10 dec 2011
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LE BUTINEUR
La chaleur et la bonne humeur étaient de la partie samedi dernier lors de la soirée « Viva la 7iesta » qui avait lieu à l’atrium du pavillon Charles-‐De-‐Koninck.
¡Viva la fiesta!
PEUPLES AUTOCHTONES
COLOMBIENS
Compte-‐rendu d’une conférence sur la menace des con7lits armés
Page 5
10 décembre 2011 Journal bimensuel du Baccalauréat intégré en études internationales et langues modernes
LE BUTINEURVolume 1, numéro 8
suite en page 2
UN SÉJOUR AU PAIR
L ’ e x p é r i e n c e d ’ A l e x a n d r a Lachance au sein d’une famille autrichienne.
Page 4
CHOISIR SA CONCENTRATION
Le point de vue critique de d e u x é t u d i a n t s d e l a concentration communication.
Page 10
Nouveau logo de l’ABEILL : Explications en dernière page.
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¡Viva la fiesta!par Gabrielle Bouchard-Doyon
• • •
La soirée qui avait pour but d’amasser des fonds, a été organisée par la délégation étudiante du Washington Model Organisation of American States (WMOAS-‐Laval), simulation qui aura lieu à Washington en avril prochain . Sans surprise , la majorité des gens présents étaient d’origine sud-‐américaine. On a pu
v o i r d e s c o u p l e s d a n s e r merveilleusement sur les rythmes envoutants de la musique latino. Selon les gens de l’organisation, l’évènement a porté fruit : tous les billets imprimés ont été vendus tout comme toute la boisson disponible. En 7in de soirée, on a pu conclure que les latinos seront toujours ceux qui font la fête le p l u s l o n g t em p s , p u i s q u e seulement quelques Québécois
étaient encore présents. Merci beaucoup à l’organisation de nous avoir fait passer une soirée aussi agréable.
Party de Noël du BEILMSoirée chic avec talent show et échange de cadeaux.
15 décembre, 21hPub X, 2300 chemin Ste-Foy, Québec
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U N D É S I R D E P A R T I R À L ’ É T R ANG E R ? L E S S T A G E S INTERNATIONAUX OFFERTS PAR AIESEC, QU’EST-‐CE QUE C’EST ? 1600 UNIVERSITÉS, 107 PAYS, 10 000 ÉCHANGES CHAQUE ANNÉE.
par Élise Robidoux-Dumont• • •
Étant donné que AIESEC Laval est un organisme, tout le processus pour partir en stage est bien calculé. Les séances d’information du 18 et du 21 novembre dernier permettaient aux intéressés d’en apprendre davantage sur le fonctionnement.
Tout d’abord, il y a deux types de stage : les stages humanitaires et les stages professionnels. Les stages humanitaires sont d’une durée de deux à six mois. Ils sont non rémunérés, mais le stagiaire est logé et nourri par l’organisme qu i l ’ a c cue i l l e . Le s s t ages professionnels quant à eux sont d’une durée variant entre six mois et un an et demi. Ces stages s’offrent dans les domaines de l’ingénierie, le management ou l’éducation et sont rémunérés. Il est intéressant de savoir qu’avec ces stages, les étudiants ont la possibilité d’obtenir six crédits c o n t r i b u t o i r e s à l e u r cheminement. Il faut toutefois faire valider les tâches et le stage à la direction du programme. Quelques critères d’admissibilité s’appliquent : être âgé de moins de 30 ans et ne pas avoir terminé l’université depuis plus de deux ans. De plus, le pays choisi ne doit pas être un endroit où vous avez résidé plus de deux ans, le but du stage étant de favoriser les échanges culturels.
L a p r e m i è r e é t a p e p o u r l’obtention d’un stage est une e n t r e v u e d e g r o u p e . L e s participants doivent débattre durant environ 1h-‐1h30 sur les sujets choisis a7in d’observer la capacité de chacun de s’adapter à un groupe. Cette entrevue a lieu tous les mois, il suf7it de s’informer auprès du local d’AIESEC Laval au PAP -‐0413 ou pa r cour r i e l (aiesec.laval@gmail.com) pour obtenir les dates.
La deuxième étape est une entrevue individuelle menée par un membre de l’AIESEC, un ancien m em b r e a i n s i q u ’ u n d e s professionnels du Service de Placement de l’Université Laval. Durant cette rencontre, d’une d u r é e d e 4 5 m i n u t e s , i l s examinent votre comportement vis-‐à-‐vis plusieurs obstacles et problématiques que vous pourriez rencontrer à l’étranger et votre capacité à les gérer.Lorsque ces deux étapes sont passées avec succès, vous savez que vous partirez en stage au cours de la prochaine année ! Il faut dès lors débourser 415$ qui comprend les frais administratifs de AIESEC Canada et Laval ainsi que l’accès à la base de données de stages qui en comprend environ 7 000 différents. Tous ces stages ont
été trouvés par des AIESECer des différentes universités à travers le monde dans les entreprises de chez eux. Il faut compter un délai de trois mois environ entre la recherche d’un stage et le départ. Dans un premier temps, vous postulez pour l’offre qui vous in té resse . Vous aurez une première entrevue, via Skype, avec les AIESECer de l’université choisie. Puis, il y aura ensuite une entrevue, Skype également, avec l’employeur. Notez que le tout se déroule en anglais, la langue of7icielle de AIESEC International. Lorsque vous êtes sélectionnés, il ne reste plus qu’à faire la demande de visa et acheter les billets d’avion !
Il est très important de savoir que vous ne serez jamais seul tout au long de la démarche. Des membres d’AIESEC Laval vous aideront dans la recherche, la préparation aux entrevues, la préparation du départ, l’organisation d’activités de 7inancement, etc. Sur place, des m em b r e s d e l ’ u n i v e r s i t é partenaire vous accueilleront et vous aideront pour l’installation (aéroport, logement, première épicerie, etc.). Jamais vous ne serez laissés à vous-‐même, que vous soyez en Tunisie, au Japon ou en Afghanistan !
AIESEC Laval - Opportunités de stages internationaux
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par Rosalie Simard• • •
C e s y s t è m e p e u c o n n u internationalement a été conçu a7in de faire béné7icier les familles qui recherchent des gardiens d’enfants ou des jeunes pouvant enseigner une langue tout en s’amusant avec les enfants. Au pair a tout d’abord débuté en Europe il y a de nombreuses années. Aujourd’hui, ce programme est offert un peu partout dans le monde.
Son accès se fait majoritairement à partir de sites internet. Les divers sites Au Pair sont davantage utilisés comme intermédiaire entre la famille et l’étudiant. Ils donnent l’opportunité de se créer un pro7il avec les principales i d en t i 7 i c a t i ons ( â ge , s e xe , nationalité, langues parlées) et comprennent également de nombreuses références par rapport à sa personnalité (passe-‐temps, qual i tés , projets de voyage). À la suite de l’inscription, qui doit habituellement être d’une somme modique (soyez prudent sur certains sites Au Pair!), il est possible de consulter les diverses familles par rapport aux pays
d é s i r é s ainsi que la durée du travail requise (un été, quelques mois ou même une année!). Par la suite, les contacts se font à la demande des familles et les discussions peuvent se faire selon de multiples moyens de communication (courriels, téléphone, Skype, etc.).
D’ailleurs, Alexandra Lachance, une 1ère année du bac, a vécu cette expér ience deux fo i s . «Ma première expérience Au Pair a été dans une famille en Alberta pendant un été complet et ce fut ce qui m’a donné envie de partir par l a s u i t e d an s une f am i l l e autrichienne pour une année complète.» Toutefois, il faut v r a imen t a pp r o f ond i r s e s recherches sur les familles a7in de tomber sur une « bonne » famille qui correspond à nos attentes et
en qui la con7iance est omniprésente. «La con7iance est vraiment ce qu’il y a de plus important a7in de vivre une bonne expérience.»
Après avoir of7icialisé la rencontre avec une famille, on doit payer notre billet d’avion pour l’aller. Si la famille d’accueil est en Europe, il faut se procurer un permis de travail. D’ailleurs, lorsque le contrat est complété et que les familles ont été satisfaites, celles-‐ci paient le billet du retour pour l’étudiant. À long terme, les liens créés avec les familles peuvent devenir importants. «Au 7il du temps, on me considérait comme la grande sœur de la famille.» con7ie Alexandra. «Puisque nous partagions une passion pour la course et les activités en plein air,
Plus d’infosProgramme Au pair
hLp://www.aupair-‐world.net
L’univers des voyages et des immersions culturelles sont de plus en plus fréquents à notre époque. De plus, les manières d’y parvenir sont mul=ples. Un programme qui gagne à être connu auprès des jeunes adultes afin de voyager à bas prix : Au Pair. Système de jumelage pour des familles à l’étranger qui désirent un(e) gardien(ne) d’enfants ou d’un(e) jeune prêt(e) à enseigner une langue aux enfants. Découverte d’une expérience passionnante avec faits à l’appui!
Expérience à l’étranger : Programme Au pair
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n o u s a v o n s voyagé un peu p a r t o u t e n Europe et ma f a m i l l e m ’ a m ê m e f a i t voyager avec eux j u squ ’ en Thaïlande!»
De plus, «peu importe le pays ou la ville où tu
travailles, il y a une communauté de jeunes qui vivent la même e x p é r i e n c e e t c ’ e s t u n e opportunité de plus de rencontrer des gens de différentes cultures».
Bref, l’expérience Au pair est une manière de voyager et de vivre une immersion totale culturelle dans une multitude de pays! À la suite d’une inscription et de nombreuses recherches , ce programme offre la chance de créer des liens solides avec de nombreuses personnes et d’avoir des souvenirs mémorables.
ALORS QUE LES CONFLITS ARMÉS PERSISTENT DANS CERTAINES RÉGIONS DE COLOMBIE, PLUSIEURS PEUPLES AUTOCHTONES ONT DU MAL À REVENDIQUER LEURS D RO I T S E T E N S U B I S S E N T F R É Q U E M M E N T L E S CONSÉQUENCES. MALGRÉ LE FAIT QUE LA CONSTITUTION RECONNAÎT LA PRÉSENCE AUTOCHTONE, LEURS DROITS NE SONT PAS POUR AUTANT RESPECTÉS.
par Marie-Hélène Ratel et Marilou Bordeleau
• • •
Me Philippe Tremblay, chargé du programme Colombie chez Avocats sans frontières Canada (ASFC) et Marie Léger en charge du projet sur la discrimination ethnique et de genre dans les Amériques au sein de Droits et Démocratie étaient présents à l’Université Laval dans le cadre d’une conférence pour
p r é s e n t e r l a s i t u a t i o n q u i persiste dans le pays.
T r e n t e -‐ q u a t r e p e u p l e s a u t o c h t o n e s colombiens ont été répertoriés comme étant à risque de disparition, mais s e l o n l ’O r g a n i z a c i o n nacional indigena d e C o l o m b i a (ONIC), on peut penser qu’environ cent-‐quatre d’entre eux courent ce danger. À ce sujet, huit communautés ont été identi7iées par ASFC comme étant plus particulièrement touchées vu leur situation géographique. Me Philippe Tremblay af7irme que ces peuples doivent régulièrement subir
d e s déplacements forcés dû à la dévastation du territoire exploité pour des raisons économiques attribuables au contexte de libre-‐échange. En effet, les con7lits ont lieu dans des zones rurales riches en ressources naturelles où vivent
Colombie : Conséquences des conflits armés sur les peuples autochtones
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certains peuples autochtones et Afro-‐Colombiens. «Les impacts de ces déplacements forcés seront pires sur des peuples déjà faibles comme eux», explique-‐t-‐il. En effet, des conditions telles que l’analphabétisme, la pauvreté et la disparit ion de leur culture rendent la situation encore plus dif7icile.
De plus, les violations des droits sont nombreuses au sein même des communautés. Leur droit à la vie et à la sécurité sont bafoués notamment par des assassinats sélectifs et disparitions forcées qui surviennent régulièrement. Dans ce contexte con7lictuel, les forces armées doivent occuper le territoire des autochtones en s’installant entre autres dans les écoles et les bâtiments publics. Par conséquent, les autochtones sont isolés davantage et plusieurs problèmes sont engendrés comme par exemple celui de la restriction alimentaire.
L’exemple de la situation du peuple des Nukak Maku illustre la situation.
En r a i son de l ’ e xp l o i t a t i on pétrolière et du con7lit armé, ces nomades, chasseurs-‐cueilleurs se sont déplacés sur un petit terrain fourni par le gouvernement où ils sont «à l’abri» de menaces telles que l e s m ines an t iper sonne l l e s . Toutefois, ils ont dû cesser la chasse dans ce nouvel habitat qui n’est pas le leur et, ainsi donc, de nouvelles
menaces pèsent sur eux en ce qui a trait notamment à la dénutrition, alors qu’ils dépendent de l’aide alimentaire, et à la contraction de maladies. De même, en ce qui a trait aux femmes, elles courent aussi les risques de harcèlements sexuels par les forces armées.
Des initiatives venant d’organismes internationaux sont tranquillement mises en place. Cependant, le réel problème provient de la politique de l’État qui est un échec total selon Me Tremblay. Des tonnes d’études anthropologiques ont été menées, mais le problème de fond a trait au phénomène de la colonisation ; i m p o s e r u n e c u l t u r e a u x autochtones, ça ne fonctionne pas. Il est nécessaire de connaître les besoins avant de poser des actions sur le terrain, comme le rappelle M a r i e L é g e r . L a c o n f é r e n c e était organisée conjointement par les regroupements Droits et Démocratie à l’Université Laval et Avocats sans frontières – Université Laval.
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Profil international
par Valérie Paquette• • •
Pourquoi avoir choisi ceOe desQnaQon?
Je voulais étudier en anglais et l’Australie était la seule destination possible avec le Pro7il international. C’était un pays dont je savais peu de choses. L’exotisme et l’éloignement g é o g r a p h i q u e a i n s i q u e l e multiculturalisme et la renommée de la ville m’ont attirée.
Quels cours suivais-‐tu durant ton séjour?
J’avais trois cours qui correspondaient à 12 crédits à l’Université Laval : Genocide Studies, Ideas in History et Australian Pasts and Places.
Sur le plan personnel, qu'est-‐ce que cet échange t'a apporté?
Je suis partie seule dans un pays inconnu. Nécessairement, j’ai dû me débrouiller pour me construire une nouvelle vie, loin de tout ce que je connaissais. Ce genre d’expérience permet de découvrir ce qu’on aime
vraiment et aussi ce dont on peut se passer au quotidien et dans la vie en général . C omme j e v i v a i s à l a University of Technology of Sydney, en résidences, qui sont comme des appartements avec des aires communes, j’ai pu rencontrer des étudiants étrangers de partout dans le monde qui demeurent mes amis à ce jour. Pouvoir étudier et partager avec une si grande diversité de personnes amène évidemment à ré7léchir sur nos
valeurs, notre mode de vie et nos idées préconçues.
Quant au plan académique, crois-‐tu que cet échange a été uQle à ta formaQon?
Étudier en anglais est, selon moi, t o u j o u r s u n a v a n t a g e . Malheureusement, les cours que j’ai suivis n’étaient pas à la hauteur de mes
attentes. J’avais quatre heures de cours magistraux et cinq heures d’ateliers par semaine. Les cours magistraux étaient très généraux et je connaissais déjà la plupart des sujets dont on parlait. Dans les ateliers, les étudiants se retrouvent en petits groupes et discutent des lectures et du cours, ce qui n’était pas très motivant. Le cours de Genocide studies était par contre intéressant en général. Un point positif est que j’ai pu
Nom : Stéphanie Rochon
Âge : 23 ans
Année d’études : 1ère année de maîtrise en journalisme international
Destination : Sydney, Australie
PAYS DES KANGOUROUS, DES PLAGES ET DU SURF, L’AUSTRALIE POSSÈDE DES PAYSAGES À EN FAIRE RÊVER PLUS D’UN. STÉPHANIE EST TOMBÉE SOUS LE CHARME DE SON EXOTISME N’HÉSITERAIT PAS À Y RETOURNER.
L’AustralieCommonwealth of Australia
Langue officielle : anglais
Capitale : Canberra
Superficie : 7 686 850 km2
Popula=on : 22 607 571 hab.
Monnaie : dollar australien
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apprendre beaucoup sur l’histoire e t l a soc ié té aus t ra l i enne . J’entends souvent dire dans mon entourage que l’Australie n’a pas d’histoire. C’est faux. Son histoire est passionnante et j’ai appris beaucoup dans mes cours et simplement en découvrant Sydney et en voyageant à travers le pays.
Complète-‐t-‐il les enseignements du bac?
Honnêtement, non. Cependant le cours sur l’histoire des génocides fa i t ré 7 léch ir sur un vo le t spéci7ique de l’histoire et le professeur était un expert sur le sujet. Comme on ne parle jamais de l’Océanie dans le bac, cette expérience m’a fait découvrir une région sous-‐représentée dans nos médias et dans nos universités.
Quel est le plus beau moment de ton voyage?
C’est très dif7icile de choisir, car je considère n’avoir vécu que de
beaux moments. Une expérience spécialement magique est quand j’ai visité Uluru, le monolithe rouge dans le centre de l’Australie, au lever du soleil. Une expérience totalement unique à l’Australie. Mon saut en parachute mérite également une mention spéciale.
Si c'était à refaire, le referais-‐tu? Y aurait-‐il des choses à modifier?
Je repartirais c’est évident. Des choses à modi7ier? Je resterais un an plutôt que six mois.
As-‐tu eu des problèmes, des difficultés?
Ma plus grande dif7iculté était de rester intéressée aux cours parce qu’ils n’étaient pas à notre niveau. Les Australiens peuvent entrer à l’université directement après le secondaire. J’avais donc des
étudiants aussi jeunes que 17 ans dans mes cours. De plus, UTS est reconnue pour ses programmes de sciences et d’informatique, pas
pour les sciences humaines et les arts. C’est dommage à dire, mais les étudiants dans ces domaines vont étudier à UTS parce qu’ils n’ont pas été acceptés dans les meilleures universités. Ce n’était donc pas très motivant.
Quel est le meilleur conseil pour un étudiant qui part pour une session à l'étranger?
Le meilleur conseil que je puisse donner c’est de dire oui à toutes les opportunités. On ne sait pas si une opportunité peut se présenter deux fo i s . Pa r a i l l eurs , j e recommande de toujours garder un esprit ouvert par rapport aux nouvelles rencontres et aux nouvelles situations, c’est de cette façon qu’on apprend.
À tous ceux qui se demandent si l’Australie est une desQnaQon à choisir, que leur réponds-‐tu?
100% oui pour la destination. Il y a tellement de choses à voir en Australie pour les amateurs de plein air, de grands espaces et de p a y s a g e s s p e c t a c u l a i r e s . L’Australie c’est un peu comme le Canada, tout est grand, tout paraît loin. Mais il y a beaucoup de climats et de régions différentes, tant de choses à découvrir. Pour ceux qui veulent un séjour très intellectuel avec des professeurs inspirants, allez ailleurs par contre.
Quelles ont été les principales d i ff é r e n c e s q u e t u a s p u remarquer entre ceOe ville et le Québec? Qu'est-‐ce qui t'as le plus marquée?Ce qui m’a le plus marquée c’est la facilité avec laquelle je me suis adaptée. Les gens sont accessibles et chaleureux. Sydney est très différente de Québec. C’est une métropole qui regroupe 20% de la
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population australienne. Il s’agit d’une ville tout en contraste. Il y a un quartier économique digne de celui de New York ou de Shanghai et un sens de la mode vraiment unique chez les jeunes. Par contre, il suf7it de s’éloigner de quelques kilomètres et on se retrouve sur une plage exotique. Trente minutes de ferry mènent à Manly, une ville décontractée où tout
tourne autour du surf. Le port de Sydney, où on peut trouver le fameux pont et le célèbre opéra, est un endroit tout à fait magique. Sydney et Québec sont les deux villes que je préfère, quoique bien différentes !En terminant, peux-‐tu nous raconter une anecdote, un moment cocasse de ton voyage?
J’ai suivi un cours de surf pour bien m’imprégner de l’attitude australienne. Bon, c’était de très petites vagues, mais j’ai réussi après quelques tentatives à me tenir sur la planche. C’est une sensation vraiment excitante et valorisante.
ON M’A SOUVENT DEMANDÉ CE QUE JE VOULAIS FAIRE APRÈS LE BACCALAURÉAT, ET J’AI PARFOIS RÉPONDU «DOMINER LE MONDE». MES INTERLOCUTEURS ONT RI, MAIS RIRA BIEN QUI RIRA LE DERNIER! VOUS EN VERREZ LES SIGNES BIEN ASSEZ TÔT… VOICI MON PLAN MACHIAVÉLIQUE ET MÉGALOMANE EN DIX ÉTAPES.
par Jérémie Lebel• • •
1. Me faire élire premier ministre du Québec en me présentant comme le
candidat du «changement» (c’est plus facile qu’on ne le pense)
2. Changer secrètement le nom du par= pour «Par= Impérial Québécois» et envoyer les membres récalcitrants dans le Grand Nord pour y être rééduqués par le travail
3. Lorsque Harper sera en voyage officiel, en profiter pour voler la Cons=tu=on et la cacher à Québec sous une bouche d’égout du chemin Sainte-‐Foy
4. Installer à la Chambre des communes un gouve rnement fantoche d’idéologie catholique ultramontaine qui rétablira la Sainte Inquisi=on
5. Profiter de la crise économique américaine pour proclamer l’Annexion de la Nouvelle-‐Angleterre, qui sera renommée la Lebellie
6. Les espions saboteurs québécois infiltrés dans le Par= Républicain auront réussi d’ici-‐là à dégrader la qualité des ins=tu=ons suffisamment pour rendre une prise de contrôle de Washington tac=quement possible pour les unités d’élite de la Police Impériale Lebelliste Québécoise. Sarah Palin, de son vrai nom GineLe
Côté, de Saint-‐Louis-‐du Ha! Ha!, est notre meilleur atout.
7. Conquérir le reste des États-‐Unis (le plan manque encore de précision à ce niveau).
8. Inventer une mythologie autour de ma naissance et de ma vie. Quand Kim Jong-‐Il est né, un double arc-‐en-‐ciel s’est manifesté, et une nouvelle étoile est apparue dans le ciel. Peuh! Quand je suis né, les cieux se sont entrouverts, les volcans ont chanté des chansons, Michael Jackson est ressuscité avant même d’être mort, e t j e p a r l a i s dé j à e spagno l . Nécessairement, il faudra aussi m’accorder des =tres, comme le C ommandeu r d e s É t u d i a n t s , l’Excellen=ssime Sire ou, pour céder à l’humilité, Votre Perfec=on.
9. Régler la crise économique mondiale en retrouvant le trésor de Rackham le Rouge, qui remeLra l’économie à flot et m’assurera la gra=tude éternelle des peuples.
10. Une fois rendu-‐là, je vous nommerai barons et comtes, selon votre contribu=on à l’effort impérial, et nous mènerons les masses ignares vers le Progrès.
Plan de domination du monde en dix étapes
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par Sara Di Zazzo• • •
Qu’est ce qui a moQvé votre choix de concentraQon?
Julie : J’ai toujours aimé la r é d a c t i o n e t j e v o u l a i s perfectionner mes connaissances d a n s l e d o m a i n e d e l a communication. Je crois que la communication est importante dans tous les lieux de travail que ce soit dans une entreprise, un organisme international ou au gouvernement. Ce qui m’intéresse d a v a n t a g e , c ’ e s t l a communication au niveau des relations internationales et du journalisme.
Julien : Principalement, je voyais un gros avantage à bien connaître les procédés de communication. Je trouvais intéressant d'avoir la mention communication sur mon diplôme et je voulais me garder une porte ouverte sur les maitrises et les métiers en lien avec ce domaine.
Quels cours de votre concentraQon avez-‐vous suivis ?
J u l i e : I n t r o d u c t i o n à l a communication qui se donne malheureusement à distance, Information internationale qui est obligatoire au programme et Communication interculturelle internationale.Ju l ien : In t roduc t ion à l a
communication, Communication orale en public, Argumentation et communication, Introduction aux relations publiques
Comment jugez-‐vous ces cours et leurs enseignants ?
Julie : Le cours Introduction à la communication n’est pas très palpitant ni stimulant, puisqu’il se donne à distance et que la qualité du livre laisse à désirer. Pourtant, la matière est importante, car elle e x p l i q u e l e s d i f f é r e n t e s composantes de la communication et les différentes théories qui s’y rattachent. Pour être franche, il est un peu ridicule que le cours qui est supposé enseigner les bases de la
communication soit donné à distance.
L e c o u r s I n f o r m a t i o n internationale est intéressant et permet d’en apprendre davantage sur les rôles des journalistes, en plus de faire prendre conscience de leur importance sur la scène internationale. L’information et la c o m m u n i c a t i o n s o n t i n d i s p e n s a b l e s d a n s l a compréhens ion des en jeux internationaux. En7in, on apprend qu’il est important de développer un sens critique.
L e c o u r s Commun i c a t i on interculturelle internationale e s t v r a i m e n t c a p t i v a n t . L’enseignante, Amra C. Ridjanovic,
Concentration : communication
Après vous avoir présenté plusieurs concentra=ons offertes par le BEILM, voici les commentaires de deux étudiants sur la concentra=on communica=on. En espérant que ce tour d’horizon vous aide à faire votre choix! Le Bu=neur a rencontré Julie Paillé et Julien Monméa pour vous éclairer sur le sujet.
Un choix judicieux
Julien Monméa, 2e année Julie Paillé, 2e année
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est très structurée et utilise des méthodes d’enseignement qui suscitent l’intérêt des étudiants. Dans ce cours, on apprend à dé7inir la communication et on prend conscience de la complexité d e l a c o m m u n i c a t i o n interculturelle. Je recommande ce cours, car non seulement il est utile dans le domaine de la communication, mais il permet de comprendre les comportements et attitudes des cultures dans leurs relations interpersonnelles et professionnelles. Je sais que le cours se donne aussi d a n s d ’ a u t r e s p r o 7 i l s , a l o r s inscrivez-‐vous!
Julien : Pour la p l u p a r t t r è s intéressant. J'ai l'impression que ces professeurs s o n t t r è s impliqués dans l e d o m a i n e , surtout en ce qui c o n c e r n e la recherche. Ils semblent avoir eu d e s c a r r i è r e s intéressantes et bien connaître le milieu.
Comment trouvez-‐vous le cursus d e s c o u r s o ff e r t s e n communicaQon ?
Julien : Varié. Nous avons la possibilité de choisir des cours dans les trois branches du bac en communication, soit, journalisme, relations publiques et publicité sociale. Il est facile de cibler ses intérêts et de prendre des cours en conséquence de ces dernières. Le problème c'est qu'il y a trop de cours intéressants et que nous ne
pouvons qu'en choisir quatre (les trois autres étant obligatoires).
S’il vous était possible de refaire votre choix de concentraQon, communicaQon serait-‐il toujours votre premier choix ?
Julie : Oui
Julien : Comme je n'ai pas terminé mon bac et que je ne sais pas tout ce que peut m'apporter ces connaissances, j 'hésiterais à changer mon choix. Si je devais
changer j e cho i s i r a i s probablement environnement. Je crois qu'il y a moins de débouchés mais il y a des questions, dans ce domaine , qu i me touchent davantage.
S’il vous était possible d’effectuer u n c h a n g e m e n t d a n s l a concentraQon quel serait-‐il ?
Julien : Selon moi, le plus gros problème est l'obligation de choisir des cours qui ne se donnent qu'à distance (bien souvent les cours obligatoires). Le reste est très bien avec un vaste choix de cours et des professeurs de qualité.
Comment envisagez-‐vous la suite d e s c h o s e s a p r è s v o t r e baccalauréat et comment penser vous meOre à profit le bagage acquis en communicaQon ?
Julie : Je considère que ces connaissances me serviront peu importe le chemin que je choisirai. La communication est partout et « o n n e p e u t p a s n e p a s communiquer» ! Je ne sais pas exactement ce que je ferai après le baccalauréat, mais j’envisage une
m a î t r i s e e n communicat ion p u b l i q u e -‐ communicat ion internationale ou e n c o r e e n j o u r n a l i s m e international.
Julien : Je vais p r o b a b l em e n t faire une maîtrise e n r e l a t i o n s internationales. La communicat ion est à la base de tout . Comment régler des con7lits
si les enjeux et problèmes sont mal dé7inis ou incompris? Si les deux belligérants sont incapables de communiquer l'un avec l'autre, il ne peut y avoir de solution! Julie : Depuis le mois d’avril, j’occupe un poste étudiant en communication au gouvernement p r ov i n c i a l . C e b ou l o t m ’ a énormément appr i s e t me con7irme que j’aime vraiment le domaine des communications. Pendant vos études, je vous recommande fortement de vous trouver un emploi relié à votre pro7il. L’apprentissage, ça ne se fait pas seulement sur les bancs d’école et l’expérience est un atout dans tous les domaines!
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La danse nous fait voyager
par Daphnée Pouliot• • •
Nous sommes quatre étudiants avec une passion commune et ce fut avec grand étonnement que nous nous sommes retrouvés dans le même bac. Nous avons des parcours différents, mais la culture, le folklore et surtout la danse ont rythmé nos vies.
Tout d’abord, Sarah-‐Anne Turgeon Landry et Félix Bourret, sont tous deux d’anciens danseurs de l’Ensemble Folklorique Mackinaw de Drummondville. Cloë Pelland Tessier, quant à elle, a fait parti des Petits Pas Jacadiens , de l’Ensemble traditionnel La Foulée de Joliette, pour 7inalement créer son groupe avec trois autres amis, la troupe Renouveau. Finalement, il y a moi, Daphnée Pouliot, qui danse au sein de l’Ensemble Folklorique Manigance de Sainte-‐Marie de Beauce.
Avec Mackinaw, Sarah-‐Anne et Félix ont eu l’opportunité d’aller dans le sud de la France. Ils étaient hébergés dans des familles dans les villes de Couronne et Carro. Ce qui les a particulièrement m a r q u é s e s t l e d é r o u l e m e n t d e s spectacles en soirée. En effet, la scène se trouvait sur l’eau dans un canal et les spectateurs étaient assis de l’autre côté du rivage! De plus, Sarah-‐Anne était ravie d’avoir
pu chanter la fameuse chanson Sous le pont d’Avignon directement sous le pont.
Félix a aussi eu la chance de partir en tournée en Hongrie et en S e r b i e . U n e occasion en or, car Mackinaw ne fait pas que du traditionnel québécois, elle a a u s s i u n e p o r t i o n importante de d a n s e s internationales à son répertoire et une de leurs spécialités est la d a n s e hongroise. Ainsi, il se sentait presque dans son élément. «C’était un deuxième chez nous!» admet-‐il.
Cloë, quant à elle, a visité la France à l’occasion du Festival des enfants du monde. Elle gardera toujours en mémoire des souvenirs tels que celui d’avoir joué au freeze-‐brie! (et oui avec un fromage). Sans oublier un violoniste français qui leur a joué une musique du groupe traditionnel La Volée d’Castors, de Lanaudière, qui avait fait une tournée en France auparavant. Pour dire que le monde est petit!
Quant à moi, avec Manigance, j’ai aussi eu la chance d’aller en Hongrie. J’ai alors réalisé que j’étais en Europe, que je faisais ce que j’aimais le plus avec des personnes que j’adore et avec 20 autres troupes de danse toutes aussi passionnées que nous, un moment marquant! C’était tout un mélange de culture. Si vous allez
en Hongrie ne manquez pas le Parlement sur le bord du Danube, incroyable.
PLUSIEURS ÉTUDIANTS ONT EU LA CHANCE DE VOYAGER OU DU MOINS L’AURONT DANS UN AVENIR RAPPROCHÉ. LE BUTINEUR A RENCONTRÉ DES ÉTUDIANTS DU BEILM QUI ONT DÉCOUVERT DU PAYS GRÂCE À QUELQUE CHOSE D’INATTENDU : LA DANSE FOLKLORIQUE.
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Nous nous entendons tous pour dire que ces voyages et festivals sont une expérience de groupe et
surtout que l’approche avec la population est très différente. On vit près des gens sans se sentir
touriste. On nous reconnait dans les rues et nous sommes acceptés immédiatement au sein de la communauté. Le contact est en effet facile et rapide, car les gens sont habitués de voir des troupes de danseurs chaque année. Par conséquent, on a pu voir le vrai pays qu’on visitait en rencontrant plus en profondeur ses habitants.Cette vie de danseur nous a in7luencés, forgés et bien entendu
d i r i g é s v e r s d e s é t u d e s internationales . Sarah-‐Anne explique avoir appris à travailler en groupe et que de collaborer avec différents professeurs, chorégraphes et partenaires nous apprend à prendre presqu’à la légère les travaux d’équipe; on arrive à gérer les différences de chacun. Sans oublier que «la danse ça nous fait sortir de notre coquille!» exprime-‐elle. Aussi, de pratiquer une activité de ce genre est très demandant en temps. Ça nous apprend donc à gérer notre
vie et notre agenda et devient une discipline de vie.
Ce que nous adorons de nos troupes, c’est l’esprit de famille qui s’y crée, et ce, malgré les tranches d’âge différentes. On s’occupe des plus jeunes comme si nous avions 20 frères et sœurs. Pour conclure, je citerai Félix qui a su bien résumer l’appartenance que nous avons tous envers nos troupes, en disant que: «c’est du folklore!».
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par Maude Gagnon• • •
Alors qu’il travaille pour de grands noms tels que Vogue et Vanity Fair, Steichen réinvente l’art de la photo. Silhouettes s cu l p t u r a l e s , p o s e s théâtrales et éclairage cinématographique se conjuguent pour créer des images à couper le souf7 le . Pendant ses années de travail au sein de ces publications, il multiplie les clichés des grands noms de la mode, de la politique, de la littérature, du sport, de la danse, du théâtre, du cinéma et de l'opéra. De
F r e d A s t a i r e à Winston Churchill, en passant par H.G. Wel ls et Charl ie Chaplin, l’élite des années vingt et des a n n é e s t r e n t e passent devant son objectif.
D a n s c e t t e exposition, quelque 225 photographies o r i g i n a l e s s o n t p r é s e n t é e s , s o u l i g n a n t l e s quinze années les plus proli7iques de ce génie de la photo. Les photos de mode
comme les portraits des plus grands sont mis en a v a n t d a n s c e t t e é p o u s t o u 7 l a n t e rétrospective. Le musée offre un regard nouveau sur cette part ie de l’histoire dans cette exposition à ne pas manquer.
Edward Steichen : une épopée photographiqueARTISTE INFLUENT DES ANNÉES VINGT, EDWARD STEICHEN A SU RÉVOLUTIONNER LE MONDE DE LA PHOTOGRAPHIE ARTISTIQUE. AUJOURD’HUI PRÉSENTÉE AU MUSÉE NATIONAL DES BEAUX ARTS DU QUÉBEC, SA COLLECTION SAURA CHARMER CHACUN DES VISITEURS.
Exposition : Steichen. Glamour, mode et célébrités. Les années Condé Nast, 1923-1937
Jusquʼau 15 fév. 2012Musée national des beaux-arts du Québec
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L’ÉQUIPE FÉMININE DE RUGBY DE L’UNIVERSITÉ LAVAL A FAIT PARLER D’ELLE DANS LES DERNIÈRES S EMA INES , MA I S C E N ’ E S T TOUT E FO I S P A S POUR S E S PERFORMANCES SUR LE TERRAIN. EN EFFET, LA TROUPE DIRIGÉE PAR L’ENTRAÎNEUR BILL MCNEIL DEVAIT FA IRE PARAÎTRE , VENDREDI DERNIER, UN CALENDRIER DANS LEQUEL LES JOUEUSES ÉTAIENT PRÉSENTÉES DANS LEUR PLUS SIMPLE APPAREIL.
par Olivier Béland-Côté• • •
Visant d’abord à démontrer l’importance de s’accepter comme on est, en af7ichant des corps «différents, pas standards, avec des muscles, des bleus et des cicatrices» pour reprendre le propos des 7illes, le calendrier devait également servir à amasser des fonds pour le club. Cependant, quelques jours seulement avant la publication, deux membres du corps professoral de l’université, Mmes Hélène Lee-‐Gosselin et G u y l a i n e D eme r s , p r i r e n t
connaissance du d o s s i e r d o n t e l l e s démont rè ren t d ’emblée leur opposition. La haute-‐direction d e l’établissement fu t av isée du sujet et prit la d é c i s i o n d ’ i n t e r d i r e l’impression du calendrier. Pour Mmes Lee-‐Gosselin et Demers, il est tout à fait inacceptable qu’une institution scolaire fasse la promotion de la marchandisation du corps des femmes. Selon elles, il en va de la crédibilité de la femme dans la société. Les c o n s é q u e n c e s d e l’hypersexualisation féminine sont palpables et bien souvent néfastes, toujours selon les deux femmes. Les joueuses quant à elles, croient que leur démarche a été mal interprétée par l’établissement et
elles se disent déçues de la t ou rnure de s é vènemen t s . L’entraîneur McNeil a d’ailleurs songé à remettre sa démission suite à toute cette histoire. Bien que le dossier soit pratiquement clos, l’équipe pourrait peut-‐être passée par le Club de rugby de Québec ou la Fédération de rugby du Québec a7in de mettre à terme son projet. Aucune référence à l’Université Laval ou au club sportif Rouge et Or ne serait alors accolée.
Un calendrier qui fait jaser
VOICI VOS PRÉVISIONS LOCALES POUR LES PROCHAINS JOURS.
par Julie Paillé• • •
Un s y s t ème d ép r e s s i onna i r e communément appelé «la 7in de session» s’abattra sur l’ensemble de la province. Cette tempête apportera d’abondantes précipitations de travaux, d’examens et d’étude pouvant causer des débordements d'émotions. Une alternance café/
Redbull sera également au rendez-‐vous. Nous tenons à vous informer qu’un avertissement de fatigue intense entre en v igueur dès aujourd’hui. De plus, pour vous protéger d’éventuelles rafales de divertissements ou de procrastination qui pourraient vous déstabiliser, nous vous recommandons de vous réfugier à la bibliothèque. En7in, rassurez-‐vous, car cette situation n’est que temporaire. On annonce une accalmie
et une augmentation du mercure dans la soirée du 15 décembre, date qui coïncide étrangement avec le party de Noël du BEILM. En d’autres termes, ce sera «hot» ou est-‐ce vous qui serez «chauds»? En attendant, armez-‐vous de courage pour braver la tempête et ses intempéries! Joyeuse 7in de session à tous!
La chronique de Miss Météo !
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VOTRE COMITÉ JOURNAL
Publié sur une base bimensuelle, Le Bu=neur a comme mandat d’informer les étudiants du Baccalauréat intégré en études interna=onales et langues modernes sur les ini=a=ves prises au sein de l’associa=on étudiante, ainsi que sur des sujets d’intérêts généraux pouvant interpeller la communauté universitaire.
INTÉRESSÉS À PARTICIPER?
L’équipe du Bu=neur est toujours à la recherche de journalistes et d’étudiants mo=vés désirant s’impliquer dans différentes sphères de la réalisa=on du j o u r n a l . Ç a v o u s i n t é r e s s e ? Communiquez-‐avec nous :
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COLLABORATEURS
Correctrice : Gabrielle Bouchard-‐Doyon
Photographie : Alain Togba
Montage : Alexandre Clément
Rédactrice en chef : Marie-‐Hélène Ratel
Merci à nos journalistes !
Attendre l’autobus. Perte de temps quotidienne chez la majorité des étudiants. Frustration, impatience, et ajoutez ici tous les synonymes désirés pour représenter ce moment auquel on évite le plus possible d’être confronté. Que ce soit les 800-‐801 qui passent of7iciellement aux 10 minutes (of7icieusement cela correspond davantage à des intervalles non-‐dé7inis) ou encore les express qu’on manque de justesse, toutes les raisons sont bonnes pour se frustrer intérieurement contre la RTC. Alors on est là à attendre comme un navet, à regarder les gens qui nous entourent qui piétinent eux aussi d’impatience, les mains dans les poches en pensant : «J’ai sérieusement autre chose à faire que de perdre 10 précieuses minutes de ma journée.» Chacun a le regard qui 7ixe au loin dans le but de voir arriver cet autobus le plus rapidement possible, comme si le pouvoir mental avait la possibilité d’accélérer le temps. On expire bruyamment pour la douzième fois en trente secondes, tourne le regard pour regarder une dernière fois l’heure de passage, et sans s’en apercevoir le dit autobus arrive au même moment avec une longue minute de retard, une éternité. Finalement la frustration disparait rapidement alors que le chauffeur nous adresse un sympathique bonjour. La même routine se perpétue tous les jours et nuit dé7initivement à l’ef7icacité et la concentration de l’étudiant modèle que nous sommes!
Marie-Hélène Ratel
Éditorial
Nouveau logo pour l’ABEILLL’ABEILL a maintenant un tout nouveau logo réalisé par Myriam Perron en 1ère année du bac. Le nouveau logo de l'association représente une petite abe i l l e , qu i es t l e symbole du travailleur
ef7icace et compétent ainsi que celui de notre bac -‐ c'est une belle coincidence! -‐ qui fait le tour du monde. Le logo sera utilisé dans les p r o c h a i n e s publications du bac et sur le site Internet.
Le Butineur fait relâche et vous revient au cours de la session
dʼhiver !Joyeuses fêtes !
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