message mensuel marie nous invite à avoir un cœur … · marie nous invite à avoir un cœur ......
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Nous sommes proches de la grande fête de Noël
qui nous invite à contempler l’infini amour de
Dieu pour nous, dans le don de son Fils unique.
Marie nous donne son Fils Jésus. Chacun est ap-
pelé à ouvrir son cœur, le purifiant du péché et de
tout attachement au mal pour se convertir à l’a-
mour de Dieu et répandre dans le monde le feu
de la divine charité.
Marie nous accompagne et intercède pour nous
afin que nous obtenions la sagesse qui vient d’en
haut et la force divine, afin que nous sachions éva-
luer tout autour de nous selon la vérité de Dieu et
nous nous opposons fortement à tout ce qui désire
nous éloigner de son Fils, pour être témoins de
l’amour du Père.
Nous devons vaincre toute forme de superficialité
et d’irresponsabilité, faisant tout bien de notre part
pour répondre à l’appel du Seigneur.
En particulier, nous voulons inviter tous nos groupes à accueillir le témoignage pertinent de la
nouvelle Bienheureuse de la Famille Salésienne, Sœur Maria Troncatti, élevée aux honneurs des au-
tels le 24 novembre passé à Macas (Equateur), faisant notre surtout son témoignage de femme de com-
munion et de réconciliation. Elle a vécu avec ses consœurs, avec les missionnaires salésiens, avec le
peuple qu’elle a rencontré, avec les colons européens et les indiens Shuar, toujours dans un esprit de com-
munion et de fraternité caractérisée par l’accueil, le service, la bonté, la correction, payant personnelle-
ment le prix que tout cela demande et dans un esprit de sacrifice et de donation. Cette flamme de charité
l’a poussée au don suprême de la vie, s’offrant comme victime de réconciliation quand le feu de la haine
et de la vengeance risquait de tout détruire. Avec son offrande, elle a allumé le feu d’une charité qui a
éteint tout incendie de la haine et de la mort, pour faire triompher le feu de la miséricorde et de la paix.
En outre, le temps de Noël nous sollicite à un engagement renouvelé de charité envers le plus
pauvres et les plus nécessiteux, surtout en ce temps de grave crise économique et morale. Plusieurs de
nos groupes et membres sont fortement engagés sur divers fronts de charité et de service, témoignant l’a-
mour de Dieu en forme concrète et généreuse. Nous nous sentons appelés à reconnaître et servir le Sei-
gneur Jésus dans les pauvres et dans les petits.
Heureuse fête de Noël à tous !
Monsieur Lucca Tolli, Présisent
Don Pierluigi Cameroni, sdb, Animateur Spirituel
Message Mensuel
n. 12 2012
Marie nous invite à avoir un cœur qui brûle pour Dieu 24 décembre 2012
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4. LA FOI DE JESUS ET LA FOI EN JESUS (Don Roberto CARELLI)
Notre foi, qui comme nous l’avons vu dans les précé-
dentes catéchèses, nous rend plus religieux, plus raison-
nables et plus capables de communion, elle trouve son
fondement premier et ultime en Jésus : dans son expé-
rience de Dieu, nous faisons l’expérience de Dieu, dans
son être de Fils aussi nous grandissons comme des fils.
Il est, en effet, comme dit le Concile, « médiateur et plé-
nitude de la Révélation » (Dei Verbum, DV, 2), et il est
aussi, comme on lit dans la lettre aux Hébreux :
« l'auteur et le consommateur de la foi » (Hé 12, 2).
« Médiateur, plénitude, auteur, consommateur (dans le
sens de celui qui mène à la perfection) » : sur ces ter-
mes, ainsi denses et solennels, nous formulerons notre
quatrième catéchèse. Jésus nous apparaîtra comme le
tout de notre foi : c’est Lui qui nous dit la vérité et en
offre la réalisation, qui est au commencement et en re-
présente l’accomplissement ; c’est Lui qui entrevoit les
vérités de la foi et rend possible l’acte de foi, qui nous donne la foi comme don divin d’une manière telle qu’elle soit en
même temps un acte humain (Catéchisme de l’Eglise Catholique, CEC, 153-154) ; c’est lui qui nous sauve du mal et
nous donne la vie éternelle, nous fait connaître Dieu et œuvrer en tous, parce que « la foi est une seule, mais de double
genre : elle regarde pas seulement les dogmes, mais elle est cause des prodiges » (Cyrille de Jérusalem).
1. Jésus est le fondement de la foi parce qu’il est avant tout, le parfait médiateur de la Révélation. C’est vrai que
nous croyants, nous reconnaissons Abraham comme notre Père dans la foi, mais avec Jésus, il n’y a pas de confronta-
tion : Lui-même, discutant avec les Pharisiens, disait qu’« Abraham a tressailli de joie de ce qu'il devait voir mon
jour » ; parce qu’« en vérité, en vérité, [je vous le dis], avant qu'Abraham fut, je suis » (Jn 8, 56. 58). C’est donc vrai
que la foi se fonde sur la bénédiction reçu d’Abraham par son obéissance et sa disponibilité au sacrifice, mais cela est à
peine comparable avec l’obéissance et le sacrifice de Jésus « jusqu’à la mort et à la mort de la croix » (Ph 2, 8) ; c’est en
Lui que nous avons toute bénédiction et c’est dans son sang que nous avons la rédemption (Ep 1, 3. 7). Ainsi se com-
prend la joie d’Abraham en voyant son jour !
La médiation de Jésus est spéciale, parce que Jésus ne représente pas une des plusieurs parole de Dieu, mais il est
la Parole de Dieu : « Après avoir, à plusieurs reprises et en diverses manières, parlé autrefois à nos pères par les Prophè-
tes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils.. » (Hé 1, 1-2). Jésus n’apporte pas seulement les nouvelles
sur Dieu, mais il l’expression même de Dieu, et non de manière partielle, mais définitive : « Le Christ, le Fils de Dieu
fait homme, est la Parole unique, parfaite et indépassable du Père. En Lui Il dit tout, et il n'y aura pas d'autre parole que
celle-là […] A travers toutes les paroles de l'Ecriture Sainte, Dieu ne dit qu'une seule Parole, son Verbe unique en qui il
se dit tout entier » (CEC, 65. 102). Notre foi n’est pas dans un sens idéologique ou morale, mais une personne et une
rencontre, et ne donne pas lieu seulement à des idées et des impressions, mais avant tout a un rapport d’amour. La foi
est un lien personnel, filial, nuptial : dans la foi nous rencontrons les personnes divines, nous sommes générés par Dieu,
nous apprenons à correspondre à Dieu !
2. Dans ce sens, on comprend que Jésus n’est pas seulement le médiateur de la Révélation, mais il est aussi sa Plé-
nitude, précisément Médiateur en tant que Plénitude. La raison est celle que le Concile Vatican II a bien exprimée di-
sant que Jésus, Verbe fait chair, « fut envoyé comme homme aux hommes, et annonce les Paroles de Dieu » (DV, 4).
Cela signifie qu’étant vraiment Fils de Dieu, et vraiment Fils de l’homme, Jésus est la révélateur et le révélé, le Messa-
ger et le Message, celui qui annonce le Règne et il est lui-même le Règne dans sa personne, celui qui suscite la foi et il
est lui-même le contenu fondamental de la foi. Croire en Dieu est donc inséparablement croire en Jésus. On trouve
beaucoup d’expressions de Jésus à cet égard : « voici l’œuvre de Dieu : que vous croyiez en celui qu’il a envoyé) (Jn 6,
29), et pour que « vous ayez foi en Dieu et que vous ayez foi aussi en moi » (Jn 14, 1), parce que « qui croit en moi, ne
croit pas en moi, mais en celui qui m’a envoyé » (Jn 12, 44-45).
En d’autres termes, Jésus est la plénitude de la foi, et ainsi, il est vraiment le médiateur, parce qu’entre Lui et la
Chemin formatif 2012-2013
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face paternelle de Dieu, ainsi comme entre Lui et la vraie face de l’homme, il n’y a pas de séparation, mais une heureu-
se correspondance. Sa prétention est en effet littéralement inouïe : « Qui me voit, voit le Père » (Jn 14, 9), parce que
« moi et le Père, nous sommes un » (Jn 10, 30) et parce qu’« en vérité, en vérité, [je vous le dis], le Fils ne peut rien
faire de lui-même, mais seulement ce qu'il voit faire au Père ; et tout ce que fait le Père, le Fils aussi le fait pareille-
ment » (Jn 5, 19). C’est vraiment l’identité filiale de Jésus, qui porte en soi et porte à nous la substance du Père, la rai-
son pour laquelle le Pape Benoit XVI insiste sur l’unité profonde entre les contenus de la foi et l’acte de la foi. Si la foi
v vraiment ensemble comme « foi professée, célébrée, vécue et priée », elle est toujours alimentée avec la « Parole de
Dieu et le Pain de la vie » (Porta fidei, 9) et c’est pourquoi les vérités de la foi coïncident avec la conscience qu’a Jésus,
laquelle est vraiment pour nous : « voie, vérité et vie », ainsi personne ne peut arriver au Père sinon à travers Jésus (Jn
14, 6) ; c’est donc en resserrant les liens plus forts avec Lui que nous comprendrons mieux les vérités de la foi, leurs
raisons et leurs profondeurs.
3. Nous sommes maintenant en mesure de comprendre le sens et la densité de l’affirmation selon laquelle Jésus est
« auteur et consommateur » de la foi. Que Jésus soit l’Auteur de la foi, cela signifie que le rapport entre Jésus et notre
foi ne se situe pas de l’extérieur. Du point de vue du Fils, cela signifie souligner le réalisme de son Incarnation : Il est
l’auteur de la foi parce qu’en lui se réalise de manière singulière et indépassable dans son humanité. Du point de vue de
l’homme, cela signifie donner un relief à la communion vitale avec Jésus : croire c’est participer à la connaissance et à
l’amour du Fils dans les rencontres avec le Père, à son obéissance et à sa confiance. Croire en Jésus a donc une signifi-
cation prégnante : cela veut dire croire « par le Christ, avec le Christ et en Christ », se greffé dans sa confiance parfaite
au Père et dans son abandon confiant à sa volonté.
Que la foi chrétienne soit une greffe dans la « foi » du Christ, cela est rendu évident dans la forme de la suite du
Christ que l’annonce de l’Evangile a assumée depuis les origines, et surtout dans la forme sacramentelle qu’elle a assu-
mée dans la Pâques en avant : c’est vrai dans la foi, il ne s’agit pas avant tout de savoir et de faire, mais de se laisser
attirer dans la vie de Jésus et de faire communion avec Lui. Pour cela, la foi a la forme d’un itinéraire : croire c’est ren-
contrer Jésus, écouter et accueillir son annonce, le connaître et l’aimer, en suivant les traces, ses laisser conformer avec
Lui et revêtir ses sentiments, s’immerger dans sa mort et sa résurrection, participer à son sacrifice et à sa gloire, à son
humilité et à son autorité, être et rester ses disciples et devenir ses courageux témoins.
4. Mais Jésus est enfin le consommateur (qui mène notre foi à la perfection), celui qui porte en pleine maturité no-
tre foi. Ici notre admiration et notre gratitude pour Jésus doit toucher le sommet parce que, il est vrai, comme dit avec
émotion la lettre aux Hébreux, invitant à tenir ferme notre propre profession de foi, « car nous n'avons pas un grand prê-
tre impuissant à compatir à nos infirmités ; pour nous ressembler, il les a toutes éprouvées hormis le péché » (Hé 4, 15).
En effet, Jésus par son obéissance au Père et par notre amour, a voulu traverser et se laisser traverser par toute notre
fragilité de créature, se faire charger de notre faiblesse en faisant le bien, de notre vulnérabilité aux tentations, de peu de
courage à croire jusqu’au bout, de la peur en face de la douleur et de la mort, de peu de conscience de ceux que le péché
soit pour nous destructif et mortel.
Et voici qu’arrive l’impensable ! Sa parfaite obéissance du Fils est perfectionnée et couronnée par sa souffrance,
mais c’est vraiment ainsi qu’il nous rend aussi capables non seulement d’entrer dans la foi, mais aussi de la vivre jus-
qu’au bout, non seulement de nous laisser racheter par son précieux sang, mais aussi de collaborer au rachat des autres,
comme a dû nous coûter le sang : « c'est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant avec de grands cris et avec larmes of-
fert des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé pour sa piété, a appris,
tout Fils qu'il est, par ses propres souffrances, ce que c'est qu'obéir ; et maintenant que le voilà au terme, il sauve à ja-
mais tous ceux qui lui obéissent » (Hé 5, 7-9). C’est grâce à cette extrême obéissance de Jésus, que tout croyant pourra
affronter victorieusement toute préoccupation, toute épreuve, toute douleur.
Comment vivre l’enseignement de ce mois ? Ainsi cette fois-ci encore nous avons aussi, deux suggestions, la pre-
mière par la prière, la seconde par l’apostolat ; en bref, contempler et communiquer la face de Jésus. 1. Croire et s’i-
dentifier avec le Seigneur Jésus, alors le premier devoir, qui incombe à la vie chrétienne, et qui est permanent, est celui
de « tenir le regard fixé sur Jésus » (Hé 12, 2). La Parole de Dieu de l’Avent et de Noël donnera le rythme à notre atten-
te de Jésus, à notre rencontre avec Lui, elle fera croître notre sensibilité à toute forme de venue du Seigneur : sa venue
dans la chair, dans la contemplation des mystères de sa vie en compagnie de Marie dans le Rosaire ; sa continuelle ve-
nue eucharistique, cherchant de faire bien et fréquemment la communion ; sa venue dans la gloire, préparant une bonne
confession à Noël comme si nous devrions nous présenter devant Jésus à l’heure de la mort. 2. La foi s’allume dans la
rencontre avec Jésus, nous parlerons de Jésus à tous, nous le montrerons comme exemple aux fils et aux amis, nous in-
diquerons des occasions de rencontre et de médiations de l’Evangile.
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Bienheureuse Maria Troncatti : «En chemin toujours avec Marie»
Le 24 Novembre 2012 à Macas, Equateur, a été célébrée la béatification de la Sœur Maria
Troncatti, Fille de Marie Auxiliatrice, mission-
naire dans la forêt amazonienne. Nous voulons
faire mémoire de cette grande femme, définie
par le Pape Benoit XVI dans la lettre apostolique
de béatification comme une « infatigable mis-
sionnaire en terre amazonienne, fidèle témoin de
la miséricorde divine, intrépide opératrice de
réconciliation et de paix », présentant une carte
soignée par la Sœur Piera Cavaglia, qui illustre
sa dévotion filiale à la Très Sainte Vierge Ma-
rie.
La vie de la Sœur Maria Troncatti se dé-
roula dans une profonde communion avec Marie
exprimée dans une foi inébranlable. Elle égre-
nait les Ave Maria comme la respiration de l’â-
me et tirait de cette prière la force, la sérénité,
l’audace missionnaire.
A l’aube de ses 15 ans, Maria adhéra
avec enthousiasme à l’Association des Filles de
Marie. Depuis lors, elle prit au sérieux le fait
que la Madone est Mère et n’abandonne pas ses
fils. Elle l’expérimenta plusieurs fois dans sa vie
et donc elle était pour elle une évidence que Ma-
rie est présente et nous accompagne.
Jeune Sœur, en 1909, elle fut touchée par
le typhus et elle fut guérie dans la suite après
une bénédiction de Marie Auxiliatrice reçue de
Don Michel Rua en visite à la Maison Mère de
Nice.
A Varazze, le 25 juin 1915, durant la grave inondation qui toucha la cité, les berges du torrent Teiro
se rompirent et un mur de l’enceinte de la maison croula, tomba sur le réfectoire où elle et une autre sœur
étaient en train de prendre le petit déjeuner. L’eau monta épouvantablement et elles crurent qu’elles al-
laient se noyer. Elle pria avec tant de foi : Mostra te esse Matrem et promit que si Marie Auxiliatrice l’eut
sauvé et le frère retourna de la guerre, elle serait partie pour les missions parmi les lépreux. La Madone la
sauva la vie presque par miracle et elle accomplit sa promesse : elle fut missionnaire au nom de Marie
Auxiliatrice.
Les supérieures la retiendront encore quelques années à Nice, dans la Maison-Mère où elle fut infir-
mière de 1919 à 1922. Une postulante se rappelle que Sœur Maria était une semeuse de foi et d’amour à
Marie Auxiliatrice. La recommandation plus fréquente qu’elle faisait était celle-ci : « Prie la Madone, tu
verras que tout ira bien ! Confies-toi à Elle et ne pas avoir peur ! Courage, la Madone est proche de toi ! »
Arrivée en Equateur à la fin du mois de Novembre 1922, Sœur Maria passa trois années à Chunchi,
puis quand elle arriva dans la forêt parmi les Shuar, la fête de l’Immaculée était proche, la Très pure, pa-
tronne de Macas. Sœur Maria avait déjà 43 ans, et cependant elle expérimentait la peur et l’incertitude,
était tout prise par l’idée « de porter Jésus » à ces pauvres indigènes. C’était pour elle, la force plus effica-
ce contre tout abattement. Elle répétait à soi-même : « Marie est toute mon espérance ! » En effet, les
longues années passées à côté des consoeurs et des confrères salésiens, jeunes et adultes, Shuar et colonies,
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furent vécues sous le regard maternel de Marie Auxiliatrice. Elle sentait Marie proche et active ! Elle la
tenait la main en ce jour où vous devez procéder à la première intervention chirurgicale d’urgence sur la
fille du chef de la Tribu. Ainsi, elle écrira à ses parents : « Imaginez-vous, sans le nécessaire, un seul petit
couteau que j’avais dans la poche. La Madone m’a aidée, j’ai vu un miracle, j’ai pu extraire la boule qui
avait approché le cœur et l’enfant guéri, grâce à Marie Auxiliatrice et à Madre Mazzarello » (Lettre du 27
décembre 1925).
On avait semé les médailles de Marie Auxiliatrice, et là surgirent les fondations missionnaires. Les
fatigues, les risques traversées des fleuves, des forets était pour Sœur Maria, une expérience de la conti-
nuelle protection de Marie et l’empêchait de couler. Les Ave Maria rythmaient ses pas même quand l’eau
était haute et menaçait, quand l’incendie brulait les années de fatigues et quand ils blessaient les malades
mortelles dans les villages. Aux personnes qui arrivaient à la mission pour se faire soigner, elle disait : « Je
vous donne les médicaments, mais celui qui obtient la guérison, c’est Marie Auxiliatrice ! » Avec la Mado-
ne à côté, la Sœur Maria, comme se réfèrent plusieurs témoignages, cherchait une solution pour nos pro-
blèmes de chaque jour ».
C’est avec stupeur, qu’elle sentait l’intervention de Marie. Une fois marchant avec une fille indigè-
ne dans la forêt, elle senti se geler les jambes et vit qu’un serpent s’enroulait autour. Elle retient le souffle
et dit avec une voix fine : « Le serpent ! » La jeune appéreuse, mais experte, lui répondit : « Madre Maria
ne bouge pas ! » Elle resta immobile répétant les Ave Maria. Peu à peu, le serpent desserra ses spirales, se
glissa et s’en alla. La jeune fille pleine de stupeur, dit : « Oh, Mère Marie, si le serpent ne s’éloigna pas
que ferions-nous ? » Et la Sœur Maria répondit : « C’est très simple, je serais morte. Cependant, tu vois
comment la Madone veille sur nous ? »
La même efficacité merveilleuse de tant d’interventions thérapeutiques ou chirurgicales trouva la
seule explication dans la constante et confiante prière. Sœur Marie demandait aux malades et à tous de
donner de l’espace à Dieu parce que Lui et Marie Auxiliatrice pourraient intervenir. Et elle-même en don-
nait l’exemple. Le Salésien Miguel A. Ulloa Domingues, raconte que dans la mission on préparait la fête
de l’Immaculée Conception : « j’étais en train d’apprendre le chant à un groupe de Filles de Marie Auxilia-
trice. Sœur Maria Troncatti était assise dans un angle du chœur. A un certain moment elle paraissait en
train de s’endormir. Une fille me dit : « Nous ne chantions plus, parce que la Sœur Maria dort ! » Elle ou-
vrit les yeux et dit : « Continuez à chanter, je ne dors pas. Je suis en train de méditer sur l’amour que Marie
a pour nous. Elle est tout pour moi »
Tous reconnaissaient que la maternité que la Sœur Maria manifestait et était le reflet vivant de la bonté de
la Mère de Dieu et de son soin pour tous ses fils. Nous pouvons dire vraiment qu’elle est «auxiliatrice»
avec l’Auxiliatrice»
Ceci peut être lu aux sites suivants:
www.admadonbosco.org/index.php?lang=fr et ici: www.donbosco-torino.it/
Pour chaque communication il nous peut se tourner à la suivante adresse
de poste électronique : pcameroni@sdb.org
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Chronique de la famille
ADMA-CENTRE AMERIQUE-PANAMA (26-30 Novembre 2012) : CONCLUSIONS DU IVe
CONGRES
Les participants au IVe Congrès Centre-Américain de l’ADMA ont mûri les propositions suivantes, fruit
des activités formatives partagées durant le Congrès sous la conduite de l’Animateur Spirituel Don Pierlui-
gi Cameroni et à la lumière des expériences personnelles et collectives. Quelques aspects ont été améliorés
et promus à croître dans le processus de participation et de coresponsabilité inspiré par le Règlement.
01. Promouvoir l’amour au Très Saint Sacrement et à Marie Auxiliatrice comme le fit Don Bosco
02. Etre instrument au service de la personne humaine, des membres et de la communauté, vivant avec co-
hérence.
03. Travailler dans la formation des membres déjà adhérents, élaborant un itinéraire de formation avec les
jours et les heures bien fixés durant le mois.
04. Solliciter la nomination d’un Animateur Spirituel, consacré ou laïc, bien préparé pour les groupes AD-
MA qui ne l’ont pas encore.
05. Accomplir fidèlement ce qu’exige le Règlement, ainsi accompagner les aspirants dans la formation
pour au moins une année.
06. Dans le processus d’élection des Conseils locaux, on doit accomplir ce qui est établi dans le Règle-
ment, soignant surtout la qualité humaine et la donation au service des autres, pour assurer un haut ni-
veau d’engagement et de responsabilité dans l’exercice de son rôle.
07. Les membres des Conseils doivent accepter des opinions, des suggestions et des observations pour
améliorer quelques situations spécifiques, les portant aux réunions mensuelles du Conseil, où ils doi-
vent être présentés et analysés, ensemble avec l’Animateur Spirituel de chaque groupe, rappelant que
comme membres du Conseil, ils ont été appelés pour appuyer et collaborer avec tous les membres de
l’Association.
08. Les Conseils doivent avoir des formateurs dans la foi qui soient un appui pour les membres de l’Asso-
ciation, dans le cas où ils ne l’ont pas encore.
09. L’ADMA doit avoir une représentation dans le Conseil Pastorale Paroissiale, quand les groupes sont
insérés dans une paroisse.
10. Poursuivre et conserver dans les Archives les documents de l’Association (histoire, décret d’érection,
diplôme d’agrégation, liste des membres, rapports des congrès et des activités de formation et d’apos-
tolat, procès-verbaux des sessions du Conseil).
11. Etre disposés (membres de l’ADMA) à collaborer activement dans les programmes des paroisses.
12. Prendre à cœur sa propre formation spirituelle, en étudiant les documents de l’Eglise, le Catéchisme de
l’Eglise, la Liturgie… en outre, former sa propre conscience à travers la fréquentation du sacrement de
la Réconciliation, après l’examen de conscience, comme indiqué dans le Règlement.
13. Programmer les récollections pour les groupes avec les retraites des trois jours, au moins une fois l’an
pour promouvoir la fraternité, l’unité de la formation spirituelle de l’Association.
14. Promouvoir si c’est possible un Congrès National une fois l’an.
15. Donner des témoignages de vie qui soient exemplaire, en ayant une attitude d’écoute de la Parole et de
prière pour cheminer avec fidélité et persévérance dans les moments difficiles, invitant les autres à af-
fronter ses propres difficultés à l’exemple et à l’imitation de la Vierge Marie.
16. Instaurer une bonne communication entre les groupes de l’ADMA du Centre Amérique pour partager
les expériences et se soutenir mutuellement.
17. Promouvoir le sens d’appartenance dans l’Association.
18. Responsabiliser un membre par groupe de la charge de télécharger ADMAonline, le message mensuel
que Don Pierluigi envoie chaque mois comme animateur mondial pour être distribuer entre les mem-
bres pour leur étude.
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RENCONTRE ADMA-EQUATEUR-A l’occasion de la béatification de la Sœur Maria Troncatti (Macas
-Equateur le 24 Novembre 2012) Don Pierluigi a eu l’opportunité de rencontrer, le dimanche 18 Novembre
au siège provincial de Quito, quelques membres des groupes ADMA de l’Equateur, accompagnés de quel-
ques membres du Conseil National : la Présidente Madame Blanca Narvaez, la Secrétaire, Madame
Jeaneth Barahona, l’Animateur Spirituel, Don Emilio Vera. C’était un moment de partage et de fraterni-
té pendant lequel a été présentée la vie des 27 groupes ADMA de l’Equateur, soulignant de manière parti-
culière le travail en acte dans le service de tant de personnes en difficultés : les enfants de la rue, les mères
abandonnées, les personnes nécessiteuses, les personnes âgées, les malades, les personnes victimes de l’al-
cool et de la drogue… Une multiplicité d’initiatives et activités qui ont déterminé le caractère apostolique
et éducatif de l’Association et l’exigence de donner une réponse concrète de charité à l’engagement asso-
ciatif. Don Pierluigi a invité à partager ces pratiques bonnes, a sollicité le renouvellement des groupes avec
la formation et l’accompagnement des couples et familles jeunes et enfin, il a exhorté à valoriser le témoi-
gnage de foi et d’amour à Marie Auxiliatrice de la Sœur Maria Troncatti, missionnaire en terre équatorien-
ne.
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