangoue* 29 4-5 0-1 2-4 9 - 1 - 2 10N.Grishaeva* 18 3-6 - 3-4 5 1 - - 1 9K.Bade* 32 3-10 2-5 - 4 1 - - 1 8J.Cousseins-Smith* 38 3-8 0-3 - 6 7 1 - 5 6A.Konteh 18 0-2 - 1-2 3 1 - - - 1J.Belleka - - - - - - - - - -J.Mialoundama - - - - - - - - - -Total - 22-60 8-20 12-18 37 13 5 - 14 64

CadettesMondeville bat Challes-les-Eaux 60-59 Trophée Coupe de FranceAngers bat Saint-Étienne 65-63

13CHIFFRES

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FABIEN CAUSEUR, MVP FRANÇAIS 2012

« LE TRAVAIL PAIE, J’EN AI LA CERTITUDE »

T u viens d’être élu MVP français 2012. Que représente ce trophée à tes yeux ?

C’est une satisfaction personnelle et je la dois beaucoup à mon club, mes coéquipiers et tous mes coaches, de mon père à Erman Kunter aujourd’hui. J’ai su tirer mon épingle du jeu et je suis très fier de passer derrière des joueurs comme Mickaël

Gelabale, Nando De Colo ou Ali Traoré. Ce n’est pas une distinction à laquelle je m’attendais en début de saison mais je suis très content de la prendre.

Au fur et à mesure de la saison et de tes bonnes performances, c’était devenu un objectif ?Oui et non on va dire. Je me suis toujours concentré

Trophées

LNB

Parti de très loin après un exercice 2010-2011 gâché par les blessures, le leader de Cholet a pris une nouvelle dimension (16,2 points, 3,7 passes et 3,3 rebonds). Avant de peut-être exporter son talent à l’étranger, il espère gagner sa place pour les Jeux de Londres.

Propos recueillis par Jérémy BARBIER

sur l’équipe avant tout mais c’est vrai que j’étais constant statistiquement parlant. J’ai fait de bonnes perfs dans la saison et comme mes parents me l’ont toujours dit, le travail paie. Depuis que j’ai reçu ce trophée, j’en ai la certitude.

As-tu eu peur de ne pas recevoir ce trophée ?Je n’étais pas serein, j’étais nerveux même. J’avais hâte de savoir car tout le monde n’arrêtait pas de m’appeler pour me dire que ça allait être moi. Si je ne l’avais pas eu, ça aurait été encore plus les boules. (Il rit) Il y a eu beaucoup de soulagement quand on a appelé mon nom.

Au regard de tes stats par rapport à celles d’une saison 2010-11 où tu as passé beaucoup de temps à l’infirmerie (7,9 pts en 9 matches), tu aurais même pu prétendre au trophée de meilleure progression…C’est marrant que tu me dises ça car en début de saison, je m’étais dit que j’avais envie d’avoir ce tro-phée en particulier. Pour le titre de MVP, je me disais qu’il y aurait toujours des gars devant moi mais en fin de compte, de jour en jour, j’ai commencé à car-tonner. Psychologiquement, je me dis toujours que je dois continuer à progresser. J’ai encore trois-quatre ans pour le faire, après, ça se jouera davantage à l’expérience. J’ai explosé car j’ai eu beaucoup plus de responsabilités. J’ai réussi à les assumer.

Tu as notamment passé un vrai cap au niveau du scoring…Je savais que je pouvais scorer mais cette année, j’ai vraiment été constant sur toute la saison. Ce n’était pas un match sur trois ou quatre. Je suis passé à côté lors de certaines rencontres mais tout le monde passe par là. Sur la saison, je n’ai pas fait énormément de matches en dessous des dix points. Je me concentrais un peu plus là-dessus car on me l’a demandé.

Meilleur marqueur et passeur de Cholet, tu as été beaucoup plus responsabilisé sur la gestion de ton équipe. Tu portes davantage le ballon, c’est ce qui convient le mieux à ton jeu ?Pour se montrer, il faut avoir le ballon. Ça me plaît d’avoir des responsabilités. J’endosse aussi la responsabilité quand on perd. J’ai mal géré plusieurs matches dans la saison, je le sais. Mais j’en ai aussi fait gagner. C’est aussi en étant présent dans le money time que l’on apprend beaucoup.

Tu viens de me faire la parfaite description d’un MVP…C’est exactement ça. Un jour tu es Dieu et le len-demain tu es le boulet car tu es dans une mauvaise passe. C’est comme ça.

Un peu comme avec Nando De Colo il y a trois saisons, Erman Kunter t’a installé dans ce rôle de 2/1 créateur. Tu vois les similitudes ?

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éVéNEmENT 15

• Voici la liste complète des lauréats des Trophées BasketNews/L’Équipe, avec Sport+, et sous l’égide de la Ligue Nationale de Basket, pour la saison 2011-12 dont la remise s’est tenue vendredi dernier à Paris. Et en bonus quelques lauréats supplémentaires propres à notre hebdomadaire (défenseurs français, meneurs, extérieurs et intérieurs français.)

PRO AFrançais

Joueur Club Pts 1ère pl.1 Fabien Causeur Cholet 335 572 Andrew Albicy Gravelines-Dunkerque 204 73 Amara Sy Orléans 197 7

étrangers1 Blake Schilb Chalon 329 562 Taylor Rochestie Le Mans 246 133 Lamont Hamilton Paris Levallois 17 3

Espoirs (nés en 1992 et après)Joueur Club Pts

1 Evan Fournier Poitiers 572 Léo Westermann Lyon-Villeurbanne 63 Louis Labeyrie Hyères-Toulon 5

Défenseurs1 Andrew Albicy Gravelines-Dunkerque 202 John Linehan Nancy 183 Charles Kahudi Le Mans 5

Défenseurs français1 Andrew Albicy Gravelines-Dunkerque 92 Charles Kahudi Le Mans 63 Georgi Joseph Orléans 2- David Mélody Dijon 2- Yannick Bokolo Gravelines-Dunkerque 2

meilleures progressions1 Evan Fournier Poitiers 172 Louis Labeyrie Hyères-Toulon 163 Léo Westermann Lyon-Villeurbanne 12

meneurs Français1 Andrew Albicy Gravelines-Dunkerque 212 Fabien Causeur Cholet 1- Marc-Antoine Pellin Orléans 1- Steed Tchicamboud Chalon 1

Extérieurs français1 Fabien Causeur Cholet 192 Amara Sy Orléans 33 Charles Kahudi Le Mans 1- Evan Fournier Poitiers 1

Intérieurs français1 Ludovic Vaty Gravelines-Dunkerque 142 Alexis Ajinça Strasbourg 33 Adrien Moerman Nancy 2- Kim Tillie Lyon-Villeurbanne 2

PRO BFrançais

Joueur Club Pts 1ère pl.1 Joseph Gomis Limoges 83 82 David Denave Saint-Vallier 81 93 Edouard Choquet Fos 49 4

étrangers1 Chris Massie Limoges 62 112 Kyle McAlarney Limoges 54 23 Darryl Monroe Boulazac 53 6

Espoirs (nés en 1992 et après)Joueur Club Pts

1 Yann Siegwarth Antibes 262 Tristan Toneguzzo Antibes 1

meilleure progression1 Ferdinand Prénom Antibes 18

Coaches Pro A1 Greg Beugnot Chalon2 Christian Monschau Gravelines-Dunkerque3 Pascal Donnadieu Nanterre

Coaches Pro B1 Frédéric Sarre Limoges2 Nikola Antic Châlons-Reims3 Sylvain Lautié Boulazac

Coaches centre de formation1 Antoine Mathieu Le Mans2 Fabien Desfachelles Gravelines-Dunkerque3 Laurent Legname Hyères-Toulon

En fait, cela s’est fait natu-rellement. Il y a eu tellement de blessés qu’il fallait qu’il se tourne vers quelqu’un d’autre. Il a vu que j’assurais au niveau du scoring match après match donc il a continué de cette façon. Comme Nando et moi sommes des postes deux et qu’Erman n’a pas changé sa façon de coacher, il y a forcément des ressemblances. De là à dire que nous sommes pareils, je ne pense pas. Pas pour l’instant.

Depuis quelques jours, on parle justement de toi pour remplacer Nando De Colo à Valencia la saison prochaine. Qu’en est-il exactement ?Ce sont des rumeurs fondées. Je suis en contact avec Valencia mais aussi avec pas mal d’autres équipes. Pour l’instant, il n’y a rien de vraiment concret, je n’ai pas eu d’offres. Ils sont intéressés par le profil du joueur mais rien n’est fait. On verra bien.

En Espagne ou ailleurs, la prochaine étape sera-t-elle de réussir à t’imposer à l’étranger ?Je sens que c’est lors des matches européens que j’apprends le plus. C’était le cas en Eurocup ou en Eurolea-gue l’année dernière. J’adore l’Euroleague et c’est clair que j’aimerais évoluer dans ce basket. Pour que je continue à progresser, il faut vraiment que je m’oppose à des joueurs encore plus forts, quitte à ne pas être dominant au début mais pour apprendre encore un peu plus.

Tu es sous contrat avec Cholet jusqu’en 2013.

As-tu commencé à discuter avec le club au sujet d’un départ anticipé ?Non, pas du tout, on n’a pas

commencé les discussions. Avant les playoffs, ce n’est pas le bon moment. De toute façon, je suis lié à Cholet donc ils ont la priorité là-dessus. Je vais attendre que le club me propose quelque chose avant de faire quoique ce soit.

MVP français mais aussi meilleur scoreur de l’Eurocup, ça vaut bien un ticket pour les Jeux de Londres, non ?C’est Vincent (Collet) qui pourrait le dire. La concur-rence est très rude cette année et je sais que pour moi, cela se jouera au stage. Maintenant, c’est clair que c’est un plus d’avoir fait cette saison, d’autant que Vincent est coach dans le championnat et qu’il a donc pu voir ce que je faisais toute l’année. J’espère vraiment faire partie de ce groupe mais pour l’ins-tant, rien n’est fait.

Tu seras en concurrence directe avec Yannick Bokolo et Rodrigue Beaubois, deux joueurs aux profils différents du tien. À quel niveau tu te situes ?Yannick est un pilier de l’équipe de France depuis des années. Rodrigue, qui s’est blessé il y a deux ans, n’a pas encore vraiment mis les pieds en équipe de France. Moi, j’ai fait une campagne assez discrète au championnat du monde en 2010. C’est clair que cela va batailler à l’en-traînement pour cette place et, à mon avis, ce ne sera pas forcément le meilleur au niveau du jeu qui sera pris mais celui qui correspondra le mieux aux besoins du groupe. Cela dépendra de Vincent, tout simplement. n

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Blake Schilb, MVP étranger 2012.

« Je suis en contact avec Valencia »

La vraie-fausse sanction contre Evan Fournier• Dans le numéro précédent de BasketNews, sur la foi d’une information officielle de la Ligue Nationale de Basket, nous indiquions que suite à son refus de se déplacer à la Soirée des Trophées, le bureau de la LNB avait décidé de rendre Evan Fournier inéligible au scrutin 2012 et qu’il serait convoqué ainsi que son club par la Commission Juridique de Discipline. Sauf qu’entre le moment de l’impression de ce n°604 et sa sortie en kiosques un accord a été trouvé entre la ligue et le représentant du joueur pour qu’il soit décidé de le réintégrer dans les classements. C’est ainsi que le Poitevin a été officiellement élu « Meilleur Espoir » et « Meilleure Progression » de la saison, comme l’an dernier. Et comme il s’est blessé à la cheville lors de la dernière journée de saison régulière, il n’a pas pu se rendre comme envisagé au workout des Nets et… il était finalement présent à la Soirée des Trophées de la LNB.

P.L.

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16 événement

DeS CLéS POUR COmPRenDRe

10 QUeStIOnS POUR Un CHAmPIOnLes playoffs Pro A, c’est parti depuis mardi. Dix questions, dix réponses autour des quatre affiches, mais aussi pour anticiper la suite.

Par Antoine LeSSARD

Bien que premier de la saison régulière le BCM de Juby Johnson pourrait souffrir face au CB de William Gradit.

1 • CHOLet, PIRe tIRAGe POSSIBLe POUR Le BCm ?

OUI• CB était l’équipe à éviter pour le leader inconstes-té de la saison régulière. Notre sondage réalisé à la mi-mai – « Qui sera champion de France ? » – avait placé les Choletais (15%) juste derrière les Graveli-nois (39%) et les Chalonnais (27%). Un vrai cadeau empoisonné que le 8e du championnat, par ailleurs 3e meilleur bilan de Pro A à l’extérieur (10v-5d). Les deux éliminations du BCM en demi-finale des play-offs 2010 et 2011 par CB auront-elles une influence sur ce quart de finale ? Erman Kunter n’y croit pas. « Ce que je compte, c’est que cette année, ils ont deux victoires et nous une. » Le BCM s’est imposé à la Meilleraie lors de la 6e journée (76-66), mais Cholet n’était pas dans sa configuration actuelle. Nelson, Christopher et Dozier sont arrivés depuis. Plus significatif, le match retour dans le Nord. Une victoire étriquée et laborieuse de Gravelines-Dk (56-52). Trois semaines plus tard, les Choletais ont été les seuls à s’imposer au Sportica. C’était en Coupe de France (77-67) après avoir martyrisé les locaux au rebond (44-24). « Ils ont gagné largement la saison régulière, c’est une équipe dure, très bien coachée, ce sera très difficile », dit Kunter, « mais on connaît leurs faiblesses, on fera les playoffs pour exister. On ne lâchera pas. » Même en cas de victoire du BCM lors du match 1 joué hier (mercredi), les Choletais ne rendront pas les armes sans combattre.

2 • InvAInCU À DOmICILe, Une GARAntIe ?

NON• 15 victoire en autant de matches. Gravelines-Dk n’a pas perdu un match de la saison en champi-onnat. La dernière équipe à avoir réussi pareille performance fut Le Mans en 2004-05. Premier de la saison régulière, le MSB était allé gagner chez le 8e, le SLUC Nancy, en quart aller (62-61) avant de s’incliner trois jours plus tard à Antarès (70-77). Or, cette saison-là, les quarts et demis se jouaient en match aller retour : à la trappe les Manceaux !

Une réserve d’importance néanmoins. Alors que le MSB’05 avait mal terminé la saison régulière (4 défaites sur les 9 derniers matches), le BCM est sur une dynamique d’enfer : 12 victoires de rang en championnat et une seule défaite lors des cinq derniers mois.

3 • LeS UPSETS SOnt-ILS FRéQUentS

CeS DeRnIÈReS AnnééS ? NON

• Avec la formule actuelle (2-2-1) et le même ordre des matches (premier match et belle éventuelle chez le mieux classé), c’est-à-dire en ne considérant que les 4 dernières éditions des playoffs depuis 2008, un seul upset a été réalisé sur seize affiches de quart de finale. L’œuvre de l’ASVEL (6e) l’année dernière face à Chalon (3e) : 2-1. Un seul autre upset a eu lieu en demi-finale, celui de Roanne face au Mans en 2008 (2v-1d). Par ailleurs, depuis trois ans, les deux premiers de la saison régulière se sont systéma-tiquement retrouvés en finale.

4 • QUeLS JOKeRS AUROnt Le PLUS D’ImPACt ?BAXTER ET BARRO

• On se mouille, avec un match 1 en aveugle, mais gageons que les deux jokers médicaux recrutés

avant les playoffs en provenance de la JL Bourg auront une vraie influence sur leur comportement de leur équipe. Le SLUC a dégainé le premier avec Jimmy Baxter (1,98 m, 31 ans, 17,1 pts, 4,4 rbds et 5,0 pds en 7 matches à Bourg en Pro B), vrai ailier, scoreur, slasheur, expérimenté, chez une formation qui en manquait cruellement. Adversaire de Nancy en quart, J.D. Jackson le voit comme « un facteur X très important (de cette série) avec deux équipes qui sont très proches. » Nous aussi ! Jean-Luc Monschau apprécie sa combativité, son énergie et lui offrira certainement un bon temps de jeu. Le pivot sénégalais Ousmane Barro (2,06 m, 28 ans) sera plus en retrait à Orléans. Contrairement au SLUC, l’OLB a bien terminé la saison (victoires à Nancy, à Strasbourg et à domicile contre Poitiers) malgré l’absence de son deuxième pivot, David Monds. Orléans la joue plus small ball que jamais, avec Amara Sy et Brian Greene parfois alignés ensemble à l’intérieur, et pose d’insolubles prob-lèmes de mismatches à ses vis-à-vis. La formule fonctionne, Philippe Hervé devrait donc la conserver en playoffs, mais il ne pouvait aborder les playoffs avec un seul vrai intérieur (Georgi Joseph). Hervé ne voulait pas d’un pivot lourd qui aurait ralenti le jeu. Cela tombe bien, Ousmane Barro est fin et mobile et jamais aussi à l’aise que lorsqu’il est servi dans le rythme. Même sur un temps de jeu réduit, son impact statistique devrait être intéressant (14,9 pts et 8,5 rbds à Bourg).

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17

• Chalon-Roanne : Une seule confrontation, en demi-finale des playoffs 2007 à l’avantage de la Chorale. Bilan : 2v-1d pour Roanne.

9 • QUI A Le PLUS D’eXPéRIenCe en PLAYOFFS ?

CARTON PLEIN NANCÉIEN• Parmi les joueurs engagés, Pape-Philippe Amagou (8 playoffs et 38 matches joués) devance deux autres anciens Manceaux, Yannick Bokolo et Amara Sy, 34 matches chacuns.• Le SLUC Nancy possède le roster le plus expé-rimenté avec 115 matches de playoffs cumulés, devant Orléans (110) et Gravelines (97). Le Paris Levallois ferme la marche avec 14. • Chez les coaches, Jean-Luc Monschau devance Gregor Beugnot d’un cheveu avec 17 participations contre 16, mais Beugnot mène au nombre de matches : 89 contre 77. Christophe Denis et Luka Pavicevic n’ont jamais coaché en playoffs Pro A.

10 • QUI A DéJÀ GAGné Un tItRe ?ILS SONT 17

Joueurs• 2 titres : Amara Sy (ASVEL’02 et ASVEL’09), Amagou (Le Mans’06 et Nancy’08), Linehan (Cholet’10 et Nancy’11), Samnick (Nancy’08 et Nancy’11)• 1 titre : Bokolo (Le Mans’06), Reynolds (ASVEL’09), Pellin (Roanne’07), Koffi (Le Mans’06), Sommerville (Cholet’10), Akingbala (Nancy’11), K.Grant (Nancy’11), Moerman (Roanne’07), Larrouquis (Cholet’10), Falker (Cholet’10) et Causeur (Cholet’10)Coaches• 2 titres : Jean-Luc Monschau (2008 et 2011)• 1 titre : Erman Kunter (2010)

Antoine Eito est arrivé au Mans en tant que pigiste de Henri Kahudi. Le meneur de la JAV ne révolution-nera pas le jeu du MSB. Il n’aura d’autre mission que celle de faire souffler Taylor Rochestie sur une petite dizaine de minutes. Impact beaucoup plus neutre a priori.

5 • LAUveRGne OUt, LA tUILe POUR L’éLAn ?

OUI• La blessure de Joffrey Lauvergne – il s’est donné une entorse à la cheville à Gravelines – est un gros coup dur pour Chalon. Le candidat à la Draft est monté en régime au fur et à mesure de la saison et a répondu présent à l’occasion de plusieurs matches couperets. D’abord en quart et demi-finale des As, ensuite en demi-finale de l’EuroChallenge où il fut proprement excellent face au Triumph Moscou. Son pigiste, l’ex-Parisien LaQuan Prowell (2,03 m, 27 ans) ne pourra pas remplacer sa polyvalence sur les deux postes intérieurs et apporter la même présence au rebond. Le 10e meilleur marqueur de Pro B (15,1 pts à Saint-Vallier) sera au mieux un joker offensif, au relai d’Ilian Evtimov. L’Américain a une bonne patte à 3-points, il l’avait déjà montré à Paris, son profil n’est pas sans rappeler celui de Marcellus Sommerville qui avait rendu de fiers services lors des playoffs 2007, mais l’Élan version 2012 avait-t-il vraiment besoin de ce type de joueur au moment où Alade Aminu montre des signes de faiblesse à l’intérieur ?

6 • QUI eSt LeUR BAROmÈtRe OFFenSIF ?

• Quand ces joueurs mettent dedans, leurs équipes franchissent un palier. Pour démontrer leur impact, voici le comparatif de leurs statistiques lors des victoires et lors des défaites de leur(s) équipe(s). Ces hommes seront à surveiller de près !

Équipe Joueur Victoires Défaites

Chalon Alade Aminu 12,9 pts à 60,8%

7,7 pts à 40,9%

Cholet DeMarcus Nelson 16,6 pts à 57,1%

11,9 pts à 44,4%

Gravelines Dunkerque Ludovic Vaty 10,3 pts

à 55,8%5,3 pts

à 36,8%

Le Mans Alex Acker 13,5 pts à 43,1%

10,3 pts à 36,5%

Nancy P.-P. Amagou 12,4 pts à 45,2%

8,6 pts à 38,5%

Orléans Brian Greene 11,8 pts à 43,7%

9,6 pts à 34,2%

Paris Levallois Eric Chatfield 23,3 pts

à 53,7%14,8 pts à 34,7%

Roanne Dylan Page 17,3 pts à 53,1%

11,6 pts à 41,7%

Un petit bonus ? Alade Aminu à plus de 10 points ? 17v-1d pour Chalon. Eric Chatfield à plus de 20 points ? 13v-2d pour le PL.Brian Greene à plus de 50,0% à 3-points ? 12v-0d pour Orléans !

7 • QUI AFFICHe Le meILLeUR BILAn DePUIS 2005* ?

NANCY

Équipe Partic. Bilan Finale Champ.

Nancy 7 21v-15d 5 2

Le Mans 7 19v-11d 2 1

Cholet 6 13v-10d 2 1

Roanne 6 14v-13d 2 1

Orléans 2 5v-4d 1 -

Gravelines-Dk 6 10v-12d - -

Chalon 5 7v-13d - -

Paris Levallois 2** 0v-4d - -*Instauration de la finale sur une manche sèche.**Paris Basket Racing en 2005 et Paris Levallois en 2010

8 • DeS AFFICHeS InéDIteS ?UNE SEULE

• Dans l’histoire des playoffs, c’est-à-dire depuis 1988, seule l’opposition Orléans – Paris Levallois est inédite. • Gravelines-Cholet : En cinq confrontations, Cholet a éliminé trois fois le BCM (quarts 1990, demi-finales 2010 et 2011) et perdu en quarts en 2003 et 2004. Bilan : 7v-6d pour Cholet.• Le Mans-Nancy : En quatre confrontations, Nancy n’est passé qu’une seule fois, au point-average en quarts 2005, pour trois éliminations (quarts 2001 et 2003 et finale 2006). Bilan : 6v-2d pour Le Mans.

DeS CLéS POUR COmPRenDRe

10 QUeStIOnS POUR Un CHAmPIOn

Deux fois champion

avec l’ASVEL,

Amara Sy le sera-t-il une

troisième fois avec Orléans ?

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PRO A Spécial Playoffs

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18 évènement

une série de tirs avec un autre, avec objectif, contexte de concours », raconte Beugnot. Cette saison Nicolas Lang tient le rôle du partenaire. « Je l’ai régulièrement vu mettre 20 trois-points de suite, ça ne me choque pas chez lui. Et quand il rate, il sait pourquoi, c’est une machine », commente Lang. « Nico est chiant, parfois il me bat », continue Evtimov, qui se définit comme « un maniaque du shoot. » Ilian dégaine encore et toujours depuis son plus jeune âge, quand son père, Ilia, international bulgare, lui apprenait les fondamentaux. « Quand j’étais en université, j’ai aussi beaucoup bossé le shoot, on avait des machines qui renvoyaient la balle. Je prenais 800 tirs par jour. » Pour s’amuser, pour progresser. Pour gagner. Celui qui idôlatre Drazen Petrovic s’est échiné à imiter Mozart. « Ce mec était un taré de travail, il s’entraînait 7-8 heures par jour. Tout petit j’avais lu dans Maxi-Basket que pour marquer 100 trois-points, il en avait shooté 104. Mon rêve était de l’égaler. J’ai travaillé, je n’y suis pas arrivé pendant des années mais en université,

je l’ai fait. J’avais un témoin, mon rebondeur. Lui comptait, moi pas. Il m’a dit : t’es à 100, tu en a loupés 4. Là, j’étais content, euphorique pendant une semaine. Peut-être qu’il a fait mieux après, que ma ligne était plus proche, mais ce que j’ai lu, je l’ai égalé. »En shooteur qui se respecte, Ilian regorge de confiance. « Il ne doute de rien », confirme Beugnot. En revanche, ne comptez pas sur Evtimov pour 

tirer la couverture à lui. Alors qu’il était questionné au sujet de sa performance en finale, radieux, le filet autour du cou, sa réponse fut 

instantanée : « C’est mon job. C’est grâce à mes coéquipiers. À titre personnel je n’ai vraiment rien à dire, ce titre est pour Chalon. » Un discours qu’il répète à l’envi. Par choix, mais aussi par reconnaissance. Aussi diabolique balle en main soit-il à 6,75 m, sa réussite se fait quand ses coéquipiers le servent. « Il ne peut pas se créer son tir. Quand on l’alimente, il a sa feinte, son dribble de décalage, mais il faut que le système soit fait avant. Il est

« 100/104 à trois-points, comme Drazen Petrovic »  

Ilian evtimov

CHALOn GARDE LA COUPE DE FRANCE

evtImOv, PROFeSSIOn SnIPeRChalon a globalement maîtrisé son sujet, Limoges, 83-75, pour conserver la Coupe de France, son deuxième titre cette saison après les As. Un succès décroché notamment à la force du poignet d’Ilian Evtimov (2,00 m, 29 ans). Un psychopathe du trois-points.

Par Yann CASSevILLe, à Bercy

L e buzzer retentit et « l’escroc » détala. Steed Tchicamboud s’empressa de récupérer le ballon, courut vers son banc récupérer 

la clé des vestiaires et sprinta dans les couloirs de Bercy. Le meneur revint une boîte à la main. À l’intérieur, des cigares. « C’est un délire entre nous », expliquait-il quelques minutes plus tard, devant la porte du vestiaire chalonnais, où la fumée se dissipait et l’odeur des cigares se propageait. « Il ne faut pas que les gens le prennent mal, qu’ils disent : les joueurs de Chalon sont prétentieux. On voulait juste fêter le deuxième trophée de la saison. » Le groupe à Gregor Beugnot se savait favori. Et le costard de l’équipe à battre, cet Élan-là s’est habitué à le porter. « Nous sommes restés très concentrés. Nous étions déterminés. Nous avions battu Limoges l’an passé, déjà en finale de la Coupe, donc on savait plus ou moins quel type de match ce serait, et avec quelle ambiance », déclarait Alade Aminu. Un an plus tôt, Blake Schilb, auteur d’un final époustouflant, faisait tomber le CSP. Dimanche, l’ailier brilla de nouveau (16 points, 4 passes à la mi-temps). MVP de la saison, de la Coupe 2011, des As 2012, il laissa cette fois le trophée individuel à Ilian Evtimov : 28 points à 8/16 derrière l’arc. « Pour une fois c’est pas Blake MVP, ça change ! », sourait l’assistant Mickaël Hay. Le Franco-Bulgare a mitraillé le CSP. « Limoges a fait le choix de le laisser shooter, ils l’ont payé. Et encore, il a été maladroit ! 8/16 alors qu’il a des shoots ouverts, d’habitude c’est dedans », se gaussait Tchicamboud.

Inspiré par papa Ilia et mozartY a-t-il aujourd’hui un sniper plus dangereux dans l’Hexagone ? « Il y avait Stephen Brun, mais Ilian c’est un niveau au-dessus. Personne ne peut l’égaler en France », assure Tchicamboud. Comme en écho, joueurs, membres du staff ont entonné le même refrain pour évoquer le stand de tirs d’Evtimov : tout sauf renversant. « Une surprise ? », s’étonne Aminu, « pas du tout ! Nous l’avons vu faire ça des tas de fois. » Evtimov n’est pas né avec un viseur à la place des yeux, il l’a développé. « J’ai connu Ilian à Villeurbanne quand il jouait avec mon fils. Il n’avait pas cette adresse. Il a travaillé, travaillé. Comme tout shooteur il ne termine jamais un entraînement sans

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Ilian Evtimov impérial, est élu MVP de la finale et Chalon conserve sa Coupe de France.

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dépendant de l’organisation offensive », acquiesce Beugnot. « Il sait que si ses coéquipiers ne lui passent pas la balle il ne pourra pas faire ce qu’il a fait », continue Aminu. 

L’élan a encore faimLe coach évoque un joueur toujours à l’écoute. « Il y a d’autres leaders qui doivent prendre la parole avant, il connaît son rôle, c’est un très grand professionnel. » Le Franco-Bulgare dispose d’un atout de taille dans la vie d’un groupe : « Il parle couramment les deux langues », explique Aminu. « Il communique bien avec tout le monde, les Français, les Américains, c’est très important.Quand je suis arrivé à Chalon, son aide a été précieuse. » Quand bien même Ilian rechigne à se mettre en avant, il savoure son trophée de MVP. « Il n’y a pas longtemps, on disait que le gros problème de Chalon était le poste 4. Ce n’est pas gentil. Moi, ce que mon père et mon frère m’ont appris, c’est : gagne pour qu’on te respecte. On a gagné, j’ai fait un bon match grâce à mes coéquipiers, je voulais passer ce message aussi. Un titre parle plus qu’une récompense individuelle. »Le titre. Un mot que Chalon, au palmarès vierge à l’aube de la saison 2010-11, a ajouté à son dictionnaire : cinq finales en deux ans, pour trois titres (Coupes 2011 et 2012, As 2012) et deux défaites (As 2011, EuroChallenge 2012). La saison passée, quelques jours après avoir ouvert son armoire à trophée avec la Coupe, l’Élan chutait dès le premier tour des playoffs face à l’ASVEL. « Avec la Coupe on avait l’impression d’avoir gagné

le championnat. C’était la fête dans Chalon, comme un aboutissement », se souvient Lang. « Là on sait qu’il y a encore un truc derrière, on garde les pieds sur terre. » 

Ce truc, derrière, ce sont les playoffs. En multipliant les finales, Chalon a appris à passer d’un objectif à un autre. « Les playoffs, c’est une nouvelle saison. L’année dernière on s’est écroulé. Avec l’expérience qu’on a acquise, je pense que ça ne sera pas le même scénario. Nos jeunes ne sont plus des jeunes dans l’expérience. Dans les moments-clés, on sait ce qu’on a à faire. La défaite contre Besiktas nous a servis », estime Evtimov.Après Besiktas, Beugnot disait attendre ses joueurs au tournant. Une partie de la réponse est tombée dimanche dernier. « Nous avions gardé à l’esprit que nous avions laissé un titre en route, nous ne voulions pas en laisser un autre », commentait Aminu. L’Élan a encore faim. Au menu, actuellement c’est Roanne. Avec Bercy en ligne de mire. « Notre ambition, c’est d’aller en finale », expose Beugnot. Tchicamboud enchaîne : « Je te garantis que si on gagne le titre on aura notre cigare à la bouche. On n’a pas fait la photo avec, on la veut ! » Il faut toujours se méfier d’un « escroc ». Et des snipers aussi. n

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CHALOn GARDE LA COUPE DE FRANCE

evtImOv, PROFeSSIOn SnIPeRARRAS BAt BOURGeS

« LA PReSSIOn, C’eSt DAnS LA BIèRe »Privé de Pauline Akonga-Nsimbo, blessée, enceinte, et de Leilani Mitchell, retournée aux États-Unis, Arras, 11e de LFB, n’avait aucune chance face au champion de France, Bourges. Le début de match le confirma. Et l’incroyable se produisit.

A près 10 minutes, Bourges menait 26-13. Cathy Joens, 4/4 à trois-points, avait distancé Arras à elle seule. L’écart enfla jusqu’à 18 lon-

gueurs, 47-29. Il restait moins de 3 minutes à jouer dans le 3e quart. Scénario écrit, attendu…. Pourtant Arras entama alors un solo, une improvisation venue de nullle part. Superbe d’énergie, l’équipe de Thibaut Petit refit peu à peu son retard et remporta le dernier quart 23-6, et surtout la finale, 64-58. Bourges, 1/10 aux tirs dans les 10 dernières minutes, a craqué. Trop facile. « Je ne suis pas sûr que l’on ait respecté l’adversaire comme il devait l’être. Humilité et respect font partie de notre sport », commenta la coach Valérie Garnier. « C’est le 5 majeur qui a mis l’équipe en danger, c’est nous ! On a peut-être manqué d’humilité », ajouta Céline Dumerc, saluant la performance d’Arras. Car l’équipe de Thibaut Petit réussit le coup parfait. En faisant jouer Krissy Badé (8 points à 2/5 à trois-points), ailière, à l’intérieur ; en profitant de la super activité d’Alexandra Tchangoue (10 points, 9 rebonds) ; en marquant à longue distance avec l’intérieure Sabrina Reghaissia (19 points à 5/8 à

trois-points). « Personne ne nous attendait, on n’avait pas de pression », commenta la MVP. « La pression, c’est ce que l’on met dans les pneus », disait Charles Barkley. Thibaut Petit adapta la réplique : « La pression, c’est dans la bière. » Hip, hip, hip, Arras !

Y.C.

« notre ambition, c’est la finale » 

Greg Beugnot

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est à venir mais la saison reste très très positive. Nous avons gagné des matches sportivement, produit du jeu, amené du public – ça y est, à Bordeaux il y a un public basket qui s’est découvert – donc c’est énormément positif.

Quand on regarde votre saison, on a l’impression qu’il y a trois phases. Un très bon début (8v-2d) avec Boris Diaw dans l’équipe, évidemment, une deuxième partie de saison plus compliquée (4v-8d ensuite), et puis cette superbe fin de saison (9v-1d). En Pro A, on a vu que l’ASVEL et Nancy ont eu des difficultés à se remettre du départ

de leur joueur NBA, vous avez su rebondir. Comment ?Les gens ne s’intéressent pas aux matches. Ils s’intéressent aux people. Boris est parti le jour du match contre Limoges. Ce même jour, nous perdons Gauthier Darrigand, O.D. Bassett et John Ford était déjà out. Nous avons fait deux matches à 7 joueurs, et les trois joueurs que je viens de citer font partie du cinq majeur. Donc, on perd de dix points à Fos, d’un point chez nous contre Rouen et on perd à Boulogne où nous avons mené tout le match. Là, je me suis dit : pas de problème, on finira la saison de façon honorable. Le départ de Boris, d’accord, mais le contexte du moment a fait qu’on n’avait pas d’équipe pour gagner. Quand on retrouvé l’équipe, on a retrouvé notre rythme de croisière.

« À Pau, entre 2008 et 2010, de temps en

temps, je me suis senti vraiment très seul »

CLAUDE BERGEAUD

« ENTRAîNER, C’EST MA VIE ! »Après des années loin du banc de touche, l’Ariégeois a renoué cette saison avec le terrain en club, à Bordeaux. Pour l’instant, il refuse de commenter son départ à Pau la saison prochaine, là où tout a commencé. L’entraîneur est à fond dans ses playoffs en Pro B.

Propos recueillis par Thomas BERJOAN

L es playoffs de Pro B vont commencer (entretien réalisé vendredi dernier) contre Châlons-Reims, vous n’avez

pas l’avantage du terrain. Qu’est-ce que tu attends de cette fin de saison ?Les playoffs, il y a une caractéristique commune dans toutes les disciplines comme dans toutes les divisions, c’est qu’après, il n’y a plus rien. L’attitude des tueurs se manifeste dans ces moments-là. Vivre ou mourir. En championnat tu as toujours une possibilité de te récupérer, là, deux matches perdus et tu es mort. Donc l’approche est complètement différente. Le deuxième élément, c’est que nous avons fait une fin de saison très positive et nous ne voudrions pas entacher notre parcours par des contre-performances accumulées, deux matches perdus largement. On veut aller en chercher un sur les deux premiers et on verra le troisième.

Vous restez en effet sur 9 victoires sur vos 10 derniers matches. Est-ce que ton équipe, par rapport à ce que tu viens de décrire, a cette mentalité, cette capacité à exister dans ce contexte ?Oui. On a montré dans les derniers matches une vraie détermination. Il se trouve qu’on a compris qu’on aurait le droit et le mérite de jouer en playoffs sur notre victoire à l’extérieur à Châlons-Reims (80-82, le 16 mars, ndlr). Ce jour-là, j’avais dit aux joueurs : nous saurons qui nous sommes après ce match. Châlons est une équipe terriblement dure. Si on était capable de l’emporter là-bas, ça voulait dire quelque chose. Et nous avons gagné. Pour moi, c’était le déclenchement de quelque chose qui doit nous amener sur cet état d’esprit de playoffs.

L’objectif du début de saison n’était pas de jouer les playoffs. Votre parcours sur la phase finale donnera la note finale mais votre saison est très positive ?Oui. Je vais être banal en disant que le meilleur

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ENTRETIEN

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Entre la 17e et la 22e journée, vous perdez cinq fois en six matches quand même…Oui, mais à ce moment-là, ce sont les aléas d’une saison. Et puis il y a eu un petit relâchement lié à l’obtention de l’objectif, le maintien. Dès l’instant où on a senti que, derrière nous, ça craquait, on n’avait pas la même agressivité. On a fixé de nouveaux objectifs, on est reparti sur une bonne dynamique. Nous avons un sport qui est très complexe dans l’organisation collective. Boris prenant quand même de la place, sans qu’on ait changé nos formes de jeu ou la hiérarchie, quand il est parti, il a fallu que tout le monde se reprogramme. Boris nous a aidés sur le début de saison sur le capital médiatique, le capital confiance certainement, même si on a perdu des matches avec lui.

Pour toi, Bordeaux marque aussi un retour au coaching après la fin de l’Euro 2007. Quelles étaient tes envies en revenant à Bordeaux ? Est-ce que tu avais aussi des appréhensions ?Très humblement, pas d’appréhension. Par contre, une envie terrible d’entraîner. Je ne veux faire que ça. C’est pour ça qu’à l’époque où j’étais coach en équipe de France, cette envie d’entraîner aussi pendant la saison avait été très très mal comprise. Il y avait eu un patacaisse sur la double-casquette, juge et partie, pfff… Je crois qu’on l’a compris aujourd’hui. Personne n’a fait d’histoires à Vincent (Collet, le sélectionneur). Tant mieux. On en a un besoin… je ne parle même pas des matches, mais l’entraînement, faire progresser des joueurs, une équipe, c’est ma flamme. C’est pour ça que je n’avais pas d’appréhension, parce que je sais que c’est ma vie.

Après l’équipe de France, en juin 2008, tu es devenu directeur général à l’Élan Béarnais. Est-ce que cette expérience te sert aujourd’hui ?Il faut resituer cette expérience. Je ne sais pas si les gens ont compris ce qu’il s’était passé. C’est un monsieur (Pierre Seillant) qui m’avait donné l’opportunité de faire une carrière que je n’imaginais pas. Je n’aurai jamais imaginé être coach de Pro A comme ça. Ça s’est présenté, j’ai été poussé à faire ça et quand tu te construis dans cette carrière, que tu prends autant de plaisir et de bonheur... Quand on m’a appelé en 2008 pour me dire : c’est à toi à reprendre derrière moi. Qu’est-ce que tu vas faire ? Tu vas dire : « démerdez-vous ! Les emmerdes, je ne les veux pas ? » Impossible d’imaginer ça. J’ai donc accepté avec un très grand plaisir et quand l’Élan a été remis sur la voie normale pour ce club (montée en Pro A à la fin de 2009-10, ndlr), je me suis retiré. Mon métier, ce n’est pas directeur général. Mon métier, c’est entraîneur.

Tu étais parti très discrètement, sans expliquer les raisons de ce départ. On se demandait même à l’Élan si tu ne quittais pas pour de bon le monde du basket. Dans quel état d’esprit étais-tu alors ?Quand j’ai arrêté à l’Élan, j’avais vraiment besoin de couper. Couper. J’avais travaillé comme peu de gens, pour beaucoup de choses pour le club. De temps en temps, je me suis senti vraiment très seul. Quand je me retournais, il n’y avait personne. La première année très difficile. Pas de cadeau de personne. Des gens qui se sont nourris au club pendant des années n’ont pas fait de cadeau. Les gens ont vite oublié.

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CLAUDE BERGEAUD

« ENTRAîNER, C’EST MA VIE ! »

« À Bordeaux il y a un public basket qui s’est découvert »

Repères• Né le 30 avril 1960 (52 ans)

Carrière• 1991-1997 : Assistant-coach (Pau-Orthez)• 1997-2002 : Coach (Pau-Orthez)• 2003-2007 : Sélectioneur (équipe de France)• 2005-06 : Coach (ASVEL)• 2008-2010 : Directeur Général (Pau-Orthez)• 2011-2012 : Coach (Bordeaux)• 2012-2015 : Coach (Pau-Lacq-Orthez)

Palmarès• Champion de France 1998, 2000, 2001• Coupe de France 2002• Coach de l’année 1998-99• Médaille de bronze EuroBasket 2005

Je n’ai pas voulu faire d’histoire à ce moment-là. Je me suis retiré quand les choses ont été faites. J’ai souqué. Après, j’ai préféré prendre du recul. J’avais des propositions mais elles sont venues très tôt, en mai 2010 par exemple. Et là, la saison n’était pas finie, il y avait encore beaucoup de choses à faire. Je ne me sentais pas de partir.

Ensuite, l’envie d’entraîner est revenue ?Elle a toujours été là ! Elle ne m’a jamais quitté, même pendant cette période où j’étais directeur général à l’Élan, où j’ai observé une attitude la plus honnête possible vis-à-vis de Didier Dobbels. Quand il m’a demandé des choses, on a beaucoup partagé, mais je ne me suis jamais immiscé dans le basket. Il y a avait un entraîneur pour ça, ses adjoints. Que ce soit avec Jean-Aymé (Toupane) ou Didier, jamais.

C’est la proposition de Boris Diaw qui te fait revenir l’été dernier ?Bien sûr. Boris est un personnage exceptionnel, dans

la relation, dans la vérité des choses. Son positionnement a été très séducteur.

Aujourd’hui, il aurait voulu de toi que tu élargisses tes fonctions à Bordeaux. C’est la raison qui t’a poussé à t’intéresser à d’autres propositions ailleurs ?Je n’ai peut-être plus l’énergie pour reconstruire un club de façon beaucoup plus large que simplement au poste d’entraîneur. Sur le projet sportif, c’est notre mission de mener à bien un ensemble de projets sportifs mais là, Boris et le club souhaitaient que je prenne plus de surface. Et mon envie est de rester près des joueurs, de m’occuper d’eux.

Au moment de l’annonce de ton arrivée à Pau, tu expliquais que lorsque Didier Gadou t’a appelé, tu n’étais pas partant du tout pour le poste. Qu’est-ce qui t’as amené à accepter ?Je préfère parler de tout ça après les playoffs. J’ai envie de me consacrer exclusivement à cette équipe qui en vaut vraiment le coup. Elle est investie, attentive, elle s’est appropriée tout ce qu’on lui a proposé. Les gars méritent ce respect. J’ai tout coupé depuis 10 jours avec l’Élan. On verra après. n

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BOULAZAC 75 – BOULOGNE 73

LA RÉPONSE DE MONROE Les playoffs de Pro B ont démarré très fort lundi soir avec la victoire au buzzer de Boulazac face à Boulogne. L’œuvre de Darryl Monroe (2,02 m, 26 ans) qui a crucifié son ancienne équipe dans une ambiance électrique sur et en dehors du terrain. Chaud !

Par Antoine LESSARD

«  C’est un joueur de basket énorme, mais il est très petit humainement. » Germain Castano manie très peu la langue de bois. Interrogé 

par La Dordogne Libre à la veille de ce quart de finale aller à Boulazac face à son ancien joueur, le coach boulonnais avait envoyé la sauce. En cause, le comportement jugé hautain de Darryl Monroe vis-à-vis du staff et du public de la salle Damrémont à l’occasion de leurs retrouvailles à Boulogne en saison régulière. « Je n’ai pas besoin de répondre. Je parle avec les gens que je veux », a rétorqué l’Américain dans les mêmes colonnes. « Je n’ai pas de problème avec Boulogne, ce club m’a donné la chance de jouer en France, mais aujourd’hui je joue sous d’autres couleurs. » Ce petit échange d’amabilités a donné le ton d’un premier match intense et sulfureux. Dans un Palio entièrement coloré de blanc – le BBD avait distribué plusieurs milliers de t-shirts blancs à ses supporters, façon playoffs NBA -, les deux équipes ont sorti la clé à molette et livré un match de tranchée, ponctué de quelques touches de provocation et de trash-talking. Un vrai match de playoffs en somme. Déjà vainqueur en ces lieux lors de la 24e journée (83-75), Castano avait annoncé son plan de bataille. Coller aux basques des deux shooteurs maison, Thomas Dubiez et Ryan Ayers, leur interdire toute position ouverte. Ses hommes s’y sont appliqués consciencieusement. 13 points au cumul à 25% et 4 d’évaluation pour le duo de pistoleros. Castano savait aussi que son ancien Américain, Darryl Mon-roe, 3e joueur à l’élection du MVP étranger, ferait son match, quoi qu’il arrive. Le pivot US a fait preuve d’une régularité statistique assez monstrueuse tout au long de la saison, enchaînant les double-doubles (15) et les perfs au-delà des 20 d’éval (22 fois en 34 journées et une seule fois sous la barre des 10). En revanche, il n’avait pas prévu l’ampleur des dégâts. Visiblement piqué au vif par les déclarations de son ex-coach – il a regardé systématiquement le banc 

boulonnais après chacun de ses paniers – Monroe a fait un chantier considérable avant de porter son équipe dans le money-time. 

42 d’éval’ en 27 minutesÀ 50 secondes de la fin, l’atmosphère est irréspi-rable. Après un rush initié par Chris McCray, les visiteurs ont encore deux points d’avance (73-71). À 27 secondes, Monroe égalise à 73. Sur l’action suivante, la tentative à 3-points de Chris McCray échoue sur le cercle. Monroe s’arrache au re-bond. 6 secondes à jouer. Il remonte la balle, déborde son défenseur sur la droite au niveau des 6,25 m, bloque ses appuis à 4 mètres du cercle, déclenche à quelques dixièmes et marque au buzzer. « Il a joué la dernière possession comme un arrière, il avait le chrono en tête », com-plimentera Sylvain Lautié. Immédiatement, Monroe se dirige vers le banc de Boulogne et pointe du doigt son maillot. Lui et ses coéquipiers entament une danse devant leurs adversaires. L’altercation n’est pas loin. « Même si je n’ai pas beaucoup de respect pour lui, c’est un joueur de talent », consent Castano 

« Chaque fois qu’il avait le ballon, ça se terminait par une action positive pour Boulazac. » Sa fiche : 23 points (à 9/10), 14 rebonds, 6 passes, 3 interceptions et 42 d’évaluation en 27 minutes ! Par sa faute, le SOMB est passé très près d’un gros coup d’entrée – à la manière de celui réalisé à Rouen l’an passé à ce même stade avec… 32 d’éval’ de Monroe – et peut-être de la qualification. « Cette équipe ne nous réussit pas bien mais notre avantage c’est qu’ils auront eu deux jours de voyage 

dans le bus en une semaine », estime Sylvain Lautié, bien heureux d’avoir « déjà gagné au pire le droit de 

recevoir une belle à domicile. » Et donc d’offrir au Palio le deuxième match de playoffs de son Histoire. En attendant, le match retour s’annonce sacrément bouillant. Vendredi, le public de Damrémont fera cracher les décibels et réservera un accueil tout par-ticulier à Darryl Monroe. « Ce serait bien de finir à Boulogne », a annoncé Kris Morlende. « On sait que ce sera difficile mais c’est pour des moments comme ça qu’on se bat toute l’année. » Les (chaudes) retrou-vailles seront à suivre en direct sur lnb.tv. n

« Même si je n’ai pas beaucoup de respect pour lui,

c’est un joueur de talent »Germain Castano

PRO B Spécial Playoffs

Monroe en Pro BSaison Club MJ Min %Tirs %LF Rb Pd Pts Eff.2010-11 Boulogne 30 29 58,1 61,7 8,1 2,2 13,2 17,52011-12 Boulazac 34 31 58,4 70,8 9,5 3,2 15,3 21,7

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CHIFFRES 23

1- GRAVELINES-DUNKERQUE (27-3)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsAndrew Albicy 27 27 99-211 46,9 33-94 76-104 2,3 4,1 2,5 0,1 2,5 11,4Ludovic Vaty 30 17 123-227 54,2 - 47-58 5,2 1,1 0,4 0,6 1,3 9,8Juby Johnson 30 21 90-220 40,9 61-163 37-52 2,3 0,7 0,7 - 0,7 9,3Rudy Jomby 30 20 100-243 41,2 49-148 23-41 4,3 1,4 0,9 0,1 1,0 9,1Pape Sy 25 18 65-161 40,4 26-66 64-87 2,4 1,0 0,5 0,1 1,1 8,8J.R. Reynolds 19 20 46-116 39,7 30-75 34-39 2,1 1,5 0,6 - 0,8 8,2J.K. Edwards 30 21 102-224 45,5 1-6 39-49 4,7 1,9 0,7 0,2 1,5 8,1Yannick Bokolo 28 26 95-215 44,2 15-59 17-43 3,4 2,9 1,4 - 1,4 7,9Cyril Akpomedah 30 25 67-154 43,5 31-94 13-22 4,4 0,5 0,6 1,0 0,6 5,9Dounia Issa 30 16 53-87 60,9 0-4 30-53 4,9 0,8 0,7 1,0 1,0 4,5Valentin Bigote 11 3 7-12 58,3 2-6 7-10 0,2 0,1 - - 0,2 2,1Chrislain Cairo 3 1 2-4 50,0 - 1-2 1,0 - 0,3 - - 1,7Abdoulaye Loum 10 2 4-13 30,8 0-7 2-4 1,5 - 0,1 0,2 0,5 1,0Xavier Silas* 8 9 12-30 40,0 6-17 3-4 2,0 0,2 0,5 0,4 0,4 4,1

Total 30 - 865-1917 45,1 254-739 393-568 38,0 14,7 8,4 3,4 11,8 79,22- CHALON-SUR-SAôNE (23-7)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsBlake Schilb 30 29 164-317 51,7 31-93 134-144 3,4 4,6 1,1 0,3 2,8 16,4Malcolm Delaney 29 31 118-292 40,4 62-143 148-171 2,9 3,2 1,1 - 2,1 15,4Alade Aminu 30 24 139-243 57,2 - 72-112 6,8 0,5 1,0 0,7 1,3 11,7Ilian Evtimov 29 27 97-230 42,2 67-160 31-33 3,8 1,8 1,2 - 1,2 10,1Steed Tchicamboud 30 28 76-190 40,0 36-93 64-81 2,2 4,6 1,2 - 2,2 8,4Joffrey Lauvergne 30 15 77-155 49,7 9-37 22-32 4,1 0,5 0,7 0,3 1,3 6,2Michel Jean-Baptiste Adolphe 29 14 66-120 55,0 1-1 28-49 4,7 0,4 0,7 0,8 1,2 5,6Nicolas Lang 30 16 48-141 34,0 23-82 16-22 1,5 1,1 0,5 0,1 0,4 4,5Bryant Smith 28 14 40-94 42,6 11-32 5-14 1,5 0,8 1,0 0,1 0,7 3,4Jordan Aboudou 28 9 29-55 52,7 7-21 10-17 1,1 0,5 0,4 0,1 0,6 2,7Ulysse Adjagba 5 2 0-4 - 0-2 9-12 0,2 - 0,2 - 0,2 1,8

Total 30 - 854-1841 46,4 247-664 539-687 34,3 17,8 8,7 2,4 14,4 83,13- ORLéANS (21-9)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsCedrick Banks 30 29 140-329 42,6 67-194 69-79 3,1 2,9 1,1 0,2 2,2 13,9Amara Sy 30 30 149-310 48,1 20-66 65-79 5,9 2,3 1,2 0,8 2,2 12,8Brian Greene 29 24 111-270 41,1 45-127 57-71 5,1 1,6 1,1 0,2 2,2 11,2David Monds 27 20 118-229 51,5 0-6 40-69 5,0 0,4 0,6 0,5 1,2 10,2Maleye Ndoye 30 22 93-180 51,7 46-95 28-34 2,5 1,2 0,7 0,1 0,7 8,7Georgi Joseph 30 20 90-150 60,0 - 41-57 5,2 1,0 1,1 0,3 2,1 7,4Marc-Antoine Pellin 30 26 63-144 43,8 19-58 31-42 2,6 5,2 1,8 - 1,5 5,9Yohann Sangare 30 22 53-139 38,1 8-47 53-64 2,5 3,5 1,5 0,1 1,7 5,6Maël Lebrun 18 11 27-53 50,9 17-36 1-2 1,9 0,6 0,3 0,1 0,4 4,0Yohan Solle 7 2 4-6 66,7 - 0-1 0,3 - - - 0,1 1,1Murat Kozan 4 6 1-4 25,0 - - 0,2 0,5 - - - 0,5Bryan Pamba 9 4 2-6 33,3 - - 0,3 0,6 0,3 - 1,2 0,4Tony Ehimegbe 1 1 - - - - - - - - - -

Total 30 - 851-1820 46,8 222-629 385-498 34,7 18,6 9,3 2,3 14,7 77,04- LE MANS (19-11)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsTaylor Rochestie 30 35 174-339 51,3 64-142 111-126 3,6 6,4 1,0 - 2,2 17,4J.P. Batista 30 26 174-316 55,1 0-4 75-98 6,1 1,3 0,5 0,7 2,0 14,1Marcellus Sommerville 29 31 145-305 47,5 35-115 42-59 5,9 1,6 0,9 0,1 1,8 12,7Alex Acker 30 30 129-317 40,7 46-122 65-80 3,3 3,0 1,6 0,3 1,9 12,3Charles Kahudi 28 30 99-234 42,3 49-123 66-83 5,4 1,4 1,0 0,2 1,2 11,2Alain Koffi 18 15 50-88 56,8 - 25-44 3,5 0,3 0,4 0,3 1,2 6,9Travon Bryant 25 15 53-92 57,6 0-4 26-33 3,4 0,8 0,6 0,3 0,8 5,3Babacar Niang 2 9 3-5 60,0 - 2-3 6,0 - - - 1,0 4,0Antoine Diot 4 18 5-14 35,7 1-6 4-5 2,5 3,8 0,2 0,2 0,5 3,8Max Kouguere 28 13 38-86 44,2 19-59 8-14 1,4 0,3 0,3 0,2 0,4 3,7Henri Kahudi 28 11 25-60 41,7 4-20 5-6 1,3 1,2 0,3 - 0,7 2,1Maxime Choplin 1 6 0-2 - 0-2 2-2 - 1,0 1,0 - 1,0 2,0Thomas Ceci 1 1 1-1 100,0 - - - - - - - 2,0William Coleman 5 7 3-4 75,0 - 3-5 1,4 0,2 - 0,4 0,2 1,8Kevin Mendy 5 2 - - - - - 0,2 - - - -Nobel Boungou Colo* 8 16 15-37 40,5 2-11 5-5 2,1 0,8 0,9 0,4 0,5 4,6

Total 30 - 914-1900 48,1 220-608 439-563 35,2 16,6 6,4 2,1 12,2 82,95- NANCY (18-12)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJamal Shuler 30 33 154-330 46,7 46-125 64-79 4,8 2,2 1,7 0,2 2,3 13,9Akin Akingbala 30 28 146-230 63,5 - 84-150 8,0 0,8 0,8 1,2 2,4 12,5Adrien Moerman 26 26 116-278 41,7 40-107 27-38 6,4 1,2 1,2 0,4 2,0 11,5Pape Philippe Amagou 30 27 96-224 42,9 45-117 89-108 1,8 2,6 0,8 - 1,8 10,9Victor Samnick 27 19 104-198 52,5 9-27 41-62 3,9 1,2 0,6 0,7 1,9 9,6Bernard King 15 21 43-79 54,4 18-39 12-17 1,7 2,7 0,7 - 1,6 7,7Rob Kurz 10 18 26-52 50,0 8-17 7-9 3,9 0,8 0,6 0,7 1,6 6,7John Linehan 30 27 57-168 33,9 30-94 51-62 2,5 5,2 2,0 - 2,5 6,5Kenny Grant 28 13 33-84 39,3 20-56 7-12 1,2 1,1 0,4 - 1,1 3,3Abdel Kader Sylla 23 8 29-50 58,0 - 12-22 1,7 0,2 0,1 0,3 0,9 3,0Kingsley Pinda 5 2 1-4 25,0 0-2 - - - - - 0,2 0,4Vincent Pourchot 1 3 0-2 - - - 1,0 - - - - -Dzenan Kurtic 3 2 0-2 - 0-1 - - 0,3 - - 0,3 -Kevin Thalien 3 1 - - - - - - - - - -Nicolas Batum* 8 37 49-100 49,0 12-30 27-32 6,0 4,2 2,1 1,1 3,1 17,1Kenny Gregory* 2 18 3-11 27,3 0-2 2-3 1,0 1,0 2,0 - 0,5 4,0Moussa Badiane* 11 5 2-8 25,0 - 5-8 1,0 0,1 - 0,1 0,3 0,8

Total 30 - 859-1820 47,2 228-617 428-602 35,9 17,0 8,6 3,2 16,8 79,16- PARIS LEVALLOIS (17-13)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsEric Chatfield 29 37 191-416 45,9 72-163 120-144 3,3 4,1 1,3 0,1 2,4 19,8Jawad Williams 30 35 198-434 45,6 45-140 73-95 5,1 1,7 0,9 0,9 1,9 17,1Lamont Hamilton 28 29 177-314 56,4 17-43 103-147 8,0 2,1 1,3 1,2 2,3 16,9Trenton Meacham 30 28 101-209 48,3 41-95 32-37 2,8 3,3 0,9 0,1 1,4 9,2David Noel 29 25 90-176 51,1 29-80 23-31 3,2 2,2 1,1 0,4 1,3 8,0Jonathan Aka 5 12 13-23 56,5 0-2 5-9 2,4 0,4 0,2 0,2 0,8 6,2Michel Morandais 30 17 54-143 37,8 27-85 21-28 2,2 1,1 0,5 0,1 1,1 5,2Vincent Masingue 22 13 32-56 57,1 - 9-20 3,6 0,8 0,3 0,1 1,0 3,3Giovan Oniangue 25 7 21-46 45,7 7-18 7-10 1,2 0,3 0,2 - 0,4 2,2Philippe Da Silva 29 14 13-44 29,5 6-26 22-28 2,6 2,3 0,7 - 1,4 1,9Malela Mutuale 12 4 1-3 33,3 - 5-8 0,1 0,4 0,2 - 0,2 0,6Landing Sane 7 6 1-9 11,1 0-1 1-2 1,1 - 0,3 0,1 0,1 0,4Jordan Aboki 1 1 - - - - - - - - - -

Total 30 - 892-1873 47,6 244-653 421-559 33,3 17,6 7,0 2,9 13,3 81,6

7- ROANNE (16-14)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsDylan Page 30 33 153-319 48,0 67-158 67-79 5,8 1,7 0,5 0,5 2,0 14,7John Holland 28 30 132-269 49,1 45-110 92-110 4,7 1,8 1,2 0,2 2,3 14,3Uche Nsonwu-Amadi 30 24 140-213 65,7 - 67-98 7,0 1,0 0,4 0,2 1,9 11,6Rick Jackson 21 17 79-136 58,1 - 31-55 5,5 0,5 0,4 0,8 1,3 9,0Rashad Wright 15 29 43-98 43,9 15-43 22-38 2,7 3,5 0,6 0,2 3,1 8,2Souleyman Diabate 25 23 66-150 44,0 10-53 29-32 2,9 3,8 1,3 - 2,5 6,8Philippe Braud 30 25 67-167 40,1 44-126 8-10 1,8 1,1 0,4 - 0,6 6,2Gani Lawal 2 9 5-8 62,5 - 1-2 3,0 - - - 1,5 5,5Thomas Larrouquis 15 15 26-60 43,3 12-32 11-19 2,2 0,8 0,4 0,1 0,8 5,0Michael Mokongo 26 12 32-86 37,2 6-30 5-10 0,8 1,4 0,2 - 0,8 2,9Alexis Tanghe 29 11 19-52 36,5 6-19 16-26 1,4 0,4 0,3 0,1 0,6 2,1Yohan Benfatah 3 2 1-2 50,0 1-2 1-2 0,3 - - - 0,7 1,3Maxime Bourrat 2 2 - - - - 0,5 0,5 - - - -Andre Barrett* 15 29 61-145 42,1 17-57 53-61 2,5 4,9 1,3 0,1 2,1 12,8Karim Souchu* 6 13 6-18 33,3 1-12 0-2 2,0 1,0 0,5 0,5 0,7 2,2

Total 30 - 830-1723 48,2 224-642 403-544 33,8 15,5 5,6 1,9 14,7 76,28- CHOLET (16-14)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsFabien Causeur 30 33 161-350 46,0 45-135 118-150 3,3 3,7 1,4 0,1 2,4 16,2Demetris Nichols 8 26 44-88 50,0 15-30 16-18 3,5 1,5 1,0 1,0 1,9 14,9DeMarcus Nelson 24 29 120-232 51,7 8-33 99-123 3,2 3,3 1,5 0,2 2,4 14,5Patrick Christopher 20 24 97-203 47,8 38-94 32-37 2,0 0,8 0,8 - 1,3 13,2Robert Dozier 16 22 55-105 52,4 1-1 19-26 5,2 1,1 1,1 0,4 1,6 8,1William Gradit 30 20 86-198 43,4 23-72 19-21 1,6 0,8 0,7 0,1 1,3 7,1Luc-Arthur Vebobe 28 22 73-132 55,3 0-1 37-89 6,9 1,3 0,9 0,3 1,1 6,5Randal Falker 28 25 67-122 54,9 - 35-75 6,4 2,5 0,8 1,4 1,6 6,0Romain Duport 17 10 44-71 62,0 - 2-3 3,5 0,2 0,2 0,4 0,5 5,3Rudy Gobert 23 14 50-63 79,4 - 7-16 3,7 0,1 0,3 1,3 1,0 4,7Carl Ona Embo 29 14 36-86 41,9 19-48 8-11 1,1 1,3 0,6 - 0,8 3,4Chandler Parsons* 3 25 11-23 47,8 2-5 6-10 6,0 4,0 2,3 0,3 1,7 10,0Derrick Byars* 1 17 4-9 44,4 1-3 - 3,0 1,0 1,0 - - 9,0Robert Hite* 7 21 22-60 36,7 9-28 6-7 2,3 0,9 0,6 0,3 1,3 8,4Talor Battle* 6 18 17-35 48,6 7-21 7-9 1,7 2,5 0,8 - 0,7 8,0Kevin Houston* 4 10 5-19 26,3 3-5 2-2 0,2 1,5 - 0,2 0,5 3,8Donnie McGrath* 7 16 6-28 21,4 3-20 4-4 0,4 2,0 0,3 - 1,4 2,7

Total 30 - 898-1824 49,2 174-496 417-601 35,0 15,5 7,7 3,8 13,8 79,69- DIJON (14-16)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsBobby Dixon 30 31 130-339 38,3 58-178 55-73 4,1 5,1 1,6 0,1 2,5 12,4Sean Marshall 30 28 129-318 40,6 34-113 59-82 2,8 2,2 1,2 0,1 2,0 11,7Zach Moss 30 24 134-234 57,3 0-1 54-79 5,4 0,6 1,1 0,1 1,3 10,7Andre Harris 30 25 142-285 49,8 6-22 20-29 3,7 1,0 0,9 0,2 1,0 10,3David Melody 30 34 99-251 39,4 48-141 34-47 2,2 2,5 1,7 - 1,0 9,3Jérémy Leloup 30 19 71-182 39,0 25-81 35-45 2,0 1,6 1,3 0,1 1,2 6,7Rob Lewin 29 17 46-89 51,7 - 17-45 4,3 0,3 0,7 0,4 1,3 3,8Thierry Rupert 18 15 26-54 48,1 - 10-14 2,4 0,3 0,6 0,6 0,7 3,4Lens Aboudou 14 6 7-23 30,4 0-4 12-17 0,8 0,1 0,2 - 0,6 1,9Anthony Christophe 29 7 6-20 30,0 2-6 13-17 0,7 1,0 0,3 - 0,9 0,9Elson Mendy* 3 4 4-5 80,0 - - 1,0 - 0,3 0,3 - 2,7Samba Dia* 11 11 12-36 33,3 2-15 3-4 1,3 0,3 0,3 - 0,5 2,6

Total 30 - 806-1836 43,9 175-561 312-452 30,1 14,7 9,4 1,5 12,3 70,010- STRASBOURG (14-16)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsAlexis Ajinca 17 25 98-178 55,1 5-17 37-61 5,5 1,5 1,5 2,0 2,9 14,0Ricardo Greer 30 32 148-295 50,2 10-48 88-119 7,0 3,9 1,6 0,2 2,2 13,1Kevin Anderson 30 30 123-296 41,6 53-140 75-87 3,0 3,5 0,8 0,1 2,1 12,5Chris Oliver 30 29 136-275 49,5 20-65 50-59 5,5 1,6 0,9 0,2 1,3 11,4Abdoulaye Mbaye 28 25 99-232 42,7 33-105 50-68 1,9 1,8 0,4 0,1 1,6 10,0Maxime Zianveni 30 19 64-131 48,9 4-6 30-62 4,6 1,1 0,5 0,1 1,6 5,4Nicolas De Jong 21 11 45-88 51,1 0-1 9-13 1,9 0,4 0,3 0,6 0,7 4,7Hugo Invernizzi 14 8 18-37 48,6 17-35 - 0,9 0,3 0,3 0,1 0,3 3,8Aymeric Jeanneau 28 17 30-80 37,5 14-46 17-26 1,6 3,1 0,6 0,2 1,5 3,2Axel Toupane 22 11 24-48 50,0 7-15 - 1,4 0,5 0,6 0,1 0,7 2,5David Acker 1 2 1-2 50,0 - - 1,0 - - - - 2,0Arnaud Imhoff 2 4 1-1 100,0 1-1 - 1,0 1,0 - - - 1,5Thomas Trauttmann 3 7 2-4 50,0 - - 1,7 0,7 - - 0,3 1,3Justin Harper* 9 28 44-96 45,8 17-44 12-18 6,6 0,3 0,9 0,3 1,7 13,0Lavoy Allen* 9 26 39-67 58,2 1-3 12-19 7,2 2,2 0,4 0,4 1,3 10,1

Total 30 - 872-1830 47,7 182-526 380-532 36,6 17,3 6,8 2,8 14,6 76,911- NANTERRE (14-16)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsWill Daniels 30 23 169-325 52,0 21-59 68-88 3,4 1,4 0,9 0,7 1,7 14,2Mykal Riley 30 28 125-291 43,0 39-133 53-57 4,7 2,6 2,1 0,2 2,4 11,4Xavier Corosine 30 23 104-226 46,0 61-142 16-23 1,3 1,3 0,4 - 1,0 9,5Ryvon Covile 30 21 115-205 56,1 1-2 45-63 5,5 0,3 0,9 0,3 1,6 9,2Mamoutou Diarra 16 21 48-101 47,5 18-48 17-21 2,8 1,2 0,8 0,1 1,4 8,2Stephen Brun 27 20 78-198 39,4 28-97 22-29 3,7 1,3 0,9 - 1,3 7,6Diante Garrett 25 23 75-135 55,6 12-35 22-27 2,6 3,0 0,8 0,1 2,4 7,4Marc Judith 26 23 67-122 54,9 21-44 34-42 3,4 2,2 1,3 0,1 1,1 7,3Johan Passave-Ducteil 26 18 76-123 61,8 0-2 36-62 3,7 1,0 0,8 0,3 1,3 7,2Loic Akono 30 18 47-126 37,3 19-72 19-25 2,0 2,2 0,7 - 1,3 4,4Guillaume Pons 10 8 7-13 53,8 3-8 - 0,8 0,5 0,3 0,1 0,7 1,7Alexis Desespringalle 3 1 1-3 33,3 1-3 - 0,7 - - - - 1,0Alex Gordon* 3 21 4-13 30,8 2-10 4-4 0,3 1,3 0,3 - 1,0 4,7

Total 30 - 916-1881 48,7 226-655 336-441 31,4 15,1 8,8 1,8 15,3 79,8

12- LYON-VILLEURBANNE (13-17)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsEdwin Jackson 30 28 115-272 42,3 47-136 63-74 2,5 2,4 0,6 0,1 1,5 11,3Hilton Armstrong 29 26 136-219 62,1 0-5 51-70 7,2 1,2 0,8 0,9 1,9 11,1Kim Tillie 30 27 137-280 48,9 1-9 50-67 4,9 1,4 0,9 0,1 1,4 10,8Dijon Thompson 30 31 103-249 41,4 42-114 36-48 4,4 2,5 1,4 0,4 1,9 9,5Léo Westermann 29 23 89-197 45,2 27-85 49-62 2,6 3,3 0,8 - 2,1 8,8Dimitris Haritopoulos 14 20 38-78 48,7 2-10 26-32 3,0 1,1 0,4 0,1 1,4 7,4Paul Lacombe 22 16 37-87 42,5 10-32 26-39 2,1 1,4 1,3 0,2 1,0 5,0Théo Leon 11 10 10-18 55,6 2-5 8-14 0,6 1,1 0,6 - 0,6 2,7Lambert Diacono 1 3 0-1 - 0-1 2-2 1,0 - - - - 2,0Bangaly Fofana 22 8 13-20 65,0 - 10-25 1,3 0,2 0,2 0,3 0,5 1,6Livio Jean-Charles 19 8 9-24 37,5 2-8 1-2 1,6 0,3 0,2 0,1 0,6 1,1Rudy Deal 2 2 - - - 1-2 - - - - - 0,5Tony Parker* 7 31 49-106 46,2 12-29 32-44 4,9 6,3 1,7 - 2,0 20,3Ronny Turiaf* 4 22 13-26 50,0 - 11-20 7,2 2,0 0,2 1,8 0,8 9,2Phil Goss* 22 23 69-161 42,9 27-76 35-37 1,6 2,5 1,2 - 1,4 9,1Jamie Skeen* 11 10 11-33 33,3 3-12 8-11 1,4 0,1 0,3 - 0,5 3,0

Total 30 - 829-1771 46,8 175-522 409-549 33,4 16,4 7,4 2,2 13,3 74,713- POITIERS (9-21)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsEvan Fournier 30 26 147-346 42,5 38-137 89-118 3,2 2,2 1,5 0,1 2,2 14,0J.J. Miller 26 25 94-247 38,1 41-115 40-48 1,8 2,4 1,0 0,1 2,0 10,3Antonio Grant 29 25 109-245 44,5 22-74 45-74 4,0 1,8 0,8 - 1,4 9,8Pape Badiane 30 27 109-201 54,2 0-1 52-81 6,0 0,7 0,4 0,6 1,8 9,0Pierre-Yves Guillard 30 26 88-225 39,1 30-92 42-60 5,1 1,2 1,1 0,3 1,3 8,3Anthony Dobbins 15 31 41-110 37,3 5-21 35-51 6,0 3,7 2,3 0,3 1,9 8,1Kenny Younger 27 22 80-161 49,7 12-35 28-45 3,9 1,1 0,5 0,4 1,1 7,4Rasheed Wright 28 20 73-194 37,6 41-116 17-18 2,1 0,8 0,6 - 1,0 7,3Yann Devehat 20 10 21-54 38,9 - 13-20 1,8 0,4 0,1 0,2 0,9 2,8Kevin Harley 6 7 5-7 71,4 2-3 1-2 0,5 0,2 0,7 - 0,7 2,2Moustapha Fall 3 7 3-6 50,0 - 0-2 2,0 0,3 0,3 - - 2,0Jeffrey Dalmat 4 3 3-5 60,0 1-3 - 0,8 - - - - 1,8Cédric Gomez 26 13 13-53 24,5 4-26 6-8 1,2 1,8 0,7 - 1,0 1,4Jonathan Aka* 10 10 11-18 61,1 - 16-23 2,5 0,3 0,2 - 0,8 3,8

Total 30 - 797-1872 42,6 196-623 384-550 34,9 13,6 7,6 1,8 13,7 72,514- LE HAVRE (9-21)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJohn Cox 30 36 167-392 42,6 55-134 86-119 4,0 4,3 1,1 0,1 2,1 15,8Brian Boddicker 28 31 136-288 47,2 50-121 36-41 4,4 1,8 0,8 0,3 2,5 12,8Nick Pope 28 31 108-252 42,9 46-114 71-123 4,1 1,5 1,0 0,2 1,4 11,9Kevin Houston 7 26 27-66 40,9 10-23 5-8 2,7 3,1 0,9 - 1,4 9,9Alan Wiggins 11 17 37-86 43,0 1-16 21-29 4,5 0,5 0,4 0,4 1,9 8,7Greg Jenkins 30 18 85-158 53,8 0-1 33-64 4,2 0,7 0,2 0,4 1,7 6,8Ousmane Camara 30 21 71-141 50,4 0-1 30-46 6,4 0,4 0,3 0,3 0,9 5,7Christophe Leonard 20 18 39-89 43,8 6-22 11-21 3,8 0,6 0,6 0,2 1,0 4,8Adrien Boivin 1 2 1-1 100,0 - - - - - - - 2,0Gédéon Pitard 27 9 16-38 42,1 5-15 7-15 1,6 0,7 0,5 0,1 0,5 1,6Fabien Paschal 13 5 2-10 20,0 0-3 1-2 1,2 0,2 0,2 0,1 0,3 0,4Alexandre Ndoye 2 2 - - - - - - - - - -Julien Sauter 2 2 - - - - - - - - - -Nic Wise* 22 32 110-263 41,8 24-72 88-99 3,2 5,6 2,0 - 3,1 15,1Ian Mahinmi* 4 24 17-37 45,9 - 15-23 8,8 1,0 0,8 0,2 2,5 12,2Karim Souchu* 9 26 30-73 41,1 7-30 15-24 3,0 1,0 0,8 - 0,9 9,1

Total 30 - 846-1894 44,7 204-552 419-614 37,0 15,0 6,3 1,7 14,0 77,215- PAU-LACQ-ORTHEZ (7-23)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsTeddy Gipson 28 37 168-353 47,6 61-158 81-103 3,9 4,5 1,6 0,1 3,1 17,1Allan Ray 22 29 113-251 45,0 49-124 60-67 2,5 2,5 0,9 - 2,3 15,2Antoine Mendy 24 26 93-220 42,3 23-77 56-73 4,0 1,0 1,4 - 2,5 11,0Chinemelu Elonu 30 24 121-191 63,4 0-1 70-116 8,3 0,6 0,6 1,1 1,7 10,4Marko Maravic 23 31 76-173 43,9 23-63 46-51 4,7 2,2 0,4 0,1 1,7 9,6Claude Marquis 19 19 60-109 55,0 - 31-57 5,2 0,6 0,2 0,2 1,7 7,9Slaven Rimac 28 17 46-112 41,1 22-58 10-10 1,6 1,4 0,3 0,1 1,5 4,4Jean-Frédéric Morency 30 17 47-103 45,6 6-27 29-51 3,0 0,7 1,1 0,2 1,6 4,3Florian Lesca 27 11 33-86 38,4 17-51 6-11 1,0 0,6 0,4 - 1,1 3,3Rémi Lesca 24 10 24-77 31,2 9-45 8-13 0,7 1,0 0,5 - 0,5 2,7Mickael Var 19 5 10-22 45,5 0-4 4-5 0,7 0,1 0,3 - 0,3 1,3Tanguy Ramassamy 14 6 4-12 33,3 - 3-7 0,4 0,1 0,1 0,1 0,4 0,8Romain Hillotte 6 3 0-2 - 0-1 - 0,3 0,2 - - 0,2 -Paul Turpin 1 2 - - - - - - - - - -Mustafa Shakur* 6 28 21-60 35,0 1-14 15-17 4,5 4,2 1,7 0,2 1,8 9,7Moustapha Diarra* 4 8 3-6 50,0 - - 2,0 0,2 0,2 0,2 0,8 1,5Hervé Touré* 2 16 1-12 8,3 0-3 0-2 3,5 1,0 - - 1,0 1,0

Total 30 - 820-1789 45,8 211-626 419-583 33,6 13,9 7,0 1,8 16,3 75,716- HYÈRES-TOULON (3-27)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsRick Hughes 15 30 105-172 61,0 0-1 48-56 5,7 0,8 1,3 0,2 1,6 17,2Paccelis Morlende 24 31 122-282 43,3 35-101 75-96 2,3 2,9 1,5 0,2 2,3 14,8Shaun Fein 13 26 54-130 41,5 36-77 16-19 2,0 1,5 0,5 - 1,4 12,3Mouhammad Faye 28 31 120-310 38,7 37-125 60-75 5,0 1,3 0,9 0,3 2,2 12,0Louis Labeyrie 30 22 126-216 58,3 1-8 21-46 6,5 0,9 0,5 0,7 1,3 9,1Thomas Terrell 21 21 80-155 51,6 10-27 16-19 3,7 1,3 0,6 0,1 1,5 8,9Souarata Cisse 28 19 84-189 44,4 11-40 45-61 1,4 1,5 0,8 - 1,5 8,0Kareem Reid 27 31 48-146 32,9 14-41 31-44 1,5 7,6 0,7 - 3,6 5,2Fabien Ateba 11 12 18-34 52,9 7-16 2-7 1,3 0,5 0,3 - 1,3 4,1Axel Julien 25 11 21-65 32,3 12-38 12-12 1,3 1,6 0,4 - 0,9 2,6Maxime Noorenberghe 1 1 1-1 100,0 - - 2,0 - - - 1,0 2,0Djibril Diallo 5 6 3-6 50,0 - 2-4 0,8 0,2 - 0,2 0,4 1,6Noami Kali 3 5 1-2 50,0 - - 0,7 0,7 - - 0,7 0,7Florent Fernando 6 5 1-3 33,3 0-1 - 0,2 0,2 0,2 - - 0,3Alexis Ajinca* 2 35 15-26 57,7 3-9 9-10 10,0 1,0 - 4,5 1,5 21,0Damir Krupalija* 6 37 21-59 35,6 15-40 8-10 6,7 3,0 1,8 0,2 1,7 10,8Rolan Roberts* 19 16 42-87 48,3 1-4 15-29 4,1 0,6 0,8 0,6 1,3 5,3

Total 30 - 862-1883 45,8 182-528 360-488 31,2 17,4 6,6 2,0 15,4 75,5

stats cumulées FINalesPRO A

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24 échos FRANcE

LE MANs CHAMPION DE FRANCE ESPOIRS

JUsTE RécoMPENsE

Le Mans est devenu champion de France espoirs la semaine passée, pour la première fois dans l’histoire du club. Et ce sans tête d’affiche reconnue de la division, mais avec des joueurs qui sont appelés à signer chez les pros.

V endredi après-midi, Antoine Mathieu s’apprêtait à monter dans un train pour rejoindre Paris et la soirée des trophées

LNB lorsqu’il a répondu à BasketNews. Il ne savait pas encore qu’il serait sacré meilleur entraîneur de centre de formation. Une reconnaissance pour l’entraîneur à défaut des joueurs. Le MVP espoir est Axel Julien, devant Livio Jean-Charles et Kévin Thalien. Les noms de Vincent Pourchot, Abdoulaye Loum, Théo Léon furent souvent évoqués cette saison. Ceux des Manceaux un peu moins. « Mes joueurs sont moins cotés mais pas moins forts », commente Mathieu. Et l’entraîneur de donner en exemple Maxime Choplin (1,81 m, 19 ans,12,2 pts et 6,2 pds) : « Dans

sa génération il y a de bons meneurs type Thalien, Léon, Julien mais lui n’est pas beaucoup en dessous, voire au même niveau que certains. »Ce groupe sans grosse tête de gondole a dominé la saison (25 victoires, 5 défaites). Pour le président

Christophe Le Bouille, ce titre est une « fierté » autant qu’une récom-pense. « On a la prétention de penser qu’on est un club formateur. On investit de l’argent dans la forma-

tion, 450 à 500.000 euros chaque année. Ce premier titre vient valider les options retenues. »

Niang en Pro BLe président du MSB n’oublie surtout pas la finalité de la formation : intégrer des jeunes au groupe

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LE TRoPhéE DU FUTURQuarts de finale

Vendredi 25 mai

Nancy – Paris LevalloisGravelines-Dunkerque – StrasbourgLe Mans – ASVELHyères-Toulon – CholetDemi finales

Samedi 26 mai

Finale Dimanche 27 mai

pro. Babacar Niang (2,06 m, 21 ans, 17,2 points et 10,4 rebonds) et Kévin Mendy (1,99 m, 20 ans, 14,1 points et 5,8 rebonds) devraient parapher un contrat avec les pros. Le longiligne Niang sera prêté, sans doute en Pro B. Hyères-Toulon s’est montré intéressé. « C’est une piste mais il n’y a vraiment rien de fait. » Mendy pourrait avoir une place avec les pros du

MSB. « Après Henri Kahudi ça ferait un deuxième en deux ans », sourit Mathieu.L’entraîneur évoque également le cas de Maxime Choplin, laissé libre, qui va chercher une place en Pro B et N1. « Je crois vraiment en lui. » Thomas Ceci (1,97 m, 20 ans, 13,5 points) va terminer son cursus espoir la saison prochaine. Tout d’abord, ils ont une saison à finir, avec le Trophée du Futur, qui se tiendra à Cholet. Kévin Mendy blessé, un joueur (non-défini au moment de notre bouclage) avec les pros à Nancy, le champion arrive amoindri. Nul n’a réalisé le doublé championnat-Trophée depuis Pau-Orthez en 2002. « C’est compliqué », déclare Mathieu. « Mais mes joueurs sont des compéti-teurs. » Et ça, ils l’ont prouvé. n

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Babacar Niang et Kévin Mendy (Le Mans).

« Babacar Niang et Kévin Mendy

devraient passer pro » christophe Le Bouille

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FINAL FOUR NM1

GARE À soUFFEL…Deux ans après avoir éliminé la JDA Dijon en Coupe de France alors qu’il évoluait en N2, le petit club alsacien de Souffelweyersheim n’est pas à l’abri d’un nouvel exploit. Décrocher la montée en Pro B. À domicile, tout est possible.

I ls ont failli s’en mordre les doigts. En s’inclinant à Sorgues lors de la dernière journée, les Orchésiens

ont abandonné la deuxième place, l’organisation du Final Four mais aussi la qualification directe pour la demi-finale. Le tout, au profit du BC Souffelweyersheim, surprise absolue du championnat pour sa deuxième saison à ce niveau, et auteur d’une fin de saison canon. Les hommes de Stéphane Éberlin n’ont plus perdu un match depuis le 3 mars à Charleville : 10 victoires de rang ! Dans l’ambiance surchauffée de son petit gymnase des Sept-Arpents, 800 places à tout casser, la meilleure défense de N1 – 63,9 pts encaissés – a tapé tous les gros. Une seule défaite en 17 matches, le 17 décembre face à Challans. Ce déplacement à Souffel est un cadeau empoisonné pour les trois visiteurs. D’où la déception légitime du président d’Orchies, Ludovic Rohart, de ne pas avoir pu organiser le Final Four. « Nous avons privé nos supporters de cette belle fête du basket en même temps que nous nous sommes privés d’eux », a-t-il déploré dans La Voix du Nord. Samedi dernier, le BC Orchies a failli tout perdre, de nouveau face à Sorgues, mais cette fois lors du quart de finale couperet joué dans le Nord. Sous les yeux de Nicolas Batum venu donner le coup d’envoi, la délivrance n’est intervenue que dans les dernières secondes après un tir raté de Samir Mekdad. En demi-finale, Orchies affrontera Charleville – vainqueur de Cognac en quart 89-79 – un adversaire qu’il a maté par deux fois cette saison (+23 dans les Ardennes, +16 à la maison). « On va essayer d’inverser la tendance », a promis l’arrière de l’Étoile Frédéric Broliron, dans L’Union. « Notre objectif depuis le début de la saison, même si nous l’avons caché, c’est la montée en Pro B. »

Kaunisto cibléInverser la tendance, inverser aussi une mauvaise dynamique. En tête à mi-championnat (14v-3d), l’Étoile s’est essoufflée sur la seconde phase et a perdu tout espoir de montée directe le 14 avril à Saint-Quentin (80-81). Dans la deuxième demi-finale, Souffel a hérité de l’ADA Blois (72-66 contre l’Union AL Roche Saint-Étienne en quart). « Il faudra réussir à limiter l’impact à l’intérieur de Ville Kaunisto », a prévenu Stéphane Éberlin dans les DNA. Le Finlandais

est l’homme à tout faire de l’ADA. Il est le n°1 du championnat aux points (18,1), rebonds (11,4) et à l’éval’ (24,6). Qualifiés d’office, quasi-intraitables à domicile, les Alsaciens auront au moins un handicap par rapport à leurs adversaires. Celui de ne pas avoir joué de match officiel depuis le 5 mai. Tout juste un match amical contre les voisins de la SIG le 11 mai (71-86) pour meubler cette attente interminable. « La tension est de plus en plus forte », a admis Éberlin. « Il faut que cette pression reste positive. » n

Antoine LEssARD

LE PRoGRAMME DU FINAL FoURDisputé à SouffelweyersheimSamedi 26 mai : Orchies (3e) – Charleville (4e) à 17h00Souffel (2e) – Blois (5e) à 20h00Dimanche 27 mai : Finale à 18h00.

Du 8 juillet au 19 août 2012 Filles et garçons de 10 à 17 ans

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Jérémy Tschamber (Souffelweyersheim)

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Renseignements - Hébergement - Tarifs - Inscription :

Freddy Hufnagel : 06 13 63 20 40

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Camp d’été : [email protected]

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Web : sarla4b.vpweb.fr

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Filles et Garçons de 10 à 18 ans

Direction générale et technique :

Freddy Hufnagel & Jean-Marc Dida

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T u as signé pour une saison à Antibes. Tu étais en contact depuis

longtemps avec le club ? Je n’avais pas de contact avec An-tibes, j’avais des contacts avec Pau. À Antibes, la signature de Claude (Bergeaud) semblait ficelée avant qu’il ne fasse savoir aux Antibois qu’il ne viendrait pas et qu’il irait à Pau. J’ai été appelé le lendemain.

Tu étais déçu de ne pas décrocher le poste à Pau ?Non, pas du tout. Il faut bien travailler et cela aurait été une déception si je n’avais pas trouvé Antibes. Je savais que Claude se dirigeait vers Pau alors que les dirigeants antibois ne le savaient pas. Les discussions ont été limpides et tout à fait correctes avec Didier Gadou.

Antibes assume des ambitions élevées depuis l’arrivée d’Eric Somme à la tête du club. L’objectif sera-t-il la montée en Pro A dès la saison prochaine ?Nous n’en n’avons pas encore parlé mais oui, bien sûr. Mais nous ne sommes pas les seuls. L’année prochaine, on verra une véritable ébullition en Pro B. On voit des coaches qui étaient des habitués de Pro A qui arrivent en Pro B et des projets liés à une nouvelle salle comme à Rouen ou Antibes. Les places seront chères. Il ne s’agit pas de jouer les hypocrites en disant que la montée est sur trois ans. C’est sur un an et c’est pour ça que j’ai signé une saison. C’est un challenge.

Individuellement, tu craignais que ta dernière saison au HTV te porte préjudice. Tu es soulagé d’avoir rapidement retrouvé un poste intéressant ?C’est presque de la chance. Une fois la saison terminée, il n’y a pas de circonstances atténuantes, on ne regarde que deux chiffres : les victoires et

les défaites. Cela fait 19 ans que j’ai quitté la Pro B (Sceaux en 1993-1994) donc on ne peut pas dire que ce soit une promotion en ce qui me concerne mais le challenge est très intéressant. Je connais Eric Somme et Jacques Stas dans le cadre de Charleroi depuis longtemps. Je sais le travail qu’ils ont abattu donc je suis très content de travailler avec eux.

Tu quittes un club au projet plus ou moins flou en faveur d’un autre très ambitieux. C’est un grand écart ?Ce n’est pas la même chose. Antibes est un club qui a une histoire. J’ai grandi avec des images de Jean-Claude Bonato, Jacques Cachemire, Dan Ro-driguez… C’était ça Antibes, avant même l’époque de Jacques Monclar. C’est un grand club qui, après avoir galéré, veut retrouver l’élite. Je sais que ce sera très difficile. C’est un vrai marathon de monter de Pro B en Pro A. C’est beaucoup plus difficile que de se maintenir en Pro A. n

Propos recueillis par Jérémy BARBIER

ALAIN WEIsZ, NOUVEL ENTRAÎNEUR D’ANTIBES

« UN VRAI chALLENGE »Au sortir d’une saison chaotique au HTV, Alain Weisz (59 ans le 29 mai) prend les commandes de l’OAJLP. Son objectif est clair : la montée en Pro A en 2013.

scIARRA À RoUEN• Michel Veyronnet quittant ses fonctions d’entraîneur pour devenir GM, Laurent Sciarra a été nommé à sa succession sur le banc du SPO. Entraîneur de Vichy pendant six mois, l’ex-meneur international a débuté sa nouvelle carrière par un bilan de 6 victoires pour 20 défaites. « Je pense que c’est un entraîneur en devenir car il a beaucoup de qualités », expliquait Veyronnet sur le site du club. « Nous avons la possibilité tous les deux de constituer un bon binôme, un binôme qui permettra au SPO Rouen de développer de nouvelles ambitions. »

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A près quelques jours de retard suite à la destruction en bonne et

due forme du bus du Panathinaikos par quelques supporters de l’Olympiakos, la finale hellène a enfin débuté lundi dernier au Pirée. Les nouveaux champions européens ont pris cette ultime étape par le bon bout, vainqueurs de cette première levée 84 à 78. Bourreaux du CSKA au Final Four, Kostas Papanikolaou et Georgios Printezis continuent leur fin de saison en boulet de canon. Le premier s’est fendu de la meilleure évaluation du match (16 points, 8 rebonds, 25 d’évaluation)

quand le second terminait meilleur scoreur des siens (18 points à 7/8). Côté Pana, les efforts conjugués de Dimitris Diamantidis (15

points, 6 passes, 3 rebonds) et Ian Vougioukas (20 points) n’ont pas compensé le petit match de Nick Calathes (-5 d’éval), Sarunas Jasikevicius (4 points et 4 passes en 25 minutes) ou Kostas Kaimakoglu (3 d’évaluation).

Deuxième acte de ce finish au meilleur des cinq manches ce soir à Athènes. n

J.B

Printezis, héros de la finale de l’Euroleague encore très en vue au cours du match 1 de la finale grecque face au Pana.

EN BREF• Après l’énorme désillusion en Euroleague, le CSKA s’est un peu consolé en remportant son 10e titre consécutif de champion de Russie samedi dernier contre Khimki (3-0 sur la série et 90-75 sur le dernier match, sans Kirilenko, blessé à la cheville). La troisième place revient au Lokomotiv Kuban tombeur du Triumph Moscou (91-79) avec un excellent Ali Traoré (22 pts à 9/11 et 14 rbds en seulement 18 min !)… Le coach du CSKA, Jonas Kazlauskas a déclaré qu’il aimerait rester au club alors qu’Andrei Kirilenko a expliqué que les chances qu’il reste en Europe ou qu’il retourne en NBA étaient de 50-50. AK47 a précisé qu’à part le CSKA, aucune autre équipe européenne ne l’intéressait. Pour la NBA, ses priorités sont toujours le Jazz ou les Nets. Le club a aussi annoncé que le Lituanien Ramunas Siskauskas mettait un terme

à sa carrière… En Italie, Sassari s’est qualifiée pour la demi-finale des playoffs de Lega en dominant Bologne (3-0). Milan et Cantu en prenaient le chemin (2-0) avant de jouer le match 3 mardi (hors bouclage), contre respectivement Venise et Pesaro. Premier de la saison régulière, Sienne a concédé un match à Varèse mardi (70-73, avec 12 points de Yakhouba Diawara) mais mène la série 2-1… Alors que l’EuroBasket tel qu’on le connait est menacé par le projet de nouveau calendrier à l’étude par la FIBA Monde (l’Euro n’aurait plus lieu que tous les quatre ans au lieu de deux), une nouvelle proposition serait à l’étude du côté de FIBA Europe : inclure des matches de qualifications pour l’EuroBasket ou la Coupe du Monde pendant l’hiver.

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S i le quart de finale entre Valencia et San Sebastián n’avait pas encore accouché de son vainqueur à l’heure de boucler

ces lignes (82-60 pour Valencia puis 86-82 pour San Sebastián), les trois meilleures équipes de la saison régulière ont expédié ce premier tour sans sourciller. Écartelé de 30 (73-43) puis de 27 points (84-57), Alicante n’a pu que constater la supériorité d’un Barça très bien lancé dans ces playoffs par Chuck Eidson (12,5 pts sur la série) et Boniface Ndong (14 points à 7/9 au match 2).

Chez le rival du Real, Felipe Reyes (21 points et 14 rebonds cumulés en 37 minutes et 2 matches) et Sergio Llull (13,0 pts, 5,0 rebonds) n’ont laissé aucune chance à Sevilla, fessé à l’aller (82-68) puis déculotté au retour (82-55).

Vitoria au forcepsMoins dominateurs que les deux épouvantails de l’ACB, Vitoria, futur adversaire du Real, a tout de même réussi à contourner le piège tendu par Bilbao. Vainqueur sur son terrain

(77-73) grâce notamment à la contribution pertinente de Mirza Teletovic (19 points et 20 d’évaluation), le Caja Laboral est ensuite allé chercher sa qualification en prolongation (90-88), s’appuyant sur la science de Pablo Prigioni (13 points, 6 passes et 6 rebonds) et le culot de Fernando San Emeterio (17 points et 6 rebonds). Notons les deux très bonnes sorties d’Aaron Jackson (18 et 20 points) pour Bilbao. Début des demi-finales dès ce soir. n

Jérémy BARBIER

GRÈCE

ET DE UN PoUR LE PIRéE

Prigioni et Vitoria remporte le derby basque et sortent Bilbao en deux manches

Barcelona, Madrid et Vitoria n’ont eu besoin que de deux petites manches pour rejoindre les demi-finales.

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Dans le marasme économique hellénique, la victoire des Reds en Euroleague constitue une vraie pépite. Avec beaucoup d’émotions, de belles images et des enseignements. L’un d’eux est la consécration de Kostas Papanikolaou (2,03 m, 21 ans). Plus une confirmation qu’une surprise, son potentiel et sa maturité ont explosé sur le parquet stambouliote. Impressionnant.

Par Claire PORCHER

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«  Celui-là, il va nous faire chier pendant 10 ans ! » Le lendemain de la finale entre l’Olympiakos et le CSKA, les réactions de 

la rédaction de BasketNews sont unanimes. Si la France a pris le dessus sur la Grèce en quart de finale de l’Euro 2011, celle-ci reste la bête noire des Bleus. Et Kostas Papanikolaou pourrait bien être l’un de ses futurs bourreaux, un trouble-fête du calibre d’un Diamantidis. Il partage avec l’emblématique joueur du Panathinaïkos un profil de gaucher diabolique et un QI basket déroutant pour son âge. 

En 2005 justement, le petit Papanikolaou s’est nourri avec avidité de la campagne de Papaloukas et des autres jusqu’à la médaille d’or de l’Euro 2005. La bonne et vieille école. « J’ai beaucoup de souvenirs des joueurs grecs », explique-t-il aujourd’hui. « Le meilleur est le trois-points de Dimitris Diamantidis dans les dernières secondes contre la France en demi-finale. Je me souviens que Papaloukas avait fait un grand tournoi et aussi Vassilis (Spanoulis). Je suis très fier de jouer à leurs côtés aujourd’hui. »Avant de rejoindre ses idoles, Papanikolaou a 

dominé avec les équipes jeunes. Jean-Aimé Toupane le confiait à Maxi-Basket en février 2011 : « Il fait tout. Il a vraiment beaucoup, beaucoup de technique. C’est un gros potentiel, un des meilleurs à son âge en Europe. » Papanikolaou a rencontré à deux reprises le coach des Bleuets, en finale de l’Euro U20 2009 et 2010. Les Grecs et leur leader avaient décroché l’or à Rhodes (Papanikolaou MVP) puis, l’année suivante, l’argent en Croatie, bloqués cette fois-ci par les Bleuets. « Vous l’avez vu dans les équipe jeunes et je pense que très bientôt, vous pourrez le voir dans la grande équipe nationale », prédisait Theo Papaloukas en mars 2011. Quelques mois plus tard, Papanikolaou compilait 3,7 points, 3,3 rebonds et 1,1 passe en 18,7 minutes à l’Euro lituanien, montrant déjà par séquences un culot offensif et un cran qui font peur pour la suite.

Un record de 18 pointsPapaloukas saluait le talent de Papanikolaou mais notait aussi une certaine propension du jeune homme au stress, lié à son envie de bien faire, 

L’EXPLOSION DE KOSTAS PAPANIKOLAOU

TRÉSOR GREC

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29PHÉNOmèNE

L’autre Kostas de l’Olympiakos : Sloukas. pas mal non plus !

d’aider l’équipe. C’était il y a un an. Aujourd’hui, avec l’Olympiakos, peu importe l’enjeu, il gère cette pression, ce qui lui permet de jouer juste et de ne pas hésiter à prendre ses responsabilités. C’est simple, au Final Four, il frôle la perfection. Il a laissé le jeu se développer autour de lui, géré par le maître à jouer Spanoulis et quand il le fallait, sa main gauche n’a pas tremblé. À Istanbul, en deux matches, Papanikolaou a tout simplement réalisé un 100 % à deux (3/3) comme à trois-points (5/5) (6/10 aux lancer-francs). En finale, il fait le job offensivement, que cela soit avec un dunk offert par Spanoulis ou des trois-points dégainés à la barbe d’Andrei Kirilenko. Une assurance qui se manifeste aussi dans ses réactions sur le terrain de la Sinan Erdem Arena. On se souvient de lui, trois minutes avant la mi-temps, en train d’encourager ses coéquipiers sur un retour défensif, alors que l’Oly est encore menée de 10 points (17-27). Comme un leader. Comme un mec qui y croit.Il réagit aux décisions arbitrales, est le premier à proposer sa main à ses collègues à terre, crie, les poings serrés quand Teodosic perd une balle à quatre minutes du sifflet final… Aucun doute sur sa maturité, son énergie, son envie. À trois minutes du terme, c’est lui qui déclenche, à nouveau devant un Kirilenko dégoûté, un trois-points décisif, dégainé en un éclair, pour revenir à 55-59. Mais encore ! Après une faute de Teodosic alors qu’il ne reste que dix secondes à jouer (58-61), il souffle un grand coup sur la ligne et son poignet ne faillit pas pour enfiler deux lancer-francs. Il permet à l’Oly de revenir à 60-61. Quatre dixièmes plus tard, le vétéran Siskauskas – pourtant solide sur la ligne – échoue. On connaît la suite. La joie. Le n°16 a réalisé son meilleur match, avec 18 points, son record en Euroleague, en finale, sa première à ce niveau européen ! Voilà qui en dit beaucoup sur ce jeune homme.

Andrei Kirilenko contrôléL’année dernière aussi, même si son impact avait été moins impressionnant, il avait utilisé son temps de jeu en Euroleague à bon escient, tout de suite à l’aise dans le nouveau collectif concocté par coach Ivkovic. Contre Malaga, il avait même inscrit 17 points pour 6 rebonds (24 d’évaluation), son ancien record. Si Kostas Papanikolaou s’est 

adapté au basket proposé par le génie serbe, c’est parce qu’il a en lui une intelligence naturelle du jeu. Impressionnant pour un joueur de 21 ans. Ce qui explique la confiance d’Ivkovic à son égard, avec un temps de jeu moyen sur le Final Four de 27 minutes.Mais Kostas, dans la grande tradition grecque, est un joueur complet. Un basketteur total. Après le quart de finale gagné contre Sienne, il avait prévenu : l’Olympiakos devait garder pour le Final Four la même énergie défensive. Papanikolau a tenu parole, Andrei Kirilenko s’en souviendra. Le « gamin » a été son pire cauchemar. Il a exécuté 

avec beaucoup de justesse sa mission sur le Russe. Kostas n’est pas à proprement parlé un stoppeur, un monstre physique, mais là encore, il défend avec la tête. Comme 

il l’avait fait contre les Barcelonais en demi-finale, il excelle pour pousser son adversaire à prendre un shoot difficile, à la perte de balle ou encore au passage en force. Il fait peu d’erreurs défensives, précis dans son positionnement, le contrôle de ses déplacements, sa présence sur les lignes de passes ou dans les aides défensives. Et Papanikolaou n’hésite pas non plus à se frotter aux plus gros dessous. L’ailier-shooteur a récupéré dans ce Final Four plus de quatre rebonds par rencontre.Actuellement, son nom circule pour figurer au second tour de la prochaine draft. Ce qui laisse songeur quand on voit le niveau réel de certains prospects, y compris Européens qui sont attendus au premier tour. Comme de nombreux joueurs grecs avant lui, Kostas Papanikolaou n’ira peut être pas en NBA mais il a pris une dimension unique pour un garçon de son âge. Il a tout pour dominer l’Europe pendant 10 ans. « Je n’oublierai jamais ce moment », expliquait le MVP de la finale. « C’est le plus grand moment de ma vie et nous avons les meilleurs supporters du monde ! » Si Printezis restera le héros de la finale, Spanoulis le leader MVP du Final Four et Ivkovic le génial technicien, Papanikolaou a fièrement et brillamment représenté la nouvelle génération grecque. Restera l’image d’un gamin qui grimpe jusqu’à l’arceau à la fin du match pour couper le filet, qui embrasse le plus important trophée européen et le porte fièrement au milieu des supporters des Reds. À 21 ans, il s’agissait déjà de sa troisième participation à l’Euroleague. Il y en aura beaucoup d’autres. n

LES REJETONS D’OLY• Si l’Olympiakos, avec une masse salariale divisée par deux, n’affiche plus une pléiade de stars dans son roster, ses joueurs se complètent très bien. Aux côtés des expérimentés lieutenants de Dusan Ivkovic, les gamins assurent. La jeune garde grecque est composée de Kostas Papanikolaou, Kostas Sloukas et Evangelo Mantzaris, tous trois nés en 1990 ainsi que de Dimitrios Katsivelis, né en 1991. Énergie débordante, intensité, confiance, défense émérite et surtout une intelligence de jeu au-dessus de la moyenne pour des jeunes de leur âge : le cocktail est explosif. Sans eux, pas de trophée. Le prochain défi des prospects d’Olympiakos est national avec la finale du championnat contre le Panathinaikos. Papanikolaou a été le meilleur joueur du Match 1 remporté par les Reds 84 à 78 avec 16 pts, 8 rbds et 2 pds (prochaines rencontres jeudi et dimanche). Enfin, cet été, les plus chanceux iront se battre pour la qualification pour les Jeux de Londres. Début juillet, la Grèce (6e de l’Euro 2011) devra s’extirper du groupe A en affrontant la Jordanie et Puerto Rico au tournoi pré-olympique.

C.P.

Progression de Papanikolaou en EuroleagueSaison MJ 5 majeur Min % 2pts % 3pts Pd In Bp Rbds Pts

2011-12 22 13 19 60,3 33,3 0,6 0,5 0,5 3,4 6,1

2010-11 16 14 13 45,8 43,5 0,3 0,6 0,5 3,1 3,9

2009-10 6 1 6 50,0 0,0 0,8 0,5 0,0 1,2 0,8

Stats de la jeune garde de l’Olympiakos en Euroleague 2011-12Joueur MJ 5 majeur Min % 2pts % 3pts Pd In Bp Rbds Pts

Kostas Papanikolaou 22 13 19 60,3 33,3 0,6 0,5 0,5 3,4 6,1

Evangelos Mantzaris 18 14 14 30,0 36,4 0,9 0,6 0,2 2,3 1,9

Kostas Sloukas 15 0 14 50,0 55,6 1,6 0,7 0,9 1,7 5,5

Dimitrios Katsivelis 7 4 16 41,7 28,6 1,0 0,6 1,4 1,0 2,4

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« Le plus grand moment de ma vie »

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JEUDI 13 OCTOBRE 2011 - N° 573

BasketNews n°573 - jeudi 13 octobre 2011

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31Salut ! Ça va ?Propos recueillis par Pascal lEGENDRE, à Paris

S alut Jean-Claude, comment ça va ?

Ça va !

avez-vous déjà été invité à des 

soirées de basket, comme celle-ci pour la 

remise des trophées de la lNB?

Non, sinon aux finales de la Coupe de France l’an dernier (Montpellier et sa fille Gaëlle avaient gagné le trophée).

allez-vous voir des matches de Pro a, de 

Pro B ?

Non, je vais voir les filles ! (Rires). Je n’ai pas trop le temps. J’ai mon métier qui m’amène les samedis et dimanches sur les terrains de rugby notamment maintenant avec le rugby à 7. J’ai vu Gaëlle une dizaine de fois cette année.

râleuse, elle ne lâche rien, il est difficile de

lui passer dessus. On se

ressemble sur plein de points.

Elle a peut-être fait sa meilleure 

saison et s’est classée 5e au 

référendum de la ligue Féminine 

de Basket, son club a été en 

finale du championnat. Est-ce 

que vous pensez qu’elle peut 

gagner sa place en équipe 

de France pour le tournoi de 

Qualification Olympique puis 

les Jeux Olympiques ?

Je ne pense pas qu’elle se prenne la tête avec ça. L’année dernière aussi elle avait fait une très bonne saison. Avant dans son club c’était un peu compliqué. Surtout là elle prend beaucoup de plaisir. Elle a fait beaucoup de sélections en jeunes après il y a eu un énorme vide. Je pense que c’est une joueuse qui défend bien, elle est opportuniste, capable de se surpasser dans les moments durs, capable physiquement d’affronter l’adversaire. On verra bien. Elle est dans les 18 et s’il y a un petit trou elle essayera

de se mettre dedans.

Petite colle : combien de médailles a t-elle 

gagné en équipe de France jeunes ?

Trois ! Une en moins de 18 ans, moins de 20 ans, tous les ans je crois (3 en bronze, Mondial Espoirs en 2003, Euro Espoirs en 2002, Cadettes en 1999).

Chez les Skrela, quand on est en famille, 

qu’est-ce qui a la priorité, le rugby ou le 

basket ?

Elle échange beaucoup avec son frère (David, international de rugby). Il y a aujourd’hui des moyens de communication qui simplifient les échanges. J’ai Gaëlle et David une à deux fois par semaine. On arrive à parler de basket et de rugby mais quand on se retrouve on parle très peu

vous n’avez pas regretté que Gaëlle ne 

fasse pas du rugby féminin comme vous 

et David plutôt que du basket ?

Non. C’est le sport qui lui plaisait, elle en a fait toute petite à l’école primaire, elle a signé dans un club, elle a fait des tas de choses mais elle est revenue au basket. Je vois qu’elle s’y éclate, tant mieux pour elle.

On l’appelle « Mob » pour Mobylette 

car elle court partout. Est-ce que vous  

retrouvez certaines de vos qualités de 

rugbyman en elle ?

Un peu, dans les caractéristiques physiques, techniques, dans tout ce qui est mental, on n’est pas faciles ! Elle n’est pas facile à entraîner, elle est

de sport. On parle de la vie, de famille, plein de sujets.

David a obtenu un diplôme d’ingénieur et 

Gaëlle de kiné. vous leur avez inculqué le 

fait qu’après le sport de haut niveau il y a 

une autre vie ?

Pour moi le sport de haut niveau a des exigences qui ne sont pas que d’ordre physique et technique mais aussi intellectuel. On doit être capable de suivre la formation scolaire et universitaire et le jeu. Dans la vie ils ne rencontreront pas que des choses faciles et la carrière d’un sportif peut s’arrêter très vite. Je suis beaucoup plus pour la formation que pour la reconversion. Le sport de haut niveau doit permettre de vivre correctement une passion et en même temps de se former, apprendre un métier, avoir pignon sur rue. Tous les deux sont installés. Gaëlle n’exerce pas, elle n’a pas le droit de cumuler, mais elle est associée dans un cabinet de kiné à Montpellier. Quand elle aura fini sa carrière de basketteuse elle fera la bascule. Pareil pour David qui a sa boîte qui fonctionne. C’est plus facile de monter sa boîte quand on joue car tout le monde vous connaît, vous reconnaît. On n’a peut-être pas le temps de jouer à la PlayStation mais c’est notre vision dans la famille. La maman a été très exigeante.

avez-vous croisé des basketteurs durant 

votre carrière de joueur, notamment dans 

le sud-ouest?

De temps en temps on a croisé (Freddy) Hufnagel. À Toulouse, il y avait des basketteurs, le petit, oui c’est ça, Christophe Soulé. J’en ai rencontré davantage lorsque j’étais entraîneur de l’équipe de France.

Qui étaient les plus saignants à l’époque 

lors des 3e mi-temps, les basketteurs 

ou les rugbymen qui ont une forte 

réputation ?

Au basket ils ne sont pas mal ! J’ai fait deux ou trois soirées avec Hufnagel quand il venait sur Toulouse. C’est un type fantastique. J’ai aussi passé une soirée avec Laurent Sciarra, c’est un type fabuleux. Ils ont le même état d’esprit que nous, on joue, on se met quelques caramels et après on va boire un verre. Ça fait partie de la vie, il faut encore voir le sport comme ça, pas rien que le business. n

JEAN-CLAUDE

SKREla(DTN DU rUgby ET pèrE DE gAëLLE)

« Hufnagel, Sciarra, des mecs fabuleux »

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