de levaluation des pratiques professionnelles au développement professionnel continu amélioration...
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Dr M.C. MOLL / sept 2012
De l’Evaluation des Pratiques Professionnelles au
Développement Professionnel Continu
Amélioration du service (médical)Rendu au patient
Dr M.C. Moll
Dr M.C. MOLL / sept 2012 2
LES ENJEUX
Pour les Usagers Pour l’établissement Pour les professionnels
Dr M.C. MOLL / sept 2012 3
Pour les Usagers Face à la demande croissante de sécurité,
de qualité et d’efficience, l’Evaluation des Pratiques Professionnelles constitue un gage de qualité de prise en charge.
Savoir que les professionnels de santé évaluent leurs pratiques et mettent en place des mesures d’amélioration est un indicateur rassurant de l’attention portée à la qualité de la prise en charge
Dr M.C. MOLL / sept 2012 4
Pour l’établissement
Garantir la qualité des soins et l’amélioration de la prise en charge des patients.
Structurer une démarche d’évaluation rendue indispensable du fait de :
- la complexité des processus de soins- la diversité de l’offre de soins- la variabilité des pratiques constatée- l’évolution des technologies
médicales- la nécessité de maîtriser les risques- la dimension économique des soins (ARS/T2A/CPOM)
Dr M.C. MOLL / sept 2012 5
Pour les Professionnels
Engager l’ensemble des professionnels dans une démarche d’amélioration de la qualité intégrée à leur pratique.
Opportunité stimulante, d’échanges de questionnement des pratiques professionnelles individuelles et collectives.
Ces pratiques concernent les activités diagnostiques, thérapeutiques ou préventives.
Dr M.C. MOLL / sept 2012
DéveloppementProfessionnelContinu
Dr M.C. MOLL
Formation continue + EPP
Dr M.C. MOLL / sept 2012 7
Une démarche obligatoire reposant sur une réglementation
Loi du 09 Août 2004 portant sur l’obligation de FMC
Loi du 13 Août 2004 relative à l’assurance maladie
(art 14 faisant obligation d’EPP individuelle)
(art 16 sur l’accréditation volontaire des médecins)
Décret 14 avril 2005 relatif à l’EPP
Ordonnance n° 2005-406 du 02 mai 2005
Décisions HAS des 7 novembre et 19 décembre 2007
Loi HPST 2009 : DPC
Décret N°2011-2113/14/15/16/17/18 du 30 décembre 2011
Circulaire N°DGOS/RH4/2012/206 du 22 mai 2O12 (axes de
formation prioritaire 2013)
Dr M.C. MOLL / sept 2012
DPC : une obligation pour tous les professionnels de santé
Organisation DPC : OGDPC (13)Paramédicaux (14)Chirurgiens dentistes (15)Médecins (16)Sages femmes (17)Pharmacien (18)
Décret N°2011-2113/14/15/16/17/18 du 30 décembre 2011
Dr M.C. MOLL / sept 2012 Date 9
Définition loi HPST : article 59
Définition : le développement professionnel continu a pour objectifs l’évaluation des pratiques professionnelles, le perfectionnement des connaissances, l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins ainsi que la prise en compte des priorités de santé publique et de la maîtrise médicalisée des dépenses de santé.
Dr M.C. MOLL / sept 2012 Date 10
Application de la loi
L’obligation prendra effet au 1er Janvier 2012.
Dispositions transitoires jusqu’en avril 2012, signature convention constitutive du GIP de l’organisme de gestion du DPC (OGDPC)
Jusqu’en Fin 2013 : les démarches d’EPP validées par les CME / équivalence DPC
Dr M.C. MOLL / sept 2012 Date 11
Définition : décret 2011-2116
Le DPC comporte conformément à l’article L.4133-1 l’analyse par les professionnels de santé de leurs pratiques ainsi que l’acquisition ou l’approfondissement de connaissances ou de compétences
Obligation individuelle dans une démarche collective
Démarche permanente Médecins inscrits à l’ordre et tous les
professionnels de santé Il satisfait à l’obligation s’il participe à au moins 1
programme annuel collectif ou pluri annuel et/ou s’il valide un DU reconnu pour le DPC
Dr M.C. MOLL / sept 2012 12
Structures : l’OGDPC GIP état / UNCAM Il comporte :
Un conseil de gestion (état et UNCAM) c’est le CA de l’OGDPC Un service dématérialisé qui publie la liste des programmes de DPC
(nombre, cout, le nbr de professionnels concernés, les conditions de prise en charge, les forfaits d’indemnisation), la liste des organismes de DPC bénéficiaires des fonds et l’évaluation de ces organismes.
Un conseil paritaire: définit les forfaits de prise en charge pour chaque catégorie de professionnels
Conseil de surveillance : Bilan annuel de la mise en œuvre du DPC Avis au ministre sur la qualité et l’efficacité du dispositif Propositions de toute nature Contrôler l’utilisation des ressources Promotion du DPC Orientation nationale du DPC après avis des Commissions
Scientifiques Indépendantes et du haut conseil des professions paramédicales
Dr M.C. MOLL / sept 2012 Date 13
Structures : l’OGDPC
Il a pour mission Enregistrer et d’agréer les organismes
de DPC Publier la liste des organismes Prendre avis de la commission,
scientifique pour élaboration des cahiers des charges
Collecter les contributions versées par : l’état, les Caisses d’AM, les établissements, les employeurs ...
Dr M.C. MOLL / sept 2012 Date 14
Obligation des organismes de DPC et des Employeurs de professionnels de santé
Pour des programmes de DPC valides, les organismes de DPC doivent être agréés et évalués favorablement
Secteur public : les organismes agréés transmettent à l’OGDPC les programmes de DPC suivis par les
professionnels de santé le montant des sommes affectées les ressources internes consacrées par les ES
Dr M.C. MOLL / sept 2012 Date 15
Structures: scientifiques
La «commission scientifique indépendante des spécialités médicales»
Le Haut conseil des professions paramédicales
Proposer les orientations nationales, Sont en quelque sorte des sous
commission de l’OGDP qui en assure le secrétariat
Dr M.C. MOLL / sept 2012 Date 16
Structures méthodologique
La Haute autorité de santé (HAS) validera les méthodes de DPC en concertation
Avec les conseils nationaux professionnels de chaque spécialité représentés au sein de la Fédération des Spécialités Médicales qui est elle dotée d’un budget de 1,5 million d’euros « dans le cadre de sa reconnaissance d’utilité publique ».
Dr M.C. MOLL / sept 2012 Date 17
Prise en compte des orientations nationales ou régionales
Caractère permanent Thématique en rapport avec l’activité du médecin Perspectives d’amélioration du « service rendu » Doit permettre une évaluation de l’implication
individuelle Respect de la confidentialité Indépendance professionnelle et scientifique Implication individuelle dans une action collective Un ou des outil (s) validé(s) par la HAS après avis de la
CSI (la liste est arrêtée chaque année par la HAS)
Caractéristiques requises des programmes de DPC
Dr M.C. MOLL / sept 2012 Date 18
Circuit Le professionnel de santé s’adressera à un
« organisme de DPC enregistré » auprès de l’Organisme gestionnaire du développement professionnel continu (OGDPC).
L’organisme de DPC adresse simultanément une attestation au médecin et au conseil de l’ordre dont il dépend (par voie électronique) ou à l’ARS si pas de conseil de l’ordre
Le conseil de l’ordre ou l’ARS évalue l’obligation tous les 5 ans
En cas de non respect le conseil de l’ordre ou l’ARS évalue la pertinence d’organiser un programme personnalisé de DPC
Si l’obligation n’est pas satisfaite au final le conseil de l’ordre ou l’ARS peut statuer en faveur d’une « insuffisance professionnelle »
Dr M.C. MOLL / sept 2012 Date 19
CME ou Commission ad hoc
OGDPC Agrément des
organismes de DPC
OGDPC Agrément des
organismes de DPC
Demande d’agrément
Pour devenir organisme DPC
VALID
ATIO
N
Certificat
VALID
ATIO
N
Conseil de
l’ordre
Le praticien soumet
son programme à la CME
Plan personnalisé +/- sanctionInsuffisance professionnelle
CIRCUIT
DPC
Copie
Dr M.C. MOLL / sept 2012 Date 20
Rôle des CME
Les CME de même que les conseils départementaux ou nationaux de l’ordre, les unions régionales ont pour rôle de « promouvoir le DPC »
Les professionnels choisissent librement leur organisme de DPC …
Dr M.C. MOLL / sept 2012 Date 21
Agrément des organismes de DPC
Les Organismes DPC seront retenus à l’issue d’un appel d’offres et financés pour accompagner et indemniser un nombre spécifique de médecins.
L’appel d’offres sera lancé par l’OGDPC sur proposition de la « commission scientifique indépendante »
L’opérateur de DPC se verra évalué par la Commission scientifique indépendante des médecins qui devra déterminer si les programmes sont conformes aux requis définis par la HAS.
La HAS rendra un rapport chaque année sur la qualité des programmes de DPC.
Dr M.C. MOLL / sept 2012 Date 22
Financement
Privé à but lucratif et non lucratif: pris en charge des programmes si réalisés par des organismes de DPC favorablement évalués
Niveau de financement déterminé par les commission paritaires pour chaque type de professionnels
Les CHU consacre 0,5% de la rémunération de l’effectif médical les CH 0,75
Un établissement peut se libérer de cette obligation en versant la somme équivalente à un organisme paritaire collecteur agréé de sa branche professionnelle
Ex: signature le 18/06/12 de l’accord relatif à la gestion par l’OPCA-ANFH, du fond de DPC pour les odontologistes, médecins et pharmacien)
Dr M.C. MOLL / sept 2012 Date 23
ATTENDUS de la HAS
AUTO ÉVALUATION et V2010PERENNITE DE LA DEMARCHE
Dr M.C. MOLL / sept 2012 Date 24
Définitions (1)décret N°2005-346 du 14 avril 2005
L’EPP a pour but l’amélioration continue de la qualité des soins et du service rendu au patient par les professionnels de santé.
Elle vise à promouvoir la qualité, la sécurité, l’efficacité et l’efficience des soins et de la prévention et plus généralement la santé publique, dans le respect des règles déontologiques.
Dr M.C. MOLL / sept 2012 Date 25
Définitions (2) décret N°2005-346 du 14 avril 2005
Elle consiste en l’analyse de la pratique professionnelle en référence à des recommandations selon une méthode élaborée et validée par la HAS et inclut la mise en œuvre et le suivi d’actions d’améliorations.
L’EPP, avec le perfectionnement des connaissances fait partie de la formation médicale continue.
Dr M.C. MOLL / sept 2012 Date 26
Objectifs et approches
C’est une évaluation formative : impliquer les médecins dans les démarches d’amélioration de la qualité et de la sécurité de la pris en charge
Approche comparative: à un référentiel, une référence, un objectif de résultat ...
Approche par indicateur Approche par processus Approche par problème Approche performance
Dr M.C. MOLL / sept 2012 Date 27
Attendus V2010 : l’EPP une Pratique Exigible Prioritaire
Dr M.C. MOLL / sept 2012 Date 28
Attendus V2010 : l’EPPune Pratique Exigible Prioritaire
Dr M.C. MOLL / sept 2012 Date 29
Attendus V2010 : l’EPPune Pratique Exigible Prioritaire
En V4 une analyse sera faite du lien entre les thématiques d’EPP choisies
et leur pertinence par rapport à l’activité exercée et en particulier
Aux risques pour les patients
Dr M.C. MOLL / sept 2012
Management de L’EPP
La combinaison Qualité / Risque / Evaluation
Dr M.C. MOLL / sept 2012
Les différentes dimensions de la démarche
Pour un management efficace
Dr M.C. MOLL / sept 2012 32
Projet à deux niveaux
Préparer ou définir la politique d’évaluation Proposition d’un projet de management de
l’EPP sur le moyen terme, intégré au projet d’établissement, au projet de pôle
Répondre aux attendus de l’HAS Actions ciblées en vue de l’auto évaluation (recensement, choix, actions
complémentaires)
Dr M.C. MOLL / sept 2012 33
Préparer la politique d’évaluationLes axes pour le PE
Travailler sur l’ensemble du champ Travailler selon plusieurs dimensions A chaque dimension un objectif A chaque objectifs des méthodes
validées
Dr M.C. MOLL / sept 2012 34
Une démarche complexe
Multi composantes (qualité, risques, GRH) Multi professionnelles (les médecins, les soignants et
tous les autres) Démarche à géométrie variable (transversale, verticale,
collective et individuelle) Des outils à déployer et/ou à créer Une culture à faire évoluer Utilisation de l’EPP individuelle des médecins
comme : Mode d’entrée des praticiens dans la démarche qualité Un élément à intégrer dans une dynamique collective Un élément de maîtrise des compétences médicales
Dr M.C. MOLL / sept 2012 35
Approche transversaleet/ou collective
Objectif : Avoir un niveau de prise en charge garanti pour tout patient
Méthode : Identifier et standardiser les grandes typologies de prises en charge
transversales d’établissement (accueil des patients, sortie, hospitalisation en médecine …)
Identifier et standardiser les grandes prises en charges collectives (gestion du dossier du patient, PEC de la douleur, PEC des escarres, BP de l’insulinothérapie ...)
Outil pour évaluer : Indicateurs de processus (délais d’accueil, délai d’envoi des courriers de
sortie, taux de conformité des prescriptions …) Audit qualité ou audit de pratiques sur la base de référentiels
Dr M.C. MOLL / sept 2012 36
Approche verticalepar pôle, par service, par spécialité
Objectif : Travailler sur «l’evidence based médecine»
Méthode : Contractualiser avec les pôles Identifier et formaliser les processus de prises en charge
spécifiques de patients (PEC de l’infarctus, PEC de l’AVC ...) Identifier les référentiels de bonnes pratiques (indice de
confiance, grades) Intégrer les référentiels au sein de pratiques définies et
formalisées
Outils pour évaluer : Utiliser les bases de données de bonnes pratiques validées et
scorées Audit de pratiques cliniques (auto évaluation) Utilisation des « Chemins cliniques » ... Accréditation de service et/ou Évaluation par les pairs
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Approche verticale collectivepar pôle, par service, par spécialité
Objectif : Sécuriser le service rendu
Méthode : Créer un réseau d’identification et de remonté des situations à
risques pour les patients (voire les personnels, situations partagées)
Analyser les pratiques à risques ou sensibles (a priori) Analyser les incidents, les accidents, les « presque accidents »,
exploiter les plaintes (a posteriori) Exploiter le retour d’expérience en général
Outils pour évaluer : Analyse de points critiques sur les processus sensibles (AMDEC) Comités ou Revues de Morbidité et Mortalité (planifiés et organisés) Indicateurs d’évènements indésirables (déclarations d’EI ou processus
convergents) Les arbres de causes de défaillances Résultats des analyses de facteurs humains dans les organisations
(organisations apprenantes) ...
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Approche performance
Objectif : donner à chaque professionnel les moyens de s’évaluer en se
situant/référence
Méthode : Créer une batterie d’outils permettant à chaque professionnel de se situer
par rapport à: - une référence, soit interne (comparaison entre secteurs d’activité) soit externe (comparaison entre établissements)- un objectif de résultats, local , régional, national
Induire la création de réseaux (départementaux , régionaux)
Outils pour évaluer : Analyse de pertinence (de prescriptions: médicaments, examens
complémentaires, hospitalisation..) Indicateurs de performance ( RPC, pertinence) : Audit clinique comparatif
intra et inter ES (type IPAQSS, COMPAQH) Benchmarcking
Dr M.C. MOLL / sept 2012 39
Action sur les apprenants(élèves IDE, nouveaux arrivants..)
Objectif : Éviter de mettre les acteurs en position
de se tromperMéthode :
Définition du contenu de la mission (définition de fonctions ...) Définition des modalités d’intégration des nouveaux et des
apprenants Définition d’objectifs de résultats Tutorat, séniorisation Intégration de la notion d’évaluation et d’auto évaluation dans
le métier (cursus universitaire )
Outils pour évaluer : Identification à la prise de fonction des compétences acquises Plan de formation adapté Évaluation des résultats au quotidien par les tuteurs Définition et réévaluation des habilitations ...
Dr M.C. MOLL / sept 2012 40
APPROCHE INDIVIDUELLECompétence
Objectif : s’assurer de la mise à jour des connaissances et du maintien des compétences de chaque professionnel
Méthode : Recrutement adapté au métier Gestion prévisionnelle des carrières Formation continue Délivrance d’ habilitations individuelles
Outils pour évaluer : Entretien annuel d’évaluation et de progrès Point sur les formations continues validantes Accréditations individuelles Remise en situation périodique (simulation et simulateurs)
Dr M.C. MOLL / sept 2012 41
Nécessité d’une politique de management de
ces démarchesDe type gouvernance
POLE/SECTEUR /SERVICE
Plans d'Audits
transversaux
Indicateurs Tableaux de bord de l'ES
Processus de prise en charge verticaux
PEC cliniques
spécifiques
Analyse de pratiques à
risques
PROCESSSUS DE PRISE EN CHARGE TRANSVERSAUX
(PEC HOSPITALISATION EN MEDECINE)
PROCESSUS DE PRISE EN CHARGE COLLECTIVE
(PEC DOULEUR, ESCARRES, DOSSIER..)°
Accompagnement des
apprenants
Évaluation de la
compétence
APPROCHE PERFORMANCE
Indicateurs permettant
la comparaison
Bases de données
Plan d'audit de pratiques Chemins cliniques
Indicateur situations à risques
Comités morbidité mortalité
Évaluation des compétences (GRH, Séniors)
Accréditations individuelles
Facteur humain
Dr M.C. MOLL / sept 2012 Date 42
Combinaison
FMC EPP individuelle
EPP collective
DPC
Dr M.C. MOLL / sept 2012
Mise en œuvre de l’EPP/DPC au sein de l’établissement
Un lien nécessaire avec les démarches
Qualité Risque et Evaluation de
l’établissement
Dr M.C. MOLL / sept 2012 44
• Sous commission DPC de la CME
• Des membres de la CME
• Des membres nommés par la CME
• Professionnels externes (experts, méthodologistes ...)
• Des représentants de la DDS, de la DRH, des sages femmes
• Des membres des anciennes commissions FMC et EPP
• Charte de fonctionnement
• Responsables EPP (Pôle, service ?)
• Cellule QRE
Les acteurs du DPC en pratique
Dr M.C. MOLL / sept 2012 Date 45
Commission DPC de la CMEMission principale
La sous-commission a pour mission de promouvoir l’EPP et le DPC pour permettra à chaque professionnel de bénéficier de son certificat de DPC individuel.
Elle examine les dossiers déposés par les professionnels sollicitant de s’inscrire dans leur programme de DPC individuel.
Elle évalue la pertinence des projets déposés au regard des exigences de la HAS (programme, méthodologie ad hoc.)
Voir grille d’évaluation des projets DPC en annexe Elle s’assure de la répartition des ressources
Dr M.C. MOLL / sept 2012 46
Mission principale
Elle vérifie que les projets déposés ont reçu l’aval du responsable de pôle du praticien ou du professionnel requérant.
Elle vérifie la réalisation effective du projet
déposé par le requérant et expose ses arguments en formation plénière.
La sous-commission est en droit de demander un justificatif de la mise en œuvre du DPC individuel pour tout praticien non titulaire amené à exercer des fonctions au sein de l’établissement.
Dr M.C. MOLL / sept 2012
Mission principale
Elles s’assure de la cohérence des programmes avec les exigences de la certification
Elle s’assure de la participation effectives des professionnels aux programmes de DPC
Elle s’assure que tous les professionnels
engagés sont répertoriés (médicaux et para médicaux)
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Dr M.C. MOLL / sept 2012 48
Praticiens relevant de la sous commission d’EPP
Les médecins thèsés titulaires de l’établissement exerçant à temps plein ou à temps partiels.
Les praticiens attachés s’ils souhaitent obtenir leur certificat dans le cadre de leur exercice réalisé au sein de l’établissement.
Les médecins travaillant au sein d’un réseau dont la tête de réseau appartient à l’établissement (RCP par exemple).
Les professionnels de santé de l’établissement relevant de l’obligation de DPC
Dr M.C. MOLL / sept 2012 49
Conseil auprès des professionnels
Aider les professionnels à organiser leur parcours évaluatif personnel ou réorienter ceux qui ne répondraient pas aux exigences de la HAS.
Élaborer, valider, réactualiser et délivrer les supports servant à la rédaction des projets.
S’assurer de la mise à disposition des informations nécessaires aux professionnels pour réaliser leur projet d’EPP/DPC (dont site intranet).
Organiser les relations avec les organismes agréés, la HAS.
Valider les méthodologie d’EPP/DPC.
Dr M.C. MOLL / sept 2012 50
Suivi des dossiers des professionnels
Donne son avis pour l’engagement éventuel des ressources concernant le recours aux organismes de DPC
Elle tient à jour le listing des professionnels engagés dans un programme d’EPP individuelle et dans les programmes de DPC.
Elle suit le taux de progression de l’engagement des praticiens et professionnels de l’établissement.
Elle transmet aux responsables de pôles le suivi qui les concerne.
Dr M.C. MOLL / sept 2012 51
Déontologie
La sous-commission ne juge de la qualité des projets que sous l’angle purement méthodologique et réglementaire.
Elle n’a pas vocation à se prononcer sur le fond (pertinence des thèmes, résultat des évaluations).
Dans un but de transparence, elle élabore et diffuse les critères de jugement sur lesquels se fondent ses décisions.
Dr M.C. MOLL / sept 2012 52
Déontologie
Elle respecte strictement la confidentialité des projets qui lui sont confiés et s’engage à ne pas divulguer leur contenu et leurs résultats si le pilote en émets le souhait.
A l’inverse elle peut réaliser une banque de projet consultable par les praticiens de l’établissement.
Chaque année la sous-commission, en lien avec les priorités nationale, définit les objectifs en matière d’EPP/DPC et élabore un rapport d’activité présenté en CME.
La sous-commission peut se prêter à un audit interne visant à évaluer la conformité de son fonctionnement.
Dr M.C. MOLL / sept 2012 53
Le Labyrinthe du DPC ?
Certification V2010Décret ?
Accréditation individuelle volontaire ?
???Comment
faire et que choisir
Dr M.C. MOLL / sept 2012 54
Plusieurs manières de satisfaire à l’exigence
Mettre en place à titre individuel (et solitaire !) des actions de DPC en utilisant les outils validés par la HAS et en s’inscrivant à un organisme de DPC.
Valoriser les actions développées lors de la certification.
Valoriser la participation individuelle aux actions d’EPP/DPC organisées par l’établissement, institutionnelle, polaire, de discipline (IPAQSS, évaluation de pratiques collectives ...).
Dr M.C. MOLL / sept 2012 55
Pour une optimisation des ressources
Privilégier les actions d’EPP/DPC collectives dans lesquelles le plus grand nombre de professionnels peut s’inscrire individuellement
Privilégier les thématiques partagées Monter une méthode unique Organiser le recueil des données Valider les projets une fois pour tous les
professionnels engagés Inscrire les projets dans une dynamique de
pôle de service ou de spécialité
Dr M.C. MOLL / sept 2012 Dr M.C.Moll 56
Exemple de programme EPP d’équipeintégrant le simulateur
Le pôle AR poursuit sur 2 ans, deux objectifs principaux : lutter contre l’iatrogénie et améliorer
la prise en charge de l’urgence vitale. Il met en place :
Une RMM 4 fois par an Une séquence simulateur basée sur les évènements
marquants de la pratique identifiés en RMM La mise en place d’un scénario de traitement de l’arrêt
cardiaque validant les recommandations La mise en place d’une séquence comparative entre les
équipes du pôle pour la vérification de la bonne intégration d’un référentiel de pratique
La validation : commission DPC de la CME et/ou Organisme de DPC
Dr M.C. MOLL / sept 2012
La boite à outils nécessaire à l’EPP
Dr M.C. MOLL / sept 2012 59
Les principaux outils agréés par la HAS
Audit clinique et audit clinique ciblé :
Un référentiel de pratiques (gradation) Une grille d’évaluation avec des critères Une auto évaluation basée sur une
observation directe et une revue de dossiers La mesure d‘un écart La mise en œuvre d’actions d’améliorations Deux tours pour mesurer le progrès Une champ +/- large : audit clinique ou audit
clinique ciblé
Dr M.C. MOLL / sept 2012 60
Les principaux outils agréés par la HAS
La revue de Mortalité /Morbidité (RMM)RMM de cancérologie
Revue périodique multi-professionnelle des dossiers de patients ayant présenté des complications inattendues , ou décédés
Charte de fonctionnement Analyse des causes Classement en causes évitables et non évitables Pour les causes évitables : réalisation d’actions
d’améliorations (dont recommandations de nouvelles pratiques)
Formalisation et partage du retour d’expérience
Dr M.C. MOLL / sept 2012 61
Les principaux outils agréés par la HAS
Identification et analyse des événements graves associés aux soins (EIGS)
Avoir un mode de recueil systématique des EIGS Analyser les EIGS Utiliser les méthodes d’analyse de défaillance
(ex : des arbres de causes) Hiérarchiser les causes Mettre en place un plan de maîtrise des risques
(suppression des causes évitables ou diminution des conséquences)
Méthode de même nature que la RMM
Dr M.C. MOLL / sept 2012 62
Les principaux outils agréés par la HAS
Les indicateurs de pertinence
Pertinence des prescriptions (médicaments, examens complémentaires, actes invasifs ...)
Pertinence des hospitalisations Évaluer la pertinence de la prescription
par rapport à des indications type ou des critères de performance
Dr M.C. MOLL / sept 2012 63
Les principaux outils agréés par la HAS
Le chemin clinique
Vise à planifier, rationaliser et standardiser la prise en charge pluridisciplinaire des patients présentant la même pathologie.
Analyse exhaustive du « processus » de prise en charge existant.
Critique de l’existant / référentiel. Définition de la prise en charge optimale et efficiente
à partir des règles de bonnes pratiques. Une formalisation : « super dossiers de soins » Des objectifs quantifiables journaliers sont définis.
Dr M.C. MOLL / sept 2012 64
Les principaux outils agréés par la HAS« EBM Meeting »
Le Staff EPP La Réunion de Concertation Pluridisciplinaire Le groupe d’analyses de pratiques entre pairs
Une charte de fonctionnement Un compte rendu écrit Des actions d’améliorations formalisée Un thème Une approche à partir de dossiers sélectionnés Une revue de la littérature
Dr M.C. MOLL / sept 2012 JCG/MCM. ARS PL. 01/09/11 65
la simulation en santé
Pour le développement professionnel continu permet l'actualisation des
connaissances, permet un nouveau regard sur soi-
même (nécessité de réalisme et enregistrement pour faciliter l'autoévaluation).
c’est une méthode de choix pour l’évaluation des pratiques professionnelles
Pour la gestion des risques permet d’aborder les situations dites
« dangereuses pour le patient » et d’améliorer la capacité à faire face
permet la reconstitution des accidents graves
Dr M.C. MOLL / sept 2012 66
-
Approche par comparaison basée sur un référentiel
(audit, revue de pertinence des soins)
Approche par processus
(chemin clinique)
Approche par problèmes (méthode de résolution de problème, analyse de la mortalité et morbidité)
Approche par indicateurs
(suivi dans le temps, benchmarking …)
Source : HAS
Les quatre modes d'entrée de l'évaluation
Dr M.C. MOLL / sept 2012
Les 6 orientations nationales retenues pour les plans de formation
Améliorer la qualité des soins et soutenir le développement de prises en charges innovantes (éducation thérapeutique, addiction, maladies rares..)
Prise en compte des droits des patients et le prise en charge des patients en fin de vie (réclamation s et plaintes ,bien-traitance..)
Nouvelles technologies au service de la coordination des professionnels et la qualité des soins (système d’information..)
Renforcer la sécurité des prises en charge au profit du patient et du personnel (erreur médicamenteuse, gestes et soins d’urgences..)
Gestion performante des établissements (laïcité, risques psychosociaux..)
Accompagnement des grandes orientations de santé publique ( accréditation en biologie, autisme, rougeole..),
Dr M.C. MOLL / sept 2012
Les 5 priorités de formations nationales DGOS pour 2013
Construction d’un projet de chirurgie ambulatoire
Construction d’un programme de DPC
Formation des tuteurs de stages des étudiants paramédicaux
Déclaration des EIG Formation à la démarche palliative
Dr M.C. MOLL / sept 2012 69
Conclusion
Une obligation désormais réglementée dont l’objectif est l’amélioration du service médical rendu
Passe par une combinaison des démarches individuelles mais aussi collectives
Nécessite une approche managériale pour des objectifs coût /efficacité
Un dispositif DPC en voie de se structurer
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