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THÉÂTRE AM STRAM GRAM 56 route de Frontenex 1207 Genève 022 735 79 24 www.amstramgram.ch
dans le cadre du spectacle Le Hibou, le vent et nous de Fabrice Melquiot
Du 24 septembre au 20 octobre 2013 À LA DÉCOUVERTE DU HIBOU GRAND-‐DUC avec le fauconnier Alexandre Thévenin
Rencontres publiques au Théâtre Am Stram Gram le mercredi 9 octobre 2013 à 15h (gratuit sur inscription au 022 735 79 24) Plusieurs autres rendez-‐vous publics sont également prévus du 24 septembre au 20 octobre 2013 pendant que le spectacle est à l’affiche : au Muséum d’Histoire naturelle, à la Bibliothèques des Eaux-‐Vives et à la Maison de Quartier des Eaux-‐Vives. agenda complet sur www.amstramgram.ch
Ateliers dans les établissements scolaires
Les classes inscrites en représentations scolaires pourront accueillir dans leur établissement scolaire, en amont ou en aval du spectacle, le fauconnier Alexandre Thévenin et son hibou grand-‐duc pour une rencontre exceptionnelle. Objectif : Sensibiliser le public à la préservation de l’environnement par la présentation d’une espèce emblématique et protégée depuis 1972 : le hibou grand-‐duc. Les ateliers pourront également aborder le dressage, la présence d’animaux dans le spectacle vivant, et (si les conditions le permettent) l’observation du vol de l’oiseau. Dates : entre le 16 septembre et le 20 octobre 2013 (date exacte à fixer en concertation avec le Théâtre Am Stram Gram – une rencontre par établissement scolaire maximum) Inscriptions : Veuillez contacter Marion Vallée, Relations publiques, Théâtre Am Stram Gram. Tél : 022 735 79 24 / marion.vallee@amstramgram.ch. Préparation en classe : voir page 3 Fiche technique : voir page 4
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Maître fauconnier, Alexandre Thevenin a créé avec François Chaussebourg l’association « La Tribu des Grands Hiboux» qui souhaite sensibiliser le public à la préservation de l’environnement par la présentation d’une espèce emblématique et protégée depuis 1972 : le hibou grand-‐duc. La présentation de hiboux dressés issus d’élevages contrôlés permet de découvrir dans des conditions privilégiées cet animal mythique et très difficile à observer dans son milieu naturel. Les interventions de l’association sont tournées vers le grand public (spectacles et actions pédagogiques) avec pour objectif de faire découvrir à la fois le métier de fauconnier et le hibou grand-‐duc, dans une approche pédagogique et citoyenne de la biodiversité. Dans le domaine du spectacle vivant, outre sa collaboration présente à la nouvelle création du Théâtre Am Stram Gram : Le Hibou, le vent & nous, il a notamment participé à la prise de vue des hiboux dans le premier Harry Potter de Chris Colombus. Alexandre Thévenin est titulaire d’une capacité élevage d’hiboux grand-‐ducs européens et possède aujourd’hui quatre spécimens de hiboux grands-‐ducs qu’il a dressé.
Alexandre Thévenin et son hibou grand-‐duc Gibral,
avec l’équipe artistique du spectacle, au Théâtre Am Stram Gram.
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Préparation à la rencontre En amont, on pourra évoquer en classe ce que représente le hibou dans l’imaginaire des élèves (par des dessins, recherches sur l’animal, mais aussi sur des personnages de hiboux). En effet, à l’instar de Sébastien enfant dans la pièce Le Hibou, le vent et nous, qui pense être issu d’une famille de hiboux et non d’humains, le hibou a souvent véhiculé des représentations symboliques fortes, positives (symbole de sagesse et de connaissance) mais aussi négatives (lié à la sorcellerie, à l’obscurité). Voici les questions et thèmes principaux autour desquels la rencontre peut porter :
Caractéristiques du hibou (voir aussi p.5-‐6): Le grand duc est un rapace qui vit la nuit. On dit qu'il est nocturne. C'est le plus grand de tous les rapaces de nuit. Ils sont carnivores et se nourrissent d'autres animaux. On le reconnaît grâce à ses aigrettes et ses yeux orange. Comment s'appellent les pattes des rapaces ? À quoi servent-‐elles ? Comment s'appellent les plumes des jeunes hiboux ? À quoi servent-‐elles ? Comment sont placés les yeux ? Sais-‐tu pourquoi ? Quelle est la forme de son bec ? À quoi sert-‐il ? Masse, taille, envergure, durée de vie ? Habitat et activité ? Locomotion : différents types de vol et différents types de plumes ainsi que leurs caractéristiques ? Reproduction : nombre de jeunes par an ; nombre de petits par nichée, taille des œufs ? Régime alimentaire : proies ? principe de régurgitation (pelote) ainsi que son intérêt ? Fauconnerie : Pourquoi ? comment ? où ?
intérêt ? Comment se passe le dressage ? Comment se reproduit-‐il en captivité ? Comment le nourrit-‐on en captivité ? vaccination ? Peut-‐on élever des grands ducs et les relâcher ?
Les animaux dans un spectacle vivant : Comment l’équipe artistique d’Am Stram Gram a-‐t-‐elle réagi à la présence du hibou ? Comment se déroule le travail du fauconnier et du hibou avec le metteur en scène, et avec les comédiens ? Est-‐ce que l’animal apprend son « rôle » ? Comment ? Y a-‐t-‐il des règles pour protéger les animaux ? le public ? Lesquelles ?
Espèce protégée L’homme dans l’environnement du hibou et l’inverse ? Comment on les reconnait dans la nature ? Où a-‐t-‐on des chances de les voir, de les entendre ? de trouver des traces ? quelles sortes de traces ? Que faire si on trouve un rapace blessé ? Comment le reconnaitre ? Comment le manipuler ? A qui s’adresser ? Quelle est la législation en vigueur ?
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FICHE TECHNIQUE DE L’ASSOCIATION « la tribu des grands hiboux » POUR LES ATELIERS EN ÉTABLISSEMENT SCOLAIRE
Matériel et animaux Nous nous déplaçons avec un ou deux hiboux grands-‐ducs européens. Ces derniers sont transportés dans des caisses de transports, elles mêmes installées dans notre véhicule. Ces caisses sont en bois, elles possèdent une porte coulissante sur le haut comme ouverture, et forment un cube de 1m de long, 60 cm de large et 85 cm de haut. Les hiboux lorsqu’ils ne sont pas dans leur caisse de transport, sont sur le gant des fauconniers. Le reste du matériel tourne essentiellement autour du matériel de fauconnerie traditionnel : gants, fauconnières, nourriture, matériel d’observation et bacs à eau.
Espace à disposition Nous avons besoin d’un endroit où sortir nos oiseaux des caisses de transport, et d’un espace minimum pour faire voler. (Une quinzaine de mètres). Pour cela, il est nécessaire que notre véhicule ne soit jamais très loin de nous et des hiboux. Que ce soit en intérieur ou en extérieur, notre vocation itinérante fait que nous gérons la proximité entre les élèves et les hiboux, sans aucun danger pour les uns comme pour les autres. Les oiseaux ne quittent jamais leurs dresseurs ; ils sont en permanence sous leur surveillance. L’endroit mis à disposition par l’établissement doit avoir été décidé avant la venue de la Tribu des grands hiboux, et doit au préalable avoir reçu l’acceptation du fauconnier. Cet espace peut changer au dernier moment si les conditions l’exigent et si les responsables des deux cotés sont d’accord.
Dangers potentiels Il existe des dangers pour l’oiseau uniquement, et le travail des fauconniers est entre autre d’anticiper sur ces dangers. C’est uniquement lorsque le hibou est en vol qu’il peut prendre peur et aller percuter un obstacle qu’il n’aurait pas vu : baie vitrée, voiture, fils électriques. Un oiseau qui panique ne cherche qu’à s’enfuir, et ne répond plus au dressage quelques instants, qui suffisent à le perdre. C’est la raison pour laquelle, pendant toute la durée du vol (quelques minutes), les dresseurs demandent à l’assistance le plus grand calme et le plus grand silence, d’une part pour mieux apprécier un instant éphémère et fugace, d’autre part pour ne pas effrayer l’oiseau.
Nourriture Il nous arrive de nourrir nos oiseaux en prestation. Comme ce sont des carnivores, nous leur donnons de la viande, en général des cous de poulet ou de jeunes poulets, issus d’entreprises spécialisées et uniquement prévu à cet effet. Aucune proie vivante n’est donnée aux oiseaux et seuls les fauconniers les nourrissent.
Conduite à tenir avec les animaux Les hiboux ne peuvent être caressés ou touchés par quelqu’un d’autre que les fauconniers, pour des raisons que nous vous expliquerons en détail. En revanche lorsqu’ils sont au poing ou au bloc, ils peuvent être approchés de très prêt, mais toujours en présence des fauconniers.
Assurance et autorisation L’association est assurée et tient à disposition toutes les autorisations préfectorales et ministérielles nécessaires à quiconque le demanderait.
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FICHE DE PRESENTATION DU HIBOU GRAND DUC par l’association « la tribu des grands hiboux »
CLASSIFICATION Classe des vertébrés Le hibou Grand Duc fait parti de l'ordre des STRIGIFORMES, famille des SRTIGIDES, genre BUBO. Ses caractéristiques sont ses grands yeux oranges sur sa face et ses aigrettes. Les rapaces nocturnes ou Strigiformes constituent un ordre d'environs 130 espèces de formes très homogènes. Leur taille varie beaucoup de la minuscule chouette chevêche 15 cm, au roi des oiseaux nocturnes, le Grand Duc (Bubo Bubo) qui peut aller jusqu'à 72 cm de longueur. On a coutume de séparer les hiboux dont la tête est ornée d'aigrettes appelées à tord oreilles, des chouettes, qui sont elles dépourvues de ces touffes de plumes érectiles. Les hiboux et les chouettes sont des créatures fort anciennes, en effet d'après des fossiles découverts en Amérique du Nord, il en existait déjà durant l'éocène, c'est à dire il y a 60 millions d'années. PRESENTATION Nom Latin : Bubo Bubo Synonymes Bubo maximus Noms vulgaires : hibou grand duc, grand hibou, grand chapron (dans le Jura), Farou (en Savoie). Quelques appellations étrangères : Allemand : Uhu Anglais : Eagle-‐owl (ou aigle hibou) Arabe : Fafhd el lil (ou guépard de la nuit) Espagnol : Gran-‐duque, bubo réal (ou hibou royal) Iranien : Chaf bouf (ou hibou royal) Italien : Gufo reale, gufo grosso S'il est exact que presque toutes les espèces commencent à s'animer au crépuscule, certaines sont également très actives le jour. L'œil parfaitement adapté, l'ouie très fine, et leur plumage qui ne laisse pas passer l'air, permettent de déployer principalement leur activité pendant la nuit crépusculaire. Cependant, il n'est pas contre nature de faire travailler un Grand duc le jour. En effet dans la nature, il ressortira volontiers le jour pour chasser, surtout en période de nidification, il faut un apport de proies régulier et les deux parents se relayent sans cesse de jour comme de nuit. De plus le grand duc n'a pas le même rythme de sommeil que nous. Il lui suffit de dormir un quart d'heure de temps en temps pour garder la pleine possession de ses moyens. Quelques espèces de grands-‐ ducs Le grand-‐duc d'Europe (bubo bubo). L'espèce s'exprime par la description d'au moins 20 sous espèces. Le grand-‐duc de Frazer (bubo poensis) : en Afrique occidentale Le grand-‐duc du Kenya (bubo capensis), appelé aussi grand-‐duc du Cap, en Afrique australe et orientale.
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Le grand-‐duc de Shelley (bubo shelleyi) en Afrique occidentale Le grand-‐duc tacheté (bubo Africanus) apellé aussi grand-‐duc Africain Le grand-‐duc du désert ( bubo bubo desertorum) dans les désets de l'Afrique Le grand-‐duc de Virginie (appellé ainsi car découvert dans l'état de Virginie) comporte deux sous espèces : une du sud et une autre du nord. Le grand-‐duc de Magellan (bubo magallanicus) en Amérique du nord Le grand-‐duc forestier (bubo nipalensis) Le grand-‐duc d'Asie (bubo turcomanus) occupe toute l'Asie centrale Le grand-‐duc du Bengale (bubo bengalensis) de l'Inde Le grand-‐duc pêcheur brun (bubo zeylonensis) vit de la Turquie à la Chine. DESCRIPTION GENERALE Le grand-‐duc Européen est le plus gros des rapaces nocturnes, avec une envergure de 155 cm à 180 cm. La femelle est toujours plus grande que le male et peut peser 2500g à 3200g . Le male quant à lui est de 62cm à 70 cm et pèse de 2000g à 2700g. Le ailes sont pourvues de 11 rémiges primaires et de 12 (rarement 10) rectrices. Aucune des vertèbres dorsales n'est soudée ce qui lui permet de tourner le tête à 280 degrés. Il n'existe pas de jabot (comme chez les rapaces diurnes). Les membranes nictitantes sont troubles ce qui est unique dans la classe des oiseaux. Le bec semble petit tant il est recourbé, la cire est dissimulé par les vibrisses de la base du bec. Enfin les pattes (les serres) sont recouvertes de plumes, comme chez tous les rapaces nocturnes. Le plumage adulte est très varié d'un sujet à l'autre. Tout dépend de l'endroit où ils se cantonne et de leur biotope géographique. Les tons sont variés allant du gris vermiculé aux différentes valeurs de brun, de roux, noir orange et blanc. Le disque facial incomplet est jaunâtre tacheté de brun. La tête est plus sombre et les aigrettes érectiles qui mesurent environs 7 à 8 cm, sont brunes et noires avec de l'orange vif, le dessous est plus clair. Quelques sujets ont une bavette blanc pur en forme de V qui se fond dans la poitrine jaune sale. Les grandes rémiges sont quelque fois barrées de brun ou de roux doré mêlé de noir. Enfin les rectrices sont roux orangées clair barrées de brun jaunâtre. CHASSE ET REGIME ALIMENTAIRE Le grand-‐duc chasse du crépuscule à l'aube. Il n'a rien d'un acrobate avec sa corpulence plutôt lourde ses larges ailes arrondies et sa queue courte; ce n'est pas un voilier comme la buse ou le faucon. Il attaque par surprise et aime la chasse à l'affût. Son alimentation est composée en grande partie de rongeurs et de mammifères de toutes sortes. Son régime alimentaire est éclectique. Il lui arrive de s'attaquer à d'autres rapaces comme la buse, les chouettes et même le faucon Pèlerin (falco peregrinnus), qu'il surprend à la faveur de la nuit et de son vol totalement silencieux. Paul GEROUDET en examinant l'appareil digestif de 8 grands-‐ducs différents a trouvé : 31 rongeurs, un écureuil, un lièvre, 4 corbeaux, 4 pies, 3 Geai et 1 pic. PONTE ET ELEVAGE DES JEUNES Nous savons que le taux de reproduction est influencé par les ressources alimentaires. Les grands-‐ ducs sont sujets à des variations comme tous les oiseaux qui dépendent de l'abondance des proies. La ponte a lieu au mois de Mars ou avril. Sans aucune préparation, la femelle dispose à l'endroit choisi les 2 ou 3 œufs, parfois 4 ou 5 les très bonnes années. Ils sont pondus à quelques jours d'intervalle. La femelle couve seule de 31 à 36 jours suivant la température. En principe le male chasse pour elle mais il y a des exceptions.
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