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QUELQUES INFORMATIONS EXTRAITES DU LOGICIEL HOMININES Australopithecus africanus sterkfontein 5 : Le 17 avril 1947, R. Broom et John T. Robinson découvrirent un crâne appartenant à une femelle d’âge moyen à Sterkfontein. Enregistré sous le code Sts 5, ce fossile fut surnommé Mrs. Ples par la presse (en fait, il est apparu depuis que le crâne pourrait correspondre à un jeune mâle). Certains traits du crâne les éloigne des grands singes et les rapproche des homininés. Les premiers Australopithecus africanus furent découverts en 1924, en Afrique du Sud. Ils correspondent à la première espèce d’Australopithecus découverte. Leur nom signifie « singe de l’Afrique australe. ».C’est Raymond Dart, qui décrivit l’espèce en 1925. Depuis, d’autres ossements d’Australopithecus africanus ont été mis à jour mais toujours en Afrique du sud. On les a trouvé dans les sites de Taung, Sterkfontein, Makapansgat et Gladysvale. Les datations réalisées ont permis de donner un âge à cette espèce de 2,4 à 3,1 millions d’années. L’étude des squelettes trouvés à permis d’évaluer la taille des individus mâles aux alentour de 1m40 pour un poids estimé à 40kg alors que les femelles devaient atteindre une taille de 1,15 m pour 30 kg. Cela laisse présumer un dimorphisme sexuel important. La capacité crânienne a été évaluée entre 350 et 510 cm³. Au niveau des dents, incisives et canines apparaissent relativement réduites par rapport au pré- molaire et molaire. La fonction masticatrice se renforce, l’alimentation était sans doute omnivore. Les ossements de membres montrent que les membres inférieurs étaient courts alors que les membres supérieurs étaient longs. Les membres supérieurs présentent une articulation de l’épaule orientée vers le haut et un coude verrouillé ; c’est une adaptation à la suspension. Les mains sont longues et étroites. Le bassin est court et large, le fémur à une insertion oblique. Le pied est long et plat. La cheville est apte à la marche bipède. Les Australopithecus africanus vivaient probablement dans un milieu humide et arboré. 1/14 Crâne d'Australopithecus africanus vu de dessous Trou occipital

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Page 1: Australopithecus africanus sterkfontein 5svtik.free.fr/IMG/pdf/capture_hominines.pdf · d’Australopithecus afarensis et d’Australopithecus africanus. Paranthropus boisei habitait

QUELQUES INFORMATIONS EXTRAITES DU LOGICIEL HOMININES

Australopithecus africanus sterkfontein 5 :

Le 17 avril 1947, R. Broom et John T. Robinson découvrirent un crâne appartenant à une femelle d’âge moyen à Sterkfontein. Enregistré sous le code Sts 5, ce fossile fut surnommé Mrs. Ples par la presse (en fait, il est apparu depuis que le crâne pourrait correspondre à un jeune mâle).

Certains traits du crâne les éloigne des grands singes et les rapproche des homininés.Les premiers Australopithecus africanus furent découverts en 1924, en Afrique du Sud. Ils correspondent à la première espèce d’Australopithecus découverte. Leur nom signifie « singe de l’Afrique australe. ».C’est Raymond Dart, qui décrivit l’espèce en 1925.Depuis, d’autres ossements d’Australopithecus africanus ont été mis à jour mais toujours en Afrique du sud.On les a trouvé dans les sites de Taung, Sterkfontein, Makapansgat et Gladysvale.

Les datations réalisées ont permis de donner un âge à cette espèce de 2,4 à 3,1 millions d’années.

L’étude des squelettes trouvés à permis d’évaluer la taille des individus mâles aux alentour de 1m40 pour un poids estimé à 40kg alors que les femelles devaient atteindre une taille de 1,15 m pour 30 kg. Cela laisse présumer un dimorphisme sexuel important.La capacité crânienne a été évaluée entre 350 et 510 cm³.Au niveau des dents, incisives et canines apparaissent relativement réduites par rapport au pré-molaire et molaire. La fonction masticatrice se renforce, l’alimentation était sans doute omnivore.Les ossements de membres montrent que les membres inférieurs étaient courts alors que les membres supérieurs étaient longs. Les membres supérieurs présentent une articulation de l’épaule orientée vers le haut et un coude verrouillé ; c’est une adaptation à la suspension. Les mains sont longues et étroites. Le bassin est court et large, le fémur à une insertion oblique. Le pied est long et plat. La cheville est apte à la marche bipède.

Les Australopithecus africanus vivaient probablement dans un milieu humide et arboré.

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Crâne d'Australopithecus africanus vu de dessous

Trou occipital

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Australopithecus boisei :

Paranthropus boisei est un hominidé fossile qui a vécu en Afrique orientale entre environ 2,4 et 1,2 millions d'années avant notre ère, pendant le Pliocène et le Pléistocène inférieur.

Il a d’abord été appelé Zinjanthropus boisei puis Australopithecus boisei. Aujourd'hui, il est souvent inclus dans le genre Paranthropus, dont il est le plus grand représentant. Toutefois, le débat concernant sa position phylogénétique n’est pas encore clos.Découvert par l'anthropologue Mary Leakey en juillet 1959 dans les Gorges d'Olduvai (Tanzanie), le crâne OH5, surnommé « casse-noisette » est bien conservé et date de 1,75 millions d'années.Il présente des traits différents de ceux des Australopithèques graciles. Un autre crâne a été mis au jour en 1969 par Richard à Koobi Fora, près du lac Turkana au Kenya.

Le volume cérébral frappe par sa petitesse : environ 500 à 550 cm³, à peine plus grand que ceux d’Australopithecus afarensis et d’Australopithecus africanus.

Paranthropus boisei habitait les prairies sèches de savane et les territoires boisés.

Aucun outil en pierre n’a été trouvé en association directe avec Paranthropus boisei contrairement à ce qu’avait cru d'abord Richard Leakey. L'apparition de l'industrie lithique date d'environ 2,6 millions d'années et elle est généralement considérée comme le fait des premiers Homo habilis, mais rien ne permet d'exclure que les Paranthropes aient, eux aussi, taillé des outils.

Les Paranthropes ont disparu probablement il y a 1.5 Ma sans descendant.

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Crâne d'Australopithecus africanus (profil)

Bourrelets sus orbitaires

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Homo rhodesiensis, Homo sapiens archaïque Kabwe :

Il s'agit d'un crâne complet d'adulte masculin, découvert en 1921 dans une grotte exploitée comme mine, à Broken Hill (aujourd'hui Kabwe) en Rhodésie (aujourd'hui Zambie).La datation est imprécise (250 - 300 000 ans ?) car aucune information sur son niveau stratigraphique exact ; dans la même grotte ont été retrouvés en 1925 des fossiles animaux d'il y a environ 125 000 ans (400 000 ans ?) et des outils, mais il n'est pas certain que cette faune et cet

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Crâne d'Australopithecus boisei (profil)

Crâne d'Australopithecus boisei (vu de dessous)

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outillage soient contemporains du crâne humain.

Arthur Smith Woodward rapproche la face de Kabwe de celle des Néandertaliens et sa calotte crânienne de celle du Pithécanthrope ; mais sa grande capacité crânienne conduit Woodward à créer pour lui une nouvelle espèce, Homo rhodesiensis.Considéré comme un intermédiaire morphologique entre Homo erectus et Homo sapiens anatomiquement moderne, il est classé dans l'ensemble des Homo sapiens archaïques anciens.La capacité crânienne de l’Homme de Broken Hill a été évaluée à 1 300 cm³. Mais de nombreux autres caractère du crâne le rapprochent d'Homo erectus.

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Crâne d'Homo rhodesiensis (profil)

Crâne d'Homo rhodesiensis (vu de dessous)

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Homo habilis ER 1813 :

Ce fossile a été découvert à l’est du lac Turkana (Kenya), sur le site de Koobi Fora.

Son âge a été estimé à 1,9 Ma (2,4 à 1,6 Ma pour l’espèce).

Le volume cérébral est de 550 à 680 cm³, les membres inférieurs relativement courts. Le col du fémur est long et mince et la tête est peu volumineuse.Plusieurs caractères indiquent que l’espèce conserve des aptitudes au grimper dans les arbres. Sa taille est estimée à environ 1,15 à 1,30m et leur poids 30-32 kg. Il y a un dimorphisme sexuel : les mâles mesurent 1,30m pour 40kg et les femelles 1,15m pour 30 kg.

Des galets taillés ont été découverts auprès des fossiles d’habilis : chopper et chopping tool.

Homo habilis est une espèce du genre Homo qui vivait il y a approximativement 2,5 à 1,8 millions d’années en Afrique orientale et australe.

La définition de cette espèce fut faite par Louis Leakey en 1964, suite à la découverte de fossiles en Tanzanie.

L’Homo habilis maîtrisait parfaitement la posture érigée*, même si celle-ci n'apparaît pas avec lui.

En revanche, ses membres postérieurs courts n’en faisaient pas un aussi grand marcheur que l’Homo ergaster, apparu ultérieurement.

Homo habilis est contemporain des plus anciennes industries de pierre taillée, nommées oldowayennes. Celles-ci comportent des objets simples taillés généralement sur une seule face pour confectionner un outil (chopper) ou pour obtenir des éclats tranchants. Ces outils devaient lui permettre de découper des morceaux de viande ou de casser des os.

Mais Homo habilis a coexisté avec certaines formes robustes d'Australopithèques, les Paranthropes.

Certains scientifiques envisagent que ceux-ci étaient également capables de fabriquer des outils de pierre taillée.

* posture érigée : posture de quelqu'un qui se tient debout.

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Autre fossile d'Homo habilis (vue de dessous)

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H. habilis KNMER 1470 (ou Homo rudolfensis) :

Ce fossile a été découvert à l’est du lac Turkana (Kenya), sur le site de Koobi Fora. Son âge a été estimé à 1,8 Ma (2,4 à 1,7 Ma pour l’espèce). Longtemps considéré comme un H. habilis, la tendance actuelle est d’en faire une espèce distincte : Homo rudolfensis.

La boîte crânienne est développée. Le volume cérébral est compris entre 650 et 750 cm³.Il y a peu de restes post-crâniens de l'espèce : un fémur. Il a un col court et robuste avec une tête volumineuse qui laisse également penser qu'Homo

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Crâne d'Homo habilis (profil)

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rudolfensis pratiquait une bipédie évoluée par rapport à Homo habilis et aux Australopithèques.

Sa taille est estimée aux alentours de 1,40 à 1,60m pour une cinquantaine de kg.

On l’associe à des galets taillés.

On a retrouvé des fossiles d'Homo Rudolfensis en Tanzanie (site d'Olduvai), au Kenya (site de Koobi Fora) et en Éthiopie (site de l'Omo).

Il cohabita avec l’Homo habilis, les australopithèques, l'Homo ergaster et l’Homo erectus qui fut le premier homme à avoir quitté le berceau africain. Cette cohabitation entre différentes espèces de la lignée humaine prouve que l'évolution de cette lignée est buissonnante et non linéaire.

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Crâne d'Homo rudolfensis (vue de dessous)

Crâne d'Homo rudolfensis (vue de 3/4)

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Homo ergaster KNMER-3733 :

Ce fossile d’Homo ergaster, appelé KNMER-3733, date d’il y a 1,78 millions d’années. Il s’agit de l’un des crânes les mieux conservés de cette époque. Il a été retrouvé sur la rive Est du lac Turkana (Kenya), sur le site de Koobi Fora, en 1975, par le chasseur de fossiles, Bernard Ngeneo.Comme les lignes de suture du crâne sont bien soudées et que les dents de sagesse sont sorties, on peut affirmer qu’il s’agit d’un adulte. Par comparaison avec d’autres crânes de la même espèce, celui-ci est un peu plus gracile, les paléontologues pensent donc qu’il correspond à celui d’une femelle.Même si le crâne d’Homo ergaster présente une arcade sus-orbitaire assez développée, il est très différent de celui des Australopithèques qu’il a côtoyés. L’encéphale est assez développé : le volume crânien est estimé à environ 900 cm³. Ses proportions étant similaires à celles de l’Homo erectus, il devait mesurer près de 1,80 mètre. Compte-tenu de sa masse corporelle, l’accroissement du volume cérébral observé se révèle donc toutefois relativement modeste, une fois rapporté à sa taille.La mandibule, trouvée isolément et dans le même site, est dénuée de menton. Elle affiche une morphologie primitive mais est nettement moins robuste que celle des Australopithèques et des tout premiers représentants du genre Homo.

Selon Jean-Jacques Hublin, le développement de la denture antérieure incisives et canines) au détriment de la denture jugale (prémolaires et molaires) témoigne de l’adoption définitive d’un régime omnivore.Par de nombreux caractères, l’Homo ergaster se rapproche donc de l’homme moderne : squelette locomoteur (bipédie comparable à la nôtre, abandon de la locomotion arboricole), morphologie de la main, réduction du dimorphisme sexuel (différences morphologiques entre mâles et femelles), réduction de l’appareil masticateur, développement de la boîte crânienne, etc.

Des innovations biologiques, techniques et culturelles telles que certains paléontologues considèrent qu’il s’agit des premiers « hommes véritables » et que le genre Homo commence avec Homo ergaster.

Homo ergaster est associé à deux cultures préhistoriques : l’Oldowayen et l’Acheuléen (bifaces, nombreux outils) et apprend à maîtriser le feu.

Les traces archéologiques témoignent de sa conquête de l’Eurasie : il est le premier homininé à sortir d’Afrique. En grand chasseur, il a pu suivre les migrations de la faune africaine sans doute liées à des changements climatiques (refroidissement et assèchement du climat).

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Crâne d'Homo ergaster (vu de dessous)

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Homo erectus sinanthropus :

Les fossiles attribués à l'Homme de Pékin ont pour la plupart été découverts par Davidson Black durant les années 1923-1927, lors de fouilles à Zhoukoudian près de Pékin, en Chine.

Il est vieux de 250 000 à 400 000 ans (Pléistocène moyen). Durant la Seconde Guerre mondiale, tous les ossements trouvés (14 crânes, 11 mandibules, 147 dents et 11 restes postcrâniens) ont été envoyés aux États-Unis pour être protégés de l'approche de l'armée japonaise. Malheureusement, la collection se perdit au cours de combats et n'arriva jamais à destination. C'est un fossile de la famille des Homo erectus.

On retrouve les restes d'Homo erectus sur une période qui va de moins 2 millions d'années à moins 250 000 ans.

Ces hommes mesuraient 1,60 mètres de hauteur et un cerveau plus petit (850 cm³) que le nôtre.

On inclut généralement sous ce nom les spécimens précédemment connus sous le nom de pithécanthrope ou Homme de Java et sinanthrope ou Homme de Pékin. Depuis les années 1980, la majorité des paléoanthropologues considèrent qu'il faut limiter l'aire de répartition géographique de l'espèce Homo erectus à l'Asie, là où ont été mis au jour les spécimens types. En effet, le tout premier fossile de cette espèce a été découvert sur le site de Trinil (île de Java, Indonésie) en 1891 par Eugène Dubois. Ainsi, les fossiles africains de la même époque sont

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Crâne d’Homo ergaster (profil)

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maintenant appelés Homo ergaster et les européens, ancêtres probables des Hommes de Néanderthal, Homo heidelbergensis.

À ses débuts cueilleur de fruits et de racines, chasseur de petits animaux et charognard, et de plus gros, comme les éléphants. Il s'agit du premier être terrestre à avoir domestiqué le feu, il y a un million d'années.

Il a amélioré les techniques de frappe, étendu la gamme des outils : il a réalisé les premiers bifaces et créé une hache (hachereau), dont on a trouvé de nombreux spécimens en Afrique et en Eurasie. Les outils façonnés par Homo erectus révèlent l'existence de comportements nouveaux dans la lignée humaine :

l'élaboration d'outils symétriques et une forte adaptation des outils aux conditions locales et aux besoins humains.

Les bifaces présentent une double symétrie (bilatérale et antéro-postérieure) qui ne semble pas uniquement liée à l'amélioration technique de l'outil, mais indique un souci esthétique certain. Par ailleurs, la comparaison des outils taillés par Homo erectus dans les différentes régions du monde qu'il a parcourues montre une grande variabilité de ses capacités techniques. Certains archéologues pensent que la « boîte à outils » des Homo erectus indonésiens, relativement pauvre en outils de pierre, devait être complétée par un important outillage de bois (le bambou est encore très abondamment utilisé dans ces régions). Mais cette hypothèse reste délicate à tester dans la mesure où le bois ne se fossilise que dans des conditions absolument exceptionnelles.

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Mandibule d'Homo erectus

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Homo neanderthalensis du site de La Ferrassie :

Le site de La Ferrassie est situé à proximité des Eyzies-de-Tayac en Dordogne (France). Il est composé d'un petit abri, d'une grotte et d’un grand abri. Les premières découvertes au Grand Abri de La Ferrassie datent de 1895.Huit squelettes ont été retrouvés sur le site sur plusieurs années.

En utilisant la chrono-stratigraphie les restes néandertaliens ont été datés entre - 75 000 et - 60 000 ans BP.

Le fossile présenté dans ce logiciel, découvert en 1909, correspond à un corps d’homme adulte orienté, la tête à l’ouest. Il mesurait 1,71 m et devait être âgé de 40-45 ans. On a retrouvé sur son corps des sédiments jaunâtres.L'homme présentait une usure inhabituelle des dents, laissant supposer qu'il les utilisait comme outil (pour tanner des peaux par exemple). On a découvert à côté un corps de femme adulte de 25-35 ans, la tête à l’est.Les individus des deux sépultures étaient ainsi placés dans le même alignement, tête contre tête.Il y avait la présence d'une couche cendreuse sous le squelette. Les autres fossiles sont des squelettes d’enfants et d’un fœtus.Selon les auteurs, l’homme de Neandertal est considéré comme une espèce à part entière : Homo neanderthalensis, ou comme une sous espèce Homo sapiens neanderthalensis (on trouve les noms avec ou sans le h).

Les fossiles permettent de dater les Neandertal entre - 300 000 et - 30 000 ans environ.

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Crâne d'Homo erectus sinanthropus (profil)

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Les Néandertaliens vivaient en Europe et en Asie occidentale et étaient de taille moyenne, comprise généralement entre 1,64 m et 1,68 m, pour 80 kg environ. Leur squelette était extrêmement robuste avec des os épais, des insertions musculaires marquées. Leurs membres étaient relativement courts avec de fortes articulations. Leur cage thoracique était très large. Leur bipédie était aboutie.Le crâne est très volumineux, avec une cavité cérébrale dont la capacité est équivalente à celle de l'homme actuel, soit environ 1 400 cm³ et une variabilité individuelle qui s'étend de 1 200 à 1 800 cm³.L'ensemble des Néandertaliens apparaît de plus en plus composé de plusieurs populations régionales dans lesquelles les caractéristiques du groupe pouvaient s'exprimer différemment.

Les outils du Moustérien : bifaces, pointes de flèches, racloirs et grattoirs semblent fabriqués par l'homme de Neandertal.

Le nom de « Néandertalien » est lié à celui de Neandertal, une petite vallée située près de Mettmann, entre Düsseldorf et Wuppertal (Allemagne). Au mois d'août 1856, dans le cadre de l'exploitation d'une carrière, des ouvriers vidèrent une petite cavité de cette vallée, la grotte de Feldhofer. Ils y découvrirent des ossements et un fragment de crâne.

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Crâne d'Homo neanderthalensis (profil)

Crâne d'Homo neanderthalensis (vu de dessous)

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L’Homme de la Chapelle-aux-Saints, Homo neanderthalensis :

Découvert le 3 août 1908 dans une grotte de la commune de La Chapelle aux Saints, en Corrèze (19, France), le squelette était placé dans une véritable sépulture, indiquant une conscience (un culte ?) de la mort.

L'âge du crâne est supposé se situer entre 35 000 à 45 000 ans.

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Crâne d'Homo neanderthalensis (La chapelle aux Saints)

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Homo sapiens (Homme moderne) :

L’homme de Cro-Magnon est un homme préhistorique. C’est en fait une ancienne dénomination dépréciée pour les représentants de l'espèce Homo sapiens ou « Hommes modernes » arrivés en Europe au Paléolithique supérieur entre 35 000 et 10 000 ans avant le présent.Le nom de « Cro-Magnon » vient de l'abri de Cro-Magnon, un petit abri sous roche situé dans la commune des Eyzies-de-Tayac (Dordogne, France) où Louis Lartet a découvert cinq squelettes de cette espèce en 1868.

Sa capacité crânienne se situe autour de 1465 cm³.

Homo sapiens, communément dénommé humain, est une espèce d'homininés bipèdes et le seul membre du genre Homo qui n'ait pas disparu. On désigne fréquemment l'espèce entière sous le nom "humanité" et on peut aussi employer Homme (avec une majuscule) pour parler des caractères généraux de l'espèce.Les paléontologues donnent à Homo sapiens un âge d'environ 200 000 ans.Les êtres humains actuels appartiennent à cette seule espèce, et sa subdivision en races est généralement considérée comme non pertinente, d'un point de vue biologique. Le 21 décembre 2005 la planète Terre a vu l'espèce humaine atteindre 6,5 milliards de représentants.

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Crâne d'Homo sapiens (Homme de Cromagnon)Au dessus, vu de profil, à gauche, vu de dessous, à droite, mandibule.