algerie news du 27.04.2013

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Marchés informels La marche arrière de l’Etat Un nouveau décret exécutif vient d’être publié dans le Journal officiel n° 21 portant organisation du commerce informel. Le nouveau texte autorise les commerçants informels à s’installer dans les lieux où ils ont été déjà délocalisés. Retour à la case de départ. > Page 4 Kahina/Algérie News Quotidien national - Samedi 27 avril 2013 - N°1498 - Prix : 10 DZD - 1 EURO - ISSN 1112-7406 www.algerienews.info - www.facebook.com/algerienews.dz Plusieurs grèves sont annoncées Secteurs en ébullition Le bras de fer entre le gouverne- ment et les fonctionnaires des wilayas du Sud et des Hauts- Plateaux n’est pas près de voir son épilogue. > Page 5 Sogral-transporteurs Une reprise sans gain de cause Au grand bonheur des voyageurs qui ont l’ha- bitude d’emprunter les bus de Tizi Ouzou pour se rendre à Alger, les transporteurs assurant la ligne Alger—Tizi Ouzou sont fina- lement revenus à la raison en décidant de mettre fin à leur mouvement de protestation entamé depuis le 14 avril. > Page 5 Salon du livre de Boudjimaâ Un exemple d’autonomie culturelle ! A l’occasion de l’inauguration de la bibliothèque communale de Boudjimaâ, un village perché situé à 12 km de Tigzirt, un petit salon du livre vient de voir le jour. Sa première édition s’est tenue les 23 et 24 avril et a vu la participation de plusieurs éditeurs et écrivains. > Page 23 Sellal narrive pas à coordonner son équipe Un gouvernement cacophonique Le changement opéré à la tête du gouvernement n’a pas eu les résultats escomptés. Finalement, l’incohérence dans l’action gouvernementale semble être une anomalie chronique. > Pages 2 et 3

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Page 1: Algerie News Du 27.04.2013

Marchés informels La marche arrièrede l’Etat Un nouveau décret exécutif vient d’être publié dans le Journal officieln° 21 portant organisation du commerce informel. Le nouveau texteautorise les commerçants informels à s’installer dans les lieux où ilsont été déjà délocalisés. Retour à la case de départ. > Page 4

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Plusieurs grèvessont annoncées

Secteurs en ébullition Le bras de fer entre le gouverne-ment et les fonctionnaires deswilayas du Sud et des Hauts-Plateaux n’est pas près de voirson épilogue. > Page 5

Sogral-transporteursUne reprise sansgain de causeAu grand bonheur des voyageurs qui ont l’ha-bitude d’emprunter les bus de Tizi Ouzoupour se rendre à Alger, les transporteursassurant la ligne Alger—Tizi Ouzou sont fina-lement revenus à la raison en décidant demettre fin à leur mouvement de protestationentamé depuis le 14 avril. > Page 5

Salon du livre de Boudjimaâ

Un exemple d’autonomie culturelle ! A l’occasion de l’inauguration de la bibliothèque communale deBoudjimaâ, un village perché situé à 12 km de Tigzirt, un petitsalon du livre vient de voir le jour. Sa première édition s’est tenueles 23 et 24 avril et a vu la participation de plusieurs éditeurs etécrivains. > Page 23

Sellal n’arrive pas à coordonner son équipe

Un gouvernementcacophonique

Le changement opéré à la tête du gouvernement n’a pas eu les résultatsescomptés. Finalement, l’incohérence dans l’action gouvernementale

semble être une anomalie chronique. > Pages 2 et 3

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ALGERIE NEWS Samedi 27 avril 2013

2 > A L A U N E

LE LIEN

Incohérences Suffit-il de changer la tête pourque le reste du corps change ?Naturellement, cela est possible,mais pas politiquement : legouvernement Sellal donne lapreuve par neuf. Qu’il soittechnocrate, partisan oureligieux, les résultats sont lesmêmes. L’incohérence et ledéficit en coordination entre leséléments d’une même équipegouvernementale sont devenusune anomalie typiquementalgérienne. Il faut reconnaîtreque l’actuel Premier ministre atenté d’innover en favorisant letravail de terrain et de proximitécontrairement à sonprédécesseur qui, lui, préfèrel’administratif. Cependant, laquestion reste posée au sujet del’action gouvernementale danssa globalité. Les différentsdépartements de l’Exécutifmiroitent une image pas du toutcatholique. Une divergence defond se décline. Et le linge sale,désormais, se lave à l’extérieur.L’équipe gouvernementale est-elle soudée et solidaire ? Pas sisûr. L’affaire de la 3G, en guised’illustration, lève le voile surl’incohérence de l’exercice deshauts commis de l’Etat. Le délaipour l’entrée de la nouvellegénération de la téléphonie aexpiré avant-hier, à en croire lesdéclarations du ministre de laPoste et des Technologies del'Information et de lacommunication, MoussaBenhamadi. Non seulement, leprojet ne verra pas le jour, entout pas cas pour le moment,mais il a été fortement contreditpar le ministre des Finances,Karim Djoudi. Certes, cesquerelles interministérielles nesont pas nouvelles, entémoignent les divergencesenregistrés, l’année précédente,entre le grand argentier du payset le ministre de l’Intérieur etdes Collectivités locales, DahoOuld Kablia, sur l’illégalité dumarché informel de la devise «Square Port-Saïd ». Il est logique que deux membresd’un même gouvernement ne semettent pas d’accord sur undossier, mais pas au point dedonner l’impression qu’il y aitplusieurs centres de décisiondans l’Exécutif. Elle est devenul’une des caractéristiques del’Etat algérien. Rappelons, à cetitre, les prises de bec qui onteu lieu entre l’ex-Premierministre Ahmed Ouyahia et l’ex-ministre de la Santé, DjamelOuld Abbès. Plus loin, onretrouvera, les difficultés qu’arencontrées l’ex-chef degouvernement, AhmedBenbitour, qui avait jeté l’épongeface à des superministresintraitables. Sellal pourrait-ilréussir là où ses prédécesseursont échoué. La problématiqueréside donc dans lefonctionnement dugouvernement. Pour l’instant,chaque ministre a son air àfredonner.

Massinissa Boudaoud

Des membres de l’Assemblée populairenationale (APN) ont appelé, hier ( jeudiNdlr) à clarifier davantage le rôle et la

mission de l’Autorité de régulation prévus parle nouveau projet de loi relatif au secteur de laposte et des télécommunications et des nouvel-les technologies de l’information et de la com-munication. Lors d’une session plénière consa-crée aux questions orales adressées au ministrede la Poste et des Technologies de l’informationet de la communication, Moussa Benhamadi,sur le contenu du texte, des députés ont souli-gné la nécessité d’une « définition plus précisedes prérogatives de l’Autorité de régulationpour préserver les droits des opérateurs etgarantir un contrôle efficace, notamment enmatière d’investissement ». A cet effet, undéputé du Front de la justice et du développe-ment (FJD) a appelé à la révision de certainsarticles de ce projet, notamment ceux relatifs àla définition du rôle de l’Autorité de régulationqui est, a-t-il souligné, une instance indépen-dante sous la tutelle du secteur et dont le direc-teur général est désigné par le président de laRépublique. Il a indiqué, dans ce sens, que leministère a élargi « les prérogatives de cette

autorité à la prise en charge des technologies del’information et de la communication en défi-nissant notamment sa relation avec la poste ettélécommunications et avec les différents opé-rateurs et secteurs concernés ». Il a toutefoisémis des réserves quant à cet «élargissement desprérogatives ». D’autres députés de différentspartis politiques ont souligné la nécessité demettre en place « un observatoire national pourl’évaluation de la poste et des nouvelles techno-logies de l’information et de la communicationet un conseil national pour émettre des avis surles options stratégiques et les politiques publi-ques en faveur du développement du secteur".Ils ont souligné par ailleurs l’importance de"développer l’utilisation du réseau Internet dehaut débit et de remédier aux coupures récur-rentes du réseau à travers le renforcement desfibres optiques et l’amélioration des servicesdes téléphonies mobile et fixe". Les députés ontappelé, en outre, à assurer des services de qua-lité des bureaux de poste en mettant un termeaux problèmes des pannes par l’améliorationdu matériel, le recrutement des compétences enla matière, l’élargissement de la carte magnéti-que et le déploiement des bureaux de poste au

niveau national». Des députés se sont interrogéssur « l’application des mécanismes de contrôlesur la e-gouvernance », appelant à l’adaptationde la loi en vigueur avec l’environnement éco-nomique et à l’amélioration des services dans ledomaine des TIC dans le cadre de la concur-rence loyale ». De son côté, un député du Partides travailleurs (PT) a souligné la nécessité de"préserver le principe de service public au pro-fit des citoyens", appelant à clarifier le principe"de service public global prévu par le nouveauprojet de loi". Pour ce qui est de l’ouverture dusecteur des technologies de l’information et dela communication, un député du Front des for-ces socialistes (FFS) a insisté sur « un traitementobjectif de ce volet pour éviter les erreurs dupassé" soulignant l’impératif de « renforcer l’in-vestissement pour améliorer les services au pro-fit des citoyens ». Le député du FFS a préconisél’adaptation du secteur aux exigences de lasociété de l’information pour rattraper le retardaccusé dans ce domaine », insistant sur la néces-sité de "fixer des règles pour l’investissement envue d’une véritable concurrence entre tous lesacteurs".

Mohamed B.

Nouveau projet de loi sur la poste

Quel rôle pour l’Autorité de régulation

Lancement de la 3G

Un nouveau report justifiépar le retard dans l’acquisition de Djezzy

Les deux responsables, qui se sont expri-més, jeudi, à l’APN, à l’occasion de l’exa-men du projet de loi régissant le secteurde la poste et des TIC, se sont entendus à

dire que le lancement de cette technologie estlié à l’achat de l’opérateur Djezzy. «Le retard dulancement en Algérie de la téléphonie mobile detroisième génération (3G) est dû au report del’acquisition de l’opérateur Djezzy», a affirméMoussa Benhamadi. Donc, les négociationsentre l’Etat algérien et le groupe russeVimpelCom, actionnaire majoritaire dansOrascom Télécom, n’ont toujours pas abouti.De nombreuses raisons relatives au retard dansle lancement de la 3G ont été évoquées, notam-ment la crainte que cette technologie contri-buerait à entraîner l’Algérie dans le printempsarabe (l’Egypte, la Tunisie, la Syrie,...). A cesujet, le ministre du secteur a été formel : «Jepeux vous assurer que le retard qu’accuse le lan-cement de la 3G incombe uniquement aureport de l’achat de l’opérateur mobile Djezzy.Cela n’a aucun rapport avec une prétenduecrainte du printemps arabe», a-t-il expliqué.Selon lui, l’Etat ne veut pas priver l’opérateur detéléphonie mobile Djezzy, qui compte actuelle-ment plus de 17 millions d’abonnés, du marchéde la 3G et a donc décidé de reporter l’opéra-tion dans l’intérêt général.

Par ailleurs, M. Benhamadi a reconnu avoirannoncé et à maintes reprises des dates pour lelancement de la 3G. «Cela dépendra entière-ment de l’achat par l’Etat de l’opérateurDjezzy», a-t-il précisé. Concernant le rachat deDjezzy, le ministre de la Poste et des TIC a ditqu’il s’agit d’une «opération complexe quinécessite le temps nécessaire». M. Benhamadiavait annoncé le 4 avril courant, rappelons-le,devant les membres de la Commission parle-mentaire des transports, de la poste et des télé-communications, que le lancement de la 3G en

Algérie, se fera juste après l’acquisition deDjezzy par l’Etat, c’est-à-dire, dans deux à troissemaines. Néanmoins, la date fixée par leministre du secteur a expiré ce jeudi, sans queles Algériens «goûtent» à cette technologie. Ilfaut savoir que le lancement de la téléphonie de

3e génération accuse un retard flagrant, vu queles autres pays européens et du Moyen-Orientviennent de lancer la 4G. La première annoncepour le lancement de la 3G remonte, faudra lesouligner, à près de dix ans.

Hasna Zobiri

Le lancement de la téléphonie mobile de 3e génération a été encore une fois reporté.Pis encore, aucune date n’a été fixée pour le moment, ni par le ministre de la Poste et des TIC ni celui des finances.

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3> A L A U N E

Huit mois après son installation

Le gouvernement en rangsdispersésLe changement opéré à la tête du gouvernement n’a pas eu les résultats escomptés depuis. Finalement,l’incohérence dans l’action gouvernementale semble être une anomalie chronique, en témoignent les divergences signalées entre les ministres sur des sujets sensibles.

L e pays s’embourbe toujours dans la cacopho-nie. La majorité des secteurs sont en ébulli-tion. Certes, plusieurs problèmes sont à ins-crire dans l’heritage de l’ancien Premier

ministre, Ahmed Ouyahia, en dépit de quelquesmesures prises à la hâte. Mais le grand problème, quise pose, est cette contradiction qui perdure entre lesdifférents ministères. Un «phénomène » qui ne datemalheureusement pas d’aujourd’hui. On se souvienttous du clash opposant l’ancien ministre de la Santéà son Premier ministre, notamment au sujet de lapénurie du médicament, qui a émaillé le secteur deDjamel Ould Abbès durant plusieurs mois. Unesituation qui a provoqué l’ire des patients mais aussicelle du Premier ministre, qui a ordonné, rappelle-t-on, de mener une enquête au sein des structures dela Santé. Par ailleurs, le nouveau gouvernement, quia promis d’apporter le changement tant attendu parla population, a déclaré d’emblée de mener uneguerre contre l’informel. Certes, certains marchésinformels ont été éradiqués mais pas les activités dumarché noir de devises. Un marché où «les citoyensy trouvent leur compte». Une déclaration du minis-tre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, qui a estiméque ce marché n’est pas comme les autres ! Ce quin'a pas seulement suscité le courroux des banquierset l'étonnement des observateurs, mais aussi pousséun membre du gouvernement (Karim Djoudi) àapporter la contradiction en affirmant que l'Etat lut-tera contre l'informel quel qu’il soit. En outre, lesrelations entre les ministres des Affaires religieuseset des Wakfs et celui de la Culture sont peu reluisan-tes, notamment dans la gestion des biens wakfs et lesmosquées. C’est le cas notamment de la mosquéeKetchaoua où les travaux de restauration perdurentdepuis plusieurs années. Le ministre des Affairesreligieuses déclare que la gestion des mosquées estdu ressort de son département alors que KhalidaToumi confirme que la restauration des monumentslui revient. Résultat : les travaux sont toujours enstand-by depuis 2009. D’autre part, le sujet qui adéfrayé la chronique ces dernières années est celuidu lancement de la 3G. Prévu pour 2011, ce projetn’a toujours pas vu le jour. Pourtant le premier res-ponsable du secteur, le ministre de la Poste, desTechnologies de l’information et de la communica-tion, Moussa Benhamadi, a promis à maintes repri-ses son lancement. La dernière promesse remonte audébut de l’année en cours où il a avancé le premiertrimestre comme date butoir de son lancement. Undélai prolongé de trois semaines, mais rien ne seprofile à l’horizon. Acculé par les journalistes, leministre a avoué son échec tout en incombant ceretard à son collègue des Finances, Karim Djoudi. «L’Etat n’était pas en mesure de lancer la 3G dans lesdélais impartis (septembre 2011). Certes, j’avoueque nous sommes très en retard dans le lancementde la 3G mais il faut savoir une chose, cette situationincombe à la décision de l’Etat de racheter 51% del’opérateur Djezzy, dont l’opération est prise encharge par le ministère des Finances », argue-t-il enmarge d’une session plénière de l’Assemblée popu-laire nationale (APN) consacrée à la présentation duprojet de loi régissant les activités des postes et desnouvelles technologies de l’information et de lacommunication. Il en est de même pour le ministrede l’Aménagement du territoire et del’Environnement, Amara Benyounès, qui a critiquéouvertement l’immobilisme de son départementavant sa prise de fonction, il y a quelque huit mois.Il a qualifié d’ailleurs les nouvelles villes de ratésarchitecturaux. La désignation, le 3 septembre der-nier, du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à laplace d’Ahmed Ouyahia, n’a rien changé finalement.Ainsi, le premier bilan, après l’installation de cenouveau gouvernement, est que les problèmes héri-tés de l’ancien gouvernement, dit partisan, demeu-

rent toujours les mêmes. C’est le cas notammentpour le secteur de l’éducation, de la santé, de laFonction publique... Le problème ne réside pas dansla nature du gouvernement, mais beaucoup plusdans la qualité des responsables qui naviguent tou-jours à vue. Enfin, la divergence ne se limite pas seu-lement entre les ministres eux-mêmes. Toutes lescrises politiques de ce genre sont dues à l´ambiguïtéde la Constitution sur les responsabilités à la tête del´Etat et du gouvernement.

Yahia Maouchi

Abdelmalek Sellal, à la placed’Ahmed Ouyahia, n’a rien changé finalement.

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4 > A C T U

E n effet, dorénavant lescommerçants exerçantdes activités commercia-les non sédentaires sont

obligés de s’inscrire au registre ducommerce. Il leur est égalementexigé une autorisation du prési-dent de l’Assemblée populairecommunale (APC) pour pouvoirexercer leur activité légalement.«Les activités commerciales nonsédentaires sont soumises à l’im-matriculation au registre du com-merce et à l’autorisation du prési-dent de l’APC pour l’attributiond’un emplacement au niveau deschamps de foires et des espacesaménagés », explique clairementce décret fixant les conditionsd’exercice de ce type d’activités.Cette décision est prise après quele ministère du Commerce, encollaboration avec le ministère del’Intérieur, aut procédé, en sep-tembre et octobre de l’annéeécoulée, à l’éradication des mar-chés informels. Plusieurs opéra-tions coup de poing étaient réali-sées par la police dans la capitaleconclues par la fermeture de plu-sieurs marchés informels.

Pour l’Union générale descommerçants et artisans algé-riens, (UGCAA), cette décisionn’est pas totalement à rejeter. Elleconsidère que la gestion ne doitpas revenir uniquement au prési-

dent d’APC mais aussi à l’entre-prise publique de réalisation et degestion des marchés de proximité.Son porte-parole, Hadj TaharBoulenouar, juge «qu’il est préfé-rable de relancer le programme demille marchés de proximité lancédans le cadre du programmequinquennal». D’après les préci-sions fournies par les autoritéspubliques, ces nouvelles mesuress’inscrivent dans le cadre desefforts de l’Etat pour organiser lesactivités commerciales et absor-ber le commerce informel. A cet

égard, le nouveau décret relèveque le commerçant ambulant esttenu de respecter la réglementa-tion applicable à son domained’activité et aux produits et servi-ces qu’il commercialise. Ainsi, ildoit répondre convenablementaux exigences de sécurité, de salu-brité, de tranquillité et de santépublique et ne doit pas porterpréjudice à l’environnementurbain immédiat ou constituerune entrave pour les activitésc o m m e r c i a l e s s é d e n t a i r e smitoyennes. K. Litamine

L’exigence d’un registredu commerce pour lescommerçantsambulants, ne constituepas une solution durablepour éradiquerl’informel. Pourl’économiste DrMouhoubi la solutionréside dans la mise enplace d’une stratégieéconomique basée surl’investissementproductif.

Algérie News : Un décret exécutifvient d’être promulgué afind’obliger les commerçantsambulants p posséder un regis-tre de commerce, comment vousinterprétez ce dispositif ?Salah Mouhoubi : C’est une déci-sion qui est prise dans le butd’apaiser les esprits dans un cli-mat social chargé de tensionsnotamment de la part des jeunesqui revendiquent fortement leurs

droits au travail. Ce qui s’est passédans les wilayas du Sud est large-ment significatif de la situation.L’éradication de l’informel ne sefait pas par des solutions conjonc-turelles. Ce genre de mesures nesont que des retardements deséchéances de passage à une éco-nomie réelle, et prouve une foisencore l’absence de perspectiveschez les décideurs.

Pensez-vous que ce n’est pas unesolution au problème ?

En réalité ce n’est pas par dessolutions comme celle-ci quenous réglons des problèmes plusgraves que l’informel. C’est avec ledéveloppement du secteur pro-ductif comme l’industrie et l’agri-culture que nous pouvons intro-duire une nouvelle stratégie éco-nomique. En plus si nous éradi-quons l’informel, nous devonsprésenter des contre parties à tousces jeunes qui travaillent dans lesecteur. Les dernières opérationsde coup de point réalisé par la

police ne constituent pas unesolution, il faut une stratégie d’in-vestissement hors hydrocarburesqui favorise la création de l’em-ploi et de la croissance. Ce quefont nos voisins à côté, notam-ment le Maroc en est un exempleconcret.

L’Algérie est en plein négociationavec l’OMC, pensez-vous quec’est une mesure qui va satisfaireles conditions de l’OMC ?

L’Algérie suit une feuille deroute dans ces négociations, elledoit répondre sûrement à desconditions, comme la transpa-rence et la concurrence commer-ciale et bien sûr ces deux pointpassent surement par l’éradica-tion de l’informel ; maintenantest-ce qu’il y a une relation entrecette mesure et la préparation duterrain à une éventuelle adhésion,nous nous savons pas exactementmais, à mon avis la démarcheentre dans ce sens.Entretien réalisé par K.Litmaine

Marchés informels

La marche arrièrede l’Etat Un nouveau décret exécutif vient d’être publié dans le Journal officieln° 21 portant organisation du commerce informel. Le texte enquestion interdit aux commerçants ambulants de circuler dans lesrues des villes algériennes et d’exercer leurs activités s’ils nepossèdent pas un registre du commerce.

Résolution onusienne sur le Sahara occidentalSatisfaction de l’AlgérieL’Algérie a accueilli avec «satisfaction» l’adoption, avant-hier, par leConseil de sécurité d’une résolution sur le Sahara occidental appelantà une solution politique «juste, durable et mutuellement acceptableen faveur de l’autodétermination» du peuple sahraoui et à«l’amélioration de la situation des droits de l’homme» dans lesterritoires occupés. «L’Algérie accueille avec satisfaction l’adoption,ce jour, par le Conseil de sécurité de la résolution sur le Saharaoccidental», a indiqué Amar Belani, porte-parole du ministère desAffaires étrangères, dans une déclaration à l’APS, ajoutant quel’Algérie se réjouit de l’engagement du Maroc et du Front Polisario à«continuer à œuvrer sous l’égide des Nations unies pour parvenir, àtravers des négociations directes, à une solution qui pourvoie àl’autodétermination». Il a souligné que l’Algérie se félicitait de «laconstance de l’engagement des Nations unies et de la communautéinternationale pour un règlement juste et durable, basé sur unesolution politique mutuellement acceptable, devant permettre aupeuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination,conformément aux principes et aux objectifs de la Charte des Nationsunies ainsi que des résolutions de l’Assemblée générale et du Conseilde sécurité». «L’Algérie souligne la vigilance manifestée par lacommunauté internationale sur la question de la protection etl’observation effectives des droits de l’homme au Sahara occidentalet prend note de la nécessité d’un accès régulier et sans entravespour les mécanismes onusiens dûment mandatés, les organisationset les observateurs étrangers des droits de l’homme», a ajoutéBelani. «L’Algérie se réjouit de l’engagement des deux parties auconflit, le Maroc et le Front Polisario, à continuer à œuvrer sousl’égide des Nations unies pour parvenir, à travers des négociationsdirectes, à une solution qui pourvoie à l’autodétermination et saisitcette occasion pour renouveler son appréciation aux efforts déployés,à cette fin, par le secrétaire général de l’ONU et son envoyépersonnel, l’ambassadeur Christopher Ross», a-t-il dit. En sa qualitéde pays voisin, observateur du processus de règlement, l’Algérie«continuera d’apporter sa contribution à ce processus dedécolonisation qui relève de la seule responsabilité des Nationsunies», a affirmé le porte-parole du MAE. Rappelons que le Conseil desécurité de l’ONU a adopté avant-hier, une résolution sur le Saharaoccidental dans laquelle il a réitéré son appel à une solution politiquejuste, durable et mutuellement acceptable, qui permettel’autodétermination du peuple sahraoui, tout en soulignantl’importance de l’amélioration de la situation des droits de l’hommeau Sahara occidental occupé. Le Conseil a également décidé deproroger le mandat de la Mission des Nations unies pourl’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso)jusqu’au 30 avril 2014. Dans cette résolution 20 99 (2013), l’organede décision de l’ONU, a particulièrement insisté, cette fois-ci, sur lanécessité du respect par le Maroc des droits de l’homme desSahraouis dans les territoires occupés. A ce sujet, le Conseil desécurité souligne «l’importance de l’amélioration de la situation desdroits de l’homme au Sahara occidental» et appelle à «élaborer etappliquer des mesures indépendantes et crédibles pour assurer leplein respect des droits de l’homme des Sahraouis». Vu l’importancede cette question, le Conseil de sécurité a réitéré dans un autreparagraphe de sa résolution, la nécessité du «renforcement de lapromotion et de la protection des droits de l’homme au Saharaoccidental». MMoohhaammmmeedd ZZeerrrroouukkii

Affaire Khalifa en France Le procès programmé en décembre Le procès en France d’Abdelmoumene Rafik Khalifa pour«banqueroute et détournements de fonds», a été programmé du 2 au20 décembre prochain devant le tribunal correctionnel de Nanterre(Hauts-de-Seine), lors d’une audience de fixation jeudi, a-t-on apprisde source judiciaire proche du dossier. Une audience préalable estprévue le 25 septembre pour examiner les demandes de nullité. Lefondateur du groupe Khalifa est le principal prévenu de ce procèsdans lequel comparaissent dix autres personnes, dont son ex-femmeNadia Amirouchen, des anciens représentants de l’entreprise enFrance ainsi qu’un constructeur et équipementier aéronautique, a-t-on précisé. Ils sont poursuivis pour des «malversations» qui auraientaccompagné la déconfiture de sociétés du groupe, les filialesfrançaises de compagnie aérienne «Khalifa Airways» et de «KhalifaRent a car» qui ont cessé leur activité en juillet 2003. Il est plusprécisément reproché à Rafik Khalifa, « des délits de banqueroute pardissimulation ou détournement d’actifs». Il s’agit notamment de lavente ou de la cession «dans des conditions douteuses» de plusieursvéhicules de luxe appartenant aux sociétés Khalifa et de la villa«Bagatelle» à Cannes achetée par Khalifa Airways en juillet 2002pour environ 36 millions d’euros et revendue 16 millions d’eurosl’année suivante. On lui reproche également la ré-immatriculation detrois avions de la compagnie aérienne, d’une valeur d’environ 1,7million d’euros chacun, au profit d’une autre compagnie qui n’avaitaucun rapport avec Khalifa Airways. Rafik Khalifa s’était réfugié enGrande-Bretagne après l’éclatement du scandale en 2003. Détenudepuis 2007 à Londres, il avait été arrêté sur la base d’un mandatd’arrêt européen. En avril 2010, le ministère de l’Intérieur britanniqueavait autorisé son extradition vers l’Algérie, mais son avocat avaitintroduit un appel auprès de la Cour suprême britannique qui asuspendu cette décision. Rafik Khalifa a par ailleurs été condamnépar contumace à la réclusion criminelle à perpétuité en 2007 enAlgérie pour constitution d’une association de malfaiteurs, volqualifié, escroquerie, abus de confiance, falsification de documentsofficiels et faillite frauduleuse dans l’affaire de la caisse principale deKhalifa Bank.

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Salah Mouhoubi, économiste

«Il faut finir avec les solutionsconjoncturelles»

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Page 5: Algerie News Du 27.04.2013

ALGERIE NEWS Samedi 27 avril 2013

5> A C T ULes travailleurs de lasolidarité menacentd’un débrayageillimitéUltimatum d’unesemaine pourBendjaballahLa ministre de la Solidarité nationaleet de la Famille, SouadBendjaballah, est appelée à trouverdes solutions immédiates auxproblèmes et revendicationssoulevés par les travailleurs de sonsecteur. Faute de quoi, ces derniersentreront dans un débrayageillimité. « Si dans un ultimatumd’une semaine, que nous avonsaccordé à la tutelle, nosrevendications ne sont passatisfaites, nous serons obligés deradicaliser le mouvement avec unegrève nationale ouverte », nous adéclaré hier Farid Bouguerra,président de la Fédération nationaldes personnels de la solidarité,affiliée au Syndicat nationaleautonome des personnels del’administration publique (Snapap/Felfoul). Pour lui, il n’y a pas millechemins à emprunter par la ministrede la Solidarité pour répondre auxdoléances soulevées par lestravailleurs, d’autant plus que lesrevendications sont « légitimes»,comme mentionné dans le PV signéconjointement avec le secrétairegénéral du département deBendjaballah, le 23 avril. En effet, àl’issue d’une réunion tenue troisjours auparavant, soit le 20 avril, leministère de tutelle s’est engagé àsatisfaire aux revendications de lafédération, promettant de soumettretout un dossier au Premier ministre.Le bureau national de la fédérationse réunira au plus tard mardi pourdécider des suites à donner aumouvement. « Des sit-in locaux,devant les directions de l’actionsociale, ne sont pas à écarter »,souligne Bouguerra, estimant que «les travailleurs du secteur ont ras-le-bol puisque les conditions de travailne cessent de se dégrader ». Auregistre des points soulevés lors dela dernière réunion au siège duministère, l’intégration descontractuels. Sur ce point, un arrêtéministériel serait en préparationpour satisfaire à cette revendication,explique notre interlocuteur. Alorsque pour la question du régimeindemnitaire, le ministère a promisde saisir le département de KarimDjoudi afin de revoir les indemnitésdes fonctionnaires du secteur, àl’instar de ceux d’autresdépartements ministériels. Aussi,concernant le droit des travailleurs àla promotion après 10 ans deservice, un texte serait enélaboration pour son application. Il ya enfin l’épineuse question portantrévision du statut particulier,l’application de l’indemnité desoutien pédagogique, qui a étéréévaluée à 15%, avec effet rétroactifà partir du 1er janvier 2008,l’amélioration des conditions detravail et l’instauration d’uneindemnité spécifique sectoriellecomme ce fut le cas dans le secteurde l’éducation nationale. Il fautrappeler que les travailleurs affiliésà la fédération ont tenu un sit-indevant le siège du ministère le 20avril. Une action suivie par unegrève nationale de trois joursparalysant les centres de prise encharge des personnes âgées, despersonnes handicapées et lespouponnières. Si un débrayageouvert est décidé, il risque deplonger ces établissements dansl’anarchie et surtout l’abandon.

AAïïssssaa MMoouussssii

L e bras de fer entre le gou-vernement et les fonction-naires des wilayas du Sud

et des Hauts-Plateaux n’est pasprès de voir son épilogue.

En guise de protestationcontre le « mutisme » du gouver-nement quant à leurs préoccu-pations, six organisations del’administration publique dansvingt-trois wilayas du Sud et desHauts-Plateaux ont décidé derenouer avec la protestation.

Les fonctionnaires de l’édu-cation, de la santé et de l’admi-nistration publique ont, en effet,décidé d’organiser une grèvereconductible d’une semaine àcompter du 05 mai prochain. Ilsont décidé également de pour-suivre, pour la quatrièmesemaine consécutive, leur grèvecyclique de trois jours parsemaine et d’organiser des mou-vements de contestation dans lesrégions citées. Notons que cettedécision du retour à la contesta-tion est prise à l’issue d’une réu-nion régionale tenue mercredidernier au siège de l’Unpef de la

wilaya de Ghardaïa, selon lecommuniqué du Snapest rendupublic jeudi après-midi. En effet,l’Union nationale du personnelde l’éducation et de la formation(Unpef), le Conseil national desenseignants du supérieur(Cnes), le Syndicat national despraticiens de la santé publique(SNPSP), le Syndicat algériendes paramédicaux (SAP), leSyndicat national autonome dupersonnel de l’administrationpublique (Snapap) ont lancéune grève renouvelable d’unesemaine et ce, à partir du 05 maiprochain. Objectif : exiger unerévision de la prime de zone etson calcul sur le nouveau salairede base de celle du poste spécifi-que avec un effet rétroactifdepuis 2008, selon la mêmesource. Avant d’enchainer :«Cette décision de revenir à lacharge a été prise lors de la tenued’une réunion régionale desreprésentants de toutes ces orga-nisations et qui a eu lieu, mer-credi dernier, au siège de l’Unpefde la wilaya de Ghardaïa. A cette

occasion, nous avons décidé depoursuivre notre grève cycliquede trois jours et ce, pour la qua-trième semaine consécutive.

Rappelons que les organisa-tions citées ci-dessus ont tenudéjà trois semaines consécutivesde grève cyclique de trois jours.

Selon le même communiqué,les représentants des organisa-tions de santé, de l’éducation etde l’administration publique dugrand Sud et des Hauts-Plateauxn’ont toujours pas eu de réponsefavorable de la part du gouver-nement. « Jusqu’ici, le gouverne-ment continue à mener sonsilence radio à notre égard. A ceteffet, tous les fonctionnaires deces 23 wilayas sont déterminés àhausser le ton jusqu’à la satisfac-tion totale de nos revendica-tions», selon la même sourced’information. Ces syndicatsévoquent dans leur communi-qué, une action de protestationcommune. « A l’occasion de lacélébration de la Journée mon-diale des Travailleurs qui coïn-cide avec le 1er mai de chaque

année, nous avons décidé depoursuivre nos débrayages afinde dénoncer la situation socio-professionnelle précaire àlaquelle font face les ensei-gnants, les médecins et les fonc-tionnaires de l’administrationpublique des régions du grandSud et des Hauts-Plateaux. Ilsdénoncent le mépris du gouver-nement à leur égard quant àleurs préoccupations qualifiéesde légitimes et ce, depuis desannées», lit-on dans le mêmecommuniqué. A rappeler queparmi les revendications de cesorganisations, on cite : «L’actualisation des primes dezone et du Sud pour les calculeravec le salaire de base de 2008.Ces primes sont toujours calcu-lées sur les salaires de base de1989 et 2001. La révision desprimes des frais de déplacementset de missions au profit de cesfonctionnaires et la facilitationd’accès au droit de logementssur toutes les formules au niveaudes zones.

Zohra Chender

Plusieurs grèves sont annoncées cette semaine

Secteurs en ébullition

U ne décision qui soula-gera les usagers quisont, jusqu'à mainte-nant, obligés d’em-

prunter ce moyen de transportpour se rendre à la capitale. Pariréussi pour la Société de gestionde la gare routière d’Alger(Sogral), qui obligera les voya-geurs de payer le ticket de voyagedans les guichets et non dans lebus, comme auparavant, en plusdu ticket de 20 DA pour l’accèsau quai d’embarquement. Eneffet, c’est lors d’une réuniontenue avant-hier, à Tizi Ouzou,

que les propriétaires de bus ontdécidé de reprendre le chemin detravail à partir d’aujourd’hui,sans avoir gain de cause, selon,Hamour Mohammed, présidentde l’Association des transpor-teurs de voyageurs de Kabylie(ATVK), affiliée à l’Union natio-nale des transporteurs (Unat).«Nous avons décidé de reprendrele travail sans avoir obtenu gainde cause. Nous ne pouvons pascontinuer la grève puisque quel-ques propriétaires de bus ontrepris le travail depuis déjà troisjours », a-t-il déclaré. Et d’ajou-

ter : « Nous avons pris attacheavec tous les concernés, malheu-reusement, personne n’est venu ànotre rescousse. Même nos collè-gues nous ont trahis». « C’est laraison pour laquelle la majoritédes propriétaires ont préféréreprendre le travail, sans avoirobtenu gain de cause», a expliquéHamour. Ce dernier est catégori-que : vous allez constater, vous-même, l’anarchie que vivra levoyageur avec cette décision de laSogral. Pour les voyageurs de TiziOuzou, la faisabilité semble, apriori, irréalisable du fait que

l’on se retrouve en face de septdéparts toutes les quinze minu-tes. L’usager se retrouvera dés-emparé devant sept autocars.

Rappelons que les transpor-teurs assurant la ligne Alger—Tiz Ouzou ont décidé, le 14 avril,d’entamer un mouvement degrève pour dénoncer la décisionprise d’une manière unilatéralepar la Société d’exploitation et degestion de la gare routière duCaroubier (Sogral), obligeant lesvoyageurs à payer leurs ticketsdans les guichets.

Mohammed Zerrouki

Après 14 jours de grève des transporteurs de Tizi Ouzou

Reprise sans gainde causeAu grand bonheur des voyageurs qui ont l’habitude d’emprunter les bus de Tizi Ouzoupour se rendre à Alger, les transporteurs assurant la ligne Alger—Tizi Ouzou sontfinalement revenus à la raison en décidant de mettre fin à leur mouvement deprotestation entamé depuis le 14 avril.

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ALGERIE NEWS Samedi 27 avril 2013

6 > A C T U

Accidentsde la circulationCoup d’envoide la 6e caravanede sensibilisationUne caravane de sensibilisation contreles accidents de la route, composée de25 personnes aux besoins spécifiques aété lancée, avant-hier, à partir d’Algeren direction de la wilaya de Tindouf, a-t-on appris auprès de la Directiongénérale de la Sûreté nationale (DGSN).La même source précise que cettecaravane rentre dans le cadre du plande communication tracé par la DGSNpour l’année 2013. Cette 6e caravane,organisée en coordination avecl’association El Amel pour lespersonnes handicapées, se rendra dansun premier temps, à Béchar avant derejoindre la wilaya de Tindouf. A ceteffet, une équipe médicale a étémobilisée par la DGSN pouraccompagner les participants à lacaravane. Ainsi, des aides constituéesnotamment de chaises roulantes etd’équipements adaptés serontdistribuées aux personnes aux besoinsspécifiques dans le cadre de cettecaravane qui durera une semaine,précise la présidente de l’association ElAmel, Mme Hiziya Rezig. Lesparticipants rendront également visiteaux malades dans les hôpitaux, a-t-elleencore ajouté. A noter enfin que cettecaravane vise à renforcer la solidaritéentre les handicapés du nord et du suddu pays, qui partagent les mêmespréoccupations. A rappeler que lesaccidents de la route ont fait 3 737morts et 48 875 blessés en Algérie,durant l’année 2012.

HH.. ZZ..

Viandes blanches La baisse des prixne doit pas freinerla production La baisse des prix des viandesblanches, due à une hausse sensible del’offre, « ne doit pas freiner laproduction », a indiqué jeudi le ministrede l’Agriculture et du développementrural, Rachid Benaïssa, rassurant leséleveurs que la demande allaitaugmenter davantage. « On constateactuellement une forte production etdisponibilité des viandes blanches àdes prix intéressants pour leconsommateur. Il faut encourager cettetendance », a suggéré le ministre quis’est réuni avec le comitéinterprofessionnel de la filière avicole.Après avoir atteint des sommets durantl’année 2012, les prix des viandesblanches (poulet et dinde) connaissentdepuis plus de trois mois une baissesans précédent, suscitant l’inquiétudedes éleveurs. Selon les chiffres duconseil, la production des viandesblanches a augmenté de plus de 33%cette année par rapport à 2012, passantde 600 000 tonnes (T) à 800 000 Tprévus pour 2013. En réaction auxcraintes exprimées par l’interprofessionquant aux conséquences de la baissedes prix, le ministre a souligné que sonsecteur tablait sur une production de1,1 million de tonne à court terme, soitun niveau de consommation annuellepar habitant de 30 à 40 kg contre 20 kgactuellement. Pour produire cesquantités, les reproducteurs depoussins chair doivent mettre sur lemarché quelque 20 millions depoussins par semaine au lieu de 14millions actuellement. « La filière doittirer profit de ces indices pouraugmenter encore plus la production etse structurer davantage en vue derésister à n’importe queldisfonctionnement et concurrence », aestimé le ministre faisant référence àl’ouverture du marché aux autres paysdans le cadre des zones de libre-échange et de l’OMC.

L e terroriste abattu, mercredi dernier àl’aube, entre Iflissen et Aghrib, dansle massif boisé des Aït-Jennad, a été

identifié avant-hier par les services de sécu-rité. Il s’agit de Bouâyache Âmmour, émirde la sériat de Timizart activant à la têted’un petit groupe écumant les villages ethameaux frontaliers entre la région mari-time et celle des Aït-Jennad, dans le nord dela wilaya de Tizi Ouzou. Âgé d’une quaran-taine d’années, le terroriste est originaire dela wilaya de Médéa ayant rejoint les maquisdes groupes islamiques armés, GIA, vers lafin des années 1990, dans l’Algérois. Il fuitla capitale vers la Kabylie après que les dif-férents services de sécurité aient serré l’étausur les membres des GIA. En ralliant larégion maritime de Tizi Ouzou, trèsconnue par son vaste périmètre forestierrecouvert par la forêt de Mizrana, il seradésigné à la tête d’un petit groupe rassem-

blé dans la sériat qui prend le nom de lacommune de Timizart. Celle-ci n’a jamaisété ébranlée par un attentat terroriste. Ilsera ainsi le second chef terroriste à êtreneutralisé par l’armée dans la même régionaprès que les soldats aient réussi à mettrehors d’état de nuire, fin mars, l’émirBadache Saïd, originaire de Delys. Celui-cia été abattu, en compagnie de quatre de sesacolytes au lieu-dit Ighil Aïssa, dans ledouar de Boumhala, commune de SidiNaâmane, à la lisière avec le villaged’Attouche, près de Makouda. Il y a moinsde dix jours, l’ANP a installé un nouveaucampement militaire à Mira, dans la com-mune de Timizart, non loin de la frontièreadministrative séparant celle-ci aux com-munes d’Aghrib et d’Iflissen, au lieu-ditAgouni Temliline, suite à des informationsfaisant état d’un mouvement de groupesterroristes qui écument cette région depuis

plusieurs semaines. Mardi dernier, les villa-geois de Taourirth Mokrane, dans la com-mune de Larbâa-Nath-Irathen, ont signaléles mouvements d’un important groupeterroriste composé d’une vingtaine d’élé-ments dont au moins une douzaine a l’as-pect très jeune. Ce qui suppose qu’il s’agitde nouvelles recrues menées par des indivi-dus aguerris, portant des tenues afghanes etlourdement armées. A en croire des sourcesau fait de la situation sécuritaire, il s’agiraitd’un mouvement de passage dans la régionen vue d’impressionner les populationslocales et, du coup, prouver à l’opinionqu’ils continuent à activer et à recruter.Aussi, la présence de ce groupe avec la dou-zaine de recrues dans cette région pourraits’agir d’un retour d’une réunion qui pour-rait avoir été organisée dans les parages envue d’initier les nouveaux éléments.

M. A. T.

Alors qu’une vingtaine de terroristes sont signalés à Larbâa-Nath-Irathen

Un émir neutralisé à Iflissen

C onduite par le présidentdu RCD, MohcèneBelabbes, la session a été

une occasion pour expliquer lecontenu de l’avant-projet deConstitution, conçu par unecommission de réflexion, avantde faire l’objet de débats à tra-vers un programme de rencon-tres nationales en associationavec d’autres acteurs de lasociété civile et de la scène poli-tique.

« Imprégné de la mémoirealgérienne, inscrit dans l’uni-versalité et répondant auxcaractéristiques nationalessociologiques et aux référentsculturels de la nation algé-rienne, l’avant-projet de consti-tution comporte trois princi-paux axes autour de la défini-

tion des principes générauxdevant régir la société algé-rienne, l’équilibre des pouvoirset la clarification du rôle desorganes consultatifs », selondocument présenté par le partide Saïd Sadi. A propos des prin-cipes généraux régissant lasociété algérienne, appelés à« consacrer les fondements d’unEtat démocratique et social », leRCD plaide pour l’installation «formelle » dans la vie publiquedes principes de la justicesociale, la citoyenneté, l’égalitédes droits entre l’homme et lafemme, l’organisation d’élec-tion libres et transparentes, l’in-dépendance de la justice et lapromotion des droits del’Homme. Concernant l’organi-sation et le fonctionnement des

institutions et l’aménagementdes relations entre l’Exécutif, leLégislatif et le Judiciaire, le particherche dans son projet deconstitution à clarifier les com-pétences de ces trois pouvoirs età assurer un équilibre à mêmede garantir l’indépendance dechaque organe « sans aboutir àune éventuelle différenciation».Pour le rôle et mission assignésaux organes consultatifs, préci-sément au Conseil constitu-tionnel, à la Cour des compteset au Conseil national économi-que, social et environnemental,le RCD juge « indispensable »que le pouvoir de nominationde leurs composantes soit sou-mis à l’avis du Parlement ouaux commissions compétentesdes deux chambres. Dans son

allocution d’ouverture des tra-vaux de la session ordinaire duConseil national du RCD, qui sepoursuivra durant l’après-midià huis-clos, Belabbès a rappeléque cet avant-projet deConstitution sera enrichi à tra-vers d’autres rencontres natio-nales, afin, a-t-il dit, de synthé-tiser toutes les propositions etconcevoir une mouture finale.Soulignant que la révisionconstitutionnelle « doitpasser par voie référendaire etnon parlementaire », l’orateur aaffirmé que le RCD était « prêtà discuter avec toutes les ten-dances politiques autour de larévision de la Constitution »,car il s’agit, a-t-il estimé, d’une« affaire sérieuse ».

Yanis Ramy

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a tenu hier, une sessionordinaire de son Conseil national consacrée notamment à la présentation de l’avant-projet de Constitution élaboré par le parti.

Constitution

Le RCD rend publicses propositions

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L es dossiers acceptés pro-posent un montant del’ordre de 558 milliardsde DA. Le manque à

gagner, du fait du taux d’accepta-tion, est de l’ordre de 219 mil-liards de DA, soit 28% des mon-tants proposés. Par ailleurs, lesinvestissements projetés pré-voient des créations d’emplois del’ordre 194 853 postes pour lesdossiers traités et 138 488 pour lesdossiers acceptés. Là aussi, lemanque à gagner est élevé (29%)selon le Calpiref. Rappelons quedurant l’exercice 2012, lesCalpiref ont tenu 197 sessionsdans 44 wilayas qui ont permis detraiter 5 316 dossiers soldés parl’acceptation de 3 315, le report detraitement de 858 et le rejet de 1 143.Le taux d’acceptation, de l’ordrede 62%, peut être considérécomme élevé et en progressionpar rapport à l’exercice 2011(48%). Le taux de report (16%),bien qu’en baisse (19% durantl’année 2011), demeure problé-matique. Il rend compte du pro-blème de maturation des projetspar les investisseurs. Le taux derejet (22%) peut dénoter parfoisdes situations de saturation desespaces.

Les secteurs de l’industrie etdes services dominent la structuredes projets soumis aux Calpiref.Ces deux secteurs totalisent 86%des dossiers traités avec une pro-

portion pour les dossiers retenus.La part des dossiers industrielsreprésente 52% des dossiers rete-nus et un taux d’acceptation de67%.

Les zones d’activité et les zonesindustrielles dominent l’orienta-tion des demandes des investis-seurs. Les projets déposés sont eneffet orientés vers le foncier situéen zones d’activité pour 39% eten zones industrielles pour 14%,

soit un taux de 57%. Les dossierstraités par les Calpiref couvrent44 wilayas. Celles du nord enre-gistrent 1 191 dossiers. Dans lesHauts-Plateaux, on compte 1 385dossiers et 179 autres dans le suddu pays. La consistance des dos-siers varient fortement selon leswilayas.

Les dossiers traités ont portésur une demande en foncier del’ordre de 3 073 ha. Les dossiers

acceptés ont mobilisé un foncierde l’ordre de 2 137 ha, soit 70% dela demande, en forte augmenta-tion par rapport à 2011 (53%). Lastructure des dossiers traitésreflète un profil déjà observé cesdernières années et dégage unedominance des branches desindustries alimentaires (30%),des industries extractives (25%),de la chimie et plastique (20%).

Synthèse de F.A.A.

7> C A P I T A L

ALGERIE NEWS Samedi 27 avril 2013

BOOMInvestissements projetés par le Calpiref

Près de 190 000 postesd’emplois envisagés

Propriété intellectuelle

L’Anvredet lance prochainement la 2e session de formationL’ Agence nationale de

valorisation des résultatsde la recherche et du

développement technologique(Anvredet) organisera prochai-nement, en collaboration avecOrbit/Questel, la 2e session deperfectionnement de la forma-tion sur «La Propriété intellec-tuelle». Notons que la premièresession s’est déroulée en juin2012, en collaboration avecBibliophil «représentant deQuestel» au Centre de recherchede l’information scientifique ettechnique (Cerist). La formationportait sur le thème «la propriétéintellectuelle, le portail Orbit»,piloté par les cadres del'Anvredet et les formateurs deQuestel. Cette formation aregroupé 120 enseignants issusdes différentes universitésd’Algérie pour discuter desmodalités et des techniques deprotection des inventions. Celle-ci entrait dans le cadre de l'inté-

rêt que porte l'Anvredet pour lapromotion de la propriété intel-lectuelle et sur les techniquesefficaces de recherche et d'exploi-

tation en matière de brevets,comme elle porte sur les diffé-rents services que dispense l'en-treprise Questel via son portail

Orbit, qui concentre ses effortssur son cœur de métier, la pro-priété industrielle. Le groupeQuestel qui est connu par sonintroduction des bases docu-mentaires en Algérie est repré-senté par le groupe Bibliophil quireste le partenaire incontourna-ble dans la prestation documen-taire.

Cette formation qui est àl’échelle nationale ayant pourobjectif la sensibilisation de lacommunauté scientifique, a per-mis aux ingénieurs et aux ensei-gnants, chercheurs impliquésdans une problématique derecherches appliquées et ou derédaction de brevets, d’exploiteret d’utiliser l’outil de base dedonnées Orbit, conçu parQuestel, et de tirer parti des res-sources documentaires brevets :«Veille technologique, intelli-gence économique, recherched’antériorité, brevets, suiviconcurrence».

Ford a publié un bénéfice trimestrielsupérieur aux attentes, le succès deses nouveaux modèles ayant portéles profits de ses activités nord-américaines à leur meilleur niveaudepuis plus de dix ans. Le deuxièmeconstructeur automobile des Etats-Unis a ainsi vu son chiffre d'affairesen Amérique du Nord bondir de20% par rapport au début 2012.Parallèlement, la restructuration deses activités européennes, toujoursdéficitaires, se poursuitconformément aux prévisions, a-t-ilajouté. Ford a réalisé sur les troispremiers mois de l'année unbénéfice imposable de 2,1 milliardsde dollars (1,6 milliard d'euros), soit41 cents par action, en repli parrapport à celui de 2,3 milliards dupremier trimestre 2012.

PSA Peugeot Citroën a annoncéqu'il lui faudrait prendre denouvelles mesures d'économies enFrance pour atteindre son objectifd'équilibre financier en 2014, touten assurant qu'elles n'impliquaientpas de réductions d'effectifssupplémentaires. La faiblessepersistante du marché automobileeuropéen, où PSA a réalisé 57% deses ventes au premier trimestre,s'est traduite par un recul de 6,5%du chiffre d'affaires du groupe lorsdes trois premiers mois de l'année,à 13,02 milliards d'euros. Pour laseule division automobile, la baisseatteint 10,3%. PSA, qui a déjàengagé une vaste restructuration enFrance, a prévenu que le marasmeeuropéen perdurerait en 2014 etque le marché pourrait même êtreplus difficile que prévu l'anprochain, imposant de nouvellesmesures pour atteindre un free cashflow à l'équilibre à la fin de l'anprochain.

2,9 milliards de dollarsLe marché national du médicamentreprésente 2,9 milliards de dollars,selon les estimations de l’Unionnationale des opérateurs de lapharmacie (Unop), dont 1,85milliard de dollars d’importation etle reste de production locale, dont84% reviennent au secteur privé et16% au public.

CRASH

CHIFFRE

Les dossiers industriels traités par le Comité d’assistance à la localisation et à la promotiondes investissements et de la régulation du foncier (Calpiref), prévoient des investissementsde l’ordre de 777 milliards de DA.

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8 > P U B L I C I T E

ALGERIE NEWS Samedi 27 avril 2013

Anep 518 967Algérie News 27-04-2013Anep 519 025Algérie News 27-04-2013

Anep 519 010Algérie News 27-04-2013

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9> C O U P S D E P R O J E C T E U R

ALGERIE NEWS Samedi 27 avril 2013

Abdelmalek Sellal Aucun secteur n’a été épargné par laprotestation, en témoigne le nombreimpressionnant de grèves annoncées aucours de cette semaine. D’aucunsestiment que le Premier ministre risquede perdre le contrôle sur quelquessuperministres qui agissent en éléctro-libre. Le gouvernement opére en rangsdispersés.

Mustapha Berraf

Le président du Comité olympiquealgérien, Mustapha Berraf, est arrivé àtrouver un terrain d’entente avecHassen Moustapha, président de l’IHFsuite à l’invalidation de l’assembléegénérale élective du 14 mars dernier parla Fédération internationale de handball.

Ziad Doueiri

Après avoir été distingué à San Sebastien(Espagne), Toronto (Canada) et àMarrakech (Maroc), le film l'Attentat, deZiad Doueiri, adapté du roman deYasmina Khadra, vient de s'offrir troisprix à Hollywood cette semaine, le prixdu Public, le prix spécial de la Critique etle Coming Soon Award. Ce dernier, créécette année, distingue un film déjà acquispar un distributeur américain.

En hausse

En baisse

ILS ONT OSÉ LE DIRE

Le monde de l’insolite

Dubaï : après uneLamborghini, lapolice ajoute uneFerrari à son parc Deux semaines après avoir lancé sur lesroutes une voiture de patrouille demarque Lamborghini, la police de Dubaïa récidivé jeudi en introduisant uneFerrari, pour renforcer davantage «l'image de luxe et de prospérité » del'émirat. Le nouveau véhicule blanc etvert de la police a été présenté à lapresse aux pieds de Burj Khalifa, la tourla plus haute du monde qui culmine à828 mètres dans le centre de Dubaï. LaFerrari FF a été confiée à la brigadeféminine de la police de Dubaï etservira à patrouiller dans les zonestouristiques de la ville. Comme laLamborghini Aventador, la Ferrari FF nesera pas utilisée pour pourchasser lesfous du volant, nombreux sur les routespériphériques de Dubaï. Cette tâcherevient à des unités équipées depuissantes Camaro du constructeuraméricain Chevrolet introduitesrécemment par la police de Dubaï.L'introduction de véhicules de police deluxe se veut un signe de la santéretrouvée de Dubaï qui avait connu fin2008 une crise économique après lachute brutale de l'immobilier. Le parcde véhicules de la police de Dubaï estcomposé essentiellement depuissantes voitures de marqueallemande et de 4X4 de marquejaponaise.

Un café avec lepatron d'Apple misaux enchères pourune bonne cause Un petit café avec le patron d'Apple, TimCook? L'offre a été mise aux enchèressur internet pour lever des fonds pourune organisation de défense des droitsde l'homme et mercredi, il fallaitdébourser près de 73.000 dollars pourespérer l'emporter. Selon Charitybuzz,l'organisateur de cette vente auxenchères, un internaute, "rory.oneill3",était mercredi le mieux placé pourremporter cet instant café, d'une duréede 30 minutes à une heure, avec lesuccesseur de Steve Jobs dans sonbureau de Cupertino, en Californie.Raillée pour son ignorance, la plus bellemère de famille russe rend sa couronneFootball : du viagra pour disputercertains matchs ? Son offre de 72.777dollars restait la plus élevée à 14H00locales (21H00 GMT). Le café est limité àdeux invités. C'est la première fois queTim Cook, qui cherche à se construireune image depuis qu'il a succédé aucharismatique Steve Jobs, met sontemps à la disposition de cet événementannuel de levée de fonds en faveur del'organisation américaine de défensedes droits de l'homme Robert F.Kennedy Center.

Abdelhak Lamiri « Mais à part les débats du Cnes et laTripartite qui ne semble pas remettre enquestion et en profondeur le mode defonctionnement de notre économie, noussommes dans un schéma de continuité. Onne semble pas envisager d’autresalternatives, d’autres schémas que ceuxqui ont prévalu jusqu’à présent.»

Joseph Ged « Nous ne sommes pas là pour donner desleçons. Nous sommes là pour investir àlong terme et non pour gagner de l’argenttrès vite et repartir. il existe un opérateurdominant et cela mine le marché. depuis2002, l’opérateur dominant a investi 2milliards de dollars pour récolter unbénéfice de 6 milliards.»

Loucif Hamani « Ce que je peux vous dire, c’est que si onfaisait appel à moi, je serais prêt à medonner corps et âme pour la formation desjeunes. Cette discipline algérienne atoujours formé de très bons boxeurs etl’Algérie a toujours remporté des médaillesdans des compétitions internationales,que ce soit aux Jeux olympiques,méditerranéens ou africains.»

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Raillée pour sonignorance, la plusbelle mère defamille russe rendsa couronneLa Terre tourne-t-elle autour du Soleil,ou l'inverse ? Pour ne pas avoir surépondre à cette question, entre autres,dans une interview, "Mme Russie 2012"a décidé de rendre mercredi lacouronne de ce concours récompensantla plus belle mère de famille du pays.Femme du footballeur russe de l'équipenationale Yuri Zhirkov, qui joue à AnzhiMakhatchkala, Inna, 23 ans, « renonceà sa couronne dans notre émission »Pust Govoriat ("Qu'ils parlent"),diffusée mercredi soir, a indiqué à l'AFPl'équipe qui a tourné le programme. Endeux semaines, la vidéo où Inna, mèrede deux enfants, cherche péniblementles réponses aux questionsrudimentaires d'un journaliste, a étévisionnée plus de 4,7 millions de fois.Elle a provoqué des centaines deréactions d'internautes scandalisés Lajeune femme hésite d'abord à choisir sic'est « le Soleil qui tourne autour de laTerre ou l'inverse». « C'est sans doutele Soleil...ou peut-être la Terre?.. Je nesais pas », avoue-t-elle finalement. Est-ce pour son érudition que la jeunefemme aux longs cheveux bruns aremporté le concours, lui demande lejournaliste, sourire en coin. « Peut être,parce que j'essayais de me faire belle.Avant le petit-déjeuner, je mettais unerobe longue, je me maquillais et je mecoiffais », répond-elle innocemment. Lavidéo de trois minutes a divisé lesinternautes, dont certains ont dénoncéun piège tendu par le journaliste de lachaîne de télévision publique, Russie,qui enquêtait sur la corruption touchantles concours de beauté dans le pays.

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10 > P U B L I C I T E

ALGERIE NEWS Samedi 27 avril 2013

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CCaappiittaall SSoocciiaall 882244..000000..000000 DDAA

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Aux termes d'un Acte reçu en l'Etude, le 10 FEVRIER et le 10 MARS 2013, en coursd'Enregistrement : A été déposer un procès-verbal de la réunion de l’assemblée géné-rale extraordinaire du 25 octobre 2012 , dont l’objet est :

PPRREEMMIIEERREE RREESSOOLLUUTTIIOONN ::L'assemblée générale extraordinaire, après avoir prisconnaissance de la volonté de désinvestissement de KOMATSU Ltd et compte tenu del'impossibilité pour KOMATSU Ltd de transférer le produit de son retrait de GHKomatsu, prend acte de la décision de KOMATSU Ltd de se retirer du capital de GHKomatsu et consent à l'annulation de ses droits sociaux.

DDEEUUXXIIEEMMEE RREESSOOLLUUTTIIOONN :: En conséquence de ce qui précède, l'assemblée généraleextraordinaire, après avoir pris connaissance du rapport du conseil d'administration,ainsi que l'attestation du commissaire aux comptes Monsieur Abdelhakim Zemir datédu 25 Octobre 2012 décide sous réserve de l'absence d'opposition, la réduction ducapital de la société GH Komatsu de 123.600.000 DA pour le ramener à 700.400.000DA par voie de rachat d'actions détenues par KOMATSU Ltd, en vue de leur annula-tion, selon les modalités fixées par l'article 712 et 714 du Code de commerce.

TTRROOIISSIIEEMMEE RREESSOOLLUUTTIIOONN :: L'assemblée générale extraordinaire, mande le conseild'administration à négocier, et dans un délai maximum de 6 mois à compter de cejour, le montant du remboursement par la société GH Komatsu des actions détenuespar Komatsu Ltd destinées à être annulées et ce, au titre de son retrait du capital deGH Komatsu, aux conditions qui seront fixées par les parties ultérieurement.

QQUUAATTRRIIEEMMEE RREESSOOLLUUTTIIOONN :: L'Assemblée Générale Extraordinaire confère tous pou-voirs à M. HASNAOUI Sefiane avec faculté de se substituer tout mandataire de sonchoix, à l'effet de faire accomplir toutes formalités de dépôt, notamment au CentreNational du Registre du Commerce, et de publicité prévues par la législation envigueur.

Expédition dudit acte, sera déposée au C.N.R.C de la Wilaya d'Alger.PPoouurr AAvviiss--llee NNoottaaiirree..

CCOODDEE 22118844----EEttuuddee ddee MMaaîîttrree KKaaddddoouurr MMEERRAADD--

--NNoottaaiirree-- OO44,,RRuuee EEll--BBéékkrrii--EEll--BBiiaarr--AALLGGEERR--SSPPAA GGHHKKoommaattssuu ,,

SSiièèggee ssoocciiaall :: 0066 aavveennuuee dduu CCoolloonneell AAmmiirroouucchhee,, AAllggeerr,, wwiillaayyaa dd''AAllggeerr ,,

CCaappiittaall SSoocciiaall 882244..000000..000000 DDAA..

–– DDIIMMIINNUUTTIIOONNDDUU CCAAPPIITTAALL SSOOCCIIAALL --

Aux termes d'un Acte reçu en l'Etude, le 10 FEVRIER et le10 MARS 2013, en cours d'Enregistrement : les associésont décidés la modification de la- dite société en modifiantl’article 6 et 7 de la manière suivante : suivant P.V del’assemblée générale extraordinaire en date du 25 octobre2012 et 10 janvier 2013 , et suivant attestation ducommissaire aux comptes Mr ZEMIR Abdelhalim , ayantson siège à Bab El Oued(ALGER)12, Av MohamedBOUKELLA, en date du 25 octobre 2012 le capital socialqui été de 824.000.000,00 DA a été diminué à700.400.000 ,00 DA, suite au retrait de l’actionnaireKOMATSU Ltd à concurrence de 123.600.000 ,00 DA.Expédition dudit acte, sera déposée au C.N.R.C de laWilaya d'Alger.

PPoouurr AAvviiss--llee NNoottaaiirree..

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dclgé ea a

ALGERIE NEWS Samedi 27 avril 2013

11

A n a l y s e s & D é c r y p t a g e s

Amar Rouairevientsur l’équipe du FLN

Par Slemnia Bendaoud

La rédaction d'Algérie News propose unenouvelle rubrique dédiée à l'analyse et audécryptage de l'actualité qui nous concerneet qui nous entoure. Nous lançons un appel à tous ceux et toutescelles qui veulent y contribuer à travers desarticles ou des propositions. Vos contributionsseront les bienvenues.Contact : [email protected]

Par Yacine Chabi

Est-ce que l’Etat algérien doit «chasser » SNC Lavalin et l’exclurede tous les projets financés parl’argent public ? Une questionqui s’impose vu que la Banquemondiale vient d’exclure cette« grande » entreprised’engineering canadienne, detous les projets financés en

partie, ou en totalité, par l’institution financièreinternationale. La BM a justifié sa décision par le faitque SNC Lavalin a « excessivement » eu recours à desméthodes peu orthodoxes pour rafler certainsmarchés publics en Afrique, en Asie et ailleurs.Préférant ne pas attendre la réponse de Lavalin aucourrier adressé par Noureddine Bouterfa, P-DG de laSonelgaz, sur un éventuel « favoritisme » dont auraitbénéficié l’entreprise sur l’avis d’appel de HadjretEnnous, la BM a préféré anticiper. Pourquoi attendrepuisque Lavalin a été rendu coupable de corruption enLibye et ailleurs ? Déloger Lavalin de son « siège » de Ben Aknoun nesera pas chose facile. C’est en 1999 que l’entreprises’enracine en Algérie après avoir miraculeusementraflé le projet de transfert d’eau de la retenue deTaksebt vers la capitale pour un montant de six centsmillions de dollars. Pourtant, le résultat de l’ouverturedes plis des offres financières donnait Lavalin ensixième position, loin devant les concurrents. Jouantde ses relais et de ses contacts bien placés, Lavalindevient, depuis cette époque, un acteur majeur denotre économie. Cette petite histoire ne connaîtraaucune suite au niveau d’un tribunal algérien car il y aprescription. Maintenant que la très sérieuse Banquemondiale exclut Lavalin, la réputation de l’entrepriseprend un sérieux coup. En Libye, Lavalin a eu recoursaux services « particuliers » de la dynastie Kadhafipour rafler plusieurs projets. En guise de retour, desproches de la famille ont été recrutés en qualité deconseillers au Canada. Une approche qui rappelleétrangement les recoupements dans l’affaire « HadjretEnnous ». C’est grâce à des intermédiaires algériens,des proches de certains hauts responsables, queLavalin avait décroché fin 2006 le mégaprojet. Cesmêmes intermédiaires, dont le fameux Farid Bejaoui,n’ont jamais caché leurs liens avec Lavalin. Les hautsdirigeants de SNC-Lavalin ont fait la tournée desjournaux algériens pour distribuer une lettre danslaquelle ils souhaitent oublier le passé. Ils ont faitmieux, en proposant à nos confrères de payer lapublication sous forme de publicité. Au final, RobertG. Card, le président, et Charles Schebi, le vice-président du groupe canadien, affirment que« l'engagement de Lavalin envers l'Algérie demeureconstant » dans le respect de « ses nouvelles règlesd'éthique et de conformité ». Avec un culot sanspareil, les deux « cocos » nous demandent de tournerla page et de penser à l’avenir ! Les dirigeants del'entreprise se disent « résolus à faire en sorte que lespersonnes impliquées dans des actes illicites soienttraduites en justice et répondent de leurs actes ». Ils se donnent également le droit « d'intenter despoursuites contre les personnes en cause, y comprisen vue de recouvrer des fonds ». Pour l’instant, ni leparquet d’Alger ni celui d’Ottawa n’ont vu un juristede la « boîte » déposer plainte. C’est dire quel’arrogance n’a aucune limite.

Y. C.

Tac o TacLavalin dans le pétrin

L’octogénaire n’est pas ce soldat très ordinaire qui secontente d’observer sans jamais rien dénoncer. Il esthabité par cette probité qui le pousse à dire toutes lesvérités : de celles bien nues, toutes crues et trèsconnues à celles parfois jamais entendues !

Lire > pages 12 et 13

Page 12: Algerie News Du 27.04.2013

12 Décryptagedclgé ea aA n a l y s e s & D é c r y p t a g e s

ALGERIE NEWS Samedi 27 avril 2013

E t il en a le verbe pour, doublé de cecourage d’un jeune lutin qui tran-che fondamentalement avec lafrousse d’un tout petit crétin, secontentant toujours ou tout sim-

plement de son menu fretin.Il y revient à sa manière sur ces années de

gloire et de l’ornière d’une période colonialeoù, très jeune footballeur encore, il couraitderrière cette balle qui le menait de volière envolière, et de galère en galère, d’un vestiaire àun autre vestiaire, de territoire vers un autreterritoire !

Au seuil de sa huitième décennie, il se voittoujours balle au pied, tirant de loin sur sonadversaire, lui menant la vie dure et lui fai-sant de la lumière sur ses idées ou attitudes,restées malgré le temps suffisamment impor-tant qui s’en est depuis écoulé, bien obscures.

Il en a cure de ces racontars qui manquentfoncièrement de cet art de tripoter convena-blement un ballon pour juste en priver, en finde compte, de grands et chevronnés artistesd’étaler toute la dimension de leur stature etle grand talent de ces créatures hors normes.

Aujourd’hui l’homme, inspectant l’his-toire d’une période d’euphorie du footballalgérien, témoigne en faveur de ce sport,guidé par sa seule conscience, devant toutson monde et sans la convocation d’un quel-conque tribunal.

Il veut interpeller l’Histoire en convo-quant sa mémoire, cherchant par probitéintellectuelle à, bien entendu, rétablir, aubesoin, certaines vérités, nées de cettepériode faste du football algérien.

En se déplaçant au Quotidien d’Oranpour ces mêmes raisons, il aura trouvé en lapersonne de Adjal Houari, cette plume spé-cialiste du football qui aura su bien l’écouter,tout en le titillant un tantinet, juste afin del’amener à bien se replacer dans la bonne tra-jectoire de la grande histoire de cette longueépopée algérienne.

Photos à la main, il y est tout de mêmebien parvenu à nous retracer, séquence sui-vante une autre séquence, sur toute une page,ce long itinéraire d’une aventure qui auraégalement porté ses fruits sur un tout autreterrain : celui de la politique internationale,accentuant, de fait, la cadence de la libérationde notre pays du joug colonial.

Il en est d’ailleurs, très satisfait. Bien fier.Il le dit à haute voix et du fond du cœur,conscient d’avoir honoré un devoir envers lanation, généreusement partagé par toutecette troupe de talentueux et virtuoses starsqui faisaient trembler leurs adversaires surces terrains de jeu.

Malgré ce temps relativement très longqui s’est depuis écoulé, l’invité de AdjalHouari ne cherchait nullement à prendre cesnombreux raccourcis de l’histoire pris pourde véritables escaliers de secours par sesnombreux pairs. Il ne voulait pas, non plus,de ces chemins sinueux ou tortueux qui fai-saient sciemment l’impasse sur ces grandeshaltes, effaçant au passage, toute cette remar-quable empreinte de nos grands héros de laballe ronde. Il aura tenu de vive voix à semettre du côté de cette vérité qu’il s’estefforcé durant trois longues heures à biendémontrer, faisant émerger en surface deuxgrands figures du football algérien, ayantbrillamment défendu leur statut de joueurprofessionnel ainsi que les couleurs nationa-les, aujourd’hui encore méconnues par pres-que toutes ces jeunes générations de l’Algérieindépendante. Il y est donc monté au cré-neau, tirant à bout portant sur leurs adversai-res de ce jour ou ceux de toujours, ainsi que

sur ces responsables qui les auront complète-ment ignorés, une fois le blason algérienredoré ! De la pure mesquinerie issue de cettechicanerie à plusieurs variantes qui portevraiment atteinte à une très grande nation defootball, celle qui aura eu le privilège d’en-fanter de grandes stars de la trempe deMustapha Zitouni et de Rachid Mekhloufi :deux noms qui pèsent beaucoup dans le foot-ball français notamment.

Dans son déballage, il aura réussi dans lafoulée à les conforter dans leur statut et ànous témoigner de la grande considérationqu’il leur voue à présent. Il évoque juste leur

talent incontestable pour situer toute la diffé-rence avec leurs pairs et le mérite à accorderà leur carrière sportive incontestable.

Il met donc un terme à ces jacasseriesrécentes développées autour de certainesétoiles du football algérien durant la révolu-tion et divulgue nombre de leurs qualitéshumaines à côté de leur attachement indéfec-tible aux idéaux de la lutte de l’Algérie pourson indépendance.

Et comme on ne peut être mieux jugé quepar ses pairs ou les siens, c’est lui qui s’estdésigné d’office comme avocat de ces deuxgrands ambassadeurs du football algérien,

bravant leurs adversaires et brandissant bienhaut leur appartenance sans réserves à cettegrande nation algérienne.

Il le dit d’ailleurs bien crûment, relevantau passage, qu’il n’était pas chose aisée autre-fois de quitter volontairement tout un grandstatut de joueur professionnel, nanti de sonfaramineux salaire et différentes primes,pour en contrepartie aller guerroyer surd’autres terrains de football pour une causequi en est totalement bien différente.

C’était l’appel du cœur, et il ne pouvaitêtre refusé. Au bout, il y avait cette indépen-dance de l’Algérie comme seul but ; et ils y

étaient tous allés. Sans exception ! Sans lemoindre calcul. Sans tarder, non plus.

Ils en auront marqué de leur présence cehaut symbolique but à cet adversaire, vieuxde plus d’un siècle paré de ses conflits etreniements identitaires, colon de son état, etune autre brochette dans les buts des diffé-rentes sélections qu’ils avaient rencontrées.

Ces dribbleurs de l’Indépendance sontpresque tous partis pour l’au-delà. Les quel-ques bougies, qu’il en reste encore, éclairentde leur somptueux éclat notre football, sinonà défaut notre mémoire de gloire.

L’ex-sociétaire du SCO Angers, AmarRouai, voulait donc à tout prix situer lemérite à accorder tant au Stéphanois RachidMekhloufi qu’au Monégasque MustaphaZitouni, eu égard à l’empreinte qu’ils aurontlaissée au cours de leur passage au sein deleurs clubs respectifs.

A sa façon, il rend donc hommage à sesex-co-équipiers de l’équipe du FLN qui portabien haut les couleurs de l’étendard algérien.Il dit en être bien fier, même s’il annoncequ’il est déjà démissionnaire de leur associa-tion, créée en 2009 dans un climat qui n’étaitnullement en adéquation avec leur courageuxet honorable combat sur ces terrains devérité.

Il en exprime sa peine, sa gêne, son refus,sans en expurger la moindre des causes ouquerelles à ce sujet. Il veut tout simplement sedémarquer de ce climat qu’il juge ne pas êtrevraiment en rapport avec la cause autrefoisdéfendue. Sans dire plus !

Il laisse tout le reste à l’histoire du footalgérien. Avec comme seul gage d’avoir faitson devoir citoyen. Son quitus est que«l’équipe du FLN a fait avancer la révolutionalgérienne de dix ans*».

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(*) Phrase alors prononcée par FerhatAbbas, président du GPRA.

Amar Rouai revient sur l’équipe du FLN

Page 13: Algerie News Du 27.04.2013

13Décryptage

ALGERIE NEWS Samedi 27 avril 2013

étaient tous allés. Sans exception ! Sans lemoindre calcul. Sans tarder, non plus.

Ils en auront marqué de leur présence cehaut symbolique but à cet adversaire, vieuxde plus d’un siècle paré de ses conflits etreniements identitaires, colon de son état, etune autre brochette dans les buts des diffé-rentes sélections qu’ils avaient rencontrées.

Ces dribbleurs de l’Indépendance sontpresque tous partis pour l’au-delà. Les quel-ques bougies, qu’il en reste encore, éclairentde leur somptueux éclat notre football, sinonà défaut notre mémoire de gloire.

L’ex-sociétaire du SCO Angers, AmarRouai, voulait donc à tout prix situer lemérite à accorder tant au Stéphanois RachidMekhloufi qu’au Monégasque MustaphaZitouni, eu égard à l’empreinte qu’ils aurontlaissée au cours de leur passage au sein deleurs clubs respectifs.

A sa façon, il rend donc hommage à sesex-co-équipiers de l’équipe du FLN qui portabien haut les couleurs de l’étendard algérien.Il dit en être bien fier, même s’il annoncequ’il est déjà démissionnaire de leur associa-tion, créée en 2009 dans un climat qui n’étaitnullement en adéquation avec leur courageuxet honorable combat sur ces terrains devérité.

Il en exprime sa peine, sa gêne, son refus,sans en expurger la moindre des causes ouquerelles à ce sujet. Il veut tout simplement sedémarquer de ce climat qu’il juge ne pas êtrevraiment en rapport avec la cause autrefoisdéfendue. Sans dire plus !

Il laisse tout le reste à l’histoire du footalgérien. Avec comme seul gage d’avoir faitson devoir citoyen. Son quitus est que«l’équipe du FLN a fait avancer la révolutionalgérienne de dix ans*».

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(*) Phrase alors prononcée par FerhatAbbas, président du GPRA.

El Bouri (1re partie)

«Mettez-enune poignéesur mon tumulus» ! Par Slemnia Bendaoud

E l Bouri aimait beaucouptrop sa terre. Tel unsecond Dieu ! Il ne ces-sait longtemps de répé-

ter à qui voulait bien l’entendre :«Ma terre, mon honneur !» Il s’yétait attaché et sacrifié toute savie, en toute saison et en toutecirconstance, labourant, retour-nant, ensemençant, sarclant etmoissonnant ses immenseschamps de blé, situés juste àproximité d’une importanteagglomération dans le périmètredu haut Chélif. Il disposait de cesterres environnantes fertiles ettrès riches qui faisaient de luil’un des colons attitrés del’Algérie indépendante. Et ce futdonc son seul tort aux yeux deceux qui allaient appliquer à leurfaçon ces ambigus principes etautres textes de cette fameuseordonnance 71-1974, portantalors promulgation de laRévolution agraire.

Il y voyait donc son véritableadversaire, son vrai bourreau,son acharné ennemi, armé de cegrand couteau qui allait un jourle lui planter en plein dans ledos, bien froidement et sans lemoindre remords, lui portanten même temps, ce coup durpour la toute jeune agriculturealgérienne, venant tout juste desortir la tête de l’eau. Comme sesaïeux durant la période colo-niale, il allait être, à son tour,spolié et dépossédé - par desAlgériens malheureusement-d’une bonne partie de ses biensfonciers auxquels il ne devaitplus jamais y renoncer. Il y tenaitfermement, comme en une par-tie de soi-même, celle qui en fai-sait sa véritable patrie.

Très attaché à sa terre, il com-mençait donc par douter de sonavenir, craignant fortement ceretour de manivelle synonymede retour à la misère qui l’en-serre déjà dans ses bras tentacu-laires. Il avait bien peur pour sesterres, bien peur surtout de cemonde de l’administration algé-rienne, en qui il soupçonnait etdétectait déjà les indices ou pré-mices de cette bête immonde quiallait le sacrifier sur l’autel decette révolution agraire à mettresur pied.

Il savait que ses biens fonciersallaient être charcutés et déchi-quetés au rythme du battementde son cœur frissonnant etrésonnant, atteint au plus pro-fond de lui-même par ce méprisarrogant d’une administrationqui allait user de tous les subter-fuges pour le mettre sur le grillet le cuir à petit feu, à la cadencedes saisons et de ses douloureux

soubresauts.Il portait en lui-même ses ter-

res, dans son cœur, comme enporterait une femme son enfantdans son ventre, soigneusementemmitouflé dans ses rêves etsoupirs, au rythme du soufflequ’imprime cette dame à sonrejeton, afin de lui prêter bonneassistance et secours, et surtoutlongue vie.

Vivant de leur produit, il s’in-téressait toujours à ce qui pou-vait bien favoriser leur meilleureexploitation, augmenter leurrendement, participer davantageà leur fécondité et grande ferti-lité ou utilité envers l’humanité.

Il s’habillait comme un jeuneTurc, à la seule différence queson turban doré aux orties dontle reflet sur son visage, lui don-nait un air d’un gentleman deson genre malgré son âge assezavancé. Ce fut une tenue d’unhomme riche, chichement bienmis, à la mode d’autrefois quitranchait avec l’habit desEuropéens. Un costume trois-pièces comprenant un amplesaroual aux mille plis, doubléd’une veste bien longue demême couleur qui le supplanteet un gilet au col bien relevémuni d’un train de boutons peuespacés qui fermait bien au couassez large soulevant le visagetout le temps bien rasé del’homme. Sa grosse montreminutieusement attachée audeuxième nœud de son giletvirait tout droit vers la petitepochette du côté gauche dumême vêtement, auparavantconsultée d’un regard furtive-ment mais habilement appuyé.

L’homme, à la tenue impo-sante et surtout impeccable,savait également bien user duverbe, versant avec ses conviveset les plus âgés des riverains dansces causeries de haut rang,mêlant autrefois le langage turc àcelui français et arabe, truffé deces mots utilisés à répétition quenous ne pouvions les trouverdans le dictionnaire habituel.

Il habitait la ville et disposaitd’un patrimoine immobilierimpressionnant qui s’étendaitsur tout un grand périmètre,contenu en cul-de-sac au traversde deux importantes ruellesdont il dressait l’angle et sa suiteprolongée, manquant de peud’atteindre les autres angles dugrand périmètre. En bon et trèsprévoyant paysan, soucieux de ladisponibilité permanente de sesgrains de blé lui assurant sa sub-sistance, il y créera une boulan-gerie moderne à côté d’unesemoulerie bien traditionnelle,chacune sur une venelle, et lesdeux réunies au travers d’unlong couloir sous forme de tré-

mie. Ainsi, pouvait-on passerd’une ruelle à celle qui lui étaitadjacente, tout en restant dans lamême propriété.

Mais le problème le plusimportant pour El Bouri, n’avaitaucun rapport avec ses commer-ces et nombreux biens immobi-liers situés en ville. Il concernaitplutôt cette très riche plaine qu’ilpossédait à sa périphérie, s’éten-dant au nord jusqu’aux bergesde l’oued Chélif qui coule dansla région. Il savait que le dangerallait lui venir de loin pour l’im-mobiliser plus tard, coincé entreles murs de ses commerces deproximité, lui évitant de fairecomme autrefois, ces grandeschevauchées de paysan, secontentant donc de cuir ce painjournalier aux citoyens du vil-lage et de triturer au besoin lesgrains de blé à ceux qui yaffluaient de la campagne envi-ronnante. Par ouï-dire, l’infor-mation des nationalisations parl’Etat algérien des terres privéescirculait de ville en ville, agré-mentée de cette folle rumeur quilui collait comme une sangsuepour traverser à la vitesse de lalumière toutes les chaumières.

L’écho avançait donc àmesure que la rumeur fut ressas-sée. Le courageux El Bouridevint alors subitement très fri-leux, craignant le pire lui arriver.Chaque matin, il était le premierà se retrouver dans ses champs,heureux de les trouver encore àleur bonne place, comme laveille et l’avant-veille.

Cependant, c’est le soir que lecauchemar le gagne ou regagne ànouveau, lui obstruant la vie etl’empêchant franchement debien raisonner. Il le terrassera etle terrorisera, à mesure qu’ap-prochera et que se finalisera ladépossession de ses terres, lais-sées entre-temps exprès enjachère, manière de les punirpour leur attitude moinsrebelle !

Et soudain, tout s’enclencha.Tout se décida, à la hâte ou à lafoulée. Ses meilleures terres luisont alors confisquées et remisesà ses ex-employés, devenusentre-temps attributaires de laRévolution agraire. Grâce à uncoup de force osé d’un zéléadministrateur, faisant dans laprovocation et les représaillesgratuites ou fortuites, ses bienssont donc réquisitionnés, natio-nalisés et finalement versés aufonds de la Révolution agraire.Vraiment choqué et interloqué,il passera ainsi des nuits blan-ches et les journées les plus som-bres de sa vie à réfléchir à cemalheur qui s’est abattu sur luitel un maudit sort dont il n’arri-vait plus à lui trouver unremède.

Confus et abusé, il tomberamalade. Tard dans la nuit, il seratransféré à l’hôpital de la ville. Ilaura juste le temps d’expliquer àson fils aîné les raisons de sasouffrance. Comme seul testa-ment, il lui recommandera de«déposer une poignée de terresur son tumulus», si jamais ilparviendrait à pouvoir un jourrécupérer ses biens nationalisés.Au petit matin, El Bouri mourutde chagrin. Blessé à vie, il seraterrassé par sa maladie qui eutbien raison de lui.

Des années passèrent et vin-rent alors les évènementsd’Octobre 1988 qui remirenttout en cause, y compris la ques-tion de ces injustes nationalisa-tions des terres jugées «excéden-taires», appartenant à des agri-culteurs privés algériens. Noussommes en 1991, le gouverne-ment Hamrouche décide alorsde restituer les terres nationali-sées par l’Etat à leurs propriétai-res. On eut cru à une autrerumeur. Seulement, l’informa-tion est vite confirmée en directau journal télévisé de «l’unique»de vingt heures.

Slimane, l’un de ses nom-breux héritiers, partira donc denuit regagner les terres spoliéesdes années auparavant à sondéfunt père. Il en ramènera –tes-tament oblige- une poignée deterre et alla directement la dépo-ser sur son tumulus. C’étaitmaintenant : chose promise,chose due !

Le devoir accompli, il ren-trera chez lui. La liesse immensel’empêchera de dormir duranttoute la nuit, le rendant fou dejoie jusqu’au petit matin. Dèsl’aube, il priera et retournera aucimetière revoir la tombe de sonpère avant le lever du jour.

Pour lui, naissait une autrevie. Celle qui ne se conjugueraitdésormais plus avec ce corollairede hogra ! Un jour bien différentvenait de se lever. Les premièreslueurs de ses rayons de soleill’annonçaient déjà au loin. Unvent d’espoir souffla sur ces ter-res revenues à la maison aprèscette longue fougue program-mée ! Longtemps accroché à soncaillou de territoire, il riait dés-ormais bien discrètement sousl’imposant poids de son tumulusassaisonné à cette poussière de lasueur de son travail, enfin recou-vrée après une vraie galère.

Il était tellement heureuxdans sa dernière demeure quequelques semaines seulementplus tard fleurit tout un bouquetde fleurs au sommet de satombe, en signe de remercie-ment du grand Seigneur, pourlui avoir enfin recouvré son pré-cieux bien.

Page 14: Algerie News Du 27.04.2013

ALGERIE NEWS Samedi 27 avril 2013

14 Kiosque internationaldclgé ea aA n a l y s e s & D é c r y p t a g e s

Fadwa Islah, Tel Quel

Les sketchs incisifs etdécalés de Bassem Youssefont séduit des millions detéléspectateurs égyptienset arabes à travers lemonde. Au grand dam desislamistes au pouvoir, quivoient en lui un véritable“danger pour la nation”.

D écidément, l’humour du célèbreanimateur d’émission satiriqueégyptien n’est pas du goût desFrères musulmans. Arrêté puis

libéré sous caution le 31 mars après plu-sieurs heures d’interrogatoire, BassemYoussef reste dans la ligne de mire des isla-mistes du pays, qui l’accusent de multiplierles attaques contre le pouvoir, notammentcontre le président Morsi, et indirectementd’“appeler à la guerre civile” à travers sonshow hebdomadaire Al Bernameg (Le pro-gramme). Rien que ça. Et depuis, celui quifait hurler de rire tous les vendredis soirdes millions de téléspectateurs en Egypte etdans le monde arabe est devenu le symbolede la campagne d’intimidation menée parle camp islamiste contre sesadversaires.Mais alors, qui est donc BassemYoussef ? Ce chirurgien de 38 ans au regardbleu perçant et aux mimiques aussi expres-sives que tordantes est sorti de l’anonymatdurant le Printemps arabe, en 2011.Pendant les manifestations place Tahrir, iln’hésite pas à venir en aide aux blessés.

Mais cela ne lui suffit pas. Scandalisé par lacouverture “tendancieuse” des évènementspar les médias officiels, il décide de troquersa blouse blanche de médecin pour lecostard cravate d’humoriste, et se faitconnaître dans un premier temps en pos-tant sur YouTube des parodies incisives dela télévision nationale. Et le moins qu’onpuisse dire, c’est que la mayonnaise a pris.Deux mois seulement après la diffusion desa première vidéo (qui a été visionnée desmilliers de fois), il est démarché par lachaîne ONtv, qui lui propose d’animer sonpropre show. Puis, en septembre 2012, illance Al Bernameg, une émission hebdo-madaire inspirée du fameux Daily Showaméricain présenté par Jon Stewart (qui ainspiré aussi Le petit journal de YannBarthès, diffusé sur Canal+). Et là, c’est lejackpot. Son ton, acerbe et tout en finesse,est un véritable ovni dans le paysagemédiatique égyptien, et ses critiques caus-tiques des travers de la société et du gou-vernement séduisent le public. Très vite, leprogramme devient un rendez-vous incon-tournable.

“Le vendredi soir à 21h30, au momentde regarder Bassem Youssef, tous les cafésdu centre-ville du Caire sont branchés surson émission. On rassemble des chaises ettout le monde s’assoit pour la regarderdans un silence religieux”, raconteStéphane Lacroix, spécialiste de l’Egypte etprofesseur à Sciences Po, sur la chaîne detélévision TV5.

Mais si les téléspectateurs, en particulierceux qui ont été déçus par la révolution etpar le régime, raffolent des sketchs du chi-rurgien-humoriste, les Frères musulmans,eux, rient jaune. En effet, son positionne-

ment ouvertement libéral, ses allusionssexuelles à peine voilées et sa dent avéréecontre les marchands de religion dontregorge la société égyptienne ne sont pasdu tout pour leur plaire. D’autant queBassem Youssef ne se contente pas de fairerire. Il va plus loin, en prenant positiondans des débats clés de la vie politiquelocale. Et il l’assume quand il déclare à lachaîne CNN, dont il était récemment l’in-vité : “C’est de l’humour certes, mais il n’ya pas que ça. Il s’agit de politique”.L’homme devient donc très rapidement labête noire des salafistes et des Frèresmusulmans.

Le Morsi show

Le show diffusé à la mi-mars 2013 serala goutte d’eau qui fera déborder le vase(youtu.be/i8sgdZE1alQ). Lors de cetteémission, il consacre sa prestation d'envi-ron une heure aux discours du présidentMorsi, qui venait d'obtenir un doctorathonoris causa, ès philosophie, de l’univer-sité d'Islamabad, au Pakistan. BassemYoussef brode alors autour de l'évènementet en fait une belle matière à satire. “C'estparce qu'il est philosophe qu'on ne com-prend pas ce qu'il dit dans ses discours”,ironisait l'animateur vedette. Piqués au vif,les Frères musulmans vont réagir aussitôt.Un avocat proche d'eux décide de déposerune plainte pour “insulte au président,pour avoir raillé son image à l’étranger, et àla religion, pour s’être moqué du rituel dela prière”. Et le procureur général —nommé par Morsi au lendemain de larévolution— émet immédiatement unmandat d'arrêt contre Bassem Youssef. Le

présentateur vedette décide alors de se pré-senter lui-même au poste, mais non sansson sarcasme habituel. Il arrive coiffé d'unimmense chapeau noir, l'exacte réplique dela toque que portait le chef de l'Etat lors dela cérémonie de remise des diplômes àl'université d'Islamabad. Le ton estdonné… Et durant les cinq heures quedurera son interrogatoire, ce prévenu pascomme les autres ne se départira pas uninstant de son légendaire sens de l'humour,écrivant notamment sur son compteTwitter : “Les officiers de police et lesmagistrats du Parquet veulent se faireprendre en photo avec moi. Peut-être est-ce la raison pour laquelle j'ai été convoqué?” L’indomptable Youssef sera finalementrelâché, moyennant le paiement d'une cau-tion de 15 000 livres égyptiennes (environ1700 euros).

“J’ai l’impression qu’on veut nous épui-ser physiquement, émotionnellement etfinancièrement”, a déclaré l’humoriste aumoment de sa libération. La suite de l'af-faire est à présent entre les mains du juged'instruction, qui peut prononcer un non-lieu, demander un complément d'enquête,ou bien fixer la date d'un procès. Maisd’ores et déjà, les questions fusent quant àl’engagement pris par le président Morsipour faire respecter la liberté d’expression.Pour l’instant, ce dernier récuse toute res-ponsabilité dans ce dossier, au motif qu’iln’est pas à l’origine des plaintes déposéespar l’avocat islamiste précité. Sauf qu’enEgypte comme à l’international, l’inquié-tude est désormais bel et bien là, d’autantque ces derniers mois, il y a une recrudes-cence de ce type de procédures contre lesjournalistes et les membres des médias…

A.M, Courrier International

D ans quelques années, les femmes aussiseront obligées de faire leur service mili-taire en Norvège, explique Aftenposten,

un quotidien du royaume. Aujourd’hui, environ 8000 jeunes sur une génération de 60 000 font leurservice militaire, qui dure 12 mois. 10 % d’entreeux sont des femmes. La Défense a pour objectifque ce chiffre monte à 20 % avant 2020.

Jusqu’ici, une partie de la direction du Partitravailliste norvégien (au pouvoir) s’était pronon-

cée contre l’idée, argumentant qu’il y avait assezd’hommes volontaires pour remplir les quotas dela Défense. Mais désormais une majorité au seindu gouvernement est en faveur de l’égalité hom-mes-femmes dans ce domaine aussi. Selon lesinformations obtenues par Aftenposten, le servicemilitaire pour les femmes commencera en 2015.Cela voudra dire que la Norvège sera parmi lespremiers pays dans le monde à demander aux fem-mes de participer à la défense de leur pays. D’ici là,il faudra changer la loi sur le service militaire selonlaquelle le mot "citoyen" veut dire un homme.

Norvège : Le service militaire bientôt au féminin

Egypte. Rire et Châtiment

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ALGERIE NEWS Samedi 27 avril 2013

15Kiosque international dclgé ea aA n a l y s e s & D é c r y p t a g e s

Guerre en Syrie : 9000 héros méconnus

Robert Fisk, Info Palestine

Il n’y a pas beaucoup dehéros méconnus dans laguerre qui frappe la Syrie,mais Khaled Erksoussi etses 9000 bénévoles en fontpartie.

T ransporter de l’aide alimentaire etmédicale à travers les lignes defront de ce conflit tragique, argu-mentant et implorant afin de

négocier son chemin entre les lignes enne-mis, doit vous rapprocher de la sainteté. Ily a même eu des échanges de prisonniers etde dépouilles entre le gouvernement et lesrebelles - une tâche remarquable qui mon-tre combien de cessez-le feu officieux arri-vent à s’appliquer dans cette guerre civile.Khaled Erksoussi n’appelle pas cela uneguerre civile, bien sûr. Pour lui, il s’agit de« la crise ». Le secrétaire général duCroissant-Rouge arabe syrien (SARC) àDamas ne mâche pas ses mots sur les pro-blèmes auxquels il fait face, qu’il s’agissedes discussions avec l’« Armée syriennelibre » (FSA) et les rebelles d’al-Nusrah, del’incapacité des agents du renseignementdu gouvernement, les mukhabarat, à com-

prendre que le SARC doit travailler desdeux côtés de la ligne de front, et des septvolontaires du Croissant-Rouge toujoursemprisonnés par ces mêmes services durenseignement. « Nous sommes dans unesituation unique », dit M. Erksoussi. «Selon la loi, vous êtes l’auxiliaire des forcesarmées. Mais nous ne pouvons pas êtrel’auxiliaire des forces armées parce qu’ellessont engagées dans un conflit. Nous savonsque nous sommes plus efficaces en restantdans une position intermédiaire et enoffrant une assistance à toutes les partiesd’une manière neutre et impartiale. Celas’est avéré être très difficile. Les gens disent: ’Vous êtes avec nous ou contre nous’. Etcela vaut pour les deux côtés. Nous impo-sons notre code de conduite sur l’ensemblede nos 500 employés et nos 9000 bénévo-les. Nous leur disons : ’Vous ne devez pasagir selon vos sentiments - seulement selonnos sept principes’. »

Humanité, impartialité, neutralité,indépendance, unité, service volontaire,universalité. Rien que cela... Pour les forcesgouvernementales qui pensent que leSARC aide le côté des rebelles, l’argumentde Erksoussi est simple. « S’ils n’ont pasd’aide de notre part, ils l’obtiendront alorsde l’autre côté de la frontière, en Turquie. »Mais conscients que l’opposition voudraitégalement mettre la main sur toute cetteaide, Erksoussi et ses collègues ne font delivraison que dans leurs propres bureauxdans les villages et les villes du nord.

Il faisait partie des employés, hommeset femmes, du Croissant-Rouge qui ontréussi à récupérer les corps des journalistesMarie Colvin et Rémi Ochlik à Homs l’andernier, après que ceux-ci aient été tués pardes tirs de l’armée syrienne. « Nous som-mes entrés dans Baba Amr. L’armée aouvert les tombes et a emmené les corpsdes journalistes à l’hôpital militaire. De là,nous les avons emmenés à l’hôpital mili-

taire de Damas. Leurs corps étaient entiers.Il était de notre devoir de le faire. Dans leszones tenues par l’opposition à Damas,nous fournissons de l’aide aux personnes.Nous prenons le temps de négocier quandil n’y a pas de combats acharnés. » « Nousavons même aidé les deux parties à récupé-rer des corps et des prisonniers. Nousavons contribué à ces échanges un grandnombre de fois, mais nous ne sommes pasimpliqués dans les négociations », déclareErksoussi. Les dangers sont réels, et pasimpersonnels (*). Nuha, la propre époused’Erkoussi, âgée de 25 ans, est une bénévoleau SARC. « Je devais l’envoyer en missionhumanitaire au début de la crise », ditErksoussi. « J’ai dû la faire aller à Jabor,Harasta, dans des zones à Deraya. » Toutesles trois sont des zones de conflit, et vouspouvez voir le soulagement sur le visaged’Erkoussi quand il dit que le couple amaintenant un enfant et qu’ainsi Nuhareste à la maison. « Le Croissant-Rouge estplein d’amour » », dit-il. « Si vous n’aimezpas votre prochain, vous ne pouvez pasdonner de l’amour aux autres. » Parler auxdeux côtés crée ses propres problèmes. ÀHoms, un combattant rebelle a remarquéque le convoi comprenait des bénévolesvenus de la capitale. « Vous êtes de Damas,» dit l’homme. « Pourquoi ne soutenez-vous pas la révolution ? » Quand les forcesde sécurité du gouvernement ont trouvéun panier alimentaire du Croissant-Rougedans les mains de la FSA, Erkssousi a tentéd’expliquer le travail de l’organisation. «Un colis de nourriture est bon pour unmois - je ne peux pas rester sur placejusqu’à ce que les personnes à qui nousl’avons donné l’aient mangé. Mais unpanier avec de la nourriture n’est pas unearme. »

Firas al-Nakib a fait partie d’un récentconvoi à travers les lignes de front, et s’es-tretrouvé à parler à un officier de « l’armée

libre » qui affirmait que le SARC était sousle contrôle du gouvernement. « Il n’avaitpas confiance en nous », raconte al-Nakib.« Mais quand il a vu notre entrepôt dans lazone tenue par l’opposition et a constatécombien de gens s’y rendaient pour trou-ver de l’aide, il a commencé à changerd’avis. »

Erksoussi est tout à fait franc à ce sujet.Notre but, c’est les gens dans le besoin. Etc’est tout. Nous ne demandons pas auxgens s’ils aiment le gouvernement ou non.Parfois, nous retrouvons des militaires. Dessoldats blessés dans les zones de l’opposi-tion nous sont amenés, et nous les trans-portons ici à Damas. L’armée nous tolère laplupart du temps. « Mais pas toujours lesagents du Mukhabarat », dit Erksoussi. « Ilsse méfient , et c’est peut-être leur droit dese méfier. »

Mais il donne d’excellents conseils àtous ses bénévoles, et qui pourraient s’ap-pliquer à toutes les ONG, voire aussi auxjournalistes. « Je dis à nos bénévoles : ’Vousêtes tous instruits - donc quand vous avezune discussion avec un policier qui ne dis-pose que d’une éducation élémentaire etque vous êtes arrogant, c’est vous alors quiêtes en faute. Ne discutez pas. Rappelez-vous que l’autre côté n’a pas de chaîne decommandement, tandis qu’une partie dessoldats du [gouvernement] soldats ontreçu une formation en droit humanitaire.Si vous n’aimez pas la personne au point decontrôle, vous pouvez demander sous lesordres de qui elle est. Vous ne pouvez pasfaire cela avec les hommes de la sécurité, nidu côté des rebelles. Si vous rentrez dansun discussion, vous pouvez être sorti devotre voiture et frappé à coups de crosse.’ »

Ou pire. Le Croissant-Rouge a perdu 18volontaires dans cette guerre. Le dernier aété tué dans un de ses entrepôts à Alep lasemaine dernière, lorsque le bâtiment a ététouché par un tir de mortier.

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Si « les marion-n e t t e s s u d -coréennes conti-nuent d'aggraver

la situation, il nousreviendra de prendre desmesures finales et graves», a répondu vendredi laCommission de défensenationale nord-coréennedans une déclarationcitée par l'agence depresse sud-coréenneYonhap. Le Nord interditaux Sud-Coréens l'accèsau complexe de Kaesong,situé sur son territoire àune dizaine de kilomè-tres de la frontière,depuis le 3 avril. Il en ar e t i r é s e s 5 3 . 0 0 0employés alors que lestensions étaient trèsvives dans la péninsule.La mise en demeure sud-coréenne laissait enten-dre que Séoul est prêt àretirer définitivement,du moins durablement,ses 850 employés deKaesong, dont unegrande proportion de

cadres qui font tournerles 123 entreprises sud-coréennes. Seuls quelque170 Sud-Coréensdemeurent actuellementsur place. Unique reli-quat des efforts de rap-prochement intercoréen,après le gel des relationsbilatérales en 2010,Kaesong est toujoursresté ouvert à de rares etbrèves exceptions près.Le site est né dans le sil-

lage de « la diplomatiedu rayon de soleil»,menée par la Corée duSud de 1998 à 2008 auxfins d'encourager lescontacts entre les deuxfrères ennemis qui res-tent techniquement enguerre puisque la Guerrede Corée (1950-53) s'estterminée par un armis-tice et non par un traitéde paix. Pyongyang s'estengagé dans une logique

de confrontation totalea v e c S é o u l e tWashington après le voteà l'ONU d'un nouveautrain de sanctionsrépondant au troisièmeessai nucléaire effectuépar la Corée du Nord enfévrier dernier en dépitde ses obligations inter-nationales. Kaesong resteainsi fermé et menacé defaillite alors que, avec unchiffre d'affaires de 469,5

millions de dollars US en2012 (360 millions d'eu-ros), il constitue unemanne en termes d'em-ploi, d'impôts et d'ap-port en devises étrangè-res pour la Corée duNord où tout manque.Le dirigeant nord-coréenKim Jong-Un, propulsé àla tête du régime après lamort de son père KimJong-Il en décembre2011, avait annoncédébut janvier un « virageradical » pour redresserl'économie exsangue dupays tout en réaffirmantles ambitions militairesdu régime.« Nousdevons effectuer unvirage radical afin deconstruire un géant éco-nomique dans l'esprit etavec le courage quifurent les nôtres pourconquérir l'espace »,avait-il déclaré, ajoutant:« La population n'auraplus à se serrer la cein-ture ».

R. I.

L'Ukraine a marqué ven-dredi le 27e anniversairede la pire catastrophe

du nucléaire civil, survenue àTchernobyl, où l'assemblaged'un nouveau sarcophage pourrecouvrir le réacteur accidentéen 1986 doit être achevé en2015. Avant même le lever dujour, des dizaines de personnesont déposé des fleurs et desbougies allumées au pied dumonument des victimes deTchernobyl à Slavoutitch, villesituée à une cinquantaine dekm de la centrale où habitaientde nombreux employés du site.A Kiev, des proches des victimeset des responsables ukrainiensont participé à une cérémoniedevant un mémorial.??Les sou-venirs de la tragédie appellent àl'unité et à la consolidation desefforts du gouvernement et de lasociété en vue de réaliser lesprojets destinés à créer un envi-ronnement sûr à Tchernobyl, adéclaré le président Viktor

Ianoukovitch dans un commu-niqué.??L'Ukraine à lancé l'anpassé les travaux d'assemblaged'un nouveau sarcophage des-tiné à réduire la menace deradioactivité sur le site.??Aprèsl'explosion le 26 avril 1986 duréacteur numéro 4 de la centraleà une centaine de km au nord deKiev, le réacteur accidenté avaitété recouvert à la va-vite d'uns a r c o p h a g e e n b é t o n ,aujourd'hui fissuré. L'avenir,

c'est une nouvelle isolation, etc'est ce que nous attendonsdepuis des années, a déclaré àdes journalistes le directeurtechnique adjoint des opéra-tions de sécurité à la centrale deTchernobyl, lors d'une visite surle site plus tôt dans la semaine.Une nouvelle structure de plusde 20.000 tonnes aménagée parNovarka, entreprise conjointedes groupes français Vinci etBouygues, doit être achevée en

2015. Elle contiendra des équi-pements de haute technologieafin d'effectuer en toute sécuritédes opérations de décontamina-tion à l'intérieur du réacteuraccidenté. Le coût total de l'opé-ration est estimé à 1,5 milliardd'euros. L'explosion nucléaireavait contaminé une bonne par-tie de l'Europe, mais surtoutl'Ukraine, la Russie et le Bélarus,alors républiques del'URSS.??Des milliers de liqui-dateurs avaient été dépêchéssans protection sur les lieux del'accident pour éteindre l'incen-die et enfouir le réacteur tou-ché.??Le comité scientifique desNations unies sur les effets desrayonnements ne reconnaît que31 morts d'opérateurs et depompiers directement liés à lacatastrophe, alors que l'ONGGreenpeace parle d'au moins100.000 morts imputables à lacontamination radioactive.??Ledernier des quatre réacteurs deTchernobyl a été arrêté en 2000.

Barack Obama prometLe président des Etats-Unis, Barack Obama, a offert hier « l'amour, lesoutien et les prières » de son pays aux habitants de West (Texas, sud),dévastée la semaine dernière par l'explosion meurtrière d'une usined'engrais. « Aux familles et aux voisins qui sont confrontés à des pertesinsoutenables : vous n'êtes pas seuls. Vous n'êtes pas oubliés. Nous nevivons peut-être pas tous ici au Texas, mais nous sommes aussi vosvoisins », a assuré le président lors d'une cérémonie sur le campus del'université Baylor de Waco, proche de West. « Et nous serons là mêmequand les caméras seront parties et que l'attention (du public) sedétournera. Votre pays restera prêt à vous aider à reprendre le dessus età reconstruire» , a poursuivi le président.

16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D E

ALGERIE NEWS Samedi 27 avril 2013

l BelgiqueLa Belgique a pris de nouvellesmesures pour limiter le nombred'étudiants étrangers dans lesfilières paramédicales, commel'orthophonie, pour lutter contrel'afflux des Français quireprésentaient parfois plus de lamoitié des inscrits ces dernièresannées.??A partir de la rentréeprochaine, le contingentd'étudiants non-résidents seralimité à 30% en première annéedes filières logopédie-orthophonieet audiologie, comme cela estdéjà le cas dans la médecine, ladentisterie ou la kinésithérapie.Ces quotas ont été décidés jeudipar la Communauté francophonede Belgique, regroupant laWallonie et Bruxelles, qui comptecinq hautes écoles d'orthophonie.Le ministre de l'Enseignementsupérieur francophone, Jean-Claude Marcourt, a mis en avant ledanger d'une pénurie deprofessionnels due au départmassif de nos diplômés àl'étranger à l'issue de leurs études--ce qui constitue un risque réelpour la santé publique belge.

l EspagneDes incidents ont éclaté jeudi soiren plusieurs endroits du centre deMadrid lorsque les policiers,ripostant à des jets de projectiles,ont dispersé à coups de matraquedes groupes de jeunes quimanifestaient pour réclamer ladémission du gouvernement. A lafin de cette manifestation quiavait rassemblé entre 1.000 et2.000 personnes, en majorité desjeunes, sous le mot d'ordre «Assiège le Congrès », desmanifestants se sont mis à lancerdes bouteilles, des pétards et desfeux de bengale contre lespoliciers anti-émeutes quibarraient l'accès au Congrès desdéputés.

l PétroleLes cours du pétrole baissaientvendredi en cours d'échangeseuropéens, les investisseurseffectuant quelques prises debénéfices après la forte haussedes deux séances précédentes,dans un marché par ailleursprudent avant les chiffres de lacroissance américaine au premiertrimestre.Vers 10H00 GMT (12H00à Paris), le baril de Brent de la merdu Nord pour livraison en juinvalait 102,87 dollars surl'Intercontinental Exchange (ICE)de Londres, en baisse de 54 centspar rapport à la clôture dejeudi.??Dans les échangesélectroniques sur le New YorkMercantile Exchange (Nymex), lebaril de light sweet crude (WTI)pour la même échéance perdait 59cents à 93,05 dollars. Au coursdes deux dernières séances, lescours du brut avaient nettementbénéficié d'un regain d'optimismesur la demande d'or noir desÉtats-Unis, plus grosconsommateur de pétrole aumonde, après la forte baisse desstocks d'essence et la haussemoindre qu'attendu des réservesde brut de la première économiemondiale la semainedernière.??En outre, il est évidentque des chiffres de l'emploi onttoujours un impact sur laperception de l'économie, qu'ellesoit régionale ou mondiale, etjeudi a été la preuve que sur ceplan, les Etats-Unis sont plusimportants que le reste de laplanète, observait Tamas Varga,analyste chez PVM.

Crise coréenne

Pyongyang refuse le dialogue

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La Corée du Nord a rejeté vendredi l'ultimatum de la Corée du Sud appelant à négocierla réouverture du site industriel intercoréen de Kaesong, fermé de facto par Pyongyangdepuis le 3 avril et dont Séoul a implicitement menacé de se retirer de façon définitive.

Catastrophe de Tchernobyl

L'Ukraine commémore un tristeévénement

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ens

Page 17: Algerie News Du 27.04.2013

D ans un messageadressé au présidentdu Comité nationalalgérien de solidarité

avec le peuple sahraoui(CNASPS), Mahrez Lamari, leprésident Abdelaziz a estiméque la conférence était un «franc succès » et une des mani-festations de solidarité avec lepeuple sahraoui « les plusremarquables » ayant mis enexergue, a-t-il affirmé, la résis-tance et le combat de la femmesahraouie. Le présidentAbdelaziz a salué « l’organisa-tion exemplaire" de la confé-rence. « Vous avez relevé le défiet vous avez permis à l’Algéried’exprimer sa forte solidaritéavec la cause sahraouie et sacapacité d’abriter avec engage-ment, hospitalité et générositédes manifestations aussi impor-tantes », a-t-il dit à l’adresse deM. Lamari. Le présidentAbdelaziz a exprimé à cetteoccasion sa reconnaissance et saconsidération à l’Algérie pouravoir abrité cette rencontre qui

« a renforcé les liens de solida-rité et d’amitié internationalesavec la femme sahraouie et, demanière plus générale, avec lecombat du peuple sahraouipour la liberté et l’indépen-dance ». « Nous rendons hom-mage à la participation algé-rienne à cette conférence : prési-dence de la République, parle-ment, gouvernement, sociétécivile et médias audiovisuels etécrits. Elle consacre ainsi la

constance et la force de la posi-tion de principe de l’Algérie enfaveur de la cause sahraouieconformément aux principes dela glorieuse Révolution du 1erNovembre et à la Charte et réso-lutions de l’ONU », a-t-il sou-tenu. « Cette conférence a, sansaucun doute, réalisé une avan-cée considérable par rapportaux précédentes éditions,notamment sur le plan de laparticipation marquée par une

présence des quatre coins demonde et une participationarabe inédite outre celle (desreprésentants) des camps desréfugiés sahraouis », a soutenule président sahraoui qui estrevenu également sur "lesdébats ayant ponctué cette ren-contre, son communiqué finalqui a cristallisé une approchecommune en faveur de la soli-darité et de la poursuite ducombat aux côtés du peuplesahraoui jusqu’à la réalisationde ses objectifs légitimes ». Leprésident Abdelaziz a en outreestimé que le taux de participa-tion à cette manifestationdémontre "l’élargissement de lasolidarité avec la femme sah-raouie, mais aussi, a-t-il dit,l’engagement et le courage desorganisateurs". La rencontre aété organisée dimanche dernierpar le CNASPS et laCommission nationale consul-tative de protection et de pro-motion des droits de l’Homme(CNCPPDH).

R. M.

17> N O T R E V I S I O N D U M A G H R E B

ALGERIE NEWS Samedi 27 avril 2013

Droit à la résistance et la femme sahraouie

La réunion d’Alger,un « franc succès »Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), MohamedAbdelaziz, a indiqué que la conférence organisée récemment à Alger sur le thème «Droit des femmes à la résistance : le cas de la femme sahraouie », était un « succès » etl’une des manifestations de solidarité avec le peuple sahraoui « les plus remarquables ».

Présence d'enfants dans des sit-in en Tunisie

L’inquiètude du HCRL a représentation du Haut

Commissariat desNations Unies ( HCR) a

exprimé jeudi sa profondeinquiétude de la présence d'en-fants dans des sit-in en pleinerue.??L'organisation onusienneréagissait à l'incident de lapetite fille soudanaise âgée de 3ans, percutée mercredi par unevoiture devant les locaux duHCR aux Berges du Lac àTunis, où se poursuit le sit-indes réfugiés du campsChoucha. « Garder les enfantsréfugiés dans la rue les expose àdes risques quotidiens et cettesituation n'est pas appropriéepour leur bien être alors qu'ilsexistent d'autres options », arelevé le HCR dans un commu-niqué publié.

Depuis le 29 mars 2013, unetrentaine de réfugiés du campsChoucha observent un sit-indevant le bureau du HCR àTunis. « Ils exigent, une seulechose, leur réinstallation dansun pays tiers alors que le pro-gramme de réinstallation estclos ». Dans ce communiqué, lareprésentante du HCR enTunisie Ursula AboubacarShulze, trouve déplorable que «certaines associations euro-péennes et tunisiennes alimen-tent les réfugiés d'informationserronées, augmentant ainsileur frustrations et leur don-nant de faux espoirs, au lieud'être solidaire avec les effortsde la société tunisienne nou-

velle, qui cherche à se transfor-mer en une société de droits del'homme incluant le droit àl'asile ».

Pour le HCR, il existe troissolutions ouvertes aux réfugiés: le rapatriement librementconsenti, l'intégration sur placeou la réinstallation dans un

pays tiers qui n'est pas considé-rée un droit en tant que tel.

Les derniers échanges avecles autorités tunisiennes ontdémontré des signes positifsquant à l'accueil des réfugiés endehors du camp de Choucha,peut-on lire de même source.Le camp de transit de Choucha

a été établi de manière tempo-raire en février 2011 pourrépondre à l'urgence et auxbesoins des populations dépla-cées par la guerre en Libye.

Au point culminant de lacrise libyenne, le camp de tran-sit de Choucha a accueillijusqu'à 18000 personnes dansune même journée.Aujourd'hui, moins que 700réfugiés résident encore aucamp alors que quelques 200autres se sont installés demanière spontanée en milieuurbain, dans les villes de BenGuerdane, Zarzis, Gabès etMédenine ?

En plus des 3000 réfugiésréinstallés dans des pays tiers,quelques 400 autres attendentleur départ de la Tunisie dansles semaines qui viennent,selon le communiqué.

Les gens Mohamed Al-Megaryef

Le président libyen par intérim, Mohamed Al-Megaryef, a reconnu des « failles de sécurité» autour de l'ambassade de France à Tripoli,qui a été la cible mardi dernier d'un attentat àla voiture piégée, assurant que l'enquêteavançait. « Il est clair qu'il y avait des faillesde sécurité. Personne ne peut le nier », adéclaré Megaryef qui visitait le site del'attentat dans lequel deux gendarmesfrançais ont été blessés. « Tous ceux qui sontchargés de la sécurité (en Libye), portent unepart de responsabilité », a-t-il dit à l'AFP. Leprésident de l'Assemblée libyenne, la plushaute autorité législative du pays, a fait étatpar ailleurs d'une « progression dansl'enquête » sur cette attaque qui a provoquéd'importants dégâts matériels à l'ambassadeet dans le voisinage. Interrogé au sujetd'éventuelles arrestations, M. Megaryef aindiqué qu'il n'était en mesure de fourniraucun détail.

Monétique Réunion du 8e Forumcartes Afriqueà Marrakech Le 8e Forum cartes Afrique, un rendez-vousannuel des technologies et métiers de lacarte en Afrique s’est ouvert jeudi àMarrakech (Maroc) avec la participation de 37pays représentés par 462 professionnels de lamonétique, de la sécurité numérique, descartes de paiement sans contact, d’experts etde responsables et de développeurs desolutions. Les débats porteront notammentsur « l’impact de la révolution des nouveauxmoyens de paiements électroniques dans leprocessus de l’inclusion financière», «comment la convergence carte/mobile peut-elle accélérer le déploiement de la monétiqueen Afrique ? », « services financiers mobiles,catalyseur de l’inclusion financière» , « apportdes solutions prépayées », « les nouveauxenjeux du paiement sans cash (cashless) » et« nouvelles générations de services mobiles». A l’ouverture des travaux, le vice-présidentet directeur régional de Mastercard, FaissalKhdiri, a notamment relevé qu’une grandedisparité existait au niveau de labancarisation entre la région de l’Afrique duNord qui enregistre un taux de bancarisationde 50 %, avec 15 millions d’utilisateurs desmoyens de paiement électroniques alors quece taux ne dépasse guère les 10 à 15 % enAfrique de l’Ouest avec seulement 1 milliond’utilisateurs des moyens de paiementélectroniques. L’ensemble des intervenantsont particulièrement insisté sur la nécessitéde la vulgarisation des moyens de paiementsélectroniques auprès de larges populationsafricaines, en appelant les banques à intégrerla composante sociale dans leurstransactions estimant que l’analphabétismene devait en aucun cas être un frein audéveloppement de ces outils de paiement, etce, par la mise en place de services adaptés àcette catégorie. Par ailleurs, en marge decette 8ème édition, l’Union des banquesmaghrébines organisera une réunion deresponsables des centres monétiques duMaghreb pour discuter des opportunitésd’accroitre et d’établir les bases d’unemeilleure coopération. Initiée conjointementpar i-conférences, leader dans l’organisationde conférences B2B pour la région Afrique duNord, du Centre et de l’Ouest, et Mastercard,cette manifestation scientifique prendra finsamedi prochain.

Maroc

Quatre individus déférésdevant la justice L a Brigade marocaine de la police judiciaire à

Casablanca a déféré, jeudi, devant le procu-reur général du Roi près la Cour d'appel de

Rabat, quatre individus poursuivis dans le cadred'affaires liées au terrorisme. Les mis en causesont poursuivis, chacun en ce qui le concerne,pour "constitution de bande criminelle en vue depréparer et de perpétrer des actes terroristes dans

le cadre d'un projet collectif visant à porter grave-ment atteinte à l'ordre public, par l'intimidationet la violence, appartenance à un groupe religieuxinterdit, et financement du terrorisme", indique-t-on de source judiciaire.??Les prévenus seront, lemême jour, auditionnés par le juge d'instructionchargé des affaires de terrorisme auprès de l'an-nexe de la Cour d'appel à Salé, ajoute-t-on.

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> S P O R T S

ALGERIE NEWS Samedi 27 avril 2013

18

L’ex-capitaine de lasélection algérienne defootball, YazidMansouri, a reconnu

la difficulté de la mission desVerts pour se qualifier au derniertour des éliminatoires africainesde la coupe du monde, à troisjournées de la fin de la phase despoules, estimant que tout pourrase jouer lors des deux prochainsmatches. « Les deux prochainsmatchs qui arrivent sont trèsimportants (déplacements auBénin et au Rwanda en juin pro-chain), et l’enjeu sera capital avecune qualification à la clé. Le faitque cette équipe ne dispose quede très peu d’expérience maissurtout le fait que ses matches sejoueront en fin de saison peutjouer en défaveur de l’Algérie » , adéclaré Mansouri au siteMNAfrica. « Le groupe est capa-ble de relever ce défi, mais la mis-sion reste difficile », a-t-il ajouté.A l’issue de la phase aller des éli-minatoires, l’Algérie partage lapremière place de son groupe Havec le Mali avec 6 points chacun.Le Bénin arrive deuxième avec 4points, alors que le Rwandaferme la marche avec une seuleunité.

Revenant sur le parcours desVerts lors de la coupe d’Afriquedes nations (CAN-2013) enAfrique du Sud, où ils ont quittéla compétition dès le premiertour, l’ancien havrais a consenti àaccorder des circonstances atté-

nuantes aux coéquipiers deSofiane Feghouli.

« A mon avis, la difficulté dugroupe a beaucoup joué. Au-delàde ce facteur, une CAN reste unecompétition où il faut un mini-mum d’expérience. Les joueursétaient un peu en découverte, etc’est ce qui a fait défaut à cetteéquipe en devenir », a-t-il estimé.Elu au sein du nouveau bureauexécutif de la fédération algé-rienne de football (FAF),Mansouri a levé les voile sur lanature de la mission, indiquantque son chantier principal est "laremise à niveau de la formationen Algérie". « On est assez loin dela qualité des centres européenset nous souhaitons donc nous

inspirer de ce qui se passe enEurope (..). Je compte apportermon expérience acquise au cen-tre de formation au Havre (Ligue2, France) qui reste un des meil-leurs centres en France, et ce afinde dégager une stratégie de for-mation cohérente », a-t-il expli-qué.

L’autre mission de Mansouriconcerne la prospection de jeu-nes talents, a-t-il encore faitsavoir, précisant qu’il s’agira « derendre visite aux joueurs promet-teurs, étudier leur évolution afinde les proposer en équipes de jeu-nes catégories, parfois même enA si le joueur est susceptibled’apporter un plus. Le derniermot revient bien sûr aux diffé-

rents sélectionneurs ». L’ex-milieu de terrain de l’équipenationale âgé de 35 ans, avaitarrêté sa carrière internationale àl’issue du Mondial-2010. Il a eupar la suite une petite expériencedans le championnat du Qatarsous les couleurs d’Al-Silia, etune autre en Algérie avec le CSConstantine. « Techniquementparlant, il y a pas mal de talents(en Algérie). Par contre, auniveau des bases de formations,les carences sont importantes etflagrantes », a-t-il commenté enévoquant son expérience dans lechampionnat d’Algérie, avantd’afficher ses ambitions de sereconvertir en entraîneur, « maispas pour le moment».

Mondial-2014

Deux matches décisifspour les Verts

Les gens Mustapha Berraf

Les deux assemblées générales,ordinaire et élective, de la Fédérationalgérienne de handball (FAHB) serontrefaites, en vue d’un dénouement de la"grave crise" qui a traversé le handballalgérien depuis plus de deux années, a-t-on appris jeudi auprès du présidentdu Comité olympique algérien (COA).Cette décision a été prise à l’issue de laréunion de travail entre le président duComité olympique algérien (COA),Mustapha Berraf, et le président de laFédération internationale de handball(IHF), Hassan Moustafa, jeudi à Bâle(Suisse). L’accord entre les deuxinstitutions prévoit d’abord la tenued’une assemblée ordinaire afin demettre en conformité les statuts de laFédération algérienne avec ceux de laFédération Internationale et l’AGélective.

Stade du 5-Juillet La pose d’unepelouse semi-naturelle est à l’étudeLe ministre de la Jeunesse et desSports, Mohamed Tahmi a révélé que lapose d’une pelouse semi-naturelle austade du 5 juillet 1962 d’Alger estactuellement à l’étude. « Il est possibleque le stade du 5-Juillet soit doté d’unepelouse semi-naturelle. C’est uneprobabilité qui est à l’étude, parmid’autres », a déclaré Tahmi à l’APS lorsd’une visite d’inspection au templeolympique à moins d’une semaine de lafinale de la 49e édition de la couped’Algérie de football entre le MC Algeret l’USM Alger prévue mercrediprochain à 16h00. Le stade du 5-Juillet,revêtu d’une pelouse en gazon naturelen 1981, sera fermé après la fin duchampionnat de Ligue une le 21 maiprochain pour subir des travaux deréhabilitation au niveau de toutes sesinfrastructures. « Plusieurs stadeshuppés au monde disposent de cegenre de pelouses tels San Siro deMilan ou Wembley de Londres.Pourquoi pas le stade du 5 juillet. C’estune pelouse agréée par la Fédérationinternationale de football (FIFA). Unechose est certaine : ce stade légendaireaura une pelouse à la hauteur de sonhistoire", a ajouté le ministre. Lasélection nationale algérienne a déjàévolué sur une pelouse semi-naturelle.A l’occasion de la coupe du Monde2010 contre la Slovénie (défaite 1-0) austade Polokwane (Afrique du Sud). Lapelouse semi-naturelle est appeléeaussi «Desso GrassMaster » unsystème de pelouse hybride qui aamplement fait ses preuves notammenten Premier League anglaise. C’est unepelouse 100 % gazon naturel renforcéede millions de fibres de gazonsynthétique. D’autre part, Tahmi a notéle bon état de la pelouse du 5 juillet endépit des pluies qui se sont abattuessans interruption sur Alger depuismercredi matin. « La pelouse est en trèsbon état malgré les pluies. Le mériterevient aux responsables et employésde l’office du complexe olympique.Nous espérerons que les deux équipesfinalistes nous offriront un beauspectacle dans une totale sportivité »,a-t-il souhaité.

Ligue des champions

Sétif-Leopards, avancé au 3 maiL’ES Sétif a avancé de 48

heures son match à domi-cile contre les Congolais

de Leopards qui se jouera finale-ment le 3 mai prochain au stade8-mai 1945 (18h00) en huitièmede finale retour de la Ligue deschampions d’Afrique, a-t-onappris jeudi auprès de HassenHamar, président du départe-ment football du club de Ligue 1algérienne. Lors de la rencontrealler disputée dimanche dernierau Congo, Leopards l’a emportésur le score de (3-1). La directionde l’Entente avait programmé ladeuxième manche entre les deuxéquipes pour le dimanche 5 mai,avant de revoir sa décision suite

au refus de la Ligue du footballprofessionnel (LFP) d’accéder àsa demande de reporter sonmatch en déplacement face auMC Alger, prévu pour le 7 mai,pour le compte de la mise à jourde la 27e journée. Evoquant lerendez-vous africain, Hamar s’estdit "optimiste" quant aux capaci-tés de son équipe de renverser lavapeur et arracher son billet qua-lificatif pour la phase des poulesde la prestigieuse épreuve conti-nentale des clubs. « La qualifica-tion ne devra pas nous échapperchez nous à Sétif. Tous nos atoutsseront déployés pour atteindrenotre objectif», a déclaré, le res-ponsable sétifien. « Le score du

match aller n’est pas insurmonta-ble.

Je n’en veux pas à mes joueursqui ont évolué dans des condi-tions extrêmement difficiles. Ilsont fait face, non seulement à lagrande chaleur et la pression dupublic local, mais aussi à l’arbi-trage qui nous a beaucoup lésés »,s’est-il plaint. L’Aigle noir avaitconcédé un troisième but dans letemps additionnel de la partie surun penalty que les algériens ontqualifié « d’imaginaire », alorsque la partie se dirigeait pour seterminer sur 2-1. Lors du matchretour, les protégés de l’entraî-neur français, Hubert Velud, évo-lueront sans deux titulaires, à

savoir, Amir Karaoui et AkramDjahnit, tous les deux blessés.Deux défections que les garsd’Aïn El Fouara « vont savoir sur-monter », selon Hamar, qui miseénormément sur « l’esprit dugroupe » qu’il a inculqué dansl’équipe cette saison. Leaderincontestable du championnat,l’ESS, éliminée en demi-finale dela coupe d’Algérie par le MCAlger, "est décidée à finir cet exer-cice en beauté", a encore dit leprésident de son départementfootball, promettant de décrocherle titre de champion pour ladeuxième année de rang, et d’ac-céder à la phase de poules de laLigue des champions.

JS Saoura

Hadjar maintenu L’entraîneur Chérif Hadjar devrait être

maintenu aux commandes techniquesde la JS Saoura après le « parcours

honorable » du club pour sa première saisonen Ligue « une » algérienne de football, a-t-onappris auprès de son président, MohamedZerouati. « A priori, la confiance sera renouve-lée à l’entraîneur Hadjar en vue de la saison

prochaine. Le parcours de notre équipe, cettesaison, plaide largement en sa faveur, vu quel’objectif assigné, à savoir le maintien, est enpasse d’être réalisé », a déclaré, le premier res-ponsable du club du Sud-ouest algérien. LaJSS s’est illustrée par quatre accessions succes-sives pour devenir le premier club du Sudalgérien à évoluer parmi l’élite. Une distinc-

tion lui ayant permis de jouer ’’sans complexe’’devant les ténors du championnat profession-nel premier, selon les observateurs. « Jusque-là, je suis amplement satisfait de nos résultatset surtout nos prestations, y compris devantles gros calibres du championnat. Se position-ner au milieu du tableau est une grande per-formance pour nous", a ajouté Zerouati.

Page 19: Algerie News Du 27.04.2013

19> M E D I A N E T

Immigration aux Etats-Unis

Microsoftpour la révisionde la législationMicrosoft a apporté lundi dernier son soutien au projet de réforme de l'immigration auxEtats-Unis, en rappelant qu'il ne parvenait pas à recruter les milliers d'informaticiens etingénieurs, dont il a besoin dans le pays.

«N ous n'arrivons pas àrecruter pour tousles emplois quenous créons», a

déclaré Brad Smith, directeur juri-dique de Microsoft, lors d'uneaudition au Sénat américainconsacrée à la réforme. «Nousavons actuellement plus de 6 300postes ouverts aux Etats-Unis,dont plus de 3 300 dans le domainede la recherche pure, de l'ingénierieet du développement». Brad Smitha ensuite énuméré les chiffres verti-gineux de la pénurie de travailleursdans le secteur des hautes techno-logies. Alors que le chômage est de7,6% au niveau national, il est de3,2% pour le secteur informatiqueet les emplois liés aux mathémati-ques. Citant une étude du BostonConsulting Group, il a précisé quele chômage dans ce secteur dansl'État de Washington, où se situe lesiège de Microsoft, était de seule-ment 1% au second semestre 2012,une situation de plein emploi. «Leproblème ne s'améliore pas, ilempire», a-t-il expliqué. Les cinq

entreprises Microsoft, IBM, Intel,Oracle et Qualcomm ont actuelle-ment plus de 10 000 offres d'em-ploi aux États-Unis, un chiffre encroissance, selon lui.

Face aux 120 000 emplois quiseront créés cette année dans l'in-formatique et requérant quatreannées d'études, les universitésaméricaines ne produiront que 51

000 diplômés par an, selon uneétude du gouvernement. Maisl'embauche d'étrangers se heurte àdes des plafonds de visas largementdépassés, fixés en 1990.

ALGERIE NEWS Jeudi 25 avril 2013

GooglePrésentdans 50 paysFort d'une mise à jour exceptionnellede 550 000 kilomètres de rues àtravers quatorze pays, Google StreetView couvre désormais unecinquantaine d'états, dont la Hongrieou encore le Lesotho.En France, sacouverture a été étendue, notammentà l'aide du tricycle Street View. Avecces nouveaux horizons dévoilés, ildevient possible de se baladervirtuellement autour de la Cathédraled'Avignon ou dans au centre-ville deBlois. À l'étranger, le Temple Sha TinChe Kung à Hong Kong, le ChateauKilkenny en Irlande et le PalaisNational de Pena au Portugal sedévoilent. Les nouvelles prises de vuemises en ligne permettent égalementd'admirer le centre-ville historique deBudapest, son parlement, les bainsSzéchenyi et le château du Buda.Google Street View a été lancé en2007 pour une poignée de villesaméricaines et couvre aujourd'huil'équivalent de huit millions dekilomètres dans 50 pays, del'Antarctique jusqu'à l'Australie, dusommet de l'Everest jusqu'à la GrandeBarrière de Corail.

L a commission américainedu Commerce international(ITC) a rejeté une plainte de

Motorola, la filiale de téléphonesportables de Google, qui accusaitdes produits du groupe informa-tique Apple de violer un de sesbrevets.La plainte de Motorolaconcernait un brevet lié à un cap-teur permettant d'éviter des com-mandes involontaires sur desappareils de communication àécran tactile, par exemplelorsqu'on l'approche de sa têtepour téléphoner. La société accu-

sait Apple de l'avoir utilisé sansautorisation en particulier sur letéléphone multifonctions iPhone.

Dans le cas contraire,Motorola aurait pu demanderl'interdication de la vente auxÉtats-Unis des appareils Applefabriqués à l'étranger et utilisantcette technologie. Les grandsgroupes technologiques se sontengagés dans une «guerre des bre-vets» en multipliant les plaintespour violations les uns contre lesautres devant les instances judi-caires du monde entier.

BD

Spirou se lancedans le numérique

À 75 ans, l'aventurecontinue plus quejamais pour Spirou, le

groom le plus populaire de laBD, dont le prochain défi estde conquérir les écrans destablettes numériques, étapeindispensable sur la route ducentenaire. Sans un cheveublanc sous son calot rouge,Spirou a célébré avec faste sonanniversaire mardi àBruxelles, en présence denombreux auteurs du 9e art.«Pour un héros né il y a silongtemps, Spirou est plutôtbien conservé», témoigneYoann, le Français qui a des-siné les trois derniers albumsdes aventures du héros né offi-ciellement le 21 avril 1938.

«Il reste toujours, pour lesgamins, un personnage auquelils peuvent s'identifier, mêmes'il porte un uniforme aussidaté» que celui de groomd'hôtel. Yoann le voit d'ailleursatteindre «sans problème» les100 ans en 2038, une ambitionque Spirou partage avec LuckyLuke ou Astérix, les autresdoyens toujours en activité dela BD franco-belge. Pour cela,Spirou n'a d'autre choix quede se lancer dans le numéri-que, une évolution jugée«indispensable pour attirer lesjeunes lecteurs, ceux qui sontnés avec internet», expliqueOlivier Perrard, le directeurgénéral de la maison d'éditionbelge Dupuis.

Les gensTim Cook

Des actionnaires mécontentstenteraient de faire sauter le P-DG d’ Apple. Et Apple pourraitchercher secrètement àidentifier un successeurpotentiel pour remplacer TimCook. D'importantsactionnaires qui ont récemmentdiminué leur participation dansApple pensent que c'estprécisément ce qu'Appledevrait faire.

Brevets

Une plainte de Motorola contreApple rejetée

Page 20: Algerie News Du 27.04.2013

ALGERIE NEWS Samedi 27 avril 2013

20 > I M M O B I L I E R

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Page 21: Algerie News Du 27.04.2013

ALGERIE NEWS Samedi 27 avril 2013

21> T É L É V I S I O N

28, rue Ahmed Boualem Khalfi ex-Burdeau, Alger centreQuotidien d'informations généralesEdité par EURL Express News aucapital de 100.000 DARC : 0962805B03 Siège social : Maison de la PresseTahar Djaout, 1 rue Bachir Attar, Placedu Premier Mai, Alger…

MANAGER GENERALDIRECTEUR DE LA PUBLICATIONHamida Ayachi

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LESGENSCarole Rousseau

Après trois années aux manettes de "Masterchef ", Carole Rousseau rend sontablier. L'animatrice ne présentera pas laquatrième saison du concours de cuisineamateur, dont le tournage doit commencerà la mi-mai. En effet, elle attend unheureux évènement qui l'empèched'assurer pleinement son rôle durant lelong tournage.Shine, le producteur du programme, a toutessayé pour lui trouver un remplaçant (ouune remplaçante), sans succès. Du coup, laquatrième saison de "Masterchef" n'auraaucun présentateur, comme c'est le casdans les versions étrangères du format.En revanche, Shine a décide de modifierson jury en y ajoutant une toucheféminine. Yves Camdeborde , FrédéricAnton et Sébastien Demorand , les troisjurés présents depuis la première saison,vont accueillir Amandine Chaignot. Lajeune femme est le chef de l'hôtel Raphaël,un établissement 5 étoiles situé dans leXVIe arrondissement de Paris. Finaliste duconcours des meilleurs ouvriers de Franceen 2006, Amandine Chaignot a travaillédans plusieurs hôtels prestigieux : lePlazza Athénée, le Bristol, le Crillon ouencore le Meurice.

S E L E C T I O NDefinitely, MaybeCe soir sur MBC2

Will Hayes est un jeune père New Yorkais d'une trentained'années en plein divorce lorsque sa fille de onze ans, Maya, lequestionne sur sa vie avant qu'il ne soit marié. Elle veut savoircomment ses parents se sont rencontrés et comment ils sonttombés amoureux. L'histoire de Will commence en 1992 alorsqu'il n'était encore qu'un jeune politicien qui débarquait de sonWisconsin natal à New York pour travailler sur la campagne deClinton. Will raconte ses péripéties avec son meilleur ami,Russell, et, sous forme de puzzle, ses 3 grandes histoiresd'amour. Il y a eu Emily, son amour de lycée; April, sa meilleure-amie et confidente de toujours et Summer, une journalisteambitieuse. L'une d'entre elles est la mère de Maya mais ce n'estqu'à la fin de l'histoire qu'elle saura avec laquelle il s'est marié.

ContrebandeCe soir sur Canal+

On n'est pas couchéCe soir sur France 2

Les routes de l'impossibleCe soir sur France 5

La route de la valléedu Duong relie laChine, la Birmanieet le Tibet. Cetteroute bitumée estconsidérée commela plus dangereusedes routes deChine. Leséboulements sontfréquents. Toutcroisement devéhicules estimpossible. Lesbords de lachaussée sont à pic.Au volant d'un taxi

collectif surchargé, Tcheng explique comment il a dépassé sa peur.Cela fait six ans qu'il emprunte cette route une fois par semaine. Ilva mettre plus de sept heures pour parcourir une centaine dekilomètres. Dès le début du voyage, les ennuis commencent. L'undes tunnels est trop étroit. Les passagers doivent sortir du véhiculeet élargir les parois - au risque que tout s'effondre.

Chris Farraday alaissé derrière lui savie de contrebande etde grand banditisme.Aujourd'hui, il habitepaisiblement avec sonépouse Kate et leursdeux garçons. C'estalors qu'Andy, sonbeau-frère, le pressede lui venir en aide.Le jeune hommedevait passer de ladrogue pour lecompte de Tim Briggs,un trafiquant sans

pitié. Mais il a dû se débarrasser précipitamment de la cargaison àcause de la police. Fou de rage, Briggs menace de le tuer. Chris estobligé de payer sa dette s'il veut le sauver d'une mort certaine.Briggs charge Chris de passer de la fausse monnaie du Panama auxEtats-Unis. S'il échoue, c'est à Kate et aux enfants qu'il s'enprendra. Avec l'aide de son ami Sebastian Abney, Chris monte uneéquipe hautement qualifiée. Mais le voyage tourne mal...

Selon une formuledésormais bienrodée, LaurentRuquier s'entourede nombreux invitésqui font l'actualitéculturelle,médiatique oupolitique. Le ton del'émission se veut àla fois pertinent etimpertinent,abordant desquestions de fondssans jamais sedépartir, bien sûr,

d'une certaine dose d'humour. Natacha Polony rythme toujoursl'émission de ses interventions sans concessions, évidemmentcontrebalancées par l'esprit caustique du journaliste AymericCaron. Les temps forts de l'actualité sont évoqués et commentés encompagnie des invités qui viennent sacrifier à l'exercice biencalibré de la promotion. En maître de cérémonie, Laurent Ruquierveille à ce que la bonne humeur règne tout au long de l'émission.

Premiers à l'Everest ?Ce soir sur Arte

En 1924, le BritanniqueGeorge Mallory et sonassocié, Andrew Irvine,tentaient pour la troisièmefois de conquérir l'Everest.Il ne sont jamais revenus.Pourraient-ils avoir été lespremiers à réussirl'ascension, avant detrouver la mort ? En 1999,le géologue allemandJochen Hemmleb découvrele cadavre de Mallory, justeen-dessous du sommet,relançant les spéculations.En 2010, il monte unenouvelle expédition pourprolonger cette découvertesensationnelle. Sonobjectif : trouver le campde base d'où Mallory etIrvine sont partis à laconquête du sommet.

Page 22: Algerie News Du 27.04.2013

ALGERIE NEWS Samedi 27 avril 2013

> C U L T U R E22AGENDA CULTURELEspace Plasti

Lundi 29 avril à 16h : Rencontreavec le chanteur Ali Amran àl’occasion de la sortie de sonnouvel album « Tizi n Leryah ».

Ibn Khaldoun

Ce soir à 20h30 : Concert deCheikh Sidi Bémol à l’occasion dela sortie de son album «Berbérodrom ». Entrée : 500DA.

Théâtre régionalde Constantine 11e édition du Festival internationalDimajazz. Ce soir à 19h : Concertdu groupe

Cinémathèqued ’Alger Ce soir à 19h : Dans le cadre duciné-club « Les samedis del’ARPA », projection dudocumentaire « Avant de franchirla ligne d’horizon » de HabibaDjahnine, précédée par un filmsurprise.

Ibn Zeydoun

Lundi 29 avril à 19h : A l’occasionde la Journée internationale dujazz, spectacle du batteur algérienKarim Ziad. Entrée : 500DA.

Un mois auparavant, ce futAbdelkrim Bahloul qui ouvrit lebal, en venant présenter son der-nier film en date, «Voyage à

Alger». Aujourd’hui, ce sera au tour de laréalisatrice, scénariste, militante, passe-par-tout et surtout initiatrice de projets aussiépars que judicieux, Habiba Djahnine, devenir se coller aux basques d’un publiccurieux d’en savoir plus sur une cinémato-graphie dont il ignore parfois l’existence.L’objet de ce ciné-club ? Son président, leréalisateur Abdenour Zahzah, est concis :«Montrer des films algériens rarement pro-jetés sur le territoire national.» Pour unspectateur de cinéma normalement consti-tué et vivant dans un pays où la distributionest normalement effectuée, cette phrase iraits’écraser contre son esprit logique. EnAlgérie, malheureusement, ça n’est plus lecas. Les films se font, mais paradoxalement,ne sont jamais montrés au public algérien,excepté quelques actes de résistance ici et là.

Habiba Djahnine, la résistance, ça laconnaît. Mieux que ça, elle en vit les travers,les sacerdoces et continue d’en être accom-pagnée chaque jour que le «plan fait». Quiest-elle ? Pas la peine de tisser sa bio, tous laconnaissent… Pas sûr ! Née six ans aprèsl’indépendance, Habiba promène sa tête de«vouloir tout comprendre» durant lesannées 1980 et 90, puis un événement tragi-que va changer le cours de sa vie. En 1995, sasœur, Nabila, elle-même militante, tombesous les balles des terroristes. Depuis ce jour,depuis cet instant, quelque chose ne tourneplus rond dans l’esprit de Habiba. Suivront

d’autres décès familiaux, visages n’ayantjamais accepté la mort de Nabila. Comments’en sortir de tout cela ? Se mettre de côté etassumer sa folie, ou se relever et tenter d’en-registrer cet état des lieux quelle que que soitla nature de l’arme ? Habiba optera pour laseconde option et deviendra, après desefforts, documentariste dans un pays où lecinéma demanda sa mise en dispositiondepuis… trop longtemps !

«Lettre à ma sœur», hommage à Nabila,réalisé en 2006, puis d’autres films à conno-tations pédagogiques, exécutés avec les codi-fications du reportage. On pourrait citer demémoire «Autrement citoyens», sur lesassociations algériennes, «Retour à la mon-tagne» et «Avant de franchir la ligne d'hori-zon», focus et état des lieux sur le militan-tisme depuis 1988.

A ce sujet, repéré dans un article publiédans Le Monde, Habiba ne mâche pas sesmots : «Au début des années 1990, j'étaisdans le premier noyau des féministes. Mêmesi je me considère toujours comme fémi-niste, je porte un regard très critiqueaujourd'hui sur l'évolution de ce mouve-ment, que j'essaie de saisir à travers mesfilms, les formations... […]

Personnellement, je suis engagée mais jene suis plus militante, même si je reste trèsliée aux idées politiques. Des structures exis-tent mais elles ne m'intéressent pas ; je nesuis plus liée à une région, dans un militan-tisme de fourmi. Je le considère plus commeun métier, dès qu'il se passe des choses gra-ves comme par exemple à Hassi Messaoud,où je suis allée les soutenir, comprendre ce

qui se passait. C'est une démarche person-nelle alors que le militantisme rentre dansune démarche collective.» Plus loin, on peutdécouvrir : «C'est dommage qu'il y ait unclivage entre société civile et partis politi-ques, cela montre qu'il y a une grande fai-blesse dans la situation sociale. Elle est bienbousillée et il faudra des années pour que çachange : il y a une sorte de sidération parrapport à ce qu'il se passe. On n'arrive pas àexprimer ce que veut le peuple : il n'y a pasde projet social, pas de débat politique. Lesgens ont envie de vivre après quinze ans deviolence : et pour cela, il faut comprendre cequ'il s'est passé ces dernières années.»

Et «Avant de franchir la ligne d'hori-zon» ? C’est un film qui continue de posertoutes ces questions avec comme angle devue, le refus d’oublier. Pour cela, Djahnineprend sa caméra, interroge, filme, sonde des«militant(e)s d'associations féminines àOran et Tizi Ouzou, des membres fonda-teurs du RAJ (Rassemblement ActionsJeunesse), un ancien responsable du Cnes(Conseil national des enseignants du supé-rieur)». Envie de tout enregistrer, d’en mon-trer l’étendue «pauvre» de la situation,quitte à prendre d’assaut les larmes amèresde ces intervenant(e)s, par le biais de zoomsassez discutables. Toujours les codes de laTélévision qui viennent prendre possessiondes intentions louables d’un cinéaste qui faitdes films, peut-être, pour prévenir ses pro-ches, les disparus, que le militantisme conti-nue, autrement, mais qu’il est présent. Peut-être…

Samir Ardjoum

Ciné-Club de l’ARPA

«Avant de franchir la ligne d’horizon» de Habiba DjahnineSamedi 27 avril, 19h. Du côté de la Cinémathèque d’Alger, le ciné-club de l’ARPAdéroulera le tapis rouge, cette fois-ci, pour Habiba Djahnine, qui viendra présenter«Avant de franchir la ligne d’horizon», énième reportage sur le «devoir de ne pasoublier pour mieux avancer».

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ALGERIE NEWS Samedi 27 avril 2013

> C U L T U R E 23

Coïncidant avec la Journée interna-tionale du livre (le 24 avril), cetterencontre, placée sous le signe :« Espace du livre et du savoir », est

la première du genre à Boudjimaâ. Initiéconjointement par l’APC et les associations« Un livre, une vie » de Dijon, l’ACABM(Association culturelle des amis du bassinméterranéen), LACD (Ligue des arts ciné-matographiques et dramatiques) et Anza, ce1er salon du livre vient couronner la créationde la bibliothèque communale deBoudjimâa, une belle bâtisse s’étendant surdeux étages et dont l’approvisionnement enlivres et en matériel informatique se feraprogressivement grâce aux dons, achatsd’ouvrages chez les éditeurs participants et,éventuellement, la commande de livresauprès du ministère de la Culture. Pasmoins de 30 exposants ont pris part à cetévénement inédit dans la commune, desécrivains et universitaires ont égalementanimé des conférences et tables rondes thé-matiques, sans oublier les ventes-dédicacesqui ont rythmé ces deux journées dédiées aulivre.

Côté exposants, petites et grandes mai-sons d’édition ainsi que des écrivains ayantpublié à compte d’auteur sont venus soute-nir cette initiative qui offre à Boudjimâanon seulement un espace de lecture maisaussi une première manifestation culturelled’envergure. Les éditions APIC, Alpha,Achab, El Amel, La Pensée, Tira ainsi que leHaut commissariat à l’amazighité et la revuePasserelles ont donc animé des stands ausein de la nouvelle bibliothèque publique duvillage.

L’animation de cette première édition avu passer sur la tribune de la salle de confé-rences l’écrivain et secrétaire général duHCA, Youcef Merahi, qui a dressé un constatsur l’écriture et l’édition en langue amazi-ghe ; une table ronde ayant pour thème «Lalecture publique en Algérie» a été animéepar Hassen Metref, directeur du festival

Racont’Art, et l’universitaire OusmerFerroudja, où le constat d’échec a été claire-ment notifié et quelques solutions propo-sées pour la vulgarisation de cette pratique àtravers notamment la création de dynami-ques locales à l’instar des bibliothèquescommunales. L’écrivain Rachid Mokhtari a,quant à lui, donné une conférence sur leroman algérien post-1988, intitulée :« Personnages cherchent fiction ». Il y dissè-que les mécanismes littéraires qui ont mar-qué et continuent de marquer la littératurealgérienne au lendemain de l’insurrection :« Deux personnages cohabitent dans l’es-pace fictionnel de la littérature algériennepost-1988 : l’ancien maquisard de la guerrede Libération et le terroriste islamiste de lapériode qualifiée de décennie noire, restéeouverte.

Comment se signalent ces personnagesrenvoient-ils au réel opposent-ils deuxpériodes historiques et construisent-ils dessymboliques ? ». En outre, des lectures théâ-trales et poétiques ont eu lieu durant cesdeux jours, animées respectivement par lesélèves de l’atelier d’écriture mis en place,pour l’occasion, par la poétesse KeltoumStaali. Le journaliste et auteur HocineBellaloufi était également présent pourdédicacer son dernier ouvrage « La démo-cratie en Algérie : réforme ou révolution ? ».

Cette manifestation a connu uneaffluence considérable des habitants deBoudjimâa qui y voient une sorte d’électro-choc culturel pour ce village longtempssnobé, comme des milliers d’autres, par lesystème culturel sévissant en Algérie. Lacréation d’une bibliothèque et l’instaurationd’un salon du livre annuel promettent deplacer cette belle commune de Kabylieparmi les rares qui activent, de manièreautonome et avec le soutien de la popula-tion et du mouvement associatif, pour ladynamisation de la vie culturelle au niveaulocal.

S. H.

1er Salon du livre de Boudjimaâ

Un exemple d’autonomie culturelle !A l’occasion de l’inauguration de la bibliothèque communale de Boudjimaâ, un village haut perché situé à 12 km deTigzirt, un petit salon du livre vient de voir le jour. Sa première édition s’est tenue les 23 et 24 avril et a vu laparticipation de plusieurs éditeurs et écrivains.

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