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Association amicale des anciens élèves du lycée Montesquieu LETTRE D’INFORMATION N° 54 – 1 er MARS 2017 Cent ans d’enseignement primaire au lycée : création ; alignement sur les écoles publiques ; suppression par Didier BÉOUTIS, président de l’association amicale Depuis maintenant plus de quarante ans -1975-, on entre au lycée Montesquieu -comme dans tous les lycées- en classe de Seconde. Il n’en a pas toujours été ainsi. Jusqu’en 1971, on pouvait entrer au lycée… en classe enfantine, dès l’âge de cinq ans ! Bien entendu, des « passerelles » permettaient d’entrer en Sixième (pour les élèves sortant des écoles primaires) ou en Seconde (pour les élèves sortant des collèges). En effet, la plupart des lycées, tout au long de la seconde moitié du XIXème siècle -dont le nôtre à partir de 1860- avaient créé, en leur sein, des classes élémentaires -appelées « petit lycée »- qui appliquaient des programmes un peu différents de ceux des écoles primaires publiques. On y faisait du dessin, de la musique, professées par les enseignants du lycée, et surtout, en classe de Huitième, on y débutait l’enseignement du latin et d’une langue vivante (allemand ou anglais). On avait même divisé la scolarité du lycée en quatre périodes dont deux englobaient l’enseignement primaire : « division préparatoire » (classes enfantine ; première année préparatoire ; deuxième année préparatoire, correspondant respectivement aux classes de 11 ème , 10 ème et 9 ème ) ; « division élémentaire » groupant les classes de Huitième et de Septième ; « division de grammaire », devenue « premier cycle », regroupant les classes de Sixième, Cinquième et Quatrième ; « division supérieure » devenue « second cycle », rassemblant les classes de la Troisième à celles de Philosophie et de Mathématiques ». Un décret du 8 janvier 1881 avait même institué un « certificat d’aptitude aux fonctions de professeur des classes élémentaires de l’enseignement classique », que devaient passer les instituteurs pour pouvoir enseigner dans ces classes. Les maîtres des écoles primaires des lycées, étaient, comme les professeurs, nommés par le ministère de l’instruction publique, alors que les instituteurs des écoles publiques l’étaient par les préfets et les inspecteurs d’académie. D’ailleurs, les maîtres des classes de 8 ème et de 7 ème des lycées recevaient l’appellation de « professeurs » de 8 ème ou de 7 ème . Les instituteurs des petits lycées étaient inspecté et notés, non pas par l’inspection académique et les inspecteurs primaires, mais, comme leurs collègues des grands lycées, par les inspecteurs généraux de l’instruction publique. Lors de la préparation du projet de loi instituant la gratuité de l’enseignement primaire (loi « Jules Ferry » du 16 juin 1881), se posa la question des classes élémentaires des lycées, qui, comme les écoles publiques communales étaient soumises à des frais d’écolage. Il fut décidé que les classes élémentaires des lycées ne seraient pas touchées par la réforme de la gratuité. Jules Ferry s’en expliqua dans une circulaire du 9 septembre 1882 : « L’usage s’est établi partout d’annexer, aux établissements secondaires, des cours élémentaires destinés à préparer les très jeunes enfants, mieux qu’ils ne pourraient l’être dans la plupart des écoles primaires, aux études d’ordre plus élevé auxquels les destinent leurs familles. » Le certificat d’aptitude fut donc conservé, même si on continua, le nombre des certifiés étant inférieur au nombre de classes, à faire appel à des instituteurs non pourvus de ce certificat. Les réformes de 1902 et de 1917 supprimèrent l’enseignement du latin et des langues vivantes dans les classes primaires des lycées. (suite en page 2) La cour intérieure du petit-lycée au début du XXème siècle La classe de 11 ème de Mme Cheu en 1961

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Association amicale des anciens

élèves du lycée Montesquieu

LETTRE D’INFORMATION N° 54 – 1er MARS 2017

Cent ans d’enseignement primaire au lycée :

création ; alignement sur les écoles publiques ; suppression par Didier BÉOUTIS, président de l’association amicale

Depuis maintenant plus de quarante ans -1975-, on entre au lycée Montesquieu -comme dans tous les lycées- en

classe de Seconde. Il n’en a pas toujours été ainsi. Jusqu’en 1971, on pouvait entrer au lycée… en classe

enfantine, dès l’âge de cinq ans ! Bien entendu, des « passerelles » permettaient d’entrer en Sixième (pour les

élèves sortant des écoles primaires) ou en Seconde (pour les élèves sortant des collèges).

En effet, la plupart des lycées, tout au long de la seconde moitié du XIXème siècle -dont le nôtre à partir de 1860-

avaient créé, en leur sein, des classes élémentaires -appelées « petit lycée »- qui appliquaient des programmes un

peu différents de ceux des écoles primaires publiques. On y faisait du dessin, de la musique, professées par les

enseignants du lycée, et surtout, en classe de Huitième, on y débutait l’enseignement du latin et d’une langue

vivante (allemand ou anglais). On avait même divisé la scolarité du lycée en quatre périodes dont deux

englobaient l’enseignement primaire : « division préparatoire » (classes enfantine ; première année préparatoire ;

deuxième année préparatoire, correspondant respectivement aux classes de 11ème

, 10ème

et 9ème

) ; « division

élémentaire » groupant les classes de Huitième et de Septième ; « division de grammaire », devenue « premier

cycle », regroupant les classes de Sixième, Cinquième et Quatrième ; « division supérieure » devenue « second

cycle », rassemblant les classes de la Troisième à celles de Philosophie et de Mathématiques ». Un décret du 8

janvier 1881 avait même institué un « certificat d’aptitude aux fonctions de professeur des classes élémentaires de

l’enseignement classique », que devaient passer les instituteurs pour pouvoir enseigner dans ces classes. Les

maîtres des écoles primaires des lycées, étaient, comme les professeurs, nommés par le ministère de l’instruction

publique, alors que les instituteurs des écoles publiques l’étaient par les préfets et les inspecteurs d’académie.

D’ailleurs, les maîtres des classes de 8ème

et de 7ème

des lycées recevaient l’appellation de « professeurs » de 8ème

ou de 7ème

. Les instituteurs des petits lycées étaient inspecté et notés, non pas par l’inspection académique et les

inspecteurs primaires, mais, comme leurs collègues des grands lycées, par les inspecteurs généraux de

l’instruction publique.

Lors de la préparation du projet de loi instituant la gratuité de l’enseignement primaire (loi « Jules Ferry » du 16

juin 1881), se posa la question des classes élémentaires des lycées, qui, comme les écoles publiques communales

étaient soumises à des frais d’écolage. Il fut décidé que les classes élémentaires des lycées ne seraient pas

touchées par la réforme de la gratuité. Jules Ferry s’en expliqua dans une circulaire du 9 septembre 1882 :

« L’usage s’est établi partout d’annexer, aux établissements secondaires, des cours élémentaires destinés à

préparer les très jeunes enfants, mieux qu’ils ne pourraient l’être dans la plupart des écoles primaires, aux études

d’ordre plus élevé auxquels les destinent leurs familles. » Le certificat d’aptitude fut donc conservé, même si on

continua, le nombre des certifiés étant inférieur au nombre de classes, à faire appel à des instituteurs non pourvus

de ce certificat. Les réformes de 1902 et de 1917 supprimèrent l’enseignement du latin et des langues vivantes

dans les classes primaires des lycées. (suite en page 2)

La cour intérieure du petit-lycée au début du XXème siècle – La classe de 11

ème de Mme Cheu en 1961

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L’après-guerre allait voir se dessiner, prôné notamment par la Ligue de l’enseignement, un courant d’idées

favorable à l’école unique. En 1925, une commission, mise en place par le ministre de l’instruction publique et

des beaux-arts François Albert, se montra défavorable à la suppression des classes primaires des lycées. Son

successeur Anatole de Monzie, favorable à l’école unique, utilisa une méthode progressive, en attribuant les

postes d’enseignants des classes primaires des lycées à des instituteurs nommés par le préfet et l’inspecteur

d’académie (décret du 12 septembre 1925), et en alignant des programmes des classes des petits-lycée sur ceux

des écoles primaires (arrêté du 11 février 1926). La conséquence de ces réformes fut que le certificat d’aptitude ne

fut plus organisé.

Le 5 mars 1937, le ministre de l’éducation nationale Jean Zay dépose un projet de loi prévoyant notamment la

suppression des petits-lycées, mesure restée sans suites. Dans un mouvement inverse, le Gouvernement de Vichy

va rétablir le certificat d’aptitude aux fonctions de professeur des classes élémentaires des lycées. Pourvu de ce

certificat qu’il a passé avec succès en juillet 1943 à Paris, l’instituteur breton âgé de 28 ans, Yves Guyomard,

directeur de l’école de Bulat-Pestivien (Côtes du Nord) arrivera au petit-lycée en octobre, nommé professeur de

Septième. Deux ans plus tard, le certificat d’aptitude n’est plus organisé ; l’ordonnance n° 45-318 du 3 mai

portant suppression des classes primaires et élémentaires des collèges est publiée… mais pas appliquée. Les

suppressions viendront plus tard, dans les années soixante et soixante-dix, non pas par le fait de dispositions

ministérielles, mais par un moindre intérêt accordé par les proviseurs à leurs petits-lycées. La croissance des

effectifs pousse en effet les chefs d’établissements à vouloir créer des classes de second cycle, des classes

préparatoires aux grandes écoles… et, faute de place, on supprimera progressivement le petit-lycée. Souvent

aussi, comme au lycée Montesquieu, cette suppression s’est faite concomitamment à celle des classes de collège.

À quoi bon maintenir un petit-lycée si on supprime le collège ? Ainsi, à partir de 1972, le petit-lycée perdra,

chaque année, une classe, époque qui correspond à l’âge du départ en retraite pour Mme Cheu, Mme Chopin,

Mme Chevrier, M. Trochet. Ceux-ci n’en verront pas moins, avec nostalgie, la fermeture de « leur » petit-lycée.

Rappelons quelques noms parmi les instituteurs qui firent, de 1860 à 1975, la bonne réputation du petit-lycée de

garçons du Mans, installé dans l’hôtel Chesneau-Desportes, rue Lionel Royer : les institutrices de la classe

enfantine et de la 11ème

: Mmes Louise Odolant (1888-1891) ; Marie-Gabrielle Madelaine (1897-1912), Suzanne

Couqueberg (1912-1940), épouse du professeur d’histoire ; Léa Cheu (1942-1972) épouse du professeur

d’anglais ; les instituteurs aux longues périodes au petit-lycée : Aimable Demoncuit (1860-1890), qui, à sa retraite,

fut élu maire de sa commune natale vendéenne de de La Vendelée ; Jules Auzou (1884-1924 ; 40 ans au lycée !) ;

Alphonse Gaucher (1886-1913) qui termina sa carrière au petit-lycée Carnot ; Alfred Loyau (1894-1932) ; Léon

Dubreil (1882-1924, mort en fonctions) ; Constant Deneu (1913-1927) ; Émile Audouy, l’Ariégeois joueur de

clarinette (1924-25, puis 1931-41) ; Henry Brindeau, instituteur de 8ème

pendant vingt ans (1932-1952). Une

mention pour René Sortais (1941-42) qui fut un efficace résistant à l’occupant. Notons les instituteurs en fonctions

après la guerre, que les anciens ont connus (en ignorant souvent leurs prénoms) : Yves Guyomard (1943-1957) qui

s’en alla enseigner les mathématiques au grand lycée ; Yvonne Dupuet (1947-1957) ; Renée Rochereau (1949 à

1966) qui partit à Nice ; Anne-Marie Chopin (1952-1971), épouse du professeur d’allemand ; Léa Chevrier (1948-

1972), veuve de guerre après dix mois de mariage ; Pierre Trochet (1954-1969), qui fut instituteur en Algérie ;

Ollivier Le Fur (1960-1974). Tous ont bien mérité du lycée !

Mlle Madelaine (1906) ; Jules Auzou (1906) ; Alfred Loyau (1906) ; Suzanne Couqueberg (1936) ; Émile Audouy (1936)

Léa Cheu (1944) ; Léa Chevrier (1954) ; Yves Guyomard (1960) ; Anne-Marie Chopin (1961) ; Ollivier Le Fur (1962)

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LA VIE DE L’ASSOCIATION

Adhésion: Robert Böhm, élève de 1960 à 1962 (Math’élem’ et Math’sup ‘) ; Arlette Chaligné (au lycée Berthelot

de1969 à 1971) ; Françoise Gallouédec-Génuys (au lycée Berthelot de 1943 à 1950) ; Danièle Réolid (au lycée

Berthelot de 1958 à 1966) ; Yves Simon, au lycée de 1954 à 1962 (6ème

à Math’sup’)

Galette des rois, samedi 21 janvier 2017, à 11 heures, dans la salle du fonds ancien

Notre traditionnelle cérémonie de vœux a eu lieu, sous la forme de la « galette des rois », le samedi 21 janvier, à

11h, dans la salle du fonds ancien du lycée. Un rendez-vous qui a permis aux adhérents de se retrouver en

début d’année, et à notre président d’évoquer les perspectives d’actions pour l’année en cours. Didier Béoutis a

souhaité la bienvenue aux anciennes élèves du lycée Berthelot, à travers Danièle Réolid et Arlette Chaligné,

présentes, qui ont décidé de rejoindre notre amicale, et de mettre à notre disposition leurs archives, composées

notamment de phorographies de classes des années cinquante et soixante.

Réunion en hommage à Thierry Leguay, jeudi 23 mars, à 18h

Le 22 mars 2016, décédait, à l’âge de 62 ans, Thierry Leguay, ancien élève du lycée, professeur de lettres,

écrivain, auteur de plusieurs études et ouvrages sur la langue française et ses particularités. Un an après, le jeudi

23 mars, à 18h, nous organisons, dans la salle du fonds ancien du lycée, une rencontre, à laquelle participera

notamment Agnès Besnard, adjointe au maire du Mans, les fils de Thierry, Alain Duchesne, co-auteur de

nombreux ouvrages avec Thierry, afin d’évoquer notre camarade disparu, et qui était très attaché au lycée (il

représentait la 3ème

des quatre générations successives de la famille ayant été élèves de l’établissement). Toutes

celles et tous ceux qui ont connu Thierry, qui ont lu ses ouvrages ou qui ont été ses camarades de classe ou ses

anciens élèves, seront les bienvenus à cette réunion.

Assemblée générale annuelle et banquet, samedi 25 mars avec Philippe

Bouquet

Notre assemblée générale annuelle est fixée au samedi 25 mars, à partir de 9h30, dans

la salle des Actes du lycée. Elle sera suivie du traditionnel banquet, servi, comme les

années précédentes, dans la salle à manger des professeurs. Ce déjeuner sera présidé

par Philippe Bouquet, ancien élève du lycée (1947 à 1954), agrégé d’anglais, ancien

professeur au lycée (1962-1967), puis docteur ès langues et civilisation scandinaves,

professeur à l’Université de Caen, traducteur en langue française, de nombreux

romans écrits en suédois. Un courrier a d’ores et déjà été adressé aux adhérents. Tout

renseignement en écrivant à [email protected] ou à [email protected]

LA VIE DU LYCÉE

Journées « portes ouvertes », le 18 mars pour les entrées au lycée

Comme les années précédentes, le lycée organise deux journées « portes ouvertes » d’information. Celle des

classes préparatoires a eu lieu, le 4 février; celle de l’entrée en Seconde est fixée au samedi 18 mars, de 9h à 12h.

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DES NOUVELLES DES ANCIENS

Nécrologies d’anciens élèves

Alain CASALS (1960-2017), élève de 1971 à 1976

Alain Casals est décédé le 15 janvier, à l'âge de 56 ans. Né à Paris, le 19 novembre 1960, Alain Casals était venu

au Mans lorsque son père avait été nommé enseignant de sciences physiques au Centre universitaire du Mans,

devenu Université du Maine. Arrivé au lycée à la rentrée de 1971 en classe de 6ème, Alain avait fait partie de la

dernière promotion qui avait suivi le cycle complet du collège, avant la suppression progressive de celui-ci. Il était

resté au lycée jusqu'à la classe de 2de scientifique, en 1976, poursuivant alors sa scolarité jusqu'au baccalauréat,

au lycée Notre-Dame de Sainte Croix. Il avait ensuite fréquenté l'Université du Maine, puis occupé un emploi de

technicien aux usines Renault du Mans. Marié, Alain s'était installé à Conlie. Resté attaché à notre lycée, adhérent

de notre amicale, il avait rédigé ses souvenirs d'élève, publiés sur notre site

http://montesquieu.lemans.free.fr/elevesoupr/souvenirscasals70.pdf. Ses obsèques ont été célébrées le 19 janvier,

à 10h30, en l'église de Conlie, notre amicale y étant représentée par André Vivet.

Claude DANIÉLOU (1927-2016), élève de 1941 à 1944

Claude Daniélou était né, au Mans, le 11 mai 1927, fils d’un grossiste en fruits et légumes, domicilié au 6, rue du

cirque. Il fit ses études au lycée de 1941 à 1944, jusqu’à l’obtention du baccalauréat « philo-lettres ». Il reprit alors

l’affaire familiale de fruits et légumes. Claude Daniélou est décédé au Mans, le 6 novembre 2016, âgé de 89 ans.

Jacques FLAUTRE (1935-2016), élève de 1947 à 1953

Né le 24 janvier 1935 à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Inférieure), Jacques Flautre, devenu

orphelin, fut pris en charge par son oncle Élie Batut, alors, surveillant général au lycée,

qui l’hébergea et le scolarisa dans l’établissement où il fut élève de 1947 à 1953, de la

classe de 5ème

à celle de Sciences expérimentales. en Sciences.ex (1952)

Après le succès au baccalauréat, Jacques Flautre passa avec succès l’agrégation de

sciences naturelles, et commença sa carrière universitaire comme assistant de botanique

au Collège universitaire de Rouen. S’étant spécialisé dans la microbiologie, il poursuivit son parcours à

l’université de Caen, au département de biologie appliqué de l’Institut universitaire’ de technologie dont il fit

partie de l’équipe fondatrice. Excellent pédagogue, Jacques Flautre contribua à la formation de nombreux

techniciens en biologie de laboratoires privés ou hospitaliers. Marié, père d’une fille, Jacques Flautre est décédé à

Caen, le 27 août 2016, âgé de 81 ans et demi.

Bernard GALAN (1921-2016), élève de 1932 à 1940 en 1938 (1ère

A)

C’est avec peine que nous annonçons le décès de Bernard Galan,

survenu à l’âge de 95 ans, le 26 décembre à Sèvres, où il résidait.

Né le 16 août 1921 à Tuffé où son père, originaire de Lannemezan

(Hautes-Pyrénées), était alors instituteur, Bernard Galan fit ses

études secondaires comme pensionnaire dans notre lycée de 1932 à

1940, année d’obtention de son baccalauréat. Il commença sa vie

professionnelle comme instituteur stagiaire à l’école primaire de

Laigné-en-Belin, où son père avait été nommé directeur. Bernard

Galan réussit à échapper au Service du travail obligatoire (S.T.O.),

un collègue de son père ayant, opportunément, soustrait son dossier

au moment des opérations de recrutement… Titulaire d’une licence

en droit obtenue à la faculté de Rennes, Bernard Galan passa ensuite

avec succès le concours de rédacteur à la Banque de France, où il fit toute sa carrière

jusqu’à être nommé sur des postes de directeur à Étampes, Dijon, Chartres et Troyes, puis

en région parisienne. Il avait tenu à rester en région parisienne, afin de profiter des activités

culturelles de la capitale (théâtre et opéra) et d’en faire profiter enfants et petits-enfants.

Installé dans la banlieue ouest de Paris (Ville d’Avray), Bernard Galan restait très attaché à

notre lycée et à l’amicale, faisant chaque année, accompagné de son épouse Simone, le

déplacement pour l’assemblée générale et le banquet. Dès le début de l’année, il organisait

son emploi du temps de manière à ne pas manquer l’évènement. Arrivé à l’âge de 4 ans à Laigné-en-Belin,

Bernard Galan gardait un profond attachement à cette commune, où sa sœur Simone avait conservé la maison

familiale, et où il revenait fréquemment. Il était fier d’annoncer que, parmi sa descendance, le métier d’enseignant

avait été choisi. Il parlait aussi volontiers de l’institution de la Banque de France. Père de trois enfants, Inès,

En 1937

Dernièrement

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Benoit et Sabine, grand-père de sept petits-enfants et une fois arrière-grand-père, Bernard était très attaché à sa

famille qu’il emmenait en vacances l’été, à Royan, et l’hiver, à Nice (au concert et au Carnaval). Durant les quatre

dernières années, Bernard s’était dévoué auprès de son épouse, malade, en difficulté pour accomplir les gestes de

la vie quotidienne.

Un dernier et émouvant hommage lui a été rendu le 29 décembre au cimetière de Laigné-en-Belin en présence de

sa famille et de ses amis. Notre amicale y était représentée par Didier Béoutis, André Vivet et Jean-Paul

Couasnon.

Joël GENESLAY (1925-2017), élève de 1934 à 1943 en 1ère

(1941)

Fils de Félix Geneslay (1895-1936), ancien élève du lycée, avocat, maire du Mans de 1932 à

1936, Joël Geneslay était né au Mans, le 26 septembre 1925. Il avait été élève du lycée de 1934 à

1943, avant de faire ses études de droit, puis de s’installer comme avocat, au Mans. Il avait

occupé les fonctions de bâtonnier du Mans.

Retiré depuis plusieurs années à La Baule-Escoublac, Joël Geneslay y est décédé, le 4 février, âgé

de 91 ans. La cérémonie religieuse a été célébrée, en l’église Saint-Martin du Mans, dans la plus

stricte intimité.

Jean (1923-2010) et François GUILLOT (1926-2015), élèves de 1929 à 1933

Né à Sens, le 18 janvier 1926, François Guillot était le fils cadet d’Henri Guillot, censeur au lycée de 1929 à 1933.

Le jeune François fréquenta donc le petit lycée (classe enfantine jusqu’à la 10ème

), pendant les quatre années de

censorat de son père. Il poursuivit ses études au lycée de Nice, dont son père avait été affecté comme censeur.

Resté à Nice, François Guillot y est décédé, le 13 février 2015, âgé de 89 ans. Son frère aîné Jean, né le 27 février

1923 à Charmois-l’orgueilleux, lui aussi scolarisé au petit-lycée de 1929 à 1933, lui aussi installé à Nice, est

décédé, dans cette ville, le 29 avril 2010, à l’âge de 87 ans.

René HAMON (1924-2016), élève de 1934 à 1941

Né à Bourges, le 18 juin 1924, fils d’un officier d’administration du service de santé d’origine bretonne, René-

Fernand Hamon avait suivi sa famille quand son père avait été nommé au Mans, en 1934. Il fit ses études dans

notre lycée, de la 7ème

à la 2de, jusqu’en 1941, année où son père avait quitté Le Mans, ayant reçu une nouvelle

affectation. Installé à Cergy, René Hamon est décédé, à la clinique d’Osny (Val d’Oise), le 16 décembre 2016.

Philippe HAUVUY (1934-2017), élève de 1952 à 1954 en Sc. ex (1952)

Né au Mans, le 12 mai 1934, fils d’un médecin qui exerçait rue Beauverger, Philippe

Hauvuy est décédé le 25 janvier. Après avoir été élève du collège Sainte-Croix, il était

venu au lycée y faire ses classes terminales. Tout d’abord fonctionnaire des Ponts-et-

chaussées, s’étant spécialisé dans le béton armé, Philippe Hauvuy était devenu directeur

technique d’une société coopérative d’H.L.M., puis avait fondé, rue Nationale, un

commerce d’orthopédie. Marié, père de six enfants, passionné de musique (jazz et chant

grégorien), habité par une foi profonde, Philippe Hauvuy avait publié, en autoédition

plusieurs ouvrages : L’épée de la France que Jeanne d’Arc fit quérir à Sainte-Catherine

de Fierbois (2007) ; Sœur de la nativité Jeanne Leroyer, sœur urbaniste du couvent de Fougères (2016). Il avait

aussi rédigé plusieurs articles pour La Vie Mancelle.

Geneviève MET-TARDIF (1934-2017), élève de 1943 à 1944 en Math’élem

(1943)

Geneviève Met-Tardif -née Bilhaut- vient de décéder au Mans, dans sa 91ème année.

Nés au Havre, son frère Michel et elle étaient arrivés au Mans, en 1940, lorsque leur

père, officier d'intendance, y avait été nommé. Le frère et la sœur avaient donc été

scolarisés dans les lycées de la ville, Michel au lycée de garçons, Geneviève au lycée

de jeunes filles. Les bâtiments de la rue Berthelot étant alors réquisitionnés pour en

faire un hôpital militaire, les cours du lycée de jeunes filles avaient été transférés au

lycée de garçons, dans les bâtiments bordant la cour des marronniers.

Les cours scientifiques de la Math'élem’ "filles" étaient communs avec ceux de la Math'élem’ "garçons". Michel

et Geneviève, très proches par l'âge, s'étaient donc retrouvés dans la même classe durant l'année scolaire 1943-44.

Pendant cette même année, Louis-Verdun Saulnier, professeur de lettres au lycée de garçons, cherchait des

lycéennes pour les rôles féminins des pièces de théâtre qu'il montait dans le cadre de "l'éducation générale et

sportive" dont il était le responsable. Michel Bilhaut lui présenta sa sœur qui fut, grâce à sa sensibilité artistique,

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une excellente comédienne dans les pièces qui furent jouées. Après le baccalauréat, Michel entama des études qui

le conduisirent à une carrière de commandant de marine marchande, tandis que Geneviève entreprit des études de

pharmacie.

Geneviève tint longtemps l'officine de pharmacie de Coulaines. Mariée avec le professeur de sciences naturelles

Tardif (quatre enfants, treize petits-enfants et une arrière-petite-fille), elle épousa, après le décès de son mari, en

1988, le commandant Charles Met, lui aussi ancien élève du lycée. Comme son frère Michel, décédé en 2014,

Geneviève était adhérente de notre amicale. Les obsèques ont été célébrées, 20 janvier, en l'église Sainte-Croix.

André Vivet y a représenté notre amicale.

René RAMADE (1925-2017), élève de 1936 à 1944 en 1ère

A (1941)

Fils du publiciste Maurice Ramade et frère cadet du docteur Jacques Ramade, René Ramade

est décédé le 13 février, à l’âge de 93 ans. Il était en effet né au Mans, le 17 novembre 1923.

Élève au lycée de 1936 à 1944, il était, avec son frère, l’un des plus anciens adhérents de

l’amicale. Ses fils Thierry et Bruno ont été aussi élèves du lycée, respectivement de 1963 à

1966, et de 1963 à 1969. André Vivet représentait l’amicale lors de la cérémonie d’obsèques

au temple de la rue Barbier, le17 février.

Jacques RENOUX (1924-2017), élève-instituteur de 1941 à 1944

Né à Saint-Calais, le 18 mars 1924, Jacques Renoux avait fait partie de la première

promotion des élèves-maîtres ayant accompli ses études de deuxième cycle au lycée, après

la fermeture des écoles normales d’instituteurs, par décret du 15 août 1941. Dans sa

promotion d’élèves-maîtres, figurait notamment Pierre Allard, Jean Barjaud, Georges

Guitton, Bernard Haldenwang, Georges Rouzé, Serge Vinçon, Fernand Vivet. Jacques

Renoux fit donc ses trois années du lycée, étant reçu au baccalauréat de mathématiques en

1944. Jacques Renoux fit ensuite une carrière d’instituteur dans la Sarthe, affecté

notamment au Luart, directeur d’école. Il est décédé, le 25 janvier, à l’âge de 93 ans. La

crémation a eu lieu, selon ses volontés, au crématorium des Hunaudières, à Ruaudin, avant que les restes soient

transférés au cimetière du Luart. André Vivet y représentait l’amicale. À son fils, notre camarade Alain Renoux,

élève de 1960 à 1967, membre actif de l’amicale, nous présentons nos bien sincères condoléances.

Jeannine RUELLE (1927-2017), mère de Philippe et de Bertrand

Mère de Philippe et de Bertrand, élèves au lycée respectivement de 1962 à 1972 et de 1964 à 1972, Mme Jeannine

Ruelle est décédée le 8 février 2017, âgée de 89 ans. Elle avait été institutrice et adjointe au maire de La Chapelle

Saint-Fray (canton de Loué).

Nécrologies d’anciens enseignants

Lucien KIEFFER (1937-2017), professeur d’allemand de 1973 à 1997 En 1988

Né à Bouxwiller (Bas-Rhin), le 24 avril 1937, Lucien Kieffer, après avoir été étudiant à

l’université de Strasbourg et obtenu l’agrégation d’allemand en 1969, avait été nommé,

après plusieurs postes dans des lycées de l’ouest (Lorient, Laval), au Mans, en 1971. C’est

son mariage qui l’avait conduit à s’installer dans notre région. Il partagea, pendant trois ans,

son service entre le lycée Bellevue (classes de lycée) et le lycée Montesquieu (classes

préparatoires aux grandes écoles). En 1976, il fut affecté sur un service à temps complet au

lycée Montesquieu, où il enseigna, sans interruption, jusqu’à son départ en retraite, en 1997.

Il a apporté sa contribution à plusieurs revues pédagogiques (Les langues vivantes, Le

Courrier des linguistes, Le F.I.L…). Ses qualités humaines et pédagogiques en firent un excellent professeur,

apprécié aussi bien des élèves et des familles que de sa hiérarchie. Restant manceau durant tout le temps de sa

retraite, Lucien Kieffer demeurait toutefois attaché à son Alsace natale et à ses traditions. Son épouse Colette a

occupé, à partir de 1973, les fonctions de secrétaire générale de la faculté de droit et des sciences économiques du

Mans, ayant eu la charge, notamment, du transfert, en 1976, sur le site universitaire de Vaurouzé, de

l’établissement, installé depuis 1963, dans des locaux préfabriqués dans la cour des sports du lycée. Lucien et

Colette Kieffer ont eu deux filles, quatre petits-enfants, et trois arrière-petits-enfants. Une de leurs filles est

l’épouse de Me Damien Castel, avocat au barreau du Mans et historien.

Lucien Kieffer est décédé au Mans, le 13 janvier dernier, dans sa 80ème

année, atteint d’un mal neurodégénératif

(« maladie de Charcot »). Sa messe d’obsèques a été célébrée, le 18 janvier, en l’église Saint-Aldric au Mans, par

l’abbé Pierre-Marie Cotten, ancien élève du lycée. Didier Béoutis et André Vivet y ont représenté l’amicale.

En Math’élem

(1944)

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Témoignage de M. Jean-Pierre Landais, proviseur du lycée de 1994 à 1999, sur Lucien Kieffer : Lucien et moi

avions été étudiants de la section d'Allemand de la Faculté des lettres de Rennes, et fûmes formés par le même

excellent pédagogue qu'était le Professeur Émile Morice. Nous nous sommes retrouvés à plusieurs reprises au

cours de ma carrière de professeur et, en arrivant à la tête du lycée Montesquieu, en 1994, j'eus le très grand

plaisir de le voir toujours animé du désir de réussite des élèves qu'il savait amener subtilement à la connaissance

de la langue et de la culture allemandes. Il a su également me faire profiter des conseils avisés qu'il tirait de sa

longue expérience à Montesquieu, bâtissant en peu de mots une complicité de bon aloi.

Pierre BESSON (1925-2013), professeur de sc. naturelles et physiques de 1949 à 1951

C’est avec un peu de ret ard que nous avons été informés du décès, survenu, le 15 février 2013, à Biscarrosse

(Landes), à l’âge de 87 ans, de Pierre-Roger Besson. Né le 3 novembre 1925, à Amiens, licencié en sciences

naturelles, Pierre Besson avait obtenu sa première affectation, à la rentrée d’octobre 1949, comme maître-

auxiliaire chargé d’un service de sciences naturelles et physiques. Il était resté dans notre lycée pendant deux ans,

jusqu’en 1951.

Jean BOUHOURS (1927-2012), professeur d’éducation physique en 1970-71

C’est aussi tardivement que nous avons appris la disparition de Jean-Émile Bouhours. Né à Malicorne, le 13 avril

1927, originaire du sud-ouest de la Sarthe (son père était né à Bousse et sa mère à Noyen-sur-Sarthe), Jean

Bouhours, maître auxiliaire, spécialisé dans l’athlétisme, occupait un poste d’éducation physique et sportive au

C.E.S. d’Arnage quand il fut affecté dans notre lycée, à la rentrée de septembre 1970. Il y resta un an, étant

ensuite affecté au collège de Sarlat-la-Canéda (Périgord). Jean Bouhours est décédé, le 9 février 2012, âgé de 85

ans, à Saint-Georges-de-Didonne (Charente-Maritime), où il s’était retiré.

Jeanne PATILLON (1938-2017), épouse de Michel Patillon, ancien professeur de lettres

Décédée le 26 janvier au Mans, à l’âge de 88 ans, Jeanne Patillon-L’Hommeau était l’épouse de M. Michel

Patillon, agrégé des lettres, docteur d’État en études grecques, professeur au lycée de 1961 à 1981, avant d’être

nommé au C.N.R.S. et de professer au lycée Louis-le-grand. Née en 1929 à Connerré, Jeanne Patillon avait

enseigné la couture dans plusieurs institutions libres de jeunes filles au Mans. Didier Béoutis représentait notre

amicale aux obsèques, célébrées, le 30 janvier en l’église Notre-Dame de la Couture.

Solange SAUVAGE (1938-2017), fille de Pierre Trochet, ancien instituteur

Née à Argenton-sur-Creuse (Indre), le 29 juillet 1938, Solange était la fille de Pierre Trochet (1914-2012), alors

instituteur en Kabylie, puis instituteur au petit-lycée de 1954 à 1968 (en charge de la 8ème

de 1954 à 1957, puis de

la 7ème

de 1957 à 1968). Comme son père, Solange fit une carrière dans l’enseignement primaire, à La Flèche, puis

au Mans, son dernier poste ayant été l’école maternelle Albert Camus à Coulaines. Elle s’occupa de son père,

devenu veuf, dans ses dernières années de vie.

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Les concerts du Mans – Association A.D.O.RA.M.U.S

Ancien élève du lycée Montesquieu et devenu un chef d’orchestre de réputation internationale, Dominique Fanal

est resté attaché à la Ville du Mans où il se produit régulièrement, avec l’orchestre des Concerts du Mans, sous

l’égide de l’association A.D.O.R.A.M.U.S, présidée par Jacques Renou. Les prochains concerts sont les suivants :

. dimanche 5 mars, à 17h, au Théâtre des Quinconces: Boléro, avec interprétation de compositions de Mozart (Les

Noces de Figaro) ; Beethoven (Concerto pour piano n°5); Pierre Wissmer (Concerto pour piano n°3) ; Maurice

Ravel (Bolero) - au piano, Georges Pludermacher. Direction : Dominique Fanal.

. dimanche 2 avril, à 17h, à la chapelle de l’Oratoire : Concertos, avec interprétations de compositions de Luis

Szaran (L’après-midi de Mona Lisa) ; Jean-Louis Houlez (concertino pour violoncelle) ; Haydn (concerto pour

piano n°9 ; Jeune homme) par Jérôme Kus au piano, Vinh Pham au violon, Alexandre Vay au violoncelle.

Direction : Dominique Fanal. Tout renseignement sur le site www.dominiquefanal.fr

Association Art & Civilisation du Maine – Conférence de Dominique Fanal, dimanche 12 mars

L’association Art & Civilisation du Maine, que préside Didier Béoutis organise, le 12 mars, à 15h, à la Maison

Saint-Julien, 26, rue Albert Maignan, une conférence au cours de laquelle Dominique Fanal présentera sa déjà

longue expérience de direction d’orchestre à l’international. Renseignement et inscriptions en écrivant à

[email protected]

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Publication: «La Vie mancelle & sarthoise» n° 448 (novembre-décembre 2016) ; 6,50 € Dans le numéro 449, daté de février-mars 2017, La Vie mancelle & sarthoise, dirigée

par Daniel Levoyer et Philippe Landais, présente régulièrement des articles rédigés par

des anciens élèves du lycée, ou portant sur le lycée. Didier Béoutis rappelle Qui était

Geoffroy Plantagenêt ? davantage connu des Manceaux par sa plaque tombale émaillée

conservée au musée archéologique, que par ses états de services. Serge Morin évoque

Un escroc peu banal qui fit des victimes dans la Sarthe comme ailleurs. L’héritage

médiéval d’Auvers-le-Hamon est présenté par Jean-Pierre Guyard. Jacques

Chaussumier présente L’épicerie Félix Potin au Mans. Ancien élève du lycée, de 1929

à 1943, Claude Avice (1925-1995), un pharmacien manceau dans l’espace –rédacteur

de romans de science-fiction- est présenté par Muriel Bellier.

Des nouvelles des archives et du site http://montesquieu.lemans.free.fr

Nouveautés sur le site :

L'équipe de foot du SALM en 1953, de JL Girardet

http://montesquieu.lemans.free.fr/elevesde52/photos/equipe~3.jpg (légende sur site)

Galette du 21 janvier 2017 http://montesquieu.lemans.free.fr/lagalettea/bmalbum.htm

Une série de photos de Serge Hulot, entre 1976 et 1979

http://montesquieu.lemans.free.fr/photosdese/bmalbum.htm

Un lien vers les photos et vidéos d'un (jeune) ancien du lycée, Matthieu Blanchard.

https://www.youtube.com/user/doudoutintin

Les filles de Berthelot arrivent !

Suite à la dissolution de l’amicale des anciennes de Berthelot-Bellevue, Danièle Réolid et Arlette

Chaligné-Bouvier nous ont confié leurs archives. Les photos vont peu à peu être mises en ligne sur le site, en tête

de la colonne de gauche.

J’ai donc rassemblé une centaine de noms d’anciennes de Berthelot-Bellevue, dont un mailing d’environ

80 adresses internet. Je leur envoie les nouveautés. Et je compte sur elles pour compléter les renseignements

manquants (nom des classes, noms des professeurs et élèves, etc.)

Berthelot. Années 1949-50 à 1952-53

http://montesquieu.lemans.free.fr/elevesde16/bmalbum.htm

http://montesquieu.lemans.free.fr/elev

esde13/bmalbum.htm

http://montesquieu.lemans.free.fr/elev

esde14/bmalbum.htm

http://montesquieu.lemans.free.fr/elev

esde15/bmalbum.htm

Berthelot année 1955-56, sans doute

complète.

http://montesquieu.lemans.free.fr/elev

esde17/bmalbum.htm

Le lycée de Jeunes filles, peu après sa création en

1906.

Nous espérons que vous aurez pris intérêt à la lecture de ce numéro. Vous pourrez consulter le site d’archives géré par

André VIVET http://montesquieu.lemans.free.fr et contribuer à l’enrichir. Merci de nous faire parvenir informations,

contributions qui pourront être publiées, observations et suggestions. Tout courrier doit être adressé, pour la lettre, à Didier

BÉOUTIS, 11, rue Pierre Belon, 72000 LE MANS, [email protected] et, pour les archives et adhésions, à André

VIVET, 7, rue de Sicile, 72000 LE MANS, [email protected]. Prochaine lettre le 1er

mai.

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AMBROISE GENTIL (1842-1927),

Professeur au lycée de 1866 à 1905 ; naturaliste manceau par Didier Béoutis

Une rue portant son nom à proximité du Jardin d’horticulture ; ses herbiers au Musée vert : voilà ce qui reste,

dans la ville du Mans, d’Ambroise Gentil. Mais ce Manceau d’adoption, homme passionné, aux engagements

dans la durée (professeur au lycée pendant quarante ans, président de la Société d’agriculture, sciences et arts

de la Sarthe pendant quarante-six ans, de la Société d’horticulture de la Sarthe durant quinze ans) mérite de voir

son souvenir mieux ancré dans la mémoire du lycée.

Un jeune Choletais, qui trouve sa voie dans l’enseignement

Ambroise-François Gentil est né, le 21 avril 1842, à Saint-Macaire-en-Mauges (Maine-et-Loire), région marquée

par la Chouannerie. Son enfance fut bercée par les récits, vécus par son père, des combats chouans locaux. Né

sous Louis XV, veuf remarié, son père était âgé de 68 ans à sa naissance.

Le jeune garçon fit ses études au collège de Cholet, puis au collège catholique Mongazon, à Angers, obtenant son

baccalauréat de philosophie en 1861. Ambroise semble avoir hésité à choisir sa voie : on le trouve successivement

élève séminariste, maître d’études à Saumur (2ème

semestre 1864), puis voyageur de commerce (février 1865 à

février 1866). Ses déplacements commerciaux ne l’empêchent pas de publier, en 1865, à Saumur, son premier

ouvrage Plain-Chant - Exposé méthodique de ses principes et de ses méthodes avec la musique, fruit de ses

années de séminaire.

Enseignant pendant quarante ans au lycée du Mans

Trois publications d’Ambroise Gentil : le Plain-Chant, la Petite flore mancelle, le Dictionnaire étymologique

Ambroise Gentil va trouver sa voie dans l’enseignement. Il est recruté, en février 1866, par le lycée du Mans, en

qualité d’aspirant-répétiteur. Donnant satisfaction, il sera promu, sur place, maître-répétiteur (décembre 1867),

puis maître élémentaire (août 1869) de l’enseignement spécial -dénomination initiale de l’enseignement moderne

qui avait, dans toutes les matières, un corps professoral attitré-, chargé des cours littéraires -français, histoire,

géographie-. Sur le conseil du titulaire de la chaire de sciences physiques du lycée, Louis-René Charault (1828-

1876), qui avait senti son goût pour les sciences, Gentil avait passé avec succès le baccalauréat de mathématiques,

en 1867. En juin 1870, il sera honoré d’une bonne appréciation de l’inspecteur général Flachard (« Ponctuel ;

élocution facile ; entend bien la discipline ; inspire confiance à ses élèves et en obtient du travail. Paraît mieux

convenir aux sciences qu’aux lettres et sera probablement proposé pour un enseignement scientifique dans les

cours spéciaux. ») Le 10 août 1870, Ambroise Gentil épouse, à Saint-Florent-le-Vieil, Mlle Marie-Pauline

Jacquet, une jeune fille de 21 ans originaire, comme lui, de l’Anjou. Deux filles naîtront de cette union.

Ambroise Gentil va se trouver quelque peu mêlé à la guerre franco-prussienne, dans des conditions que rapporte

son biographe, le docteur Paul Delaunay. Le lycée ayant été fermé à la fin de novembre 1870, pour y installer une

ambulance de 60 lits pour varioleux, Gentil se vit enrôlé dans la garde nationale, et, gratifié d’un képi et d’un

fusil, expédié en patrouille nocturne vers Yvré-l’Évêque, puis Changé. Revenu au lycée, hébergé entre la salle des

malades et le dépôt mortuaire, Gentil reçoit la visite d’un des aérostiers français qui gonflaient des ballons

d’observation sur le port du Mans, venu lui emprunter le baromètre du cabinet de physique. C’était, paraît-il, le

chimiste parisien Gaston Tissandier (1843-1899). Gentil ne revit plus ni son visiteur, ni son instrument… Gentil

avait reçu, avant l’arrivée des Prussiens, les appareils de l’administration des télégraphes, qu’il avait disséminés

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dans les placards du cabinet de physique, au milieu des instruments d’enseignement. Ils passèrent inaperçus des

Prussiens lorsque ceux-ci occupèrent le lycée ! Gentil avait observé les combats de janvier 1871, depuis sa

chambre du lycée avec une longue-vue (alors que l’établissement était bombardé par les Prussiens). Le lycée étant

ensuite occupé par les Prussiens, il retourna en Anjou retrouver son épouse, après avoir reconduit, sur la demande

du proviseur, plusieurs élèves à leurs domiciles, sur le chemin vers Angers.

Ayant repris ses enseignements, et toujours conseillé par Charault, Gentil obtiendra, devant la faculté de Caen,

deux licences (sciences physiques, 1874 ; sciences naturelles, 1877), permettant ainsi son recrutement, dès 1874,

comme chargé de cours scientifiques pour l’enseignement spécial, puis, quelques années plus tard, pour

l’enseignement classique au lycée du Mans. De 1882 jusqu’à sa retraite, en juillet 1905, Gentil fera équipe avec

Victor Rivé, pour les sciences physiques et naturelles, les deux enseignements n’étant pas alors clairement

séparés. Il réorganisa aussi profondément le cabinet de sciences physiques du lycée, créé par les Oratoriens, et

constitua un cabinet d’histoire naturelle.

En 1881, il fait l’objet d’une appréciation élogieuse de l’inspecteur général Roger : « Conduite très bonne.

Caractère très honorable. M. Gentil est bien posé au Mans. Il est président de la Société d’agriculture, sciences et

arts de la Sarthe, professeur de chimie au cours public de la ville du Mans, professeur de sciences physiques et

naturelles au cours municipal de jeunes filles. C’est un professeur exact, dévoué, sympathique aux élèves, qu’il

sait intéresser et encourager. Il manipule avec rapidité et dextérité. M. Gentil prend un soin jaloux à des

instruments ; il tient le cabinet de physique en bon état. C’est lui qui, depuis 1869, a créé peu à peu le cabinet

d’histoire naturelle. C’est un maître studieux qui passe tout son temps à son laboratoire, même les jours de

congés. Il se présente cette année à la nouvelle agrégation des sciences naturelles, et mérite de réussir. Il a publié

quelques études d’ornithologie qui ne sont pas sans valeur. M. Gentil obtient, dans ses classes, du travail et des

résultats. Il a su donner à ses élèves le gout des sciences naturelles, et en particulier de la botanique. » Mais ce

nouvel ordre d’agrégation arrivait trop tard pour que l’intéressé, âgé de 49 ans, trop occupé par ses obligations

professionnelles et associatives, puisse en distraire le temps de préparation nécessaire.

Ambroise Gentil, qui aura enseigné près de 40 ans au lycée, laissera le souvenir d’un professeur proche des

élèves, bien plus porté sur les sciences naturelles que sur les sciences physiques. Un de ses anciens élèves, Marcel

Guibert, parlera, en 1928, de « ce professeur, à l’abord sympathique, au verbe haut, plein d’entrain, qui avait

coutume d’entrer en classe, le visage épanoui, tout disposé à nous raconter, pour faire diversion à ses exposés

scientifiques, quelques anecdotes piquantes recueillies la veille, au cours d’une excursion, dans un coin du

département, heureux et fier d’avoir enrichi, de quelques plantes rares, la flore mancelle ». Un autre ancien élève,

le professeur de médecine Paul Chevallier, évoquera, en 1936, « des figures de haut relief, comme le père Gentil,

botaniste manceau émérite, qui eût été parfait si son enseignement se fût limité à l’histoire naturelle. »

Promoteur de l’enseignement secondaire féminin au Mans En application de la loi du 21 décembre 1880 qui avait posé le principe de l’accès des jeunes filles à

l’enseignement secondaire public, la municipalité Cordelet avait ouvert, en octobre 1883, un cours secondaire

installé dans l’ancienne collégiale de Saint-Pierre-la-cour. Sa direction avait été confiée à Ambroise Gentil, qui y

assura, en sus, les enseignements scientifiques, pendant plus de vingt ans, en sus de son service au lycée, jusqu’à

l’ouverture du lycée de jeunes filles, doté d’un personnel féminin propre.

Le personnage le plus marquant de l’histoire de la botanique sarthoise

Manifestant un très grand intérêt pour les sciences naturelles, Amboise Gentil s’est passionné par la faune, la

paléontologie, et, surtout, la flore dans la Sarthe. Dans leur ouvrage Atlas de la flore sauvage du département de

la Sarthe publié en 2009, les universitaires botanistes Gérard Hunault et Jacques Moret présentent Gentil comme

« de très loin, le personnage le plus marquant de l’histoire de la botanique sarthoise. » Il a transcrit ses

observations sur la faune dans plusieurs publications : Ornithologie de la Sarthe (1877-1880) ; Mammologie de la

Sarthe (1881) ; Ichtyologie de la Sarthe (1883) ; Erpétologie de la Sarthe (1884), Inventaire général des

observations ornithologiques de la Sarthe (1906), le tout étant synthétisé dans Faune des vertébrés sarthois

(1925).

À partir de 1878, Gentil entreprit une exploration systématique du territoire sarthois, aidé en cela par de nombreux

correspondants (dont Louis Legué, Hector Léveillé, Ernest Monguillon), afin d’y recenser et recueillir la flore

vasculaire existante qu’il conservait précieusement, après passage dans sa presse à plantes. Ses observations ont

été retranscrites dans les bulletins de la Société sciences et arts, sous les intitulés Contributions à l’histoire

naturelle de la Sarthe, puis Contributions à la flore sarthoise. Gentil a aussi publié, en 1884, une Petite Flore

mancelle, ouvrage à but pédagogique, réédité à deux reprises (1889, 1898). Dans le même temps, il publiait

nombre d’articles, rassemblés ensuite en un ouvrage Inventaire général des plantes vasculaires de la Sarthe,

indigènes ou naturalisées, et se reproduisant spontanément. Gentil avait aussi entrepris l’étude des Ronces,

publiant en 1926, un article Ronce sarthoise synthétisant ses travaux. Allant, pour une fois, au-delà de la Sarthe, il

publia, chez un éditeur parisien, en 1923, un Dictionnaire étymologique de la flore française.

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Une vie vouée aux engagements associatifs

Ambroise Gentil, sa maison d’habitation au 86, rue de Flore, et la plaque de rue à son nom

Outre ses activités d’enseignement et de recherche, Ambroise Gentil eut une vie associative bien remplie, et

toujours bénévole : membre de la Commission météorologique de la Sarthe (1875), de la Commission des

monuments historiques (1888), il fut le correspondant local de nombreuses sociétés savantes en France et à

l’étranger. Mais, son engagement principal fut la Société d’agriculture, sciences et arts de la Sarthe. Admis en

décembre 1875, Ambroise Gentil en fut élu président en décembre 1880, puis constamment réélu, jusqu’à son

décès, en juillet 1927, soit une présidence continue de quarante-six ans et demi, tout au long de laquelle il se

consacra à la gestion matérielle et à la direction scientifique et morale de la compagnie. Il sut assurer le

rayonnement de cette société qui sortait d’années difficiles, grâce, selon Paul Delaunay, à la « régularité

exemplaire des séances, des bulletins et des échanges », conduite avec un « intransigeant souci d’économie. »

Gentil mena à bien les deux déménagements, de la place de la République à la Caisse d’épargne (1908), puis à

l’hôtel de Tessé (1922).

Membre actif, depuis 1883, de la Société d’horticulture de la Sarthe, Gentil en fut élu, en 1912, président, et eut à

gérer, jusqu’à son décès, le Jardin d’horticulture du Mans, créé en 1855. Il y rassembla notamment une collection

de rosiers sauvages. Entre 1896 et 1904, il entretint une longue polémique avec l’abbé Félix Hy, professeur à

l’université d’Angers, sur le point de savoir si la rosa macrantha était une rose à part entière, ou simplement,

comme il le pensait, une variété de rosa canina…

Un comportement décent exigé dans le Jardin des Plantes !

Si l’on en croit l’anecdote rapportée par son dernier disciple, le futur ingénieur des eaux-et-forêts Roger Blais

(1905-1992), Ambroise Gentil tenait à faire respecter personnellement le règlement du Jardin des Plantes

imposant, aux visiteurs, un comportement décent : « En promenade avec lui au Jardin des Plantes, dont il

présidait la Société, je me souviens d’un éclat auquel il se livra à l’encontre de deux amoureux se serrant d’assez

près sur un banc du jardin, un de ces bancs tout exprès disposé au fond d’un berceau d’if pour des méditations

solitaires. Il les expulsa d’une voix présidentielle et tonitruante, à la manière sans doute de l’Ange qui chassa nos

premiers parents du Paradis terrestre. J’éprouvai une certaine confusion : l’attitude des jeunes gens me

paraissait pleine de chasteté, un peu comme celle de la Diane du jardin qui se dressait à quelques pas, et qui

faisait rêver, paraît-il, tant de lycéens. »

Gentil participa aussi aux initiatives de l’abbé Hector Léveillé (1864-1918) son voisin de la rue de Flore et

compagnon d’herborisation, en contribuant au lancement, en 1891, de la revue Le Monde des Plantes, en adhérant

à l’Académie internationale de géographie botanique, et en collaborant au Bulletin de géographie botanique.

Gentil avait toutefois limité son champ d’investigation à la Sarthe : selon Delaunay, « Au-delà de la borne

départementale, la plus belle plante du monde ne l’intéressait plus ».

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Ambroise Gentil, âgé, dans son Jardin d’horticulture, objet de tous ses soins

La vieillesse d’Ambroise Gentil fut difficile au point de vue de sa santé (une intervention chirurgicale en 1924), et

de sa vie personnelle (décès de ses deux gendres, puis de son épouse). Mais le vieux président Gentil -« papa

chrysanthème »- assuma ses responsabilités jusqu’à son décès, le 13 juillet 1927, à l’âge de 85 ans. En 1961, sur

la proposition d’André Bouton, alors président de la société Sciences et Arts, la Ville du Mans donna le nom

d’Ambroise Gentil, à la rue de la Pecquenardière, voie reliant la rue de l’éventail à l’avenue Yzeux, à proximité

du 86, rue de Flore, où il demeurait, et de son cher Jardin des plantes.

Composé de près de 5.550 pages, son herbier, qu’il avait légué à la Société d’agriculture, sciences et arts, se

trouve maintenant dans les collections du Musée vert de la Ville du Mans, ouvert en 1995.

Les collections d’Ambroise Gentil, léguées à la Société Sciences et Arts, ont enrichi le Musée vert.

Association amicale des anciens élèves du lycée Montesquieu, 1, rue Montesquieu, 72008 LE MANS Cedex 1

Président : Didier BÉOUTIS; Vice-Présidents : Claude JEAN et Jean LAMARE ;

secrétaire-archiviste : André VIVET; secrétaire-adjoint : Jean-Pierre ROUZÉ ; trésorier : François BARTHOMEUF. Directeur de la publication : Didier BÉOUTIS

BULLETIN D’ADHÉSION À L’ASSOCIATION DES ANCIENS ÉLÈVES DU LYCÉE « MONTESQUIEU »

Nom : Prénom : Dates de présence au lycée :

Adresse : Téléphone : Courriel :

J’adhère à l’association des anciens élèves et règle ma cotisation :

. étudiant et moins de 25 ans : 8 € ; membre actif : 15 € bienfaiteur : 75 €, associé : montant au choix

Je fais un don de…… Signature : ………………….

À adresser SVP à M. André VIVET, 7, rue de Sicile, 72000 LE MANS