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Les accidents dans le cadre des activités de plongée.
Le 30 avril 2015
COMMISSION TECHNIQUE DU CSAR PSM
Emmanuel PETIT – MF1 n° 22358
COMMISSION TECHNIQUE DU CSAR PSM
Introduction Sujets : les accidents dans le cadre des activités de
plongée du niveau 3.
Objectif du cours : Connaître les symptômes, la prévention et la conduite à
tenir pour l’ensemble des accidents pouvant survenir en plongée : Les accidents barotraumatiques, Les accidents biochimiques, Les accidents biophysiques (ADD), Le froid, La noyade, Les accidents de la plongée libre, Les dangers du milieu (faune et flore).
Pré requis : connaissance théorie Niveau 2 sur les
accidents
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Préambule (1/3)
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Condition physique : Une bonne condition physique est le
premier élément de la prévention des accidents.
Nul besoin d’être un athlète, mais un bon état général est nécessaire.
La visite médicale annuelle obligatoire est là pour vérifier cet état de fait.
Le certificat médical de non contre indication à la plongée sous marine - de moins d’un an - doit être présenté pour toute plongée.
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Préambule (2/3)
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Contexte de la plongée profonde Ce n’est plus de la plongée loisir mais de la
plongée technique ou sportive ! Des règles strictes doivent être observées
sans aucun compromis : Durée / profondeur Matériel
En autonomie N3 dans la zone 0-40m, il n’y a plus de guide de palanquée Coresponsabilité !
Au-delà des 40m, les risques sont démultipliés !
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Préambule (3/3)
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Les accidents sur lesquels la plongée profonde va jouer encore plus : Froid (essoufflement, ADD) Autonomie (consommation) Epaves (dangers du milieu) Matériel (essoufflement) Narcose Stress (essoufflement, panique) ADD
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Accidents barotraumatiques
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Traumatisme dus à la pression de l’eau
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Accidents barotraumatiques
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Tableau de synthèse (1/3) Organe Descente /
Montée Causes Symptômes Prévention CAT
Oreilles (1) Desc./Mont. Déséquilibre de la pression dans
l’oreille
Douleurs, perte équilibre,
acouphènes
Ne pas forcer. Equilibrage. Ne
pas plonger enrhumé.
ORL si douleurs
persistantes
Sinus (3) Desc./Mont. Obstruction des conduits
Douleur frontale ou maxillaire
Ne pas forcer. Equilibrage. Ne
pas plonger enrhumé.
Pas de vasoconstricteurs
ORL si douleurs
persistantes
Dents (5) Desc./Mont. Air dans carie mal soignée ou couronne mal
ajustée
Douleurs Contrôle et hygiène dentaire
Dentiste si douleurs
persistantes
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Accidents barotraumatiques
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Tableau de synthèse (2/3) Organe Descente /
Montée Causes Symptômes Prévention CAT
Visage (masque) (4)
Desc. Effet ventouse Pendant : tiraillement,
douleur. Après : marques, troubles vision,
saignements
Souffler par le nez
ORL si douleurs
persistantes
Estomac, intestins (6)
Mont. Aérophagie : gaz avalés ou
fabriqués lors : de la digestion. Ces gaz vont se dilater lors de la remontée.
Douleur ou distension
abdominale
Éviter boissons
gazeuses et féculents.
Éviter déglutitions
répétées. Dégazer sous
l’eau
Caisson hyperbare si
douleurs persistantes
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Accidents barotraumatiques
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Tableau de synthèse (3/3) Organe Descente /
Montée Causes Symptômes Prévention CAT
Poumons (2) Montée Respiration bloquée ou air qui s’évacue
trop lentement. Si pression trop forte dans les alvéoles (0,2 à
0,3 bar de plus qu’à
l’extérieur), risque
distension ou destruction.
Difficulté à respirer.
Sang dans la salive.
Perte de connaissance. Arrêt cardio-respiratoire
Ne jamais bloquer sa
respiration à la remontée. Insister sur l’expiration.
Au moindre symptôme,
mettre sous O2, appeler les
secours (caisson hyperb.),
proposer de l’aspirine (500 mg max.) et de l’eau (1 à 2 L)
Remarque : C’est l’accident le plus grave en plongée ! Mais il est rare et facile à éviter !
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Accidents biochimiques
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Accidents dus à la toxicité des gaz Azote (N2) / Oxygène (O2) / Dioxyde de Carbone (CO2) Narcose / Hypoxie-Hyperoxie / Essoufflement
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Accidents biochimiques
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Azote – Narcose Causes :
La pression partielle d’azote, pour les plus sensibles à partir de 3,2 bar (30m) entraîne le phénomène de la narcose. L’azote sature les parties grasses des Neurones (myéline), provoquant ainsi un ralentissement des transmissions entre les neurones, les synapses.
Symptômes : Altération du raisonnement, de l’attention, de la
mémoire, de l’humeur, de la perception, de la motricité… Sensation de bien-être ou au contraire angoisse…
Mais cela est variable d’un plongeur à l’autre !
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Accidents biochimiques
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Azote – Narcose Conséquences :
Risque de conduite déraisonnée ou de panique. Le plongeur n’est plus en sécurité. Il ne sait plus se gérer et il ne pourra pas porter secours dans des conditions optimum.
CAT : Remonter le plongeur en le saisissant de manière
sécuritaire et en respectant la décompression.
Préventions : Ne pas plonger à des profondeurs excessives sans
entraînement. Accéder aux plongées profondes graduellement. Adopter une vitesse de descente modérée et la tête en
haut (moins de 30 m /min). Préférer une descente avec repère visuel. Etre en bonne condition (physique et psychique).
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Accidents biochimiques
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Oxygène – Hyperoxie Causes :
Elle est liée au seuil de toxicité de l’oxygène (en excès). Passé la limite maximum de 1,6 b de pression partielle d’O2, l’oxygène devient neurotoxique. On l’appel l’effet Paul Bert. Cette crise peu apparaître après un délai variable en fonctions des individus et des facteurs favorisants (froid, effort, fatigue, anxiété…).
Symptômes : Face rose, crampes, troubles de la vision, gêne de la
ventilation, accélération du rythme cardiaque, crise épileptique, syncope.
Conséquences : Risque de noyade, de surpression pulmonaire (lors de
l’assistance).
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Accidents biochimiques
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Oxygène – Hyperoxie CAT :
Saisir le plongeur de façon sécuritaire, surtout pendant la phase convulsive.
Rejoindre la surface en respectant la décompression et surveiller sa ventilation pour éviter la surpression pulmonaire.
En surface, alerter et confier le plongeur à une équipe médicale.
Attention : pas d’oxygène!
Prévention: Respecter les profondeurs maximales (dites « plancher »)
en fonction du mélange respiré. Dans le cas des plongées au mélange, bien contrôler le %
d’O2 contenu dans notre bouteille. Contrôler le type de mélange des plongeurs composant
votre palanquée.
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Accidents biochimiques
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Oxygène – Hypoxie Causes :
Elle est liée au seuil de toxicité de l’oxygène (en défaut). Passé la limite minimum de 0,16 b de pression partielle d’O2, le corps se met en « veille » en ne distribuant l’oxygène que vers les éléments vitaux (cerveau et cœur).
Symptômes : Il n’y a pas de signes avant coureur Perte de connaissance
Conséquences : Si la pression partielle d’O2 ne retrouve pas un niveau
supérieure à 0,16 b, le corps réagira par un phénomène réflex d’inspiration au bout de quelques secondes. Risque de mort par noyade si les voies aériennes sont
immergées.
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Accidents biochimiques
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Oxygène – Hypoxie CAT :
Lors de la syncope, assister le plongeur en lui maintenant le détendeur en bouche.
Remonter en respectant la décompression et en surveillant la ventilation du plongeur assisté pour éviter tout sur-accident.
Préventions : En plongée scaphandre, contrôler la teneur en oxygène du
mélange. Ne pas faire d’apnée. Pour la plongée libre (apnée), nous aborderons cela tout à
l’heure.
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Accidents biochimiques
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Dioxyde de carbone – Essoufflement Causes :
Effort excessif, robinet mal ouvert, détendeur défectueux, pollution de l’air à l’entrée du compresseur, essoufflement de surface.
L’augmentation du taux de CO2 déclenche le réflexe d’inspiration. Le CO2 produit par l’organisme est mal éliminé. Le phénomène est cumulatif. Ce taux augmente avec la profondeur (Pression partielle des gaz).
Symptômes : Les inspirations deviennent très rapides et saccadées, et
les expirations très courtes donc inefficaces. Le plongeur a l’impression de manquer d’air. Maux de
tête, nausées, angoisse, panique…
Conséquences : Augmentation du rythme respiratoire et de la
consommation d’air, syncope, noyade…
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Accidents biochimiques
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Dioxyde de carbone – Essoufflement
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Accidents biochimiques
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Dioxyde de carbone – Essoufflement CAT :
Il faut demander assistance. Faire le signe « je suis essoufflé » à son binôme ou au
moniteur le plus proche. Stopper tout effort (ne plus palmer) / bien s’équilibrer. Forcer sur l’expiration. Fin de plongée. Remontée assistée.
Préventions : S’équilibrer et se ventiler correctement, Éviter les efforts en plongée surtout en profondeur, Avoir un matériel adapté (pas trop lesté, palmes efficaces,
combi pas trop serrée, détendeur pas trop dur …) Attention au froid, à la fatigue (facteurs favorisants)
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Accident biophysique
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Accident de décompression Causes :
Directes : Non respect des vitesses de remontée et/ou non respect des
paliers Mauvaise gestion de son matériel entraînant une panique
(mauvais lestage, panne d’air, mauvaise gestion du gilet stabilisateur)
Facteurs favorisants : Froid, efforts (attention au courant), essoufflement…
Symptômes : Nerveux (cerveau - moelle) : fourmillements, trouble de la
vision, de la parole, paralysie de certains membres, impossibilité d’uriner
Oreille interne : trouble de l’équilibre, nausées Respiratoire : difficulté à respirer, crachats sanglant Cutanée : Puces, Moutons Articulaire, musculaire : Bends (douleurs violentes)
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Accident biophysique
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Accident de décompression CAT :
Protéger Sortir le plongeur de l'eau . Allonger en position inclinée, tête en bas. Réchauffer. Rassurer. Surveiller les autres plongeurs de la palanquée.
Alerter Utiliser la V.H.F sur le canal 16 ou un téléphone. Noter sur la plaquette les paramètres de plongée Remettre l’ordinateur aux secours
Secourir Si personne consciente et si pas allergique: 500 mg
d'aspirine. Faire boire 1 litre / heure d'eau douce + O2 = 15l/min Diriger la victime le plus vite possible vers un caisson de
décompression multiplace.
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Accident biophysique
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Accident de décompression Préventions :
Avant : Ne pas plonger si tout n’est pas ok (détendu, en pleine
forme…) Ne pas chercher systématiquement la profondeur Attention aux nombres de plongées (2 max / 24h)
Pendant : Pas d’efforts inutiles . Pas de plongée « yoyo » Profondeur maximum atteinte en début de plongée. Pas de vasalva à la remontée, ou effort violent, ne pas gonfler
son gilet à la bouche. Vitesse de remontée adaptée et paliers faits. Majoration des paliers si incidents en plongée (froid, efforts,
essoufflement…) . Après:
Pas d’avion avant 12 à 24h. Pas d’efforts après la plongée. Pas d’apnée avant minimum 6h. Ne pas aller en altitude avant 12h.
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Le froid
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Froid Introduction :
Température du corps humain : Normale = 36 à 38 °C; En dessous = Hypothermie; Au-dessus
= Hyperthermie Neutralité thermique dans :
L'air = 24°C, on ne perd pas d'énergie pour lutter contre le froid, ou… contre la chaleur
L'eau = 33°C, car l'eau conduit 25x plus la chaleur que l'air
Causes : trois modes de transfert : Conduction : la chaleur passe d'un corps à un autre, par
contact. Convection : un corps qui se déplace emmène la chaleur
qu'il contient. La quantité de chaleur ainsi transportée peut être importante, notamment dans le cas d'un changement de phase.
Radiation (Rayonnement) : tous les corps émettent de la lumière, en fonction de leur température, et se font eux-mêmes chauffer par la lumière qu'ils reçoivent.
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Le froid
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Froid Symptômes :
T°
centrale Symptômes
37°C à
35°C
Accélération de la ventilation, frisson,
vasoconstriction périphérique, diurèse,
tremblement, désintéressement, assoupissement
34°C Confusion mentale
32°C Troubles de la conscience et du rythme cardiaque
30°C Perte de conscience
27°C Mort apparente
20°C Arrêt cardiaque
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Le froid
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Froid Facteurs favorisants :
Combinaison non adaptée. Apports énergétiques insuffisants : alimentation inadaptée
et pas suffisamment énergétique Fatigue physique et psychologique : pas assez dormi et pas
assez mangé. Ne pas plonger si l'on n’est pas en forme. Air froid détendu venant du bloc.
CAT : Aux 1er signes de froid :
Stopper la plongée : toute la palanquée remonte. Prévenir les collègues-plongeurs en autonomie.
En surface : Sécher et mettre à l’abri la personne. Faire boire une boisson tiède, si consciente. Manœuvre de réanimation si besoin.
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Le froid
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Froid Prévention :
AVANT LA PLONGEE : Bonne combinaison; Alimentation énergétique; Pas de fatigue;
Rappeler le signe « j’ai froid »; Se mouiller le masque et le visage. Attention au thermocline (brutal changement de température dans
l'eau en descendant entre 2 masses d'eau à température s différentes (20°C en surface 18° à 10m et 14° à 20 m par exemple): se renseigner
PENDANT LA PLONGEE : Si plongée profonde : attention au froid = limiter le temps de
plongée profonde. Avertir dès les 1er signes et stopper la plongée, surtout s'il doit y avoir des paliers.
EN SURFACE : Se sécher; sur un bateau avec cabine : dans la cabine, au sec et au
chaud et couvrir la personne (couverture, vêtement sec,…) après lui avoir ôter la combi et équipement de plongée humide.
Se mettre à l'abri du vent : dans un zodiac : couché dans le fond du zodiac, un coupe-vent sur la combi.
Boire chaud : principe se réchauffer par l'intérieur ! Pas d'Alcool. Attention : ne pas réchauffer la personne avec de l'eau chaude (=
réchauffement par l'extérieur), car risque de syncope
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La noyade
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Noyade Définition:
C’est l’irruption d’eau dans les voies aériennes qui entraîne une privation d’oxygène, en particulier au niveau du cerveau et du cœur. Sans réactions adéquates, elle entraîne souvent la mort.
Symptômes - Classification des noyades: 4 stades suivant la gravité
Aquastress : A bu la tasse, personne consciente, mais anxieuse et froide.
Petit hypoxique : personne consciente, gène ventilatoire (toux…).
Grand hypoxique : Conscience altérée, respiration difficile, cyanose, grande quantité d’eau ingérée, augmentation de l’hypothermie pouvant entraîner des troubles du rythme cardiaque.
Grand anoxique : Inconscience, ventilation et pouls faible, état de mort apparente.
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La noyade
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Noyade CAT :
SORTIR LA VICTIME DE L’EAU ALERTER le directeur de plongée, les secours SECOURISME :
Mettre la victime en Position Latérale de Sécurité Ne pas réchauffer (maintenir l’effet « d’hibernation ») Apport d’oxygène à 15l/mn (si habilité) Dégager les VAR Massage cardiaque externe (si besoin et si habilité à le faire)
Préventions : Bonne condition physique et psychique avant plongée. Bonne gestion de l’air Plonger groupé Matériel en bon état de fonctionnement Maintien du détendeur en bouche et du masque sur les yeux
en surface. Ne pas oublier son tuba !
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Les accidents de la plongée libre
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Accidents d’apnée Le principal risque liée à l’apnée est LA NOYADE Symptômes :
Syncope (perte de connaissance) avec ou sans signes avant coureur, qui si elle se passe sous l’eau ou en surface, peut engendrer la noyade
Samba ou perte de contrôle moteur : série de convulsions incontrôlables du corps, sans perte de connaissance s’apparentant à une danse… d’où son nom.
Lâcher de bulles en fin d’apnée. Tremblements désordonnés. Non respect des consignes définies. Accélération du rythme de nage. Troubles de la parole. Coloration des lèvres et du visage anormale. Regard vide. Pas de réponse aux stimulations.
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Les accidents de la plongée libre
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Accidents d’apnée CAT :
Surveillance rapprochée jusqu’à 30 secondes après l’apnée. Maintenir les voies aériennes hors de l’eau. Lui ôter son masque. S’assurer de son état (ventilation, lucidité ). La stimuler par le contact physique et la parole pour l’aider à reprendre
conscience. Si dans l’eau le sortir immédiatement . Si besoin appliquer la Conduite à Tenir pour une noyade.
Préventions : Éviter les hyperventilations. Être entraîné et connaître ses limites. Ne pas plonger seul et sans surveillance. Limiter les apnées trop rapprochées et les profondeurs trop importantes. Attention au lestage. Surveillance de son binôme après le retour en surface. Pas d’apnée après une plongée bouteille. Pas d’apnée statique au fond. Éviter les mouvements parasites, gros consommateur d’O2.
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Les accidents liés au milieu
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Animaux marins : SYMPTOMES :
BRULURES : Méduses, coraux de feu, anémones… MORSURES : Rares, congres, murènes, requins… PIQURES : Oursins, raies, poissons pierre, rascasses, …
CONDUITE A TENIR : Désinfecter la plaie. Retirer les corps étrangers. Mettre de l’eau très chaude pour dénaturer le venin. Consulter un médecin.
PREVENTION : Ne pas toucher . Ne pas nourrir.
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Les accidents liés au milieu
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Epaves / Grottes / Tunnels : RISQUES :
Être coincé et manquer d’air. Se perdre, pouvant engendrer une panique, une panne d’air et donc un
accident.
PREVENTION :
Utilisation d’une lampe. Vérifier sa consommation d’air. Ne pas pénétrer dans ces endroits en fin de plongée. Être bien brieffé pour ce type de plongée. Ne pas entrer dans une épave surtout si vous ne voyez pas la sortie, ou
si l’entrée est étroite. Attention au palmage et à la stabilisation (pour la visibilité). Faire attention aux tôles, cordes, filets qui peuvent traîner dans les
épaves (intérêt du couteau).
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Les accidents liés au milieu
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Courants / Vagues/ Houle / Marée : RISQUES :
Être essoufflé en luttant contre les éléments marins Se blesser du fait de l’agitation provoquée (sur le bateau ou dans l’eau)
PREVENTION :
Se prévenir du mal de mer (se mettre dans l’axe du bateau, fixer l’horizon…). Fixer solidement les équipements (bouteilles, etc.) Adapter sa plongée en fonction du site et des conditions de mer Sécuriser et adapter la mise à l’eau pour éviter l’essoufflement en
surface. Ne pas oublier le retour sur le bateau !
Conclusion Les prérogatives du niveau 3 lui ouvre la voie à des
plongées plus profondes et/ou en totale autonomie...
…ces conditions lui imposent d’autant plus de prévenir les accidents de plongée...
…mais lui offre aussi des nouvelles perspectives de plongée et de plaisir dans l’eau !
BONNES PLONGEES A TOUS
Merci au Antony Subaquatique dont les cours
ont largement inspiré celui-ci !
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