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Arly en espagnol

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Page 1: Arly en espagnol
Page 2: Arly en espagnol

2 14 mai 2013No 857

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

17 918FANS

Un article publié le 6 mai 2013 dans les colonnes du magazine Ticket sous le titre « «Inonde-moi Seigneur», un clip évangélique mal jugé » me cite dans une critique dudit clip avec des propos selon lesquels la vidéo de la chanteuse Salina Charles serait un clip de zouk love. Un autre article publié le 9 mai, toujours dans Ticket, sous le titre « Inonde-moi Seigneur » reprend la citation avec des commentaires dans le même sens.Je trouve donc important de me prononcer sur ma position maladroitement reprise dans un article partisan qui au départ juge lui-même que le clip avait été « mal jugé » et qui le présente comme une avancée « unanime » dans le milieu évangélique... on ne sait trop dans quelle direction. Je me sens autant plus obligé de répondre que mon opinion ainsi dé-formée a suscité bien des commentaires acerbes sur les réseaux sociaux et sur le site du journal.Tout d’abord, je dois expli-quer que mon intervention a été soumise en direct par téléphone à l’émission Pla-teforme Bénie du samedi 4 mai. Depuis plus de six ans maintenant, l’émission in-forme, rapporte, révèle, apprécie, critique ce qui ce fait dans le milieu évangélique. L’article omet de souligner que le clip de Salina était seulement l’un des trois présents sur la table de discussion et que des points négatifs ont été relevés dans chacun d’eux. De plus il y avait débat, tant un parti défendait énergiquement le clip et rejetait les arguments que l’autre parti avançait. Mais ignorer le parti défendant était plus simple par l’auteur de l’article pour souligner une certaine vindicte contre Salina. Mon opinion, rapportée de manière approximative dans le texte publié, était que le réalisa-teur avait pris le parti d’orienter son clip vers celui d’une chanson d’amour avec les choix et les symboles empruntés. Le gestuel de l’actrice principale renvoie à la sensualité, avec les regards doucereux vers la caméra (elle est pourtant censée parler avec Dieu, puisque le texte est écrit à la deuxième personne) ; les nom-breuses empoignades dans le sable et les touchers tendres dans la dodine et la rambarde. Salina paraît chercher davan-tage à charmer le téléspectateur dans un clip ou selon les paroles elle réclame de Dieu sa sainte présence. Les dix derniè-res secondes de la vidéo résument cette impression. Le gestuel est en déshar-monie avec les paroles, avais-je conclu.Dans la foulée, j’ai aussi félicité Papin d’avoir, en trois mois, à lui seul, réanimé le milieu audiovisuel évangélique avec

En réponse à l’article« Inonde-Moi Seigneur un clip évangélique mal jugé»

quatre clips dont celui de Salina Charles. J’ai par ailleurs souligné la vidéo montre de belles images du pays et une bonne qualité. Le mariage «sensualité et cadre exotique» est l’apanage des clips zouk love et c’est de cela que se rapprochait cette réalisation, si l’on doit en considérer les images, avais-je expliqué. L’auteur de l’article a retenu que j’ai dit que c’était un clip zouk, sans plus.En conclusion j’avais recommandé à mon ami Papin de faire attention cependant aux mises en scène et à varier les angles de prises de vue dans ses prochains clips, plongées et contre-plongées étant surexploitées dans les derniers. A Salina Charles, j’avais conseillé de bien s’entourer et veiller à ne laisser champ à aucun équivoque dans ses œuvres à l’avenir. L’attribution de mes reproches avait été répartie entre le réalisateur, Jean-Marie Papin, Salina et son entourage qui aurait pu mieux la conseiller.Voici donc la teneur de mon intervention à l’émission sur mon appréciation du clip. Aussi vous comprendrez mon étonnement d’être cité dans un article partisan qui annonce en titre que je juge « mal » le clip (de surcroit sans argument en ce sens). De méchanceté, il n’y en a eu que dans l’an-gle dudit l’article. Je vais me permettre une dernière précision pour ceux qui ne se sont pas gênés d’émettre commen-taires hargneux, attributs désagréables, généralisations hasardeuses et clichés déplaisants à notre sujet. Vous avez été manipulés dans votre sensibilité et je comprends votre élan de sympathie. Je vous rassure, personne n’a jugé de la foi de Salina, de son salut ou de la justesse ses habitudes vestimentaires dans la vie. On a parlé du clip et de l’inapproprié de sa tenue par rapport au message. Il convient peut-être au cadre, mais pas au message chanté, avais évoqué le panélis-te qui avait relevé ce détail. Si Salina avait tourné le clip en kimono couvrant tout son corps dans un dojo, elle aurait essuyé les mêmes critiques de notre part.Quant à y voir une tentative de compromettre la carrière de la jeune artiste comme certains ont voulu le croire, point n’est le cas. Tout comme ce ne l’était pas pour les deux autres clips appréciés à la rubrique ce samedi 4 mai. En outre, je me crois avoir eu la chance d’être l’un des plus grands supporters de l’œuvre de Salina et l’un des tout premiers à avoir diffusé la chanson qui est aujourd’hui mises en images. Et ce depuis sa sortie aux envi-rons de 2008. D’ailleurs j’avais été chargé bénévolement de distribuer ce titre aux

autres animateurs d’émissions évangéli-ques par son manager d’alors.C’est donc en ami que je lui conseillerai encore d’examiner les réprimandes et d’analyser leur justesse au lieu de s’emporter en déclarations alarmantes. Car si l’article veut faire des animateurs de l’émission les seuls accusateurs, il me semble en suivant les réactions que la réception du clip est mitigée dans le public chrétien et il y aurait bien matière à introspection. « Celui qui a égard à la réprimande est ho-noré » dit la Bible (Prov 13 v 18). Je félicite Papin d’avoir courtoisement reçu les criti-ques sur le clip en question. Il a publié ce week-end une vidéo sur sa page Face-book où il prend publiquement toute la responsabilité du tournant involontaire que le clip a pris s’étant laissé aller par un feeling sur le coup. Il serait disposé à prendre le tournage si les moyens étaient présentés, m’a-t-il personnellement fait savoir.Tout en déplorant les réactions exagérées de part et d’autre que la défor-mation de nos intentions a provoquées, nous espérons surtout que le vrai de nos réprimandes soit considéré et qu’il guide nos amis Salina et Papin dans leurs futu-res œuvres respectives ou communes... Notre vœu est de les voir continuer à être les instruments fidèles du Seigneur pour sa gloire.

Karl Foster Candio

Les Etats-Unis ont célébré la fête des Mères le dimanche 12 mai 2013. Les mamans d’Haïti seront fêtées le dimanche 26 mai prochain, dernier dimanche du mois en cours. Sandro Martelly, chanteur et keyboardiste de T-Micky, en profite pour faire sortir un single pour dire merci à sa maman, Sophia Martelly, première dame de la République.Baptisée “Mèsi Manman”, cette chanson a été mise en circulation le dimanche dernier. « Je dédie cette chanson à ma mère et aussi à toutes les mères du monde entier », a déclaré Sandro.Sur son compte Soundclound accompagnant la chanson, Sandro Martelly dit qu’à tra-vers cette mélodie, il exprime des sentiments d’amour et de tendresse d’un fils à sa mère.« Mèsi manman » figurera sur le prochain album studio de T-Micky qui sortira très bientôt.

Gilles Freslet ([email protected])

Sandro Martellychante pour sa maman

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317 mai 2013No 857

BOUKMAN, JAHFÉ, MORGAN’S HERITAGEA CANNE A SUCRE Le 10/05/13

FESTIVAL A PLAGE PUBLIQUE Le 11/05/13

Les danseurs de la Artcho ont épaté Boukman Eksperyans, toujours égal à lui-même

3 Rastafari !!!

Gaspard Dorélien, Harry Luc et Berny Sillias

Toujours pour saluer Bob Marley, Boukman était à la plage publique Amoureux ou groupes d’amis ont profité de la plage

Deux jolies Tickettes Un beau couple

Hello Gramp’s Morgan

Les couples s’en sont donné à coeur joie

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4 14 mai 2013No 857

Pour cette foire, la grande salle de l’hôtel Karibe s’est méta-morphosée. Elle s’apparente à une véritable ruche. Artisans et visiteurs, tels des abeilles, sont

tout excités. On n’entend point de bruit distinct, seulement un murmure constant, troublé par moment par des échanges de civilités de femmes trop exhibitionnistes. Un public bien particulier, très sélect, s’y meut, et pour peu, certains s’y sentiraient comme des intrus.

Très emballée par les articles présentés, je fais le tour à plusieurs reprises, m’assu-rant de ne louper aucun stand. Ils abritent tous des oeuvres très raffinées. Je m’étonne de voir tant de talent, tant d’imagination et de créativité. Ces oeuvres ont tous les atouts pour séduire le marché international et je me demande bien ce qui freine cette expansion.

La visite se déroule calmement. Ce n’est pas la grande foule, on ne se bouscule pas, on a tout le temps de tout voir. Les œuvres de certains, comme des aimants, attirent et demandent à être vues de plus près. On touche. On essaie. On soupèse. Et, le cas échéant, on conclue une vente satisfaisan-te. Cependant, il faut l’admettre, certains exposants ne donnent point envie de rester plus de cinq minutes à leurs côtés. Ils se contentent d’exposer, mais ne s’ouvrent pas au potentiel acheteur qui regarde.

Néanmoins, quelques-uns vous hap-pent carrément au passage pour présenter leurs produits, même s’ils savent, fort bien, que vous n’achèterez pas. Et, pendant que j’y pense, je revois le sourire affable de cette dame de Sarafay Production qui me propose, d’interrompre mon passage pour déguster un petit cup de sa liqueur saveur citronnelle. Je me rappelle aussi de madame Craan au stand Mystical qui vante les mérites de ses huiles, avec lesquelles Etienne, un jeune Français aux yeux gris, me masse savamment la main pour me montrer l’efficacité des produits Mystical. Je n’oublie pas cette causerie que je fais avec l’exposante du stand de Uban Zen, et au stand de Tipik Créations. Je revois la superbe collection de Bijoux de rêve, celles de Mag Art, de Créations dorées, de Hei-ghts Creations, de Phelicia Dell, de Murielle Leconte, et j’en passe. Cela fait du bien de voir tous ces trésors « made in Haiti ».

Il y a, certes, des duplicata dans les pro-duits offerts, mais la variation des prix pour des articles qui se ressemblent comme deux gouttes d’eau est étonnante. Les bijoux en corne, par exemple, se retrouvent à plusieurs endroits ; les organisateurs auraient pu peut-être soit les grouper en-semble, soit s’assurer de faire un tri dès les

processus d’inscription. Toutefois, l’ache-teur averti tire profit de cette abondance. Il y a aussi un léger problème de coordina-tion, car certains stands ne sont prêts que dans le courant de la journée alors que les acheteurs potentiels sont déjà là.

La plupart des visiteurs sont satisfaits. Ils ont la chance d’avoir à portée de main les meilleurs artisans de la place et peuvent s’offrir leurs œuvres. En seulement un tour, ils peuvent trouver leur bonheur. Cepen-dant, beaucoup de ceux qu’on rencontre estiment que certains articles sont car-rément inaccessibles. A voix basse, et le regard malicieux, une jeune femme me confie : « Sans vous cacher, j’ai l’impression que pour l’événement certains ont revu leurs prix à la hausse, au lieu d’offrir des forfaits alléchants. » Quelque part, c’est un fait réel, lors même que pour les femmes élégantes, certaines choses, les bijoux surtout, n’ont point de prix. Un regard, un coup de cœur et on se les approprie.

Rares sont ceux qui passent une journée entière à la foire. Les gens par-tent. D’autres arrivent. A part les articles exposés, rien ne retient les visiteurs dans l’espace. Du moins pas beaucoup. Je prends une pause au stand de la Soge-bank, sponsor de l’évènement, le temps d’actualiser mon compte. J’assiste au tirage au sort, écoutant avec envie les primes offertes aux heureux gagnants, priant aussi pour que j’en fasse partie. Je m’offre coup sur coup du popcorn, des barbes à papa et des fresco, sans réfléchir au fait que je puisse me taper quelques livres en plus. Ce n’est point ma faute. Il n’y a pas pratique-ment rien à consommer pour les adultes et les femmes qui « gèrent leur sexy », sauf si on va voir au bar de l’hôtel. Après tout, cela fait toujours du bien de prendre un coup de jeunesse.

La vente étaient très belle pour certains, et dans l’ensemble, les exposants sont satisfaits. Ils ont des promesses, des com-mandes très intéressantes qui pleuvent. Ils sont contents d’avoir été présents à cet événement et les retombées sont très prometteuses vu les multiples contacts établis. C’en est de même pour le visiteur, qui collectionne des cartes de visites, dans l’intention de se pourvoir une œuvre remarquée au cours de sa petite tournée d’exploration.

Femmes, Création et Production a donc tenu parole. L’innovation et la qualité étaient au rendez-vous. Même si on n’est pas reparti avec aucun produit, on est quand même fasciné, émerveillé, par les fruits du travail de nos femmes en Haïti. En s’inspirant de notre culture, de nos vèvè en particulier, ils offrent une nouvelle image

Femmes Création et Production

Les femmes créent. Elles produisent. Leurs œuvres qui égalent, si ce n’est surpassent leur beauté, laissent rarement indifférents les regards avisés. Alliant innovation et qualité, la huitième édition de « Femmes, Création et Production », qui s’est tenue les 11 et 12 mai dernier à l’hôtel Karibe, a permis à plus de soixante-dix femmes et... hommes et de présenter leurs produits au public qui avait fait le déplacement.

de notre pays, un nouveau goût de ce beau pays. On admire leur imagination débor-dante, leur talent et leur dextérité éton-nante qui les destinent à un brillant avenir. Il y a certes des choses à améliorer pour parfaire cet événement devenu incontour-nable pour les artisans et les amants de notre culture, mais néanmoins, nous disons Chapeau à Femmes en Démocratie ! A l’année prochaine.

Winnie Hugot [email protected]

Michel Chataigne nous sourit devant ses productions

Un staff d’exposants

jkhjkhjkjhjhjhjkhjkhjkjhjhjh

Phelicia arborant un des

une autre belle foire

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517 mai 2013No 857

Femmes Création et Production

Ceux qui pensent que Nu Look est sur une mauvaise pente ont peut-être raison. Mais le maestro s’acharne à dire le contraire. Timide et redoutant les interviews,

Arly Larivière bafouille ou rit quand la question le met mal à l’aise. Pourtant, c’est avec plaisir qu’il nous fait audition-ner son nouveau projet. Un projet sur lequel il travaille depuis un bon bout de temps. Il s’agit en fait de la traduction en espagnol de plusieurs des titres qui ont contribué à la consécration d’Arly comme chanteur de charme ou encore le porte-parole des #TeamPlenyen.

Toujours chantées par Arly, ces chan-sons ont été adaptées au rythme salsa par des artistes cubains et colombiens, entre autres. L’artiste explique les raisons qui l’ont poussé dans cette direction. « Le salsa est en vogue. Ils sont nombreux à apprendre à danser le salsa un peu partout à travers le monde et même chez nous en Haïti. J’ai donc pensé qu’au lieu de constamment utiliser les musiques étrangères, il serait mieux que certaines chansons de chez nous soient converties à ce rythme. Notre musique peut facile-ment être adaptée à d’autres rythmes. C’est là une de ses innombrables riches-ses dont on devrait justement profiter. »

Ce nouveau disque est un projet à part. « Men tout sa Arly panse, se Nu Look », s’empresse d’ajouter le chanteur qui dit chercher un moyen d’y inclure son groupe. Après tout, les chansons uti-lisées sont justement des anciens succès de cette formation musicale. Néanmoins, l’album n’entrera pas dans la discogra-phie de cette dernière. Les musiciens qui y participent sont essentiellement latinos. En cas de tournée, la présence de Nu Look sera donc superflue. Le maestro avance toutefois que son objectif final est de permettre à ceux qui se mettraient à apprécier les adaptations espagnoles de découvrir les versions originales de ces chansons.

C’est un nouveau challenge pour Arly, qui promet par ailleurs à ses fans qu’il sera toujours aussi présent sur la scène du compas peu importe l’issue de cette nouvelle expérience.

Parallèlement, le maestro confie que Nu Look est aussi en studio, travaillant d’arrache-pied sur de nouveaux projets tout en continuant à honorer ses multi-ples contrats. « Nu Look, c’est toujours la même équipe. Bien que Ralph Condé nous ait laissés récemment. Mais Gabriel Laporte nous est revenu », commence le maître à penser du groupe. Victime du va-et-vient de ses musiciens depuis un certain temps, la bande tâche désormais d’offrir une certaine stabilité au public. « On veut vendre une autre image aux fans. Certaines personnes ont utilisé le groupe comme un pont pour mieux atteindre d’autres objectifs. Désormais, on prendra plus de précautions quand il faudra y intégrer des musiciens », assure l’artiste.

Des posters montrant Arly et des affi-ches « Arly and friends » sont vus un peu partout dans la capitale. Toutefois, l’artis-te dénie les allégations selon lesquelles il se mettrait en avant, au détriment de ses compères. « Cette décision ne vient pas de moi mais plutôt de Hugline Jerôme, qui me représente. A ne pas confon-dre avec Zagalo, qui lui, représente Nu Look », précise l’artiste. « La démarche d’Hugline vise avant tout à me garder vivant dans la mémoire du public. Je ne cherche nullement à me détacher de Nu Look. Au contraire, ma visibilité devrait profiter à tout le groupe », continue le keyboardiste qui travaille sans relâche en vue de faire plaisir aux mélomanes. Les fans de Nu Look peuvent même espérer une nouvelle vidéo du groupe, denrée particulièrement rare si on tient compte du peu de clips déjà produit par cette formation musicale. Mais sinon, le pro-chain rendez-vous avec la bande à Arly Larivière en Haïti est pour l’été !

Daphney Valsaint

« Vous devez à tout prix écou-ter ceci ! » C’est avec ces mots qu’Arly Larivière, maestro et membre fondateur de Nu Look, nous reçoit dans le stu-dio aménagé dans une pièce de sa maison de West Palm Beach. Pendant l’heure qui suit, l’artiste nous fait écou-ter les différents morceaux sur lesquels il travaille, nous expose ses divers projets sans oublier de mentionner ceux de Nu Look.

ARLYEN ESPAGNOL

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Lundi 13 et mardi 14 mai 20136

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH!

Bien fait pour Valencia

Digicel a fait oeuvre qui vaille en fêtant le succès du Valen-cia dans la première phase

de la Ligue des champions de la Concacaf.

La compagnie téléphonique n’a pas lésiné sur les moyens pour permettre aux joueurs d’afficher leur fierté et les encourager dans leur marche en avant.

Les moyens manquent tou-jours et le sponsor officiel du football haïtien croit opportun qu’il fallait accompagner les jeu-nes Léoganais dans leur formida-ble entreprise.

Une belle leçon donnée à ceux qui disaient bravo à Valencia du bout des lèvres. Etait-ce une manière d’éviter qu’on ne leur demande de venir à la rescousse? car d’ici les prochaines étapes, les charges financières seront plus lourdes. L’Aigle vert léogânais qui vole haut dans le championnat de premièe division se croit légitime d’être sur la liste des bénéficaires de toute subvention d’où qu’elle vienne.

Mais dans la vie d’un club amateur, voire professionnel, pour rehausser son éclat, il n ‘y a pas que les espèces sonnantes et trébuchantes.

Les clubs haïtiens, privés de tout sur le plan structurel, méri-tent bien toute subvention morale pour prendre leur envol et voler plus haut.

C’était bien fait pour le Va-lencia de Léogâne.

Champion national pour la première fois de son histoire la saison dernière, le Valencia avait commencé la saison sur

un nul 0-0 sur la pelouse du Don Bosco. Un nul qui ne favorisait pas le champion sortant à l’issue d’une première journée favorable à l’Aigle Noir vainqueur de l’AS Petit-Goâve au stade Sylvio Cator.

Alors que d’autres formations af-fichent leur ambition pour remporter la compétition (ASM, Baltimore) les champions sortants alternent le bon et le moins bon pour engranger seu-lement 2 succès contre un revers et 4 nuls après 8 journées. Des résultats qui ne les placent qu’à la 5e place.

Il a fallu attendre la 9e journée pour les voir décoller vraiment avec un succès 2-0 contre l’ASPG. Depuis, ils affichent leur vrai visage : sureté dans les buts avec Frandy Montrévil, solidité en défense, rigueur au milieu du terrain et efficacité devant les buts. Pour un club du championnat national, c’est complet et ça crée des étincelles.

Quatre victoires de suite (ASPG, Cavaly, ASM et Don Bosco), huit buts inscrits contre deux encaissés. Cela fait 12 pts sur 12 possibles et une première place au classement. Avec au passage, une qualification pour la Ligue des Champions de la Concacaf : Inoui.

Quand les attaquants se taisent, les buts peuvent venir du milieu du terrain (ex. Geraldy Joseph contre Cavaly), ou même de la défense (Ex. Jean Dany Maurice contre le Don Bosco). Et comme les attaquants ne se taisent pas souvent, Amy André en a planté 7 en 12 rencontres et comme Walson en a mis aussi quelques-uns, ça fait 15 buts inscrits en 12 rencon-

tres contre seulement 6 encaissés.. Et ça fait la différence.

Contre le Don Bosco, dimanche, pour le compte de la 12e journée, Amy André inscrit son 7e but de la saison dès la 2e minute pour donner l’avantage au Valencia. Jean Dany Maurice l’imite à la 49e pour corser l’addition. Le Valencia s’impose 2-0 et prend la tête du classement avec 23 pts.

Le Victory fait la différenceAu parc Pinchinat de Jacmel, le

Victory accueillait un leader habitué à lui faire des misères. Comme on se la joue serré, les deux formations rentrent aux vestiaires sur le score de départ 0-0. Trois minutes après la pause, Ricardo Charles trouvent la faille pour ouvrir le score en faveur des locaux. Le Jérémien inscrit là son 3e but de la saison.

Seulement six minutes après avoir concédé le premier but, la défense du Baltimore concède un second et cette fois c’est Delva Junior qui l’inscrit 6 minutes avant l’heure de jeu. Le Victory mène 2-0 et ce sera le score jusqu’au coup de sifflet final. Grâce

à cette victoire, le Victory conserve sa 3e place du classement avec 19 points.

Elistin mate l’AS MirebalaisTroisième revers de rangs pour

l’Association Sportive de Mirebalais, qui subit dimanche la loi de l’atta-quant du Tempête, Luxène Elistin, auteur de ses 4e et 5e buts de la saison. Grâce à ce succès, le Tempête prend la 4e place du classement avec 18 unités.

Résultats des matchs disputés et comptant pour la 12e journée

12 mai 2013Parc Hendrich de Four-à-ChauxValencia FC - Don Bosco 2-0Parc Levelt de Saint-MarcTempête FC - AS Mirebalais 2-1Parc Pinchinat de JacmelVictory SC - Baltimore SC 2-0Mercredi 15 Mai 2013Racing Club Haïtien - AmericaCavaly AS - FICAAS Petit-Goâve - Aigle Noir AC.

Classement des buteurs après les matches en retard disputés

1 Amy André Valencia 7

No Clubs PTS J G N P BP BC Diff.1 Valencia 23 12 6 5 1 15 6 +92 Baltimore 22 12 6 4 2 10 6 +43 Victory SC 19 12 5 4 3 12 8 +44 Tempête FC 18 12 5 3 4 11 10 +15 Racing CH 16 11 4 4 3 8 9 -16 AS Mirebalais 15 12 3 6 3 9 9 +07 FICA 13 11 3 4 4 7 10 -38 America FC 13 11 3 4 4 8 9 -19 AS Petit-Goave 12 11 3 3 5 8 11 -310 Don Bosco 11 12 2 5 5 13 3 +011 Cavaly AS 10 10 2 4 4 3 5 -212 Aigle Noir AC 8 10 2 2 6 7 10 -3

Championnat national de d1

Le Valencia prend les rênesVainqueur du Don Bosco 2-0 dimanche en match comptant pour la 12e soirée du championnat national « Digicel » de D1 2013, le Valencia profite de la défaite 0-2 du Baltimore au parc Pinchinat de Jacmel devant le Victory pour s’emparer de la tête du classement de la compétition. La course vers un 2e titre consécutif pour des « vert et blanc » assoiffés d’écrire l’histoire se précise.

2 Peguero Jn Philippe Don Bosco 5

Luxène Elestin Tempête 33 Anselme Wedson Aigle Noir

AC 4Jimmy Fede Don Bosco 44 Val Hans Gardy ASPG 3Peter Germain Baltimore SC 3Kimberly Francois Cavaly 3Ricardo Charles Victory 3Bony Pierre Victory SC 3Jonel Désiré AS Mirebalais 3• Le classement des buteurs peut-

être modifié après les derniers matchs prévus en milieu de semaine

• Les matches décalés se joueront en milieu de semaine

Enock Néré/[email protected]

Classement après la 12e journée

les joueurs du Valencia fêtés par digicel (photo : Yonel louis)

Page 7: Arly en espagnol

Lundi 13 et mardi 14 mai 2013 7

Jean Pascal est rentré au Québec, dimanche soir, après avoir passé les dernières semaines à Las Vegas en camp d’entraînement.

Un peu moins d’une semaine après avoir appris que son combat contre Lucian Bute était annulé en raison de la

blessure à la main de son adversaire, le boxeur n’a qu’une pensée en tête : boxer le plus rapidement possible. Pascal aimerait bien être du gala du 8 juin où Adonis Stevenson et Chad Dawson feront les frais de la finale. « Le 8 serait ma date de préférence, mais je doute fortement qu’Yvon Michel me fasse boxer lors de ce gala, a-t-il affirmé à son arrivée à l’aéroport

son combat, Pascal a continué à s’en-traîner à Las Vegas. « Je vais continuer à m’entraîner au Québec aussi, mais je vais baisser l’intensité jusqu’au mo-ment où je serai fixé sur mon avenir », a expliqué l’ancien champion du monde. Bon joueur, Pascal espère que l’opération à la main gauche de Lucian Bute s’est bien passée. « J’es-père qu’il reviendra en santé pour le mois de décembre….ou sinon avant », a-t-il lancé. Le conseiller de Pascal, Roy Jones Jr., n’était pas avec lui à Las Vegas lorsque la nouvelle est tombée. Néanmoins, le vétéran du monde de la boxe a tenu à rassurer son protégé. « Lorsqu’il a appris la nouvelle, c’est sûr qu’il était déçu. Il m’a envoyé un texto et il m’a dit de garder la tête haute et que ce n’était que partie remise », a-t-il déclaré.

Jean Pascal : “boxer le plus tôt possible”

de Dorval. Peut-être qu’il y aura un miracle et que je serai de la carte. » Le pugiliste a déclaré que ses chances de se battre avant le mois de septembre étaient très bonnes. « Je rencontre

Yvon Michel lundi matin pour savoir la suite des choses. Alors je me croise les doigts pour boxer d’ici peu. J’aimerais boxer avant la fin de l’été », a-t-il in-diqué. Malgré l’annonce du report de

Côté Digicel la communication ne pouvait pas fonctionner selon les normes en raison de la fumée asphyxiante qui

se dégageait de la part de Comme Il Faut, victorieuse par 3 buts à 0.

Qui d’autre parviendra à faire échec à cette machine à gagner qu’est la Comme Il Faut ?

N’était la maladresse des atta-quants de cette équipe aux couleurs « vert et blanc », la balance serait beaucoup plus lourde pour Digicel qui a grand intérêt à faire une revue d’ef-fectif si elle entend vraiment passer le cap du 1er tour de la compétition.

David Jules, Rodlin Vincent (sur pénality) et Alexandre Mackendy ont été les buteurs de la rencontre qui a vu Comme Il Faut se défaire aisément de Digicel tout en devenant comme annoncé plus haut, la première for-mation à pouvoir obtenir son billet pour disputer les « playoffs » du championnat.

On doit s’attendre à ce que la rencontre du dimanche 19 mai entre Valerio Canez et Digicel soit à la fois explosif et décisif dans la mesure où le vainqueur de cette rencontre sera positionnée 2e du groupe A tout en se qualifiant pour les quarts de finale.

Si pour Digicel le doute est en train

de persister quant à se remettre après cette déroute, chez les partenaires de Jean-Luc et Xavier Auguste (Valerio Canez), on a pris cette confrontation très au sérieux afin de pouvoir triom-pher de l’adversaire et se qualifier pour les quarts de finale.

Dans le match opposant le diman-che 12 mai dans le groupe B, SECOSA à La Couronne ces deux formations n’ont pu se départager en faisant match nul 0 à 0.

Le 18 mai prochain verra l’entrée dans le championnat de l’équipe représentative de la Primature face à BRANA et le lendemain 19, la bataille pour la conquête de la 2e place entre Valerio Canez et Digicel.

La meilleure attaque ainsi que la meilleure défense n’est autre l’équipe représentative de la Comme Il Faut avec 4 buts marqués contre 0 en-caissé.

Emmanuel Bellevue/[email protected]

Coupe Comme il Faut

Comme Il Faut intoxique Digicel

le portier Jacques massena s’illustre pour la digicel sur une attaque de Comme il faut (photo : Yonel louis)

Au parc Jean Van Doorm où se déroulent les rencontres de la coupe Comme Il Faut, Digicel pour sa première sortie dans la compétition le samedi 11 mai, a été nettement surclassée par la Comme Il Faut devenue du même coup la première formation à pouvoir se qualifier pour la phase finale.

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8 14 mai 2013No 857

T-Rib ap pot verite aSenechal Serge Junior, dit T-Rib, tra-

vaille actuellement sur sa mixtape bap-tisée « Men verite a ». Selon le jeune rappeur, sur cette mixtape, on retrou-vera les titres : «Men verite a», «Rezis-tans», «Girl», «Sou beton an», «Pase», «Party», «Kontwòl Street la», «24h Recordz», «Real Kolabo», «Chanje rap», «Gang sa (remix)», «Nou an echèk». La mixtape « Men verite a » sera dispon-ble à partir du 28 juin prochain.

Né à Port-au-Prince le 1er juillet 1991, T-Rib est en classe de philo et nous confie qu’il milite dans la mou-vance du rap haïtien depuis six ans. Son premier track, « Si tout nèg te gangstè », fut son message aux jeunes, pour les rappeler que les mauvaises pratiques n’ont rien d’instructif et de positif. T-Rib a déjà collaboré avec Scraggy, Sparkarious, G-Bobby Bon Flow, G-No, Kolonèl Gèp, Missionary, 1-Talk, Samy, Thermistocle et Zoe Naz.

Il a deux clips dont « Si tout nèg te ganstè » et « Rive sou yo ». Après quoi, ce jeune rappeur compte sortir une autre mixtape avec ses collègues Misyonè et Kolonèl Gèp. Cette mixtape sortira le 1er décembre de cette année, mais avant, T-Rib promet de délivrer deux vidéos.

Timber G aimerait avoir un contratIl est arrangeur musical et ingénieur

d’un studio d’enregistrement, employé de la Digicel et membre fondateur de l’association TPLPL. Nicolas Guytember, plus connu sous son nom de scène Timber G, a vu le jour en 1987, à Port-au-Prince. Il est en quatrième année, scien-ces informatiques, dans une université du pays.

« Spotlight » a été son premier track qui a été diffusé sur la bande FM, mais son premier titre enregistré en solo porte le titre de « Nan san m ». La discographie du rappeur compte une démo avec les titres «Nan club la», «Rap mwen move», «Spotlight», «Sexy Gyal», «Se li ki la», «De-van pa m», «Still Fly», «N ap viv sou rès», «Nan peyi m», «Kite m trip»…

Timber G a déjà travaillé avec Mad Max, Balalatèt, TonyMix, Shassy, J Ron et Haitian Money. A présent, il aimerait signer un contrat avec un label afin de pouvoir sortir son premier album solo.

P-Jay « Coeur de Lion » pran yon lòt « Level »

Après la sortie de son clip « Adikte », James Lamothe a.k.a P-Jay vient d’en-chaîner avec la promotion de sa dernière vidéo en date, « Cœur de Lion ». Pour P-Jay, la toile de fond du nouveau track

est un conseil adressé aux jeunes. P-Jay leur demande d’avoir le cœur et le cou-rage de ce félin afin de mieux affronter les problèmes de la vie et de ne jamais baisser les bras quoi qu’il arrive.

Ce clip a été tourné à Fort Lauder-dale par les productions « Media Icon » et « Lux Family». Le rappeur a le vent en poupe depuis la sortie du morceau « Level » sur qui il a participé avec les rap-peurs Baky et Wendyyy Traka. De l’aveu de son staff management, contrairement à ce que beaucoup s’attendaient, « Level » n’a fait qu’augmenter le « level » de P-Jay. Pour l’instant, P-Jay met tout son potentiel de rappeur à la préparation de sa prochaine mixtape, « The Black Tape ». Cette mixtape sera gratuite et disponible sur le net quoi qu’aucune date ne soit encore retenue pour sa sortie. Et à ceux qui pensent que son succès a ralenti, le numéro un de MSB les contredit ouver-tement.

Haïti PromoHaïti Promo se veut une agence qui

s’est donné pour mission de promouvoir la culture haïtienne, la musique et les évènements culturels. Cette agence a été fondée le 1er janvier 2012 avant de par-venir à son entière structuration en jan-vier 2013. Elle ne fait aucune exclusion

de groupes ou de tendances musicales mais est davantage penchée vers le rap créole et le compas. Cette agence de promotion regroupe cinq mem-bres dont le manager Herby Nordhoff Deronsele, Junior Jean Gérard Sanon, Starford Ferrier, Pierre Christiano et Malachie Dieufils. Selon les confiden-ces de ses responsables, Haïti Promo a déjà travaillé avec : Big O Prodz (Roody Petuel et Olivier Martelly), Mad Max, Haitian Money, Baky, P Jay, Trouble Boy, Pharlone, Dosil de New York City, Delianov, Alyaj Music Nation, Bel Music, Michael Music, Zing Eksperyans, Karizma, Ti Fane, Cash Morby et autres.

Pour l’instant, cette agence assure la promotion de la chanteuse Phar-lone qui travaille sous les directives du guitariste Délice et Delianov, qui a participé sur le track « Mwen prale lakay mwen » avec Fantom.

Les membres de cette agence veulent fonder un studio d’enregistre-ment, avoir une radio dédiée rien qu’à la musique haïtienne et un orphelinat. Ils sont joignables au [email protected] et aux numéros : 48 70 66 33 et 37 30 69 75.

Wendy Simon

DANS LE RAP

Toxic au BackYard Le 10/05/13

Pascal bien encadré par ses manageurs Gillbert Mirambeau Jr, et Nuckenson NoëlLe musicien de Tribe Soul, Fanny, Myriam et le tambourineur de Jean Jean Roosevelt

Josch et Tacheka, les plus sexy de la soirée