document à destination des étudiants du master en logopédie
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Document à destination des étudiants du Master en logopédie
M.-‐A. Schelstraete, A. Bragard, A. Spoiden et N. Timmermans PSP – uclouvain
Mis à jour en 2013
Université catholique de Louvain Université libre de Bruxelles
La rédaction du mémoire :
Quelques conseils
1
1 Contenu du mémoire ................................................................................................................3
1.1 La couverture, la page de garde et le titre.................................................................................4
1.2 La table des matières.................................................................................................................4
1.3 L’introduction ............................................................................................................................4
1.4 Le corps du mémoire .................................................................................................................5
1.4.1 Partie théorique..................................................................................................................5
1.4.2 Partie expérimentale ..........................................................................................................6
1.5 La discussion ..............................................................................................................................7
1.6 La conclusion .............................................................................................................................8
1.7 Les citations et références bibliographiques .............................................................................8
1.8 Les annexes................................................................................................................................8
1.9 La quatrième de couverture ......................................................................................................9
2 La mise en page.........................................................................................................................9
2.1 Titres et sous-‐titres ....................................................................................................................9
2.2 Paragraphes .............................................................................................................................10
2.3 Abréviations.............................................................................................................................10
2.4 La ponctuation.........................................................................................................................10
2.5 Les notes de bas de page.........................................................................................................11
3 La rédaction ............................................................................................................................ 11
3.1 Les mots...................................................................................................................................11
3.2 Les phrases ..............................................................................................................................11
3.3 Les descriptions et les définitions............................................................................................12
3.4 La combinaison d'informations ...............................................................................................12
3.5 La relecture..............................................................................................................................13
4 Présentation des tableaux et des figures ................................................................................. 13
4.1 Tableaux (voir exemple en Annexe IV) ....................................................................................13
4.2 Figures (voir exemple en Annexe V) ........................................................................................14
4.3 Présentation des références bibliographiques ........................................................................14
La rédaction du mémoire :
Quelques conseils
2
4.4 Présentation des statistiques ..................................................................................................14
4.5 Conseils d’organisation pour la rédaction du mémoire...........................................................15
5 Le rôle du promoteur et de l’étudiant...................................................................................... 16
6 L’évaluation du mémoire......................................................................................................... 16
7 Plagiat et éléments d’éthique.................................................................................................. 17
7.1 Plagiat ......................................................................................................................................17
7.2 Eléments d’éthique..................................................................................................................17
Annexes ........................................................................................................................................ 19
Annexe I. Exemple d’une introduction issu du mémoire de N. Timmermans (2010) ...................20
Annexe II. Exemple de présentation des résultats........................................................................21
Annexe III. Modèle de couverture ................................................................................................22
Annexe IV. Exemple de présentation d’un tableau.......................................................................23
Annexe V. Exemple de présentation d’une figure.........................................................................24
Annexe VI. Extrait d’une bibliographie qui respecte les normes APA...........................................25
Annexe VII. Grille d’évaluation du mémoire .................................................................................26
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Rédaction du mémoire, quelques conseils En fin de parcours universitaire, vous êtes amenés à réaliser un mémoire. Un mémoire de qualité est rigoureux sur le plan de son contenu, structuré de façon cohérente et il respecte certains critères de présentation. Ce petit guide vous donne des lignes directrices pour structurer et présenter au mieux ce travail, et d’ailleurs tous vos travaux. Un bon nombre de conseils que vous trouverez dans ce document sont issus des ouvrages suivants dont nous vous conseillons la lecture :
Massol. P. (2012). Optimisez vos écrits professionnels. Paris : Magnard -‐ Vuibert
Lambert. J. (2011). SOS expression écrite. Paris : Ellipses. Dufief. A.-‐S (1995). S’exprimer avec logique. Paris : Hatier
1 Contenu du mémoire Le mémoire est un travail écrit et personnel présentant une recherche empirique
visant à contribuer au développement des connaissances dans l’un des domaines qui concernent la logopédie. Par ce travail, l’étudiant montre qu’il est capable d’exposer et développer une question relevant de sa spécialité et prouve sa capacité à mettre en œuvre les connaissances et les méthodes acquises au cours de ses études, selon une démarche argumentée, logique et cohérente.
Le mémoire fait partie du programme du Master et intervient pour une part
importante dans l’évaluation de l’étudiant (4 crédits en Master 1 dans le cadre du projet de mémoire et 24 crédits en Master 2 pour le mémoire en lui-‐même). Cependant, il doit rester un travail d’étendue limitée dont la préparation ne peut, par son ampleur, perturber les autres matières de l’épreuve. La structure générale d’un mémoire est faite des éléments suivants :
-‐ La couverture, -‐ La page de garde reprenant les données de la couverture, -‐ Les remerciements, -‐ La table des matières, -‐ L’introduction, -‐ Le corps du mémoire, -‐ La discussion, -‐ La conclusion, -‐ Les références bibliographiques, -‐ Éventuellement les annexes et les index, -‐ La quatrième de couverture : résumé.
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1.1 La couverture, la page de garde et le titre La page de garde du mémoire doit contenir les informations suivantes (voir exemple
en Annexe III) : -‐ Les sigles de l’université / des universités : UCL et ULB ; -‐ La faculté : en l’occurrence « Faculté de Psychologie et des Sciences de
l’éducation : orientation logopédie » ; -‐ Le titre du mémoire ; -‐ Le nom du promoteur et du copromoteur ; -‐ La mention « Mémoire présenté en vue de l’obtention du grade de Master en
logopédie » ; -‐ Le(s) nom(s) et prénom(s) du/des auteur(s) ; -‐ Le lieu, le mois et l’année de la soutenance.
1.2 La table des matières La table des matières présente de façon organisée la structure du travail. Elle propose la liste des points et des sous-‐points (sous-‐sous points, etc.) en mentionnant la page à laquelle on peut y accéder. La plupart des logiciels de traitement de texte permettent de créer une table des matières de façon automatique. Quelle que soit la façon dont vous créez votre table des matières, veillez à garder une parfaite cohérence entre les points mentionnés sur cette page et la réelle structure du travail. La table des matières reprend les grandes subdivisions du travail avec indication de la page où elles débutent. Dans un mémoire, il est conseillé de placer la table des matières en début de volume.
1.3 L’introduction
L’introduction a pour objectif de présenter au lecteur la question de recherche, de présenter de manière synthétique l’état des connaissances à son sujet et de justifier l’intérêt du mémoire par l’examen critique des publications disponibles à l’heure actuelle. Elle permet également d’annoncer la structure du mémoire, de présenter brièvement les caractéristiques de la recherche présentée, la méthode choisie. Son but n’est pas de détailler des aspects théoriques mais d’informer le lecteur des grandes lignes de la recherche et de sa pertinence. L’introduction comporte ainsi essentiellement trois parties (voir exemple en Annexe I) :
-‐ La première partie énonce et situe le thème du mémoire, précise le sujet et rappelle les travaux antérieurs déjà consacrés au même sujet ou à certains de ses aspects, s'efforce de faire le bilan des connaissances actuelles et dégage l'utilité et l’intérêt scientifique du travail entrepris ;
-‐ La seconde partie présente les objectifs précis de la recherche, les hypothèses de départ et les étapes parcourues au cours du travail ;
-‐ La dernière partie esquisse le plan d’exposition du travail. Celui-‐ci constitue la structure de votre document écrit. Reflet de la démarche argumentative de l'auteur, le plan est aussi un guide précieux pour le lecteur. Un bon plan obéit à
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deux règles : l'unité (il faut respecter une logique, une cohérence) et la progression (du plus simple au plus complexe, du passé vers l’avenir, du plus évident vers le moins connu, en gardant toujours le plus important pour la fin).
L’introduction est en général réalisée en dernier lieu, mais la rédiger en cas de difficultés
d’organisation du texte peut aussi être utile.
1.4 Le corps du mémoire
Le corps du mémoire est habituellement divisé en deux grandes parties, la partie théorique et la partie pratique/expérimentale, chacune subdivisée en chapitres ou sous-‐parties en reprenant généralement la structure d’un article scientifique. Quelques lignes introductives mentionneront les différentes sous-‐parties qu’il faut articuler avec logique et cohérence. Attention, il est important de faire des liens entre les différentes sous-‐parties et de ne pas simplement les faire se succéder. Il faut par ailleurs veiller à définir les concepts abordés, sans présupposer que le lecteur en connaît la signification, même si votre lecteur est un spécialiste du domaine.
1.4.1 Partie théorique
La partie théorique a pour but de préparer le lecteur à votre étude. Vous y introduisez les théories et les concepts qui ont orienté l’étude et qui peuvent éclairer le problème étudié. Voici, ci-‐dessous, différents conseils relatifs à la partie théorique :
-‐ Présentez une revue de la littérature qui fait état des publications disponibles à ce jour sur le sujet traité. Aidez-‐vous des bases de données et des moteurs de recherche scientifique pour trouver des références. N’hésitez pas également à consulter les bibliographies d’articles intéressants. Ne vous limitez pas aux ouvrages théoriques de vulgarisation ou des autres mémoires ou manuels mais approfondissez votre question en lisant des articles de revues scientifiques. Sélectionnez bien vos mots-‐clés pour faire vos recherches. La page http://www.uclouvain.be/273414.html de la bibliothèque décrit les principaux moteurs de recherche pour trouver des documents scientifiques concernant la logopédie.
-‐ Gardez bien le cap par rapport à la question de recherche sans trop vous « évader ». Par exemple, si votre mémoire porte sur les enfants dyslexiques ne présentez pas nécessairement le modèle à deux voies.
-‐ Spécifiez progressivement le sujet pour se rapprocher du problème précis qui fait
l’objet de la recherche en partant des aspects plus généraux vers des aspects plus précis de la question de recherche. Pour cela, prenez exemple sur la présentation théorique d’un article scientifique et non pas sur celle d’un syllabus ou d’un manuel.
-‐ Mettez en évidence ce qui distingue les études entre elles, les spécificités de
chaque étude mais aussi leurs points communs, ce qui les rapproche (sur le plan
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théorique et/ou méthodologique). Il s’agit également de critiquer (= discuter, pas nécessairement « démolir ou démonter » ! ) les idées, démarches, outils, hypothèses, résultats obtenus dans les précédentes études. Il faut donner suffisamment de détails sur les études dont vous parlez (du moins pour celles qui sont en lien direct avec le sujet) : caractéristiques des sujets, tâches, résultats. Il est possible de reprendre un tableau ou une figure pour illustrer les résultats obtenus (en citant la source, cf. point sur les références).
-‐ Annoncez votre position personnelle par rapport aux éléments précités et
précisez les caractéristiques de la recherche proposée dans la partie expérimentale : hypothèses générales et méthode, présentées de manière globale.
1.4.2 Partie expérimentale
La partie expérimentale décrit la méthode de recherche utilisée, les analyses effectuées ainsi que les résultats de la recherche. Elle comporte souvent plusieurs parties :
1. Rappel du but de l’étude, formulation et opérationnalisation du problème
Le problème doit toujours être clairement posé pour que le lecteur comprenne
parfaitement vos intentions et votre démarche. Une stratégie consiste à poser le problème d’abord sous forme d’une question générale (E.g., un support de type visuel aide-‐t-‐il les enfants dysorthographiques à retenir l’orthographe usuelle des mots ?).
Enonciation des hypothèses et des prédictions : ne pas les confondre ! Il ne faut pas confondre hypothèse et prédiction. L'hypothèse se situe sur le plan
théorique (ex., le retard mental (RM) affecte le développement de la communication prélinguistique en raison notamment de la lenteur de traitement). Les prédictions correspondent aux suppositions que vous faites à propos des manifestations concrètes que vous pourrez observer lors de la mise à l’épreuve de votre hypothèse, elles interviennent donc au niveau de l’opérationnalisation de votre hypothèse. Elles vous permettront de valider ou réfuter votre hypothèse (ex. on va observer plus de recouvrements dans les protoconversations (l'enfant babille quand le parent lui parle) dans les dyades avec un enfant présentant un RM par rapport aux dyades avec des enfants tout-‐venant).
2. Méthode
Votre recherche doit satisfaire au critère de « réplicabilité » ce qui signifie qu’il faut
rendre tout chercheur -‐ qui le souhaiterait -‐ capable de reproduire une expérience identique à la vôtre, de réanalyser vos données, d’évaluer la manière dont vos données ont été collectées/traitées ou encore de le rendre capable d’énoncer ses propres conclusions. Il faut donc expliquer la méthodologie utilisée avec suffisamment de détails. Certains éléments peuvent être précisés en annexes si nécessaire. La partie « méthode » comprend ainsi plusieurs parties :
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Participants : effectifs, âge, genre, nombre, sous-‐groupes, méthode d’échantillonnage utilisée, etc.
Matériel utilisé : décrire avec précision le matériel en donnant éventuellement des exemples pour illustrer celui-‐ci. Le matériel complet doit se trouver en annexes.
Procédure : expliquez clairement en quoi consiste(nt) la/les tâche(s), la consigne et le déroulement de l’expérience pour les différents groupes de participants + justifier le choix des mesures et discuter de leur validité interne et externe et de leur fiabilité.
Scores et sous-‐scores : préciser ce qui sera calculé. REM : si les instruments sont déjà bien connus, cette partie peut être assez courte. Par contre, elle sera développée en cas d’instruments nouveaux ou créés.
3. Résultats
Il s’agit de présenter toutes les données en lien avec la question de départ dans le but d’infirmer ou de confirmer les hypothèses en commençant toujours par des analyses descriptives des données pour ensuite aborder des statistiques inférentielles. Présentation des scores et sous-‐scores obtenus. Chaque analyse statistique ou donnée qualitative des résultats doit figurer dans cette partie « résultats » en proposant une interprétation très succincte (qui sera développée dans la discussion). Il s’agit trouver un ordre logique dans la présentation des résultats. Par ailleurs, il est parfois utile de rappeler les prédictions en regard des résultats obtenus dans un tableau (voir exemple en Annexe IIa) ou de reprendre les questions posées dans l’introduction (voir exemples en Annexe IIb).
REM. 1. Pour chaque résultat, rappelez l’intérêt de cette mesure et présentez les données sous forme de tableaux ou figures en précisant les analyses statistiques et leurs résultats. REM. 2. Si les données sont contradictoires, dites-‐le simplement.
1.5 La discussion
Comme son nom l’indique, la discussion est la partie du mémoire où l’on discute des résultats obtenus. Elle propose un rappel des objectifs de la recherche et un récapitulatif des principaux résultats. Attention, il ne faut jamais ajouter de nouveaux résultats dans cette partie. La discussion reprend différents éléments :
-‐ Un résumé des données récoltées et une mise en lien avec les éléments théoriques présentés dans la revue de la littérature : il s’agit en quelque sorte de mettre en correspondance « ce que l’on pensait avant l’étude et ce que l’on devrait penser maintenant ».
-‐ Une confrontation des résultats avec les hypothèses initialement posées : si les résultats ne confirment pas l’une ou l’autre des hypothèses avancées au départ, il convient de l’indiquer et de proposer, le cas échéant, une hypothèse explicative alternative. Il faut alors mentionner les données (ou nouvelles expériences à réaliser) qui permettraient de tester cette hypothèse.
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-‐ Une critique constructive de votre méthode et de vos résultats : indiquez les biais
méthodologiques, des propositions d’amélioration, etc.
-‐ Une mise en valeur des apports de l’étude : mentionnez ce que l’étude a apporté de nouveau, d’innovant, d’étonnant en confrontant vos hypothèses et ce que vous avez trouvé.
-‐ Une formulation et une présentation de perspectives pour le futur : suggérez des
pistes pour des recherches futures et des applications pratiques, proposez des manières d’améliorer l’étude, soulevez de nouvelles questions, etc. Evitez les banalités du genre : « il faudrait plus de participants ».
1.6 La conclusion La conclusion présente une brève synthèse de la recherche menée et des résultats
obtenus. On y retrouve les mots-‐clés associés aux idées les plus déterminantes de votre réflexion. Aucune nouvelle information ne doit y être apportée, mais vous pouvez y exposer de nouvelles perspectives.
1.7 Les citations et références bibliographiques
Nous présentons ci-‐dessous différents points auxquels il faut être vigilant lors de la rédaction de votre mémoire :
-‐ Les affirmations, observations, définitions, etc. doivent être appuyées par des
références dans le texte. Même si cela signifie que votre texte comprend énormément de citations !
-‐ Toutes les références citées dans le mémoire ou simplement consultées dans le cadre de votre travail doivent se retrouver dans la liste de références proposées en fin de mémoire. Les références y sont présentées par ordre alphabétique et par date de publication ;
-‐ Le schéma de présentation des références varie selon le type de document mentionné. Nous vous renvoyons ici au point 4.3 « Présentation des références bibliographiques ».
1.8 Les annexes
Les annexes peuvent contenir : une liste détaillée des participants et de leurs caractéristiques, les consignes détaillées des épreuves, les tableaux complets des analyses statistiques, un exemple de protocole de passation des tests, la liste complète des items, une lettre, etc. Sur le plan de la forme, elles doivent :
-‐ Être numérotées (en chiffres romains en général) ; -‐ Comporter un titre ; -‐ Être référencées dans le texte au moment opportun (ex. « cf. Annexe II », ou « Le
lecteur intéressé trouvera en Annexe II ... ») ;
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1.9 La quatrième de couverture
Un résumé doit figurer sur la quatrième de couverture. Il doit contenir dans l’ordre les éléments suivants :
-‐ La présentation du problème ; -‐ La population étudiée ; -‐ La méthode ; -‐ Les principaux résultats ; -‐ Une conclusion et/ou courte discussion.
Ce résumé est à transmettre sous forme de fichier électronique à Doriane Vanderschueren (doriane.vanderschueren@uclouvain.be), en même temps que le dépôt du mémoire.
2 La mise en page
Le mémoire ne doit pas dépasser 60 pages (hors annexes), 80 pages si le travail est
effectué à deux en réelle collaboration (pas de subdivision du sujet). Il doit respecter les consignes de mise en forme suivantes :
-‐ Format A4 ; -‐ Police de caractère Times New Roman 12 points ; -‐ Interligne de 1.5 ; -‐ Marges de 4 cm côté reliure et 2 cm à droite ; -‐ Impression recto-‐verso.
En cas de mémoire réalisé par deux étudiants, les deux étudiants déposeront d’office
chacun un texte, avec une partie spécifique et d’éventuelles parties communes.
2.1 Titres et sous-‐titres Utilisez des titres et sous-‐titres courts et informatifs. Il est bon d'indiquer au lecteur
le contenu d'une section, par quelques lignes de présentation en début de section ou en fin d'introduction (mais ce n’est pas nécessaire pour les sous-‐sections), dans un chapitre par exemple. Il est important de maintenir constant l’ordre des subdivisions et celui de leur présentation.
Les titres et sous-‐titres doivent être repris dans une table des matières présentée au début du mémoire. Pour rappel, nous vous recommandons vivement d’utiliser une mise en forme et une numérotation gérées automatiquement par le logiciel de traitement de texte.
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2.2 Paragraphes Un texte est composé d’une série de paragraphes logiquement articulés. Un
paragraphe correspond à une unité de sens. Il développe une ou plusieurs idées s’articulant autour d’un thème commun. Posez-‐vous les questions suivantes « pourquoi est-‐ce que je parle de cela ? », «pourquoi est-‐ce que j’en parle avant ou après cela (sur une base historique ? Car l’un complète bien l’autre ? etc.) » , « quelle est l’idée à retenir ? ».
Un texte contient a minima trois paragraphes : un premier pour l’introduction, un
deuxième pour le développement et un dernier pour la conclusion. Souvent, ces trois parties sont toutefois divisées en plusieurs paragraphes. Nous listons ci-‐dessous quelques recommandations pour une utilisation adéquate des paragraphes :
-‐ Chaque paragraphe commence par un retrait sous forme d’un alinéa, d’une
tabulation ; -‐ Lorsque vous passez à la ligne, c’est pour passer à un autre paragraphe ; ne passez
pas à la ligne à l'intérieur de votre paragraphe ; -‐ Un paragraphe n’est jamais plus long qu’environ trois quarts de page ; -‐ Veillez aux liens interparagraphes de manière à ce que le lecteur comprenne
l’enchaînement des idées, la structure du texte. Utilisez pour cela des connecteurs (e.g., premièrement, deuxièmement, etc. – pour une énumération, succession de points ; par contre, par ailleurs, d’autre part – pour l’introduction d’un nouveau point) ;
-‐ A l’intérieur même d’un paragraphe, utilisez également des connecteurs (e.g., en effet, au contraire, par exemple) afin de ne pas laisser trop de liens implicites ;
-‐ Un paragraphe ne doit pas être trop long (1 page, c'est trop ! ), ni trop court (3 phrases, c'est peu ! ).
2.3 Abréviations
Évitez au maximum les abréviations. Si vous devez néanmoins les utiliser, explicitez bien les abréviations dans le texte lors de la première utilisation (e.g., Troubles spécifiques du langage (ci-‐après TSL) et utilisez les mêmes abréviations dans l'ensemble du texte. Lorsque le nombre d’abréviations est important, prévoyez, après la table des matières, une liste reprenant et définissant l’ensemble des abréviations utilisées. Prévoir un « feuillet volant » peut également faciliter le lecteur.
2.4 La ponctuation La ponctuation doit être utilisée à bon escient. Attention aux changements de sens
que peut engendrer un changement de ponctuation. En français, les signes simples (. ,) sont suivis d’un espace, les signes doubles ( : ; ! ?) sont entourés d’un espace. Il y a toujours un espace avant et après un signe tel que « = » ou « < ». Si vous souhaitez mentionner un exemple entre parenthèses, utilisez l’abréviation « e.g ., ».
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2.5 Les notes de bas de page
Il est bon de mettre en notes de bas de page (ou en annexe) tout ce qui constitue une surcharge pour le texte courant. Il ne faut cependant pas abuser et mettre trop de notes de bas de page.
3 La rédaction
Avant de commencer la rédaction d’un document, il est nécessaire d’être au clair avec le contenu que l’on veut transmettre et déterminer avec précision la population à qui on le destine. Le style et le vocabulaire à utiliser diffèreront selon les personnes à qui le document est adressé. Afin de bien structurer ses idées, la création d’une carte conceptuelle est une activité intéressante. Elle vous permettra d’organiser vos idées pour que votre document soit cohérent : du point de vue de son auteur (vous ! ) mais aussi, du point de vue de son lecteur. Les paragraphes suivants vous proposent différents éléments qui vous aideront à rédiger un texte fluide et cohérent.
3.1 Les mots
Les termes utilisés dans votre mémoire doivent être choisis adéquatement, de manière précise. Eg., N'écrivez pas « le score calcule... » : ce n'est pas le score qui calcule. Écrivez plutôt « le score est obtenu en calculant... » ou « le score calculé » selon le sens souhaité).
Lorsque vous réalisez un travail individuel, évitez de parler à la première personne du singulier (e.g., « je », « mon », etc.). Le texte se rédige plutôt à la première personne du pluriel (« nous majestatif ») en accordant les participes passés et adjectifs au féminin singulier le cas échéant (e.g., « nous avons été amenée à retirer deux items du matériel »). Si cela est possible, évitez la première personne pour les éléments qui ne vous concernent pas directement. Ainsi, on limitera le plus possible l’emploi de la première personne au profit de tournures passives ou impersonnelles. Par exemple, au lieu de dire « l’étude de X nous apprend que… », préférez « l’étude de X montre que…. ». Par ailleurs, si une phrase commence par un chiffre, il faut l'écrire en lettres et non en nombre arabe.
3.2 Les phrases
Préférez des phrases courtes, claires et précises mais ne recourez jamais au style télégraphique. Les phrases doivent être complètes (contenir un verbe principal, pas de phrase composée uniquement d’un participe présent) et doivent respecter un ordre progressif (sujet, verbes, compléments éventuels). Utilisez des inversions dans des phrases pour obtenir des effets spéciaux.
Utilisez de préférence les formes affirmatives (évitez les formes négatives) et les
tournures actives (évitez les tournures passives -‐ sauf pour contourner l’emploi de la
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première personne, cf. ci-‐dessus) et préférez la coordination à la succession de subordinations.
La revue de la littérature et la description de la méthode peuvent être rédigées au
passé, mais ce principe n’est pas une règle absolue. Utiliser le présent dans la revue de la littérature peut aussi donner plus de force ou un caractère plus général à une affirmation.
3.3 Les descriptions et les définitions
Lorsque plusieurs définitions d'un même concept sont données, plusieurs points de vue sont expliqués, il faut éviter de les énumérer et plutôt les assembler en un texte intégré, en montrant bien ce que chaque définition ou chaque point de vue apporte par rapport aux autres. A partir du moment où vous avez défini des termes adéquats pour désigner des éléments donnés, utilisez toujours ces mêmes termes et n’essayez pas d’être poétique pour faire « joli ». Il ne s’agit pas de redondance mais de précision scientifique. Vous pouvez également donner des exemples concrets, si nécessaire.
3.4 La combinaison d'informations Soyez attentifs à tous les éléments qui permettent de faire ressortir la logique d'un
texte. L'introduction indique les différents points qui seront abordés. La conclusion reprend les mots-‐clés : elle propose une synthèse du travail et met en évidence les éléments à retenir. Au-‐delà de ces deux éléments, les mots outils permettent de souligner les différentes étapes du discours, pour exprimer le rapport que l'on veut établir entre des faits et des idées (eg., pour marquer des points communs, des divergences entre différents éléments). Ci-‐dessous, nous vous en présentons plusieurs pour chaque catégorie. Les exemples sont issus de l'ouvrage suivant que nous vous invitons à consulter pour une liste plus complète et des explications plus précises : Dufief, A.-‐S. (1995). S'exprimer avec logique. Paris, Hatier. Quelques mots outils pour exprimer :
-‐ L'addition : également, et, de même, de plus, surtout, de surcroît, en outre, par ailleurs, etc ;
-‐ Une progression : avant tout, tout d'abord, premièrement, ensuite, deuxièmement, après, puis de plus, enfin, en dernier lieu, pour conclure, etc. ;
-‐ Une explication : en effet, c'est à dire, notamment, par exemple ; -‐ L'opposition : mais, en revanche, au contraire, à l'inverse, par contre, pourtant,
cependant, néanmoins, toutefois, or ; alors que, tandis que, etc. ; -‐ La concession : bien que, quoique, certes, sans doute, peut-‐être, etc. -‐ La conséquence : ainsi, donc, par conséquent, en conséquence, dès lors, de sorte
que, si bien que, au point que, etc. ; -‐ La cause : à cause de, en raison de, sous l'effet de, par suite de, grâce à, à force de,
etc. ; -‐ Le but : pour que, en vue de, de crainte de, de peur de, etc. ; -‐ La condition : si, au cas où, quand, quand bien même, à moins de, etc.
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3.5 La relecture Une fois le texte écrit, relisez-‐le ! Faites-‐le ensuite relire par une personne extérieure
pour les fautes de style, de frappe et les fautes d’orthographe qui ne seraient pas nécessairement détectées par votre correcteur orthographique. Cette personne pourra aussi vous indiquez si certains points gagneraient à être clarifiés.
4 Présentation des tableaux et des figures Les tableaux et les figures doivent être référencés dans le texte (e.g., « comme
l’illustre la Figure 3, les résultats montrent que…. »). Ils doivent respecter les normes APA (Publication Manual of the American Psychological Association, 6th edition (2010). Washington DC : APA). S'ils sont issus ou adaptés d'une source, il faut la citer dans le titre (e.g., Figure 2 Evolution du MLU en fonction de l'âge (D'après Brown, 1973)). Le titre doit expliquer les abréviations utilisées dans la figure ou le tableau.
4.1 Tableaux (voir exemple en Annexe IV)
Un tableau permet de résumer des informations importantes. Il a pour but d’aider le lecteur. Voici des informations qui vous permettront de les présenter au mieux :
-‐ Les tableaux sont numérotés en chiffres arabes (auparavant ils étaient numérotés en chiffres romains) ;
-‐ Ils portent un nom précis, inscrit au-‐dessus du tableau ; -‐ La numérotation est généralement continue dans tout le travail ; -‐ Les tableaux sont introduits par un texte qui les présente ou les justifie en
précisant leur numéro. Néanmoins, ils doivent pouvoir être compris sans référence au texte ; ils doivent donc être suffisamment explicites pour que le lecteur ne doive pas lire le texte pour le comprendre ;
Sur le plan de la forme, les normes de l’APA préconisent d’éviter d’afficher les lignes verticales dans les tableaux et de limiter le nombre de lignes horizontales (uniquement le titre et la fin du tableau)
-‐ On laisse un espace généreux entre les lignes et les colonnes pour une meilleure lisibilité ;
-‐ Les valeurs arrondies donnent en général une idée plus claire de la structure des données ;
-‐ Les chiffres en colonnes sont plus faciles à comparer que les chiffres en lignes ; -‐ Les moyennes, minimums et maximums des lignes et des colonnes peuvent aider
le lecteur dans sa lecture des données ;
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Trois types de notes peuvent apparaître sous un tableau1 : -‐ Une note générale qui concerne tout le tableau : elle est précédée par le mot
« Note » souligné et suivi d’un point (Note.) -‐ Une note spécifique à une ligne ou une colonne : à introduire par une lettre en
exposant -‐ Une note de probabilité qui indique le niveau alpha des tests statistiques : à
introduire par un ou plusieurs astérisques.
4.2 Figures (voir exemple en Annexe V)
Une figure a pour but de résumer des informations importantes de manière visuelle (eg., Le schéma d'un dispositif expérimental ou d'un modèle). Une figure doit être suffisamment explicite pour que le lecteur ne doive pas lire le texte pour la comprendre, néanmoins elle sera accompagnée d’un bref commentaire explicatif. Nous listons ci-‐dessous quelques règles relatives aux figures :
-‐ Une figure doit comporter un titre précis mentionné en dessous de celle-‐ci ; -‐ Elle est numérotée en chiffres arabes ; -‐ Pour les figures représentant un graphique, l'abscisse et l'ordonnée doivent être
spécifiées.
4.3 Présentation des références bibliographiques
Les références bibliographiques doivent respecter les normes APA (Publication
Manual of the American Psychological Association, 6th edition (2010). Washington DC : APA). Cet ouvrage est disponible à la bibliothèque de Psychologie et des sciences de l’Education de l’UCL sous la cote BF76.7 A512 P4. Une synthèse de la façon de présenter les références bibliographiques est traitée dans le document ci-‐joint rédigé par Anne Spoiden. L’Annexe VI donne un exemple d’une bibliographie qui respecte les normes APA.
Sachez qu'il existe des logiciels qui gèrent les références bibliographiques tant pour
les collecter, les trier que les insérer dans un texte. L'UCL met gratuitement le logiciel EndNote à votre disposition. La page http://www.uclouvain.be/234207.html de la bibliothèque donne accès aux manuels d'installation et d'utilisation du logiciel EndNote sous ses deux versions : EndNote (à installer sur son PC) et MyEndNote Web (disponible en ligne).
4.4 Présentation des statistiques Indiquez dès le départ le seuil statistique à partir duquel les résultats sont considérés
(.10, .05 ou .001) et indiquez pour chaque traitement si le résultat est significatif et, si possible, la taille de l’effet. N’oubliez pas de mentionner le nom du test utilisé, la ou les
1 Faites attention qu’un tableau ne soit pas coupé par un saut de page.
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valeurs obtenues, les degrés de liberté et les seuils de probabilité ainsi que le logiciel utilisé pour réaliser vos analyses. Par ailleurs, il s’agit de respecter le format APA :
o Une corrélation : r(59)= .67, p<.001 o Un chi-‐carré : χ² (1, N = 119) = 10.51, p = .0012 o Un test t : t(46) = 1.6, p=0.103 o Un F de Fischer F(2,17) = 27.54 ; p ≤ 0.0001, η²=.62) o Moyenne et déviation standard (M= 5.06, SD=.95)
REM. Nous vous conseillons pour cette partie, de vous référer à l’ouvrage de Dancey, C. & Reidy, J. (2007). Statistiques sans math pour psychologues. Bruxelles : De Boeck.
4.5 Conseils d’organisation pour la rédaction du mémoire
Capitalisez sur le projet en Master 1 : dès le premier quadrimestre de votre première année de master, lancez-‐vous dans la recherche de références bibliographiques dans le domaine de votre mémoire. Commencez vos recherches dans « google scholar » en utilisant les paramètres de « recherche avancée » ; vérifier ensuite dans les bases de données électroniques de la bibliothèque. Consultez par la suite le fichier des mémoires et des thèses (pour les mémoires, se renseigner pour savoir si le mémoire est de qualité). Classez les références par priorité, pertinence. Au début du second quadrimestre, rédigez votre revue de la littérature sur base des lectures effectuées. Complétez cette revue par une proposition de la méthodologie pour Pâques afin que votre promoteur puisse vous donner un feedback de votre travail avant sa remise vers la mi-‐mai.
Au début de votre Master 2, planifiez votre travail en visant à rendre votre mémoire
en juin. La session du mois d’août est à considérer comme une session de rattrapage. Prenez donc contact le plus tôt possible avec les personnes que vous devrez rencontrer sur terrain afin de débuter votre testing lors du premier quadrimestre. Prévoyez suffisamment de temps pour la rédaction de votre mémoire, celle-‐ci étant toujours plus longue que ce qu’on imagine au départ. Après une première rédaction, laissez votre manuscrit « se reposer » une bonne semaine afin de laisser un peu de distance entre lui et vous et pouvoir alors le relire ensuite avec un œil critique. De cette manière, vous détecterez plus facilement des éventuelles erreurs et fautes d’organisation des idées. Vous pourrez de cette manière plus facilement améliorer votre texte dans l’ensemble. Si vous souhaitez une relecture par votre promoteur, prévoyez un délai raisonnable pour lui laisser le temps de le lire à son aise. N’oubliez pas aussi que l’impression et la reliure prennent un certain temps.
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5 Le rôle du promoteur et de l’étudiant
Le promoteur -‐ Propose des sujets ou accepte d’encadrer un sujet proposé par l’étudiant ; -‐ Vérifie la démarche suivie par l’étudiant, y compris pour la méthodologie ; -‐ Rencontre l'étudiant à la demande de ce dernier. Le nombre de contacts est
planifié avec l'étudiant. En moyenne, 4 à 5 rencontres au minimum paraissent souhaitables ;
-‐ Conseille l'étudiant sur le fond et la forme ; -‐ Indique des sources, pour que l’étudiant puisse démarrer son travail de recherche
bibliographique ; -‐ Encadre le travail de rédaction ; l’étudiant reste néanmoins responsable du texte
final ; -‐ Choisit la date de présentation en accord avec les membres du jury et l’étudiant ;
L'étudiant
-‐ Choisit son sujet et peut proposer des sujets ; -‐ Réalise le travail en accord avec son promoteur ; -‐ Soumet les étapes principales de son travail au promoteur ; -‐ Respecte le plan général accepté ; -‐ Respecte le timing. Il apparaît que le mémoire représente environ 3 mois de
travail plein temps (24 ECTS) ; -‐ Est responsable du texte qu’il dépose.
6 L’évaluation du mémoire
Le mémoire est évalué par un jury restreint, composé du promoteur et de deux lecteurs. L’un des lecteurs peut être l’enseignant qui a évalué le projet de recherche de M1 et qui aura donc suivi la progression du projet. L’évaluation est basée sur le document écrit et sur sa présentation en séance publique. Le lecteur dispose d’une grille type pour l’aider à évaluer le travail (voir Annexe VII). En cas de mémoire réalisé par deux étudiants, la défense peut être commune (sur avis du promoteur) ; la décision d’attribuer une note différente ou la même note relèvera du jury. Sauf si le jury restreint estime de manière unanime que le mémoire ne peut être reçu, le travail est présenté par l’étudiant et discuté avec les lecteurs en séance publique. La qualité de cette présentation est un des éléments de l'évaluation finale du travail. Dans le cas où le jury restreint refuse le mémoire, ses membres indiqueront en privé à l'étudiant les raisons de ce refus.
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7 Plagiat et éléments d’éthique
7.1 Plagiat
Le site www.uclouvain.be/plagiat.html rappelle la politique de l’université en matière de plagiat. Il doit être consulté pour s’informer sur la façon de se conformer aux règles qui le régissent. D’une manière générale, l’usage des citations doit d’ailleurs être limité et remplacé chaque fois qu’il est possible par une paraphrase accompagnée d’une référence précise à l’ouvrage concerné (avec la page si c’est un livre). Citer ses références est en effet obligatoire, mais il ne faut néanmoins pas en inonder le texte (ni les bas de page). Il est également important de consulter les normes APA en vigueur pour citer correctement les références et les citations. Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet sur le site suivant : http://www.uclouvain.be/cps/ucl/doc/bpsp/documents/Bibliographie_APA_F.pdf).
Bien que l'étudiant soit l'auteur du mémoire, dans la mesure où le mémoire ainsi
que toute publication à laquelle il donnerait lieu engagent la réputation scientifique du promoteur, et plus largement de la Faculté et de l'Université, il est de règle que, sous réserve de leur accord, les noms des personnes et des institutions qui ont aidé à leur réalisation y soient explicitement mentionnés. Réciproquement, il convient que toute utilisation des données d'un mémoire dans un article ou un ouvrage du promoteur fasse référence au nom et au travail de l'étudiant.
La Bibliothèque facultaire reçoit souvent des demandes de consultation ou de
reproduction de mémoires. Pour pouvoir protéger certains travaux dont les responsables estiment qu'ils contiennent des données confidentielles ou empêcher une large diffusion avant publication, un formulaire autorisant ou non la consultation et/ou la reproduction pendant les trois premières années suivant la parution du mémoire, dûment signé par l'étudiant et le(s) (co)promoteur(s), sera joint aux exemplaires destinés à la Bibliothèque et au Centre Général de Documentation. Ce formulaire sera fourni par le Secrétariat facultaire lors de l'inscription à la session.
7.2 Eléments d’éthique L’Institut de Recherche en Sciences Psychologiques dispose d’une Commission
d’éthique qui veille à promouvoir et à faire respecter l’éthique dans les pratiques de recherche. Vous trouverez les renseignements sur cette commission d’éthique à la page web suivante : https://www.uclouvain.be/328320.html. Nous vous demandons de consulter les documents disponibles sur ce site. Notons, entre autres, les éléments suivants auxquels l’étudiant veillera lors de sa recherche :
-‐ Obtenir l’autorisation de l’institution où il récoltera ses données. -‐ Informer les sujets sur les objectifs poursuivis par sa recherche et obtiendra son
accord pour tout enregistrement de voix et/ou d’images (respect de l’anonymat). -‐ Éviter de tromper le sujet sauf si absolument nécessaire, informera le sujet qu’il
est libre d’accepter le test et peut interrompre à tout moment et répondra à ses questions.
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-‐ Donner aux participants et aux institutions où il aura récolté ses données une information compréhensible sur les résultats de l’étude.
-‐ Lors de la rédaction de son mémoire, il n’inventera pas de données, et ne plagiera pas un travail existant, il ne s’appropriera que le travail qu’il a effectué lui-‐même.
Il est ainsi demandé à l’étudiant d’inclure dans le projet de mémoire un paragraphe éthique en annexe, avec le cas échéant une lettre de consentement. L’étudiant se doit également d’expliquer en quelques paragraphes dans le mémoire les problèmes éthiques qu'il a rencontrés et comment il les a gérés.
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Annexe I. Exemple d’une introduction Exemple issu du mémoire de N. Timmermans (2010). Le rôle de l’erreur dans l’apprentissage de l’orthographe.
L'objectif de ce mémoire est d'étudier le rôle de l'erreur dans l'apprentissage de
l'orthographe [1]. Depuis plusieurs années, le travail sur l'erreur occupe en effet une place importante en sciences de l’éducation et dans les pratiques pédagogiques (e.g., Bourgeois & Chapelle, 2006 ; de Peretti, 2009) [2]. Reconnaître l'erreur comme un élément fondamental dans l'acquisition des connaissances et la prendre en compte pour amener l'apprenant à améliorer son savoir et son savoir-‐faire est certainement bénéfique dans les apprentissages mais la confrontation à la réponse correcte a également son importance. Le mémoire que nous présentons ici s'attache à comparer deux types de techniques – l'apprentissage sans erreur et l'apprentissage avec erreur – et à évaluer leur efficacité respective dans l'acquisition de l'orthographe lexicale [3]. La première partie de ce travail présente une revue de la littérature sur le développement de l'orthographe lexicale, sur les techniques d'apprentissage avec ou sans erreur et sur l’application de ces techniques dans le domaine de l’orthographe. Une seconde partie présente la méthodologie adoptée dans la recherche menée, les résultats et leur discussion. Une dernière partie permettra de conclure ce travail [4].
[1] Sujet du mémoire
[2] Bref rappel des travaux antérieurs
[3] Objectifs du mémoire
[4] Structure du mémoire
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Annexe II. Exemple de présentation des résultats a) Les résultats peuvent être présentés dans un tableau en rappelant les prédictions. Exemple issu du mémoire de C. Havel (2012). Utilité de l’analyse des compétences pragmatiques et discursives dans le diagnostic différentiel entre dysphasie et autisme.
Tableau 10 : prédictions, observations et moyennes, statistiques de Mann-‐Whitney pour l’échelle CCC-‐2 (Bishop, 2003) remplie par les parents
Sous échelles de l’épreuve CCC-‐2
Prédictions Observations et moyennes
Statistiques de Mann-‐Whitney
A. Phonologie et articulation
D<A<C D<A<C 10.4 < 22.47 < 53
Pour A vs D, U=72, NS ; pour A vs C, U=49, p=.0015 ; pour D vs C, U=15.5, p<.001
B. Syntaxe D<A<C D<A<C 8.2 <19.53 <39.06
Etc.
C. Sémantique D<A<C A=D<C 2.8 =2.73 <37.38
…
D. Cohérence D<A<C A=D<C 4.26=6.27<46.94
…
E. Initiations inappropriées
A<D<C A<D<C 1.26 < 8 < 46.5
…
F. Etc. … … …
Note. A= enfants autistes, D= enfants dysphasiques, C= enfants contrôles, NS= non-‐significatif
b) Les résultats peuvent être présentés en reprenant les questions posées dans
l’introduction. Exemple issu du mémoire de C. Dureissex (2012). Programme d’intervention des troubles du langage oral chez les enfants de première maternelle. « Afin de confirmer ou d’infirmer nos prédictions, nous avons effectué des analyses statistiques. Le Tableau X nous permettra d’étudier une à une les questions qui ont fait l’objet de cette recherche […] -‐ L’entraînement a-‐t-‐il engendré de meilleurs scores aux épreuves phonologiques ? Afin d’évaluer l’effet de l’entraînement spécifique à la détection de rimes, nous avons réalisé une analyse à mesures répétées à « l’épreuve d’identification de la rime » en trois temps […]. -‐ L’entraînement a-‐t-‐il engendré de meilleurs scores aux épreuves lexicales ? Pour tester l’effet de l’intervention lexicale spécifique[…]. Un test t de comparaison de moyennes sur des données pairées a ensuite été réalisé pour comparer les progrès des enfants en deux listes. […] Etc. »
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Annexe III. Modèle de couverture
Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Éducation, orientation logopédie
TITRE
Promoteur : Professeur XXXX
(co-‐promoteur) : XXXX
Mémoire présenté en vue de l’obtention du grade de Master en logopédie par XXX
Louvain-‐la-‐Neuve
Juin 2013
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Annexe IV. Exemple de présentation d’un tableau Exemple issu de Bragard, A., Schelstraete, M.-‐A., Collette, E., & Grégoire, J. (2010). Evaluation du manque du mot chez l’enfant : Données développementales auprès d’enfants francophones de 7 à 12 ans. Revue européenne de Psychologie Appliquée, 60, 113-‐127.
« Le tableau 3.3 présente l’évolution des pourcentages de réussite par épreuve et en fonction de l’âge. On peut constater que les performances évoluent régulièrement d’un groupe à l’autre, et ce, pour les deux épreuves administrées. Cette évolution indique la bonne sensibilité génétique de l’épreuve ». Tableau 3.3. Pourcentages de réponses correctes (ET entre parenthèses) à l’épreuve de dénomination et de désignation de substantifs et temps de réponse moyens pour l’épreuve de dénomination (ET entre parenthèses) en fonction de la classe d’âge.
classe Dénomination : Dénomination : Désignation : d'âge % de réponses
correctes (ET) temps de latence moyen par item (ET)
% de réponses correctes (ET)
7 76,1 (7,2) 1868,42 (248,29) 91,99 (4,96)
8 79,81 (8,09) 1744,52 (232,81) 91,19 (5,14)
9 84,19 (5,31) 1677,26 (216,10) 93,69 (3,25)
10 87,31 (4,94) 1545,01 (195,56) 95,63 (2,24)
11 88,49 (3,79) 1523,96 (170,29) 96,05 (2,78)
12 87,91 (4,16) 1540,96 (295,53) 96,04 (2,65) Note. ET = écart-‐type
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Annexe V. Exemple de présentation d’une figure Exemple fictif.
Figure 2. Pourcentage de réponses correctes dénomination et de désignation pour le groupe (contrôle versus dysphasique).
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Annexe VI. Extrait d’une bibliographie qui respecte les normes APA Aubin, G., Belin, C., David, D., & de Partz, M. P. (2001). Actualités en pathologie du langage
et de la communication. Marseille : Solal. Barrett, M. (1995). Early lexical development. In P. Fletcher & B. McWhinney (Eds.), The
handbook of child language (pp. 362-‐392). Oxford : Blackwell. Best, W. (2005). Investigation of a new intervention for children with word-‐finding problems.
International Journal of Language & Communication Disorders, 40(3), 279-‐318. Bragard, A., Schelstraete, M.-‐A., Collette, E., & Grégoire, J. (2010). Evaluation du manque du
mot chez l’enfant : Données développementales auprès d’enfants francophones de 7 à 12 ans. Revue européenne de Psychologie Appliquée, 60, 113-‐127.
Chalard, M., Bonin, P., Meot, A., Boyer, B., & Fayol, M. (2003). Objective age-‐of-‐acquisition (AoA) norms for a set of 230 object names in French : relationships with psycholinguistic variables, the English data from Morrison et al. (1997), and naming latencies. European Journal of Cognitive Psychology, 15(2), 209-‐245.
Chevrie-‐Muller, C., Simon, A.-‐M., & Fournier, S. (1997). Batterie "Langage oral, langage écrit, mémoire et attention". Paris : Les Editions du Centre de Psychologie Appliquée.
Constable, A. (2001). A psycholinguistic approach to word-‐finding difficulties. In J. Stackhouse & B. Wells (Eds.), Children's speech and literacy difficulties : identification and intervention (pp. 330-‐365). Philadelphia : Whurr Publisher.
Constable, A., Stackhouse, J., & Wells, B. (1997). Developmental word-‐finding difficulties and phonological processing : The case of the missing handcuffs. Applied Psycholinguistics, 18(4), 507-‐536.
Lewis, S., & Speake, J. (1998). When is a rolling pin a 'roll the pen' : a clinical insight into lexical problem. In S. Chiat, J. Law & J. Marshall (Eds.), Language disorders in children and adults (pp. 77-‐101). London : Whurr publishers.
Maillart, C. (2003). Origine des troubles morphosyntaxiques chez des enfants dysphasiques. Unpublished doctoral dissertation, Université Catholique de Louvain, Louvain-‐la-‐Neuve.
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Annexe VII. Grille d’évaluation du mémoire
1. Réalisation du travail 1.1 Sujet
-‐ Si le sujet a été proposé à l’étudiant, celui-‐ci se l’est-‐il « approprié » ? -‐ Si l’étudiant a proposé le sujet lui-‐même, ce sujet est-‐il original ; la question de départ a-‐t-‐elle été correctement précisée ; l’étudiant a-‐t-‐il été actif et critique dans ce «processus» ?
1.2 Revue de littérature
-‐ L’étudiant a-‐t-‐il fait preuve d’initiatives dans la recherche de la littérature ? -‐ La littérature proposée par l’étudiant était-‐elle (1) scientifique, (2) pertinente, (3) ciblée?
1.3 Recueil de données
-‐ L’étudiant a-‐t-‐il participé activement à la conception de la méthodologie ? -‐ L’accès à la population testée a-‐t-‐il été aisé ? Quelle a été la part de l’étudiant dans la recherche de cette population ? -‐ Le travail de recueil de données est-‐il significatif ?
o Nombre de sujets o Heures de testing o Encodage des données 1.4 Analyse des résultats
-‐ L’étudiant a-‐t-‐il participé activement à l’analyse des résultats ? -‐ Maîtrise-‐t-‐il les analyses statistiques effectuées ?
1.5 Comportement général
L’étudiant a-‐t-‐il fait preuve d’organisation dans la réalisation de son travail (respect des échéances, prise de rendez-‐vous régulière, etc.) ? S’est-‐il comporté de manière professionnelle sur le terrain (ex. compte-‐rendu de la recherche distribué sur le terrain), en respectant l’éthique de la recherche ?
1.6 Texte
Le texte final a-‐t-‐il nécessité plusieurs relectures et de nombreuses corrections ?
2. Texte écrit
2.1 Forme
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-‐ Est-‐il complet (table des matières, résumé d’une page) ? -‐ Le texte est-‐il bien écrit (agréable à lire), cohérent et structuré ? -‐ L’orthographe est-‐elle correcte ? -‐ Le nombre de pages est-‐il raisonnable ?
2.2 Fond
-‐ Introduction théorique o Pose-‐t-‐elle clairement le problème ? o Introduit-‐elle les concepts-‐clés ? o La démarche suivie est-‐elle bien expliquée ? o Est-‐elle bien structurée ? o A-‐t-‐elle réellement été construite par l’étudiant (vs un « recopiage » de textes de synthèse disponibles) o S’agit-‐il réellement d’une revue de littérature ou plutôt de « notes de cours » ? L’utilisation des sources bibliographiques est-‐elle adéquate ? o Se termine-‐t-‐elle par une véritable conclusion qui introduit la partie empirique ?
-‐ Méthodes et résultats o La recherche est-‐elle clairement introduite ? (ex. hypothèses, prédictions) o La population est-‐elle bien définie et adéquate par rapport à la question de recherche o La présentation contient-‐elle les informations méthodologiques nécessaires et suffisantes (éventuellement en annexe) pour pouvoir reproduire l’étude ? o Les résultats sont-‐ils présentés clairement, et avec les statistiques adéquates ?
-‐ Discussion o Les conclusions permettent-‐elles d’avoir une idée claire de ce qui a été obtenu et des limites méthodologiques éventuelles ? o S’agit-‐il réellement d’une discussion qui reprend des éléments de la partie théorique en y intégrant les éléments à retenir de la partie expérimentale ? o L’originalité de l’étude ressort-‐elle ?
o Les points soumis à discussion ont-‐ils un intérêt scientifique et, éventuellement, clinique
3. Défense orale (1h max.)
-‐ Limites de temps respectées pour l’exposé (20 min.) -‐ L’exposé oral constitue-‐t-‐il une synthèse théorique et pratique du travail ? -‐ L’étudiant s’est-‐il effectivement défendu ?
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