22 janvier 2015 edf retour d’expérience sur 20 ans d’électrification rurale en afrique
Post on 04-Apr-2015
118 Views
Preview:
TRANSCRIPT
22 janvier 2015
EDF
Retour d’expérience
sur 20 ans d’électrification
rurale en Afrique
2
EDF et l’Accès à l’énergie en Afrique
Une forte demande en Afrique
Multiples demandes adressées dès les années 90
1. 4 milliard de personnes sans accès à l’électricité dans le monde, parmi lesquels 650 millions en Afrique
- EDF n’avait à l’époque aucune réponse adaptée à cette demande
Après 20 ans d’expérience
Un but : mettre au point un modèle durable pour répondre à cette demande qui permette de répondre au besoin de développement social, économique et culturel.
Une approche : étudier, expérimenter et collaborer avec les autres parties prenantes
Nous vous présentons ci-après les principaux enseignements
que nous tirons de cette expérience
3
Le modèle de SSD retenu par EDF
Des investissements partiellement subventionnés Subvention à l’investissement en une fois Montant de subvention variable suivant les projets, pouvant
aller jusqu’à 80% de l’investissement initial Création de sociétés attractives pour le secteur privé
local. Le modèle sociétal, quand il est correctement mis en œuvre permet de garantir
La continuité et la qualité de l’exploitation (O&M) La durabilité du projet
Ventes de services énergétiques Facturation forfaitaire ou au kWH couvrant tous les coûts
d’exploitation et le renouvellement du matériel Tarifs compatibles avec le pouvoir d’achat des clients
Neutralité technologique Rechercher la meilleure solution technico-économique en
fonction du contexte local Recherche systématique d’un partenaire local pour
garantir la continuité du projet Choix du partenaire dès l’origine du projet Conditions de transfert des parts définies au départ
4
Situation à fin 2014 : 500 00 personnes
TemasolCréation en 2002
Fin 2013 : 161 000 personnes
Korayé KurumbaCréation en 1999
Fin 2013 : 80 000 personnesObjectif : 100 000 personnes
Yéelen KuraCréation en 2001
Fin 2013 : 95 000 personnesObjectif : 110 000 personnes
KESCréation en 2002
Fin 2013 : 125 000 personnesObjectif : 270 000 personnes
Mali
Afriquedu Sud
Maroc
Botswana
BPC LesediCréation en 2010
Fin 2013 : 3 500 personnesObjectif : 360 000 personnes
Présence d’EDF en 2014
Participations d’EDF cédées (2008-2011)
Energie Rurale AfricaineCréation en 2011
Fin 2013 : 1500 personnesObjectif : 180 000 personnes
Sénégal
5
Bilan provisoire
Points positifs : croissance et service rendu
Une phase de stagnation mais un regain d’intérêt récent
Aujourd’hui : 500 000 personnes concernées, ce qui correspond à 50 000 clients
Des programmes en cours qui visent à toucher plus de 1 200 000 personnes d’ici 2018
Points négatifs : difficultés initiales et maitrise des coûts d’investissements
C’est toujours plus compliqué, plus long et plus cher que prévu.
Pour cette raison la rentabilité escomptée à l’origine n’a jamais été atteinte.
6
Retour d’expérience (1)
Cadre institutionnel
Préexistant, clair, fiable et pourtant évolutif Largement ouvert aux opérateurs Rentabilité satisfaisante pour un opérateur qui atteint
ses objectifs
Régulation et normalisation Efficace, adaptée et flexible Pas de surqualité entrainant des surcoûts inutiles
Taille minimale – modèle « concessionnaire » Effet d’échelle (plusieurs milliers de clients nécessaires) Démarrage initial rapide INDISPENSABLE
7
Nécessité de répondre à tous les besoins
Faire face à la diversité des besoins et à la croissance de la demande
Même en milieu rural, tenir compte de attentes différentes
Proposer une gamme de services électriques Gaz, lampes, cuisson performante, eau chaude…
Combiner des solutions différentes Le centralisé et le décentralisé sont complémentaires
….nécessité d’une coordination avec la planification de l’extension du réseau
Maintenir une grande vigilance pour s’adapter à l’évolution rapide des technologies
Coûts des panneaux, ampoules basses consommation, LED …
Importance de la R&D Optimisation des solutions hybrides Durée de vie et coût des batteries
Retour d’expérience (2)
8
Gestion des clients
Qualité de la relation, les spécificités culturelles sont importantes (plus que la technologie)…. Ex: prépaiement.
outils de gestion adaptés à un contexte différent
Partenariats et synergies à développer Autres parties prenantes(communes, agences
d’électrification, bailleurs, autres opérateurs, ONG…) Echanges d’expériences et de bonnes pratiques nous en
organisons un tous les deux à 3 ans
Retour d’expérience (3)
9
Ce ne sont pas des projets comme les autresIls ont une dimension sociale qui n’apparait pas dans
les BP
La rentabilité est fragile Les attentes des clients sont très évolutives Prévoir des mécanismes pour assurer l’évolution au-
delà de la phase initiale d’investissements
Des mécanismes de financement spécifiques doivent être imaginés
Rétrocession de fonds concessionnels accessibles aux états
Accès à des financements privés commerciaux sur des durées adaptées à ce type de projet
La question des garanties des prêts sollicités est cruciale (souveraine ou mécanismes à inventer)
En conclusion
top related