08/05/2009 une histoire vraie de vraie de souricette
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UN TROU DE SOURIS
Une histoire vraie de vraie de souricette
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LORSQUE NOUS HABITIONS LE PAYS D’EN HAUTIl y a douze ans
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UN VRAI PARADIS
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POUR CEUX QUI AIMENT LA MONTAGNE
Le Monchallon
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IL N’Y AVAIT PAS UN CHAT
Une façon de parler – mais nos voisins étaientbien éloignés de nous
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LES PLUS PROCHES
C’était des vaches, non pas de Normandie, mais fribourgeoises
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LE PROPRIÉTAIRE
venait les faire paître à l’alpage une fois par an,au début de l’automne Il habitait en dessus de nous Ses enfants arrivaient au moment des fêtes de fin d’année
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LES PREMIÈRES ANNÉES
En 1996
je passais faire le ménage
lorsqu’ils quittaient l’appartement du haut
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UN JOUR, LE FRIGIDAIRE EST RESTE PLEIN
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J’AI PENSÉ QUE
Le patron et sa femme
allaient arriver bientôt, puisque sa fille avait laissé de la nourriture.
Deux ou trois jours après, ne voyant rien venir – telle Berthe aux grands pieds
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D’ALLER PRENDRE LES PROVISIONS AFIN QU’ELLES NE SOIENT PAS GÂCHÉES.
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QUELLE A ÉTÉ MA SURPRISE
de constater que les gobelets de yogourtsétaient éventrés, que ce soit ceux au parfum mocca ou aux fruits
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LES COULURES
bien voyantes, avaient passé de l’étage supérieur àl’inférieur par le grillage et atterri au fond du frigo.Elles formaient – si l’on peut dire – une œuvre d’artaux couleurs diverses
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LES EMBALLAGES DE FROMAGES
« béquaient » - étaient à demi relevés en un coin – et les pièces bien entamées
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MAIS LE PLUS SURPRENANT
était que la bouteille de la sauce à salade toute prête était de biais dans le bas du compartiment de la porte, en équilibre précaire, et elle était … ouverte ….
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PLUTÔT, LE BOUCHON « PENDOUILLAIT » LE LONG DU GOULOT
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SI JE SOUPÇONNAIS ENCORE
qu’elle ait été visitée, je ne pouvais plusl’ignorer maintenant, parce qu’après un examenattentif, et un peu intriguée – pas tout-à-faitcependant – qu’une souricette puisse aimer lapréparation vinaigrée, quelle soit française ouitalienne, j’ai constaté que les bords du flacon avaientété grignotés et qu’il y avait également des traces desauces le long du flacon
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POURQUOI AVOIR PENSÉ DE SUITE À
Un coucou de souricette
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MAIS
Parce qu’elle avait déjà visité le rez-de-chaussée etnous avait habitués à aller se servir dans le cornetde cornettes et dans le paquet de sucre. Elle aimaitaussi - entre autre – les pommes de terre et lescarottes
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UNE SOURIS ÉTAIT DONC PASSÉE
Mais comment avait-elle bien pu faire, puisquel’appareil ménager était fermé, qu’il fonctionnait etque, le cas échéant, les enfants auraient refermé laporte sur « la bête »
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J’AURAIS DÛ LA RETROUVER
morte
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PLUTÔT FRIGORIFIÉE. MAIS
Ze suis pas décédée…..
J’ai entrepris de vider le frigo, de le nettoyer de fond en comble et de le mettre hors tension.
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EN EFFECTUANT CES OPÉRATIONS
j’ai trouvé un trou de souris bien rond – et cen’était donc pas une légende que ces petits orifices excellemment bien faits, petits et sans aucune aspéritédans leurs contours
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MADAME SOURISs’était glissée sous le frigidaire, avait fait un trou par dessous, en grignotant le plastique du fond, et s’était servie sans aucune gêne dans les étages.De là à savoir si elle était accompagnée de ses souriceaux, je ne le sais…..
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A PROPOS DE PRÉSENTATION VINAIGRÉE : J’AI ÉTÉ À DEMI-ÉTONNÉE DONC QUE SOURICETTE AIT PU LAMPER LA SAUCE À SALADE
parce que ma chienne m’avait fait le mêmecoup!
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ELLE M’AVAIT FAUSSÉ COMPAGNIE
un jour que je me promenais dans les bois deRomanel
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ELLE AVAIT ÉTÉ
droit vers un pique-niqueur
Et lorsque je suis arrivée vers lui, quelques instants plus tard, fort ennuyée,il me regardait sidéré
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CE QUI L’AVAIT LE PLUS SURPRIS
mange des feuilles de salades accompagnées de sa sauce
C’est qu’une chienne
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