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N°1048 14 décembre 2013 Relancer l’animation de la filière N°1048 14 décembre 2013 L a campagne 2012-2013 a été profitable aux revenus des producteurs et des opérateurs, qui en avaient bien besoin. Mais le recul important de la commercialisation, dû à une récolte peu abondante, a pesé sur les comptes de l’interprofession. La campagne en cours s’annonce toutefois meilleure en volume : les marchés d’exportation s’ouvrent progressi- vement, notamment vers l’Italie et les pays de l’Est, tandis que des actions de communication fortes visent à relancer la consomma- tion en France. Mais l’assemblée générale du CNIPT a aussi été l’occasion de réaffirmer l’engagement de l’inter- profession pour le développement économique de la filière au travers d’actions qui font l’objet d’une profonde réflexion. Le président sortant, Francisco Moya, a rappelé l’impulsion qu’il avait tenu à donner malgré un court mandat. Impul- sion que le nouveau président élu l’après-midi, Patrick Trillon, a reprise à son compte. Un chan- tier important a ainsi été ouvert pour redynami- ser la communication générique. Celle-ci s’ap- puiera sur les acquis de la très bonne campagne actuelle tout en recentrant le message principal sur la segmentation et l’innovation, sources de valorisation. Un lien plus étroit sera noué avec les consommateurs dans les points de vente, en partenariat avec Interfel. Un nouveau budget sera élaboré à ce sujet début 2014. L’attention portée à la qualité des pommes de terre mises en vente a été réaffirmée. Les attentes des consommateurs, heureusement satisfaits aujourd’hui, sont importantes. Une réflexion est également menée sur le renforce- ment de l’intervention du service qualité aux côtés des entreprises. La consolidation des marchés d’exportation et la prospection de nouveaux débouchés sont impé- ratives. Le développement des exportations, un véritable succès, est le fruit d’une dynamique engagée dès les années 90. Il faut aujourd’hui renouveler cet élan. Là aussi, la qualité de la production française, notamment sur le plan sanitaire, est un atout à préserver. Les pro- fessionnels présents se sont pré- occupés des obstacles ou lenteurs administratives constatés dans ce domaine. Par ailleurs, le CNIPT doit aussi renforcer la com- munication dans la filière. Il doit mettre à la dispo- sition de tous les réflexions menées et les infor- mations disponibles sur les marchés, afin de mieux faire partager les engagements collectifs. Les organisations membres de l’interprofession ont ici un rôle important à jouer. Enfin, le CNIPT s’est dit préoccupé par les consé- quences sur le statut et le fonctionnement des interprofessions françaises de l’application des dispositions du règlement OCM unique récem- ment adoptées par l’UE. Les délais d’adaptation sont courts : elles seront applicables dès le 1 er janvier 2014. La profession attend donc des assurances des pouvoirs publics pour que le tra- vail des interprofessions en général, et du CNIPT en particulier, puisse se poursuivre normale- ment, au service des professionnels et des consommateurs. n Jean-Luc Gosselin, CNIPT Édito Passage de témoin Selon la règle de l’alternance, Patrick Trillon, président de l’UNPT, prend les rênes du CNIPT pour un mandat de trois ans. Il succède à Francisco Moya qui a eu la tâche difficile d’assurer cette présidence au pied levé pour un trop court mandat. Patrick Trillon a d’ailleurs tenu à rendre un sincère hommage à son travail et à son implication. Avec naturellement sa personnalité, le nouveau président a placé son action dans la continuité des orientations du CNIPT, en mettant l’accent sur le renforcement des liens entre les fédérations membres et avec les professionnels sur le terrain. Son plan de travail est chargé, avec des projets ambitieux en communication, en gestion de la qualité, ainsi que pour des relations contractuelles. Il goûtera aussi aux surprises attendues d’un nouvel encadrement européen des interprofessions. Nul doute qu’il aura besoin du soutien de toutes les familles et de cohésion au sein du CNIPT. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU CNIPT L’équipe du CNIPT vous souhaite de joyeuses fêtes. Retrouvez Pomme de Terre Hebdo le 11 janvier 2014. Lors de l’assemblée générale du CNIPT, la profession s’est montrée plus confiante après une année 2012-2013 contrastée. Les débouchés existants devraient permettre l’écoulement d’une récolte plus abondante. Cette journée a aussi été l’occasion de réaffirmer l’engagement du CNIPT dans le développement économique de la filière. Le CNIPT réaffirme son engagement pour le développement économique de la filière.

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N°1048 14 décembre 2013

Relancer l’animation de la filière

N°104814 décembre 2013

L a campagne 2012-2013 a été profitable aux revenus des producteurs et des opérateurs, qui en avaient bien besoin.

Mais le recul important de la commercialisation, dû à une récolte peu abondante, a pesé sur les comptes de l’interprofession. La campagne en cours s’annonce toutefois meilleure en volume : les marchés d’exportation s’ouvrent progressi-vement, notamment vers l’Italie et les pays de l’Est, tandis que des actions de communication fortes visent à relancer la consomma-tion en France. Mais l’assemblée générale du CNIPT a aussi été l’occasion de réaffirmer l’engagement de l’inter-profession pour le développement économique de la filière au travers d’actions qui font l’objet d’une profonde réflexion. Le président sortant, Francisco Moya, a rappelé l’impulsion qu’il avait tenu à donner malgré un court mandat. Impul-sion que le nouveau président élu l’après-midi, Patrick Trillon, a reprise à son compte. Un chan-tier important a ainsi été ouvert pour redynami-ser la communication générique. Celle-ci s’ap-puiera sur les acquis de la très bonne campagne actuelle tout en recentrant le message principal sur la segmentation et l’innovation, sources de valorisation. Un lien plus étroit sera noué avec les consommateurs dans les points de vente, en partenariat avec Interfel. Un nouveau budget sera élaboré à ce sujet début 2014.L’attention portée à la qualité des pommes de terre mises en vente a été réaffirmée. Les attentes des consommateurs, heureusement satisfaits aujourd’hui, sont importantes. Une

réflexion est également menée sur le renforce-ment de l’intervention du service qualité aux côtés des entreprises.La consolidation des marchés d’exportation et la prospection de nouveaux débouchés sont impé-ratives. Le développement des exportations, un véritable succès, est le fruit d’une dynamique engagée dès les années 90. Il faut aujourd’hui

renouveler cet élan. Là aussi, la qualité de la production française, notamment sur le plan sanitaire, est un atout à préserver. Les pro-fessionnels présents se sont pré-occupés des obstacles ou lenteurs

administratives constatés dans ce domaine.Par ailleurs, le CNIPT doit aussi renforcer la com-munication dans la filière. Il doit mettre à la dispo-sition de tous les réflexions menées et les infor-mations disponibles sur les marchés, afin de mieux faire partager les engagements collectifs. Les organisations membres de l’interprofession ont ici un rôle important à jouer.Enfin, le CNIPT s’est dit préoccupé par les consé-quences sur le statut et le fonctionnement des interprofessions françaises de l’application des dispositions du règlement OCM unique récem-ment adoptées par l’UE. Les délais d’adaptation sont courts : elles seront applicables dès le 1er janvier 2014. La profession attend donc des assurances des pouvoirs publics pour que le tra-vail des interprofessions en général, et du CNIPT en particulier, puisse se poursuivre normale-ment, au service des professionnels et des consommateurs. n

Jean-Luc Gosselin, CNIPT

ÉditoPassage de témoinSelon la règle de l’alternance, Patrick Trillon, président de l’UNPT, prend les rênes du CNIPT pour un mandat de trois ans. Il succède à Francisco Moya qui a eu la tâche difficile d’assurer cette présidence au pied levé pour un trop court mandat. Patrick Trillon a d’ailleurs tenu à rendre un sincère hommage à son travail et à son implication. Avec naturellement sa personnalité, le nouveau président a placé son action dans la continuité des orientations du CNIPT, en mettant l’accent sur le renforcement des liens entre les fédérations membres et avec les professionnels sur le terrain. Son plan de travail est chargé, avec des projets ambitieux en communication, en gestion de la qualité, ainsi que pour des relations contractuelles. Il goûtera aussi aux surprises attendues d’un nouvel encadrement européen des interprofessions. Nul doute qu’il aura besoin du soutien de toutes les familles et de cohésion au sein du CNIPT.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU CNIPT

L’équipe du CNIPT vous souhaite de joyeuses fêtes. Retrouvez Pomme de Terre Hebdo le 11 janvier 2014.

Lors de l’assemblée générale du CNIPT, la profession s’est montrée plus confiante après une année 2012-2013 contrastée. Les débouchés existants devraient permettre l’écoulement d’une récolte plus abondante. Cette journée a aussi été l’occasion de réaffirmer l’engagement du CNIPT dans le développement économique de la filière.

Le CNIPT réaffirme son engagement pour

le développement économique de la filière.

le journal de la pomme de terreN°104814 décembre 2013

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S uivant les règles de l’alternance, le nouveau président du CNIPT élu le 11 décembre 2013

est issu de la famille des producteurs de pommes de terre. Patrick Trillon, actuel président de l’UNPT, succède ainsi à Francisco Moya, directeur général de Négonor. Patrick Trillon est élu pour un mandat de trois ans.Selon le nouveau président, l’inter-profession est un « bel outil qu’il faut faire vivre ». Au cours des trois années à venir, il désire faire émerger une vraie stratégie pour la filière. Pour cela, Patrick Trillon a à cœur de ras-sembler les familles autour d’une même table pour faire avancer les projets communs car « on gagnera ensemble ». En étroite collaboration avec les équipes du CNIPT, il aimerait faire avan-cer les dossiers interprofessionnels de la com-munication, relever les challenges techniques et

L es comptes de l’exercice 2012-2013 se clôturent avec un défi-cit important de plus de 430 000 E, ce qui ne met cependant

pas en péril la situation financière très saine du CNIPT. Il s’explique notamment par une nouvelle diminution des cotisations perçues due à la baisse de la production et à la raréfaction de l’offre en fin de campagne, tant en France qu’à l’exportation. Il aura au final manqué 180 000 E de cotisations par rapport à la campagne 2011-2012 et 430 000 E par rapport aux précédentes. Il n’a pas pour autant été possible de réduire les actions déjà engagées, et

« On gagnera ensemble »

Un exercice difficile qui ne met pas en danger l’interprofession

PATRICK TRILLON, NOUVEAU PRÉSIDENT DU CNIPT

COMPTES 2012-2013

améliorer les perspectives de marché. Il s’agit de trouver un juste équilibre entre les différentes actions interprofessionnelles.Patrick Trillon est fortement impliqué dans la

filière pomme de terre depuis de nombreuses années. Producteur dans le Puy-de-Dôme, il est pré-sident de l’UNPT depuis 2006. Il participe aux conseils d’administra-tion du CNIPT depuis le début des années 2000, d’abord en tant que président de l’ITPT puis comme ad-ministrateur du CNIPT. Il préside éga-lement le Conseil Spécialisé “fruits et

légumes” de FranceAgriMer depuis mai 2009. L’ensemble de ses engagements professionnels lui confère une très bonne connaissance des dossiers qui animent l’interprofession, le marché de la pomme de terre et le marché des fruits et légumes. n

parfois renforcées, comme en publi-promotion. Une manifesta-tion exceptionnelle et importante pour la filière, Potato Europe, a dû aussi être financée. Enfin, quelques dépassements sont à déplorer, notamment en fonctionnement, dont le budget reste malgré tout globalement maîtrisé. Le conseil d’administration du CNIPT a donc décidé d’effectuer des économies sur le budget 2013-2014 afin de commencer à résorber ce déficit exceptionnel. De plus, la récolte 2013 devrait assurer de meilleures rentrées de cotisations et donc de redresser la situation. n

PRODUITS

Cotisations 5 359 900 e (- 3,2 %) dont base 3 661 700 e (- 6,7 %) promotion 1 213 800 e (- 4,4 %) industrie 225 200 e (+ 9,1 %) régularisations 259 200 e (+ 96,0 %)Subventions 667 200 e (- 5,0 %) dont France 390 000 e – Europe 277 200 e –Produits divers 53 100 e (+ 15,9 %)CIR* 2012-2013 92 100 e –

Total 6 172 300 e (- 5,0 %)

CHARGES

Fonctionnement 1 753 900 e (+ 6,3 %)Actions 4 850 800 e (+ 0,9 %) qualité 1 588 500 e (+ 7,5 %) dont Arvalis 757 500 e (+ 5,2 %) dont contrôle qualité 688 500 e (+ 10,1 %) publi-promotion France 2 049 300 e (- 6,0 %) marchés extérieurs 297 800 e (+ 6,9 %) études 223 100 e (- 13,7 %) information 213 300 e (- 11,5 %) régions 50 600 e (- 17,7 %)Actions déléguées 293 800 e (+ 4,6 %)Divers 134 300 e –

Total 6 604 700 e (+ 2,3 %)Résultats - 432 400 e –

* Crédit impôt recherche

Composition du nouveau bureau du CNIPT, élu le 11 décembre 2013 pour trois ans• Président :

Patrick Trillon (UNPT)• Vice-Président :

Alain Marguin (Fedepom)• Secrétaire :

Antoine Peenaert (UNPT)• Trésorier :

Luc Jeanneau (Felcoop)• Membres :

Maxime Jonaczyk (Fedepom) Jean-Max Loridan (Fedepom) Luc Châtelain (UNPT) Jean-Michel Damay (UNPT) Jean-Pierre Bellet (UNFD) Christelle Roux (FCD)

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le journal de la pomme de terre N°1048 14 décembre 2013

➣ Le 17 décembreAssemblée générale du GIPTPanorama et perspectives de la distribution alimentaire françaiseSalons Hoche, Paris VIIIe

gipt.net

➣ Le 30 janvierRéunion annuelle à destination des techniciens de la filièreOrganisée par Arvalis-Institut du végétal de 9h à 17h30Paris XIIe

arvalisinstitutduvegetel.fr

➣ Le 4 févrierFormation “Maladies de la pomme de terre”Organisée par Arvalis-Institut du végétalVillers-St-Christophe (Aisne)formations-arvalis.fr

➣ Le 5 févrierFormation “Désherbage, défanage et lutte contre les ravageurs”Organisée par Arvalis-Institut du végétalVillers-St-Christophe (Aisne)formations-arvalis.fr

➣ Les 12 et 13 février11e Congrès de l’UNPTSaint-Malo (Ille-et-Vilaine)producteursdepommesdeterre.org

A genda

D eux fortes personnalités et deux hommes de théâtre sont intervenus lors de l’assemblée

générale du CNIPT. Un lien les unissait : Parmentier. Tout d’abord, Bruno Parmentier est venu expliquer sa vision de l’évolution de l’agriculture et l’alimen-tation dans le monde. Ancien directeur de l’ESA d’Angers et auteur de livres comme “Nourrir l’humanité” et “Man-ger tous et bien”*, il a assuré n’avoir aucun lien de parenté avec son illustre homonyme. Son intervention a permis aux professionnels présents de mieux identifier les défis de l’agriculture de demain. Tout d’abord, augmenter la production agricole avec moins : moins d’eau, de terre, de chimie et moins d’énergie donc moins de mécanisation. Une autre agriculture est à inventer. Mais pas seulement, d’autres défis concernent les consommateurs comme limiter le gâchis alimen-taire et modifier les habitudes alimentaires avec moins de viandes, sel, sucre mais plus de légumes. C’est l’ensemble de ces mesures qui permettra de maintenir un équilibre et faciliter la stabilité de cer-tains pays – en évitant des émeutes de la faim – parce que manger reste fondamental, tout simple-ment. La pomme de terre peut tenir une place dans ce nouvel environnement grâce notamment à ses qualités nutritionnelles.Antoine-Augustin Parmentier avait d’ailleurs bien compris l’intérêt de la pomme de terre pour lutter

Parmentier d’hier à aujourd’huiINTERVENTIONS

contre les famines. Frédérick Gersal, chroniqueur historique à Radio France et France Télévisions, est venu avec son célèbre nœud papillon rendre hom-mage au premier défenseur de la pomme de terre, Parmentier. Avec toute l’énergie et l’éloquence

qu’on lui connaît, il a raconté l’histoire de Parmentier et aussi celle de la pomme de terre dans l’histoire. Jouant sur les mots et les anec-dotes, il a notamment évo-qué l’invention de la pomme soufflée en 1837 par Jean-Louis-François Collinet, chef cuisinier au restaurant du

château de Saint-Germain-en-Laye. Cette inven-tion due au hasard s’est déroulée le premier jour de circulation du train entre la gare Saint-Lazare et Le Pecq. Une réception était organisée pour la reine Marie-Amélie qui se trouvait à bord. Le retard du train obligea le chef à réchauffer ses frites en les re-plongeant dans l’huile, ce qui donna les “pommes soufflées”. Il est aussi revenu sur la vie de Parmen-tier depuis Montdidier aux prisons du Royaume de Prusse pendant la guerre de Sept Ans, jusqu’aux Invalides où cet humaniste est resté apothicaire en chef pendant 50 ans, jusqu’à sa mort. n

* “Nourrir l’humanité : Les grands problèmes de l’agriculture mondiale au XXIe siècle” de Bruno Par-mentier et Edgard Pisani (22 janvier 2009) Editions La Découverte. “Manger tous et bien” de Bruno Par-mentier (3 novembre 2011) Editions du Seuil.

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F rancisco Moya ne sera resté que sept mois à la présidence du CNIPT, en intérim, afin de terminer le mandat de Sébastien Gal-

land. Il n’aura pourtant pas ménagé ses efforts. Dans son discours de clôture de l’assemblée générale, il a rappelé que « les mois qui viennent seront cruciaux ». Tout d’abord en ce qui concerne les conséquences des dispositions de l’OCM unique sur les interprofessions. Elles ne sont pas encore mesurables mais elles impacteront leur mode de fonction-nement. De plus, la question de la représentativité exigée pour l’extension des accords est complexe et mal abordée pour le moment. De nombreux dossiers attendent l’inter-profession. Francisco Moya l’affirme : « Le travail ne manque pas ». Les thèmes abordés sont variés : la communication, action phare du CNIPT, « qui s’avère très efficace, mais a du mal à mobiliser les opérateurs » ; la préservation de la qualité sanitaire et la solidarité ; la

« Relevons le défi d’une filière dynamique et moderne »FRANCISCO MOYA, PRÉSIDENT SORTANT DU CNIPT

dynamisation des exportations ; les relations avec la distribution ; le travail en région, « indispensable pour une bonne compréhension entre nos organisations et ceux qui les financent ».

Francisco Moya a enfin tenu à transmettre trois valeurs qui lui sont chères. L’engagement des élus car il affirme qu’« une profession qui ne sait pas faire ressortir dans ses débats l’intérêt collectif est condamnée à souffrir ». Il insiste ensuite sur la responsabilité des élus vis-à-vis des man-dants : « Nous sommes donc tous responsables du devenir de nos institutions. » Enfin, l’enthousiasme en insistant sur le fait que « nous produisons et commercialisons un produit formidable, aimé de tous, divers et varié. Il a la chance d’être

d’une modernité extraordinaire, reconnue par tous. » La profession dis-pose d’outils collectifs et individuels : « Profitons-en, relevons le défi d’une filière dynamique enthousiaste et moderne. » n

> Bruno Parmentier (à gauche) et Frédérick Gersal sont intervenus lors de l’assemblée générale du CNIPT.

le journal de la pomme de terreN°104814 décembre 2013

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Editeur CNIPT43-45 rue de Naples75008 ParisTél : 01 44 69 42 10 Fax : 01 44 69 42 11

Directeur de publication : Jean-Luc Gosselin

Prix du numéro : 2 Abonnement 1 an : 53

Editeur délégué : FLD Hebdo (Abc)

Impression-Routage : Dupli-print 2 rue Descartes ZI Sezac 95330 Domont

Dépôt légal : à parutionISSN n° 0991-3351

L’intégralité des cotations peut être retrouvée sur www.fldhebdo.fr

Variétés de consommation courantes Bintje Bassin Nord non lavée cat. II 40-75 mm sac 25 kg 170-220 ( ) Div. var. cons Bassin Nord lavée cat. I 40-75 mm sac 10 kg 240-270 ( ) Agata France lavée cat. I + 35 mm carton 12,5 kg 450-600 ( )

Variétés à chair ferme Charlotte France lavée cat. I + 35 mm carton 12,5 kg 400-650 ( ) Rouge France lavée cat. I + 35mm carton 12,5 kg 500-650 ( )

Agata France lavable cat. I 40-70 mm sac 1 tonne 220-280 ( ) Div. var. cons France lavable cat. I 40-70 mm sac 1 tonne 220-270 ( ) Div. var. cons France non lavée cat. II 50-75 mm sac 20 kg 180-220 ( ) Rouge France non lavée cat. II 50-75 mm sac 20 kg 145-160

Destination industrie frites : tout-venant, vrac, fritable, départ, 40 mm + 150-175 Export : tout-venant, vrac, départ, qualité export, 40 mm + 160-190 Calibre 0-40 mm (indicatif ) 110-120

Prix moyen production 178,75 ( ) Div. var. cons non lavée (tout venant, 33 mm +) 120-170 ( )

Bintje Bassin Nord non lavée + 35 mm fritable 120-130 ( )Div. var. cons. Bassin Nord non lavée, tout venant 35 mm et + fritable 135-140

Charlotte France cat. I carton 12,5 kg 650-720 ( )Div. var. cons France lavée cat. I 40-70 mm sac 10 kg 400-440 ( )Div. var. cons France non lavée cat. I 40-70 mm sac 10 kg 320-360 ( )

Cotations France (RNM) En €/tonne

Cotations marchés étrangers En €/tonne

LES MARCHÉS PHYSIQUES

LES MARCHÉS À TERME

Export-Stade expédition - 9 décembre

Industrie - 6 décembre

Rungis - 10 décembre

Eurex Francfort-Industrie (en E/tonne)

Cotation VTA (Verenigde Telers Akkerbouw) - 6 décembre

Belgique (RNM) - Stade production - 10 décembre Grande-Bretagne (Cours PCL) - 7 décembre

Marché français-Stade expédition - 10 décembre

03/12/2013 04/12/2013 05/12/2013 06/12/2013 08/12/2013 Avril 179 176 178 180 178Juin 204 199 199 199 199

NB : entre parenthèses, la tendance du marché.

Les chiffres définitifs du NEPG pour l’année 2013Le NEPG (Groupe des Producteurs de pommes de terre du Nord-Ouest Européen/North-western European Potato Growers) a réajusté à la hausse sa précédente estimation pour la production de pommes de terre sur les cinq principaux pays, sur la base des informations les plus récentes. La récolte finale est estimée à 23,86 Mt.La production (hors plant et fécule) est ainsi supérieure à celle de 2012 mais reste inférieure de 2,6 % à la moyenne des cinq dernières années. En un an, les surfaces dédiées à la culture ont progressé de 3,9 %, pour atteindre 532 000 ha. C’est en Belgique que les surfaces ont le plus augmenté (+ 12 %).Le rendement moyen est resté relativement faible, sensiblement équivalent à celui de l’année dernière. En Grande-Bretagne, la production totale est en hausse de 20 %, mais 2012 était l’année de récolte la plus faible depuis 1976. L’Allemagne annonce une baisse de 14 % de sa production, soit une diminution de plus de 1 Mt des volumes récoltés.