exposition lucien grounauer

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Lauréat du Prix de l'Institut neuchâtelois, l'écrivainDenis de Rougemont parle de «L'invention de l'amour en Europe »

Au cours de la séance publique qu 'ila tenue samedi , à l'Aula de l'Université ,l'Institut neuchâtelois , présidé par M. Gas-ton Clottu , a décerné son prix de litté-rature à l'écrivain Denis de Rougemont ,qui a prononcé une remarquable confé-rence sur « L'invention de l'amour en Eu-rope » .

M. Gaston Clottu déclare la séance ou-verte, il souhaite à chacun la bienvenue,puis il donne la parole à M. Adolpheîscher, qui procède à la proclamation desrésultats des concours scolaires, dont lesujet était « Etude et protection de lanature ». Le premier prix va à ErnestDuscher , élève de l'Ecole supérieure decommerce, pour son travail « Plained'Areuse, cette inconnue > . Le second prixest attribué à Eric Luthi , élève du Tech-nicum neuchâtelois , qui est l'auteur d'untravail sur « Le Doubs ». Un second prixex aequo va à Maurice Vaucher, élèvede l'Ecole technique de Neuchâtel , quia remis au jury un montage audio-visuelsans titre ni commentaire , illustrant labeauté de la nature là où elle est intacte ,et sa laideur là où elle est polluée.

M. et Mme Georges-Henri Pantillon in-terprètent ensuite au piano à quatre mainsun allegretto de Mozart et une suite devalses de Brahms. M. Gaston Clottu re-mercie les musiciens, puis il donne laparole à M. Léon Perrin , vice-présidentde l'Institut, qui procède à la remise du« Prix de l'institut » 1970, décerné à l'una-nimité à M. Denis de Rougemont.

L'Institut neuchâtelois, dit M. Léon Per-rin , a voulu honorer le promoteur d' uneEurope fédérée , liée à la notion de laculture et aux foyers régionaux , qui l'en-tretiennent souvent mieux que les grandscentres victimes de la culture de masse.Il honore également l'explorateur hardi del'inextricable jungle des mythes de l'amour ,ce monde redoutable et merveilleux oùil s'avance la serpe en main, taillant etélaguant pour s'y frayer une piste. « Jevous remets le prix, conclut Léon Per-rin. Que les années à venir vous per-

mettent de parachever l'œuvre que vousavez si admirablement édifice. »

M. Denis de Rougemont s'installe alorsà la tribune. L'amour, dit- i l , est un sujetredoutable par ses facilités. Il chercheà la fois le secret et l'aveu, il chéritla pudeur comme aussi l'éloquence la pluspressante, et il se complaît , hélas, dansles pires bavardages. A la suite de cetteintroduction , l'orateur va reprendre, com-menter et développer les thèses qu 'il aexposées dans son livre sur L'Amour etl'Occident.

Si l' amour conçu comme culte de lafemme est amour-passion est né chez lestroubadours , dans le , Languedoc , au XIIcsiècle , c'est grâce à la confluence de deuxgrands courants mystiques , l'hérésie cathareou albigeoise, qui , en purifiant l'âme detoute contamination corporelle , favorise leculte de la dame considérée comme reineet maîtresse, et l'école des Soufis , néeen Iran , qui utilise les formes de l' amourprofane pour célébrer l'amour divin.

D' autre part , cette apparition de l' amourest due au christianisme lui-même , qui ,en instaurant des relations actives , person-nelles et affectives entre Dieu et le croyantapprend aux hommes à s'aimer eux-mêmesà travers Dieu.- L'amour ennoblit celuiqui aime et celui qui est aimé. VouloirDieu à travers l'autre, c'est l' extrême del'ambition de l'amour courtois. On aimeDieu en autrui ; en lui , on aime le meilleurde soi comme on aime le reflet du divin.L' amour partagé s'adresse à l' ange dansl'être aimé. On aime son ange dans ladame que l'on met sur un piédestal.

L'amour-passion va-t-il faire éclater lestabous de la morale et de la religion ?L'Eglise a pu le craindre , mais la pas-sion ne grandit qu 'à mesure des résistancesqu'elle rencontre. C'est l'aventure de Tris-tan et Yseult, où 'l'amour a besoin dela mort pour s'éterniser.

Si l'histoire de l'Occiden t a vu triom-pher cette conception de l'amour chezRousseau , chez les romantiques, puis ' chezWagner, on peut se demander ce qu 'elle

deviendra à une époque comme la nôtre ,si positive et si prosaïque , où la dispari-tion des complexes et des interdits menacede supprimer la notion même de l'âme.D' autre part , annexer simplement l' amour-passion au mariage, ce serait aller au-devant d'un échec. Yseult ne peut devenirMme Tristan .

En fait , c'est de l'excès même de l'en-nui moderne que viendra la guérison. Peut-être assistera-t-on à une rébellion dé l'es-prit comparable à celle qui s'est produiteau Xlle siècle ; ce sera la résurrectionde l'amour. Il y en a des signes chezJung comme chez Teilhard dé Chardin ,qui dans le Cœur de la matière, annoncel' avènement de l' universel féminin.

Au lieu d'opposer Eros et Agapé, inté-grons-les pour transformer les contrairesen complémentaires. Si l' amour est unemaladie incurable , celui qui en souffrene trouve aucun plaisir à en être guéri ;elle ne trouve de remède qu 'en elle-même.Mais surtout l' amour est de nature spi-r i tuel le et il est fait pour quelques spiri-tuels qui seront le sel de la Terre.

P.-L. B.

Et si c'était demain à Ferreux ?Après l'incendie dramatique de Zurich

Un enchaînement de circonstances mal-heureuses , une propagation extrêmement ra-pide du sinistre qui trouvait un alimentfacile dans le bâtiment de constructionancienne et il n 'en a pas fallu davantagepour qu 'en quelques intants , le plus graveincendie depuis, la dernère guerre mondialese produise en Suisse. Vingt-huit person-nes s'écroulent dans la fumée et succom-bent : c'est horrible etun détail donne uncaractère encore plus tragique à ce drame.L'avance des sauveteurs a été retardéepar les barreaux ou le grillage placésdevan t certaines fenêtres, elles-mêmes in-cassables.

Une question vient aux lèvres des Neu-châtelois : qu 'adviendrait-il si un tel acci-dent se produisait dans l'une ' des clini-ques psychiatriques du canton ? Les ris-ques seraient-ils aussi grands qu 'à Zurich ?

C'est ce que nous avons demandé hiersoir au Dr Ralph Winterler , médecin-di-recteur de l'hôpital psychiatrique cantonalde Perreux.

— Nous avons 450 malades répartisen 14 divisions , soit onze pavillons , dit-il.Il est déjà rassurant d'avoir affaire àplusieurs maisons plutôt qu 'à un seul bâ-timent. Chaque pavillon abrite 30 à 45

malades. A cette première mesure préven-tive vient s'en ajouter une autre très im-portante , sinon capitale : des infirmiers-pompiers , c'est-à-dire des pompiers ratta-chés au personnel sont prêts à interveniren cas de sinistre. Ils ont reçu pourcela une instruction spéciale et très com-plète.

— Nous avons un système téléphoniquespécial , poursuit le Dr Winterler. En ap-pelant le 211, le central peut alerter im-médiatement .le captaine des premiers se-cours de Boudry dont nous dépendonsou un autre service d'éincendie.

DES BATIMENTS ANCIENSA Perreux , tous les bâtiments ne sont

pas comme celui dans lequel s'est dérouléle drame de Zurich. Néanmoins, plusieursd'entre eux sont anciens et ce sont juste -ment ceux-là qui posent les problèmesles plus sérieux. Dans ce genre de vieilleconstruction , il suffit , qu'un réchaud tombeou qu'une cigarette soit oubliée quelquepart pour que tout s'embrase en quelquesminutes. C'est pourquoi, malgré les hy-drants voisins, les " conduites d'eau procheset les détecteurs d'incendie placés sousles combles de chaque pavillon, la direc-tion de l'hôpital a aussi envisagé de fairel' acquisition de toboggans, permettantd'évacuer des malades en danger sans au-cun risque d' un étage à l'autre.

Pour luttter contre un incendie, le maté-riel ne manque pas pour le moment maisil est mal groupé en raison de la diver-sité des conxtructions. Toutefois, dans lecadre des- constructions nouvelles, l'hôpitaldisposera d'un local des pompes. Il estindéniable qu 'en cas de sinistre, un tempsprécieux serait ainsi gagné, car bien sou-ven t, les extincteurs de corridor ne suffi-sent pas comme premiers moyens de lutte.

ET LES BARREAUX ?Les nouveaux pavillons sont munis de

fenêtres spéciales sans barreau mais cen 'est pas le cas des plus anciens et ¦ ilest évident qu 'un sauvetage rapide ne sau-rait se faire sans entrave lorsqu'une vieest en jeu à l'intérieur. Les prtes, quantà elles, sont équipées de triangles pou-vant être ouverts rapidement sauf aux en-droits névralgiques où les serrures de sécu-rité s'imposent.

— Il n 'y a pas plus de risque quedans n 'importe quel immeuble dont laporte a été fermée pour la nuit relèvele Dr Winteler. Mais chez nous, en casd'j ncendie, nous serions vraisemblablemntgênés par le manque de personnel quiatteint 25 %, àjoute-t-il. Et puis nous nepouvons pas supprimer le risque d'un ac-cident provoqué par un malade dont laresponsabili tépeut être considérablementdiminuée.

Il est certain que parallèlement au nom-bre, c'est la réaction du personnel quiest la plus importante en cas d'incendiedans un hôpital. Car si le nombre demorts dépend de la nature du sinistre,de sa tixocité ou de sa violence, le sang-froid du personnel ou l'à-propos d'un veil-leur peut jouer un rôle capital et sauverun grand nombre de vies humaines.

P. Le.

Vieille diligence postaleef exposition philatélique

M. Léon Perrin , à droite, remet le prix .de, .l 'Institut neuchâtelois àM. Denis de Rougemont. (Avipress - J.-P. Baillodl

Cette diligence, prêtée par le Musée postal à Berne à la Société philatélitque deNeuchâtel , a retrouvé pour quelques heures les rues qu 'elle a arpentées tant de foisjusqu 'en 1930 environ . Sa promenade de samedi servait à annoncer l'exposition annuelledu mois de mars de la Société philatélique de la région , placée sous la présidence deM. G. Pauchard . Exposition qui a connu un succès sans précédent. Une vingtaine demarchands , encadrés par une quarantaine de panneaux (où l'on pouvait entre autres admi-rer une série de timbres de Finlande avec lettres à plumes qui a obtenu une médailled'or sur le plan mondial) ont attiré les philatélistes dé toute la Suisse. Et, comme c'estla coutume depuis trois ans, deux ou trois kilos de timbres ont été « sacrifiés » à deuxcentimes aux collectionneurs novices... (ALG)

(Avipress - J.-. Baillod)

Exposition Lucien GrounauerÀ LA GALERIE DES AMIS DES ARTS

Le vernissage de l'exposition LucienGrounauer s'est déroulé samedi après-midi ,à la Galerie des Amis des arts, dansune atmosphère très chaleureuse. M. AlexBilleter excusa tout d'abord l' absence deM. Jean-Paul Robert , président de la so-ciété, puis M. Aurèle Cattin prit la parole.

On ne présente pas Lucien Grounauer ,dit-il , , à un public de Neuch âtelois; etpar surcroît , de connaisseurs , tant sa pein-.ture est connue et appréciée. Grounauerest, il a été et il reste notre meilleurportraitiste ; s'il n'y a ici qu'un uniqueportrait de jeune fille bien moderne, c'estque les acquéreurs gardent jalousement cesportraits , qui sont ceux d'enfants, d' ado-lescents , de femmes, de personnalités di-verses de la société neuchâteloise.

Grounauer est ensuite un extraordinairepaysagiste. Voici ses fameux paysages deneige avec leurs étendues soufflées parla bise, ces villes hivernales où les ruessilencieuses sont emprisonnées entre leursremblais glacés. Passons à des saisonsplus clémentes : voici Neuchâtel , son port ,ses voiliers, ses coteaux aux vues plon-geantes ; voici le lac de Morat et leVully en fleurs. Voici le Midi avec sescampagnes blondes, ses plages bariolées ,sa végétation luxuriante , ses femmes nues-dorant leur beauté au soleil des plages.

Paris nous offre un aspect inattendu :la place de la Concorde sous un cieljaune pâle. Les paysages d'Espagne chan-

tent sous la fixité de la chaleur quiéclate de partout. Voici la Bretagne avecses ciels pommelés. Autre face de ceriche talent : les natures mortes, bouquetssécrétant d'invisibles parfums.

Faut-il souhaiter , demande M. Canin,qu 'un tel peintre se mette à la modedu jour et qu 'il se lance dans le non-fi guratif ? Non. Que de faux chefs-d' œuvrecache notre peinture moderne ! Il est beaude voir un artiste chanter la possessionphysique du monde en sacralisant le visi-ble avec talent , sagesse, amour et poésie.Dans un cadre moulé au gré dé la sen-sibilité , ce que Lucien Grounauer nousrévèle , c'est le secret de la joie de vivre.

A ces considérations si justes et si nuan-cées de M. Aurèle Cattin , il n'y a riend'essentiel à ajouter , tant il a bien définile climat esthétique où s'est élaboré l' artde Grounauer. Peut-être y aurait-il lieusimplement de chercher par quels cheminsle peintre s'est élevé à une vision aussipure et aussi raffinée.

Si le peintre abstrai t court le risquede succomber à l'esprit de système, lepeintre figuratif est exposé au danger devoir le pittoresque du réel noyer la visionesthétique et le détail l'emporter sur l'en-semble. A l'oeuvre qui est une simpleprise de vue , enregistrant la multiplicitéplus ou moins arbitraire du spectacle dela vie, Grounauer , par une ascèse esthéti-que consciente, tend à substituer une vi-

sion savamment structurée , qui va s'éleverjusqu 'à la spontanéité pure , à la .vibra-tion exquise d'une ivresse délicieuse etraffinée.

Cette élaboration , cette recherche épousetrois voies bien distinctes , qui sont autantd'aboutissements. II y a le paysage hiver-nal où les ciels brouillés répondent auxétendues enneigées parcourues de petitstraits foncés, piquets , troncs d'arbres oubranchages , qui figurent là comme desportées avec leurs noires, leurs crocheset leurs doubles croches. Signe de réussi-te : la chaleur de ces paysages hivernaux.

Le paysage d'été présente en généralun premier plan d' arbustes, explosion desève, exubérance et orgie de couleurs, seprofilant sur le bleu sombre, intense etprofond de la mer ; c'est un hymne déli-rant , mais toujours très bien ordonné ,à la beauté insensée de la nature.

Enfin , ce sont ces Nus d'une grandepureté , où la chair , diaphane et extasiée,se fait attente et contemplation. Ici, unejeune flemme se dresse face à un rocherdont la dureté fait ressortir par contrastela fragilité tendre et grave de sa chair.Ailleurs , dans une œuvre intitulée Surla plage, face au sable et à la mer ,deux corps se présentent à nous triom-phalement : l'un , couché, qui dit le plai-sir du repos et de' la détente ; l' autre ,dressé, dont le regard , projeté vers lelointain , reflète un rêve empreint de gran-deur et de mélancolie. P.-L. B.

Une nombreuse assistance était présente au vernissage.(Avipress - J. -P. Baillod )

C était la journée des malades...— C'est une belle chose que de

voir un visiteur s'approcher de sonlit et apporter une petite attention.Mais, plus précieux encore que soncadeau est le don que fan un êtrehumain de son cœur. Ça ne se voitni ne s'entend , mais ça se sent. Ilest donc important qu 'on ait quel-que chose à donner, avant tout l'a-mour. <

C' est en ces termes, repris d' unelettre qu'il a reçue l'année dernière,que le. conseiller fédéral Brugger ,chef du département fédéral de l 'éco-nomie publique, a commencé sonallocutio n prononcée à l'occasion dela Journée des malades 1971 quis'est déroulée hier. Il a égalementexprimé la gratitude du gouvernement

à tout le personnel soignant qui, dansun dévouement sans relâche, s'efforced'adoucir le sort des malades.

Dans les hôpitaux neuchâtelois, lesvisites ont été très nombreuses et lesfleurs ont été distribuées par bras-sées, représentant de la joie et dusoleil, spécialement appréciés en cesjours gris et froids.

Quelques groupements se sont dé-placés dans les établissements hospi-taliers pour offrir des chants et dela musique, attentions fort applau-dies par les malades et le personnelsoignant.

Que souhaiter à tous ceux quisouffrent sinon un prompt rétablis-sement ?

N E M O

Journée des commandants sapeurs-pompiersLES DÉLÉGUÉS DE 60 COMMUNES DU CANTON AU CHEF-LIEU

Les quelque cent commandants sapeurs-pompiers , qui ont passé la journée desamedi à Neuchâtel , représentaient 60 com-munes du canton. Ils étaient réunis auchef-lieu comme chaque année à pareillesaison : pour une journée d'instruction or-ganisée par la Fédération neuchâteloise dessapeu rs-pompiers et notamment le majorRené Habersaat , directeur des cours can-tonaux.

De 8 h au crépuscule , tantôt à l' ailladu collège des Terreaux sud , tantôt dansdivers chantiers de travail répartis en ville ,selon que se donnaient des cours de théo-rie ou de pratique , ces responsables decorps communaux de lutte contre le feuont suivi avec app lication ces heures derecyclage.

Dix instructeurs étaient chargés du dé-roulement de celle journée , qui s'ouvritaux Terreaux par une information du majorHabersaat sur quelques nouveautés techni-ques (planification cantonale des couleursde casques, centralisation des appels télé-phoniques au 18. l' adaptation au sein descorps de pompiers des principes du nou-veau règlement de l' armée suisse). Puisle directeur des cours cantonaux , parlant

Incendie supposé dans un quartier de Neuchâtel : quelles mesures de pro-tection à prendre ? (Avipress - J.-P. Baillod)

de tact ique du feu, fil un exposé entrois parties : la protection d' un immeu-ble , la l imitat ion des dégâts d'eau (uti l i-sation tle la lance-brouillard , et quandcela est possible dés petits moyens) laprotection du mobilier , et le rôle de lasciure dans l' absorption de l' eau d'extinc-tion. Enfin , les commandants furent misen présence des plus importants sinistresqui se sont produits .l'an dernier dansle canton , et cela permit aux instructeursde faire d'intéressants et utiles commentai-res sur l'intervention.

La fin de la matinée et l' après-midifurent consacrés , comme d'habitude , à unesérie d' exercices pratiques. Les participants ,par groupes d'une douzaine et sous laconduite des instructeurs , miren t en prati-que l'acquis théorique de la matinée , ima-ginant des incendies dans la cité et lesmesures de protection à prendre.

Des films d'instruction , projetés aux Ter-reaux, complétèrent cette journée qui

s'acheva par un intermède agréable : levin d 'honneur offert par le Conseil com-munal de Neuchâtel , dans le hall des Ter-reaux où se trouvaient réunis les invitésde la Fédération notamment MM. GastonRod , premier secrétaire du départementdes travaux publics, représentant l'Etat ,Jean-Claude Duvanel, conseiller communal,directeur de la police du feu et des cons-tructions , Etienne Broillet , conseiller com-munal de la Chaux-de-Fonds et Perriard ,directeur de la Chambre neuchâteloise d'as-surance contre l'incendie.

Au repas de midi et lors de la céré-monie de clôture, MM. Rod , Duvanelet D. Zwahlen , vice-président de la Fédé-ration cantonale , ont loué l'effort de for-mation continue consenti par ces hommesde tout le canton , le représentant de l'Etatremerciant Neuchâtel et le major Haber-saat de l'excellente organisation de cetteJournée annuelle.

G. Mt

SAINT-BLAISE

Un cyclomptoristeblessé

Au volant de son automobile, M. Jean-Pierre Degrandi , de Hauterive, circulait sa-medi à 13 h 30, sur la route Saint-Biaise— Cornaux. A la hauteur des caravanesRochat , il a renvoyé un cyclomoteur pilo-té par M. Oscar Divernois, employé à lamaison de Préfargier , qui bifurquait à gau-che. M. Divernois , qui a une fracture àl'épaule droite, a été conduit en ambulan-ce à l'hôpital Pourtalès.

MARINLes conséquences

du froid(c) La neige et le froid poussent les oi-seaux à se rapprocher des habitations pourtrouver leur nourriture. C'est ainsi queces jours , dans un verger, on voit merles,étourneaux, pies et grives draines se dispu-ter des quartiers de pommes déposés là àleur intention. Les merles se disputent entreeux mais cèdent la place aux autres oi-seaux plus agressifs. Quant aux pinsons,ils doivent se contenter des miettes lors-qu 'ils peuvent s'approcher du lieu du fes-tin.

AUVERNIER

Une voituresur les voies du train

Un acciden t de la circulation, qui au-rait pu avoir des conséquences terribles,s'est déroulé samedi peu avant 13 heuresà Auvernier.

M. Franco Turbllo , de Hauterive , circu-lait en voiture sur la route qui reliePeseux à Auvernier, lorsque, peu après lepont qui enjambe la voie CFF au-dessusde la gare d'Auvernier, il perdit la maî-trise de son véhicule. Celui-ci dévala letalus et s'arrêta sur le ballast.

^ Par mi-

racle, le conducteur n 'a pas été blessé,et aucun train ne passait à ce moment-là.

La voiture a été ripée hors du profildes voies par les premiers secours deNeuchâtel , aidés par quelques automobi-listes de passage.

CORTAILLODRencontres œcuméniques

(c) Samedi, les fidèles des deux confes-sions ont mangé la soupe ensemble à lasalle de paroisse. Ces rencontres amicalesse poursuivront jusqu 'à Pâques.

Refus de priorité :deux blessés

Alors qu 'il circulai , samedi à 12 h 5(1,dans la rue des Parc d'ouest en est,M. Robert Ruchti , de Peseux, n 'a pasaccordé la priorité de droite à la voi-ture conduite par M. René Gaffner ,de Cernier , qui montait la Boine.

La collision a été inévitable. MmeYvonne Gaffner a été conduite à l'hô-pital Pourtalès , victime d'une commo-tion cérébrale et de coupures aux bras.Une passagère de la voiture de M.Ruchti , Mme Lydia Châtelain , a unefracture du poignet droit.

La soirée du « Frohsinn»La colonie suisse alémanique de notre

ville s'est rendue nombreuse à la soi-rée du chœur d'hommes bien connuchez nous et qui, annuellement , tou-jours avec succès, organise cette sympa-thique réunion en fin d'hiver. Le 6mars, donc nous avons assisté à unconcert bien préparé, et auque.1 le chef,M. F. Lilienfeld , apporta une direc-tion attentive, et sa voix aussi , un té-nor bien timbré, qui contribua à em-bellir le chant : « Heilige Nacht », deBeethoven.

Les chanteurs du « Frohsinn > s'entiennent de préférence à des choeurstraditionnalistes, auxquels du reste, ilsapportent des nuances souples ; dans leschants d'Otto Kreis, dans celui de Pier-re Miche, < Terre jurassienne », les so-lides qualités vocales de l'ensemble semanifestaient, mais l'on aurait aiméplus d'enjouement parfois. Une chan-son russe, donnée en fin de programme,apporta une spontanéité agréable, unrythme plus marqué, de la part del'ensemble ; l'auditoire l'en remercia parde vifs applaudissements.

Il est de tradition , au Frohsinn ,d'offrir aussi une pièce de théâtre, unepièce écrite en dialecte, et à laquelleprennent part de nombreux acteurs ¦ etactrices, la plupart fort à l'aise surles planches et dont le jeu plaît à

Attention aux portièresM. M. R., de la Chaux-de-Fonds, a

arrêté son véhicule au nord de la ruedes Draizes, samedi à 10 h 35. Il ou-vrit sa portière sans prendre les pré -cautions nécessaires au moment où ar;rivait un cyclomotoriste, E. H., d'Au-vernier , qui tomba, sans se blesser heu-reusement.

toute l' assistance. Samedi soir, ce fut« La Dernière Heure », deux actes d'A.Brenner , qui fut jouée avec entrainpar quatre dames et cinq messieurs.

M. J.-C.

Une voiture folleblesse une passante

Samedi peu avant midi , Mme NellyMarti , de Thielle , a laissé sa voitureau carrefour rue du Trésor-Croix duMarché sans serrer le frein à main.Le véhicule s'est mis en marche, apris de la vitesse et a renversé MlleMaria Custa , de Cortaillod , qui setrouvait sur le trottoir de la rue duTrésor. La voiture a ensuite brisé lavitrine d' un magasin.

Mlle Custa a été transportée en am-bulance à l'hôpital de la Provicence ,souffrant de douleurs dans les deuxjambes.

Un piéton se jettecontre un trolleybus

Au volant de son trolleybus , M. RenéRémy, samedi à 15 h 50, repartait endirection de la gare après avoir fait unarrê t devant le collège des Terreaux.Au même moment , un piéton , M. Lu-cien Machado , des Geneveys-sur-Cof-frane , se jeta sur l'avant du véhicule.M. Machado avait traversé la routesans prêter attention à la circulationet débouché de derrière un autre trol-leybus , arrêté de l'autre côté de lachaussée. Il a été conduit à l'hôpitalPourtalès par un automobiliste , poursoigner une blessure à la tête.

TOURDE

VILLE¦

I

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