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DEPARTEMENT DE LA HARNE
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE COMPLEMENTAIRE
DE LA NAPPE DE LA CRAIE
SOUS RECOUVREMENT ALLUVIAL
A GERNICOURT (Aisne)
STR.g, AOUT I960
BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERESSERVICE GEOLOGIQUE REGIONAL CHAMPAGNE-ARDENNE
13, bd du Général Leclerc - 51100 REIMSTél. : 26.47.93.40 - Télécopieur : 26.40.13.64
DEPARTEMENT DE LA MARNE
BRGMETUDE HYDROGEOLOGI()UE COMPLEMENTAIRE
DE LA NAPPE DE LA CRAIE
SOUS RECOUVREMENT ALLUVIAL
A GERNICOURT (Aisne)
R. PANEL
JUILLET 1988
88 SGN 573 CHA
BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES
SERVICE GEOLOGIQUE REGIONAL CHAMPAGNE-ARDENNE
13, bd du Général Leclerc - 51100 REIMS
Tel, : 26.47.93.40 - Télécopieur : 26.40.13.64
DEPARTEMENT DE LA MARNE
BRGMETUDE HYDROGEOLOGI()UE COMPLEMENTAIRE
DE LA NAPPE DE LA CRAIE
SOUS RECOUVREMENT ALLUVIAL
A GERNICOURT (Aisne)
R. PANEL
JUILLET 1988
88 SGN 573 CHA
BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES
SERVICE GEOLOGIQUE REGIONAL CHAMPAGNE-ARDENNE
13, bd du Général Leclerc - 51100 REIMS
Tel, : 26.47.93.40 - Télécopieur : 26.40.13.64
-A-
DEPARTEMENT DE LA MARNE
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE COMPLEMENTAIRE DE LA NAPPE DE LA CRAIE
PAR RECOUVREMENT ALLUVIAL A GERNICOURT
(MARNE)
RESUME
Le Service Géologique Régional Champagne-Ardenne du
B.R. G. M. a réalisé à la demande de la Direction Départementale de
l'Agriculture et de la Forêt de la Marne, l'étude hydrogéologique
complémentaire du site de GERNICOURT dans la vallée de l'Aisne.
Cette étude entre dans le cadre des travaux de recherche
du Département de la Marne pour la diversification de ses ressources
en eau potable.
Les objectifs assignés à l'étude étaient d'identifierles rôles respectifs de l'Aisne et du canal latéral à l'Aisne vis-à-visde la nappe de la craie, d'évaluer la vitesse de circulation des eaux
souterraines sous l'effet d'un pompage, d'évaluer enfin l 'exploitabilité
de la ressource en eau du site d'un point de vue quantitatif et qualitatif.
En complément aux travaux exécutés lors d'une première
reconnaissance en 1985, la mise en place d'un réseau piézométrique com¬
plémentaire de cinq piézomètres, un pompage d'essai prolongé de 48 heures
et un essai de traçage ont été réalisés.
Les résultats des travaux et observations effectués sont
les suivants :
Le canal latéral à l'Aisne est hydrauliquement isolé.
La nappe de la craie est légèrement captive sous les
alluvions de l'Aisne. Sa piézométrie est étroitement dépendante des varia¬tions de niveau de l'Aisne. Ce cours d'eau est intervenu comme limite
d'alimentation au cours du pompage d'essai prolongé de 48 heures auquel
a été soumis un forage à la nappe de la craie. Ce pompage permet
d'attribuer à l'aquifère crayeux une transmissivité comprise entre 3
et 4,5.10"2 m^/s et un coefficient d'emmagasinement de 5.10"4.
-A-
DEPARTEMENT DE LA MARNE
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE COMPLEMENTAIRE DE LA NAPPE DE LA CRAIE
PAR RECOUVREMENT ALLUVIAL A GERNICOURT
(MARNE)
RESUME
Le Service Géologique Régional Champagne-Ardenne du
B.R. G. M. a réalisé à la demande de la Direction Départementale de
l'Agriculture et de la Forêt de la Marne, l'étude hydrogéologique
complémentaire du site de GERNICOURT dans la vallée de l'Aisne.
Cette étude entre dans le cadre des travaux de recherche
du Département de la Marne pour la diversification de ses ressources
en eau potable.
Les objectifs assignés à l'étude étaient d'identifierles rôles respectifs de l'Aisne et du canal latéral à l'Aisne vis-à-visde la nappe de la craie, d'évaluer la vitesse de circulation des eaux
souterraines sous l'effet d'un pompage, d'évaluer enfin l 'exploitabilité
de la ressource en eau du site d'un point de vue quantitatif et qualitatif.
En complément aux travaux exécutés lors d'une première
reconnaissance en 1985, la mise en place d'un réseau piézométrique com¬
plémentaire de cinq piézomètres, un pompage d'essai prolongé de 48 heures
et un essai de traçage ont été réalisés.
Les résultats des travaux et observations effectués sont
les suivants :
Le canal latéral à l'Aisne est hydrauliquement isolé.
La nappe de la craie est légèrement captive sous les
alluvions de l'Aisne. Sa piézométrie est étroitement dépendante des varia¬tions de niveau de l'Aisne. Ce cours d'eau est intervenu comme limite
d'alimentation au cours du pompage d'essai prolongé de 48 heures auquel
a été soumis un forage à la nappe de la craie. Ce pompage permet
d'attribuer à l'aquifère crayeux une transmissivité comprise entre 3
et 4,5.10"2 m^/s et un coefficient d'emmagasinement de 5.10"4.
Les analyses d'échantillons d'eau montrent que les eaux
de la nappe de la craie sont chimiquement potables et de concentration
faible à moyenne en nitrates (17,6 mg/l).
Le réservoir crayeux est convenablement productif jusqu'à17 m de profondeur, l'interprétation d'un essai de traçage indique que
sa porosité cinématique est de 9 à 15 %.
La nappe de la craie à Gernicourt peut être exploitée
par un seul forage au débit continu de 300 m^/h avec un rabattement après
48 heures de 3,3 m si l'Aisne intervient comme limite d'alimentation,
de 5 m si ce n'est pas le cas (possible en étiage).
La création d'un champ captant peut être envisagée. Quatre
forages espacés de 200 m le long de l'Aisne permettraient de pomper en
continu un débit total de 720 m-^/h avec un rabattement maximal de lanappe de 6 m dans le cas de l'absence de limite d'alimentation. Avec
l'Aisne intervenant en permanence comme limite d'alimentation, un débittotal de 1200 m^/h est possible.
La contribution de l'Aisne, intervenant en limite d'ali¬
mentation, est de l'ordre de 60 % dans un pompage à 300 m^/h sur un puitsunique situé à 100 m du cours d'eau. Elle peut garantir la permanence
d'une faible charge minérale des eaux pompées mais nécessite l'arrêtdu pompage en cas de pollution de la rivière. Dans ce schéma, le temps
de transit entre l'Aisne et le puits est de 113 h. Avec un puits à 150 m
de l'Aisne, ce temps serait de 10 jours.
Dans le cas d'un champ captant, le temps de transit de
la rivière aux puits peut être considérablement réduit mais la position
des ouvrages peut être étudiée pour en isoler certains du cours d'eau
et maintenir une certaine capacité de production quelques soient les
circonstances. La poursuite d'un tel objectif nécessiterait la mise en
oeuvre d'un modèle d'écoulement de nappe. Au stade actuel, la plupart
des données nécessaires à l'élaboration d'un tel modèle sont disponibles,seul devrait être exploré le rôle de l'Aisne en période d'étiage sévère.
88 SGN 573 CHA
Les analyses d'échantillons d'eau montrent que les eaux
de la nappe de la craie sont chimiquement potables et de concentration
faible à moyenne en nitrates (17,6 mg/l).
Le réservoir crayeux est convenablement productif jusqu'à17 m de profondeur, l'interprétation d'un essai de traçage indique que
sa porosité cinématique est de 9 à 15 %.
La nappe de la craie à Gernicourt peut être exploitée
par un seul forage au débit continu de 300 m^/h avec un rabattement après
48 heures de 3,3 m si l'Aisne intervient comme limite d'alimentation,
de 5 m si ce n'est pas le cas (possible en étiage).
La création d'un champ captant peut être envisagée. Quatre
forages espacés de 200 m le long de l'Aisne permettraient de pomper en
continu un débit total de 720 m-^/h avec un rabattement maximal de lanappe de 6 m dans le cas de l'absence de limite d'alimentation. Avec
l'Aisne intervenant en permanence comme limite d'alimentation, un débittotal de 1200 m^/h est possible.
La contribution de l'Aisne, intervenant en limite d'ali¬
mentation, est de l'ordre de 60 % dans un pompage à 300 m^/h sur un puitsunique situé à 100 m du cours d'eau. Elle peut garantir la permanence
d'une faible charge minérale des eaux pompées mais nécessite l'arrêtdu pompage en cas de pollution de la rivière. Dans ce schéma, le temps
de transit entre l'Aisne et le puits est de 113 h. Avec un puits à 150 m
de l'Aisne, ce temps serait de 10 jours.
Dans le cas d'un champ captant, le temps de transit de
la rivière aux puits peut être considérablement réduit mais la position
des ouvrages peut être étudiée pour en isoler certains du cours d'eau
et maintenir une certaine capacité de production quelques soient les
circonstances. La poursuite d'un tel objectif nécessiterait la mise en
oeuvre d'un modèle d'écoulement de nappe. Au stade actuel, la plupart
des données nécessaires à l'élaboration d'un tel modèle sont disponibles,seul devrait être exploré le rôle de l'Aisne en période d'étiage sévère.
88 SGN 573 CHA
SOMMAIRE
Pages
RESUME A
1 - GENERALITES 1
1.1 - INTRODUCTION 1
1.2 - SITUATION ET CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE DE L'ETUDE 1
1.3 - PROGRAitlE D'ETUDE 1
1.4 - CALENDRIER D'EXECUTION DES TRAVAUX 3
2 - RESEAU PIEZOMETRIQUE COMPLEMENTAIRE 5
2.1 - REALISATION DES PIEZOMETRES 5
2.2 - POMPAGES SUR LES PIEZOMETRES 9
2.3 - RELEVES PIEZOMETRIQUES 10
3 - POMPAGE D'ESSAI DE LONGUE DUREE 12
3.1 - VARIATIONS PIEZOMETRIQUES DE LA NAPPE DE LA CRAIE ET
VARIATIONS DU NIVEAU DE L'AISNE 12
3.2 - EVOLUTION DES RABAHEMENTS ET INTERPRETATION
DU POMPAGE D'ESSAI 15
4 - QUALITE DES EAUX DE LA NAPPE DE LA CRAIE 21
5 - DIAGRAPHIE AU MICROMOULINET DE FORAGE 23
6 - ESSAI DE TRAÇAGE 25
7 - EXPLOITABILITE DE LA NAPPE DE LA CRAIE 29
7.1 - SIMULATION D'UNE EXPLOITATION A 300 m3/h PAR UN FORAGE 29
7.2 - CAS DU CHAMP CAPTANT 31
7.4 - ASPECT QUALITATIF 31
CONCLUSION 35
SOMMAIRE
Pages
RESUME A
1 - GENERALITES 1
1.1 - INTRODUCTION 1
1.2 - SITUATION ET CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE DE L'ETUDE 1
1.3 - PROGRAitlE D'ETUDE 1
1.4 - CALENDRIER D'EXECUTION DES TRAVAUX 3
2 - RESEAU PIEZOMETRIQUE COMPLEMENTAIRE 5
2.1 - REALISATION DES PIEZOMETRES 5
2.2 - POMPAGES SUR LES PIEZOMETRES 9
2.3 - RELEVES PIEZOMETRIQUES 10
3 - POMPAGE D'ESSAI DE LONGUE DUREE 12
3.1 - VARIATIONS PIEZOMETRIQUES DE LA NAPPE DE LA CRAIE ET
VARIATIONS DU NIVEAU DE L'AISNE 12
3.2 - EVOLUTION DES RABAHEMENTS ET INTERPRETATION
DU POMPAGE D'ESSAI 15
4 - QUALITE DES EAUX DE LA NAPPE DE LA CRAIE 21
5 - DIAGRAPHIE AU MICROMOULINET DE FORAGE 23
6 - ESSAI DE TRAÇAGE 25
7 - EXPLOITABILITE DE LA NAPPE DE LA CRAIE 29
7.1 - SIMULATION D'UNE EXPLOITATION A 300 m3/h PAR UN FORAGE 29
7.2 - CAS DU CHAMP CAPTANT 31
7.4 - ASPECT QUALITATIF 31
CONCLUSION 35
LISTE DES FIGURES ET ANNEXES
FIGURE
FIGURE
FIGURE
FIGURE
FIGURE
FIGURE
FIGURE
FIGURE
FIGURE
FIGURE
FIGURE
FIGURE
FIGURE
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
Plan de situation de l'étude (Echelle 1/25. 000^).
Situation des piézomètres et relevé piézométrique de la nappe
de la craie du 17/05/88.
Coupes technique et géologique du piézomètre Pa.
Coupes technique et géologique du piézomètre Pc.
Coupes géologique et technique du forage d'essai FE.
Variations des niveaux de l'Aisne et variations piézométriques
de la nappe de la craie du 12 au 22 mai 1988.
Pompage d'essai du 17/05/88 - Evolution des rabattements sur leforage et sur le piézomètre Pc.
Interprétation du pompage d'essai - Courbes s = f (log t).Interprétation du pompage d'essai - Courbes s = f (t).Simulation du pompage d'essai dans un aquifère non limité par
une limite â potentiel constant.
Diagraphie au micromoulinet sur le forage FE.
Courbe de restitution du traceur et essais d'ajustement.Simulation de pompage à 300 m^/h durant 48 heures
1 - Sans limite d'alimentation2 - A 100 m de l'Aisne fonctionnant en limite d'alimentation.
ANNEXE 1 : Coupe géologique des piézomètres.
ANNEXE 2 : Relevés piézométriques les 26/11/87 et 17/05/88.
ANNEXE 3 : Variations piézométriques de la nappe de la craie du 12 au 22 mai 1988
au piézomètre Pa.
ANNEXE 4.1 : Pompage d'essai prolongé du 17 au 19/05/88 - Observations sur le
forage FE.
ANNEXE 4.2 : Pompage d'essai prolongé du 17 au 19/05/88 - Observations sur le
piézomètre Pc.
ANNEXE 4.3 : Observations piézométriques au cours du pompage d'essai prolongé
du 17 au 19/05/88.
ANNEXE 5.1 : Résultats de l'analyse physico-chimique réalisée sur l'eau des
piézomètres prélevée le 20 novembre 1987.
ANNEXE 5.2 : Résultats de l'analyse physico-chimique réalisée sur l'eau du
forage prélevée le 18 mai 1988.
ANNEXE 5.3 : Résultats de l'analyse des pesticides, herbicides et PCB
réalisée sur l'eau du forage prélevée le 18 mai 1988.
LISTE DES FIGURES ET ANNEXES
FIGURE
FIGURE
FIGURE
FIGURE
FIGURE
FIGURE
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FIGURE
1
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13
Plan de situation de l'étude (Echelle 1/25. 000^).
Situation des piézomètres et relevé piézométrique de la nappe
de la craie du 17/05/88.
Coupes technique et géologique du piézomètre Pa.
Coupes technique et géologique du piézomètre Pc.
Coupes géologique et technique du forage d'essai FE.
Variations des niveaux de l'Aisne et variations piézométriques
de la nappe de la craie du 12 au 22 mai 1988.
Pompage d'essai du 17/05/88 - Evolution des rabattements sur leforage et sur le piézomètre Pc.
Interprétation du pompage d'essai - Courbes s = f (log t).Interprétation du pompage d'essai - Courbes s = f (t).Simulation du pompage d'essai dans un aquifère non limité par
une limite â potentiel constant.
Diagraphie au micromoulinet sur le forage FE.
Courbe de restitution du traceur et essais d'ajustement.Simulation de pompage à 300 m^/h durant 48 heures
1 - Sans limite d'alimentation2 - A 100 m de l'Aisne fonctionnant en limite d'alimentation.
ANNEXE 1 : Coupe géologique des piézomètres.
ANNEXE 2 : Relevés piézométriques les 26/11/87 et 17/05/88.
ANNEXE 3 : Variations piézométriques de la nappe de la craie du 12 au 22 mai 1988
au piézomètre Pa.
ANNEXE 4.1 : Pompage d'essai prolongé du 17 au 19/05/88 - Observations sur le
forage FE.
ANNEXE 4.2 : Pompage d'essai prolongé du 17 au 19/05/88 - Observations sur le
piézomètre Pc.
ANNEXE 4.3 : Observations piézométriques au cours du pompage d'essai prolongé
du 17 au 19/05/88.
ANNEXE 5.1 : Résultats de l'analyse physico-chimique réalisée sur l'eau des
piézomètres prélevée le 20 novembre 1987.
ANNEXE 5.2 : Résultats de l'analyse physico-chimique réalisée sur l'eau du
forage prélevée le 18 mai 1988.
ANNEXE 5.3 : Résultats de l'analyse des pesticides, herbicides et PCB
réalisée sur l'eau du forage prélevée le 18 mai 1988.
Situation de l'étude
Gernicourt
S.G.R. Champagne-Ardenne.
Situation de l'étude
Gernicourt
S.G.R. Champagne-Ardenne.
1 - GENERALITES
1.1 - INTRODUCTION
La Direction Départementale de l'Agriculture et de la
Forêt de la Marne agissant comme Maître d'Oeuvre du Département de la
Marne a demandé au B.R. G. M. (Service Géologique Régional Champagne-Ardenne)
de réaliser une étude hydrogéologique complémentaire de la nappe de lacraie à Gernicourt.
Cette étude s'inscrit dans le cadre des travaux de
recherche du Département de la Marne en vue de la diversification de
ses ressources en eau potable. Elle intervient en complément à une étude
de reconnaissance réalisée en 1985 par le B.R. G. M. (rapport 86 SGN 071
CHA).
Les rôles respectifs de l'Aisne et du canal latéral à
l'Aisne vis-à-vis de la nappe de la craie doivent notamment être précisésainsi que la vitesse de circulation de l'eau dans la nappe de la craie
lors des pompages.
1.2 - SITUATION ET CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE DE L'ETUDE
La zone de recherche se situe sur le territoire de la
commune de Gernicourt en rive gauche de l'Aisne entre ce cours d'eau
et le canal latéral à l'Aisne (figure 1).
Les alluvions sablo-graveleuses de l'Aisne et la craie
qu'elles recouvrent constituent le réservoir aquifère. Il est surmonté
d'une couche plus ou moins épaisse de matériaux limoneux et argileux.
1.3 - PROGRAWt D'ETUDE
Les deux phases suivantes de travaux étaient prévues :
- mise en place d'un réseau piézométrique complémentai¬
re composé de cinq piézomètres de 15 m,
- pompage d'essai de longue durée avec essai de traçagedurant ce pompage.
1 - GENERALITES
1.1 - INTRODUCTION
La Direction Départementale de l'Agriculture et de la
Forêt de la Marne agissant comme Maître d'Oeuvre du Département de la
Marne a demandé au B.R. G. M. (Service Géologique Régional Champagne-Ardenne)
de réaliser une étude hydrogéologique complémentaire de la nappe de lacraie à Gernicourt.
Cette étude s'inscrit dans le cadre des travaux de
recherche du Département de la Marne en vue de la diversification de
ses ressources en eau potable. Elle intervient en complément à une étude
de reconnaissance réalisée en 1985 par le B.R. G. M. (rapport 86 SGN 071
CHA).
Les rôles respectifs de l'Aisne et du canal latéral à
l'Aisne vis-à-vis de la nappe de la craie doivent notamment être précisésainsi que la vitesse de circulation de l'eau dans la nappe de la craie
lors des pompages.
1.2 - SITUATION ET CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE DE L'ETUDE
La zone de recherche se situe sur le territoire de la
commune de Gernicourt en rive gauche de l'Aisne entre ce cours d'eau
et le canal latéral à l'Aisne (figure 1).
Les alluvions sablo-graveleuses de l'Aisne et la craie
qu'elles recouvrent constituent le réservoir aquifère. Il est surmonté
d'une couche plus ou moins épaisse de matériaux limoneux et argileux.
1.3 - PROGRAWt D'ETUDE
Les deux phases suivantes de travaux étaient prévues :
- mise en place d'un réseau piézométrique complémentai¬
re composé de cinq piézomètres de 15 m,
- pompage d'essai de longue durée avec essai de traçagedurant ce pompage.
-2- FIGURE 1
COMMUNE DE GERNICOURT
(AISNE)
PLAN DE SITUATION DE L'ETUDE
Secteur d'étude
Extrait de la carte topographique de CRAONNE n° 7-8 à 1/25.000.
-3-
1.4 - CALENDRIER D'EXECUTION DES TRAVAUX
L'engagement des travaux était subordonné à la récoltedu maïs qui est intervenue courant novembre.
- 16 au 19 novembre 1987 : réalisation des piézomètres,
dégagement et rééquipement de la tête du forage d'essai. Montage de lastation limnimétrique sur l'Aisne.
- 20 novembre 1987 : pompages de développement des pié¬
zomètres et prélèvement d'échantillons pour analyse. Diagraphie au mi¬
cromoulinet de forage. Pose de limnigraphes sur l'Aisne et deux piézo¬
mètres.
- 26 novembre 1987 : nivellement des piézomètres, forage
et repère sur 1 'Aisne.
- 27 novembre 1987 : l'installation du matériel pour
l'exécution du pompage de longue durée n'a pu être réalisée du fait de
l'inondation de la vallée de l'Aisne dans le nuit du 26 au 27 novembre
1987.
A la suite de l'inondation prolongée de la vallée de
l'Aisne, de la fin de l'automne au printemps, le terrain est resté impra¬
ticable (défaut de gelée) jusqu'en mai 1987, période à laquelle le pro¬
priétaire a de nouveau autorisé son accès.
- U mai 1987 : reconstruction du poste limnimétriquesur l'Aisne après sa destruction par les crues de l'hiver qui ont emporté
localement les rives de la rivière.
- 12 mai au 17 mai 1987 : préalablement au pompage d'essai
prolongé, enregistrement des variations limnimétriques de l'Aisne et
des variations piézométriques sur deux piézomètres.
- 17 mai au 19 mai 1988 : pompage d'essai prolongé, prélè¬
vement pour analyse de 1 'eau du forage, traçage en écoulement radial(18 et 19/05/88).
-3-
1.4 - CALENDRIER D'EXECUTION DES TRAVAUX
L'engagement des travaux était subordonné à la récoltedu maïs qui est intervenue courant novembre.
- 16 au 19 novembre 1987 : réalisation des piézomètres,
dégagement et rééquipement de la tête du forage d'essai. Montage de lastation limnimétrique sur l'Aisne.
- 20 novembre 1987 : pompages de développement des pié¬
zomètres et prélèvement d'échantillons pour analyse. Diagraphie au mi¬
cromoulinet de forage. Pose de limnigraphes sur l'Aisne et deux piézo¬
mètres.
- 26 novembre 1987 : nivellement des piézomètres, forage
et repère sur 1 'Aisne.
- 27 novembre 1987 : l'installation du matériel pour
l'exécution du pompage de longue durée n'a pu être réalisée du fait de
l'inondation de la vallée de l'Aisne dans le nuit du 26 au 27 novembre
1987.
A la suite de l'inondation prolongée de la vallée de
l'Aisne, de la fin de l'automne au printemps, le terrain est resté impra¬
ticable (défaut de gelée) jusqu'en mai 1987, période à laquelle le pro¬
priétaire a de nouveau autorisé son accès.
- U mai 1987 : reconstruction du poste limnimétriquesur l'Aisne après sa destruction par les crues de l'hiver qui ont emporté
localement les rives de la rivière.
- 12 mai au 17 mai 1987 : préalablement au pompage d'essai
prolongé, enregistrement des variations limnimétriques de l'Aisne et
des variations piézométriques sur deux piézomètres.
- 17 mai au 19 mai 1988 : pompage d'essai prolongé, prélè¬
vement pour analyse de 1 'eau du forage, traçage en écoulement radial(18 et 19/05/88).
-4-
- 19 mai au 22 mai 1988 : poursuite d'enregistrement
des niveaux après pompage d'essai sur les piézomètres et l'Aisne.
- 22 mai 1988 : démontage de la station limnimétriquesur 1 'Aisne.
- 23 mai 1988 : remise en état des lieux.
-4-
- 19 mai au 22 mai 1988 : poursuite d'enregistrement
des niveaux après pompage d'essai sur les piézomètres et l'Aisne.
- 22 mai 1988 : démontage de la station limnimétriquesur 1 'Aisne.
- 23 mai 1988 : remise en état des lieux.
-5-
2 - RESEAU PIEZOMETRIQUE COMPLEMENTAIRE
2.1 - REALISATION DES PIEZOMETRES
Cinq piézomètres (Pa à Pe) ont été implantés sur une
ligne perpendiculaire à l'Aisne et au canal latéral. Deux piézomètres
encadrent la rivière, deux autres le canal ; le cinquième a été réaliséau voisinage du forage d'essai (figure 2).
par foration :
La réalisation des piézomètres (excepté Pc) a été assurée
- en diamètre 220 mm jusqu'au toit de la craie pénétrée
sur 0,50 m,
- au diamètre 160 mm ensuite jusqu'à 15 m de profondeur.
Après gravillonnage et tubage au diamètre 118 x 125 mm :
- tube plein du sol à - 9 m
- tube crépine de - 9 à - 15 m.
Un bouchon de bentonite a été mis en place sur un mètre
de hauteur au niveau du contact alluvions/craie.
Au-dessus du bouchon, un tube crépine de 2 pouces de
diamètre a été disposé dans l'espace annulaire face aux alluvions (Cf.figure 3).
Le piézomètre Pc est également de 15 m et a les mêmes
diamètres mais il est crépine sur toute sa hauteur et n'a ni bouchon
de bentonite ni tube de 2 pouces (figure 4).
Les figures 3 et 4 précisent la coupe des terrains ren¬
contrés aux piézomètres Pa et Pc. Le piézomètre Pb présente une coupe
similaire à celle de Pa. avec des argiles et alluvions fines dominant
la craie. Celles des piézomètres Pd et Pe sont quant à elles comparables
à la coupe de Pc avec des graviers superposés à la craie.
-5-
2 - RESEAU PIEZOMETRIQUE COMPLEMENTAIRE
2.1 - REALISATION DES PIEZOMETRES
Cinq piézomètres (Pa à Pe) ont été implantés sur une
ligne perpendiculaire à l'Aisne et au canal latéral. Deux piézomètres
encadrent la rivière, deux autres le canal ; le cinquième a été réaliséau voisinage du forage d'essai (figure 2).
par foration :
La réalisation des piézomètres (excepté Pc) a été assurée
- en diamètre 220 mm jusqu'au toit de la craie pénétrée
sur 0,50 m,
- au diamètre 160 mm ensuite jusqu'à 15 m de profondeur.
Après gravillonnage et tubage au diamètre 118 x 125 mm :
- tube plein du sol à - 9 m
- tube crépine de - 9 à - 15 m.
Un bouchon de bentonite a été mis en place sur un mètre
de hauteur au niveau du contact alluvions/craie.
Au-dessus du bouchon, un tube crépine de 2 pouces de
diamètre a été disposé dans l'espace annulaire face aux alluvions (Cf.figure 3).
Le piézomètre Pc est également de 15 m et a les mêmes
diamètres mais il est crépine sur toute sa hauteur et n'a ni bouchon
de bentonite ni tube de 2 pouces (figure 4).
Les figures 3 et 4 précisent la coupe des terrains ren¬
contrés aux piézomètres Pa et Pc. Le piézomètre Pb présente une coupe
similaire à celle de Pa. avec des argiles et alluvions fines dominant
la craie. Celles des piézomètres Pd et Pe sont quant à elles comparables
à la coupe de Pc avec des graviers superposés à la craie.
-6-
COMMUNE DE GERNICOURT
(Aisne)
SITUATION DES PIEZOMETRES
ET RELEVE PIEZOMETRIQUE DE LA NAPPE DE LA CRAIE
DU 17/05/88
19, BB = cote de niveau piézométri
FIGURE 2-6-
COMMUNE DE GERNICOURT
(Aisne)
SITUATION DES PIEZOMETRES
ET RELEVE PIEZOMETRIQUE DE LA NAPPE DE LA CRAIE
DU 17/05/88
19, BB = cote de niveau piézométri
FIGURE 2
-7-PIEZOMETRE Pa : COUPES TECHNIQUE ET GEOLOGIQUE FIGURE 3
Oépartenent : AISNE
Commune : GERNICOURT
N classementDésignation
0107-BX-1034Pa
D(D
OO
COUPE LITH0L06IQUE
.t»Tff.v4a4W» o.ao
COUPE TECHNIQUE
10
«c
c
X
»*m
mm3
o
uc
cuVa
0"a
3
sc
f4*
1
L3
S
i
"«
_. _. _
1 1 1
ri
apgil* bPUM i qpIm
rglU batgt
lluvtons rinu
craU dira fraeturia
a.ao
4.ao
B.OO
.1'
*'i
fr
it
.1
H
I
VI.1
3vI
.1
'J
11
ir
r.I*
CI*I*.
:CI»
i:hC
Kr.
Tube PVC 0 2"
r^'sVir
raalf filtrant15-25 J mm
notary 220 mm
lUbo PVC 118 mm
s.so
ClMfitatlon da4.50 I 5.50 I
9.00
Rotapy 160 mant
mm
CrAplna IIB mm
15.00
-7-PIEZOMETRE Pa : COUPES TECHNIQUE ET GEOLOGIQUE FIGURE 3
Oépartenent : AISNE
Commune : GERNICOURT
N classementDésignation
0107-BX-1034Pa
D(D
OO
COUPE LITH0L06IQUE
.t»Tff.v4a4W» o.ao
COUPE TECHNIQUE
10
«c
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X
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L3
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i:hC
Kr.
Tube PVC 0 2"
r^'sVir
raalf filtrant15-25 J mm
notary 220 mm
lUbo PVC 118 mm
s.so
ClMfitatlon da4.50 I 5.50 I
9.00
Rotapy 160 mant
mm
CrAplna IIB mm
15.00
-8-PIEZOMETRE Pc : COUPES TECHNIQUE ET GEOLOGIQUE FIGURE 4
DépartementCommune
AISNE
GERNICOURT
N ClassementDésignation
0107-BX-1033Pc
S
U
o
10
a
c
c«4X
.*»m
m
a««oo
"S
mm£Üt,mcu
&
«c
aoL
Í1
co
Prof
COUPE L
* 0 0 *0*0*0* 0 0 *0*0*00*0*0*0*0* 0 0 *
T T T
III1 ,
1 ' I ' I
I ' 1 ' 1
II
.ITHOLOGIQUE
arglla bruna
rolla aablauaa
gravlara
^
erala
COUPE TECHNIQUE
o.ao
8.ao
a.to
4.70
f lUba PVC 118 mm
2.00
i=i|s|irffltSSt
Criplna 118 aun
18.00
-8-PIEZOMETRE Pc : COUPES TECHNIQUE ET GEOLOGIQUE FIGURE 4
DépartementCommune
AISNE
GERNICOURT
N ClassementDésignation
0107-BX-1033Pc
S
U
o
10
a
c
c«4X
.*»m
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COUPE L
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I ' 1 ' 1
II
.ITHOLOGIQUE
arglla bruna
rolla aablauaa
gravlara
^
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COUPE TECHNIQUE
o.ao
8.ao
a.to
4.70
f lUba PVC 118 mm
2.00
i=i|s|irffltSSt
Criplna 118 aun
18.00
-9-
Les coupes des terrains rencontrés sont produites en
annexe 1.
L'ouvrage FQl, réalisé en 1985 et enterré en fin de tra¬vaux, n'a pu être mis à jour pour la présente campagne malgré plusieursheures de recherche en raison de réponses trop nombreuses au détecteurde métaux (éclats d'obus, débris métalliques...).
Deux ouvrages, FQ2 réalisé en 1985, ainsi qu'un piézo¬
mètre implanté avant 1985 par le B.R. G. M. Picardie ont été suivis au
même titre que ceux nouvellement créés lors des divers relevés piézomé¬
triques dont il est fait état dans ce rapport.
2.2 - POMPAGES SUR LES PIEZOMETRES
le 20 novembre 1987 des pompages d'une heure ont étéréalisés sur les cinq piézomètres avec pour objet leur nettoyage et leprélèvement d'eau pour analyse. Ces pompages fournissent en outre des
indications de productivité de l'aquifère qui sont consignées dans le
tableau suivant.
pa
pb
pc
pd
pe
NIVEAUINITIAL
(m)
1,64
2,09
1,07
1,82
2,82
NIVEAU EN FINDE POMPAGE
(m)
1,76
2,68
2,46
2,27
3,03
RABATTEMENTMAXIMAL
(m)
0,12
0,59
1,39
0,45
0,21
DEBIT DE
POMPAGE
(m3/h)
13,5
12
22,5
13,5
12,3
DEBIT SPECIFIQUE
(m^/h.m)
112,5
20,3
16,2
30
58,6
(m^/s.m)
3,1.10-2
5,6.10-3
4,5.10-3
8,3.10-3
1,6.10-2
-9-
Les coupes des terrains rencontrés sont produites en
annexe 1.
L'ouvrage FQl, réalisé en 1985 et enterré en fin de tra¬vaux, n'a pu être mis à jour pour la présente campagne malgré plusieursheures de recherche en raison de réponses trop nombreuses au détecteurde métaux (éclats d'obus, débris métalliques...).
Deux ouvrages, FQ2 réalisé en 1985, ainsi qu'un piézo¬
mètre implanté avant 1985 par le B.R. G. M. Picardie ont été suivis au
même titre que ceux nouvellement créés lors des divers relevés piézomé¬
triques dont il est fait état dans ce rapport.
2.2 - POMPAGES SUR LES PIEZOMETRES
le 20 novembre 1987 des pompages d'une heure ont étéréalisés sur les cinq piézomètres avec pour objet leur nettoyage et leprélèvement d'eau pour analyse. Ces pompages fournissent en outre des
indications de productivité de l'aquifère qui sont consignées dans le
tableau suivant.
pa
pb
pc
pd
pe
NIVEAUINITIAL
(m)
1,64
2,09
1,07
1,82
2,82
NIVEAU EN FINDE POMPAGE
(m)
1,76
2,68
2,46
2,27
3,03
RABATTEMENTMAXIMAL
(m)
0,12
0,59
1,39
0,45
0,21
DEBIT DE
POMPAGE
(m3/h)
13,5
12
22,5
13,5
12,3
DEBIT SPECIFIQUE
(m^/h.m)
112,5
20,3
16,2
30
58,6
(m^/s.m)
3,1.10-2
5,6.10-3
4,5.10-3
8,3.10-3
1,6.10-2
10-
2.3 - RELEVES PIEZOMETRIQUES
Les relevés piézométriques synchrones réalisés sur le
réseau piézométrique permettent de fixer un instantané de la situationd'ensemble de la nappe.
En annexe 2 et sur la figure 2 sont présentés les relevés
du 26 novembre 1987 et du 17 mai 1988.
Le premier a été réalisé lors du nivellement des piézo¬
mètres, avant le pompage d'essai prévu fin novembre mais non exécuté
du fait des inondations de l'Aisne. Le second précède le pompage prolongé
réalisé du 17 au 19 mai 1988.
En novembre 1987, l'Aisne et la nappe se situaient à
plus d'un mètre au-dessus des niveaux de mai 1988.
Dans les deux cas, on observe que :
- l'Aisne est en charge de quelques centimètres par rapport
à la nappe de la craie,
- sur une ligne perpendiculaire à l'Aisne, les niveaux
piézométriques décroissent en s'éloignant de la rivière. A son voisinage,
ils sont proches du niveau de l'eau dans le cours d'eau, seulement
inférieurs de quelques centimètres. La surcharge par rapport aux abords
du canal latéral à l'Aisne était de 21 centimètres en novembre et de
16 centimètres en mai,
- le niveau du canal se situe de 1,50 m (novembre 1987)
à 2,50 m (mai 1988) au-dessus des niveaux piézométriques des piézomètres
qui lui sont les plus proches (Pe = 9 m, Pd = 20 m),
- aux abords de l'Aisne, les niveaux piézométriques de
la nappe de la craie sont supérieurs à ceux pris dans les alluvions,
les écarts varient de 0,015 à 0,28 m.
10-
2.3 - RELEVES PIEZOMETRIQUES
Les relevés piézométriques synchrones réalisés sur le
réseau piézométrique permettent de fixer un instantané de la situationd'ensemble de la nappe.
En annexe 2 et sur la figure 2 sont présentés les relevés
du 26 novembre 1987 et du 17 mai 1988.
Le premier a été réalisé lors du nivellement des piézo¬
mètres, avant le pompage d'essai prévu fin novembre mais non exécuté
du fait des inondations de l'Aisne. Le second précède le pompage prolongé
réalisé du 17 au 19 mai 1988.
En novembre 1987, l'Aisne et la nappe se situaient à
plus d'un mètre au-dessus des niveaux de mai 1988.
Dans les deux cas, on observe que :
- l'Aisne est en charge de quelques centimètres par rapport
à la nappe de la craie,
- sur une ligne perpendiculaire à l'Aisne, les niveaux
piézométriques décroissent en s'éloignant de la rivière. A son voisinage,
ils sont proches du niveau de l'eau dans le cours d'eau, seulement
inférieurs de quelques centimètres. La surcharge par rapport aux abords
du canal latéral à l'Aisne était de 21 centimètres en novembre et de
16 centimètres en mai,
- le niveau du canal se situe de 1,50 m (novembre 1987)
à 2,50 m (mai 1988) au-dessus des niveaux piézométriques des piézomètres
qui lui sont les plus proches (Pe = 9 m, Pd = 20 m),
- aux abords de l'Aisne, les niveaux piézométriques de
la nappe de la craie sont supérieurs à ceux pris dans les alluvions,
les écarts varient de 0,015 à 0,28 m.
-11-
Ces observations indiquent que :
- dans les deux situations de référence, l'Aisne était
en position d'alimentation de la nappe de la craie. Le faible écart avec
le niveau de la rivière des niveaux piézométriques les plus proches ainsi
que la décroissance progressive de la piézométrie en s'éloignant du cours
d'eau illustrent bien cette situation. Celle-ci n'est certainement pas
constante. A l'étiage de la rivière, les gradients et donc les écoule¬
ments, doivent s'inverser, l'Aisne étant alors en position de drainage
de la nappe.
- Le canal latéral à l'Aisne est hydrauliquement isolé
du contexte et en particulier de la nappe de la craie. Malgré la présence
du canal dont le niveau est resté sensiblement constant, les niveaux
piézométriques de la nappe de la craie à son voisinage subissent des
variations de même ampleur que l'ensemble de la nappe.
- La nappe de la craie est légèrement captive sous les
formations alluviales.
-11-
Ces observations indiquent que :
- dans les deux situations de référence, l'Aisne était
en position d'alimentation de la nappe de la craie. Le faible écart avec
le niveau de la rivière des niveaux piézométriques les plus proches ainsi
que la décroissance progressive de la piézométrie en s'éloignant du cours
d'eau illustrent bien cette situation. Celle-ci n'est certainement pas
constante. A l'étiage de la rivière, les gradients et donc les écoule¬
ments, doivent s'inverser, l'Aisne étant alors en position de drainage
de la nappe.
- Le canal latéral à l'Aisne est hydrauliquement isolé
du contexte et en particulier de la nappe de la craie. Malgré la présence
du canal dont le niveau est resté sensiblement constant, les niveaux
piézométriques de la nappe de la craie à son voisinage subissent des
variations de même ampleur que l'ensemble de la nappe.
- La nappe de la craie est légèrement captive sous les
formations alluviales.
-12-
3 - POMPAGE D'ESSAI DE LONGUE DUREE
Du 17 au 19 mai 1988, un pompage d'essai de 48 heures
a été exécuté sur le forage d'essai FE dont la figure 5 rappelle les
coupes géologique et technique.
Préalablement à ce pompage, une surveillance limnigra¬
phique de la nappe de la craie et de l'Aisne avait été mise en place.
3.1 - VARIATIONS PIEZOMETRIQUES DE LA NAPPE DE LA CRAIE ET VARIATIONS
DU NIVEAU DE L'AISNE
L'enregistrement des niveaux de l'Aisne et des niveaux
piézométriques de la nappe de la craie a été effectué durant 10 joursdont cinq jours avant le pompage d'essai pour situer l'évolution générale
de la nappe de la craie en fonction des variations de niveau de l'Aisne.
La figure 6 ci-après présente les observations concernant l'Aisne etle piézomètre Pc implanté à 10 m de distance du forage d'essai FE età 90 m de 1 'Aisne.
Au cours des 5 jours qui précèdent le pompage d'essai,le niveau d'eau de l'Aisne descend pratiquement sans discontinuer. Les
paliers de descente brutale qui sont enregistrés correspondent aux vannages
réalisés à Berry-au-Bac pour alimenter le canal latéral à l'Aisne.
Le 17 mai, à compter de 11 h 10 soit 1 h et 35 minutes
après le début du pompage d'essai, le niveau de l'Aisne remonte progressi¬
vement. La remontée sera au maximum de 0,25 m le 18 mai à 2 h 00. Le
niveau de l'Aisne redescend ensuite de 9 à 10 centimètres en restantà peu près stable au moment de la fin du pompage d'essai et durant
24 heures à un niveau supérieur de 0,15 m à celui relevé au début du
pompage d'essai .
-12-
3 - POMPAGE D'ESSAI DE LONGUE DUREE
Du 17 au 19 mai 1988, un pompage d'essai de 48 heures
a été exécuté sur le forage d'essai FE dont la figure 5 rappelle les
coupes géologique et technique.
Préalablement à ce pompage, une surveillance limnigra¬
phique de la nappe de la craie et de l'Aisne avait été mise en place.
3.1 - VARIATIONS PIEZOMETRIQUES DE LA NAPPE DE LA CRAIE ET VARIATIONS
DU NIVEAU DE L'AISNE
L'enregistrement des niveaux de l'Aisne et des niveaux
piézométriques de la nappe de la craie a été effectué durant 10 joursdont cinq jours avant le pompage d'essai pour situer l'évolution générale
de la nappe de la craie en fonction des variations de niveau de l'Aisne.
La figure 6 ci-après présente les observations concernant l'Aisne etle piézomètre Pc implanté à 10 m de distance du forage d'essai FE età 90 m de 1 'Aisne.
Au cours des 5 jours qui précèdent le pompage d'essai,le niveau d'eau de l'Aisne descend pratiquement sans discontinuer. Les
paliers de descente brutale qui sont enregistrés correspondent aux vannages
réalisés à Berry-au-Bac pour alimenter le canal latéral à l'Aisne.
Le 17 mai, à compter de 11 h 10 soit 1 h et 35 minutes
après le début du pompage d'essai, le niveau de l'Aisne remonte progressi¬
vement. La remontée sera au maximum de 0,25 m le 18 mai à 2 h 00. Le
niveau de l'Aisne redescend ensuite de 9 à 10 centimètres en restantà peu près stable au moment de la fin du pompage d'essai et durant
24 heures à un niveau supérieur de 0,15 m à celui relevé au début du
pompage d'essai .
COUPES GEOLOGIQUE ET TECHNIQUE DU FORAGE D'ESSAI FE
(107-8-1032)
lo
is
20-
25 h
30-
35
2.00
A.OOA.60
e>o*-
*à2£
TtL
\ Terre végétale." Argile sableuse prune.Argile sableuse noire.
Forage
^ aruvif^r - sable brun.
Craie tendre, légèrement bleutée.
0 550nvn
8,00
Craie blanche,Forage
0 311
I,
35.00
i
Tubage PVC0300 mm
.Cimentation
/Tubage PVC
crépine.0240/250
r
(F)C
en
COUPES GEOLOGIQUE ET TECHNIQUE DU FORAGE D'ESSAI FE
(107-8-1032)
lo
is
20-
25 h
30-
35
2.00
A.OOA.60
e>o*-
*à2£
TtL
\ Terre végétale." Argile sableuse prune.Argile sableuse noire.
Forage
^ aruvif^r - sable brun.
Craie tendre, légèrement bleutée.
0 550nvn
8,00
Craie blanche,Forage
0 311
I,
35.00
i
Tubage PVC0300 mm
.Cimentation
/Tubage PVC
crépine.0240/250
r
(F)C
en
VARIATIONS DES NIVEAUX OE L'AISNE
ET VARIATIONS PIEZOMETRIQUES DE LA NAPPE OE U CRAIE
du 12 au 22 mai 1968
13/0& 14/05. 15/05. 16/05. 17/05. 18/05. 19/05. 20/05. 21/05.i I I 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1-
12
1.4
Pfl0F0N0E 1.8ÜR
/re
Í8--
2--
ÍZ--
14--
"\ "\..
Povags 48 h è 100 aS/h
X
1 Pc
r
70
9\
VARIATIONS DES NIVEAUX OE L'AISNE
ET VARIATIONS PIEZOMETRIQUES DE LA NAPPE OE U CRAIE
du 12 au 22 mai 1968
13/0& 14/05. 15/05. 16/05. 17/05. 18/05. 19/05. 20/05. 21/05.i I I 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1-
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ÍZ--
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Povags 48 h è 100 aS/h
X
1 Pc
r
70
9\
-15-
Sur le piézomètre Pc, on observe que :
- l'évolution du niveau piézométrique de la nappe de
la craie est étroitement dépendante de celle du niveau de l'Aisne dont
elle restitue toutes les oscillations en les atténuant. La relation
hydraulique entre la nappe de la craie et l'Aisne est donc intime.
- Durant le pompage d'essai, malgré celui-ci, la remontée
du niveau de l'Aisne est très nettement enregistrée au piézomètre Pc.
- A l'arrêt du pompage d'essai, le niveau piézométrique
de la nappe en Pc s'établit à 0,05 m au-dessus du niveau relevé
immédiatement avant le pompage d'essai.
Les observations réalisées au piézomètre Pa qui étaitégalement équipé d'un limnigraphe sont présentées en annexe 3.
3.2 - EVOLUTION DES RABATTEMENTS ET INTERPRETATION DU POMPAGE D'ESSAI
Les observations réalisées au cours du pompage d'essai
à la descente et à la remontée des niveaux sont regroupées :
- pour le forage FE en annexe 4.1,
- pour le piézomètre Pc distant de 10 m de FE en
annexe 4.2,
- pour les piézomètres Pb, Pd, Pe, F2 et PZ en annexe 4.3.
On observe que le débit de pompage a été sensiblement
constant autour de 101 m3/h durant les 48 heures du pompage.
La figure 7 présente l'évolution des rabattements observés
sur le forage FE et le piézomètre Pc.
-15-
Sur le piézomètre Pc, on observe que :
- l'évolution du niveau piézométrique de la nappe de
la craie est étroitement dépendante de celle du niveau de l'Aisne dont
elle restitue toutes les oscillations en les atténuant. La relation
hydraulique entre la nappe de la craie et l'Aisne est donc intime.
- Durant le pompage d'essai, malgré celui-ci, la remontée
du niveau de l'Aisne est très nettement enregistrée au piézomètre Pc.
- A l'arrêt du pompage d'essai, le niveau piézométrique
de la nappe en Pc s'établit à 0,05 m au-dessus du niveau relevé
immédiatement avant le pompage d'essai.
Les observations réalisées au piézomètre Pa qui étaitégalement équipé d'un limnigraphe sont présentées en annexe 3.
3.2 - EVOLUTION DES RABATTEMENTS ET INTERPRETATION DU POMPAGE D'ESSAI
Les observations réalisées au cours du pompage d'essai
à la descente et à la remontée des niveaux sont regroupées :
- pour le forage FE en annexe 4.1,
- pour le piézomètre Pc distant de 10 m de FE en
annexe 4.2,
- pour les piézomètres Pb, Pd, Pe, F2 et PZ en annexe 4.3.
On observe que le débit de pompage a été sensiblement
constant autour de 101 m3/h durant les 48 heures du pompage.
La figure 7 présente l'évolution des rabattements observés
sur le forage FE et le piézomètre Pc.
-16-FIGURE 7
GERNICOURT : POMPAGE D 'ESSAI DU 17/85/1988 - ii8h A 100in3/hEVOLUTION DES RABATTEMENTS SUR LE FORAGE
0.5 ^ 1 , 1 , , 1 1
0.0
-0.5 i^a
ce
-1.0 ..
-1.5 ..
-2.0 ..
-2.5 íl»H++++++í-+ + + + + + + + + + + + +
-3.0 4-
0 12Loglolal BRGH
24 36 IÍ8 60 72Temps (h.)
81 96
GERNICOURT : POMPAGE D'ESSAI DU 17/05/1988 - 18h A 100m3/hEVOLUTION DES RABATTEMENTS SUR LE PIEZOMETRE Pc
0.IÍ + + 4 H 1 1 { 4
0.2 ..
0.0
-0.2 ..,
oCC f llllllll I + + + +
++++++
|,_aHH- + *" + + + + + + + + + +
-0.H ..
-0.6 ..
-0.8 ..
-1.0 -+-
0 12LogloUl BRGH
24 36 48 60 72 84Temps (h.)
96
-16-FIGURE 7
GERNICOURT : POMPAGE D 'ESSAI DU 17/85/1988 - ii8h A 100in3/hEVOLUTION DES RABATTEMENTS SUR LE FORAGE
0.5 ^ 1 , 1 , , 1 1
0.0
-0.5 i^a
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-2.0 ..
-2.5 íl»H++++++í-+ + + + + + + + + + + + +
-3.0 4-
0 12Loglolal BRGH
24 36 IÍ8 60 72Temps (h.)
81 96
GERNICOURT : POMPAGE D'ESSAI DU 17/05/1988 - 18h A 100m3/hEVOLUTION DES RABATTEMENTS SUR LE PIEZOMETRE Pc
0.IÍ + + 4 H 1 1 { 4
0.2 ..
0.0
-0.2 ..,
oCC f llllllll I + + + +
++++++
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-0.H ..
-0.6 ..
-0.8 ..
-1.0 -+-
0 12LogloUl BRGH
24 36 48 60 72 84Temps (h.)
96
-17-
On constate que les rabattements sont très rapidement
stabilisés, dès les 16 à 20 premières minutes, donc dans un laps de temps
où la remontée des niveaux de l'Aisne n'est pas encore intervenue. Après
arrêt du pompage, à la remontée, la stabilisation des rabattements rési¬duels intervient également très rapidement.
Ces observations sont indicatives de l'influence d'une
limite à potentiel constant (limite d'alimentation) dans un aquifèrecaptif ou libre et de faible emmagasinement.
L'interprétation du pompage d'essai a été réalisée en
testant ces indications à l'aide du logiciel ISAPE (Interprétation Semi-
Automatique des Pompages d'Essai) du B.R. G. M.
L'Aisne a été considérée comme limite d'alimentation
potentielle située à 100 m du forage pompé. Les résultats des ajustements
réalisés pour le forage et le piézomètre sont présentés par les figures 8
et 9.
La figure 10 présente la simulation d'une situation sans
limite d'alimentation en gardant tous les autres paramètres identiques
à ceux identifiés ci-dessus. On constate que l'évolution des rabattements
dans une telle situation est nettement différente de celle observée.
Les interprétations et tests réalisés amènent à conclure
que l'aquifère de la nappe de la craie à Gernicourt est soumis dans des
conditions rencontrées lors du pompage d'essai à l'influence d'une limited'alimentation constituée par l'Aisne. Par ailleurs, cet aquifère a pour
caractéristiques hydrodynamiques :
- transmissivité : 3 à 4,5.10"2 m2/s
- coefficient d'emmagasinement : 5.10-^
Ce coefficient d'emmagasinement faible est conforme aux
observations piézométriques qui mettaient en évidence l'état captif de
1 'aquifère crayeux.
-17-
On constate que les rabattements sont très rapidement
stabilisés, dès les 16 à 20 premières minutes, donc dans un laps de temps
où la remontée des niveaux de l'Aisne n'est pas encore intervenue. Après
arrêt du pompage, à la remontée, la stabilisation des rabattements rési¬duels intervient également très rapidement.
Ces observations sont indicatives de l'influence d'une
limite à potentiel constant (limite d'alimentation) dans un aquifèrecaptif ou libre et de faible emmagasinement.
L'interprétation du pompage d'essai a été réalisée en
testant ces indications à l'aide du logiciel ISAPE (Interprétation Semi-
Automatique des Pompages d'Essai) du B.R. G. M.
L'Aisne a été considérée comme limite d'alimentation
potentielle située à 100 m du forage pompé. Les résultats des ajustements
réalisés pour le forage et le piézomètre sont présentés par les figures 8
et 9.
La figure 10 présente la simulation d'une situation sans
limite d'alimentation en gardant tous les autres paramètres identiques
à ceux identifiés ci-dessus. On constate que l'évolution des rabattements
dans une telle situation est nettement différente de celle observée.
Les interprétations et tests réalisés amènent à conclure
que l'aquifère de la nappe de la craie à Gernicourt est soumis dans des
conditions rencontrées lors du pompage d'essai à l'influence d'une limited'alimentation constituée par l'Aisne. Par ailleurs, cet aquifère a pour
caractéristiques hydrodynamiques :
- transmissivité : 3 à 4,5.10"2 m2/s
- coefficient d'emmagasinement : 5.10-^
Ce coefficient d'emmagasinement faible est conforme aux
observations piézométriques qui mettaient en évidence l'état captif de
1 'aquifère crayeux.
-18-FIGURE 8
INTERPRETATION DU POMPAGE D'ESSAI
COURBES S = f(log t)
0.5
0.0 ..
-0.5 4-jao
-1.0 ..
-1.5
-2.0
-2.5
GERNICOURT i POHPRGE 0 'ESSAI DU 17/85/1968 - Wh R IBBaS/hEVOLUTION DES RRBRTTEHENTS SUR LE FORAGE
< i 1 I I I I M I 1 1 I I I I I I 1 1 1 I I I I I
tll I lin I l||l-4l* * H 11 1 I M^»l^^
"^* i H 1 I 1 1 t > I I m É 1 I-18 2 5 18 ~* 2 5 12 5 18
L<«tat.l BKM Taap» (h.)
ProgrommeISAPE
Numero du pompage17/85/88
PUITSFE
Méthode ubilieeeTHEIS+LIMITES
LI alimentée 0=100.0 m
L2 absente 0-0.0 m
T» 3.00E-02 m2/eS= 5.00E-04
Coefficient de perte decharge : 1750 s^/mS
0.5
0.4 4-
0.2
0.1
-0.1
-0.3 i
-0.11
-0.6
-0.7 i
-0.9
GERNICOURT i POHPRGE D'ESSAI DU 17/85/1988 - I18h A 188a3/hEVOLUTION DES RABATTEHENTS SUR LE PIEZOHETRE Po t ' * -- ' ' *-"^ l¿LJt *i*i.»
I+I I II 1 1 I I I 1 1 ^. I 1 4- + > + 4-4-++"*^'
-1.010 "* 2
-I 1 I I I I 1 1 1 -I 1 I I I I 1 1 1 I I t I I I I I
10LoaloUl BflW
5 12 5T«ap* (h.)
10
Progr-omiti©I S fl P E
Numero du pompage17/05/88
PIEZOMETREPC
Méthode utiliséeTHEIS+LIMITES
LI alimentée 0=100.0 m
L2 abeente 0=0.0 m
T= 4.50E-02 m2/sS= 5.00E-04
-18-FIGURE 8
INTERPRETATION DU POMPAGE D'ESSAI
COURBES S = f(log t)
0.5
0.0 ..
-0.5 4-jao
-1.0 ..
-1.5
-2.0
-2.5
GERNICOURT i POHPRGE 0 'ESSAI DU 17/85/1968 - Wh R IBBaS/hEVOLUTION DES RRBRTTEHENTS SUR LE FORAGE
< i 1 I I I I M I 1 1 I I I I I I 1 1 1 I I I I I
tll I lin I l||l-4l* * H 11 1 I M^»l^^
"^* i H 1 I 1 1 t > I I m É 1 I-18 2 5 18 ~* 2 5 12 5 18
L<«tat.l BKM Taap» (h.)
ProgrommeISAPE
Numero du pompage17/85/88
PUITSFE
Méthode ubilieeeTHEIS+LIMITES
LI alimentée 0=100.0 m
L2 absente 0-0.0 m
T» 3.00E-02 m2/eS= 5.00E-04
Coefficient de perte decharge : 1750 s^/mS
0.5
0.4 4-
0.2
0.1
-0.1
-0.3 i
-0.11
-0.6
-0.7 i
-0.9
GERNICOURT i POHPRGE D'ESSAI DU 17/85/1988 - I18h A 188a3/hEVOLUTION DES RABATTEHENTS SUR LE PIEZOHETRE Po t ' * -- ' ' *-"^ l¿LJt *i*i.»
I+I I II 1 1 I I I 1 1 ^. I 1 4- + > + 4-4-++"*^'
-1.010 "* 2
-I 1 I I I I 1 1 1 -I 1 I I I I 1 1 1 I I t I I I I I
10LoaloUl BflW
5 12 5T«ap* (h.)
10
Progr-omiti©I S fl P E
Numero du pompage17/05/88
PIEZOMETREPC
Méthode utiliséeTHEIS+LIMITES
LI alimentée 0=100.0 m
L2 abeente 0=0.0 m
T= 4.50E-02 m2/sS= 5.00E-04
-19-
INTERPRETATION DU POMPAGE D'ESSAI
COURBES s = f(t)
FIGURE 9
GERNICOURT i POHPRGE D'ESSAI DU 17/85/1988 - USh R IBBaS/h- _ EVOLUTION DES RRBRTTEHENTS SUR LE FORAGE"= H 1- 1 ( . 1^ ,
0.0 ..
-0.5
-1.0
-1.5 l
-2.0
-2.5 i
-3.0
-**-
0 0.25 0.50 8.75LaaloUl BIWH
1.0 1.3Taapa (h.l
1.5
ProgrammeI S H P E
Numsro du pompogs17/05/88
PUITSFE
Méthode utilieeeTHEIS+LIMITES
LI alimentes 0=100.0 m
L2 absente 0=0.0 m
T= 3.00E-02 m2/8S= 5.00E-e4
Coefficient de pertes decharge : 1750 syniS
GERNICOURT i POHPRGE D'ESSAI DU 17/85/1988 - I18h R IBBaS/hEVOLUTION DES RRBRTTEHENTS SUR LE PIEZOHETRE Po
a. 9 .
0.3 .
0.2 .
8.8 .
-0.2 :
-0.3 .
-0.5 .
-0.7
-0.8
-1.0 .
i
"i
Rob. 1
>
1 H
<
1
+
1
+
1
1
..
1
0LaglaUl BIMH
0.25 0.58 0.75 1.0 1.3Taapa (h.)
1.5
ProgrammeI S fl P E
Numero du pompage17/05/88
PIEZOMETREPC
Méthode utiliséeTHEIS+LIMITES
LI alimentée 0=100.0 m
L2 obssnte 0=0.0 m
T= 4.50E-e2 m2/8S= 5.00E-04
-19-
INTERPRETATION DU POMPAGE D'ESSAI
COURBES s = f(t)
FIGURE 9
GERNICOURT i POHPRGE D'ESSAI DU 17/85/1988 - USh R IBBaS/h- _ EVOLUTION DES RRBRTTEHENTS SUR LE FORAGE"= H 1- 1 ( . 1^ ,
0.0 ..
-0.5
-1.0
-1.5 l
-2.0
-2.5 i
-3.0
-**-
0 0.25 0.50 8.75LaaloUl BIWH
1.0 1.3Taapa (h.l
1.5
ProgrammeI S H P E
Numsro du pompogs17/05/88
PUITSFE
Méthode utilieeeTHEIS+LIMITES
LI alimentes 0=100.0 m
L2 absente 0=0.0 m
T= 3.00E-02 m2/8S= 5.00E-e4
Coefficient de pertes decharge : 1750 syniS
GERNICOURT i POHPRGE D'ESSAI DU 17/85/1988 - I18h R IBBaS/hEVOLUTION DES RRBRTTEHENTS SUR LE PIEZOHETRE Po
a. 9 .
0.3 .
0.2 .
8.8 .
-0.2 :
-0.3 .
-0.5 .
-0.7
-0.8
-1.0 .
i
"i
Rob. 1
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1 H
<
1
+
1
+
1
1
..
1
0LaglaUl BIMH
0.25 0.58 0.75 1.0 1.3Taapa (h.)
1.5
ProgrammeI S fl P E
Numero du pompage17/05/88
PIEZOMETREPC
Méthode utiliséeTHEIS+LIMITES
LI alimentée 0=100.0 m
L2 obssnte 0=0.0 m
T= 4.50E-e2 m2/8S= 5.00E-04
-20-
SIMULATION DU POMPAGE D'ESSAI DANS UN AQUIFERE NON LIMITE
PAR UNE LIMITE A POTENTIEL CONSTANT
FIGURE 10
GERNICOURT i POHPRGE D'ESSRI DU 17/85/1968 - Wh R IBBaS/hEVOLUTION DES RRBRTTEHENTS SUR LE FORAGE
0.0 .
-0.5 .
1.0 .
-1.5 .
2.0 .
-2.5 .
-3.0 ,
3
Rob.
^
1
¥
+ +
1
+
1-
+
+
1 1
0 0.25Loalotal BII6H
0.50 0.75 1.0 1.3Taapa (h.)
1.5
ProgrommsI S fl P E
Numero du pompage17/05/88
PUITSFE
Méthode utilieeeTHEIS+LIMITESLI absente 0=0.0 m
T= 3.00E-02 m2/8S= 5.00E-a4
Coefficient de oerte decharge : 1750 s^/fflS
0.5 .
0.3 .
0.2 .
0.0 .
-0.2 :
-0.3 .
-0.5 .
-0.7 .
-0.8
-1.0
GERNICOURT i POHPRGE D'ESSRI DU 17/85/1988 - Wh A IBBaS/hEVOLUTION DES RABATTEHENTS SUR LE PIEZOHETRE Po
¿
Rob.Ntimmi 1 1 + + + +
'
0 0.25 0.50 0.75 1.0 1.3 1.5LoaleUl BIMN Taapa (h.)
ProgrammeI S fl P E
Numero du pompage17/05/88
PIEZOMETREPC
Méthode utiliséeTHEIS
T= 4.50E-02 m2/sS= 5.00E-04
1
-20-
SIMULATION DU POMPAGE D'ESSAI DANS UN AQUIFERE NON LIMITE
PAR UNE LIMITE A POTENTIEL CONSTANT
FIGURE 10
GERNICOURT i POHPRGE D'ESSRI DU 17/85/1968 - Wh R IBBaS/hEVOLUTION DES RRBRTTEHENTS SUR LE FORAGE
0.0 .
-0.5 .
1.0 .
-1.5 .
2.0 .
-2.5 .
-3.0 ,
3
Rob.
^
1
¥
+ +
1
+
1-
+
+
1 1
0 0.25Loalotal BII6H
0.50 0.75 1.0 1.3Taapa (h.)
1.5
ProgrommsI S fl P E
Numero du pompage17/05/88
PUITSFE
Méthode utilieeeTHEIS+LIMITESLI absente 0=0.0 m
T= 3.00E-02 m2/8S= 5.00E-a4
Coefficient de oerte decharge : 1750 s^/fflS
0.5 .
0.3 .
0.2 .
0.0 .
-0.2 :
-0.3 .
-0.5 .
-0.7 .
-0.8
-1.0
GERNICOURT i POHPRGE D'ESSRI DU 17/85/1988 - Wh A IBBaS/hEVOLUTION DES RABATTEHENTS SUR LE PIEZOHETRE Po
¿
Rob.Ntimmi 1 1 + + + +
'
0 0.25 0.50 0.75 1.0 1.3 1.5LoaleUl BIMN Taapa (h.)
ProgrammeI S fl P E
Numero du pompage17/05/88
PIEZOMETREPC
Méthode utiliséeTHEIS
T= 4.50E-02 m2/sS= 5.00E-04
1
21-
L' intervention de l'Aisne comme limite à potentiel constant
peut éventuellement disparaître en période d'étiage de cette rivière.La figure 10 est représentative d'une telle situation car elle tientcompte d'un aquifère non limité qui serait alors celui de la nappe de
la craie qui s'étend de part et d'autre de l'Aisne.
4 - QUALITE DES EAUX DE LA NAPPE DE LA CRAIE
Au terme des pompages réalisés le 20 novembre 1987 durant
une heure sur chacun des nouveaux piézomètres (Cf. paragraphe 2.2), un
échantillon d'eau a été prélevé aux fins d'analyse.
De même au cours du pompage d'essai prolongé du forage
FE, 1 'eau issue de ce forage a été prélevée après 24 heures de pompage
avant que ne débute l'expérience de traçage exposée plus loin.
Les analyses ont été réalisées par le Laboratoire Municipal
et Régional de Reims. Les résultats sont produits en annexe 5.1 à 5.3.
En novembre 1987, sur les piézomètres Pa à Pe, pour les
paramètres pris en compte (pH, résistivité électrique, TH, NH4, N02,
N03, Cl, 504 et Fe), les résultats sont tous conformes aux normes de
potabilité en vigueur. Les teneurs en nitrates (7,1 à 29,7 mg/l) sont
faibles, inférieures à celles mesurées en 1985 pour les piézomètres captantles alluvions (24,2 à 51,3 mg/l). Elles confirment l'intérêt qu'il y
a à limiter strictement le captage à la partie crayeuse de l'aquifère.
Au piézomètre Pc, le milieu apparaît réducteur d'où de
plus fortes concentrations en sulfates et fer ainsi que la présence à
un niveau restant admissible d'ammoniaque et de nitrite, parallèlementà une faible concentration en nitrates.
L'analyse réalisée en mai 1988 sur l'eau du forage FE
après 24 heures de pompage est du type requis par la CEE pour les nouveaux
ouvrages d'AEP, elle considère 68 paramètres physico-chimiques et 6
paramètres bactériologiques.
21-
L' intervention de l'Aisne comme limite à potentiel constant
peut éventuellement disparaître en période d'étiage de cette rivière.La figure 10 est représentative d'une telle situation car elle tientcompte d'un aquifère non limité qui serait alors celui de la nappe de
la craie qui s'étend de part et d'autre de l'Aisne.
4 - QUALITE DES EAUX DE LA NAPPE DE LA CRAIE
Au terme des pompages réalisés le 20 novembre 1987 durant
une heure sur chacun des nouveaux piézomètres (Cf. paragraphe 2.2), un
échantillon d'eau a été prélevé aux fins d'analyse.
De même au cours du pompage d'essai prolongé du forage
FE, 1 'eau issue de ce forage a été prélevée après 24 heures de pompage
avant que ne débute l'expérience de traçage exposée plus loin.
Les analyses ont été réalisées par le Laboratoire Municipal
et Régional de Reims. Les résultats sont produits en annexe 5.1 à 5.3.
En novembre 1987, sur les piézomètres Pa à Pe, pour les
paramètres pris en compte (pH, résistivité électrique, TH, NH4, N02,
N03, Cl, 504 et Fe), les résultats sont tous conformes aux normes de
potabilité en vigueur. Les teneurs en nitrates (7,1 à 29,7 mg/l) sont
faibles, inférieures à celles mesurées en 1985 pour les piézomètres captantles alluvions (24,2 à 51,3 mg/l). Elles confirment l'intérêt qu'il y
a à limiter strictement le captage à la partie crayeuse de l'aquifère.
Au piézomètre Pc, le milieu apparaît réducteur d'où de
plus fortes concentrations en sulfates et fer ainsi que la présence à
un niveau restant admissible d'ammoniaque et de nitrite, parallèlementà une faible concentration en nitrates.
L'analyse réalisée en mai 1988 sur l'eau du forage FE
après 24 heures de pompage est du type requis par la CEE pour les nouveaux
ouvrages d'AEP, elle considère 68 paramètres physico-chimiques et 6
paramètres bactériologiques.
22-
Les résultats de cette analyse très détaillée sont tous
conformes au plan physico-chimique aux normes de potabilité européennes
tant au niveau des éléments majeurs, des éléments traces et des éléments
toxiques et indésirables. Au plan bactériologique, on note la présence
de 2 germes cofiformes pour 100 ml qui justifierait, dans le cas d'un
ouvrage d'exploitation, une surveillance attentive.
La comparaison des résultats obtenus en 1988 à ceux de
l'analyse de décembre 1985 réalisée sur le même forage montre une parfaitestabilité de composition physico-chimique des eaux de la nappe de lacraie. La teneur en nitrates de mai 1988 (17,6 mg/l) est en baisse de
12 % par rapport à décembre 1985. Il est possible qu'elle résulte de
l'influence des crues de l'Aisne de l'hiver et du printemps 1987-1988
mais la possibilité d'une réduction de l'azote n'est pas écartée. On
note en effet en mai 1988 la présente d'azote ammoniacal en traces
(0,06 mg/l). La concentration en fer qui était de 160 g/1 est de 60 /glen mai 1988.
En définitive, il apparaît que la nappe de la craie délivreà Gernicourt une eau chimiquement potable en tous points. Cette eau pré¬
sente une concentration faible à moyenne en nitrates, très nettement
plus faible que celle de l'eau contenue dans les alluvions.
La présence de rares germes coliformes justifierait une
surveillance attentive de la qualité bactériologique dans le cas d'une
exploitation.
22-
Les résultats de cette analyse très détaillée sont tous
conformes au plan physico-chimique aux normes de potabilité européennes
tant au niveau des éléments majeurs, des éléments traces et des éléments
toxiques et indésirables. Au plan bactériologique, on note la présence
de 2 germes cofiformes pour 100 ml qui justifierait, dans le cas d'un
ouvrage d'exploitation, une surveillance attentive.
La comparaison des résultats obtenus en 1988 à ceux de
l'analyse de décembre 1985 réalisée sur le même forage montre une parfaitestabilité de composition physico-chimique des eaux de la nappe de lacraie. La teneur en nitrates de mai 1988 (17,6 mg/l) est en baisse de
12 % par rapport à décembre 1985. Il est possible qu'elle résulte de
l'influence des crues de l'Aisne de l'hiver et du printemps 1987-1988
mais la possibilité d'une réduction de l'azote n'est pas écartée. On
note en effet en mai 1988 la présente d'azote ammoniacal en traces
(0,06 mg/l). La concentration en fer qui était de 160 g/1 est de 60 /glen mai 1988.
En définitive, il apparaît que la nappe de la craie délivreà Gernicourt une eau chimiquement potable en tous points. Cette eau pré¬
sente une concentration faible à moyenne en nitrates, très nettement
plus faible que celle de l'eau contenue dans les alluvions.
La présence de rares germes coliformes justifierait une
surveillance attentive de la qualité bactériologique dans le cas d'une
exploitation.
-23-
5 - DIAGRAPHIE AU MICROMOULINET DE FORAGE
Dans le cadre de l'évaluation des possibilités d'exploi¬
tation de l'aquifère, il importe de situer la répartition verticale des
venues d'eau pour fixer les limites des rabattements envisageables.
Par ailleurs, la préparation puis l'interprétation de
l'essai de traçage programmé nécessitait de connaître l'épaisseur d'aqui-fère qui devait être considérée sur les lieux de l'essai.
Compte-tenu de ces besoins, une diagraphie par micromou¬
linet de forage a été réalisée sur le forage FE qui d'une part devaitêtre testé par pompage prolongé, d'autre part devait constituer le forage
de récupération du traceur à mettre sur le piézomètre Pc.
Le principe de cette diagraphie repose sur la mesure
des vitesses d'écoulement vertical de l'eau dans un forage vers la pompe
disposée en tête de l'ouvrage.
L'opération a été réalisée le 20 novembre 1987. La figure
11 ci-après en donne les résultats.
La base de la cimentation du tubage plein entre craieet alluvions (8 m) correspond sensiblement au sommet du tube crépine
(Cf. figure 5). La pompe a été disposée au-dessus de cette limite à 2 m
de profondeur.
On constate que 70 % de l'eau pompée est produite par
la tranche supérieure de l'aquifère entre 8 et 13 m. La tranche de 13
à 17 m assure 24 % de la production, le reste est produit par la tranche
17-20 m. Au-dessous de 20 m, la production est insensible au débit pompé.
-23-
5 - DIAGRAPHIE AU MICROMOULINET DE FORAGE
Dans le cadre de l'évaluation des possibilités d'exploi¬
tation de l'aquifère, il importe de situer la répartition verticale des
venues d'eau pour fixer les limites des rabattements envisageables.
Par ailleurs, la préparation puis l'interprétation de
l'essai de traçage programmé nécessitait de connaître l'épaisseur d'aqui-fère qui devait être considérée sur les lieux de l'essai.
Compte-tenu de ces besoins, une diagraphie par micromou¬
linet de forage a été réalisée sur le forage FE qui d'une part devaitêtre testé par pompage prolongé, d'autre part devait constituer le forage
de récupération du traceur à mettre sur le piézomètre Pc.
Le principe de cette diagraphie repose sur la mesure
des vitesses d'écoulement vertical de l'eau dans un forage vers la pompe
disposée en tête de l'ouvrage.
L'opération a été réalisée le 20 novembre 1987. La figure
11 ci-après en donne les résultats.
La base de la cimentation du tubage plein entre craieet alluvions (8 m) correspond sensiblement au sommet du tube crépine
(Cf. figure 5). La pompe a été disposée au-dessus de cette limite à 2 m
de profondeur.
On constate que 70 % de l'eau pompée est produite par
la tranche supérieure de l'aquifère entre 8 et 13 m. La tranche de 13
à 17 m assure 24 % de la production, le reste est produit par la tranche
17-20 m. Au-dessous de 20 m, la production est insensible au débit pompé.
-24-
DIAGRAPHIE AU MICROMOULINET SUR LE FORAGE FE
FIGURE 11
DATECOMMUNEDEPARTEMENTTYPE APPAREILHELICEFORAGENumero BRGMPROFONDEUR
20/11/87GERNICOURTAISNENEYRTEC4 PALESFE
35 M
TUBAGE PLEINCREPINEASPIRATION POMPEDEBIT DE POMPAGENIVEAU STATIQUE
0.00-B.OO M
8.00-35.00 M
2.00 M
19.5 M3/H0.66 M
NIVEAU DYNAMIQUE FIN ESSAI : 0.79 M
DIAMETRE : 240 MM
OPERATEUR (S) : RP
!PROF. î
1 1
! 7.0!f i' 5 !
! 8.0!! 8.5!! 9.0!! 9.5!! 10.0!! 10.5!1 11.0!! 11.51! 12.0!! 12.5!! 13.0'! 13.5! 14.0! 14.5! 15.0! 15.5! 16.0! 16.5! 17.0! 17.5! 18.0! 19.0! 20.0! 21.0! 22.0! 23 . 0! 24.0! 25 . 0
NOMBRE!DE !
TOURS !
72 '
72 !
7272716356^jL
433867524440343228282014
521
1
000000
TEMPS !
EN !
SEC !
60 . 0 !
60. 0!60. 0 !
60 . 0 !
60.0!60.0!60 . 0 !
60.0!60.0!60 . 0 !
120.01 20 . 0 '
120. û120.01 20 . 0120. 0120.0150. 0150.0150. 0150. 0150. 0
! 150.0180.0
! 180.0! 180. 0! 180. 0' 180.0! 180.0! 180.0
NOMBRE DE !
TOURS/SEC !
1 . 200 !
1 . 200 1
1 . 2001 . 2001. 1831 . 0500.9330. 8670.7170 . 6330.5580.4330 . 3670.3330 . 2830.2670.2330. 1870. 1330.0930 . 0330.0130. 0070 . 0060.000û. 0000 . 0000. 0000 . 0000.000
VITESSE !
CORRIGEE!
0. 118 !
0.118 1
0.118 !
0.118 '
0. 1160. 104 '
0.0930.0870.0730. 0650.0580. 0460. 0400. 0370.0320.0310. 0280. 0230 .0180.0150.0090 . 0070 .0060. 006
' 0 . 000! 0.000! 0.000! 0 . 000! 0.000! 0 . 000
DEBITSCUMULES !
EN M3/H! EN % !
19.22!19.22!19.22!19.22!18.96!16.93!15. 16!14. 1411 1 . 86 !
10.59!9.45!7.54!6.53!6.02!5. 26 !
5.01 !
4 . 50 !
3.79!2.97!2. 37!1.45!1. 15!1 . 05 !
1 . 03 !
0. 00 !
! 0 . 00 !
! 0.00!! 0.00!! 0 . 00 !
! 0.00!
99 !
99 !
99 '
99 '
9787 '
78736154483933312T2623191512
Í
655000000
DEBITSPAR TRANCHES
EN M3/H!
0.000 . 00 !
0. 000.25 '
2.031.78 '
1 . 022.281.271. 141 . 901.020.510.760 . 250.510.710.810.610.910. 300. 100 . 021 . 030 . 00
! 0 . 00! 0 . 00! 0.00! 0 . 00! 0.00
EN %
0001
1095
1276
10S3
41
344352
1
! 05
! 0! 0! 0! 0! 0! 0
COURBE DES DEBITS CUMULES
0 % 50% 100 %
e.s.9.9.
10.10.11.11.12.1213.13.141415151616171718192021OO
232475
0!5!0!5!0 !
5!0!5!0!5 !
0!ij !
0!5!0!5!0!5!0 !
5 !
0!0!010!0!
. 0'0!
. 0'
-24-
DIAGRAPHIE AU MICROMOULINET SUR LE FORAGE FE
FIGURE 11
DATECOMMUNEDEPARTEMENTTYPE APPAREILHELICEFORAGENumero BRGMPROFONDEUR
20/11/87GERNICOURTAISNENEYRTEC4 PALESFE
35 M
TUBAGE PLEINCREPINEASPIRATION POMPEDEBIT DE POMPAGENIVEAU STATIQUE
0.00-B.OO M
8.00-35.00 M
2.00 M
19.5 M3/H0.66 M
NIVEAU DYNAMIQUE FIN ESSAI : 0.79 M
DIAMETRE : 240 MM
OPERATEUR (S) : RP
!PROF. î
1 1
! 7.0!f i' 5 !
! 8.0!! 8.5!! 9.0!! 9.5!! 10.0!! 10.5!1 11.0!! 11.51! 12.0!! 12.5!! 13.0'! 13.5! 14.0! 14.5! 15.0! 15.5! 16.0! 16.5! 17.0! 17.5! 18.0! 19.0! 20.0! 21.0! 22.0! 23 . 0! 24.0! 25 . 0
NOMBRE!DE !
TOURS !
72 '
72 !
7272716356^jL
433867524440343228282014
521
1
000000
TEMPS !
EN !
SEC !
60 . 0 !
60. 0!60. 0 !
60 . 0 !
60.0!60.0!60 . 0 !
60.0!60.0!60 . 0 !
120.01 20 . 0 '
120. û120.01 20 . 0120. 0120.0150. 0150.0150. 0150. 0150. 0
! 150.0180.0
! 180.0! 180. 0! 180. 0' 180.0! 180.0! 180.0
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TOURS/SEC !
1 . 200 !
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VITESSE !
CORRIGEE!
0. 118 !
0.118 1
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0.118 '
0. 1160. 104 '
0.0930.0870.0730. 0650.0580. 0460. 0400. 0370.0320.0310. 0280. 0230 .0180.0150.0090 . 0070 .0060. 006
' 0 . 000! 0.000! 0.000! 0 . 000! 0.000! 0 . 000
DEBITSCUMULES !
EN M3/H! EN % !
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10.59!9.45!7.54!6.53!6.02!5. 26 !
5.01 !
4 . 50 !
3.79!2.97!2. 37!1.45!1. 15!1 . 05 !
1 . 03 !
0. 00 !
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! 0.00!! 0.00!! 0 . 00 !
! 0.00!
99 !
99 !
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655000000
DEBITSPAR TRANCHES
EN M3/H!
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0. 000.25 '
2.031.78 '
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! 0 . 00! 0 . 00! 0.00! 0 . 00! 0.00
EN %
0001
1095
1276
10S3
41
344352
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COURBE DES DEBITS CUMULES
0 % 50% 100 %
e.s.9.9.
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232475
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5 !
0!0!010!0!
. 0'0!
. 0'
-25-
ESSAI DE TRAÇAGE
La vitesse de déplacement de 1 'eau dans un aquifère dépend
de la porosité cinématique du réservoir. Il s'agit du rapport du volume
des interstices réellement parcourus par l'eau en mouvement au volume
total du milieu.
La détermination de ce paramètre nécessite la réalisationd'une opération de traçage, c'est à dire l'injection en un point de
l'aquifère d'un produit qui sera récupéré en un autre point.
Une telle opération a été réalisée le 18 mai 1988 au
cours du pompage d'essai prolongé. L'injection a été pratiquée dans lepiézomètre Pc, la récupération étant réalisée sur le forage FE en cours
de pompage à 100 m^/h.
La distance entre points d'injection et de récupérationest de 10 m.
Le traceur utilisé doit évidemment être un produit non
polluant, si possible ne préexistant pas dans l'aquifère, sinon en faibleconcentration. Il doit être accessible aux moyens analytiques disponibles.
Compte-tenu des moyens analytiques disponibles à Reims,
le traceur utilisé a été le chlorure de potassium, KCl .
L'utilisation de la fluoresceine n'a pas été retenue
en raison des risques de fixation importante qu'elle présente. Néanmoins,
pour situer le temps d'apparition du traceur et fixer les modalités
d'échantillonnage de l'eau, une injection préalable de 300 g de
fluoresceine en solution aqueuse a été réalisée le 18 mai 1988 à 10 h 00.
L'apparition de la fluoresceine en concentration visible
à l'oeil nu a été constatée 1 h 40 après son injection.
Le 18 mai 1988 à 13 h 00, 3 kg de KCl en solution ont
été injectés dans le piézomètre Pc où a été pratiquée une agitation à
la soupape pour homogénéiser la répartition du soluté.
-25-
ESSAI DE TRAÇAGE
La vitesse de déplacement de 1 'eau dans un aquifère dépend
de la porosité cinématique du réservoir. Il s'agit du rapport du volume
des interstices réellement parcourus par l'eau en mouvement au volume
total du milieu.
La détermination de ce paramètre nécessite la réalisationd'une opération de traçage, c'est à dire l'injection en un point de
l'aquifère d'un produit qui sera récupéré en un autre point.
Une telle opération a été réalisée le 18 mai 1988 au
cours du pompage d'essai prolongé. L'injection a été pratiquée dans lepiézomètre Pc, la récupération étant réalisée sur le forage FE en cours
de pompage à 100 m^/h.
La distance entre points d'injection et de récupérationest de 10 m.
Le traceur utilisé doit évidemment être un produit non
polluant, si possible ne préexistant pas dans l'aquifère, sinon en faibleconcentration. Il doit être accessible aux moyens analytiques disponibles.
Compte-tenu des moyens analytiques disponibles à Reims,
le traceur utilisé a été le chlorure de potassium, KCl .
L'utilisation de la fluoresceine n'a pas été retenue
en raison des risques de fixation importante qu'elle présente. Néanmoins,
pour situer le temps d'apparition du traceur et fixer les modalités
d'échantillonnage de l'eau, une injection préalable de 300 g de
fluoresceine en solution aqueuse a été réalisée le 18 mai 1988 à 10 h 00.
L'apparition de la fluoresceine en concentration visible
à l'oeil nu a été constatée 1 h 40 après son injection.
Le 18 mai 1988 à 13 h 00, 3 kg de KCl en solution ont
été injectés dans le piézomètre Pc où a été pratiquée une agitation à
la soupape pour homogénéiser la répartition du soluté.
-26-
L'échantillonnage de l'eau pompée au forage FE a été
réalisé sur la base d'un programme d'échantillonnage fixé après l'essaià la fluoresceine.
Chaque échantillon a fait l'objet d'une déterminationanalytique de la concentration en potassium. Les résultats d'analyse
sont présentés dans le tableau suivant.
Le temps de percée du traçage est compris entre 1 h et1 h 10 soit une vitesse maximale de déplacement entre Pc et Fe de 10 m/h
sous l'effet du pompage à 100 m^/h. Le pic de concentration se situevers 3 h soit une vitesse moyenne de déplacement de 3,3 m/h.
L'interprétation de la courbe de restitution a été réaliséeà l'aide du logiciel CATTI (Computer Assisted Tracer Tests Interprétation -Université de Stuttgart et B.R. G. M.) en considérant pour schéma d'écou¬
lement un écoulement radial convergent.
On procède par ajustement d'une courbe calculée à la
courbe observée en tenant compte de la distance entre ouvrage d'injectiondu traceur et ouvrage de récupération (10 m), de la masse du traceur(1,5 kg potassium K), du débit de pompage (100 m^/h) et de l'épaisseurde l'aquifère (12 m considéré). L'ajustement est réalisé en intervenantsur les valeurs de la porosité cinématique et de la dispersivité longitu¬
dinale.
L'instant de l'apparition du traceur et la position du
pic de la courbe de restitution en temps et concentration constituent
les répères sur lesquels est recherché l'ajustement.
L'apparition de la restitution est intervenue entre 1 h
et 1 h 10 et son maximum se situe entre 2 h 20 et 4 h 20. La figure 12
qui suit présente la courbe observée et les courbes reproduisant ces
deux points.
Les valeurs de concentration observées ne peuvent êtrereproduites sans incohérence, on doit donc conclure à la perte de traceurpar fixation ; celle-ci a pu intervenir au niveau du matériel alluvial
argileux.
-26-
L'échantillonnage de l'eau pompée au forage FE a été
réalisé sur la base d'un programme d'échantillonnage fixé après l'essaià la fluoresceine.
Chaque échantillon a fait l'objet d'une déterminationanalytique de la concentration en potassium. Les résultats d'analyse
sont présentés dans le tableau suivant.
Le temps de percée du traçage est compris entre 1 h et1 h 10 soit une vitesse maximale de déplacement entre Pc et Fe de 10 m/h
sous l'effet du pompage à 100 m^/h. Le pic de concentration se situevers 3 h soit une vitesse moyenne de déplacement de 3,3 m/h.
L'interprétation de la courbe de restitution a été réaliséeà l'aide du logiciel CATTI (Computer Assisted Tracer Tests Interprétation -Université de Stuttgart et B.R. G. M.) en considérant pour schéma d'écou¬
lement un écoulement radial convergent.
On procède par ajustement d'une courbe calculée à la
courbe observée en tenant compte de la distance entre ouvrage d'injectiondu traceur et ouvrage de récupération (10 m), de la masse du traceur(1,5 kg potassium K), du débit de pompage (100 m^/h) et de l'épaisseurde l'aquifère (12 m considéré). L'ajustement est réalisé en intervenantsur les valeurs de la porosité cinématique et de la dispersivité longitu¬
dinale.
L'instant de l'apparition du traceur et la position du
pic de la courbe de restitution en temps et concentration constituent
les répères sur lesquels est recherché l'ajustement.
L'apparition de la restitution est intervenue entre 1 h
et 1 h 10 et son maximum se situe entre 2 h 20 et 4 h 20. La figure 12
qui suit présente la courbe observée et les courbes reproduisant ces
deux points.
Les valeurs de concentration observées ne peuvent êtrereproduites sans incohérence, on doit donc conclure à la perte de traceurpar fixation ; celle-ci a pu intervenir au niveau du matériel alluvial
argileux.
-27 -
EVOLUTION DANS LE TEMPS DE LA CONCENTRATION
EN POTASSIUM
TEMPS ECOULEDEPUIS L'INJECTION
Avant injection30'45'
1 h 001 h 10'1 h 30'1 h 40'1 h 50'2 h 002 h 10'2 h 20'2 h 30'2 h 40'2 h 55'3 h 10'3 h 30'3 h 45'4 h 004 h 20'4 h 40'5 h 005 h 30'6 h 006 h 30'7 h 007 h 30'8 h 008 h 30'9 h 00
17 h 30'
IC+
(mg/l)
2,302,302.302,302.402.552,652,702,802,802.902,902.902.902.902.902,902.902.902,852,852.852.802.802.802,802,802,802,802,65
-27 -
EVOLUTION DANS LE TEMPS DE LA CONCENTRATION
EN POTASSIUM
TEMPS ECOULEDEPUIS L'INJECTION
Avant injection30'45'
1 h 001 h 10'1 h 30'1 h 40'1 h 50'2 h 002 h 10'2 h 20'2 h 30'2 h 40'2 h 55'3 h 10'3 h 30'3 h 45'4 h 004 h 20'4 h 40'5 h 005 h 30'6 h 006 h 30'7 h 007 h 30'8 h 008 h 30'9 h 00
17 h 30'
IC+
(mg/l)
2,302,302.302,302.402.552,652,702,802,802.902,902.902.902.902.902,902.902.902,852,852.852.802.802.802,802,802,802,802,65
COURBE DE RESTITUTION DU TRACEUR ET ESSAIS D'AJUSTEMENT
Points observés Jiiiii lie es: 32
;teplecl vm û iMmU" i.Í6JÍíl;l ; ohsmü pea CÍ Í3ÍMJ" Iyi#te
(mg/l )
18q
t 6
p 5
a 4
t 3
î
i6i
/'H;.
f' l-ai-ilpfr ' ' .';'i '... ^,,nrn iiii"wiir!irit«irH?ii".
1 2 É 7
'«nía
.MViM-!! Bill «III«inmiHwl
9
Uai' : 2,5É52£-e4
[ :
q 4 "i
Tiw (unit :21i)(]<) : Pc:0,G9 ftL:0,3 CtíílMaíPSJ? tMax:3,2(1) ; Pc:0,10 flL:0,4 ímmziA tHax=3,25 Uai' : 1,(m) ; Pc:0,13 flL:0,9 C[K]na)c5,8 tNax:3.75 Var : 7.14881-0(n) ; Pc:0,15 flL:l,3 C[K]Ma)í:-5.1 twax:4 hv - 4.5707E
PC = porosité cinématique C (K) max = concentration maximale en K+ (mg/l)AL = dispersivité longitudinale tmax = temps (heures) correspondant à Cmax
TempsUnité
Iro00
2 heures
ai
TOm
f\5
COURBE DE RESTITUTION DU TRACEUR ET ESSAIS D'AJUSTEMENT
Points observés Jiiiii lie es: 32
;teplecl vm û iMmU" i.Í6JÍíl;l ; ohsmü pea CÍ Í3ÍMJ" Iyi#te
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Uai' : 2,5É52£-e4
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Tiw (unit :21i)(]<) : Pc:0,G9 ftL:0,3 CtíílMaíPSJ? tMax:3,2(1) ; Pc:0,10 flL:0,4 ímmziA tHax=3,25 Uai' : 1,(m) ; Pc:0,13 flL:0,9 C[K]na)c5,8 tNax:3.75 Var : 7.14881-0(n) ; Pc:0,15 flL:l,3 C[K]Ma)í:-5.1 twax:4 hv - 4.5707E
PC = porosité cinématique C (K) max = concentration maximale en K+ (mg/l)AL = dispersivité longitudinale tmax = temps (heures) correspondant à Cmax
TempsUnité
Iro00
2 heures
ai
TOm
f\5
-29-
La valeur de la porosité cinématique de la nappe de lacraie est néanmoins approchée. Les courbes pour lesquelles la reproduc¬
tion du début et du maximum de la restitution est la meilleure corres¬
pondent à une porosité cinématique se situant dans une fourchette de
9 à 15 %. Cette fourchette de valeurs est tout à fait cohérente avec
les valeurs de porosité efficace connues pour l'aquifère crayeux en po¬
sition sous-alluviale dans les grandes vallées des régions crayeuses
du Nord de la France.
7 - EXPLOITABILITE DE LA NAPPE DE LA CRAIE
7.1 - SIMULATION D'UNE EXPLOITATION A 300 m3/h PAR UN FORAGE
L'exploitation de la nappe est projetée en premier lieu
pour satisfaire des besoins dont l'ordre de grandeur est de 3600 m-^/jour
nécessitant un pompage moyen quotidien de 300 m-^/h durant 12 heures.
Une simulation de pompage au débit de 300 m^/h a étéréalisée en considérant :
1) Qu'il n'y avait pas de limite d'alimentation : cas
correspondant à une situation d'étiage de l'Aisne avec colmatage complet
du fond de la rivière. L'existence de ce schéma n'est pas établie mais
est possible.
2) Que l'Aisne intervenait comme limite d'alimentation :
cas correspondant à la situation mise en évidence par le pompage d'essai.
Dans les deux cas, la simulation a été réalisée avec
la présence d'une limite étanche située à 400 m de distance du pompage.
Cette limite étanche a été introduite pour représenter le coteau en rive
gauche de l'Aisne sous lequel il est probable que la craie est beaucoup
moins perméable que sous la plaine alluviale. Cette représentation estpessimiste, elle intervient donc dans le sens de la sécurité.
-29-
La valeur de la porosité cinématique de la nappe de lacraie est néanmoins approchée. Les courbes pour lesquelles la reproduc¬
tion du début et du maximum de la restitution est la meilleure corres¬
pondent à une porosité cinématique se situant dans une fourchette de
9 à 15 %. Cette fourchette de valeurs est tout à fait cohérente avec
les valeurs de porosité efficace connues pour l'aquifère crayeux en po¬
sition sous-alluviale dans les grandes vallées des régions crayeuses
du Nord de la France.
7 - EXPLOITABILITE DE LA NAPPE DE LA CRAIE
7.1 - SIMULATION D'UNE EXPLOITATION A 300 m3/h PAR UN FORAGE
L'exploitation de la nappe est projetée en premier lieu
pour satisfaire des besoins dont l'ordre de grandeur est de 3600 m-^/jour
nécessitant un pompage moyen quotidien de 300 m-^/h durant 12 heures.
Une simulation de pompage au débit de 300 m^/h a étéréalisée en considérant :
1) Qu'il n'y avait pas de limite d'alimentation : cas
correspondant à une situation d'étiage de l'Aisne avec colmatage complet
du fond de la rivière. L'existence de ce schéma n'est pas établie mais
est possible.
2) Que l'Aisne intervenait comme limite d'alimentation :
cas correspondant à la situation mise en évidence par le pompage d'essai.
Dans les deux cas, la simulation a été réalisée avec
la présence d'une limite étanche située à 400 m de distance du pompage.
Cette limite étanche a été introduite pour représenter le coteau en rive
gauche de l'Aisne sous lequel il est probable que la craie est beaucoup
moins perméable que sous la plaine alluviale. Cette représentation estpessimiste, elle intervient donc dans le sens de la sécurité.
-30-
Un coefficient de perte de charge de 1000 s^/m^ a été
adopté pour le forage.
La figure 13 ci-après présente le résultat des simulationsréalisées pour une durée de pompage de 48 heures en continu.
Le rabattement dans le forage est après 48 heures :
- de 12 m dans le premier cas,
- stabilisé à 10,30 m environ depuis la première heure
dans le second cas.
Les pertes de charge dans les deux cas sont d'environ
7 m (6,94 m).
Le rabattement dans l'aquifère au voisinage immédiat
du forage est donc de :
- 5 m après 48 h de pompage dans le premier cas,
- 3,3 m dans le second cas.
Soit dans le cas le plus exigeant, moins du tiers du rabattement maximal
possible.
On peut donc conclure à la possibilité de répondre aux
besoins qu'il est envisagé de satisfaire.
-30-
Un coefficient de perte de charge de 1000 s^/m^ a été
adopté pour le forage.
La figure 13 ci-après présente le résultat des simulationsréalisées pour une durée de pompage de 48 heures en continu.
Le rabattement dans le forage est après 48 heures :
- de 12 m dans le premier cas,
- stabilisé à 10,30 m environ depuis la première heure
dans le second cas.
Les pertes de charge dans les deux cas sont d'environ
7 m (6,94 m).
Le rabattement dans l'aquifère au voisinage immédiat
du forage est donc de :
- 5 m après 48 h de pompage dans le premier cas,
- 3,3 m dans le second cas.
Soit dans le cas le plus exigeant, moins du tiers du rabattement maximal
possible.
On peut donc conclure à la possibilité de répondre aux
besoins qu'il est envisagé de satisfaire.
-31-
7.2 - CAS DU CHAMP CAPTANT
On considère par hypothèse un champ captant constituéde 4 forages alignés parallèlement à l'axe de la vallée à 200 m les uns
des autres. Pour ne pas dépasser un rabattement maximum de 6 m de l'aqui¬fère après 48 heures de pompage, l'exploitation de chacun des forages
devrait être limité à 180 m^/h dans le cas de l'absence de limite d'ali¬mentation, les rabattements induits étant les suivants (en considérantconstantes les caractéristiques hydrodynamiques de l'aquifère déduitesdu pompage d'essai ) :
forage Fl (amont ou aval)forage F2 à 200 m de Fl
forage F3 à 400 m de Fl
forage F4 à 600 m de Fl
5,5 m
5,9 m
5,9 m
5,5 m
Pour chaque ouvrage, les pertes de charge doivent êtreajoutées. Les forages et leur équipement doivent être dimensionnés atten¬
tivement pour qu'elles soient aussi réduites que possible.
Dans l'hypothèse d'une intervention permanente de l'Aisne
comme limite d'alimentation, en première analyse, si la distance entreouvrages est supérieure à leur distance à l'Aisne, l'interaction entre
ouvrages est négligeable, chacun d'eaux peut alors être exploité à un
débit de 300 m-^/h avec des résultats du même ordre que ceux de lafigure 13 cas n° 2.
7.3 - ASPECT QUALITATIF
Au plan de la qualité de la ressource, les données acces¬
sibles sur le site ont été acquises, elles sont favorables à une exploi¬
tation pour l'alimentation en eau humaine. De même, les données relativesà l 'environnement.
Le seul point non évalué encore est la contribution de
l'Aisne à l'alimentation de l'aquifère lorsque la rivière est en positiond'alimentation.
-31-
7.2 - CAS DU CHAMP CAPTANT
On considère par hypothèse un champ captant constituéde 4 forages alignés parallèlement à l'axe de la vallée à 200 m les uns
des autres. Pour ne pas dépasser un rabattement maximum de 6 m de l'aqui¬fère après 48 heures de pompage, l'exploitation de chacun des forages
devrait être limité à 180 m^/h dans le cas de l'absence de limite d'ali¬mentation, les rabattements induits étant les suivants (en considérantconstantes les caractéristiques hydrodynamiques de l'aquifère déduitesdu pompage d'essai ) :
forage Fl (amont ou aval)forage F2 à 200 m de Fl
forage F3 à 400 m de Fl
forage F4 à 600 m de Fl
5,5 m
5,9 m
5,9 m
5,5 m
Pour chaque ouvrage, les pertes de charge doivent êtreajoutées. Les forages et leur équipement doivent être dimensionnés atten¬
tivement pour qu'elles soient aussi réduites que possible.
Dans l'hypothèse d'une intervention permanente de l'Aisne
comme limite d'alimentation, en première analyse, si la distance entreouvrages est supérieure à leur distance à l'Aisne, l'interaction entre
ouvrages est négligeable, chacun d'eaux peut alors être exploité à un
débit de 300 m-^/h avec des résultats du même ordre que ceux de lafigure 13 cas n° 2.
7.3 - ASPECT QUALITATIF
Au plan de la qualité de la ressource, les données acces¬
sibles sur le site ont été acquises, elles sont favorables à une exploi¬
tation pour l'alimentation en eau humaine. De même, les données relativesà l 'environnement.
Le seul point non évalué encore est la contribution de
l'Aisne à l'alimentation de l'aquifère lorsque la rivière est en positiond'alimentation.
-32- FIGURE 13
SIMULATION DE POMPAGE A 300 m^/h DURANT 48 HEURES
1 - SANS LIMITE D'ALIMENTATION
GERNICOURT - SIMULATION DE POMPAGE -I18h o 308 ffl3/h - Pdc=1000 Lim. eb : 1100 m
1-0 -I 1 1 1 1 1 h
-1.0 J.
-3.0
-5.0 ..
-7.0 ..
-9.0 ..
-11
-15
ce
-13 -I- T = 3.10-2 n,2/s-4s = 5.10"
1- +
0 6.0 12Loglolal BRGH
18 211 30 36 112
Temps (h.)118
2 - A 100 m DE L'AISNE FONCTIONNANT EN LIMITE D'ALIMENTATION
GERNICOURT - SIMULATIONS -I18h a 300in3/h Lim. al: 100ffl Lim. eL: I100m Pdo=1000
1.0 ^ 1 1 1 1 1 1 1-
-1.0
-3.0
-5.0
-7.0 ..
-9.0 ..
-11
-13
-15 .1
ooc
T = 3.10-2 ni2/ss = 5.10-4
01
i.ta
01
m
i-
a.
0 6.0 12 18 21 30 36Loololal BRGH Temps (h.)
112 118
Coefficient de perte de charge : 1000 s2/m5
-32- FIGURE 13
SIMULATION DE POMPAGE A 300 m^/h DURANT 48 HEURES
1 - SANS LIMITE D'ALIMENTATION
GERNICOURT - SIMULATION DE POMPAGE -I18h o 308 ffl3/h - Pdc=1000 Lim. eb : 1100 m
1-0 -I 1 1 1 1 1 h
-1.0 J.
-3.0
-5.0 ..
-7.0 ..
-9.0 ..
-11
-15
ce
-13 -I- T = 3.10-2 n,2/s-4s = 5.10"
1- +
0 6.0 12Loglolal BRGH
18 211 30 36 112
Temps (h.)118
2 - A 100 m DE L'AISNE FONCTIONNANT EN LIMITE D'ALIMENTATION
GERNICOURT - SIMULATIONS -I18h a 300in3/h Lim. al: 100ffl Lim. eL: I100m Pdo=1000
1.0 ^ 1 1 1 1 1 1 1-
-1.0
-3.0
-5.0
-7.0 ..
-9.0 ..
-11
-13
-15 .1
ooc
T = 3.10-2 ni2/ss = 5.10-4
01
i.ta
01
m
i-
a.
0 6.0 12 18 21 30 36Loololal BRGH Temps (h.)
112 118
Coefficient de perte de charge : 1000 s2/m5
-33-
Cette contribution dépend de plusieurs facteurs qui sont
dans le cas d'un seul puits de pomapge :
- la transmissivité de l'aquifère,
- le gradient initial (avant pompage) de l'aquifère,
- la distance du puits au cours d'eau,
- le débit de pompage au puits.
Dans le cas de Gernicourt, on calcule que pour un puits
distant de 100 m de cours d'eau, celui-ci contribue en régime permanent
pour :
- 25 % au débit pompé lorsqu'il est de 100 m^/h,
- 60 % lorsque le débit est de 300 m^/h.
Le cas d'une série de puits ne peut être évalué par un
simple calcul analytique mais nécessiterait la mise en oeuvre d'un modèle
hydrodynamique. On conçoit simplement qu'à même débit par puits et à
même distance du cours d'eau celui-ci contribuera en proportion encore
plus importante.
Compte-tenu de la faible charge minérale habituelle des
eaux de surface, notamment en nitrates, cette contribution revêt sur
le plan de la qualité en situation courante un aspect positif. Elle peut
en effet garantir la pérennité d'une faible charge minérale des eaux
qui seront exploitées.
Dans le cas d'une pollution accidentelle des eaux de
la rivière, compte-tenu de la forte contribution du cours d'eau à l'ali¬mentation de la nappe et du pompage, celui-ci devrait être arrêté tantque les concentrations en polluants dans la rivière resteraient inadmissi¬
bles.
-33-
Cette contribution dépend de plusieurs facteurs qui sont
dans le cas d'un seul puits de pomapge :
- la transmissivité de l'aquifère,
- le gradient initial (avant pompage) de l'aquifère,
- la distance du puits au cours d'eau,
- le débit de pompage au puits.
Dans le cas de Gernicourt, on calcule que pour un puits
distant de 100 m de cours d'eau, celui-ci contribue en régime permanent
pour :
- 25 % au débit pompé lorsqu'il est de 100 m^/h,
- 60 % lorsque le débit est de 300 m^/h.
Le cas d'une série de puits ne peut être évalué par un
simple calcul analytique mais nécessiterait la mise en oeuvre d'un modèle
hydrodynamique. On conçoit simplement qu'à même débit par puits et à
même distance du cours d'eau celui-ci contribuera en proportion encore
plus importante.
Compte-tenu de la faible charge minérale habituelle des
eaux de surface, notamment en nitrates, cette contribution revêt sur
le plan de la qualité en situation courante un aspect positif. Elle peut
en effet garantir la pérennité d'une faible charge minérale des eaux
qui seront exploitées.
Dans le cas d'une pollution accidentelle des eaux de
la rivière, compte-tenu de la forte contribution du cours d'eau à l'ali¬mentation de la nappe et du pompage, celui-ci devrait être arrêté tantque les concentrations en polluants dans la rivière resteraient inadmissi¬
bles.
-34-
D'après les résultats de l'essai de traçage, la porositécinématique de l'aquifère est évaluée au minimum h 9 %. Pour une puissance
aquifère équivalente à 12 m dans le cas d'un forage distant de 100 m
de l'Aisne et pompé à 300 m-^/h en continu, le temps de transit entrel'Aisne et le forage est évalué à 113 heures. Il faudrait donc plus de
4,5 jours -en cas de poursuite du pompage- pour qu'un polluant transitede l'Aisne au forage. Ce temps de transit serait de 10 jours pour un
ouvrage distant de 150 m de l'Aisne.
On ne doit pas concevoir ce temps comme un délai dispo¬
nible pour l'arrêt du pompage. Celui-ci doit en effet intervenir au plus
tôt pour éviter l'introduction forcée de produits indésirables dans
1 'aquifère.
Au plan de la qualité microbiologique des eaux pompées,
la durée et la nature du parcours souterrain que doivent emprunter leseaux prélevées sur la rivière permettent d'escompter un abattement trèssensible de la charge en microorganismes. Un traitement bactéricide complé¬
mentaire sera néanmoins probablement nécessaire.
Dans le cas d'un champ captant comportant plusieurs
ouvrages, compte-tenu d'une plus forte contribution de l'Aisne à
l'alimentation de la nappe, les temps de transit souterrain de l'eaude la rivière vers les ouvrages peuvent être considérablement réduits.
Cependant, la configuration du champ captant, en particulier la disposition
relative des ouvrages peut être réalisée de telle sorte que certainsouvrages soient hydrauliquement isolés du cours d'eau pour maintenir
une certaine capacité de production en toutes circonstances.
L'élaboration de ces configurations particulières nécessi¬
tent de disposer d'un modèle de nappe représentatif du site étudié. Au
stade présent, l'ensemble des données recueillies sur le site de Gernicourtpermettent de bâtir un tel modèle. Le seul point restant à éclaircir
serait le rôle de l'Aisne en période d'étiage sévère.
-34-
D'après les résultats de l'essai de traçage, la porositécinématique de l'aquifère est évaluée au minimum h 9 %. Pour une puissance
aquifère équivalente à 12 m dans le cas d'un forage distant de 100 m
de l'Aisne et pompé à 300 m-^/h en continu, le temps de transit entrel'Aisne et le forage est évalué à 113 heures. Il faudrait donc plus de
4,5 jours -en cas de poursuite du pompage- pour qu'un polluant transitede l'Aisne au forage. Ce temps de transit serait de 10 jours pour un
ouvrage distant de 150 m de l'Aisne.
On ne doit pas concevoir ce temps comme un délai dispo¬
nible pour l'arrêt du pompage. Celui-ci doit en effet intervenir au plus
tôt pour éviter l'introduction forcée de produits indésirables dans
1 'aquifère.
Au plan de la qualité microbiologique des eaux pompées,
la durée et la nature du parcours souterrain que doivent emprunter leseaux prélevées sur la rivière permettent d'escompter un abattement trèssensible de la charge en microorganismes. Un traitement bactéricide complé¬
mentaire sera néanmoins probablement nécessaire.
Dans le cas d'un champ captant comportant plusieurs
ouvrages, compte-tenu d'une plus forte contribution de l'Aisne à
l'alimentation de la nappe, les temps de transit souterrain de l'eaude la rivière vers les ouvrages peuvent être considérablement réduits.
Cependant, la configuration du champ captant, en particulier la disposition
relative des ouvrages peut être réalisée de telle sorte que certainsouvrages soient hydrauliquement isolés du cours d'eau pour maintenir
une certaine capacité de production en toutes circonstances.
L'élaboration de ces configurations particulières nécessi¬
tent de disposer d'un modèle de nappe représentatif du site étudié. Au
stade présent, l'ensemble des données recueillies sur le site de Gernicourtpermettent de bâtir un tel modèle. Le seul point restant à éclaircir
serait le rôle de l'Aisne en période d'étiage sévère.
35-
CONCLUSION
L'étude hydrogéologique complémentaire réalisée à
Gernicourt a montré que :
- l'Aisne se trouvait en position d'alimentation de lanappe de la craie en novembre 1987 et mai 1988,
- l'évolution piézométrique de la nappe de la craie estétroitement dépendante des variations de niveau de l'Aisne,
- le canal latéral à l'Aisne est hydrauliquement isolé
de la nappe de la craie,
- la nappe de la craie est légèrement captive sous les
alluvions de la vallée de l'Aisne,
- lors du pompage d'essai prolongé de 48 heures, l'Aisne
est intervenue comme limite d'alimentation de l'aquifère provoquant très
rapidement la stabilisation des rabattements. Les paramètres hydrodyna¬
miques de l'aquifère sont les suivants :
. Transmissivité : 3 à 4,5.10-2 m^/s
. Coefficient d'emmagasinement : 5.10"'^
- Les résultats des analyses physico-chimiques réalisées
sur l'eau des piézomètres prélevée le 20 novembre 1987 et sur l'eau du
forage prélevée le 18 mai 1988 en cours de pompage prolongé sont tous
conformes aux normes de potabilité. Ils confirment qu'il est préférablede limiter le captage des eaux souterraines à celles des eaux de la nappe
de la craie en excluant les eaux des alluvions qui sons plus chargées
en nitrates.
- L'eau pompée dans le forage d'essai révèle la présence
de rares germes coliformes. La qualité physico-chimique de l'eau du forage
est remarquablement stable ; on enregistre en mai 1988 une baisse de
concentration de la teneur en nitrates (17,6 mg/l) de 12 % par rapportà décembre 1985.
35-
CONCLUSION
L'étude hydrogéologique complémentaire réalisée à
Gernicourt a montré que :
- l'Aisne se trouvait en position d'alimentation de lanappe de la craie en novembre 1987 et mai 1988,
- l'évolution piézométrique de la nappe de la craie estétroitement dépendante des variations de niveau de l'Aisne,
- le canal latéral à l'Aisne est hydrauliquement isolé
de la nappe de la craie,
- la nappe de la craie est légèrement captive sous les
alluvions de la vallée de l'Aisne,
- lors du pompage d'essai prolongé de 48 heures, l'Aisne
est intervenue comme limite d'alimentation de l'aquifère provoquant très
rapidement la stabilisation des rabattements. Les paramètres hydrodyna¬
miques de l'aquifère sont les suivants :
. Transmissivité : 3 à 4,5.10-2 m^/s
. Coefficient d'emmagasinement : 5.10"'^
- Les résultats des analyses physico-chimiques réalisées
sur l'eau des piézomètres prélevée le 20 novembre 1987 et sur l'eau du
forage prélevée le 18 mai 1988 en cours de pompage prolongé sont tous
conformes aux normes de potabilité. Ils confirment qu'il est préférablede limiter le captage des eaux souterraines à celles des eaux de la nappe
de la craie en excluant les eaux des alluvions qui sons plus chargées
en nitrates.
- L'eau pompée dans le forage d'essai révèle la présence
de rares germes coliformes. La qualité physico-chimique de l'eau du forage
est remarquablement stable ; on enregistre en mai 1988 une baisse de
concentration de la teneur en nitrates (17,6 mg/l) de 12 % par rapportà décembre 1985.
36-
- D'après les résultats de la diagraphie au micromoulinetdu forage d'essai, la nappe de la craie n'est convenablement productiveque jusqu'à 17 m de profondeur.
- La porosité cinématique de la nappe de la craie évaluée
par traçage se situe entre 9 et 15 %.
- D'après les résultats des simulations réalisées, l'ex¬ploitation de la nappe de la craie par un seul forage au débit continu
de 300 m^/h pendant 48 heures engendre un rabattement de nappe de 3,3 m
lorsque l'Aisne intervient comme limite d'alimentation, de 5 m lorsque
la rivière n'intervient pas dans ce sens (cas possible en étiage).
- Les ressources du site de Gernicourt permettent d'envi¬
sager la création d'un champ captant de plusieurs forages. Pour ne pas
générer un rabattement de la nappe de plus de 6 m, un champ captant
constitué de 4 forages disposés à 200 m les uns des autres parallèlement
à l'Aisne ne doit pas être exploité à plus de 180 m-^/h par forage dans
le cas où l'Aisne n'assure pas en permanence le rôle de limite
d'alimentation. Dans le cas contraire, des débits unitaires de 300 m-^/h
peuvent être prélevés.
- Lorsque l'Aisne intervient en limite d'alimentation
lors d'un pompage permanent sur un forage distant de 100 m, elle contribue
au débit pompé dans la proportion de 25 % à 100 m^/h et de 60 % à 300 m-^/h.
Cette contribution peut garantir la pérennité d'une faible charge miné¬
rale de la ressource à exploiter, mais nécessite l'arrêt temporaire des
pompages en cas de pollution accidentelle du cours d'eau. Pour une exploi¬
tation de la nappe par un forage au débit de 300 m-^/h, le temps de transitentre l'Aisne et le forage à une distance de 100 m est de 113 heures
(10 jours pour une distance Aisne - forage de 150 m). La durée et lanature du parcours permettent d'espérer un abattement sensible de la
charge en microorganismes des eaux de surface alimentant l'aquifère,cepandant un traitement bactéricide complémentaire sera néanmoins
nécessaire.
36-
- D'après les résultats de la diagraphie au micromoulinetdu forage d'essai, la nappe de la craie n'est convenablement productiveque jusqu'à 17 m de profondeur.
- La porosité cinématique de la nappe de la craie évaluée
par traçage se situe entre 9 et 15 %.
- D'après les résultats des simulations réalisées, l'ex¬ploitation de la nappe de la craie par un seul forage au débit continu
de 300 m^/h pendant 48 heures engendre un rabattement de nappe de 3,3 m
lorsque l'Aisne intervient comme limite d'alimentation, de 5 m lorsque
la rivière n'intervient pas dans ce sens (cas possible en étiage).
- Les ressources du site de Gernicourt permettent d'envi¬
sager la création d'un champ captant de plusieurs forages. Pour ne pas
générer un rabattement de la nappe de plus de 6 m, un champ captant
constitué de 4 forages disposés à 200 m les uns des autres parallèlement
à l'Aisne ne doit pas être exploité à plus de 180 m-^/h par forage dans
le cas où l'Aisne n'assure pas en permanence le rôle de limite
d'alimentation. Dans le cas contraire, des débits unitaires de 300 m-^/h
peuvent être prélevés.
- Lorsque l'Aisne intervient en limite d'alimentation
lors d'un pompage permanent sur un forage distant de 100 m, elle contribue
au débit pompé dans la proportion de 25 % à 100 m^/h et de 60 % à 300 m-^/h.
Cette contribution peut garantir la pérennité d'une faible charge miné¬
rale de la ressource à exploiter, mais nécessite l'arrêt temporaire des
pompages en cas de pollution accidentelle du cours d'eau. Pour une exploi¬
tation de la nappe par un forage au débit de 300 m-^/h, le temps de transitentre l'Aisne et le forage à une distance de 100 m est de 113 heures
(10 jours pour une distance Aisne - forage de 150 m). La durée et lanature du parcours permettent d'espérer un abattement sensible de la
charge en microorganismes des eaux de surface alimentant l'aquifère,cepandant un traitement bactéricide complémentaire sera néanmoins
nécessaire.
-37-
Dans le cas d'un champ captant, les temps de transit
peuvent être considérablement réduits. La disposition des puits de pompage
peut cependant être réalisée dans le but d'isoler certains ouvrages du
cours d'eau, de façon à maintenir une certaine capacité de production
quelles que soient les circonstances. L'emploi d'un modèle de nappe est
nécessaire pour atteindre cet objectif en simulant les diverses configu¬
rations possibles.
Au stade actuel de l'étude du site de Gernicourt, toutes
les données nécessaires à la construction d'un tel modèle sont réunies,exception faite de celles relatives au rôle de l'Aisne en étiage sévère.
-37-
Dans le cas d'un champ captant, les temps de transit
peuvent être considérablement réduits. La disposition des puits de pompage
peut cependant être réalisée dans le but d'isoler certains ouvrages du
cours d'eau, de façon à maintenir une certaine capacité de production
quelles que soient les circonstances. L'emploi d'un modèle de nappe est
nécessaire pour atteindre cet objectif en simulant les diverses configu¬
rations possibles.
Au stade actuel de l'étude du site de Gernicourt, toutes
les données nécessaires à la construction d'un tel modèle sont réunies,exception faite de celles relatives au rôle de l'Aisne en étiage sévère.
ANNEXESANNEXES
ANNEXE 1
Pa
Pb
Pc
Pd
Pe
COUPE GEOLOGIQUE DES PIEZOMETRES
0,00 -0,20 -3,50 -4,20 -5,00 -
0,00 -0,30 -3,70 -4,50 -5,40 -
0,00 -0,20 -2,50 -3,10 -4,70 -
0,00 -0,25 -2,70 -3,30 -4,90 -
0,00 -0,30 -2,30 -3,00 -4,20 -
0,20 m
3,50 m
4,20 m
5.00 m
15,00 m
0,30 m
3,70 m
4,50 m
5,40 m
15,00 m
0,20 m
2,50 m
3,10 m
4,70 m
15,00 m
0,25 m
2,70 m
3,30 m
4,90 m
15.00 m
0.30 m
2.30 m
3.00 m
4.20 m
15,00 m
'
-
.
terre végétale,argile brune,argile beige,alluvions fines,craie dure fracturée
terre végétale,argile brune â griseargile beige,alluvions fines,craie.
terre végétale,argile brune,argile sableuse,graviers,craie.
terre végétale,argile brune,argile sableuse,graviers,craie.
terre végétale,argile brune,argile sableuse,graviers,craie.
ANNEXE 1
Pa
Pb
Pc
Pd
Pe
COUPE GEOLOGIQUE DES PIEZOMETRES
0,00 -0,20 -3,50 -4,20 -5,00 -
0,00 -0,30 -3,70 -4,50 -5,40 -
0,00 -0,20 -2,50 -3,10 -4,70 -
0,00 -0,25 -2,70 -3,30 -4,90 -
0,00 -0,30 -2,30 -3,00 -4,20 -
0,20 m
3,50 m
4,20 m
5.00 m
15,00 m
0,30 m
3,70 m
4,50 m
5,40 m
15,00 m
0,20 m
2,50 m
3,10 m
4,70 m
15,00 m
0,25 m
2,70 m
3,30 m
4,90 m
15.00 m
0.30 m
2.30 m
3.00 m
4.20 m
15,00 m
'
-
.
terre végétale,argile brune,argile beige,alluvions fines,craie dure fracturée
terre végétale,argile brune â griseargile beige,alluvions fines,craie.
terre végétale,argile brune,argile sableuse,graviers,craie.
terre végétale,argile brune,argile sableuse,graviers,craie.
terre végétale,argile brune,argile sableuse,graviers,craie.
RELEVES PIEZOMETRIQUES
LES 26/11/87 ET 17/05/88
ANNEXE 2
N°
Pa Craie
Pa Alluvions
Pb Craie
Pb Alluvions
Pc Craie
Pd Craie
Pd Alluvions
Pe Craie
Pe Alluvions
FQ2
Pz
Canal (pont)(Près Pe)
Aisne (limni)
(Près Pb)
Cote repère(m)
51,96
51,96
52,28
52,28
51,51
52,13
52.13
53,15
53,15
51,50
52.78
57.40
52,93
®51,42052,07
51,09
26/11/87
Profondeureau (m)
0,895
0,92
1.22
1.235
0.52
1,25
1.25
2,255
2,26
0,85
2,11
5,03
0,53
0,56
-
-
Cote niveaud'eau (m)
51,065
51,04
51,06
51,045
50,99
50,88
50,88
50,895
50,89
50,65
50,67
52,37
52,4
50,86
-
51,09
17/05/88
Profondeureau (m)
2,055
2,33
2,375
2,4
1,65
2,34
2,34
3.345
3.335
1.93
3.17
5.17
0,67
-
2,27
49,95
Cote niveaud'eau (m)
49,91
49,63
49,905
49,88
49,86
49,79
49.79
49.805
49.815
49.57
49.61
52.23
52.26
-
49.80
49.95
(Y) Repère de la station limnimétrique avant sa destruction par les cruesde 1 'Aisne.
{2) Repère de la station limnimétrique après reconstruction.
RELEVES PIEZOMETRIQUES
LES 26/11/87 ET 17/05/88
ANNEXE 2
N°
Pa Craie
Pa Alluvions
Pb Craie
Pb Alluvions
Pc Craie
Pd Craie
Pd Alluvions
Pe Craie
Pe Alluvions
FQ2
Pz
Canal (pont)(Près Pe)
Aisne (limni)
(Près Pb)
Cote repère(m)
51,96
51,96
52,28
52,28
51,51
52,13
52.13
53,15
53,15
51,50
52.78
57.40
52,93
®51,42052,07
51,09
26/11/87
Profondeureau (m)
0,895
0,92
1.22
1.235
0.52
1,25
1.25
2,255
2,26
0,85
2,11
5,03
0,53
0,56
-
-
Cote niveaud'eau (m)
51,065
51,04
51,06
51,045
50,99
50,88
50,88
50,895
50,89
50,65
50,67
52,37
52,4
50,86
-
51,09
17/05/88
Profondeureau (m)
2,055
2,33
2,375
2,4
1,65
2,34
2,34
3.345
3.335
1.93
3.17
5.17
0,67
-
2,27
49,95
Cote niveaud'eau (m)
49,91
49,63
49,905
49,88
49,86
49,79
49.79
49.805
49.815
49.57
49.61
52.23
52.26
-
49.80
49.95
(Y) Repère de la station limnimétrique avant sa destruction par les cruesde 1 'Aisne.
{2) Repère de la station limnimétrique après reconstruction.
ANNEXE 3
VARIATIONS PIEZOMETRIQUES DE LA NAPPE DE LA CRAIE
DU 12 AU 22 MAI 1988AU PIEZOMETRE Pa
"^\^euresJours^^\^
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
3
1,81
1,86
1,915
1,94
2,055
2,015
2,015
2.005
1.935
1,98
6
1,81
1,86
1,915
1,94
2.055
2,015
2,015
2,005
1,935
1,98
9
1,81
1,88
1,915
1,94
2,055
2,015
2,005
2.005
1.935
2,00
12
1,81
1,88
1,915
1.94
2.07
2,015
2,005
1,995
1,935
2,03
15
1.82
1.88
1,94
1,94
2,07
2,015
2,005
1.97
1,935
-
18
1,79
1,86
1,88
1,94
-
2,03
2,015
2,005
1.97
1,935
-
21
1.79
1,86
1,915
1,94
-
2,03
2,015
2.005
1,935
1,935
-
24
1.79
1.86
1.915
1,94
-
2,00
2,015
2,005
1,935
1,965
'
ANNEXE 3
VARIATIONS PIEZOMETRIQUES DE LA NAPPE DE LA CRAIE
DU 12 AU 22 MAI 1988AU PIEZOMETRE Pa
"^\^euresJours^^\^
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
3
1,81
1,86
1,915
1,94
2,055
2,015
2,015
2.005
1.935
1,98
6
1,81
1,86
1,915
1,94
2.055
2,015
2,015
2,005
1,935
1,98
9
1,81
1,88
1,915
1,94
2,055
2,015
2,005
2.005
1.935
2,00
12
1,81
1,88
1,915
1.94
2.07
2,015
2,005
1,995
1,935
2,03
15
1.82
1.88
1,94
1,94
2,07
2,015
2,005
1.97
1,935
-
18
1,79
1,86
1,88
1,94
-
2,03
2,015
2,005
1.97
1,935
-
21
1.79
1,86
1,915
1,94
-
2,03
2,015
2.005
1,935
1,935
-
24
1.79
1.86
1.915
1,94
-
2,00
2,015
2,005
1,935
1,965
'
Noir
LE
du fichier! GERNICOF Pompage numero! 17/05/88
PUITS FE TESTE L' AQUIFEREDIAMETRE DU PUITS FERAYON D'OBSERVATIONNIVEAU HYDROSTATIQUE INITIAL
PALIER NOi 1
N
1
?3
4
56
7
S
910n121314151617181920212223242526272829303132333435363738594 0
TEMPS(MN.)
0.000.501.001.502.002.503.003.504.004.505.006.007.508.509.50
10.0012.0014.0016.0018.0020.0025.0030.0045.0060.0090.00
120.00180.00240.00300.00360.00420.00480.00540.00600.00720.00900.00
1080.001260.001440.00
COURBE DE DESCENTE
TEMPS CUM.(MN.)
0.000.501 .001.502.002.503.003.504.004.505.006.007.508.509.50
10.0012.0014.0016.0018,0020.0025.0030.0045.0060.0090.00
120.00180.00240.00300.00360.00420.00480.00540.00600.00720.00900.00
1080.001260.001440.00
CRAIt/ALL.311.0.161.22
RABAT .
(M.)
0.0002.2602.3002.3302.3602.3802.3902.4002.4102.4202.4202.4252.4252.4302.4252.4202.4252.4252.4402.4402.4352.4402.4402.4402.4402.4402.4352.4402.4402.4352.4352.4302.4252.4152.4202.4352.4052.4102.4202.445
mm
m
ni
DEBIT(H3/H)
101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.860101.880101.680101.000101.000100.800100.900101.300101.300100.700100.000101.250101.100100.700101.000100.100100.100100.800100.000
1*TP/TR
0.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.00
4142434445464748
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1620.001800.001980.002160.002340.002520.002700.002880.00
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0.000.000.000.000.000.000.000.00
PALIER
N
495051525354555657585960616263646566676869707172737475
NO: 1
TEMPS(KN. )
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120.00
COURBE DE REMONTEE
TEMPS rUM.(HN. )
2880.002880.502881.002881 .502882.002882.502883.002883.502884.002884.502885.002886.002887.002888.002889.002890.002892.002894.002896.002898.002900.002905.002910.002925.002940.002970.003000.00
RABAT .
(M. )
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-0.010-0.015-0.015-0.020-0.020-0.025-0.025-0.030-0.030-0.030-0.035-0.035-0.040-0.040-0.040-0.040-0.040-0.045-0.045-0.050-0.050-0.055-0.055
DEBIT(M3/H)
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l'TP/TR
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96) .00823.86721.00641.00577.00481.00412.43361 .00321.00289.00241.00206.71161.00161 .00145.00116.20
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OCOCO
ERVATONSSUR
Im
TI
ORA
en
oo
-a3>enm
o
ESSAIPROLONG
m
oc
1 '
>
VO
otr
0000
>asmX
Noir
LE
du fichier! GERNICOF Pompage numero! 17/05/88
PUITS FE TESTE L' AQUIFEREDIAMETRE DU PUITS FERAYON D'OBSERVATIONNIVEAU HYDROSTATIQUE INITIAL
PALIER NOi 1
N
1
?3
4
56
7
S
910n121314151617181920212223242526272829303132333435363738594 0
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COURBE DE DESCENTE
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1080.001260.001440.00
CRAIt/ALL.311.0.161.22
RABAT .
(M.)
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mm
m
ni
DEBIT(H3/H)
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1*TP/TR
0.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.000.00
4142434445464748
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PALIER
N
495051525354555657585960616263646566676869707172737475
NO: 1
TEMPS(KN. )
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COURBE DE REMONTEE
TEMPS rUM.(HN. )
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RABAT .
(M. )
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DEBIT(M3/H)
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l'TP/TR
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96) .00823.86721.00641.00577.00481.00412.43361 .00321.00289.00241.00206.71161.00161 .00145.00116.20
97.0065.0049. 0033.0025.00
OCOCO
ERVATONSSUR
Im
TI
ORA
en
oo
-a3>enm
o
ESSAIPROLONG
m
oc
1 '
>
VO
otr
0000
>asmX
No»
LE
1 du fichier
PIEZO PC
: GERNICOP Pompage nu me ri
TESTE L' AQUIFERE;DIAMETRE DU PIEZO PCRAYON D'OBSERVATIONNIVEAU HYDROSTATIQUE INITIAL
PALIER NO! 1
N
1
2
4
5
6789
10U1213141516171619202122232425252728293031323334353637383?40
TEMPS(MN.)
0.000.250.501.001.502.002.503.003.504.004.505.006.007.008.009.00
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1080.001260.00
COURBE DE DESCENTE
TEMPS CUM.(MN.)
0.000.25
1.001.502.002.503.003.504.004.505.006.007.008.009.00
10.0012.0014.0016.0018.0020.0025.0030.0045.0060.0090.00
120.00180.00240.00300.00360.00420.00480.00540.00600.00720.00900.00
1080.001260.00
J! 17/05/88
CRAIE/ALL.: 160.
10.001.65
RABAT .
(M.)
0.0000.140
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mm
m
m
DEBIT(M3/H)
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101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.000101.880101.680101.880101.880101.000100.800100.900101.300101.300100.700100.000101.250101.100101.000101.000100.100100.100100.800
1-1 TP/TR
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414243444546474849
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N
505152
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RABAT .
(M.)
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.00
.00
.00
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.060
.060
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99
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33
3222,2,2.2.2.2.
.67
.29
.00
.78
.60,45, 3323140700
1*TP/TR
2.00
OBS
mTO
VATION
co
SUR
r-m
PIEZOMETR
m
S
Tgt^^g^g
AGE
o
'ESSAI
-o
ROLONGE
E1 >
>
KJ
0/6
en*«s.0000
ImXm
ro
No»
LE
1 du fichier
PIEZO PC
: GERNICOP Pompage nu me ri
TESTE L' AQUIFERE;DIAMETRE DU PIEZO PCRAYON D'OBSERVATIONNIVEAU HYDROSTATIQUE INITIAL
PALIER NO! 1
N
1
2
4
5
6789
10U1213141516171619202122232425252728293031323334353637383?40
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COURBE DE DESCENTE
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1080.001260.00
J! 17/05/88
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10.001.65
RABAT .
(M.)
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mm
m
m
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1-1 TP/TR
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414243444546474849
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N
505152
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RABAT .
(M.)
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50.0000.0000.0000.000
50.00050.0000.000
50.0000.0000. 0000.0000. 0000.0000.0000. 0000.0000.0000. 0000.000D. 0000.0000.000
l-> TP/TR
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5761 . 00
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97 . 0065 . 0049. 0033. 0025.0017.0013.0010.609. 007. 867. 006. 335 . 805.004.20
8889909192939495969798
108012601440162018001980,2160,2340.2520.2700.2880.
.00
.00
.00
.00
.00,00,0000000000
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-0-0-0-0-0-0,-0,-0.-0.-0.-0.
.060
.060
.060
.075
.095,100,100090085080060
0.0000.0000.0000.0000.0000.0000.000O.OOG0.0000.0000.000
99
TEMPS(MN.)
0.00
TEMPS CUM.(MN.)
5760.00
RABAT.(M.)
0.060
DEBIT(N3/H)
0.000
33
3222,2,2.2.2.2.
.67
.29
.00
.78
.60,45, 3323140700
1*TP/TR
2.00
OBS
mTO
VATION
co
SUR
r-m
PIEZOMETR
m
S
Tgt^^g^g
AGE
o
'ESSAI
-o
ROLONGE
E1 >
>
KJ
0/6
en*«s.0000
ImXm
ro
OBSERVATIONS PIEZOMETRIQUES AU COURS DU POMPAGE D'ESSAI PROLONGE DU 17 AU 19/05/1988
17/05/88
18/05/88
19/05/88
9 h 1410 h 1212 h 1212 h 3913 h 3814 h 3815 h 3816 h 3817 h 3818 h 4019 h 3821 h 06
6 h 589 h 37
12 h 3715 h 3818 h 3921 h 03
0 h 373 h 406 h 309 h 38
11 h 0711 h 43
PbAlluvions
2,4002,4152,0552,0252,0102,0702.1202.1502.1402.1602,1752,200
2,2202,2402,2052,1902,1802,180
2,1802,1802,1802.1802,2352,255
Craie
2,3752,3652.4002,3952,3952.3852.3802,3652,3552,3552,3552.365
2,3202,3502,3602,3502,3502,350
2,3452,3452.3402.3452.2952.295
9 h 2010 h 1911 h 5712 h 4413 h 4414 h 4315 h 1416 h 4417 h 4218 h 4419 h 4421 h 40
7 h 029 h 41
12 h 4215 h 4418 h 4221 h 08
0 h 413 h 446 h 409 h 33
10 h 3511 h 40
PdAlluvions
1.9351.9351.9401.9501.9501.9501,9551,9551,9601,9601,9601,960
1,9801,9851.9851,9951,9951,995
1,9901,9951,9951,9952,0002,005
Craie
2,3402.3502.3602.3602,3602.3602,3602,3602,3552,3552,3552,350
2,3302,3302,3352,3402,3352,335
2.3352,3352,3402,3402.3202,315
10 h 48
16 h 54
21 h 32
7 h 289 h 10
18 h 4421 h 35
7 h 15
12 h 25
PeAlluvions
3,335
3,35
3,340
3,3253,315
3,3253,325
3,330
3,315
Craie
3,347
3,355
3,340
3,3153,320
3,3253,320
3,340
3,315
10
12
16
18
21
78
13
1721
69
12
h 33
h 49
h 24
h 27
h 20
h 10h 13h 25
h 56h 18
h 59h 26
h 06
F2Craie
1,930
1,925
1,915
1,900
1,895
1,8601,8701,885
1,8801,880
1,8801,880
1,880
10 h 26
12 h 41
16 h 37
18 h 37
21 h 18
7 h 088 h 2513 h 36
18 h 0921 h 20
6 h 579 h 24
12 h 15
PZCraie
3,170
3,170
3,170
3,170
3,170
3,1453,1453,150
3,1503,150
3.1553,155
3,150
La remontée du niveau en PB alluvions est due à l'influence d'une flaque formée par les eaux refouléesen début de pompage.
mX
co
OBSERVATIONS PIEZOMETRIQUES AU COURS DU POMPAGE D'ESSAI PROLONGE DU 17 AU 19/05/1988
17/05/88
18/05/88
19/05/88
9 h 1410 h 1212 h 1212 h 3913 h 3814 h 3815 h 3816 h 3817 h 3818 h 4019 h 3821 h 06
6 h 589 h 37
12 h 3715 h 3818 h 3921 h 03
0 h 373 h 406 h 309 h 38
11 h 0711 h 43
PbAlluvions
2,4002,4152,0552,0252,0102,0702.1202.1502.1402.1602,1752,200
2,2202,2402,2052,1902,1802,180
2,1802,1802,1802.1802,2352,255
Craie
2,3752,3652.4002,3952,3952.3852.3802,3652,3552,3552,3552.365
2,3202,3502,3602,3502,3502,350
2,3452,3452.3402.3452.2952.295
9 h 2010 h 1911 h 5712 h 4413 h 4414 h 4315 h 1416 h 4417 h 4218 h 4419 h 4421 h 40
7 h 029 h 41
12 h 4215 h 4418 h 4221 h 08
0 h 413 h 446 h 409 h 33
10 h 3511 h 40
PdAlluvions
1.9351.9351.9401.9501.9501.9501,9551,9551,9601,9601,9601,960
1,9801,9851.9851,9951,9951,995
1,9901,9951,9951,9952,0002,005
Craie
2,3402.3502.3602.3602,3602.3602,3602,3602,3552,3552,3552,350
2,3302,3302,3352,3402,3352,335
2.3352,3352,3402,3402.3202,315
10 h 48
16 h 54
21 h 32
7 h 289 h 10
18 h 4421 h 35
7 h 15
12 h 25
PeAlluvions
3,335
3,35
3,340
3,3253,315
3,3253,325
3,330
3,315
Craie
3,347
3,355
3,340
3,3153,320
3,3253,320
3,340
3,315
10
12
16
18
21
78
13
1721
69
12
h 33
h 49
h 24
h 27
h 20
h 10h 13h 25
h 56h 18
h 59h 26
h 06
F2Craie
1,930
1,925
1,915
1,900
1,895
1,8601,8701,885
1,8801,880
1,8801,880
1,880
10 h 26
12 h 41
16 h 37
18 h 37
21 h 18
7 h 088 h 2513 h 36
18 h 0921 h 20
6 h 579 h 24
12 h 15
PZCraie
3,170
3,170
3,170
3,170
3,170
3,1453,1453,150
3,1503,150
3.1553,155
3,150
La remontée du niveau en PB alluvions est due à l'influence d'une flaque formée par les eaux refouléesen début de pompage.
mX
co
ANNEXE 5.1
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Bulletin (J'analyse n° 87-2945-2169
VILLE DE REIMS
LABORATOIRE MUNICIPAL et RÉGIONAL
Agréé par le Ministère de la Santé
pour le contrôle sanitaire des FAUX
69, boulevard Dnuphinot 51 100 REIMS
Téliphon» : 26-07-37-56
ANALYSE D'ECHANTILLCNS D'EAUX - GERNICOURT
Prélevés le 20 et remis le 23 novanbre 1987
par : B.R.G.M.13, boulevarci Général Leclerc
51100 REIMS
pH
Résistivité en ohms. cm à 20° C
Degré hydrotimétrigue total (T.H.)
Résultats en mg/l d'eau :
Azote ammoniacal (en NH4 )
Azote nitreux (en N02 )
Azote nitrique (en NOS )
Chlorures (en Cl")
Sulfates (en S04~~)
Fer (en Fe )
: PA
: 7,35
: 2.041
': 31,3
:'< 0,05
:< 0,01
: 9
i 17
: 22,6
:< 0,06
: PB
7,42
: 2.043
30,3
< 0,05
:< 0,01
14,8
19,9
23,2
< 0,06
: PC
: 7,10
: 1.784
: 36,4
: 0,05
0,018.
! 7,1
: 22,7
50,3
0,14
PD :
! 7,22 :"
: 1.992 :
: 30,5 :
< 0,05 :
< 0,01 :
: 29,7 :
19,2 :
: 27,2 :
:< 0,06 :
PE
7,27
2.132
28,9
< 0,05
< 0,01
18,9
17
24,8
< 0,06
REIMS, le 27 novembre 1987
P/le Directeur du Laboîa^Ice, ^i^>..
TAXE:L* préMOt Bulletin d'Analy» ne pourra Mrvir devant les Tribunaux qu'apr«, avoir ét4 revitu du timbre I4gal. Toutepersonne qui fera usage du présent bulletin pour nuire A la réputation d'autrui commettra le délit de diffamation.
ANNEXE 5.1
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Bulletin (J'analyse n° 87-2945-2169
VILLE DE REIMS
LABORATOIRE MUNICIPAL et RÉGIONAL
Agréé par le Ministère de la Santé
pour le contrôle sanitaire des FAUX
69, boulevard Dnuphinot 51 100 REIMS
Téliphon» : 26-07-37-56
ANALYSE D'ECHANTILLCNS D'EAUX - GERNICOURT
Prélevés le 20 et remis le 23 novanbre 1987
par : B.R.G.M.13, boulevarci Général Leclerc
51100 REIMS
pH
Résistivité en ohms. cm à 20° C
Degré hydrotimétrigue total (T.H.)
Résultats en mg/l d'eau :
Azote ammoniacal (en NH4 )
Azote nitreux (en N02 )
Azote nitrique (en NOS )
Chlorures (en Cl")
Sulfates (en S04~~)
Fer (en Fe )
: PA
: 7,35
: 2.041
': 31,3
:'< 0,05
:< 0,01
: 9
i 17
: 22,6
:< 0,06
: PB
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: 2.043
30,3
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14,8
19,9
23,2
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: PC
: 7,10
: 1.784
: 36,4
: 0,05
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: 22,7
50,3
0,14
PD :
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: 1.992 :
: 30,5 :
< 0,05 :
< 0,01 :
: 29,7 :
19,2 :
: 27,2 :
:< 0,06 :
PE
7,27
2.132
28,9
< 0,05
< 0,01
18,9
17
24,8
< 0,06
REIMS, le 27 novembre 1987
P/le Directeur du Laboîa^Ice, ^i^>..
TAXE:L* préMOt Bulletin d'Analy» ne pourra Mrvir devant les Tribunaux qu'apr«, avoir ét4 revitu du timbre I4gal. Toutepersonne qui fera usage du présent bulletin pour nuire A la réputation d'autrui commettra le délit de diffamation.
RtrUBLIOUE FRANÇAISE
VILLI Ol illlMI
ANALYSK D'UN ECHAWTILLOH D'F.AU88-i:^'t6-977
COMMUNE : GERMICOUHT
LABORATOIRE MUNICIPAt CT REGIONALA«rM p,r b Miúitic 4, b iMMti p,w, U e<»Mk 4a EAUX OriRlnu : Forage
H. Bd Oauphinot, BUM REIMSTtL. la*) 07J7.M
Prt'levc le 18 mai 1988 et remis le 18 mai 1988
TemperaturepHTurbid iceeau incolore
Calcium Cat4
Magniaiura Mg
Sodium Na
Potassium K
BILAN IONIQUE
par : B.R. G. M.13 boulevard Général Leclerc
51100 REIMS
c7.3k gouttes d
mg/l
111
6,8
7
. ^'^
e mjstic
méq/l
5.550,56
0.3
0,06
6, 1.7
Conduct ivi té à 20* C
Rcsistivitû à 20* C
Dureté totale (TH)TAC
Bicarbonates HCO,
Chlorures Cl
Sulfates SOi,
Nitrates NO^
5221916
30,1)25
mg/l_
305
17,8
29
17,6
uS/ohnff
cm
s . C7i
mé<i/l
5
0,50,60
0,28
6,38
2 par ml
16 par ml
2 par 100 ml
'*) - Dénombrement total des bactéries sur Rélose nutritive :
a - nombre de colonies après 24 H à 37*
b - nombre de colonies après 72 H è 20-22*
2*) - Colimétrie :
a - Coliformes totaux ;
technique utilisée ; membranes filtrantes, sur milieu Tergitol 7 TTC à 37*
b - Coliformes fécaux : q par )oo ml
technique utilisée : membranes filtrantes, sur milieu Tergitol 7 TTC à *4*
3*) - Streptocoques Fécaux Groupe D : q par tOO nitechnique utilisée : membranes filtrantes à 37*, milieu de Slanetz
4*) - Clostridium sulfite réducteurs sporulés: q par 20 ml
Oxygène. cédé par KHnO,,, 10 mn3 chaud, milieu alcalin
Azote acimoniacal
Azote organique
Nitrites
Silice ionique
Fluorures
Ortho et Polyphosphates
NH^
N
NO,
SiO,
F
POi,
Phenolsindice CH2
Hydrocarbures g ¿g^.^^
Détergents anioniguesen laurylsulfate de NaCb^kXKKXSKXXdsSl
Résidus secs i 180*
M.E.S.
0.56
0,06
< 0,05
< 0,01
9
306
< 30
< 25
< 20
< 10
357
< 0,5
mg/'l
mg/l
mg.'l
mg/l
mg/l
Pg/1
Kg/1
i-R/lPg/lPg/I
Hfi/lmg/l
mg/l
Aluminium
Arsenic
Cadmium
Chrome tot.". 1
Cyanures libres
Cuivre
Fc'*Fer total
Mercure
Mangoncse
Plomb
Zinc
Bore
Baryum
Argent
Nickel
Selenium
Cobalt
Antimoine
13
< 20
< 1
< 50
< 5
< 100
60
< 1
< 5
< 10
< 50
< 25
lt3
3
< 5
< 5
< 5
< 5
>ig/l
pg/1(jg/1
og/1
>jg/lug/l
ug/lug/lug/lug/l
ug/l
ug/lug/lug/lug/lug/lug/lug/l
(ig/1
200
50
3
SO
50
200
:o.;
I
50
50
10
50
10
10
Résultats satisfaisant aux normes physicochimiques et bactériologiquesexigées pour une eau destinée à la consommation humaine, â l'exceptionde la présence de rares coliformes, à surveiller.
REIMS, le 7 juin 1988 ^Le Directeur du Labïmjeîîe
X
tiUNlCipji, "'
ro
RtrUBLIOUE FRANÇAISE
VILLI Ol illlMI
ANALYSK D'UN ECHAWTILLOH D'F.AU88-i:^'t6-977
COMMUNE : GERMICOUHT
LABORATOIRE MUNICIPAt CT REGIONALA«rM p,r b Miúitic 4, b iMMti p,w, U e<»Mk 4a EAUX OriRlnu : Forage
H. Bd Oauphinot, BUM REIMSTtL. la*) 07J7.M
Prt'levc le 18 mai 1988 et remis le 18 mai 1988
TemperaturepHTurbid iceeau incolore
Calcium Cat4
Magniaiura Mg
Sodium Na
Potassium K
BILAN IONIQUE
par : B.R. G. M.13 boulevard Général Leclerc
51100 REIMS
c7.3k gouttes d
mg/l
111
6,8
7
. ^'^
e mjstic
méq/l
5.550,56
0.3
0,06
6, 1.7
Conduct ivi té à 20* C
Rcsistivitû à 20* C
Dureté totale (TH)TAC
Bicarbonates HCO,
Chlorures Cl
Sulfates SOi,
Nitrates NO^
5221916
30,1)25
mg/l_
305
17,8
29
17,6
uS/ohnff
cm
s . C7i
mé<i/l
5
0,50,60
0,28
6,38
2 par ml
16 par ml
2 par 100 ml
'*) - Dénombrement total des bactéries sur Rélose nutritive :
a - nombre de colonies après 24 H à 37*
b - nombre de colonies après 72 H è 20-22*
2*) - Colimétrie :
a - Coliformes totaux ;
technique utilisée ; membranes filtrantes, sur milieu Tergitol 7 TTC à 37*
b - Coliformes fécaux : q par )oo ml
technique utilisée : membranes filtrantes, sur milieu Tergitol 7 TTC à *4*
3*) - Streptocoques Fécaux Groupe D : q par tOO nitechnique utilisée : membranes filtrantes à 37*, milieu de Slanetz
4*) - Clostridium sulfite réducteurs sporulés: q par 20 ml
Oxygène. cédé par KHnO,,, 10 mn3 chaud, milieu alcalin
Azote acimoniacal
Azote organique
Nitrites
Silice ionique
Fluorures
Ortho et Polyphosphates
NH^
N
NO,
SiO,
F
POi,
Phenolsindice CH2
Hydrocarbures g ¿g^.^^
Détergents anioniguesen laurylsulfate de NaCb^kXKKXSKXXdsSl
Résidus secs i 180*
M.E.S.
0.56
0,06
< 0,05
< 0,01
9
306
< 30
< 25
< 20
< 10
357
< 0,5
mg/'l
mg/l
mg.'l
mg/l
mg/l
Pg/1
Kg/1
i-R/lPg/lPg/I
Hfi/lmg/l
mg/l
Aluminium
Arsenic
Cadmium
Chrome tot.". 1
Cyanures libres
Cuivre
Fc'*Fer total
Mercure
Mangoncse
Plomb
Zinc
Bore
Baryum
Argent
Nickel
Selenium
Cobalt
Antimoine
13
< 20
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< 50
< 5
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60
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< 25
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ug/lug/lug/lug/l
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ug/lug/lug/lug/lug/lug/lug/l
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50
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200
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I
50
50
10
50
10
10
Résultats satisfaisant aux normes physicochimiques et bactériologiquesexigées pour une eau destinée à la consommation humaine, â l'exceptionde la présence de rares coliformes, à surveiller.
REIMS, le 7 juin 1988 ^Le Directeur du Labïmjeîîe
X
tiUNlCipji, "'
ro
RËPUBjLIQUE FRANÇAISE
VILLE DE REIMS
LABORATOIRE MUNIOPAL et REGIONAL
Agréé par le Ministère de la Santé
pour le contrôle sanitaire des EAUX
60, boulevard Oauphinot 61100 REIMS
T4Mphe«M:Ó7-37-ee
Analyse d'un Echantillon d'Eau ANNEXE 5,3
Oonplénent au Bulletin d'analyse n" 88-13^6-977
CX3MMUNE : GERNICOURT
Origine : Forage
Prélevé le l8 mai 1988 et remis le I8 mai 1988
par : B.R. G. M.13 boulevard Général Leclerc
51100 REIMS
- Pesticides organochlorés :
H C B < 2 ng/1
O^ H C H < 2 ng/1
^ H C H < 2 ng/1
Lindane < 2 ng/1
Hq)tachlore < 2 ng/1
Aldrlne < 4 ng/1
Dichlof luanlde < 5 ng/1
Heptachlorepoxide < 2 ng/1-
Eiïdosulfan < 4 ng/1PP* D.D.E. < 5 ng/1
Dieldrlne < 4 ng/1
op' D.D.D. (T.D.E.) < 5 ng/1
op' D.D.T. < 5 ng/1
pp' D.D.D. (T.D.E.) < 5 ng/1
pp' D.D.T. < 5 ng/1
Pesticides organopho^ahorés
Parathion methyl
Parathion éthyl
Malathion
Diethion
- Herbicides :
Atrazine
Slmazine
Propazine
- Polychlordbiphényls :
exprimés en P.C.B. g ^
< 50 ng/1
< 50 ng/1
< 50 ng/1
< 50 ng/1
< 50 ng/1
< 50 ng/1< 50 ng/1
< 100 ng/1
Le Directeur du Laboratoire,
H. LEGRIS
y
RËPUBjLIQUE FRANÇAISE
VILLE DE REIMS
LABORATOIRE MUNIOPAL et REGIONAL
Agréé par le Ministère de la Santé
pour le contrôle sanitaire des EAUX
60, boulevard Oauphinot 61100 REIMS
T4Mphe«M:Ó7-37-ee
Analyse d'un Echantillon d'Eau ANNEXE 5,3
Oonplénent au Bulletin d'analyse n" 88-13^6-977
CX3MMUNE : GERNICOURT
Origine : Forage
Prélevé le l8 mai 1988 et remis le I8 mai 1988
par : B.R. G. M.13 boulevard Général Leclerc
51100 REIMS
- Pesticides organochlorés :
H C B < 2 ng/1
O^ H C H < 2 ng/1
^ H C H < 2 ng/1
Lindane < 2 ng/1
Hq)tachlore < 2 ng/1
Aldrlne < 4 ng/1
Dichlof luanlde < 5 ng/1
Heptachlorepoxide < 2 ng/1-
Eiïdosulfan < 4 ng/1PP* D.D.E. < 5 ng/1
Dieldrlne < 4 ng/1
op' D.D.D. (T.D.E.) < 5 ng/1
op' D.D.T. < 5 ng/1
pp' D.D.D. (T.D.E.) < 5 ng/1
pp' D.D.T. < 5 ng/1
Pesticides organopho^ahorés
Parathion methyl
Parathion éthyl
Malathion
Diethion
- Herbicides :
Atrazine
Slmazine
Propazine
- Polychlordbiphényls :
exprimés en P.C.B. g ^
< 50 ng/1
< 50 ng/1
< 50 ng/1
< 50 ng/1
< 50 ng/1
< 50 ng/1< 50 ng/1
< 100 ng/1
Le Directeur du Laboratoire,
H. LEGRIS
y
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