lycaenidae strymon bubastus
Post on 03-Feb-2022
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Société d’Histoire Naturelle L’Herminier – Muséum d’Histoire Naturelle 12 rue Voltaire 44000 Nantes
Regarder d’abord chez la chenille
- Une couleur verte unie - Des motifs clairs en épi - Elle se confond avec les inflorescences de sa plante
Angl. Disjunct scrub-hairstreak - Fr. Thécla de la guimauve / Lycène sans queue
Famille des Lycaenidae
Répartition
Identification
Regarder d’abord chez le papillon
- Un dessous des ailes de couleur grisâtre - Deux lunules noires entourées de rouge
- Un angle aux ailes postérieures - Au-dessous, un nombre variable de points
noirs entourés de blanc
Imago, Trois Ilets, Martinique
Strymon bubastus se rencontre dans toute les Antilles. L’espèce est localement commune en Martinique et semble sujette à des variations de population importantes d’une année sur l’autre. L’imago s’observe dans les zones sèches, dans l’étage littoral du sud, dans les mornes du Massif du Sud Ouest et l’espèce décline rapidement avec l’altitude. Le papillon se tient les ailes fermées sur le dessus des plantes ou de biais sur les tiges, la tête en bas. Il ne s’ouvre que rarement et fugacement.
Le dessous des ailes de l’imago est gris, avec des reflets parfois métalliques. Des points noirs cerclés de blanc et des petites formes blanches constellent les deux ailes, se raréfiant vers la base des ailes postérieures. Deux gros points noirs entourés de rouge et un angle sans queue permettent l’identification. Le dessus des ailes est quant à lui brun, avec deux petites taches noires au dessus des ailes postérieures. La chenille est verte, marquée de lignes et de taches claires disposées en épis, avant de foncer. Elle se confond parfaitement avec les inflorescences de sa plante hôte. La chrysalide est brune, avec des nuances.
Imago, Trois-Ilets, Martinique
Strymon bubastus Stoll, 1780
Société d’Histoire Naturelle L’Herminier – Muséum d’Histoire Naturelle 12 rue Voltaire 44000 Nantes
Premiers stades
Habitat L’habitat correspond à la répartition des plantes nourricières. Le papillon n’est courant que localement mais peut se rencontrer en population importante selon les années. L’habitat typique est en zone sèche, particulièrement dans les mornes du Massif du Sud Ouest, bords de routes, friches ou prairies sèches, de préférence dans la zone littorale de la partie sud.
Plantes hôtes
Références
Brevignon L. et Brevignon C., 2003. A la découverte des papillons des Antilles. PLB éditions, 64p Pinchon R. & Enrico P., 1969. Faune des Antilles françaises, les papillons. Fort de France, 258p. Sastre C. et Breuil A., 2007. Plantes, milieux et paysages des Antilles françaises. Biotope, collection Parthenope, 672p. Smith D., Miller L. & Miller J., 1994. The butterflies of the West Indies and South Florida. Oxford University press. 346p.
Textes et photographies de Gwénael DAVID et Bénédicte THIEBAUT
Chenille, Trois-Ilets, Martinique
Les femelles pondent sur Waltheria indica (STERCULIACEAE), plante plus connue sous le nom de « guimauve » en Martinique. Souvent de taille inférieure au mètre, la plante s’érige en tiges caractéristiques couvertes d’un tomentum grisâtre. De petites inflorescences en forme de pompons portent des petites fleurs jaunes, à l’aisselle des feuilles. A noter que Malvastrum coromandelianum (MALVACEAE) est aussi consommée par les chenilles en Martinique et en Guadeloupe.
Waltheria indica, Trois-Ilets, Martinique
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