action et reaction - chico xavier

8/21/2019 Action Et Reaction - Chico Xavier

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Action et Réaction



Francisco Cândido Xavier

Action et Réaction

Par l’Esprit André Luiz

Traduction du portugais : Pierre-Etienne Jay

Conseil Spirite International



Copyright 1956 by FEDERAÇÃO ESPÍRITA BRASILEIRA - FEBBrasilia (DF) - Brésil

Tous droits réservés. Aucune partie de

ublication ne peut être reproduite, stockéetransmise, de manière totale ou partielle, n’importe quel moyen que ce soit, sans autorisdu détenteur du copyright.

ISBN: 97 8-85-98161-40-2

ISBN (version ePub): 978-85-7945-145-4

Titre de l’original portugais :ÇÃO E REAÇÃO

(Brésil, 1956)

Traduction du portugais : Pierre-Etienne Jay Couverture : Luciano Carneiro HolandaPhoto de couverture : Grazyna Sliwinskhttp://www.sxc.hu/profile/joker-geBook réalisé par : Evely n Yuri Furuta

Edition duConseil Spirite InternationalSGAN Q. 909 - Conjunto F70790-090 - Brasilia (DF) - Brésil



[email protected] 61 3038 8400

Première édition – 3/2011

dition autorisée par la Federação Espírita Brasil

Données Internationales pour le Catalogage L’ouvrage (CIP)

L979Luiz, André (Esprit) Action et Réaction [ressource électroniquepar l’Esprit André Luiz ; [psycographié pFrancisco Cândido Xavier ; [traduction Pierre-Etienne Jay]. Données électroniques

Brasilia, (DF) : Conseil Spirite Internacion2011.

344p. : 21 cmTraduction de : Ação e ReaçãoISBN 978-85-7945-145-4

Spiritisme. 2. Écrits spirites. I. XaviFrancisco Cândido, 1910-2002. II. ConsSpirite Internacional. III. Titre.CDD 133.93



CDU 133.7



Avant-Propos

Ce livre fait partie d’une sérietreize ouvrages qui seront traduitsfrançais au fil du temps. Ils ont tous« psychographiés », c’est-à-dire reçu écriture automatique – voir Allan KarLe Livre des Médiums sujet 157 –, paplus célèbre des médiums brésiliFrancisco Cândido Xavier égalemconnu sous le surnom de Chico Xavier.

Chico est né au Brésil, dans la villePedro Leopoldo, État du Minas Gerais1910. Très tôt il travailla

développement de sa médiumnité. Durtoute sa vie, ce n’est pas moins de ouvrages qu’il écrira sous la dictéedivers Esprits, dont Emmanuel, son gu



spirituel, et André Luiz, médecin de vivant qui vécut au Brésil où il exerçaiprofession.

André vécut sa vie sans s’inquides choses spirituelles jusqu’au momde sa désincarnation. Cette étape contée dans le premier livre de la série

plus vendu à ce jour, « Nosso Lar : Ladans une colonie spirituelle ». Ondécouvre l’arrivée du médecin dans ldelà après qu’il ait quitté son co

Médecin sur la Terre, perdu d’Éternité, on le voit évoluer,

questionner, remettre ses croyancesquestion et grandir spirituellement

nous raconte son histoire telle qu’ilvécue et ressentie.

Cette série a pour but de mon



aux incarnés que nous sommes, que ne s’arrête à la mort du corps physiqoin de là.

Ces lectures pourront certainemsurprendre de par l’aspect extraordindes récits. Pourtant, celui qui a lu ou Le Livre des Esprits, coordonné par A

Kardec, avec attention, pourra y voiconcrétisation des préceptes et fondements de la doctrine délivrée parEsprits.

La vie existe à des degrés que nne soupçonnons même pas, et nos frde l’invisible sont là pour nous éclainous guider, pour nous redonner un de confiance et de sérénité face grands questionnements de la vie et dmort.



Chacun de ces treize livres abordethème lié au Spiritisme, à la vie Esprits dans leurs relations quotidien

entre eux mais aussi avec les incarnétravers la médiumnité.

Ainsi, c’est une porte que nvoudrions ouvrir, aux lecteurs de lan

francophone, sur un univers grandiosequ’il est, dans toute son immensité, tosa splendeur ; l’Univers qui nous entou

Le traduct



Propos des Néologisme

Allan Kardec lui-même disait d« Introduction à l’étude de la doctrspirite », du « Livre des Esprits », « pour les choses nouvelles il faut mots nouveaux ».

Le Spiritisme est une doctnouvelle qui explore des domanouveaux. Ainsi, afin de pouvoir en pa

clairement, nous avons besoin dvocabulaire limpide, parlant.

De plus, par respect pour les livoriginaux, ces traductions ont eu be

de l’emploi de mots n’existant pas danangue française pourtant si ri

D’autres termes, d’autres expressi



ont, quant à eux, un sens quelque différent de celui qui leur généralement attribué.

Tout cela se trouve expliqué dancourt lexique qui suit.



Lexique

Ce petit lexique a pour d’expliquer les néologismes employés esens de certains mots dans leur accepspirite.

– CLAIRAUDIANCE : proprnhérente à l’âme et qui donne à certapersonnes la faculté de voir sanssecours des organes de l’audit

Néologisme.– CLAIRVOYANCE : propr

nhérente à l’âme et qui donne à certapersonnes la faculté de voir sans

secours des organes de la vis(KARDEC Allan – « Instruction Pratisur Les Manifestations Spirites



ocabulaire Spirite).

– DÉSOBSESSION : Trad’assistance médiumnique durant leq

une discussion s’établie entre l’Es« obsesseur » et une personne chargée’orientation spirituelle. Néologisme.

– OBSESSEUR : Esprit, incarnédésincarné, se livrant à l’obsession d’autre personne, elle-même incarnéedésincarnée. Néologisme.

– ORIENTATION SPIRITUELLdiscussion visant à aider et éclairerEsprit souffrant sur sa condition et suropportunités d’amélioration de son é

Se pratique lors des séances « désobsession », par des orientencarnés ou désincarnés.



– OBSESSION : Acte par lequelEsprit exerce un joug sur un autre Es(voir à ce sujet « Le Livre des Médium

ch.23 - De l’obsession).– PSYCHOGRAPHIE : Du g

sukhê (âme) et graphia (écriture) ; d’écrire sous la dictée d’un Esprit. T

de médiumnité. Néologisme.– psychographier

– PSYCHOPHONIE : Du grec psu

(âme) et phônia (voix) ; fait de pasous l’influence d’un Esprit. Médiumd’incorporation. Néologisme.

– PÉRISPRIT : Enveloppe se

matérielle de l’Esprit. Chez les incarnésert de lien ou d’intermédiaire en’Esprit et la matière ; chez les Esp



errants, il constitue le corps fluidique’Esprit. (KARDEC Allan – « Le Livre

Médiums », XXXII - Vocabulaire Spiri

– périsprital : qui est relatif périsprit. Néologisme.

– SOMNAMBULISME : «

somnambulisme peut être considcomme une variété de la facmédianimique, ou pour mieux dire,sont deux ordres de phénomènes qutrouvent très souvent réunis. somnambule agit sous l’influence de propre Esprit ; c’est son âme qui, dansmoments d’émancipation, voit, entenperçoit en dehors de la limite des sens qu’il exprime, il le puise en lui-même ;dées sont en général plus justes que d’état normal, ses connaissances p



étendues, parce que son âme est libre

(…) l’Esprit qui se communique àmédium ordinaire peut tout aussi bie

faire à un somnambule ; souvent mê’état d’émancipation de l’âme, pendan

somnambulisme, rend ccommunication plus facile. Beaucoup

somnambules voient parfaitement Esprits et les décrivent avec autantprécision que les médiums voyants peuvent s’entretenir avec eux et n

transmettre leur pensée ; ce qu’ils disen dehors du cercle de leconnaissances personnelles leur souvent suggéré par d’autres Esprit

KARDEC Allan, « Le Livre édiums », ed. Philman, 2000, Seco

Partie – Chapitre XIV : Des médiu



sujet 172, p. 212.

– VAMPIRE : les vampires, danSpiritisme, sont des êtres qui absorb

’énergie et les sensations des personIl ne s’agit plus de buveurs de sang mde buveurs de fluides qui sont, en réades Esprits ignorants, encore

attachés aux sensations et à la matière– VOLITION : « Exercice de

volonté dans une expérieparapsychologique. » (Petit Robert) Apar lequel les Esprits se déplacentmoyen de leur volonté. Ils flottent painsi dire dans l’air, et glissent surterre.

– voliter



propos du centenaire

Le 18 avril 1957, la CodificaKardeciste, sous l’égide du Christ de Dcélèbrera son premier centenaire dtravail précieux auprès de l’Humaterrestre.

Un siècle de travail, de rénovatiode lumière…

Afin de contribuer aux homma

rendus à cet événement mémorandré Luiz a écrit les pages de ce livre

En l’écrivant, notre ami a révélé

artie des régions inférieures oùconscience coupable se projette, au-ddu corps physique. Il l’a révélée afinsouligner l’importance de l’existe



corporelle, comme étant une véritaaveur de la Miséricorde Divine, pour

nous nous adaptions à la Jus

ndéfectible.C’est pour cela qu’il entremêle les

de ses considérations à la narration relations entre la sphère des Esp

incarnés et les cercles de purgation,s’attardent les compagnons libérés dchair, qui devinrent complices dansdélinquance, créant ainsi, à travers

écarts de leur propre conduite, l’enextérieur qui n’est rien d’autre quereflet de nous-mêmes quand, parrelâchement et par la cruauté, nous n

livrons à la pratique des actiavilissantes qui nous contraignent à ségrégation temporaire dans



résultats déplorables de nos properreurs.

Von Liszt, éminent criminologue

temps modernes, fait observer que l’Édans sa représentation d’organissupérieur, abstraction faite, bentendu, des groupes criminels

l’entraînent parfois dans les funeabus du pouvoir, ne peut se passer

eines afin de maintenir l’ordre juridiLa nécessité de conservation de l’É

ustifie la peine. Avec cette conclusionanciennes controverses parmi théories du Droit Pénal disparaiss

resque totalement, car quelque soi

climat d’engagement politique, tendance à punir est congénitale cl’homme commun, face à la nécessité



maintenir, autant que possil’intangibilité de l’ordre dans le pcollectif.

Mais André Luiz nous fait sentir le Spiritisme révèle une conception dustice encore plus ample.

La créature ne se trouve simplement subordonnée au critère criminologues du monde, considécomme d’efficaces chirurgiens danstraitement ou dans l’extirpation degangrène sociale. Plus l’être est écla

lus il est responsable, plus il se lnaturellement aux jugements de

ropre conscience, sur Terre ou dehors, à chaque fois qu’il s’engage dles ronciers de la culpabilité.

Ainsi, ses pages ont pour objectif



souligner que les principes codifiés llan Kardec ouvrent une nouvelle our l’esprit humain, l’obligeant

ratiquer un examen de conscience dle réajustement des chemins tracés ésus pour le véritable progrès de l’â

et ils expliquent que, de ce fait,

Spiritisme discipline notre liberté, seulement pour que nous ayons Terre une vie sociale qui nous remeilleurs, mais également pour que n

ayons dans le champ de l’esprit, uneindividuelle harmonieuse dûment ajuaux impératifs de la Vie UniversParfaite, en accord avec les normes d

ustice Éternelle, élaborées par suprême équilibre des Lois de Dieu.

Voici pourquoi, alors que nous



résentons au lecteur ami, nreconnaissons dans les postulats nous avons embrassés, non seulemen

sanctuaire de consolations sublimmais également un temple responsabilités définies, pour considque la réincarnation est un stage sa

de recommencement de nos expérienet que la Doctrine Spirite, revivifl’Évangile du Seigneur, est un raresplendissant sur la route évolut

nous aidant à régénérer le destin même pour l’édification de la féliréelle.

En résumé, l’Auteur nous démon

que nos possibilités d’aujourd’hui nlient aux ombres d’hier, exigeant notravail infatigable en faveur du b



our la construction de Demain, surbases rédemptrices du Christ.

Exaltant ainsi les mér

inestimables de l’œuvre d’Allan Karnous le félicitons, avec émotion, encentenaire béni.

Emman

Pedro Leopoldo, le 1er janvier 19



1

Lumière parmi les ombre

– Oui, affirma l’Instructeur Dravec sagesse. L’étude de la situaspirituelle de la créature humaine, apa mort du corps, ne peut être reléguée

second plan. Toutes les civilisations précédèrent la gloire occidentale danstemps modernes consacrèrent attention particulière aux problèd’outre-tombe. L’Égypte entretenaitéchange constant avec les trépasséselle enseignait que les morts deva

comparaître devant un rigourugement entre Anubis, le génie à la

de chacal, et Horus, le génie à la tête



faucon, et devant Maât, déesse deustice, décidant si les âmes deva

monter vers la splendeur solaire ou

elles devaient revenir vers les labyrintde l’épreuve, sur Terre, dans des codéformés et vils. Les hindreconnaissaient que les désincar

conformément aux décisions du Juge Morts, s’élevaient vers le Paradis descendaient dans les précipices royaume de Varuna, le génie des ea

afin d’être enfermés dans des chambde torture, attachés les uns aux aupar d’infernaux serpents. Les Hébrees Grecs, les Gaulois et les Rom

nourrissaient des croyances plus ou mosimilaires, convaincus que l’élévacéleste était réservée aux Esprits droitbons, purs et nobles, les tourments



’enfer échouant à ceux qui se rabaissadans la perversité et dans le crime, des régions de supplice, hors ou au sein

monde, à travers la réincarnation ddes corps vieillis par l’expiation etsouffrance.

La conversation nous fascinait.

Hilario et moi étions en visite à« Mansão Paz », remarquable écoleréajustement dont Druso était le directdévoué et ami.

Situé dans les régions inférieu’établissement était une sorte

« monastère Saint Bernard », au c

d’une zone affligée par une nature hosà la différence près que la nepratiquement constante autour du célècouvent incrusté dans les défilés entr



Suisse et l’Italie, était ici remplacée une ombre épaisse qui, en cet insts’épaississait, agitée et terrible, autou

’institution, comme si elle se troufouettée par un vent incessant.

Le refuge accueillant, qui se trousous la juridiction de « Nosso Lar »

avait été fondé il y a plus de trois siècse dédiant à l’accueil des Espmalheureux ou infirmes, décidéstravailler pour leur propre régénérat

êtres qui s’élèvent jusqu’à des colonieperfectionnement dans la Vie Supérieou qui retournent vers la sphère hommes pour la réincarna

rectificatrice.Pour cette raison, l’énorme pâté

maisons, pareil à une vaste citad



nstallée avec toutes ses ressoudéfensives et de sécurité, entretient secteurs d’assistance ainsi que des co

d’instruction, dans lesquels des médecdes prêtres, des infirmiers et professeurs, trouvent, après la mterrestre, des apprentissages ainsi

des occupations de la plus hamportance.

Nous prétendions effectuer quelqobservations à propos de la loi

causalité – le karma des hindous –dûment recommandés par le Ministre’Aide, nous nous trouvions ici, enchan

par les paroles de l’orienteur qui, dévo

poursuivit après une longue pause :– Il convient de noter que la T

est perçue sous les plus divers ang



Pour l’astronome, il s’agit d’une planqui gravite autour du Soleil ; pourguerrier, c’est un champ de bataille o

géographie se modifie à la pointe dbaïonnette ; pour le sociologue, représente un grand abri dans leqdiverses races s’installent ; mais p

nous, la Terre est une précieuse arèneservice spirituel, pareille à un filtre’âme se purifierait, peu à peu, au co

des millénaires, affinant des qual

divines pour l’ascension dans la glcéleste. Voici la raison pour laquelle il soutenir la lumière de l’amour et dconnaissance au sein des ténèbres, d

même manière qu’il est nécessairemaintenir le remède au cœur demaladie.



Alors que nous écoutions, nous vîau dehors, à travers la mattransparente de la large fenêtre,

convulsion de la Nature.Un vent fort, hurlant, qui empor

avec lui une substance obscure, pareilde la boue vaporeuse, remuait a

violence en un étrange tourbillon, tune cascade de ténèbres... Et du comonstrueux de cette terrible tornade, visages humains apparaissaient

d’abominables grimaces, vociférant malédictions et gémissant.

Ils apparurent soudainemattachés les uns aux autres comme vaste chaîne de créatures accrochentre elles, quand vient le danger, danbut instinctif de dominer et de survivr



Tout comme nous, Druso conteme triste spectacle avec de la pitié

transparaissait sur son visage.

Il nous fixa en silence, commenous invitait à la réflexion. Il sembnous dire combien ce travail danspaysage de souffrance lui faisait m

quand Hilario demanda :– Pourquoi n’ouvre-t-on pas

portes à ceux qui crient là dehors ?sommes-nous pas dans un poste secours ?

– Si, répondit l’Instructeur, éMais le salut n’est important que p

ceux qui désirent se sauver.Et après une petite pause, il reprit

– De ce côté-ci de la tombe, tout



représenta pour moi la plus doulouresurprise qui soit, la rencontre avec touces bêtes humaines, qui habitaient

temple de la chair, sous l’apparencepersonnes communes. Si nous accueillons sans la préparation nécessals nous attaqueraient sur le cha

ravageant notre institut d’assistapacifique. Et nous ne pouvons perdrevue que l’ordre est la base de la charité

Malgré l’explication ferme et sere

Druso s’efforçait à se concentrer supanneau extérieur, si grande étaitcompassion qui se peignait sur son visa

Peu après, rétablissant expression faciale, l’Instructeur dit :

– Nous faisons face aujourd’hui à mportante tempête magnétique, et



nombreux habitants des réginférieures sont arrachés par l’oura

comme des feuilles sèches par un coup

vent.– Et ont-ils conscience de cel

demanda Hilario, perplexe.

– Très peu d’entre eux en conscience. Les êtres qui se maintiennainsi découverts, après la tombe, sceux qui ne trouvent pas le refuge mdu moindre principe noble. Leur cœurtourbillonnant et enténébré, commetourmente elle-même, en raison pensées désordonnées et cruelles qunourrissent. Ils haïssent et détruismordent et blessent. Les instamaintenant dans les sanctuaires secours établis ici, reviendrait au mê



que d’abriter des tigres au milieu fidèles qui prient dans un temple.

– Mais restent-ils indéfiniment d

ce terrible déséquilibre ? insista mcompagnon, angoissé.

L’orienteur tenta de sourire

répondit :– Non. De telles pha

d’inconscience et de perte de reppassent également comme la temp

bien que la crise puisse durer pendannombreuses années. Frappée partourmente des épreuves que la douleumpose, de l’extérieur vers l’intéri

’âme se reconstruit peu à peu, se calmusqu’à finalement embrasser responsabilités qu’elle a créées pour emême.



– Alors vous voulez dire quepèlerinage de purgation de l’Esprit, apa mort, dans les endroits de ténèbre

de souffrance, n’est pas suffisant pour es débits de la conscience sorachetés... dis-je à mon tour.

– Exactement, expliqua l’ami,

coupant mes considérations réticentesdésespoir équivaut à la folie dans laques âmes se jettent en des explosi

d’absence de retenue et de révolte. I

fait pas office de paiement dans tribunaux divins. Il serait déraisonnaque le débiteur règle par des cris et njures les engagements qu’il a contra

par le fruit de sa propre voloD’ailleurs, nous ressortons toujours pmalheureux des désordres ment



auxquels nous nous abandonnmprévoyants, car nous nous trouv

plus endettés. La fièvre de la folie et d

rébellion terminée, l’Esprit couprevient vers le remords et la pénitencse calme comme la terre qui retrouvsérénité et la patience, après avoir

nsultée par un tremblement de tebien qu’elle ait été froissée et bleslors, à l’image du sol qui à nouveau

aux plantations profitables, il se soum

a semence rénovatrice de ses destins.Une attente tourmentée s’é

emparée de nous quand Hilario deman

– Ah ! si les âmes incarnpouvaient mourir dans le corps, quelqours par an, non pas comme cela

produit lors du sommeil physique d



equel elles se ressourcent, mais avec pleine conscience de la vie qui attend !...

– Oui, ajouta l’orienteur. Cmodifierait réellement l’aspect moralmonde ; cependant, l’existence humapour aussi longue qu’elle soit, est

simple apprentissage au cours duq’Esprit a besoin de bénéfiques restricti

afin de réparer son chemin. En utilisune nouvelle machine physiologi

parmi ses semblables, il doit répondre rénovation qui le concerne et cela exigcentralisation de ses forces mentales d’expérience terrestre à laquelle

s’attache temporairement.Les paroles fluides et sages

’Instructeur étaient pour nous sou



d’un singulier enchantement et, parce e me sentais le devoir de profiter

chaque minute, je réfléchis en sile

quant à la qualité des âmes désincarnqui souffraient la pression de la tourmeextérieure.

Druso perçut mon questionnem

ntérieur et sourit, comme s’il attenma question claire et positive.

Poussé par la force de son regardfis respectueusement observer :

– Face au douloureux spectauquel il nous est donné d’assister, nsommes naturellement amenés à pens

’origine de ceux qui vivent la plondans ce tourbillon d’horreur... S’agit-idélinquants communs ou de crimiaccusés de grandes fautes ? Trouverio



nous par ici des êtres primitifs comme ndigènes par exemple ?

La réponse amie ne se fit

attendre.– De telles demandes m’envahir

également l’esprit, quand je suis venu

dit-il. Voici cinquante années successque je suis dans ce refuge de secoursprière et d’espoir. J’ai franchi le seuice centre en tant que grave infirme, ape déliement d’avec mon corps terres

J’ai trouvé ici un hôpital et une écProtégé, je me suis mis à étudier nouvelle situation, désirant servir. J’aibrancardier, coopérateur de nettoynfirmier, professeur, magnétisusqu’à ce qu’il y a quelques années

cela, je reçoive, avec une grande joie



tâche d’orienter l’institution, souscommandement positif des instructequi nous dirigent. Contraint à de patien

et laborieuses recherches, en raisonmes devoirs, je peux vous assurer queépaisses ténèbres alentour provienndes conséquences qui s’enténèbrent d

es crimes délibérés, éteignant la lumde l’équilibre. Dans ces réginférieures, les âmes ne transitent

simplement au sein d’une quelcon

affliction purgative, car elles se trouvdans les erreurs naturelles expériences primaires. Chaque être ssoumis, par l’attraction magnétique,

cercle d’évolution qui lui est proJusqu’à ce que leur monde mentaldéveloppe, les sauvages, dans leur gramajorité, vivent presque toujours conf



dans la forêt qui résume leurs intérêteurs rêves, se retirant lentement de

champ tribal, sous la direction des Esp

bienveillants et sages qui les assistentes âmes notoirement primiticheminent, pour la plupart, s’influence de génies bienfaisants qui

soutiennent et les inspirent, travailavec sacrifice dans les bases ’institution sociale et profitant

erreurs, enfants des bonnes intention

a manière de précieux enseignementsgarantissent l’éducation de ces âmespuis ainsi vous assurer : il n’y a queesprits qui, connaissant les responsabil

morales, les fuient délibérément d’objectif délirant de leurrer Dieu même, qui résident dans les zonfernales proprement dites. De c



manière, l’enfer peut absolument défini comme étant un vaste champdéséquilibre, établi par la méchan

calculée, née de l’aveuglement volontet de la perversité absolue. Il y vit, parpendant des siècles, des Esprits qubestialisèrent, fixés dans la cruauté

dans l’égocentrisme. Mais représentune large province vibratoire connexion avec l’Humanité terrespuisque toutes les souffrances infern

sont des créations de cette dernière, tristes endroits fonctionnent comme cribles nécessaires à tous les Esprits glissent dans les désertions d’or

général, négligeant les responsabilités e Seigneur leur accorde. De cmanière, toutes les âmes déjà invesdans la connaissance de la vérité et d



ustice, et de ce fait, responsables p’édification du bien, et qui, sur Te

s’égarent dans un délit ou un au

manquant d’attention envers le deennoblissant que le monde lui indiqdemeurent dans ces lieux pendant ours, des mois ou des années, aprè

mort de leur corps, reconsidérant leattitudes avant que ne survienneréincarnation qui leur permettra derajuster aussi rapidement que possible

– De cette manière...Hilario se disposait à effectuer

conclusions, mais Druso, saisissant dée, coupa en résumant :

– De cette manière, les génfernaux qui imaginent gouverner c

région avec un pouvoir infaillible, viv



ci pour une durée indéterminée. créatures perverses qui s’assimileneux, bien que souffrant de

domination, se laissent retenir ici pendde longues années. Et les âmes dévoydans la délinquance et dans le vice, ades possibilités d’une procha

récupération, se trouvent en ces liengagées dans des stages, brefs réguliers, à apprendre que le prix passions est terriblement trop élevé.

centres de fraternité et d’assistacomme celui-ci, fonctionnent, actifsdiligents, accueillant quand cela se possible les créatures désincarnées de

dernier type qui, bien que n’étant totalement libérées des complexobscures avec lesquelles elles se jetèrdans les ténèbres, se mettent à souffri



repentir et le remords, le déchiremena douleur, et les préparent au retour ves expériences de nature expiatoire, d

a chair.Je me souvenais de l’époque

’avais marché, à mon tour, sur sentiers de l’ombre, au moment de

séparation d’avec le véhicule physiqconfrontant mes propres états mentdu passé et du présent, quand l’orientpoursuivit :

– S’il est facile de reconnaître queténèbres forment un cadre qui ressortir plus fortement la lumi’enfer, en tant que région de souffranc

de disharmonie, peut tout à fait considéré comme un établissement aau filtrage de l’Esprit qui se trouve su



chemin conduisant à la Vie SupérieTous les lieux infernaux surgissent, vivet disparaissent avec l’approbation

Seigneur, qui tolère de telles créationsâmes humaines, comme un père accees plaies que se sont faites ses enfants

qui en profite pour les aider à valorise

santé. Les Intelligences consacrées àrébellion et à la criminalité, pour craison, bien qu’elles affirment travapour leur propre compte, demeurent

service du Seigneur qui corrige le mal e mal lui-même. De ce fait, tout danvie n’est que mouvement en directiona victoire du bien suprême.

Druso allait poursuivre, mais sonnerie invisible retentit dans l’air etrévélant alerté par l’imposition



’instant, il se leva et nous simplement :

– Amis, voici venu le moment

notre conversation avec les internés étaient déjà pacifiés et lucides. Ndédions quelques heures, deux fois semaine, à une telle activité.

Nous nous levâmes d’un commaccord et le suivîmes, prestement.

[1] Note de l’auteur spirituel : Cité spirituelle Sphère Supérieure.



2

Commentaires del’Instructeur

La pièce dans laquelle nous n

rendîmes était confortable et ample ; m’assemblée expressive qui la remplisétait, en grande partie, désagréabletriste.

À la clarté de plusieurs lampadainous pouvions observer, depuis la laestrade où nous avions pris place a’orienteur, les visages difformes qui

plus grand nombre, se rassemblaientce lieu.

Ici et là, des infirmiers et



assistants, dont la position spirituelle éfacilement discernable par la présesympathique avec laquelle

encourageaient les souffras’installaient.

J’évaluai le nombre des infirmesse trouvaient amassés en face de nou

environ deux cents.Plus des deux tiers d’entre

présentaient des difformphysionomiques.

Les personnes qui se seront renddans un établissement spécialisé dansmaladies de la peau, analysant l’ensem

des malades les plus graves, pourrmaginer ce qu’était cette assembd’âmes silencieuses et difficilemreconnaissables.



Remarquant la quiétude prestotale qui régnait dans le local, je faipart à Druso de mon étonnement com

tenu que la tempête faisait rage dehors. Le généreux ami m’apprit nous nous trouvions dans un santérieur de la citadelle, extérieurem

revêtu d’isolants phoniques.Intégrant l’équipe de la direct

Hilario et moi fîmes connaissance compagnons agréables et distingués,

ssistants Silas, Honorio et la sCélestine, trois des plus remarquaassesseurs de cette institution d’aide.

La moindre conversation, au-delàsalutations communes, nous mpossible, car après avoir indiqué

des infirmes qu’il chargea de faire



prière d’ouverture, prière que nécoutâmes avec émotion, l’orienteur a parole et s’exprima avec natu

comme s’il était en train de convedans un groupe d’amis :

– « Frères, nous continuaujourd’hui, notre commentaire à pro

du courage.« Ne me croyez pas séparé de v

autres à cause de vertus que je possède pas.

« La parole facile et imposante bien souvent, dans notre bouche, devoir épineux qui nous oblige à

réflexion et à la discipline.« Je suis, ici aussi, un compagno

’attente du retour .



« La prison rédemptrice de la chnous fait signe de revenir.

« C’est que le dessein de la

travaille avec et en nous, par tous moyens, afin de nous guider versperfection. Alors que nous réduisonsmpulsions amies en sens inverse à la

nous créons en nous-mêmes afflictionsouffrance.

« Dans le plan physique, un grnombre d’entre nous imagine que la msera le point final à nos problèmes, tanque de nombreux autres se prennpour des privilégiés de la Bonté Inficar ils ont fait preuve d’attitusuperficielles, dans les temples religieu

« Cependant, le voyage du sépunous enseigna une grande et nouv



eçon – nous nous trouvndissolublement liés à nos prop

œuvres.

« Nos actes tissent les ailes deibération ou les menottes de la captiv

pour notre victoire ou notre perte.

« Nous ne devons notre destipersonne, si ce n’est à nous-mêmes.

« Cependant, s’il est vrai que nnous trouvons aujourd’hui, sur les ru

de nos réalisations déplorables, noussommes pas pour autant sans espéran

« Si la sagesse de notre Père Célne peut se passer de la justice pour

perçue, cette même justice ne se révpas sans amour.

« Si nous sommes nos prop



victimes, nous sommes également bénéficiaires de la Tolérance Divine nous ouvre les sanctuaires de la vie

que nous sachions expier et s’acquitrestaurer et rembourser.

« Alors que nous nous trouvions des derniers rangs, nous tuions le tem

en instillant en nos semblables sentiments et des pensées que nousdésirions pas pour nous-mêmes, qunous n’établissions pas, par cruauté et

orgueil, de vastes semailles de haine epersécution.

« Mais avec de telles attitudes, navons créé pour notre mal la disharmoet la souffrance qui assiègent nexistence, comme d’implacables fantôm

« Le passé parle en nous, avec les



du créancier exigeant, accumulant dessus de notre tête les fruits amers dplantation que nous avons fai

iennent alors les désajustements etnfirmités qui prennent notre esd’assaut, désarticulant nos corps de ch

« Nous imaginions que la transi

du sépulcre était un bain miraculeuxibérerait notre Esprit, mais n

ressuscitons dans le corps subtil acavec les maux que nous avons alimen

en notre être.« Ainsi, nos liaisons avec

retardataires demeurent actives. Les lid’affection mal dirigée et les chaînes’aversion nous emprisonnent, enc

auprès de compagnons incarnés désincarnés, dont un grand nombre



trouve en proie à des déséquilibres pgraves et écrasants que les nôtres.

« Nourrissant des désirs

régénération et d’amélioration, nsommes aujourd’hui des créatures quréveillent entre l’Enfer et la Tes’harmonisant très étroitement les u

avec les autres, comme nous et nos act« Nous nous trouvons imprégnés

rêve de rénovation et de paix, aspiran’immersion dans la Vie Supérie

Cependant, qui pourrait acquérir respectabilité sans s’acquitter face àLoi ?

« Personne n’avance sans payerdettes contractées.

« Comment parcourir le chemin



anges, les pieds attachés dans l’orndes hommes qui dénoncent nos fautecontraignant notre mémoire à plon

dans les ombres ?! ... »Druso fit une courte pause et, ap

avoir fait un geste éloquent, commeévoquait le paysage extérieur tortur

poursuivit d’un ton émouvant :– « Les souffrances infern

s’étirent, autour de notre pied-à-terretravail et d’espoir…

« Combien d’âmes pétrifiées danrébellion et dans l’indiscipline s’adonnà l’avilissement d’elles-mêmes ?

« Le Ciel représente une conqusans être quelque chose d’imposé.

« La Loi Divine, fondée sur la jus



ndéfectible, fonctionne avec impartiapour tous. C’est la raison pour laqunotre conscience reflète les ténèbres o

umière de nos créations individuelles.« Alors qu’elle éclaire notre vision

umière nous révèle la route. Aqu’elles nous aveuglent, les ténèbres n

enchaînent à la prison de nos erreurs.« En harmonie avec les Dess

Supérieurs, l’Esprit révèle l’horizon tproche et marche, courageux et serdevant lui, afin de le dépasser ; cela celui qui abuse de la volonté et deraison, rompant le courant bénédictions divines, modèle l’omautour de lui, s’isolant dans de doulourcauchemars, incapable de poursuivreavant.



« Définissant ainsi la position qui nest particulière, nous pouvons dire nous sommes des âmes entre la lum

des aspirations sublimes et la brume débits scabreux, pour qui la réincarnaten tant que recommencement ’apprentissage, est une concession d

Sublime Bonté qu’il nous revient mettre à profit, dans le racndispensable.

« En réalité, nous souffrirons enc

ongtemps les effets des liens avec complices et associés d’intempérancede dérèglement, mais, disposant nouvelles opportunités de travail dan

champ physique, il est possible reconstruire le destin en se libérant obscurs engagements et, par-dessus t



en promouvant de nouvelles semad’affection et de dignité, d’éclaircissemet d’ascension.

« Nous soumettant aux dispositides lois qui prévalent dans la sphcorporelle, nous aurons la félicité retrouver d’anciens ennemis, sous le v

de l’oubli temporaire, qui ainsi nrendra le précieux rapprochement pfacile.

« Ainsi, il ne dépendra que de noues transformer en amis et compagn

car à souffrir leur incompréhension et antipathie, avec humilité et amour, nsublimerons nos sentiments et pensées, en créant de nouvelles valede vie éternelle au sein de nos âmes. »

Devant la pause que l’Instructeu



dans ses considérations, je me tournadirection de l’assemblée qui l’écoususpendue dans l’enthousiasme d’

méditation élevée.Plusieurs infirmiers qui se trouva

ci avaient leur regard embué de larmtandis que d’autres affichaient le vis

extatique des personnes qui maintiennent entre la consolation ’espérance.

Druso, qui sentait également l’ede ses paroles sur les auditeréconfortés, continua :

– « Nous sommes des Esp

endettés dans l’obligation de tout donen faveur de notre rénovatCommençons à articuler des idrédemptrices, dès à présent, afin



rendre possible la reconstruction de nfutur.

« Disposons-nous à pardonner à c

qui nous ont offensés, avec le désir sincde demander pardon à nos victimes.

« Alors que nous cultivons la pr

avec le service envers le prochain, nreconnaissons dans la difficulté le génie qui nous aide, nous mettant au par le plus grand effort à fournir.

« Réunissant toutes les possibilqui se trouvent à notre portée, nrépandons, dans les provinces de ténèbet de douleur qui nous entourent, l’aid

a prière et le concours du bras fraterpréparant le retour vers le champ dutte – le plan corporel – où le Seign

nous aidera à oublier le mal et à replan



e bien, par l’entremise de la bénédicd’un corps nouveau.

« Pour nous, héritiers d’un long pa

coupable, la sphère des corps physiqsymbolise la porte de sortie de l’enfer nous avons créé.

« Surmontant nos infirmités moret éteignant les anciens vices, dansvictoire sur nous-mêmes, nous purifes qualités de notre esprit, afin qu

nous élevant, nous puissions tendre mains amies à ceux qui gisent danboue de l’infortune.

« Nous, qui avons commis

erreurs dans les ombres, voyagetourmentés de la souffrance, nous, connaissons le désert de glace etsupplice du feu dans l’âme oppressée



pourrait-il que nous trouvions une pgrande joie que celle de gravir quelqéchelons dans le Ciel, afin de redescen

avec assurance, vers les enfers, manière à sauver ceux que nous aimoaujourd’hui perdus comme hier n’étions, dans les cavernes de la misèr

de la mort ? »Les dizaines de personnes présen

s’entre-regardèrent, saisies d’admiraet heureuses.

À cette hauteur de ses commentaie mentor se trouvait nimbé d’une do

clarté qui émanait de son thorax scintillements opalins.

Je posai mon regard sur mcompagnon et, percevant ses yembués de larmes, je cherchai à étou



ma propre émotion.

L’Instructeur ne parlait pas comun enseignant, à grand renfort de théo

Il imprimait à sa voix une inflexion n’appartient qu’aux personnes portanelles une douleur soufferte pendongtemps, et il s’adressait aux hum

compagnons, rassemblés ici, commechacun d’entre eux avait été un enfcher à son cœur.

– « Supplions le Seigneur, poursuil de manière émouvante, afin qu’il n

concède les forces pour atteindrevictoire, victoire qui naîtra en nous, papleine compréhension. Ce n’est qu’au pdu sacrifice dans le réajustement que nobtiendrons le passeport libérateur !...

Le dirigeant du centre s’étant tu,



dame de l’assemblée se leva, triste,marchant jusqu’à nous, elle s’adressa àen larmes :

– Mon ami, pardonnez mntervention. Quand donc partirai-je pe champ terrestre, auprès de mon fi

Je lui rends visite autant que possi

dans les ténèbres... Il ne me voit pas nm’entend... Sans se rendre compte dmisère morale à laquelle il s’abandonncontinue à se montrer autoritaire

orgueilleux... Cependant, Paulo n’est pour moi un ennemi... C’est un fils qu’im’est donné d’oublier... Ah ! comm’amour peut-il contracter de

débits ?!...– Oui... s’exclama Druso a

réserve. L’amour est la force divine



nous traînons souvent dans la boue. Na prenons, pure et simple, à la vie aquelle le Seigneur nous a créés, et a

elle, nous inventons la haine etdéséquilibre, la cruauté et le remords,nous figent indéfiniment dans ombres... C’est presque toujours plus

’amour que nous nous égarons danspoignants labyrinthes, en ce qui concea Loi... amour mal interprété...

conduit…

Comme s’il revenait d’une rapfugue dans son monde intérieur, il alluun nouvel éclat dans son regard, efflees mains de la femme torturée

annonça :– Nous espérons que vous pou

bientôt vous unir à votre garçon dan



précieuse entreprise du rachat. Selonnformations dont nous disposons, il

restera plus longtemps dans

nhibitions dans lesquelles il se troencore. Faisons preuve de sérénité etconfiance…

Pendant que la pauvre femme

retirait avec un patient sour’Instructeur nous dit :

– Notre sœur possède d’excellenqualités morales, mais elle n’a pasorienter le sentiment maternel avec fils qui se trouve dans les ombres. Ellea inspiré des idées de supériomalsaine, qui se condensèrent dans esprit, lui facilitant des accès de rébelet de brutalité. Transformé en tyranneau social, le malheureux s



retrouvé prisonnier, sans s’en rencompte, dans le marécage ténébraprès la mort du corps, et l’infortu

mère, se sentant responsable pourplantation de tromperies qui ruina sa s’efforce aujourd’hui de le retrouver.

– Et parviendra-t-elle à accomplir

tel dessein ? demanda Hilario antérêt.

– Sans l’ombre d’un doute, réplinotre ami, persuasif.

– Mais... comment ?

– Notre amie, qui a ramolli la fibrea responsabilité morale par l’excès

réconfort, reviendra à la réincarnadans un milieu très pauvre où recevra, quand elle sera à nouveau



eune femme, alors sans protect’enfant qu’elle a elle-même re

problématique dans les anc

égarements de femme futile et richemanque de moyens économiques lui nspirateur d’héroïsme et de cour

régénérant sa vision de la vie et purif

ses énergies dans la forge de la difficet de la souffrance.

– Et triompheront-ils dans la dtentative ? demanda mon compagno

nouveau fortement intrigué.– La victoire est la joie que tous n

eur souhaitons.

– Et s’ils perdaient dans la batailvenir ?

– À n’en pas douter, dit l’orient



avec, dans la voix, une éloquentonation, ils reviendront dans

précipices qui nous entourent en de p

conditions… Après un triste sourire, Dr

ajouta :

– Chacun d’entre nous, les Espendettés, amène avec lui, au momentrenaître dans la chair, un reflet du qu’il rêve de conquérir et un vmanteau de l’enfer qu’il a créé pour même. Quand nous n’avons pas assezforce pour aller à la rencontre du cielnous confère des opportunités d’ascenusqu’à lui, nous retombons dans l’en

qui nous fascine en arrière…

Notre amphitryon allait poursuimais un vieillard chancelant vint jusq



nous et lui dit humblement :

– Ah ! Instructeur, je suis lastravailler dans les obstacles d’ici-bas

oici vingt ans que je porte des malaatteints de folie et révoltés jusqu’à asile !... Quand donc aurai-je un corpsTerre afin de pouvoir me reposer d

’oubli de la chair, aux pieds des miens Druso lui effleura la tête et répon

ému :

– Ne faiblit pas, mon fils ! Constoi ! Cela fait également de nombreuannées que nous sommes attachés àcentre, par les injonctions de notre dev

Servons avec allégresse. Le jour de ndépart sera déterminé par le Seigneur

Le vieil homme se tint silencieux



regard triste.

Tout de suite après, l’orienteurvibrer une petite clochette et l’assemb

se mit à l’aise pour une conversation libUn jeune homme à l’expres

sympathique s’approcha de nous et, ap

nous avoir affectueusement saluésobserva, inquiet :

– Instructeur ami, en écoutant paroles éducatives et ardentes,

demeure songeur quant aux énigmes dmémoire... Pourquoi y a-t-il cet oublce côté-ci de la mort physique ? Si j’ad’autres existences avant la derni

dont je cherche maintenant à corrigererreurs, pour quelle raison ne msouviens-je pas ? Avant de partir pouchamp physique, dans le pèlerinage



m’a donné le nom par lequel je répoaujourd’hui, je dois avoir laissé de bamis dans la vie spirituelle, com

quelqu’un qui voyage sur Terre dcontinent à l’autre laisse communémdes liens d’affection avec des personqui lui sont chères et qui ne l’oubl

pas... Comment justifier l’amnésie qume permet pas de me souvenir compagnons que je dois posséder d’autres lieux ?

– Bien, dit sagement Druso, Esprits qui dans la vie physirépondent à leurs devoirs aexactitude, retrouvent sans problème

domaines de la mémoire, dès qu’ilsdéfont du corps dense, rentrant communion avec les liens nobles et dig



qui les attendent dans la Vie Supérieafin de poursuivre le travail perfectionnement et de sublimation

es concerne ; cependant, pour nconsciences préoccupées, la mort danvéhicule physique ne représente paibération. Nous perdons notre envelo

physiologique, mais nous demeurons au pilori invisible de nos fautes ; efaute, mon ami, représente toujourscoin d’ombre qui éclipse notre vision.

facultés mémorielles, à propos de chutes morales, s’apparentent, d’certaine manière, à des plaqphotographiques qui, si elles ne sont

correctement protégées, devienntoujours inutiles.

Le mentor fit une brève pause d



ses considérations et continua :

– Représentons-nous la pencomme un lac. Si les flots sont calme

impides, la lumière du firmament ps’y refléter avec assurance. Mais si flots sont constamment agités parrévolte, les images se perdent avec

rupture engendrée par les eaux mobprincipalement quand la vase accumusur le fond apparaît à la surface. Il évident que nous sommes ici, dans

zones inférieures, des êtres humains éloignés de la rénovation spiritumême si nous sommes désincarnés.

Le jeune homme l’écouvisiblement surpris, et il était sur le pde poser de nouvelles questions penda pause qui s’était faite, mais anticip



ses paroles, Druso insista sur un amical :

– Observe la réalité en elle-mê

Malgré les études auxquelles tu particactuellement et malgré les subliespoirs qui occupent à présent ton cœta pensée demeure retenue dans les li

et paysages dont tu aurais dû te défaprès la mort. Alors que tu te trouvese chemin de la spiritualité, tu t’identifi

d’obscures réminiscences qui se trouv

oin dans le temps : le foyer, la familleengagements imparfaitement tenus,Tout cela représente du lest qui dirigeesprit vers le monde physique, où

débits réclament sacrifice et paiement.– C’est vrai, c’est vrai... soupira

eune homme, chagriné.



Mais l’Instructeur poursuivit :

– Sous hypnose, notre mémoire prégresser et être retrouvée par mome

Mais cela est un phénomène compulsion... Et il convient de satisfaia sagesse de la Nature en tout. Libére miroir de la pensée qui gît sous la b

du repentir, du remords et de culpabilité, et ce miroir divin refléterSoleil avec toute la splendeur depureté.

Druso allait poursuivre, mais l’arrd’un collaborateur empêcha la concludu sujet.



3

L’intervention dans lamémoire

Le nouveau compagnon, que

dirigeant du centre nous présenta cométant l’Assistant Barreto, dit, une douointaine lui assombrissant le regard :

– Instructeur Druso, trois des frè

récemment internés dans l’InfirmCinq sont entrés en crise d’angoisse erébellion…

– Je sais ce qui se passe, répon’orienteur. Il s’agit de la folie télépathie hallucinatoire. Ils ne sont encore suffisamment forts pour résist



’impact des forces perverses qui leur senvoyées, à distance, par les compagnmalheureux.

– Que faut-il faire ?– Évacue les patients normaux

applique dans l’infirmerie les rayons

choc. Nous n’avons pas d’autre solutionLe messager se retira en nous frôl

alors qu’un autre travailleur se présendéjà, informant :

– Instructeur, l’écran de contrôlene fonctionnait pas en raison detempête, à présent en déclin, vienttransmettre un douloureux messa

Deux de nos expéditions de recherchetrouvent en difficulté dans les défilés Grandes Ténèbres...



– La position a-t-elle été précisémndiquée ?

– Oui.

– Porte les textes reçus ’appréciation du directeur des opérati

urgentes. L’aide doit être envoyée a

tôt que possible.Un autre collaborateur vint jusq

nous, de manière inattendue, demanda :

– Instructeur, je vous supplieprendre des mesures pour la résolud u cas Jonas. Nous avons reçu message de nos frères nous informant

sa réincarnation pourrait définitivement interrompue.

Pour la première fois, je vis dan



regard du dirigeant de la « Mansão » ntense préoccupation. Révélant

énorme surprise, il demanda

’émissaire :– En quoi consiste l’obstacle ?

– Cécina, la future mère, se refu

e recevoir après avoir senti ses fluiNous sommes en train d’assister àquatrième tentative d’avortement, cours du troisième mois de gestationnous faisons tout ce qui est possible pa maintenir dans la dignité maternelle

Un signe de sereine fermeté pasur le visage de Druso ; il dit :

– Cela est inutile. La jeune m’acceptera, selon ses prop

engagements. De plus, nous avons be



de l’internement de Jonas dans le cophysique, durant, au minimum, sannées terrestres. Amenez Céc

usqu’ici, aujourd’hui même, dès qu’ellsera abandonnée au sommeil naturel, que nous puissions l’aider par ntervention magnétique nécessaire.

D’autres éléments de serarrivaient et, affamé d’éclaircissemecomme je me trouvais, je cherchairecoin tout proche, en compagnie

’Assistant Silas, que je bombardaiquestions, sur un ton discret, de manà ne pas perturber la salle.

Qui étaient ces travailleurs ? Étaiuste que le dirigeant du centre mportuné de la sorte, par tant

consultations, quand les trav



d’administration pouvaient clairement sous-divisés ?

L’ami s’empressa de répondre à

questionnements, m’expliquant que messagers n’étaient pas de simtravailleurs, mais des conducteurs service en sous-commandeme

déterminés. Chacun d’entre ssistants et Assesseurs, cultivés

dignes, avec d’énormes responsabilitésvenaient recourir à Druso qu’après a

pris toutes les mesures possibles dancadre de leur autorité. Il ne s’agissait dpas d’un problème de centralisation, mde lutte intensive.

– Et ce cas de réincarnation attente ? osai-je demander, respectueLe centre pouvait-il donner son point



vue avec assurance dans la résolud’un tel sujet ?

Silas sourit, bienveillant, et répond

– Afin que je me fasse comprendrconvient de préciser que s’il existe réincarnations liées aux plans supérie

nous avons celles que prennent leracines directement dans les plnférieurs. Si le pénitencier est actif paes hommes, en fonction de la crimina

qui sévit dans le monde, l’enfer exidans la Spiritualité, en fonction deculpabilité au sein des consciences.comme nous pouvons déjà compter da sphère corporelle sur une jus

sincèrement désireuse d’aider délinquants dans le rétablissementtravers la libération conditionnelle et



prisons-écoles organisées par les autorqui dirigent les tribunaux humainsnom des lois, ici aussi, les représenta

de l’Amour Divin peuvent mobiliser potentiels de miséricorde au profit Esprits endettés, dès qu’ils se révèdignes du secours qui raccourcit

sauvetage et leur régénération.– Ca veut dire, m’exclamai-je, qu

bonne logique terrestre, et recourant àangage qu’utiliserait un homme d

’expérience physique, il y a réincarnations en parfaite connexion aes plans infernaux...

– Oui. Pourquoi cela ne serait-il possible ? Elles font office de précieuopportunités de libération des certénébreux. Et comme de te



renaissances dans la chair n’ont d’aucaractéristiques que celles de traexpiatoire, ce sont bien souvent

entreprises planifiées et exécutées depci, par des bienfaiteurs accrédités pagir et aider au nom du Seigneur.

– Et dans ces cas, demanda

’Instructeur Druso s’est vu déléguépouvoirs nécessaires afin de résoudreproblèmes de cet ordre ?

– Notre dirigeant, répondit l’serviable, comme il est juste, ne jouit de facultés illimitées et cette instituest suffisamment grande pour absorses plus grandes attentions. Cependdurant les processus « réincarnatoires ntervient comme une autontermédiaire.



– De quelle manière ?

– Deux fois par semaine, nous nréunissons dans le Cénacle2[1] de« Mansão », et les messagers deumière, par des instruments adap

délibèrent sur le sujet, appréciant lesque notre centre leur soumet.

– Les messagers de la lumière ?

– Oui, ce sont les préposés Intelligences angéliques qui ne perd

pas de vue les contrées infernales, même si les génies de l’ombre nereconnaissent pas, les forces du veillent sur l’enfer qui existe afin

contrôler le travail régénérateur Terre.

Et, souriant, il ajouta :



– Tout comme le malade exigeremède, nous avons besoin de la puspirituelle afin d’être habilités pour la

dans les sphères supérieures. L’enpour l’âme qui l’a érigé en elle-mêreprésente ce que la forge est poumétal : il s’y épure et s’y mod

convenablement…Le compagnon allait poursuivre, m

un bruit étrange attira notre attentionmoment même où un émissaire fran

une des portes, située à côté de nouss’approchant de Druso, il annonça :

– Instructeur, depuis que la temps’est calmée, l’assaut des raydestructeurs a repris...

L’orienteur eut un geste préoccupation et recommanda :



– Branchez les batteries d’annulatNous observerons notre défense dep’Aiguille de Surveillance.

Ensuite, il nous invita ’accompagner.

Silas, Hilario et moi, le suivîmes s

hésiter.Nous traversâmes de très va

couloirs et de larges salles qui suivaune pente ascendante graduelle, jusq

ce que nous commencions à montermanière plus franche.

Le lieu connu sous le nom d’Aigude Surveillance était une tour pour

d’un escalier hélicoïdal, qui se trouvaquelques dizaines de mètre au-dessusgrand et complexe édifice.



Au sommet, nous prîmes place dun petit cabinet dans l’enceinte duqd’intéressants appareils nous permir

d’observer le paysage extérieur.Ils ressemblaient à de pe

télescopes qui fonctionnaient comme émetteurs de rayons qui éliminaien

brouillard, nous permettant d’avoir notion exacte du milieu oppressant nous entourait, peuplé de créatuagressives et exotiques qui fuyai

épouvantées, devant le grand grod’entités qui manœuvrait de curieumachines, à l’apparence de petits canon

– Serions-nous assaillis par armée offensive ? demandai-je, intrigu

– C’est exactement cela, confiDruso, calmement. Mais ces attaques s



communes. Nos malheureux frs’imaginent déloger notre centre par cnvasion, et nous livrer à l’inaction, afin

dominer la région.– Et ces machines ? À quoi serve

elles ? demanda mon compagnon, effra

– Nous pouvons les définir cométant des canons de bombardemélectronique, expliqua l’orienteur. décharges sur nous sont méticuleusemétudiées afin qu’elles nous atteignent serreur dans la vitesse de tir.

– Et si elles nous atteignaiendemanda mon collègue.

– À n’en pas douter, eprovoqueraient ici des phénomènesdésintégration, susceptibles de n



conduire à notre perte complète, sparler des perturbations qu’ecréeraient chez nos frères mala

encore incapables de fournir le moineffort pour se déplacer vers une audestination, car les rayons projetés connous contiennent des principes de tort

qui provoquent les pires crises de terret de folie.

Non loin de nous, un bruit sinivibrait dans l’atmosphère. Nous av

’impression que des milliers de projectnvisibles fendaient violemment l

sifflant à courte distance avant terminer leur course dans

claquements secs, qui nous inspiraune terrifiante impression.

Peut-être parce qu’Hilario et



démontrions une épouvante impossibdissimuler, Druso dit paternellement :

– Soyons tranquilles. Nos barri

d’annulation fonctionnent efficacementEt il nous indiqua du regard

étonnamment longue muraille, constit

de milliers de hampes métalliqentourant la citadelle dans toute étendue, comme s’il s’était agi d’grande quantité de paratonnehabilement disposés.

De tous les coups assénés contrflan attaqué surgissaient des étinceélectriques qui fulguraient aux points

contact, attirées par les barres verticalDans sa beauté terrible, le spect

se caractérisait, à l’œil nu, par



scintillement des contrastes, en’ombre et les flashs de lumière.

– Ici, les conflits sont incessants, n

dit l’orienteur. Mais nous avons apdans ce centre que la paix n’est pas conquête de l’inertie mais le fruit’équilibre entre la foi dans le Pou

Divin et la confiance en nous-mêmes, de travail pour la victoire du bien.

Mais à cet instant, un serviteurcentre pénétra dans la pièce et dit :

– Instructeur Druso, conformémaux ordres donnés, le malade recueilnuit passée, a été installé dans le cab

d’aide magnétique, attendant vntervention.

– Est-il parvenu à dire quel



chose ?

– Non. Il continue seulemenpousser quelques gémissements de tem

à autre.– Aucun indice d’identification ?

– Aucun.

L’infatigable mentor nous invita suivre, expliquant que l’opération à vpourrait offrir d’importants élémed’étude pour le travail que nous ndisposions à réaliser.

Un bref moment plus tard, nous ntrouvions tous les quatre dans une s

aux proportions régulières, qui primpar sa simplicité et par une couleur dbleu reposant.



Étiré en décubitus[2] dorsal sur table démontable, un homme difformtrouvait là, respirant à peine.

Afin de nous référer avec franchia créature qui se trouvait sous nos yel nous faut affirmer que l’aspect

malheureux en arrivait à être repouss

malgré les soins dont il avait fait l’objetIl paraissait souffrir d’

nqualifiable hypertrophie, ses bras etambes étant énormes. Cepend’endroit où l’augmentation volumétri

de l’instrument périsprital se faisaiplus troublante, c’était justement masque physionomique, dans lequel tes traits se confondaient, comme si n

nous étions trouvés face à une étrasphère à la place de la tête.



S’agissait-il d’un homme qui se sedésincarné au cours d’un accidterrestre, attendant ici le soulagem

mmédiat qui est dû aux accidencommuns ?

Druso perçut notre quessilencieuse et expliqua :

– Il s’agit d’un compagdifficilement identifiable, amené en ieux par une de nos expéditions

secours.

– Mais a-t-il été récemment libérémonde physique ? demanda mon collèaussi douloureusement impressionné

moi.– Pour le moment, nous ne le sav

pas, précisa l’orienteur. C’est une de



pauvres âmes qui aura laissé le cephysique sous l’empire d’une terrobsession, si terrible qu’il n’aura pas

recueillir le soutien spirituel des légicharitables qui opèrent dans tombeaux. Il a indubitablement quittcorps dense sous une absolue subjuga

mentale, sombrant dans d’angoissaproblèmes.

– Mais pourquoi une telle calamidemanda Hilario, saisi par la stupéfacti

– Mon ami, répliqua Drbienveillant, ne serait-il pas plus justesonder les motifs pour lesquels navons décidé de contracter des déaussi lourds ?

Et, modifiant le ton de sa voix, prit une inflexion triste et émouvant



conseilla :

– Les régions infernales sont bondde souffrance que nous créons no

mêmes. Il nous faut équilibrer le couret la compassion au même niveau, prépondre avec assurance à engagements en ces lieux.

Je fixai le malheureux frère qumaintenait dans une profonde frustratcomme l’infirme qui se trouve danscoma et, considérant les impératifsnotre apprentissage, je demandai :

– Pourrons-nous connaître la rade la surprenante difformité que n

sommes en train d’examiner ?L’orienteur perçut l’esse

constructive de ma demande et répond



– Le phénomène, dans son entierde nature spirituelle. Rappelez-vous a douleur, dans le véhicule physique,

un fait réel dans le cerveau, mpurement imaginaire dans l’organe croit la ressentir. À travers les cellcérébrales, l’esprit enregistre

disharmonie corporelle, contraignanttrouble organique au service, partorturé et difficile, du réajustement.aussi, l’aspect anormal, voire monstru

résulte des déséquilibres dominants’esprit qui, corrompu par le vice certaines impressions ou enflammé pasouffrance, perd temporairement

contrôle de la forme, permettant ainsi es délicats tissus du corps périspritaperturbent, agités, en conditianormales. Au cours d’une telle situat



’âme peut tomber sous l’emd’Intelligences perverses, et il en décoes faits regrettables qui produis

’animalisation transitoire par ehypnotique.

Mais je notai que, compatiss’Instructeur ne désirait pas prolonger

explications qui ne se référaient pa’aide due aux malheureux, et je me tu

Druso se pencha sur lui a’extrême douceur d’une personne

ausculterait un frère bien aimé, annonça :

– Essayons de l’écouter.

Incapable de contenir l’étonnemqui me saisit, je demandai :

– Il dort ?



Le mentor fit un geste affirmexpliquant :

– Notre malheureux ami se tro

sous une terrible hypnose. Il a ndéniablement conduit à cette situa

par de redoutables adversaires qui, à npas douter, figèrent sa pensée dans

douloureux souvenir, de manière àtorturer.

– Mais, insistai-je, ému, un martyre pourrait-il survenir sans muste ?

– Mon ami, dit expressivem’orienteur, à l’exception du che

glorieux des grandes âmes, qui élisdans le sacrifice l’apostolat d’amour equel elles aident les compagnons’Humanité, le roncier de la souffrance



prolifère pas sans les racines deculpabilité. Afin d’atteindre la misère daquelle il se trouve, notre frère a

accumulé des débits excessivemourds.

Ensuite, coupant court à tout désidivagation, il ajouta :

– Désintégrons les fomagnétiques qui dominent ses cenvitaux et aidons sa mémoire afin qu’iibère et parle.

En raison, peut-être, de mon regqui lança une demande mud’éclaircissement plus important,

ajouta :– Il ne serait pas juste d’agir su

base d’hypothèses. Il est indispens



d’écouter les délinquants et les victimafin qu’à travers leurs informations, nsachions par où commencer l’œuvre

secours.Je cherchai à faire taire les questi

nopportunes et je m’abandonnai’attente.

Tout de suite après, l’AssistHilario et moi, établîmes une chaîneprières, instinctivement, sans s’êtrepréalable consultés. Et comme si forces réunies fortifiaient l’Instructeuraffichait une expression calme optimiste, celui-ci se mit à opmagnétiquement, appliquant des pade dispersion sur le compagnon prostration.

L’infirme réagit par des mouveme



graduels, comme s’il émergeait d’un lsommeil.

Après quelques minutes, l’orient

posa sa main droite sur la tête diffordonnant l’impression de vouloir appelemémoire au réveil nécessaire et, pasuite, le pauvre frère se mit à gém

révélant la terreur d’une personne soupirerait pour se détacher dcauchemar.

Parce que Druso interrom’opération, le maintenant dans cet é

Hilario demanda, affligé :

– Doit-il alors demeurer ainsi,

imite de la veille, sans reprendrecontrôle de lui-même ?

– Le retour immédiat à la réa



n’est pas souhaitable, expliqua le menami. Il pourrait souffrir d’une regrettacrise de folie aux graves conséquence

restera parmi nous, dans cet état, a’esprit enchevêtré à l’idée fixe emprisonne ses pensées dans le mêcercle vicieux, afin que nous venion

connaître le problème crucial, sansmoindre distorsion.

Les paroles de l’orienteur dénotaune grande expérience de la psycholo

des Esprits victimes dans les ténèbres. Après une nouvelle intervention

mentor sur la glotte, le malheurdesserra les paupières et, écarquillantyeux, il commença à hurler :

– Au secours ! Au secours !... je coupable, coupable !... Je n’en peux pl



Pardon ! Pardon !

S’adressant à Druso qu’il pvisiblement, pour un magistrat,

s’exclama :– Votre honneur, votre honneur

finalement, je peux enfin parler ! Lais

moi parler !...Le dirigeant de la « Mansão »

effleura sa tête tourmentée et réplisur un ton amical :

– Parle, dis ce que tu désires.

Le visage du pensionnaire se coude larmes, laissant entrevoir

surexcitation des somnambules transforment la faiblesse en énenattendue, et commença à parler a

componction :



– Je suis Antonio Olimpio...criminel !... Je dirai tout. En vérité,péché, j’ai péché... pour cela, il est jus

que je souffre dans l’enfer... Le feu tortmon âme sans la consumer... Je sais c’est le remords... Si j’avais su, je n’aupas... commis la faute... mais je n’ai

résister à l’ambition... Après la mortmon père... je me suis vu d’obligation... de partager notre doma

agricole avec mes deux frères, p

eunes... Clarindo et Léonel... Mais j’aen tête des plans... Je voulais transfora propriété... que j’administrais...

grande source de revenus, mais...

partage m’embarrassait... Je me rendu compte que mes frères... avades idées différentes des miennes... etcommencé à machiner le projet... que



fini par exécuter…

Une crise de sanglots brouilla sa vmais Druso, le souten

magnétiquement, insista :– Continue, continue…

– J’ai alors cru, poursuivit le mal

avec un accent plus ferme, que je pourseulement être heureux si je supprimmes frères et... quand l’inventaire biens était sur le point d’être effectué

es ai invités à venir se promener amoi... en barque... pour inspecter grand lac de notre propriété... Mauparavant, je leur avais donné à b

une liqueur qui les endormirait... calculé le temps que la drogue réclamepour agir avec certitude et... alors nous conversions... d’un geste délibér



déséquilibrai l’embarcation en un endconnu... pour ses eaux profondes... que je perçus chez eux des signes

fatigue... Ah ! quelle calamnoubliable !... J’entends encore leurs d’horreur propres à glacer le sang, aqu’ils imploraient de l’aide... mais..

corps engourdi... ils trouvèrent la morquelques minutes... J’ai nagé, conscience lourde, mais fermement dédans mes projets malavisés... abordan

rivage et hurlant à l’aide... Avec attitude étudiée, je dépeignis un accidfictif... C’est ainsi que je suis entrépleine possession de la ferme, la légu

plus tard, à Luis... mon fils unique... Jeun homme riche et tenu pour honnêL’argent me fit acquérir les considératisociales et les privilèges publics que



politique confère à tous ceux qui se fvainqueurs dans le monde... parsagacité et par l’intelligence... De temp

autre, je me souvenais de mon crimnuage perpétuel qui venait assombrirconscience... mais... en compagd’Alzira... l’épouse inoubliable...

cherchai des distractions et des voyaqui retenaient mon attention... Je amais pu être heureux... Duranteunesse de mon fils... ma femme tom

gravement malade... et de la fièvre qudévora pendant de nombreusemaines... elle passa à la folie... quconduisit à se noyer dans le lac... par

nuit d’épouvante. Veuf... je me demansi elle n’avait pas été le jouet... du fantôde mes victimes... mais... je craigtoutes les allusions autour de la mort.



e cherchai simplement à jouir defortune qui était mienne...

Le malheureux fit une longue pa

afin de se ressaisir, devant notre atteavant de poursuivre :

– Mais pauvre de moi !... Dès

mes yeux physiques se fermèredevant la tombe... les prières payéesme servirent à rien... car mes frères ’imaginais morts... se firent visi

devant moi... Transformés en vengels m’attendaient à côté de ma tombe..

me jetèrent le crime au visage... couvrirent d’insultes et me torturèrsans compassion... jusqu’à ce que... pêtre... fatigués de me rouer de coups..me conduisirent dans une caveténébreuse... où j’ai été réduit



cauchemar dans lequel je me trouve..ne vois... dans mes pensées... quebarque dans un crépuscule sinist

entendant les hurlements de victimes... qui sanglotent et éclatentrire étrangement... Pauvre de moi !..suis prisonnier de l’embarcation terrib

sans que je puisse me détacher... Quifera dormir ou mourir ?...

Comme si la fin de la confessionavait apporté un certain repos, le mal

se plongea dans une profonde apathie.Druso lui essuya ses larmes,

adressa quelques paroles de réconforde douceur, et recommanda à l’Assistde le ramener à l’infirmerie spécialiEnsuite, pensif, il nous dit :

– Nous savons déjà le nécessaire



d’établir un point de départ dans la tâd’assistance. Nous reviendrons sur cas le moment opportun.

Et, l’air lointain, il ajouta, après ongue pause :

– Que Jésus nous protège.

Il ne nous fut, dès lors, plus possd’ajouter la moindre observation, carmessager venait informer l’Instructqu’un groupe de désincarnés récents é

prêt à arriver, et nous l’accompagnâdans le travail qu’il définissait cométant « une tâche d’inspection ».

[1] Note de l’Auteur Spirituel : temple priv

l’institution.

[2] Note du Traducteur : décubitus : positiocorps au repos lorsqu’il est allongé sur un horizontal



4

Quelques Espritsrécemment désincarnés

Nous atteignîmes une large ence

construite à l’image d’un patio intéraux proportions justes et amples.

J’eus l’impression de pénétrer dun hall énorme, quelque peu similair

certaines gares ferroviaires terrestres,des dizaines d’entités se trouvaientattente dans les installations prévues àeffet, installations qui se trouva

disposées sur le pourtour de la salle asoin.

À dire vrai, je ne vis aucun



visages refléter la moindre marquepleine allégresse.

Les différents groupes se divisa

entre la préoccupation et la tristecertains d’entre eux étant engagés dde discrètes conversations.

Nous pouvions percevoir, sur npassage, divers dialogues, à l’exemd’un un cercle restreint où nentendîmes des phrases comme celles-

– Crois-tu qu’elle puisse à présendévouer au juste changement ?

– Difficilement. Elle s’est pendtrès longtemps concentrée dans la p

de contrôle de sa vie.

Un peu plus loin, nous entendîmea bouche d’une femme qui s’adressa



un jeune homme au visage angoissé :

– Mon garçon, fais preuve sérénité. Selon les informations

’Assistant Claudio, ton père ne sera en condition de nous reconnaître. Il abesoin d’une longue période de tempour revenir à lui.

Il n’était possible de saisir que fragments de conversation comme ceuors de notre traversée.

À un certain endroit de ce mouvementé, Druso nous confia agénérosité aux bons soins de Smentionnant les obligations urgen

auxquelles il devait consacrer attention.

Nous nous retrouverions le j



suivant. L’aimable promesse m’obligeconsidérer l’aspect du temps.

En raison de l’ombre régnante, n

ne pouvions savoir s’il s’agissait deournée ou de la nuit. C’est la raison paquelle se trouvait ici une grande horl

au large cadran qui recouvrait les vin

quatre heures. Elle avait pour momême office que la boussole pourvoyageur, et elle m’informa que nétions en pleine nuit.[1]

Le son d’invisibles cloches résonnaprésent dans l’air et, se rendant comde notre curiosité, Silas expliqua quconvoi entrerait dans le hall d’ici quelqminutes.

Je profitai de ce moment pour poes questions qui me sembla



nécessaires.

Quelle espèce d’êtres attendionous ici ? Des désincarnés récents

quelles conditions ? Comment s’organie convoi ? Venait-il quotidiennemen’institution, répondant à un hor

précis ?

Le compagnon, qui se disposainous assister, expliqua que les entitésse trouvaient sur le point d’enfaisaient partie d’une équipe de dix-npersonnes, accompagnées de serviteurs du centre, qui orientaient excursion. Il s’agissait de désincarrécents en déséquilibre mental, mcréditeurs d’une assistance immédiatefait qu’ils ne se trouvaient pas plondans le désespoir, pas plus qu’ils



s’étaient entièrement compromis avecforces dominantes dans les ténèbresexpliqua aussi que le groupe é

constitué de travailleurs spécialisés, sa responsabilité d’un Auxiliaire, et qvoyageaient, sans véhicules imposaemportant seulement le maté

ndispensable à la locomotion dans le lomilieu des ombres, aidés par quelqchiens intelligents et serviables.

La « Mansão » comptait d

groupes de cette nature.Quotidiennement, l’un d

atteignait ce domicile de réajustementremplaçant dans le pieux travail secouriste.

Cependant, précisa-t-il, leur arrne se fait pas à heure fixe, du fait qu



pèlerinage dans les domaines ténèbres obéit communément à facteurs circonstanciels.

Notre interlocuteur avait à peterminé que l’expédition pénétrait danvaste hall.

Les coopérateurs responsaétaient apparemment calmes. Cepende regard de certains d’entre eux lais

transparaître une profopréoccupation.

Par contre, les êtres recueillis’exception de cinq individus qui

trouvaient sur des brancards, en comp

dysharmonie et endormis, révélaient perturbations manifestes qui, pquelques-uns, s’exprimaient par une fdésagréable, bien qu’elle eût été s



danger.

Pendant que les infirmiers, douxattentifs, s’évertuaient à les aider, et

es chiens, exténués, se couchaient, êtres qui venaient d’arriver parlaiense plaignaient, démontrant une parfabsence mentale de la réalité, inspir

pitié et gêne.Silas nous invita à nous mettr

’œuvre.

Effectivement, il nous revenaitfaire quelque chose au nom decoopération.

Le chef du groupe s’approcha de n

et l’Assistant nous le présenta d’un gamical.

Il s’agissait de l’Auxiliaire Macé



précieux conducteur des travaux secours.

Proches et parents des nouve

venus nous entouraient à présent, ades expressions d’allégresse et souffrance.

Plusieurs femmes que j’avais vauparavant, se tenant dans une attenquiète, versaient des larmes discrète

Je remarquai que les créatu

récemment déliées du corps deperturbées comme elles se trouvaiportaient en elles tous les signes maladies que leur avait imposés

désincarnation.Un bref examen clinique aurait s

doute pu rendre possible la lecture



diagnostic individuel.

Une dame sympathique s’approd’une jeune femme qui avançait, soute

par la douceur d’une des infirmières’institution, et, la prenant dans ses b

elle pleurait sans mots. La jeune femrécemment libérée recevait son affec

en demandant, de manière émouvante– Ne me laissez pas mourir !... Ne

aissez pas mourir !...

Se révélant enfermée dans souvenir des derniers instants danscorps terrestre, le regard torturéarmoyant, elle avança vers Silas

s’exclamant :– Mon père ! Mon père, laissez-

recevoir la bénédiction du sacrement



’extrême-onction, mais que la faux dmort soit éloignée de mon âme !... essayé d’éteindre ma culpabilité dan

source de la charité envers les laispour-compte, mais l’ingratitude dontfait preuve envers ma mère parle fort dans ma conscience malheureuse

h ! pourquoi l’orgueil m’a-t-il arendue aveugle, au point de la condamà la misère ?!... Pourquoi, il y a vingt ne possédai-je pas la compréhension

’ai maintenant ? Une petite pauvre, mpère ! Vous rappelez-vous d’elle ? était une humble actrice qui m’éleva aune immense douceur !... Son existen

tourné autour de moi... Des feux derampe festive, elle est descendue verrude labeur domestique afin de conqunotre pain... Elle avait la société con



elle, et mon père, sans faire preuvecourage pour lutter au nom de nfélicité à tous, la laissa se traîner d

’extrême pauvreté, couard et infidèle engagements qu’il avait libremacceptés…

La malheureuse fit une courte pa

ses larmes se mêlant à celles de cnoble femme qui la tenait contrepoitrine et, l’esprit emprisonné danconfession qu’elle faisait in extremis,

reprit, comme si le prêtre se trouvacôté d’elle :

– Pardonnez-moi, mon père, au nde Jésus, mais alors que j’étais jeunque je rentrais en possession ’importante dote que mon père m’aéguée, je me mis à avoir honte de l’a



maternel qui avait étendu ses blancailes sur ma vie et, m’alliant à l’homvaniteux que j’avais épousé, je l’expu

de notre maison !... Oh ! je ressens ence froid de cette terrible nuit d’adieuxJe lui ai lancé au visage de cruephrases... Afin de justifier ma bassesse

cœur, je l’ai calomniée sans pitié oulant m’élever dans l’estime ’homme que j’avais épousé, j’ai ment

affirmant qu’elle n’était pas ma vérita

mère ! Je l’ai montrée comme étant voleuse qui m’avait volée à la naissancJe me souviens du regard de douleude compassion qu’elle me lança

moment de partir... Elle ne se plaignit pas plus qu’elle ne réagît... Elle seulement contemplé, tristement, yeux boursouflés d’avoir tant pleuré !.



À cet instant, la dame qui la soutecaressa ses cheveux en bataille et cherà la réconforter :

– Ne t’agite pas. Repose-toi... repotoi…

– Ah ! Quelle est cette voix ? cri

eune femme affolée par l’angoisse.Et, tâtonnant les mains affectueu

qui caressaient ses joues, elle s’exclasans les voir :

– Oh ! mon père, on dirait qu’elltrouve ici, auprès de moi !...

Et, levant ses yeux éteints

suppliants au ciel, elle implora, en pleu– Ô mon Dieu, ne me laissez pa

rencontrer avant que j’aie pu payer



débits !... Seigneur, ayez pitié de mpécheresse qui vous a offensé, humilet blessant la mère pleine d’amour

vous m’avez donnée !...Mais avec l’aide de deux infirmiè

a sympathique dame qui la cajolait la sur un lit portable, avant de lui impose

silence à l’aide d’une tendresse infinie.Percevant mon émotion, S

expliqua après avoir veillé à l’installade la malade :

– Cette généreuse dame qui recueillie dans ses bras n’est autre qumère venue à la rencontre de sa fille.

– Que dites-vous ?! s’exclaHilario, stupéfait.

– Oui, elle l’accompagn



tendrement, sans se faire reconnaître, que la pauvre désincarnée ne souffrît de chocs préjudiciables. Le traumati

périsprital lui vaudra une longue péride déséquilibre et d’affliction.

– Et pour quelle raison la malade elle décidé de se confesser, de c

manière ? demanda mon collèntrigué.

– C’est un phénomène commun,’Assistant. Les facultés mentales de n

sœur souffrante se sont figées dansremords, à cause du plus grand dqu’elle ait commis lors de sa dernexistence, et, depuis qu’elle a été pntensément touchée par les réflexionsa mort, elle s’est entièrem

abandonnée à de telles réminiscen



Pour avoir entretenu la foi catholiromaine, elle s’imagine encore devantprêtre, s’accusant pour la faute qu

maculé sa vie…J’avais été profondément blessé

cette scène que m’offrait la vérité, et da rudesse m’obligeait à une douloure

méditation.Il n’y avait alors aucun mal dissim

sur Terre !...

Tous les crimes et toutes les faude la créature humaine se révéleraienour, en un certain lieu !...

Silas entendit l’amertume de

réflexions et vint à mon secoobservant :

– Oui, mon ami, vous observez a



ustesse. La Création de Dieu est umière glorieuse. La moindre ombre

notre conscience se trouve imprimée d

notre vie jusqu’à ce que nous ayons lavtache, avec la sueur du travail ou avecarmes de l’expiation…

Et devant ces appels où raisonna

angoisse et affection, dans retrouvailles qui se déroulaient ici, snos yeux, retrouvailles où parentsenfants, époux, amis se rapprochaient

uns des autres, l’Assistant ajouta :– D’une manière générale, ce ge

d’inquiétude vient de ceux qui ont creen eux-mêmes de profondes crevanfernales et qui se figent dans

dangereuses illusions, mais la BoInfinie du Seigneur permet que



victimes édifiées dans la compréhenet dans le pardon se transformheureuses, en auxiliaires dévouées

anciens bourreaux. Comme il est facilee vérifier, l’incommensurable amournotre Père Céleste couvre non seulemes territoires glorifiés du paradis, m

également les provinces tourmentées’enfer que nous créons…

Une pauvre femme éclata en sangconvulsifs, auprès de nous, interromp

es paroles de notre ami.Les poings serrés, la malheure

réclamait :

– Qui me libérera de Satan ? Quiibérera du pouvoir des ténèbres ? Saanges, secourez-moi ! Tirez-moi griffes du terrible Belphégor !...



Silas nous convoqua pour prenpart à une aide magnétique immédiate

Les infirmiers présents accourur

empressés, pour empêcher l’aggravade la crise.

– Maudit ! Maudit !... répétai

démente, se signant.Invoquant le secours divin, à trav

a prière, je cherchai à annuler mouvements désordonnés, la fais

s’assoupir peu à peu.Une fois l’ambiance devenue sere

Silas nous invita à sonder son esperturbé, à présent sous la domina

d’une profonde hypnose.

Je cherchai à déterminer la causesa disharmonie au cours d’un rap



processus d’analyse mentale, et découvris, surpris, que la pauvre aétait porteuse de pensées abominables

Comme si elle semblait enracinée dans son cerveau, je vos’échapper de son champ intime la figanimalesque d’un homme gigantesq

possédant une longue queue, avecphysionomie d’un bouc dégénéré, aissait voir des pieds griffus et d

cornes sur son crâne, assis sur une ch

grossière, comme s’il vivait en parfsymbiose avec la malheureuse créatdans une aimantation mutuelle.

Devant ma question silencie’Assistant expliqua :

– C’est un cliché mental qu’elle a cet nourri. Les idées macabres de la m



avilissante, qu’elles soient de la sorcellet du démonisme que les églises dchrétiennes propagent, sous le préte

de les combattre, entretenant croyances et des superstitions, au prixconjurations et d’exorcismes, génèrdes images comme celle-ci, qui

répandent dans les esprits faiblesnattentifs, établissant des épidémiesterreur hallucinatoire. Les Intelligendésincarnées, livrées à la perversion

servent de ces situations mal délimique la littérature fétichiste ’enseignement sans surveilla

distribuent sur la Terre, à tour de bras

eur impriment une vitalité temporacomme un artiste du crayon se sert esquisses d’un enfant, en les prenant pbase des dessins sûrs par lesquel



mpressionnera l’âme infantile.

Cette explication m’apparut comune clé opportune dans la résolution

nombreuses énigmes, au chapitre ’obsession, où les malades commence

se tourmenter eux-mêmes avant d’tourmentés par des êtres qui sont

harmonie avec le déséquilibre qui eseur.

Hilario, qui observait attentiveme duel intérieur entre l’infirme pros

et la forme-pensée qui se superposaitsa tête, dit avec émotion :

– Je me souviens avoir lu, il y a

nombreuses années, sur Terre, un lécrit par Collin de Plancy, approuvé ’archevêque de Paris, qui relatait

description minutieuse de divers dém



et je crois avoir vu une représentamprimée dans cet ouvrage, pareill

celle que nous avons sous les yeux.

Silas prit les devants et confirma :– Exactement. C’est le dém

Belphégor, selon les annotations de J

Weier, que les autorités imprévoyante’Église permirent de divulguer danscercles catholiques. Nous connaissonivre auquel vous vous référez. Il e’origine de très grands obstacles chez

milliers de créatures qui par mand’attention accueillent de tels symboleSatan, les offrant aux Esprits bestialqui s’en servent afin de créer de terribprocessus de fascination et de possessi

Je réfléchissais quant au problèdes moules mentaux dans la vie de cha



d’entre nous, quand l’Assistant surprn’en pas douter ma question, insistabonne humeur :

– Ici, il est facile de reconnaître chaque cœur édifie l’enfer où s’emprisonne, en accord avec ses propœuvres. Ainsi, nous avons avec nous

diables que nous désirons, selon la figuchoisie ou modelé par nous-mêmes.

Mais le service d’assistance exigune grande attention et, de ce fait, nretirâmes l’infirme vers une champropre et bien rangée qui l’attendait.

Après que se fussent écou

quelques minutes, nous revînmes dangrand hall, alors décongestionné silencieux.



Seules quelques sentinelles de la veillaient, infatigables et attentives.

Les tourments entre

m’obligeaient à penser. J’avais dbeaucoup étudié à propos de la penséde la fixation mentale, toutefois, l’angode ces âmes récemment désincarn

m’inspirait une profonde compassionpresque de la terreur.

Je confiai à l’ami qui naccompagnait, bienveillant, l’indéfinisstorture qui m’envahissait et l’Assistexpliqua avec sagesse :

– En réalité, nous sommes encore

de connaître tout le pouvoir créateuagglutinant contenu dans la pensée pet simple et, de ce fait, nous devons tfaire pour libérer les êtres humains



toutes les expressions perturbatrices dvie intime. Chaque chose qui nous asseà l’ignorance et à la misère, à

fainéantise et à l’égoïsme, à la cruautau crime, est un renforcement ténèbres contre la lumière et de l’encontre le Ciel.

Et peut-être parce que j’euardemment désiré encore quelqréflexions autour de ce stranscendant, Silas ajouta :

– Vous souvenez-vous avoir lu mémoire relative aux premièexpériences de Marconi, aux abordstélégraphe sans fil ?

– Oui, répondis-je, je me souvque ce savant, alors qu’il était encore eune, se consacra à l’étude



observations d’Heinrich Hertz, le grngénieur allemand qui réa

d’importantes expériences sur

ondulations électriques, prouvant ainsthéories de l’identité de la transmisentre l’électricité, la lumière et la charadiante, et je sais qu’une certaine f

associant son oscilloscope à l’antennePopoff et au récepteur de Branly, danardin de la maison paternelle, il parvi

transmettre sans fil, les signaux

’alphabet Morse... qu’est-ce que celavoir avec la pensée ?

L’Assistant sourit et dit :

– La référence est importante pnos considérations. Au-delà d’elle, narrivons à la télévision, une des mervede l’actualité terrestre…



Et il ajouta :

– Je me réfère au sujet pour rappque dans la radiophonie et dans

télévision, les électrons qui véhiculentmodulations de la parole et les élémede l’image se déplacent dans l’espacune vitesse similaire à celle de la lumi

autrement dit, une vitesse de trois cmille kilomètres par seconde. Or, un pd’émission et un autre de réceppeuvent fonctionner en un même local

qui amène à comprendre qu’en un secendroit, les mots et les images peuvêtres émis et captés, simultanémaprès avoir traversé d’immenses espa

en une fraction infinitésimale de temImaginons à présent la pensée, force vet agissante, dont la vitesse dépasse c



de la lumière. Émise par nous, elle nrevient inévitablement, nous obligeanvivre, de manière spontanée, dans

onde de formes créatrices, naturellement se fixent dans notre esquand elles sont alimentées parcombustible de notre désir ou de n

attention. Il en découle la nécesmpérieuse de nous placer dans les idées plus nobles et dans les desseins

plus purs de la vie, car les éner

attirent les énergies de même naturequand nous stationnons dans la viciaou dans l’ombre, les forces mentales nous extériorisons reviennent à n

esprit, ravivées et intensifiées par éléments avec lesquels es’harmonisent, faisant ainsi grossir grilles de la prison où nous n



maintenons de manière irréfléctransformant notre âme en un mfermé où les voix et les situations de

propres pensées, auxquelles s’ajoutentsuggestions de ceux qui s’ajustent à nmanière d’être, nous imposent hallucinations répétées, annulant,

manière temporaire, nos sens subtils.Et, après avoir effectué une br

pause, il conclut :

– Voilà pourquoi, après suppression du corps somatique, danphénomène vulgaire de la mort,créature désincarnée, se trouvant dansvéhicule plus malléable et influençapeut demeurer une longue périodetemps sous la domination de ses créaties moins constructives, se mainten



dans de grandes zones de souffranced’illusion avec ceux qui vivent lemêmes erreurs et cauchemars.

L’explication ne pouvait être pclaire.

Hilario et moi restâmes silenci

dominés par un même sentiment respect et de réflexion.

Silas se rendit compte de nattitude intérieure et nous in

généreusement au repos pendant leqpour quelques heures, nous parviendrià nous délasser... et à penser.

[1] Note de l’Auteur spirituel : Nous nous réfé

aux régions incrustées dans les domaines du gterrestre, soumises aux mêmes lois qui régissetemps.



5

Âmes malades

Le temps de repos auquel nous nétions dédiés terminé, Silas, s’inspiration du dirigeant du centre,

nous inviter à une courte promenade des environs.

D’ailleurs, avec un tel rappel, Dr

répondait à notre désir d’étudier principes de causalité, chez les créaturécemment désincarnées.

Nous savions que la mort du co

dense était toujours le premier pas poucueillette de la vie et, de ce fait, nn’étions pas sans savoir que l’ambia



était des plus favorables à nnvestigation constructive, parce que

Seuil immense, à la sortie du cha

terrestre, se trouve rempli d’hommede femmes qui ont passé la grafrontière en pleine connexion a’expérience corporelle.

Nous nous mîmes avec joie, Hilarimoi, à la suite du compagnon franchissant en notre compagnie un laportail qui permettait l’accès à l’extéri

nous dit, de bonne humeur, visiblemnformé de nos objectifs :

– Il ne fait aucun doute, pour nqui revenons de la Terre il y a peu, queprovinces infernales, bien plus que provinces célestes, sont adaptées à recherches sur la loi de causalité, ca



crime et l’expiation, le déséquilibre edouleur font parties des connaissancesplus simples dans les luttes quotidien

tandis que la gloire et la réjouissaangéliques représentent des ésupérieurs de conscience qui transcendnotre compréhension.

Et, promenant son regard sur tristes situations environnantes, il ajodonnant à sa phrase une inflexémouvante :

– Nous sommes psychiquement pprès du mal et de la souffrance... De cmanière, nous comprenons sans difficues problèmes qui se multiplient ici…

Au fur et à mesure que nous néloignions, nous entreprenions une pgrande pénétration dans les omb



denses, qui s’épaississacontinuellement, pourtant éclairées, icà, par des torches blafardes, comme s

umière, dans les régions environnanuttait terriblement pour se nourrirsurvivre.

Des sanglots, des cris,

mprécations et des blasphèémergeaient des ténèbres.

Nous comprîmes sur le champ ’espace occupé par l’institution était

forme rectangulaire et que le terrain se trouvait sous nos yeux se trouva’arrière, comme s’il regroupait

énorme population extra-muros.

Percevant notre curiosité et nntérêt, l’Assistant vint à la rencontre

nos questions en expliquant :



– Nous nous trouvons effectivemdans la zone postérieure à notre instdans une large bande surpeup

d’Esprits perturbés et souffrants.Hilario, qui n’était pas moins sur

que moi, dit sans détours :

– Mais toutes ces personsemblent abandonnées aux intempérNe serait-il pas raisonnable que« Mansão » s’étendît jusqu’à elles enentourant de son soutien et en défendant de ses murs ?

– Logiquement, répondit Silas sanperturber, ce plan serait le p

souhaitable. Cela dit, nous sommes en d’une multitude d’âmes compactescours de réajustement. Cet immeconglomérat de créatures sans corps



chair a commencé par un groupe d’êdésincarnés qui réclamaient le secoursa « Mansão » sans se trouver dans

circonstances qui permettent de rece’assistance. Ferme dans l’exécutionprogramme qui lui revient, notre cenne pouvait leur ouvrir ses po

mmédiatement, à cause du désespoide la révolte où ils se complaisent, mane dédaignait pas non plus la possibiliteur fournir toute aide possible, hors

champ d’action dans lequel il vit assiC’est de cette manière que commençprésente organisation qui, contre nvolonté, forme un abîme de souffrance

se réunissent, pêle-mêle, des milld’entités, victimes de leurs penségarées et sombres. Quand ils surmonta crise de perturbation ou d’angoisse d



ls sont porteurs, ce qui peut durer ours, des mois ou des années, ils s

amenés dans notre institution qui, aut

que possible, évite de s’ouvrir consciences encore positivemenracinées dans la révolte systématiqu

Peut-être parce que nous évoqui

en silence les épisodes de la veille, nsouvenant des désincarnés accueillis de grand asile, notre compagnon ajouta

– Vous avez accompagné, hiersecours fourni à un frère malheurtorturé dans les ténèbres, et vous ave’arrivée de souffrants arrachés à la chibérés très récemment. Cepend

parmi les bénéficiaires, vous avez vu Esprits inconscients et débiteurs, maisnsensés et rebellés.



Devant cette observation qui, d’certaine manière, rassura notre esnquiet, Hilario demanda :

– Et ce milieu, ainsi perturbé ’infortune, compte-t-il avec le sou

dont il nécessite ?

– Oui, expliqua notre ami. nombreuses créatures récupérées dan« Mansão » acceptent ici de précieutâches d’aide, se chargeant de l’assistafraternelle, dans de grands secteurscette région torturée. Des amélioratidans cette région amènent ici bénédictions recueillies, qui transforment en de précieux élémentsservice de liaison. À travers améliorations, l’administration de nnstitut répond à des milliers



consciences dans le besoin et sait aassurance quels sont les frères souffraqui se montrent dignes d’accéder à n

centre, après la transformation graduà laquelle ils se sont soumis. Se répanddans les camps de l’ombre, en pesanctuaires domestiques, ils poursuiv

ci leur propre restauration d’apprentissage et le service.

– Cependant, poursuivit Hilario, si malheureuse colonie d’âmes

désajustement ne souffrira-t-elle pas ddomination des Intelligences pervercomme celles que nous avons vues hie’autre côté de ces régions ?

– Oui, les attaques de cet ordre sci constantes et inévitab

principalement autour des entités qui



abandonné des complices « bestialisédans des antres infernaux ou dans centres d’activités terrestres. Dans par

cas, les victimes de tels fauves humdésincarnés souffrent de longs nénarrables supplices, à travers

fascination hypnotique pour lesquels

nombreux génies du mal sont pamaîtres dans leur utilisation.

Et après une brève pause, Snsista :

– Ce sont quelques-uns phénomènes de flagellacompréhensible que certains mystiqdu monde physique, en dédoublemmédiumnique, dans le royaume ténèbres, classèrent comme étant dévastation purificatrice. Pour eux,



âmes coupables, après la mort, vivd’horribles tortures exécutées par démons habitués aux ombres.

Les informations de l’Assistassociées aux gémissements et amentations que nous entendions s

cesse, nous imposaient une désagréa

mpression.C’est peut-être pour cela qu’Hila

douloureusement touché par les alentour, demanda, surpris :

– Mais pourquoi parlez-vous lagellation compréhensible ?

Et dans un épanchement :

– Trouvez-vous juste qu’autantpersonnes s’agglutinent ici dans une tdésolation ?



Silas sourit tristement et reconnut

– Je comprends vos regrIndiscutablement, tant de douleur réu

serait injuste si elle ne venait pas de cqui ont préféré agir au quotidien a’injustice dans le monde physiq

Cependant, n’est-il pas évident que n

venons tous à cueillir le fruit deplantation qui nous appartient ? Danmême sillon creusé dans la tgénéreuse et neutre, celui qui sème l’o

cueille l’ortie qui blesse, et celui protège le jardin, a la fleur qui parfuLe sol de la vie est identique pour ntous. Nous ne rencontrerons pas ici, d

cet immense spectacle d’angoisse, d’âsimples et innocentes, mais bien créatures qui abusèrent de l’intellige



et du pouvoir, et qui, volontairemsourdes à la prudence, s’égarèrent des abîmes de la folie et de la cruauté

’égoïsme et de l’ingratitude, se rendtemporairement prisonnières créations mentales, insensées monstrueuses, qu’elles ont créées p

elles-mêmes.Notre conversation s’interrom

mmédiatement quand nous fîmes facune petite maison qui se confondait a

e brouillard, dont l’intérieur laiséchapper un réconfortant jet de lumièr

D’énormes chiens que nous pouviobserver au-dehors, dans le faisceauclarté vacillante, jappaient d’une étramanière comme ils percevaient nprésence.



Soudain, un compagnon de hastature et à l’aspect rude, fit apparition et nous salua par l’ét

portillon qui nous séparait de l’entnous ouvrant un passage.

Silas nous le présenta allègrement

Il s’agissait d’Orzil, un des gardesa « Mansão », en service dans les omb

Rapidement, nous nous trouvidans l’intimité du gîte tiède.

Sur les injonctions bourrues gardien, deux des six grands chs’installèrent auprès de nous, se couchà nos pieds.

Orzil avait une complexion de gée faisant ressembler à un ours à fo

humaine.



Sincérité et dévouement brilladans le miroir de ses yeux limpides.

J’eus la nette impression que n

faisions face à un coupable reconnaissses fautes, sur le chemin de régénération sûre.

Quelques bancs s’alignaient danpièce petite et simple, et, au-dessus d’ese détachait une niche ovale au seinaquelle se trouvait une c

rudimentaire, illuminée par une chandstructurée en forme de coquillage.

Orzil s’absenta un instant afincalmer les grands animaux moins doc

à l’intérieur de la cabane, et, pendantemps, l’Assistant nous informa :

– C’est un ami à la culture enc



pauvre qui s’est compromis dans amentables délits à la surface du mon

Il a énormément souffert sous

domination d’anciens adversaires, maujourd’hui, après un long séjour au de la « Mansão », il fournit un préciconcours dans cette vaste région où

désespoir se réfugie. Il est aidé en mêtemps qu’il aide. Et tout en servant adésintérêt et dévotion fraternelle, seulement il se rééduque, mais il ado

également le champ de la nouvexpérience qui l’attend dans la sphèrechair, en raison des sympathies qu’il cen sa faveur.

– Vit-il seul ? demandaéprouvant quelques difficultés à tairecuriosité.



– Il se consacre à des méditationà des études de nature personncommenta Silas avec patience. M

comme cela arrive avec de nombrautres auxiliaires, il a avec lui quelqcellules occupées par des entités traitement, prêtes à être reçues d

notre institution. À cet instant de l’explication, O

revint vers nous et l’Assistant l’interpavec bonté :

– Comment se passent les travaux

– Très bien, chef, répondhumblement. La tempête d’hier

entraîné une immense dévastation.crois qu’il y a eu beaucoup de souffradans les marécages.



Se rendant compte qu’il se réféaux précipices abyssaux où se débattades milliers d’âmes malheureuses

perturbées, Hilario demanda :– Et ne serait-il pas poss

d’atteindre de tels endroits pour évale nombre de ceux qui souffrent ?

Notre nouvel ami ébaucha douloureuse grimace de tristesse etrésignation, ajoutant :

– Impossible…Comme une personne qui viend

au secours du compagnon, Silas dit :

– Ceux qui s’agitent dans cavernes se trouvent, en règle générpresque toujours extrêmement révoet, dans la démence à laquelle



s’abandonnent, ils se transforment envéritables démons de l’inconséquenceest nécessaire qu’ils se disposent à

soumission claire et pacifique pour qmême en étant encore à demi-consciels parviennent à recevoir avec pr’aide qui s’étend en direction de le

cœurs.Et comme s’il voulait passer à

démonstration de ce qu’il affirmait, il nnvita à inspecter les cellules voisines.

– Combien y a-t-il de malanternés maintenant ?

Serviable, Orzil répondit s

hésiter :– Nous avons trois amis dans

franche situation d’inconscience.



Quelques pas plus loin, nentendîmes un concert de puissants cr

Les accommodations réservées

nfirmes se trouvaient dans le fond’image des larges boxes que

trouverait dans une confortable écuC’est l’image la plus adaptée à notre tâ

descriptive, car la construction en dénonçait rusticité et sécurité, car était naturellement soumise à objectifs de lutte.

Au fur et à mesure que nous napprochions du refuge, une désagréaodeur affectait nos narines.

Répondant à une question intérie’Assistant souligna :

– Vous n’ignorez pas que toutes



créatures vivent entourées par le hvital des énergies qui vibrent dans lentérieur de leur être, et ce halo

constitué de particules de force quidispersent de tous les cômpressionnant notre sens olfactif,

manière agréable ou désagréable, selo

nature de l’individu qui les irradie. cette manière, comme il en va sur Techaque entité se caractérise, ici, par exhalaison particulière.

– Oui, oui... confirmâsimultanément Hilario et moi.

Cependant, l’odeur alarmante chair en décomposition était pour nci, un fait exceptionnel.

Silas s’aperçut de notre surpriseadressa un regard interrogatif à l’



chargé de cet oratoire de purgation, expliqua promptement :

– Nous avons avec nous notre f

Corsino, dont la pensée continue d’attachée au corps enterré, de mancomplète. Pris dans la réminiscence abus auxquels il s’est livré dans la cha

n’est pas encore parvenu à se défairesouvenir de ce qu’il a été, transport’image de son cadavre à la surface de t

ses souvenirs.

Silas ne fit pas de nouvcommentaire car nous atteignions, toucoup, le premier abri dont la pgrillagée nous laissait contempler’intérieur, un homme vieilli, la nclinée entre les mains, qui clamait :

– Appelez mes enfants ! Appelez



enfants…

– Il s’agit de notre frère Veiga,Orzil, serviable. Il conserve sa pen

fixée sur l’héritage qu’il a perdu moment de se désincarner : une graquantité d’or et de biens qui sont devea propriété de ses enfants, trois jeu

hommes qui concourent dans le mophysique pour obtenir la meilleure et pmportante part, en recourant pour ce

des juges vénaux et chicane

nconséquents. À présent accosté aux montants d

porte, Silas nous recommanda d’obseavec une attention plus soute’ambiance que formait la psychosph

de l’infirme.

Effectivement, je perçus de mon c



des situations qui surgissaient disparaissaient, fugaces, pareilles représentations éphémères qui

détachent, silencieuses, des feux d’artiDe ces scènes qui prenaient vie et

s’éteignaient aussi-tôt, transparaissatrois jeunes, dont les images passag

flottaient au milieu de documents épde pièces de monnaie et de coffres remde biens précieux, comme s’ils avaientpeints dans l’air avec une en

extrêmement ténue, qui s’évaporait ereconstituait successivement.

Je compris que nous percevionsformes-pensées créées par réminiscences de notre ami qui, à n’endouter, par la situation dans laquelle itrouvait, ne pouvait, pour le mom



faire autre chose que de vivre son drantérieur, tellement la fixation men

dans laquelle il s’enfermait é

nsistante.Clairement soutenu par les vibrati

de soutien que l’Assistant lui envoyselon ce que je pus percevoir, il se fr

es yeux comme s’il cherchait à se libd’une bruine imperceptible et penotre présence. Il avança d’un bond dnotre direction et, s’appuyant aux gr

qui nous séparaient, il cria, pris démence :

– Qui êtes-vous ? Des juges ? uges ?...

Et il se déversa en jérémiades touchaient notre cœ ur :



– J’ai lutté vingt-cinq ans durant de réobtenir l’héritage qui me revenaa mort de mes grands-parents...

quand je le vis entre mes mains, la mm’a entraîné hors du corps, sans pitié.ne me suis pas résigné à cette injoncet je suis resté dans ma vieille maison.

désirais au moins accompagner le partde cet héritage qui me concernait, mmes garçons maudirent mon influem’imposant, à chaque pas, des phra

empoisonnées et hostiles... Insatisfavec les agressions mentales qum’infligeaient, ils ont commencépersécuter ma seconde épouse qui a p

été pour eux une mère qu’une belle-men lui administrant des drogues toxiqsous la forme d’une médication innoceusqu’à ce que la pauvre soit inter



dans un asile d’aliénés, sans espoirrétablissement... Tout cela à causenotre riche argent que les malandrins

voulu piller... Face à une telle injusticepensé à supplier les faveurs des êtrespeuplent les ténèbres, parce que seulsgénies du mal doivent être les fid

exécuteurs de la grande vengeance…Il essaya d’essuyer des larmes

désespoir et ajouta :

– Dites-moi !... pour quelle raisone alimenté de malheureux voleurs que pensais caresser les enfants de m

âme ? Je me suis marié alors que j’éun jeune homme, nourrissant des rêd’amour, et j’ai créé des ronciers haine !...

Et comme la voix de Silas se fai



entendre, lui demandant de faire prede calme, l’infortuné vociviolemment :

– Jamais ! Jamais je pardonnerai !... J’ai recouru aux créatunfernales en sachant que les saints

conseilleraient résignation et sacrifice.

veux que les démons torturent mesautant que mes fils me torturent...

Les pleurs convulsifs se transformen éclats de rire stridents, il se mhurler :

– Mon argent, mon argent, j’exmon argent !

L’Assistant se tourna vers Orzilcompatissant, dit :

– Oui, pour le moment, la situation



notre ami est trop complexe. Il ne ps’éloigner d’ici sans qu’il en résulte préjudices.

Nous laissâmes le malade qui landes imprécations contre nous, les poiserrés, et nous nous approchâmes d’autre cellule.

En raison des paroles de Silas nous recommandait d’observer situation qui se trouvait face à nous, nfixâmes le nouvel infirme, un homprofondément triste, assis au fond deprison, la tête pendante entre ses maes yeux fixés sur le mur voisin.

Observant le point sur lequel il fison attention, concentrant ses rayvisuels, nous vîmes un grand écran anipareil à un miroir qui retransmettrai



pensée, sur lequel se détachait une d’une grande ville, et, dans la rue, nparvînmes à le distinguer au volant d’

automobile, en train de persécuter passant ivre jusqu’à le tuer, scompassion.

Nous nous trouvions face à

meurtrier prisonnier de situatimentales contraignantes qui l’enserradans des souvenirs punitifs.

Il était possible de n’intraduisible angoisse, entre le remo

et le repentir.

Sur un doux appel de Silas, il

réveilla tel une bête féroce tirée detranquillité du sommeil.

Instinctivement, il se précipita



nous, d’un bond spectaculaire que la garrêta, et il brama :

– Il n’y a pas de témoins... Il n’y a

de témoins !... Ce n’est pas moi quheurté ce malheureux, même si jehaïssais avec raison... Que voulez-voumoi ? Me dénoncer ? Couards ! Al

vous espionniez la rue déserte ?Nous ne répondîmes pas.

Après l’avoir fixé, Silas dit a

compassion :– Laissons-le. Il est complètem

noyé dans les souvenirs du crime qucommis, croyant continuer, après la m

à tromper la justice.

Stupéfait, Hilario intervint en disa



– Chez ce malade que nous avonsentouré par les personnages de ces teunes hommes, et chez ce compagnon

contemple une scène de mort…Notre ami saisit sa pensée

compléta son observation en affirmant

– Nous avons vu deux frèmalheureux qui vivent au milieu d’imaqu’ils entretiennent eux-mêmes, travers la force mentale avec laquellees alimentent.

À cet instant, nous atteignîmestroisième cellule, où un homme couverblessures pressait le pus de ses affreu

plaies à l’aide de ses ongles.L’atmosphère franchem

pestilentielle exigeait une éno



discipline contre l’apparition de nausée

Se rendant compte de nprésence, il avança vers nous en clam

amèrement :– Ayez pitié de moi ! êtes-v

médecins ? Occupez-vous de moi, p

’amour de Dieu ! Voyez les détritus esquels je repose !...

Je regardai immédiatement le suivant ses gestes, et je n

effectivement que le misérable déplaçait sur un tas de saletés, couverfilets de sang putride.

Ce n’est qu’après un plus am

examen que je me rendis compte cette situation répugnante était constitpar les émanations mentales



malheureux compagnon qui se trousous nos yeux.

– Docteurs ! continua-t-il, d’un

suppliant. Il y en a qui disent que j’ai vdes personnes afin d’aller satisfaire vices dans la maison close quefréquentais... Mais c’est un menso

c’est un mensonge !... Je vous jure ’habitais dans ce bordel par esprit

charité... Ces pauvres femmes avabesoin de protection... Je les ai aid

autant que je l’ai pu... Et c’est commeque j’ai contracté, auprès d’e’infirmité qui a détruit mon co

physique et qui empuantit encore

respiration qui s’est transformée icimon haleine !... Qui que vous soyez, aidmoi !... Qui que vous soyez, aidez-moi !



La répétition des demandes déroulait toutefois sur un ton impércomme si les mots humbles demand

fussent seulement le déguisement dordre tyrannique.

L’Assistant nous invita à nous retet expliqua :

– Il s’agit d’un vieux jouisseurvéritable vétéran en la matière, qudépensé en plaisirs inutiles d’importanressources qui ne lui appartenaient Son esprit oscillera pendant encongtemps, entre l’irritation et

désenchantement, nourrissant l’ambiahorrible dont il s’est fait le point d’apdéséquilibré.

De retour à la cabane d’Orzildemandai sans préambules :



– Nos frères malades seronretenus ainsi jusqu’à ce qu’ils rétablissent ?

– Parfaitement, expliqua Sbienveillant.

– Et que doivent-ils faire p

atteindre l’amélioration nécessairedemanda Hilario avec une surpmpossible à dissimuler.

Notre ami sourit et répondit :

– Le problème est de nature mentQu’ils modifient leurs propres idées ese modifieront.

Il se livra à une courte pause, révun nouvel éclat dans son regard percutet insista avec assurance :



– Mais cela n’est pas si facile. Vvous consacrez présentement aux étuspéciales des principes de causa

Sachez alors que nos créations mentprévalent fatalement dans notre vie. Enous libèrent quand elles prennent source dans le bien qui synthétise les L

Divines, et elles emprisonnent quand esont basées dans le mal qui nous entraà la délinquance responsable, nenlaçant pour cette raison à la glu sub

de la culpabilité. Un ancien aphoripopulaire de la Terre dit que « le crimrevient toujours sur le lieu du crime ».nous pouvons affirmer que bien

bénéficiant de la possibilité de s’absendu paysage du crime, la pensée criminel est prisonnière ’environnement et de la substance e



même de la faute commise.

Et percevant notre perplexitéajouta :

– Souvenons-nous encore quepensée agit comme une onde, avec vitesse bien supérieure à celle de

umière, et que tout esprit est dynamo génératrice de force créative.sachant que le bien est l’expansion dumière, et que le mal est la condensa

de l’ombre, quand nous nous fourvoydans la cruauté envers les autres, pensées, ondes d’énergie subtile, passage par les endroits et les créatusituations et choses qui affectent nmémoire, agissent et réagissent sur elmêmes, en circuit fermé, et nramènent ainsi les sensati



désagréables, aspirées au contact de œ uvres malheureuses. Nous étuditrois types d’âmes qui laissèrent dans

dernière existence des situations tristeamentables, dans lesquelles ils disposent pas de la moindre circonstaatténuante qui vienne estomper les fau

ndiscutables. Les enfants de notre qui souffre de la fixation de l’usurereçurent de sa part la moindre mard’éducation honorable qui les rend

capables de l’aider, quand ils reçoivenvisite des ondes de la pensée paternqui reviennent au point d’origchargées des principes mentaux de ha

et d’égoïsme des jeunes plaignants. Nfrère qui souffre de la fixation de remon’ayant pas expié le crime qu’il a perpdélibérément dans les prisons de la jus



humaine, recueille, en retour, les ondepensée qu’il émet, sans la moindre aqui vienne adoucir le doulour

repentir ; et notre compagnon quimaintient dans le vice réabsorbe les onde son propre champ mental, auxquese sont ajoutés des facteurs débilitants

s’y sont incorporés dans les endroitselles sont passées, avant de lui restituées avec de multiples élémentscorruption.

Devant notre stupéfaction, l’Assistdemanda :

– Comprenez-vous ?

Oui, nous avions compris…En proie à une vive émotion, Hil

dit :



– Maintenant, je perçois avec pluclarté le bénéfice concret de la prière ea piété, de la sympathie et du secours

nous devrions dispenser, sur Tesincèrement, à ceux que nous appelmorts…

– Oui, oui... répondit Silas, servia

Nous sommes tous liés les uns aux autdans la chair et hors de la chair, et nnous trouvons libres ou prisonniers, de champ de l’expérience, selon

œuvres, à travers les attaches de novie mentale. Le bien est la lumière ibère ; le mal est les ténèbres

emprisonnent... Quand on étudie les

du destin, il est nécessaire de fattention à de telles réalités, indéfectiet éternelles.



Nous nous tûmes, préoccupésméditatifs.

À cause de cela, notre retour

« Mansão », après un bref repos dancabane d’Orzil, a été consacré àméditation et au silence, autour précieuses leçons recueillies.



6

Dans les cercles de la priè

Lors de notre troisième nuit pasau centre, l’Instructeur Druso nous inà prendre part au cercle de prière.

Généreux, Silas nous expliquait nous aurions une occasion de procédd’intéressantes études.

Le service de prière en commdeux fois par semaine, était réalisé « Mansão » dans un local bien détermet, au cours des activités qui y éta

accomplies, il s’y matérialihabituellement un, voire plusieorienteurs qui supervisaient l’institu



depuis des sphères plus élevées.

À ces occasions, Druso et assesseurs les plus responsa

recueillaient des ordres et des instructidivers, concernant les nombrprocessus de travail en cours. questions trouvaient réponse,

mesures de travail étaient indiquées aassurance. Et, à n’en pas douter, mênous, étrangers dans l’établissement, npourrions présenter quelques doutes

questions, afin de recevoir éclaircissements.

Je me réjouis.

Quelque peu préoccupé, Hildemanda si nous devions obéir à quelconque programme spécial, ce à q’Assistant répondit qu’il fallait seulem



que nous nous maintenions danssanctuaire tout proche avec le cœur epensée vides de toute idée ou sentim

ndignes de la révérence et de la confiaqu’il nous revient d’accorder à Providence Divine, et incompatibles aa fraternité que nous nous dev

sincèrement les uns aux autres.Je mis à profit quelques co

nstants et je demandai l’inspirationJésus afin que ma présence ne fût

motif de perturbation dans l’ambiaamie qui se proposait de nous accueillir

Peu après, à la suite de ncompagnon, Hilario et moi eûmes accune salle simple où Druso nous resouriant et bienveillant.

Une vaste table, entourée



modestes fauteuils où se trouvanstallées une dizaine de person

sympathiques, sept femmes et t

hommes, avait à l’une de ses extrémun grand fauteuil mis en avant, oùdirecteur du centre irait prendre place

D’un autre côté, en face de nous

arge écran translucide fit son apparitmesurant approximativement six mècarrés.

En dehors des personnes évidemment coopéreraient le plus àtâche à venir, il se trouvait t

ssistants, cinq Infirmiers, deux dam’humble aspect, Silas et nous.

Nous disposions encore de temps de nous livrer à une conversaédifiante et discrète.



Je profitai de l’occasion pdemander à l’ami serviable quelles étaes fonctions des dix compagnons

empreints de solennité, se rassemblaautour du chef du centre, comme s’apprêtaient à renforcer sa pensée.

Silas ne se fit pas prier et il expliq

tout de suite :– Ce sont de nos amis

perfectionnèrent des conditimédiumniques favorables à la réalisades services qui doivent se dérouler icicollaborent avec les fluides vitaux etéléments radiants, hautement sublimdont nos Instructeurs se servent aefficacité pour se manifester.

Saisi d’admiration, mon collèremarqua :



– Pouvons-nous les considcomme étant des saints en activité dan« Mansão » ?

– Non, d’aucune manière, répoSilas, de bonne humeur. Ce sont travailleurs de grande valeur. Tcomme nous, ils souffrent encore d

pression des réminiscences perturbatrdu plan physique, portant en eux racines des débits qu’ils ont acquis danpassé, pour le juste rachat dans un av

peut-être proche, au cours de réincarnation. Et par la disciplineaquelle ils s’attachent dans

dévouement à leurs semblables,

conquièrent aussi des sympathprovidentielles qui fonctionnent àmanière de valeurs remarquables



atténueront leurs difficultés et leépreuves lors des luttes à venir.

– Cela veut dire...

La voix hésitante d’Hilario rcependant en suspend dans l’air, comprenant sa question, notre

affirma avec optimisme :– Oui, cela signifie que dans les zo

nférieures, nous disposons égalementprécieuses opportunités de travail,

seulement lorsque nous vainquons afflictions purgatoriales que nétablissons en nous-mêmes, mégalement avec la préparation

nouveaux chemins pour le ciel intérque nous devons édifier.

L’enseignement résum



d’immenses consolations pour nous.

À cet instant de la conversatHilario focalisa son attention sur les d

dames présentes, dont l’appareextérieure démontrait une singuldifférence par rapport au milieu dequel nous nous trouvions, en raison

’extrême tristesse qui dominait lphysionomie, et je demanrespectueux :

– Mon cher Silas, qui sont ces sœqui, franchement, se tiennent à distadu ton psychique qui règne ici ?

Il sourit et m’expliqua :

– Ce sont des sœurs qui, par médans le service, ont reçu le droit partager la réunion d’aujourd’hui, afin



supplier de l’aide dans la résolution problèmes qui touchent leur âme de pJe les connais personnellement. Ce s

des femmes désincarnées, qui primpar l’abnégation, agissant dans le secodes Esprits familiers qui souffrent dces régions, les dures conséquences

délits auxquels ils se livrèrent ansouciance.

Après leur avoir adressé un regfraternel, il dit :

– Madalena et Silvia épousèrent, de leur dernière existence, deux frèrea même famille qui se haïssa

terriblement, depuis la jeunesse jusqumort et, en raison de ces dissensionscommirent des erreurs délibéréesretentissantes dans les secteurs de



politique régionale où ils se trouvaientalimentèrent une vaste réserve d’égoïet de discorde, empêchant de ce fai

progrès de la collectivité qu’il revenait de servir, et alimentantdysharmonie et la cruauté parmi compagnons qui avaient embrassé le

points de vue. De nombreux crimes été commis, commencés par ces dhommes qui aimaient entretenir discorde incessante parmi les membre

eur parti, et, de ce fait, ils expient des lignes inférieures de la souffrancedélits de lèse-fraternité qupratiquèrent contre eux-mêmes.

Je voulais demander en qconsistaient les épreuves des infortuamis à qui nous nous référions, mai



voix de Druso se fit entendre, nnvitant à la préparation nécessaire.

Pensant certainement aux fau

nvolontaires que nous aurions commettre, il demanda à nous, ceux partagions la prière, ici, pour la premfois, de nous abstenir de la moin

pensée indigne, d’abolir tout souvdésagréable, afin qu’il ne se produaucune interférence dans la cham

cristalline, nom par lequel il désign

grand miroir qui nous faisait face, dura manifestation du vénérable messa

dont il attendait la visite.

Finalement invités par le générdirecteur à faire part du moindre doutepréoccupation qui aurait pu habiter nesprit, je demandai si nous pourri



présenter une ou deux questions’émissaire qui était sur le point d’arri

ce qu’il accepta pleinement en n

recommandant, toutefois, de conserpour tout sujet que ce soit, la noblespirituelle d’une personne qui se consaau bien de tous, sans s’aventurer dans

questions stériles, relatives aux étronquiétudes de la sphère personnelle.

Peu après, il informa que toutesressources des intermédiaires prése

seraient concentrées dans la chambrtravers des dispositifs spéciaux, chamqui, d’ici quelques minutes, serait actpour les objectifs du moment présent.

Un doux silence se mit à régparmi nous.

Dans une attitude pleine de resp



et d’attente, le directeur de l’institutiodressa et pria de manière émouvante :

« Maître Divin, daigne bénir n

réunion dans notre centre de paix etservice.

« Par ta volonté, au nom de l’Am

Infini de Notre Père Céleste, nrecevons le présent sublime du trarégénérateur.

« Toutefois, nous sommes, dans

régions tourmentées, de vastes phaland’Esprits égarés dans la souffraexpiatoire, après les crimes irréflédans lesquels notre conscience patauge

« Bien que nous soyons prisonnienchaînés aux peines que nous nsommes nous-mêmes créées, n



saluons ta gloire divine, touchés réconfort.

« Concède-nous, Seign

’assistance de tes dévoués et subliambassadeurs, afin que nous faiblissions pas dans les bons desseins.

« Nous savons que sans la chaleutes mains compatissantes, nespérance se fane, à l’image d’une plafragile sans la bénédiction du Soleil !...

« Maître, nous sommes égalemtes protégés, bien que nous ntrouvions dans la geôle de retentissandéfections, supportant les lamenta

conséquences de nos crimes.« Des gémissements angoissa

s’échappent de ces endroits ténébreu



a recherche de ta pncommensurable... Nous sommes

forçats de la pénitence qui, bien souv

sanglotent, perdus, soupirant aprèsretour de la paix... Nous sommes meurtriers, les traîtres, les ingrats etpervers, transfuges passés du côté

Lois Divines, qui recourent à ntercession, afin que nos conscienengagées dans une purificadouloureuse, s’épurent et se redresse

ta rencontre !« Aie pitié de nous, qui méritons

douleurs qui tailladent nos cœurs ! Anous pour que l’affliction nous soit

remède salutaire et secours nos frèqui, dans les ténèbres de ces lieuxivrent à l’irresponsabilité et à



discipline, compliquant leur prorégénération en multipliant la destructrice du désespoir qu’ils dévers

de leurs âmes !... » À cet instant de la demande, Drus

une longue pause afin d’essuyer armes qui s’écoulaient de ses yeux.

L’inflexion de ses paroles pleinesdouleur, comme s’il avait été ici un Esreclus, en proie à d’amères souffranm’impressionna vivement. Je parvenais pas à dévier mon attentionsa personne. Une émotion incoercpressait ma poitrine et mes laraillirent, irrésistibles.

« Confie-nous, Seigneur, poursuil, peiné, la tâche d’examiner

problèmes des frères malheureux



frappent à notre porte... Nous somainsi obligés de sonder leur infortpour, d’une certaine manière, les cond

vers le réajustement. Ne permets paÉternel Bienfaiteur, que notre cœurdurcisse, même alors que nous ntrouvons devant la suprême perversité

Nous savons que les maladies de l’âsont plus affligeantes et plus graves es maladies de la chair... Ainsi, remp

nous d’une infatigable compassion

que nous soyons les fidèles instrumede ton amour !...

« Permets que tes prépoentourent nos décisions dans

engagements à assumer.« Ne nous relègue pas à la faibl

qui nous est particulière.



« Donne-nous, Christ de Dieu, nspiration d’amour et de lumière !... »

À cet instant, alors que le ton d

voix n’annonçait pas la fin de la prièregénéreux ami ne parvint pas à poursucar l’émotion étrangla la prière dansgorge.

Nous pleurions tous, contaminés ses larmes abondantes…

En fin de compte, qui était Dr

pour se livrer ainsi à la prière, commau milieu de nous il avait été le pire torturés ?

Je n’eus guère le loisir de poursu

mes considérations car, répondant’appel ardent que nous avions écouté,

grande masse de brouillard vapor



recouvrit la surface du miroir tout proSurpris, je le fixai et il me sembla y une grande nappe brume printanière

s’étendait, blanche et mobile.Extatiques et heureux, nous vîm

émerger du laiteux nuage le visrespectable d’un homme au physi

vieilli qui cependant révélait la pntense juvénilité dans son regard.

Une importante auréole à splendeur saphirine couronnait cheveux blancs qui nous inspiraientnfini respect. Ils cascadaient en

sublimes scintillements sur la tunisimple et accueillante qui enveloppait corps élancé. Un sourire qui ne parvepas à se fixer planait sur son visage noet calme. Après une minute de silencie



contemplation, il leva sa main droite projeta sur nous un grand jet de lumiet salua :

– Que la paix du Seigneur soit anous.

Il y avait tellement de douceur

d’énergie, tellement de tendresse d’autorité dans cette voix, que je cherà contrôler au mieux mes émotions pne pas tomber à genoux.

– Ministre Sanzio, s’exclama Drrespectueu-sement. Bénie-soit vprésence parmi nous.

La clarté qui irradiait du vénéra

visiteur et la dignité avec laquelle irévélait à nous, nous imposaient fervent respect ; cependant, comme



cherchait à défaire l’impression de nnfériorité, le Ministre, étonnamm

matérialisé, maintenant le cha

vibratoire dans lequel nous ntrouvions, s’avança vers nous, tenditmains dans un geste paternel et nous à l’aise.

Il ne désirait pas de cérémonajouta-t-il, à la fois affectueux convainquant.

Ensuite, démontrant la valeur heures, il recommanda au directeurprésenter les situations à étudier.

Avec surprise, je vis Druso exh

es documents sollicités : vingt-dfiches de grande taille, chaccondensant la synthèse des informatinécessaires au secours de vingt-d



entités qui avaient été récemmnternées dans l’institution.

À ce moment, je ne pus

permettre la moindre question direMais plus tard, Silas m’expliqua Sanzio, investi dans les hautes fonctide Ministre de la Régénération, avait

grands pouvoirs sur ce centre réajustement, avec le droit de soutenirde décider des mesures à prendrepropos de l’œuvre d’assistance, au pr

des souffrants, pouvant homologuerordonner des mesures de ségrégationde justice, de réincarnation et bannissement.

Attentif, l’émissaire examina tousactes présentés ici en brefs résumés, dl était possible de percevoir



seulement des écrits informes, mégalement des microphotographies et moyens d’identification qui rappelaient

éléments dactyloscopiques de la Teacceptant ou non les suggestions Druso, après de courtes considérationpropos de chaque cas particu

apposant sur chaque fiche le cachet représentait sa responsabdécisionnelle.

Nouveaux venus dans ce milieu, n

nous sentions étrangers à toutes études et délibérations effectuées’exception, cependant, du dernier

abordé, qui se référait justemen

ntonio Olimpio, l’interné de la veilleréveil duquel nous avions assisté.

La promptitude avec laquelle



données de l’ancien fermier avaient mentionnées était propre à causer la pgrande surprise.

Sachant l’importance que le srevêtait pour nous, l’Instructeur nnvita à les compulser. Hilario et

reconnûmes le portrait et la légitimité

déclarations qu’il avait prêtées s’influence magnétique à laquelle il a

été soumis.

Nous intéressant vivement àsolution du problème, nous écoutâmeparole du Ministre qui concordait a’avis du centre pour ce qui était de po

un secours immédiat au malheureux fet la nécessité d’une brève réincarnadans le cercle où il avait commis délits, afin de rendre aux frères spoliés



terres dont ils avaient été expulsés. Ml insista sur le fait que le crimi

conformément à ses propres allégati

ne bénéficiait pas de la moincirconstance atténuante dans les fauqui lui étaient imputées.

Antonio Olimpio, reconnut

dirigeant du centre, avait vécu pour ivré à un délire d’égocentrisme. Il n’a

connu d’autre compagnie que la sienconservant dans le monde physi

’argent et le temps sans bénéfice ppersonne, si ce n’est pour lui. Il s’ésolé dans des plaisirs pernicieux et, d

fait, il n’avait pas apporté dans le cha

spirituel la gratitude d’autrui qui aufonctionné en sa faveur, tandis qumatière de soutien affectif, il dispo



seulement de la sympathie à naître de cadre étriqué où s’insérait son ét

monde familial. Il était donc

compagnon réellement complexe, ad’extrêmes difficultés pour être aidé de retour vers l’expérience physique.

Cependant, le magnanime messa

se souvint que l’épouse et le fils lui étaredevables d’une très grande tendreCes deux cœurs surgissaient, ici, conformité avec la Loi, sous la fo

d’éléments bénéfiques pour le délinqucar tout le bien qui est réalisé, mporte avec qui et en quel lieu

constitue un recours vivant qui agit

faveur de celui qui le pratique.Résumant les conclusions soulev

l notifia à la petite assemblée q



demanderait la comparution de la slzira, afin de s’entretenir avec elle

mesures en cours, s’abstenant de t

recours immédiat au frère Luis, le bénéficiaire de la fortune indue, car itrouvait interné dans le corps physiqueun tel recours ne se justifierait qu

d’exceptionnelles circonstances.Le Ministre s’adonna à une pr

silencieuse et, répondant à la demannous notâmes que la matière té

uxtaposée au miroir s’animégèrement, laissant à présent apparae visage suave d’une belle femme.

La sœur Alzira apparaissait sous yeux.

Elle semblait être intégrée d’expérience en cours, car elle



démontrait pas la moindre surprise.

Elle nous salua avec une graciegentillesse et, aux premières paroles

Sanzio, elle répondit avec humilité :– Vénérable bienfaiteur,

comprends la position difficile de m

compagnon ami dans les engagemeassumés, et je m’offre de bonne voloafin de l’aider dans le service réparatD’ailleurs, je viens dans l’attente d’telle possibilité qui représente pour une précieuse bénédiction. AntoOlimpio aura été le bourreau de propres frères. Il a fait mourir leur coafin d’usurper leurs biens. Cependpour mon fils et pour moi, il a toujoursun ami et un protecteur, dévoué et aimé. Pour mon âme, l’aider à se rele



n’est pas seulement un devoir. Cégalement une félicité inexprimable…

Le Ministre la fixa, satisfait, com

s’il n’attendait pas d’autre réponse, pudit :

– Toutefois, tu sais que les fr

assassinés persévèrent dans la hainequ’ils l’ont persécuté, jusqu’à maintensans relâche...

– Oui, je sais tout cela, clama

sympathique femme. Je connais pouvoir vengeur... Ils entraînèrent mépoux hors de la tranquillité de la tompour se rassasier dans la terr

revanche et ils ne m’ont jamais permisquelconque rapprochement avec lui, da vallée de ténèbres où ils restèrent t

d’années... De plus, alors que



remboursais mes débits du passé, succombé à mon tour entre leurs maintous les deux, au cours d’

épouvantable obsession, dans le mêmeoù ils ont perdu leur corps physique. Mcela n’est pas un motif de recul. Je prête pour le service dans lequel je p

être utile.Sanzio médita quelques brefs insta

et dit :

– Le rétablissement d’Olimpio, pa réincarnation, exige du temps. Ma

tout, tu peux commencer l’ouvragesecours avec l’aide de ce pied-à-terre..

Et, devant l’attitude d’attente ’épouse dévouée, il poursuivit :

– Les victimes d’hier, transform



aujourd’hui en tourmenteurs inflexibhabitent dans la propriété qui leur aarrachée par le frère fratricide, en t

d’alimenter la haine contre descendants et à perturber leur vie. Ilndispensable que tu ailles en personne

supplier de faire preuve de meilleu

dispositions mentales pour qdeviennent aptes à recevoir la protecde notre organisation, afin de se préppour la renaissance physique le mom

opportun. Cette phase initiale d’assistaaccomplie, tu collaboreras au retd’Olimpio dans le foyer de votre fils, eton tour, tu retourneras à la chair

après, afin que tu te maries à nouvavec lui, dans un futur béni, afin quereçoives entre tes bras Clarindo et Leocomme enfants chers de ton cœ



auxquels Olimpio restituera l’existeterrestre et les biens…

Un sourire de bonheur brilla su

visage de la sublime femme et, peut-parce qu’elle avait émis des penséescrainte, Sanzio vint à son secourss’exclamant :

– Ne défaillis pas. Tu seras soutepar la « Mansão », dans tous tes contavec nos amis figés dans la vengeancenous répondrons personnellement à tes sujets qui se réfèrent à

transcendance de tes activités poursite, devant les autorités auxquelles tusoumise. Nos frères infortunés ne serpas insensibles à tes demandes... Tusouffert leurs coups impitoyables lors derniers jours de ton passage dans



monde et l’humilité de ceux qui souffrest un facteur essentiel dans la rénovade ceux qui font souffrir...

En larmes de reconnaissaubilatoire, la digne créature baisa sa m

droite avant de s’écarter.

La scène touchante et simple némut profondément.

Je sentis l’incommensurable amde Dieu qui établit les fondements de

Justice indéfectible et, au plus profondmon âme, je hurlai pour mes proporeilles :

– Loué sois-Tu, Père à l’Inf

Bonté, Toi qui sèmes l’espérance’allégresse jusque dans les enfers

crime, comme des roses belles



parfumées écloses au milieu ronceraies !...

Autorisées par Druso, Madalena

Silvia s’approchèrent du Ministre mplorant son intercession pour que le

époux fussent traités dans établissement de paix et de fratern

pour la reconstruction du destin fac’avenir. Sanzio reçut leurs suppliq

avec bienveillance et tendresse, décid’accueil de ces deux malheureux au

de l’institut et en promettant de facileur réincarnation sous peu.

Un discret signal du directeur nousentir que le moment était à présent vpour procéder à des conversatiéducatives ; ainsi, impressionnés paque nous venions de voir et d’obser



Hilario et moi nous approchâmes vénérable messager, dans le but ’écouter, afin de profiter de cet instan

conversation rare et belle.



7

Une conversation précieu

Nous facilitant la tâche, Druso nprésenta, plus personnellement, Ministre Sanzio, lui expliquant que nétudiions les lois de causalité dans certdes problèmes de la « Mansão ». Voupénétrer de plus amples sphères connaissance, à propos du destin, nvoulûmes qu’il nous parlât de la douleu

Comme s’il abdiquait pour quelqnstants de la haute position hiérarchi

qui convenait à sa personne distinguéegrand messager paraissait à présent pparticulièrement proche de nous, révélant plus à l’aise, tant par son reg



que par l’inflexion de sa voix.

– La douleur, oui, la doulemurmura-t-il, compatissant, comme

se posait une question transcendante des tréfonds de son âme.

Et nous fixant, Hilario et moi, a

une tendresse inattendue, il souligna, adouceur :

– Je l’étudie également, mes enfaJe suis un humble fonctionnaire

abîmes. Je porte avec moi la pénurie edésolation d’un grand nombre personnes. Je connais certains de frères, porteurs du stigmate

souffrances atroces, qui se trouvanimalisés, depuis des siècles, dans précipices infernaux. Cela dit, bien ’énigme de la douleur me fende le cœ



depuis que je sillonne les ténèbres dene n’ai jamais surpris une seule créat

oubliée par la Divine Bonté.

En écoutant ses paroles pled’amour et de sagesse, un inexprimasentiment envahit toute mon âme.

Même si cela n’avait été que surcourtes périodes, j’avais jusqu’à présvécu auprès de nombreux InstructeJ’avais pu obtenir, d’un grand nomd’entre eux, des enseignements et observations magistraux, mais aucusqu’alors, ne m’avait apporté à l’es

cet amalgame de ravissement et tendresse, d’admiration et de respect,s’était emparé de mes sentiments.

Tandis que Sanzio parlait, générdes scintillements violets aux ref



argentés nimbaient sa tête, mais ce n’épas sa dignité extérieure qui me fascinC’était le magnétisme caressant q

savait extérioriser.J’avais l’impression de me retrou

devant mon père ou ma mère, au côtéquelqu’un à qui je devais un imme

respect.Sans qu’il me fût possible

contrôler la commotion, des larbrûlantes roulèrent sur mon visage.

Je ne pus savoir si Hilario partage même état d’âme, car en face de mo

ne voyais plus que Sanzio, dominé par

humble grandeur.D’où pouvait bien venir, Seigneur

être si illustre, mais malgré tout, à l’âm



simple, me demandai-je sans mots, des replis de mon cœur ? Où avai

connu ce regard, à la fois beau et limpi

En quel lieu avais-je reçu, un jour, la rode l’amour divin, à l’image du ver dans la caverne, sent la bénédiction dchaleur du Soleil ?

Le Ministre perçut mon émotcomme le professeur qui se rend comde la perturbation de l’apprenti paraissant vouloir m’avertir quant

profit de l’instant, il s’avança vers modit tendrement :

– Demande, mon fils, sur des suqui ne sont pas personnels, et je répondu mieux que je le peux.

Je perçus la noble intention cherchai à me contrôler.



– Grand bienfaiteur, m’exclamaému, en m’efforçant d’oublier propres sentiments, pourrions-nous v

écouter, d’une certaine manière, à produ « karma » ?

Sanzio reprit la position qui lui éhabituelle, auprès du miroir cristallin

dit :– Oui, le « karma », qui parmi

Hindous est une expression vulgarsignifiant en sanscrit « action », désiexactement « la cause et l’effet » puistoute action ou mouvement dérive d’cause ou d’impulsions antérieures. Pnous, il représentera le compte de chacenglobant les crédits et les débits qui nconcernent en particulier. De ce fait, ildes comptes de ce type qui



caractérisent pas seulement ndividualités, mais également

peuples et des races, des états et

nstitutions.Le Ministre fit une pause, comme

personne qui laisserait percevoir qusujet était complexe, avant de reprend

– Afin de mieux comprendre« karma » ou « compte du destin créénous-mêmes », il convient de rappque le Gouvernement de la Vie posségalement son système de comptabiqui s’exprime à travers le mécanismeustice inaliénable. Si dans le cercle

activités terrestres une organisationbesoin d’établir un régime de comppour asseoir les tâches qui sont deresponsabilité, la Maison de Dieu, qui



’Univers entier, ne vivrait pas non psans ordre. Pour cela, l’AdministraDivine dispose de savants départeme

chargés de lister, conserver, commanet stocker la Vie Cosmique, réglant tsous la magnanimité du plus ample amet de la justice la plus sage. Dans

sublimes régions célestes de chaplanète livrée à l’intelligence et à la raiau travail et au progrès des enfantsDieu, les génies angéliques brillent

mille feux, chargés de la production ea beauté, du perfectionnement et ’ascension de l’Œuvre Éminente, avec

ministères appropriés à la conces

d’emprunts et de moratoires, de créspéciaux et de recours extraordinairetous les Esprits incarnés ou désincarqui les méritent, en fonction des serv



référents au Bien Éternel. Et dans régions tourmentées comme cellebalayées par des cyclones de dou

régénératrice, nous avons les pouvcompétents pour promouvoir recouvrement et la surveillance, réajustement et le rétablissement de c

qui se font débiteurs compliqués devanDivine Justice, pouvoirs qui ont la foncde purifier les chemins évolutifs etcirconscrire les manifestations du m

Pour cette raison, les religions de la Tont procédé avec raison en situant le dans les sphères supérieures et l’Endans les zones inférieures, puisque d

es premières nous trouvons glorification croissante de l’Universdans les secondes, la purgation etrégénération indispensables à la vie, p



qu’elle se purifie et s’élève vers les phautes cimes.

Devant la pause spontanée

m’apercevant que le Ministre se dispoà maintenir le contact avec nous, ’intermédiaire de la conversation, je

avec intérêt :

– Il est émouvant de savoir quProvidence Divine étant la MagnanimParfaite, créant des trésors d’amour simite afin de les distribuer en abonda

en faveur de toutes les créatures, également l’Équité Vigilante, dansdirection et dans l’application des buniversels.

– Effectivement, il ne pourraitaller autrement, ajouta Sanbienveillant. Dans les questions de lo



causalité, il est impérieux de ne oublier que toutes les valeurs de la depuis les plus lointaines constellati

usqu’à la plus petite partisubatomique, appartiennent à Dieu, des dessins impénétrables peuvent alt

et rénover, annuler ou reconstruire t

ce qui a été fait. Nous ne sommes dque de simples utilisateurs de la Natqui réunie les trésors du Seigneur, devrépondre de chacun de nos actes, dè

moment où nous possédons la plus peonce de discernement. Où qu’il se tro’Esprit incarné ou désincarné, sur T

ou sur d’autres mondes, dépense,

réalité, ce qui ne lui appartient recevant du Père Éternel, sous formeprêts, les ressources dont il profite peffectuer sa propre sublimation, dans



domaines de la connaissance et devertu. Les patrimoines matériels et richesses de l’intelligence, les processu

véhicules de manifestation, le temps ecorps, les affections et les tihonorifiques quels qu’ils soiappartiennent au Tout Miséricordi

qui nous les concède à titre temporairemanière à ce que nous puissions utiliser dans notre properfectionnement, en progressant sur

grandes voies de l’expérience, pour nous entrions définitivement possession des valeurs éternesynthétisées dans l’Amour et la Sage

avec lesquelles, dans un lointain funous réfléchirons sa Souveraine GloDepuis l’électron jusqu’aux géants dToile Cosmique, tout constitue



réserves des énergies de Dieu, que nutilisons, pour notre profit, avec permission, afin que nous promouvi

avec fermeté, notre propre élévation vSa Majesté Sublime. Il est aisé percevoir, de cette manière, qu’apavoir conquis la couronne de la raiso

nous sera demandé des comptesmoment opportun, simplement parce qn’y a pas de progrès sans justice d’évaluation des valeurs.

Je me souvins instinctivement notre conception erronée de la vie Terre, quand nous nous trouvons toujodisposés à prendre le contrôle de man

ndue, des ressources du stage humque ce soit en terres, habitations, titfaveurs, en prérogatives et affecti



faisant jaillir de toute part les menotte’égoïsme le plus criant…

Sanzio perçut mes pensées car, ap

avoir effectué une courte pause, il souliavec un sourire paternel :

– Réellement, dans le mon

’homme intelligent doit être rassasiésavoir que tout concept de propriété nrien d’autre qu’une simple suppositSous forme d’emprunts, oui, tous les bde l’existence lui sont attribués parProvidence Divine, pour un temdéterminé, du fait que la mort agit comun juge implacable, en transférant biens de certaines mains vers d’autresen marquant avec une exactitude quaisse point de place au doute, le profi

chaque Esprit extrait des avantages



concessions qui lui ont été accordés pargents de la Bonté Infinie. Ici, n

voyons les principes de la causalité d

toute la force de leur manifestation dans l’utilisation normale ou abusive réserves de la vie, qui représent’Éternelle Propriété de Dieu, chaque â

crée, dans sa propre conscience, crédits et les débits qui lui attirernéluctablement les allégresses et

douleurs, les facilités et les obstacles

chemin. Plus nos connaissandeviennent amples, plus responsabilités nous avons face à actions. À travers nos pensées,

paroles et nos actes, qui émannvariablement de notre cœur, ndépensons et transformons constammes énergies du Seigneur au long de n



voyage évolutif, dans les secteurs ’expérience. Et de la valeur de la som

de ce que nous avons de positif ou

négatif devant les Lois du Destin, décoa vie organisée en nous-mêmes de ntentions et applications dans

sentiments et les pratiques de la march

À cet instant de la précieexplication, Hilario demahumblement :

– Bien aimé Instructeur, devangravité dont se revêt pour nous la leçque devons-nous comprendre « bien » et « mal » ?

Sanzio fit un geste de bienveillatolérance et répliqua :

– Évitons de plonger dans



abyrinthes de la philosophie, malgrrespect que nous devons à celle-ci, nous ne nous trouvons pas dans

cénacle simplement destiné à l’escrimea parole. Avant tout, cherchonssimplifier. Il est facile de connaître le bquand notre cœur se nourrit de la bo

volonté, face à la Loi. Le bien, mon areprésente le progrès et la félicitésécurité et la justice pour tous semblables et pour toutes les créature

trouvant sur notre chemin, pesquelles nous devons engager ntérêts de notre exclusivisme, mais sa moindre gêne provenant des crit

purement humains, qui nous placeradans une position inadéquate durantravail, car ils agissent de l’extérieur v’intérieur, créant bien souv



’indiscipline et la révolte, au sein de nmonde intime, pour notre plus grmalheur. Ainsi, le bien sera n

coopération volontaire avec la Loi,profit de tous, même si cela doit ndemander le renoncement le pcomplet, étant donné que nous sav

qu’en aidant la Loi du Seigneur etagissant en conformité avec elle, elle naidera et nous soutiendra dans le domades biens impérissables. Et le mal

toujours représenté par la triste vocadu bien uniquement dirigé vers npersonne, se manifestant dans l’égoïet la vanité, dans l’inconséquence

’orgueil qui caractérisent la présecontinuelle dans les lignes inférieures’esprit.



Après une brève pause, le Miniajouta :

– Nous avons en Notre Seign

Jésus Christ le paradigme du Bien Étesur Terre. Ayant tout donné de personne au bénéfice des autres, il n’ahésité à accepter le sacrifice suprê

dans l’aide pour tous, afin que le bientous prévale, même si l’incompréhenet la souffrance, la flagellation et la mfurent son lot.

En raison de la pause qui sespontanément, j’osai demander, affamumière :

– Généreux ami, pourrions-nvous écouter disserter, d’une quelconmanière, à propos des signes karmiqque nous portons en nous ?



Ayant pris le temps de la réflexSanzio dit :

– Il est très difficile de pénétre

sens des Lois Divines à l’aide ressources limitées de la parole humaMais même ainsi, nous allons essayerrecourant à des images aussi simples

possible. Bien que la comparaison mpropre, nous comparerons la sph

humaine au règne végétal. Chaque plaproduit à l’époque propice, selon l’esp

dont elle fait partie, et chaque âme étapour elle-même, les circonstanheureuses ou malheureuses desquelles elle se trouve, conformém

aux actions qu’elle pratique, à traverssentiments, ses idées et ses décisions, tau long du pèlerinage évolutif.



commencement, la plante se trocontenue dans l’embryon et, au débuchaque nouvelle existence, le destin

trouve conservé dans l’esprit. Avectemps, la plante germe, se dévelopfleurit et l’âme, également avec le teméclôt au soleil de l’éternité, croît

connaissances et en vertu, fleurit beauté et en compréhension, et donne fruits en amour et en sagesse. Maiplante est une chrysalide de conscie

qui dort durant de longs millénaiétroitement attachée aux principes dgénétique vulgaire qui lui impose caractères de ses ancêtres, tandis

’âme humaine est une conscience formqui reflète en elle les lois qui gouverna vie et, de ce fait, elle dispose dusqu’à un certain point, de facultés a



esquelles elle peut influer sur génétique, modifiant sa structure paque la conscience responsable est toujo

sa propre héritière, ajustée consciences qui lui sont semblables. Nesprit garde avec lui, à l’état de germefaits agréables ou désagréables qui

trouveront demain, de la même manque la minuscule graine contpotentiellement la plante productiveaquelle elle se transformera dans le fu

À cet instant, Hilario, inqudemanda :

– N’aurions-nous pas, dans cet de fait, la concrétisation ddéterminisme d’ordre absolu ? aujourd’hui nous portons dans le domamental tout ce qui nous arrivera demai



Mais Sanzio expliqua aimablemen

– Oui, le déterminisme peut, danssphères primaires de l’évolution,

considéré comme étant irrésistible. Ce minéral qui obéit aux lois invariablea cohésion et le végétal qui rép

fièrement aux principes organiques. M

dans la conscience humaine, la raison evolonté, la connaissance et discernement entrent en fonction dansforces du destin, conférant à l’Esprit

responsabilités naturelles qu’il posséder envers lui-même. Aussi, bque nous nous reconnaissions soumis effets de nos propres actions, nous

pouvons ignorer que le comportemenchacun d’entre nous peut signibération anticipée ou emprisonnem



plus long, aggravation ou améliorationnotre condition d’âmes endettées deva Loi, au sein de ce déterminisme re

résultant de notre propre conduite.– Mais, alors qu’elle se trouve enc

dans les pires situations expiatoidemandai-je, la conscience jouit-elle

droits inhérents au libre arbitre ?– Pourquoi ne pourrait-elle pas

ouir ? demanda le Minisgénéreusement. Imaginons monstrueux délinquant, enfermé danspénitencier. Accusé de plusieurs crimedemeure privé de la moindre liberté dson simple cachot. Même ainsi, d’hypothèse qu’il profite de son temps

prison pour servir l’ordre et le bien-des autorités et de ses compagn



suivant avec humilité et respect dispositions de la loi qui le corrattitude qui résulte de son libre arb

pour s’aider lui-même ou se nuire, en de temps, ce prisonnier commencerattirer la sympathie de ceux ’entourent, avançant avec assurance v

son propre rétablissement.Le raisonnement était clair, m

désirant ne pas perdre le fil de la leçoa fois simple et précieuse, je demandai

– Vénérable bienfaiteur, pour nélévation, pourrions-nous recueillir plus amples réflexions sur la meillemanière de collaborer avec la Loi Diven notre propre faveur ? Disposons-nd’un quelconque moyen pour échappsa justice ?



Sanzio sourit et dit :

– Personne n’échappera à sa justSimplement parce que notre conscie

en se réveillant à la sainteté de la aspire à racheter dignement tous débits dont elle s’est rendue coupadevant la Bonté de Dieu. Cepend

’Amour Infini du Père Céleste brilletous les processus de réajustement. Aisi nous trébuchons dans une expérieparticulière, expérience indispensable

conquête de la lumière que le SublSeigneur nous réserve, il est nécessque nous nous adaptions au jurecommencement des expérien

frustrées, utilisant les patrimoines temps. Imaginons un homme faispreuve de lâcheté devant la lutte



commet un suicide à l’âge de quaraans, dans son corps physique. Cet hompénètre dans le monde spirituel

souffrant les conséquences immédiateson geste malheureux, dépensant période de temps plus ou moins lonselon les circonstances atténuantes

aggravantes de sa désertion, ceci afinreconstruire les cellules du véhipérisprital. Ensuite, aussitôt que cela spossible, quand il méritera à nouveau

récompense d’un corps de chair danSphère Humaine, au sein des épreuqu’il recommencera, une tentasuicidaire extrême se fera naturellem

sentir quand il atteindra l’âge prauquel il a abandonné la position travail qui lui appartenait, parce quemages destructrices qu’il a enregistr



dans son esprit se dérouleront devantà travers le phénomène que nous pouvappeler « circonstances réflexes ».

mages destructrices rendront possdes déséquilibres émotionnels profoqui le situeront, logiquement, en conavec les forces déséquilibrées

s’ajustent à sa manière d’être temporaSi cet homme n’a pas rassemblé ressources éducatives et rénovatricesui-même, par la pratique de la frater

et de l’étude, afin de dépasser la cnévitable, il échappera une nouvelle difficilement au suicide, car les tentatibien qu’elles puissent être renforcées

des circonstances venant de l’extéricommencent en nous et se nourrissennous-mêmes.



Parce que l’explication éprécieuse, je demandai, avec la curiode l’élève désireux d’apprendre :

– Et comment la créature peut-se rendre dûment capable de racheteprix de sa libération ?

Sans avoir manifesté la moinsurprise, Sanzio répliqua sur le champ

– Comme n’importe quelle persoendettée qui, de fait, s’engage dans

résolution de ses engagements. Il certain que l’homme grandement enda besoin d’accepter des restrictions dson confort afin de régler ses débits

ses propres économies. Ainsi, il connaîtra pas l’abondance m’abstinence et la sueur, de manière àibérer aussi vite que possible.



Le grand orienteur fit une pamomentanée, comme s’il réfléchispuis il reprit :

– Revenons à l’image de la plaImaginons qu’une graine d’oranger tombée sur un terrain pauvre et Selon les lois qui régissent les activ

agricoles, elle germera sur des obstagênants, se transformant en un arburabougri avec, le moment venu, production lamentable. Mais si

aboureur répond à ses nécessitésexigences, dès le commencement deutte, lui offrant terreau, eau

protection, tout en l’aidant par la ta

salutaire au moment opportun, l’oranrépondra brillamment à sa prodestinée... Des attentions simila



doivent être mises en action, l’hevenue, c’est-à-dire, quand l’âme est Terre, et cette restauration doit aut

que possible commencer aux meilleuépoques du voyage physique…

Hilario, qui accompag’explication, aussi fasciné que moi pa

pédagogie et ces mots simples et sademanda :

– Et quand durant l’enfance ’adolescence l’individu ne peut comp

sur des précepteurs attachés au bcapables de remplir le rôle de labourentelligents auprès de ceux

recommence la lutte humaine ?

– Il ne fait aucun doute, répondiMinistre, que l’enfance et l’adolescesont les époques les plus adaptées



construction de la forteresse morale aaquelle l’âme incarnée doit constr

graduellement la couronne de la vict

qu’il lui faut atteindre. Il est cependmpérieux de comprendre que c’Esprit conscient, la volonté symbolisaboureur auquel nous nous som

référés, et le terreau, l’irrigation etaille constituent le travail incessauquel doit se consacrer notre volodans la recomposition de nos prop

destinées. En vue de cela, chaque minde la vie est importante pour rénoracheter, perfectionner et purifier. Navons compris que la tempête, en t

que symbole de crise, surgira pour touun moment déterminé. Cela dit,personne qui peut disposer d’un abri traversera ces dangers sans peur et a



profit.

L’explication atteignait notre escomme un rayon de Soleil pénétr

’obscurité d’un cachot.Pourtant, mon collègue demand

nouveau :

– Action pour action, nous avégalement beaucoup de travail aprèmort du corps dense. Ainsi, comme nperpétrons des fautes dans la chair p

bien souvent, en souffrir ici conséquences, est-il naturel que par actions déplorables, ici, nous ayonsouffrir une fois dans la chair ?

– Tout à fait, confirma Sanbienveillant. Nos manifestatcontraires à la Loi Divine, qui



toujours le Bien de Tous, sont corrigquel que soit l’endroit. Voici la raison paquelle il y a des expiations au Ciel et

Terre. De nombreux désincarnés quperdent dans des dérèglemepassionnels jusqu’aux frontières du criprincipalement dans les proces

d’obsession, malgré les mises en gaémanant de leur propre conscience bqu’ils aient été prévenus par leur proconscience et par les appels respecta

d’instructeurs bienveillants, se créentourdes et douloureuses dettes envervie, dont le remboursement contraindra à la lutte et au sacri

durant une longue période de temD’ailleurs, à propos de ce sujet, il est ude rappeler que notre effort d’auréajustement dans la vie spirituelle, av



a réincarnation, adoucit la situation da plupart des circonstances, n

garantissant une enfance et

adolescence pleines d’espoirs et tranquillité, pour les répétitions devront s’effectuer à la matuexception faite, naturellement,

problèmes à l’expiation difficile mmédiate, dans lesquels l’âme contrainte à supporter de rusouffrances dès le ventre maternel, qu

soit les désillusions ou les maladies,humiliations ou les douleurs de vieillesse ou de la longue infirmité, ave tombeau. Ces douleurs, angoisses

souffrances adoucissent notre situad’Esprits endettés, nous permettd’accéder à la trêve bénite dans premiers temps suivant le retour à



sphère spirituelle, tout de suite aprèpèlerinage par le champ physique.

La majorité des personnes incarn

dans le monde, lorsqu’elles atteignentâge avancé, se confient, habituellemdans les dernières phases de l’existenca réflexion et à la méditation, à la séré

et à la douceur. Les esprits infantmême s’ils se trouvent dans décrépitude des forces puremmatérielles, demeurent inconséquent

rresponsables, mais les cœurs mûrs da connaissance profitent, par intui

naturelle, de la vieillesse et de la douafin de raisonner avec plus de juste

soit en se consacrant à la foi danstemples religieux, par laquelle s’assurent un plus grand équil



ntérieur, soit en se dévouant à la chagrâce à laquelle ils atténuent dans mémoire les souvenirs les mo

désirables, préparant ainsi, avec un suouable et une admirable sage’irrévocable passage vers la

Supérieure.

Le regard de Druso me comprendre que notre entretien toucà sa fin. Et c’est pour cette raison ’avançai encore une question :

– Ministre ami, comprenant qu’ildes dettes qui, par leur nature et létendue, nécessitent que nous ayplusieurs vies ou pèlerinages dans la chterrestre afin d’atteindre le racattendu, comment les apprécier du pde vue de la mémoire ? Je sens,



exemple, que là, au fond, j’ai d’immendébits à rembourser, débits dont je nesouviens plus à présent…

– Oui, oui... expliqua-t-il. Il s’d’une question de temps. Au fur emesure que nous demeurons ici, d’organisation périspritale, dans le fid

accomplissement de nos obligatienvers la Loi, notre pouvoir mnémonise dilate de plus en plus. En avançdans la lucidité, nous faisons preuve d

plus ample contrôle de la mémoire. Cainsi qu’après de longues années service dans les zones spirituelles dTerre, nous entrons spontanément d

a tranche de souvenirs moins heurdentifiant de nouvelles étendues de n

« karma » ou de notre « dette » et, b



que nous soyons reconnaissants àbienveillance des Instructeurs et

mis qui nous pardonnent le plus indi

passé, nous ne démontrerons jamaiscondescendances envers nos propfaiblesses et c’est la raison pour laqunous nous trouvons obligés de deman

aux autorités supérieures de nouvencarnations, difficiles et profitables, nous rééduquent ou nous rapprochena rédemption nécessaire. Compren

vous ?Oui, nous avions compris.

Sanzio fixa le directeur du cencomme à vouloir lui signifier que l’horétait écoulé, et Druso rappela, agentillesse, que nous ne devions ret’Instructeur attentionné et aimable.



Nous exprimâmes avec humilité remerciements pour les leçons reçtandis que le Ministre s’en retournait v

a chambre brillante, où la brume mose mit de nouveau à se condeneffaçant son vénérable visage à nos yeu

En quelques brèves minu

’ambiance retrouvait les caractéristiqqui lui étaient habituelles et la paémouvante de Druso, en prière, mit f’inoubliable réunion.



8

Préparatifs pour le retou

L’étude à la « Mansão » éfascinante, mais elle demandait du temMais l’opportunité qui nous avait offerte était des plus précieuses.

Hilario et moi sollicitâ’assentiment des autorités dont n

dépendions et nous effectuâmes adaptation profitable dans les servicesdemeurant quelques mois dans l’instde manière à recueillir et à conser

dans notre mémoire, ce qu’il nous sedonné d’observer.

C’est de cette manière que nous n



disposâmes à partager, en compagnieSilas, le travail relatif au « proces

ntonio Olimpio », dont nous avi

assisté à la phase initiale avec grntérêt.

Six jours après la réunion duraquelle nous avions écouté les paroles

Sanzio, le grand Ministre, la sœur Alse rendit à notre établissement, dancadre du programme que Druso adressé pour les tâches la concernant.

Désigné par le directeur du cenSilas la reçut en notre compagalléguant qu’ensemble, nous répondriau problème en agissant en coopération

Les salutations d’usage passéesnoble créature nous expliqua qsoutenue par des amis d’une certa



colonie spirituelle de secours, elle faison possible pour aider son fils quavait laissé sur Terre.

Luis, dont l’esprit se rapprochait anciens sentiments paternels, s’attachaux gains matériels exagérés, nexpliqua notre interlocutrice, souff

terriblement de l’obsession au sein de foyer. Sous la surveillance entêtée oncles désincarnés, qui excitaient mesquinerie, il conservait une gra

fortune, sans lui trouver la moinapplication. Il s’était amouraché de avec une volupté extrême. Il soumetsa femme et ses deux enfants aux p

dures nécessités, craignant de perdreavoirs qu’il faisait tout pour défendrmultiplier. Non contents de lui tortu



’esprit, Clarindo et Leonel conduisausqu’à la ferme des usuriers ainsi que

tyrans ruraux désincarnés, dont

pensées se débattaient encore dansrichesse terrestre, afin qu’ils fisss’aggraver son avarice. De cette façLuis vivait dans un monde d’ima

étranges, où l’argent s’érigeait en thèconstant. Cela l’avait conduit à pertout contact avec la dignité sociale. Il édevenu ennemi de l’éducation et

croyait que dans le pouvoir du corempli afin de solutionner les difficultéa vie. Il avait acquis la peur maladive

toutes les situations dans lesquelles

dépenses imprévues auraient pu surgipossédait des sommes importantes ddes établissements bancaires dontfemme elle-même ignorait l’existence



l dissimulait dans son foyer d’énorbiens. Il fuyait délibérément la proximdes siens, négligeait sa propre appare

et s’enracinait dans une regrettamisanthropie, obsédé par le cauchema’or qui consumait son existence.

Ensuite, cherchant à orienter

futures activités, la femme nous fit pdu fait que la noyade de ses beaux-fravait eu lieu alors qu’ils étaient encoreeunes mariés, quand leur fils effect

ses premiers pas, et que six ans aprèdouloureux événement, elle s’éégalement désincarnée dans le terrac. Antonio Olimpio avait encore v

presque quinze ans dans la sphcorporelle, après son départ et, cela faiprécisément vingt ans qu’il souffrait d



es ténèbres. Ainsi, Luis atteignaitpleine maturité, essayant de traversequarantième année dans l’existe

physique.En réponse aux paroles de l’Assist

qui lui demandait ce qu’elle avait fait dses tentatives de secours envers son m

désincarné, Alzira déclara qu’il lui aété impossible de faire quoi que ce soites victimes s’étaient transformées en

féroces geôliers du malheur

délinquant, et comme jusqu’à présent n’avait pu bénéficier du soutien d’équipe de travail d’assistance, bourreaux ne lui avaient permis

moindre rapprochement. Mais mêdans ces conditions, au cours d’occasifortuites, elle dispensait à son fils, à



belle-fille et à ses deux petits-fils certain soutien, ce qui devenait difficile puisque les obsesseurs veillai

rréductibles, luttant contre nfluences.

Face à la pause spontanée qui s’éfaite dans notre conversation, dans

émouvant témoignage d’humilité, demanda à Silas si la « Mansão » pouui permettre une visite à son épo

avant que ne soit entrepris le voyage

nous conduirait à son fils, selon les tâcprogrammées.

L’Assistant acquiesça, avec la pgrande tendresse, et nous la guidâmtous trois, jusqu’au compartiment

ntonio Olimpio reposait.

S’approchant de sa couche, et à



voir encore prostré et inconscient, je nque le visage de la noble femme accuune altération visible. Des lar

ncoercibles débordaient de ses yeuprésent troublés par une immedouleur. Comme elle lui caressait la têtme sembla voir les traits de

physionomie se modifier, peu à peu, et ’appela à plusieurs reprises par son no

L’infirme ouvrit les yeux, les possur nous sans la moindre expression

ucidité, prononçant des monosylladécousus.

Se rendant compte de la rumentale, la femme demanda à Silapermission de prier, ce qui lui fut concavec plaisir.

Devant notre surprise, Al



s’agenouilla au chevet de son mari, sson buste entre ses bras à la mand’une mère dévouée cherchant

conserver entre ses bras un enfmalade, et, levant des yeux larmoyavers les Hauteurs, clama, humble, selofoi :

« Mère Très Sainte !« Ange tutélaire des naufragés d

Terre, prends pitié de nous et tends-ntes mains douces et pures !...

« Je reconnais, Mère, que persone t’adresse, en vain, des paroles douleur et d’affliction…

« Nous savons que ton cœur pleincompassion est lumière pour ceux tressaillent dans les ombres du crime



amour pour tous ceux qui plongent des abîmes de la haine…

« Tu as pardonné à ceux qui tuèr

ton Divin Fils dans les tourments dcroix et, au-delà de la patience aaquelle tu as supporté les insultes

viens encore du Ciel en leur ouvrant

bras protecteurs !« Mère Bienveillante, toi

redresses ceux qui sont tombés, à travtant de générations terrestres, et soignes, pieusement, ceux qui se spétrifiés dans la cruauté, porte un regcharitable sur nous, mon époux et miés aux conséquences du double homi

qui fait saigner nos cœurs. Lui et sommes pris dans les mailles de ndélit. Bien qu’il se soit rendu sans



dans les eaux fatales, pendant que frères vivaient l’asphyxie mortelle,prends également part

responsabilités et je me reconnais assoau crime, moi aussi...

« Mon époux, Mère du Ciel, deavoir le cœur enveloppé d’un lourd nu

quand il s’égara dans la farouche déciqui blessa nos consciences…

« Pour les autres, il pourra n’aété qu’une personne impénitente aypris possession des ressources d’autnfligeant la mort à ses propres frè

mais il ne le sera ni pour mon fils, ni pmoi, qui en avons reçu les plus gratémoignages d’amour... Pour les autresera coupable, devant la Loi... Mais pnous, il est le compagnon et l’ami fidè



Pour les autres, il ressemblera à égoïste sans droit à la rémission, mpour nous, il est le bienfaiteur qui nou

assistés sur Terre, avec une immetendresse...

« Comment ne serais-je pas mmême égoïste et criminelle, Mère Ché

si j’ai utilisé ses biens et si je me alimentée de la tendresse de son cœuComment ne pas être égalemresponsable dans la culpabilité, si tout

culpabilité s’attachait au but, bien celui-ci fût fou, de m’assurer la supériodans ma condition de femme et mère ?!...

« Défends notre cause, MédiatCéleste !

« Fais-nous revenir, ensemble, d



a chair où nous nous sommes adonna délinquance, afin que nous puissi

expier nos erreurs !...

« Concède-moi la grâce ’accompagner, comme servit

heureuse et reconnaissante, reliée à cà qui je dois tant de félicité !...

« Réunis-nous nouvellement danmonde et aide-nous à rendre avec loyaet valeur ce que nous avons volé.

« Ne permets pas, Ange Divin, nous arrivions à rêver du Ciel avd’avoir racheté nos fautes de la Terreaide-nous à accepter, dignement,

douleur que réédifie et sauve !...« Aide-nous, Mère !

« Étoile de notre vie, arrache-nou



’obscurité de la vallée de la mort !... »

Sous nos yeux, l’inespéré ncontraignit à l’extase.

Alors qu’en pleurs elle parlait, Alse couronna d’une splendeur saphirine

La douce clarté qui irradiait de

cœur inondait toute la chambre orsque sa voix se tut, saisie et haleta

un magnifique jaillissement de lumargenté descendit d’En Haut, atteign

toutes les personnes présentes etcommuniquant spécialement à l’infiqui poussa un long gémissement douleur humaine et consciente.

La prière d’Alzira révélait un sucque les opérations magnétiques de Drn’étaient pas parvenues à atteindre.



Antonio Olimpio dessedémesurément les paupières et affidans son regard la lucidité d’une perso

qui se réveille après un sommeil lontorturé... Il s’agita, sentant sur son vises larmes de son épouse qui l’embras

attendrie, et il cria, pris d

contentement sauvage :– Alzira ! Alzira !...

Elle le réconforta, le tenant contrpoitrine, avec plus de douceur, comquelqu’un qui aurait voulu apaiser esprit tourmenté, mais, sur un signalSilas, deux infirmiers s’approchèrent de le rendre au sommeil.

J’essayai de dire quelque chose sublime femme, dont la prière nous aemportés vers une émotion si éle



mais je n’y parvins pas.

Seuls ceux qui auront voyagé durde nombreuses années, sous le brouil

de la séparation et de l’angoisse, pourrcomprendre la commotion irrésistiblenous saisissait en cet instant. Je cherchobserver le visage de Hilario, mais m

compagnon avait plongé sa tête entremains et, regardant le valeur

ssistant, je notai que Silas cherchaessuyer les larmes qui perlaient de

yeux…Je me consolais.

Les grands cœurs de ce cen

d’amour pleuraient également, autant moi, misérable pécheur engagé dans utte visant à remédier à mes déficien

et, contemplant Alzira qui se trouva



présent debout, caressant les cheveuxmalheureux, je pensais à un ange du qui rendait visite à un pénitent de l’enf

Ce fut Silas qui nous arracha silence, offrant un bras à la sœur dévopour sortir. Serviable, il expliqua :

– La prière lui a fait un bmmense, mais le réveil ne lui convque de manière graduelle. Le sommnaturel et réparateur est encore nécessité dans sa guérison positive.

Malgré la flagellation morale denouvelle rencontre, Alzira s’écarta, ptranquille.

Nous passâmes encore un certemps, engagés dans une précieconversation, dans les divers secteurs



grand institut, jusqu’à ce que, le momvenu, nous nous absentassions, tousquatre, dévorant le chemin

représentait, pour notre compagnesentier du retour à l’ancien foyer.

Les premières heures de l’aubepaysage terrestre se remplissaient d’

brume claire et froide.De retour aux vieux endroits

avaient marqué sa douloureexpérience, Alzira ne cachait pas l’émoqui l’envahissait.

Légèrement soutenue par le brasSilas, elle parcourait, ici et là, les passa

et chemins qui lui évoquaient souvenirs des plus vifs…

Tout à coup, le groupe



constructions où s’était déroulé le fundrame nous apparut au milieu d’plaine étroite.

En réalité, la clarté lunaire révéune solide construction en frandécadence. De grands patios latéraissaient voir des jardins ruinés pa

piétinement continuel des bovins grande taille. Les poteries dépareilléesclôtures abattues et les balcons immonévoquaient, sans mot, la négligence

habitants.D’étranges entités, dissimulées d

d’amples voiles d’ombre, transitaiabsorbées, sur les grands terrains, comsi elles ignoraient la présence les unesautres.

Craignant visiblement de se f



entendre, l’épouse d’Olimpio nous signen sourdine :

– Ce sont des usuriers désincar

amenés malhonnêtement jusqu’ici Leonel et Clarindo, de manière à renfo’usure dans l’esprit de mon fils.

– Ne nous voient-ils pas ? demaHilario, intrigué avec raison.

– Non, confirma Silas. Ils doivavoir certainement perçu notre arri

mais parce que je peux en déduire, iltrouvent profondément fixés dans dées dans lesquelles ils se plongent. Il

s’inquiètent pas de notre présence t

que nous ne pénétrons pas dans niveau mental, partageant leurs intérê

– Cela veut dire, commentai-je,



si nous leur parlions de choses à propoa fortune terrestre, excitant leur goûa possession humaine, nous réveilleri

ndiscutablement une plus graattention…

– Exactement.

– Alors pourquoi ne pas le fairs’enquit mon compagnon, curieux.

– Nous ne pouvons nous permede perdre du temps, répondit notre a

surtout que le travail qui nous revnous attend à quelques pas d’ici,usqu’à présent, nous ignorons commes tâches se dérouleront.

En effet, nous entrâmes, et mouvement à l’intérieur de l’habitaétait stupéfiant. Des désincarnés à l’asp



horripilant allaient et venaient, à travde longs couloirs, conversant, à mofous, comme s’ils se parlaient à e

mêmes.J’essayai de percevoir quelque ch

dans tout ce qu’il m’était dod’entendre, et l’or constituait le s

fondamental de tous les monologues s’entrechoquaient sans lien.

Comme s’il avait perçu avec acuité plus aigüe les trames de l’ambiaSilas s’arrêta soudainement et, naissant tous les trois dans un coin re

du vieux salon, il s’absenta en nrecommandant d’attendre son retprudemment.

Il dit vouloir anticiper l’étude notre situation de travail.



Après quelques minutes, il renous chercher pour conduire la s

lzira vers la chambre où Adélia

propriétaire des lieux, reposait auprèsses petits enfants, expliquant qu’il n’épas souhaitable qu’Alzira se retroutout de suite en présence des frères

s’étaient transformés en bourreauxnous l’y laissâmes sous la garde d’Hilqui, évidemment, nous laissa néloigner à contrecœ ur, répondant

mpératifs de la surveillance.Seul avec l’Assistant, celui-ci expli

que pour fournir l’aide avec le prdésirable, nous avions avant tout be

de savoir écouter et, qu’en raison de cl attendait de moi que je n’entravassees activités, dans l’hypothèse où je



sentirais assailli par la moindre surprface aux attitudes qu’il serait obd’adopter.

Je compris ce que Silas voulait dire me préparai à observer, apprendr

contribuer, discrètement.

Nous pénétrâmes dans compartiment étroit, où quelqucontemplait de grands tas de papmonnaie, les caressant avec un soumalicieux.

Dans le but de m’informer le mipossible, l’Assistant me chuchota’oreille :

– Voici Luis, qui, délié du corps ’influence du sommeil, vient caj’argent qui nourrit ses passions.



Nous avions face à nous un homd’âge mûr, mais à la physionomie enceune, relâché dans ses manières, dont

yeux fixés sur les billets couronnaient étrange expression de cupivictorieuse. Il jeta un rapide coup dalentour, avec l’indifférence d’

personne qui ne parvenait pas à nous vet, alors que nous n’étions là, à l’obseque depuis une minute, comme s’il aété surveillé par d’invisibles cerbè

deux hommes désincarnés à la présedésagréable pénétrèrent dans la pepièce et, se dirigeant brusquement dnotre direction, l’un d’eux demanda :

– Qu’êtes-vous, Qui êtes-vous ?– Nous sommes des amis, répo

machinalement Silas.



– Bien, dit l’autre. N’entrent dcette maison que ceux qui savvaloriser l’argent…

Et indiquant Luis, il ajouta :– Afin qu’il n’oublie pas de prése

notre fortune.

J’en vins intuitivement à conclusion que nous nous trouvidevant Leonel et Clarindo, les frspoliés d’une autre époque.

Face à la féroce attende dans laquls épiaient nos moindres mouveme

Silas ajouta dans un dd’éclaircissement :

– Oui, oui... qui n’appréciera pasavoirs qui lui appartiennent ?



– Très bien ! Très bien répondirent avec satisfaction les dpersécuteurs qui se frottaient les ma

avec l’allégresse de quelqu’un qui vientrouver plus de combustible pour jdans le bûcher de la vengeance à laquls se livraient dans un effroyable dé

Et, acquérant grâce aux paroles ’Assistant qui avait su faire taire nquiétude une confiance en nmmédiate, Clarindo, le plus brutal

deux, se mit à dire :– Nous avons été victimes d’

terrible trahison et nous avons penotre corps sous les coups d’un f

honni qui pilla nos biens, et nous somci pour la juste revanche

Il rit aux éclats d’une étra



manière et ajouta :

– Mais cet être maudit a cru qumort étoufferait son crime, et que n

es malheureux qui avions succomentre ses mains, serions réduits poussière et en cendre. Il prit possessde nos avoirs après avoir mis sur pied

accident spectaculaire dans lequel il na assassinés sans compassion. Cependà quoi cela lui a-t-il servi de jouir, à dépens, si la mort n’existe pas et si

délinquants, qu’ils soient dans un corpnon, se trouvent menottés conséquences de leurs actions ? Le bansouffrira les résultats de l’infa

pratiquée contre nous, et ici vit son dont nous gouvernerons les moindmouvements, jusqu’à ce qu’il n



restitue la fortune dont nous sommeségitimes propriétaires...

Durant un moment relativem

ong, les deux frères déversèrent mportant répertoire de lamentati

renforçant les chaînes du sinistre mental auquel ils se raccrochaient.

peut-être las de marteler les mêmallégations, sans la moindre réponsenotre part, ils se turent durant un pong moment. Clarindo rompit cette pa

en s’adressant à l’Assistant sur un amer :

– Vous ne pensez pas que nous avraison ?

– Si, reconnut Silas, énigmatiqnous avons tous raison. Cela dit…



– Cela dit, quoi ? coupa Leonel, pointe d’ironie dans la voix. Se pourraque tu veuilles intervenir dans

desseins ?– D’aucune manière, rectifia mon

avec une inflexion joviale. Je désimplement rappeler que j’ai d

excessivement lutté pour l’argmaginant que le droit prévalait de m

côté…

L’ambiguïté de l’observation achoqué nos interlocuteurs et le chefnotre expédition mit à profit l’attenaturelle qui s’était ensuivie pdemander :

– Amis, nous voyons que cmaison se trouve fortement peuplée nos frères dont la folie est avérée... So



ls tous créditeurs de cette famnfortunée ?

Le regard intelligent que m

compagnon m’adressa me lacomprendre que l’affectuquestionnement avait pour objed’entretenir la confiance des venge

ennemis.Leonel, me paraissait être le cerv

de l’entreprise délictueuse, fut rapidrépondre.

– C’est que jusqu’à présent, dimpassible, nous avions besoin

partager notre temps entre le père e

fils, et c’est pour cela que nous avtemporairement placé ici les usurdéments qui, en dehors du champ charne savent que penser à l’or et aux bi



auxquels ils se sont attachés sur Terremanière à nous rendre la tâche possi

ccompagnant l’avare qui nous obéit

doigt et à l’œil, ils l’obligent à vivre, autque possible, avec son imagination capde l’argent qu’il aime d’une pasnsensée.

– Toutefois, informa Clarindo,criminel que nous avions placé dansténèbres a été à présent arraché à novigilance. Nous disposerons de plus

temps pour accélérer notre revanPuisque l’assassin a été masqué à nvue, le fils paiera deux fois plus…

Loin de toute précipitation dandéfense de la vérité et du bien, l’Assistdit avec calme :

– L’explication nous laisse penser



cet homme – et il indiqua Luis, demeurait plongé dans sa fascination pes amas de billets du tiroir rempli –

plus de l’attachement maladif à la richehumaine, souffre également de la pressd’autres esprits, hallucinés, tout comui, dans les tromperies de la posses

matérielle. Dans ce cas, le désir maldont il se sent l’objet est naturellemélevé à la tension maximale…

Percevant que Silas pénétrait

cœur du problème avec une surprenafacilité, Leonel expliqua, enthousiasmé

– Oui, nous avons appris dansécoles des vengeurs[1] que npossédons tous, en plus des démmédiats communs, à n’importe qu

phase de la vie, un « désir central »



« thème basique » des intérêts les pntimes. C’est pour cela qu’en plus de

pensées vulgaires qui emprisonnent n

expérience routinière, nous émettavec plus de fréquence les pensées naissent du « désir central » qui ncaractérise, pensées qui deviennent

reflet dominant de notre personnalitéest facile de connaître de cette manièrnature de n’importe quelle personne, n’importe quel plan, à travers

occupations et les postures dans lesqueelle préfère vivre. Ainsi, la cruauté esreflet du criminel, la cupidité est le rede l’usurier, la médisance est le reflet

calomniateur, la raillerie est le reflet’ironiste et l’irritation, le reflet déséquilibré, comme l’élévation moest le reflet du saint... Une fois le refle



a créature que nous nous disposoncorriger ou à punir connu, il devient facile de la gaver d’excitations constan

renforçant les impulsions et les situatidéjà existantes dans l’imagination créant, de cette façon, la fixation ment vec cet objectif, il suffit de faire pre

d’un peu de diligence pour placer aupde la créature malfaisante que nous avbesoin de corriger, d’autres entités s’adaptent à sa manière de sentir

d’être, quand, par manque de temps, nne pouvons créer nous-mêmes les imaque nous désirons, en vue des buts vipar l’intermédiaire de la détermina

hypnotique. À travers de tels procesnous créons et entretenons facilemen« délire psychique » ou l’ « obsessionqui n’est rien d’autre qu’un état anor



de l’esprit subjugué par l’excès de propres créations qui exercent pression sur le champ senso

auxquelles est adjointe, de mannfinie, l’influence directe ou indird’autres esprits désincarnés ou nattirés par son propre reflet.

Et, souriant, l’intelligent persécutdit avec sarcasme :

– Chaque personne est tenextérieurement par la tentation qualimente intérieurement.

Je me sentais perplexe : je n’aamais entendu un bourr

apparemment commun, avec autantconnaissances, et conscient de son rôlme semblait assister à un cours expde sadisme mental, extravagant et froi



Silas, qui était plus rompu que aux relations avec les amis de ccondition, n’extériorisa pas le moin

sentiment de chagrin ou de stupéfactsur son visage serein.

Mais démontrant un grand intérpropos de la leçon, il dit :

– L’explication est indiscutablemparfaite. Chacun d’entre nous vitrespire dans ses propres reflets mentaaccumulant les influences heureusesmalheureuses qui nous maintiennent da situation que nous recherchons...

Cieux ou les Sphères Supérieures sconstitués par les reflets des Espsanctifiés et l’enfer…

Est notre propre reflet, compLeonel dans un éclat de rire.



Je crois qu’ayant perçu mon intpour l’apprentissage en cours, l’Assistdemanda au frère Clarindo

démonstration pratique de ce qu’il aaffirmé théoriquement pour notre étuce que l’autre accepta avec plaisirdisant :

– L’avare qui se trouve sous yeux nourrit le dessein d’acheter d’extorquer un terrain agricole voisinn’importe quel prix, même s’il

question de transaction criminelle, afinvaloriser les eaux de la propriété qui nappartient. S’agissant de la convoithème essentiel de son existence

recueillera facilement les images qudésire lui transmettre en me servant’onde mentale dans laquelle ses id



habituelles s’expriment…

Et passant de la parole à l’actionplaça sa main droite sur le front de L

se maintenant dans l’attention profode l’hypnotiseur qui gouverne sa proie

Nous vîmes le pauvre ami, délié

corps physique, écarquiller les yeux aa volupté d’une personne affamée contemple un plat savoureux, à distapuis afficher une grimace de méchansatisfaite, se disant à lui-même :

– Maintenant ! Maintenant ! terres seront miennes ! Vraiment à mPersonne ne pourra rivaliser avec m

prix ! Personne !...Peu après, il s’éloigna, enjoué, a

une expression d’indéfinissable folie.



Nous l’accompagnâmes jusqu’àsortie et, depuis le grand balcon, npouvions le voir qui avançait, a

empressement, avant de finir disparaître dans le grand entremêlemd’arbres qui se trouvait non loin,direction de la fermette voisine.

– Avez-vous vu ? s’exclama Leocontent. J’ai transmis à son champ meune représentation fantastique daquelle les terres du voisin se trouva

mises aux enchères, finissant par tomentre ses mains. Il a suffi que je cmentalement une image allant danssens, représentant la propriété à ven

pour qu’il l’accepte comme étant réalité indiscutable, car dès qu’il s’aginotre reflet fondamental, nous som



nduits à croire en ce que nous désirvoir se produire... Aussitôt que le contrôlé par mon influence hypnoti

s’interrompra, il reviendra vers son code chair, se léchant les lèvres danscertitude d’avoir rêvé de la faillite dgrange dont il prétend se ren

propriétaire. Animé d’une intention manife

Silas ajouta, serein :

– Ah ! Oui !... Nous sommes devun processus de transmission d’imaanalogue, par certains points, principes dominants de la télévision, de règne de l’électronique actuellemen

vogue sur le plan terrestre. Nous savque chaque personne est un pgénérateur de vie, avec des qual



spécifiques d’émission et de réceptionchamp mental de l’hypnotiseur qui cdans le monde de sa propre imagina

es formes-pensées qu’il déextérioriser, est semblable à la chamd’image d’un transmetteur commun,point que ce dispositif est identique, d

ses caractéristiques, à la chambre noire’appareil photographique. Proje’image dont il désire extraire le meil

effet, il l’envoie dans le champ menta

’hypnotisé qui procède alors de la mêmanière que la mosaïque en télévisionde la pellicule sensible dans le traphotographique. Nous savons que dan

transmission d’images, la distance, mosaïque, en recueillant les scènes quchambre est en train d’utiliser, fonctiocomme un miroir réfléchiss



transformant les traits lumineux mpulsions électriques et les projetan

direction de l’appareil de réception qu

capte au moyen d’antennes spéciareconstituant par leur intermédiairemages à l’aide des signaux vid

recomposant ainsi les scènes télévisée

a surface du récepteur commun. Danproblème en étude, toi, Leonel, tu as ces situations que tu désirais transme

à la pensée de Luis, et, recourant

forces positives de la volonté, tu lescolorées avec les ressources de ta propensée, qui a fonctionné comme chambre d’image. Profitant de l’éne

mentale, bien plus puissante que la foélectronique, tu les as projetées, comun hypnotiseur, sur le champ mentaLuis, qui fonctionna comme la mosaïq



transformant les impressions reçuesmpulsions magnétiques qui

reconstruit les formes-pensées émises

toi, au moyen de tes centres cérébrapar l’intermédiaire des nerfs qui tienne rôle d’antennes dédiées, qui fixent

détails dans la sphère des sens, au

d’un jeu hallucinatoire parfait, où le so’image se mêlent harmonieusemcomme cela se produit avec la télévisoù l’image et le son s’associent ave

concours efficace et conjugué de divappareils, présentant dans le réceptune séquence de scènes que npourrions considérer comme étant

« mirages techniques ».Les vengeurs, tout comme m

notèrent l’explication avec une gra



surprise.

Fin psychologue, l’Assistant s’éservi d’une argumentation à la hauteu

celle qui avait émané de la boucheLeonel, dans le but certain de démontrer que lui aussi, Silas, connaises processus d’obsession dans

moindres détails.Leonel, admiratif, le prit dans

bras en s’exclamant :

– Compagnon, compagnon, de quécole viens-tu ? Ton intelligence nntéresse.

Le chef de notre expédition prono

quelques monosyllabes et m’invita départ, prétextant un service à accomp

Les frères, accoutumés à la rébell



échangèrent un étrange regard, coms’ils se disaient que nous appartenionun quelconque centre infernal lointain

qu’il ne leur revenait pas de nmolester.

Ils insistèrent cependant pour nous revenions le jour suivant

d’échanger des idées, ce que Silas acceavec une évidente satisfaction.

Quelques minutes plus t’Assistant, en ma compagnie, entraîlzira et Hilario à l’extérieur, n

mettant en route pour la « Mansão ».

L’obligeant serviteur du bien, dur

e voyage de retour, se tenait en sileperdu dans ses pensées…

Mais face à ma perplexité, il expli



fraternellement :

– Non, André. Il est encore troppour présenter Alzira aux malheur

tourmenteurs. À en juger par conversation de Leonel, j’ai découvert nous croisons le chemin de dvigoureuses intelligences dont

modification initiale doit être faite aamour s’accomplir avec assurance. Nreviendrons demain, sans la présencenotre amie, afin d’avoir une conversa

plus stable et, par cela même, pprofitable.

Je me mis ainsi à attendreendemain avec impatience.

[1] Note de l’Auteur Spirituel : l’entité se réfèdes organisations maintenues par des Intelligecriminelles, temporairement en fuite dans les inférieurs.



9

L’histoire de Silas

La nuit suivante, accompagn’Assistant, Hilario et moi nous trouvi

de nouveau à la résidence de Luis.

Les frères d’Antonio Olimpio nreçurent de bonne grâce.

La famille se trouvait dans la gra

cuisine de la ferme, en train de prenun repas léger, en compagnie des dEsprits.

La pendule indiquait vingt-et-heures.

La physionomie du propriétaire



ieux était pratiquement la même quveille, malgré la différence que mposait le masque physique.

Tandis qu’Adélia caressait les enfaassommés de sommeil, son mcommentait le journal radiophonisoulignant les informations alarma

qu’il avait entendues dans les secteurs’économie. Et s’adressant aux a

surpris, il mit en avant les difficupubliques, mentionna des mis

maginaires, critiqua les politiciens etadministrateurs et se référa aux parasqui frappaient le café et le mans’attardant particulièrement sur

épizooties.Finalement, non content d’a

énoncé les calamités de la Terre, il p



avec inconséquence de la supposée codu Ciel, affirmant croire que la finmonde était proche et pestant con

’égoïsme des riches qui aggra’infortune des pauvres.

Silencieux, nous écoutions ses parquand Leonel, plus confiant, s’adress

’Assistant, en faisant observer :– Alors, vous voyez ? Cet homm

et il pointa son doigt en direction de Ldont le verbe dominait la petite assembfamiliale – est le défaitisme personnifine voit que cendre et boue partouopine avec fermeté sur les hécatomsociales et il connaît les zones les ptristes de l’indigence collective ; cela dne sait pas se défaire du moindre centdes millions qu’il garde jalousement



faveur de ceux qui souffrent de la nuet de la faim…

Et, après un sourire ironique :

– Se pourrait-il que vous croyiez qpuisse continuer à mériter la félicitévivre dans un corps de chair ?

Silas contempla les personnagescette scène familiale, affichant mmense pitié sur son visage ami, e

dit :

– Leonel, toutes tes observatifont, à première vue, preuve de logiqude vérité. En surface, Luis est un reconnu de pessimisme et d’us

Cependant, au fond, il est un malade qbesoin de compassion. Il y a des malade l’âme qui ruinent l’esprit pour



durée indéterminée. Qui deviendrais’il se trouvait soutenu par d’aunfluences ? Spirituellement étouffé

es visions de la fortune terrestre aesquelles nous assaillons sa penséemalheureux a perdu le contact avecivres nobles et avec les compag

respectables. Il ne reçoit que l’aide dreligion dominicale des croyants qucroient exonérés de la moindre obligaenvers la foi, partant du principe qu

participent à l’office d’adoration de Diea fin de chaque semaine. Qui pourprévoir ses changements bénéfiquepartir du moment où il pourrait rece

un autre type d’assistance ?Clarindo et Leonel écoutèrent

réflexions qu’ils ressentirent comme



coup de point au plus profond de âme, en regard de l’expression de révqui envahit leur regard brillant.

– D’accord, mais lui et son père ndoivent des comptes... Ils nous ont vonous ont assassinés... s’exclama Leoavec l’inflexion d’un enfant volontair

ntelligent qui se voit contrarié dans caprices.

– Et que désirez-vous qu’ils fasseajouta l’Assistant, sans se laiperturber.

– Ils doivent payer !... Payer !... rClarindo en serrant les poings.

Silas sourit et acquiesça :

– Oui, payer est le verbe exaMais comment le débiteur peut-il



racheter quand le créancier lui retoutes les possibilités de s’acquittertous ses débits ? Que nous devions no

mêmes guérir les maux dont nsommes les auteurs ne fait aucun douCependant, s’il nous revient aujourdde réparer la route que nous av

abîmée hier, comment procéder si on nampute des deux mains ? Le Christpersonne a conseillé : « Aidez ennemis.[1] » Je pense bien souvent

pareille affirmation, correctemnterprétée, veut dire : aidez vos enneafin qu’ils puissent payer les dettes desquelles ils se sont enfoncés, restaur

’équilibre de la vie, dans lequel aussi bui que vous, recevrez la paix.

Il était clair que l’Assistant, ave



sympathie conquise la veille et a’argumentation sans prétention impide, jouissait d’une indéni

supériorité morale sur l’esprit obsesseurs aux sentiments figés. Mmême ainsi, Leonel demanda, apeuré :

– Quelles sont ces considération

Serais-tu un prêtre caché ? Cherchertu, par hasard, à nous faire changer ?

– Tu te trompes, mon ami, expliqua l’Assistant. Si je cherche quelchose, par notre communion fraternc’est ma propre rénovation.

Et peut-être parce qu’un long sile

s’était abattu sur notre groupe, Spoursuivit :

– La séduction de l’argent



également causé ma perte lors de mdernier passage par la Terre. La passde la possession gouvernait tous

déaux... La fascination pour l’or s’empde mon être de telle manière que bqu’ayant reçu le titre de médecin dune université respectable, j’ai

’exercice de la profession pour survees agissements de mon vieux père qu’il ne puisse lui-même disposer aargesse des biens de notre mai

L’attachement à nos propriétés et à avoirs s’est transformé en une perversdu paradis familial, me transformencore, en un persécuteur intraita

naturellement haï par tous ceux vivaient sous mes ordres dans le vcercle de ma domination temporaiPour amonceler de l’argent et



nombreux gains faciles, j’ai commencéa cruauté pour finir dans les mailles

crime... J’ai abominé l’amitié, j’ai mép

es faibles et les pauvres et dans la pde perdre la fortune dont j’ambitionnapossession, je n’ai pas hésité à adoptedélinquance comme enfer social de m

terrible chemin…Face aux paroles de l’Assistant,

énorme surprise s’empara de mo’improviste.

Silas se référait-il à la vérité cruebien se servait-il en cet instant ressources extrêmes en s’accusant à dans le but de régénérer les tortionnaqui nous écoutaient ?

De toute manière, Hilario et avions promis de ne pas compromettr



tâche. C’était la raison pour laquelle nnous limitions, tacitement, à l’écouavec attention.

Sentant que Leonel et Clarindomontraient quelque peu émus, rendpossible l’assimilation de pennouvelles, Silas nous invita tous à n

retirer de ce lieu.Il prétendait vouloir nous

quelque chose portant sur son expériedit-il. Mais il préférait converser anous devant l’autel béni de la nuit, que sa mémoire pût évoqtranquillement les faits qu’il chercherarelater.

À l’extérieur, les constellatresplendissaient tels les foyers suspende la Création, et le vent parfumé cou



véloce, comme une personne qui auvoulu transporter notre prière ou nparole jusqu’à la Gloire du Ciel.

Incapable de pénétrer le svéritable de l’attitude inattendue ’Assistant venait d’adopter, je remarq

qu’il était effectivement ému, comm

es yeux de son âme s’étaient posés des images lointaines.

Naturellement dominés par sympathie qui émanait de son visLeonel et Clarindo l’observaient, soum

Et Silas commença d’une vpausée :

– Aussi loin que peut remonter mémoire actuelle, je me souviens que de mon dernier voyage parmi



domaines de la chair, depuis l’enfanceme suis livré à la passion de l’argentqui me confère aujourd’hui la certit

qu’à de nombreuses et très nombreureprises, j’ai été un usurier terrible paes hommes de la Terre. Aujourd’

grâce aux informations d’instructe

dévoués, je sais que comme en d’auoccasions, je renaquis sur Terre dandernière existence, dans un foyer favopar une grande fortune, afin de souffr

tentation de l’or à profusion et devaincre, à coups de volonté ferme, danabour incessant de l’amour frater

Malgré tout, je chutai lamentablem

pour mon plus grand malheur. J’étaifils unique d’un homme probe qui ahérité de biens ancestraux considérabMon père était un avocat correct qui,



excès de confort, ne se dévouait pas obligations de la profession, mpossédant un goût prononcé pour l’étu

l vivait entouré de livres rares, et enses livres et les obligations sociales, itrouvait comme soustrait aux réflexide la foi. Ma mère était pourtant

catholique romaine à la pensée ferventdigne, et bien qu’elle ne s’abaissât pas moindre dispute dans la sphdévotionnelle avec nous, elle essayait

nous inculquer les devoirs de bienfaisance. Je me souviens, avec repentir tardif, des invitations répéqu’elle nous adressait, bienveillante, p

que nous prenions part aux actescharité chrétienne, invitations que mpère et moi refusions unanimemmurés dans notre irrévérence arroga



et ironique. Ma mère perçut rapidemque mon pauvre esprit portait en lucorrosion de l’usure et, reconnaissant q

ui serait extrêmement difficile collaborer à la réforme intérieure de mpère, homme déjà établi et habitué dep’enfance à la domination financi

concentra sur moi ses dessd’élévation. Pour ce faire, elle cherchstimuler en moi le goût pour les étudemédecine, affirmant qu’au côté de

souffrance humaine, je pourrai trouvermeilleures opportunités pour aider mprochain, devenant ainsi agréable à Dmême s’il ne m’était pas poss

d’engranger les ressources de la Intérieurement, je raillais les espéransacrées de cet être qui était la personnplus chère à mon esprit. Mais s



pouvoir résister à son siège affectif, jeconsacrai à la carrière médicale, bien pntéressé à exploiter les riches infirm

dont les maux du corps mettrandiscutablement à ma portée de pamples avantages matériels. Cependana veille de ma victoire estudiantine,

mère, alors qu’elle était encore jeuquitta l’expérience physique, victime dproblème lié à une angine. Notre doufut énorme. Je reçus mon diplôme

médecine comme s’il représentait qusouvenir détestable, et malgré stimulations de la bonté paternelle, jeparvins pas à entrer dans la pratique d

profession conquise. Je me retirai d’intimité familiale dont je ne sortis pour des moments de diversion etrepos, alors, plus que jamais, je



vautrai dans l’avarice, puis’accompagnai l’inventaire des biens

ma mère avec une vigilance si rigoure

que mes attitudes étranges finirent surprendre mon propre père, égoïstedéplaisant, mais jamais avare en ce me concernait. Je compris que la fort

héritée me plaçait, pour mon infortmorale, à l’abri de n’importe qunécessité de la vie physique, pournombreuses années, du moment que je

m’adonnais pas au gaspillage... Et mêquand je vis mon père s’engager versnouvelles noces, à presque soixante anfis tout ce qui était en mon pouv

ndirectement, pour le dissuader ’écarter d’une telle idée. Toutefois, il éun homme résolu quant à ses décisionl épousa Aida, une jeune femme de m



âge, qui approchait la trentaine... Je rema belle-mère comme une intruse dnotre famille et je ne vis en elle qu’

femme cavalière commune à la recherde la fortune facile. Je jurai de me venMalgré les requêtes pleines de tendredu couple, malgré la manière attention

dont faisait preuve à mon égard la paueune femme, je trouvais toujours prétexte pour fuir leur préseCependant, le nouveau mar

commença à exiger de l’époux de pgrands sacrifices dans le monde sodont Aida prétendait ne pas vous’éloigner, et c’est ainsi qu’au terme

quelques mois, mon père était contraise rendre chez le médecin, s’adonnalors, au repos nécessaire. J’accompagsa décadence organique, saisi de v



appréhensions. Ce n’était pas la sapaternelle qui blessait mon imaginatmais l’importante réserve financière

notre maison. Dans l’hypothèse du désubit de l’homme qui m’avait donné lae ne me serais résigné, en auc

manière, à partager l’héritage avec c

femme qui, à mes yeux, occundûment la place de ma mère.

L’Assistant fit une longue patandis que nous fixions son vis

mélancolique.Face à tout ce qu’il m’avait été do

d’entendre, je me demandais, sans voide fait, tout cela s’était passé... Silas avl été réellement l’homme auquel il

rapportait ou créait-il cette histoire pmodifier l’état d’esprit des persécuteur



Il me fut toutefois impossible poser la moindre question car notre aanimé du désir de se punir par

douloureuse confession, poursuivit des plus petits détails :

– Je me mis à échafauder des pldélictueux afin d’établir la meille

manière d’écarter Aida de topossibilité d’être concernée, dans le fupar notre patrimoine, sans blesser mpère malade... Et dans les pro

criminels qui traversaient mon espritmort apparaissait comme étant solution. Cela dit, comment la supprisans causer de plus grande souffranc

’infirme que je souhaitais préserveN’était-il pas recommandable de teson image aux yeux de mon père, p



qu’il ne souffrît en rien de l’absencecette femme, que j’avais condamnéedélaissement ? Je tramais dans le sile

et dans l’ombre quand l’occasion attenvint à ma rencontre... Invité comparaître avec son épouse lors d’festivité publique, mon père m’appel

nsista pour que j’accompagnasse Areprésentant son autorité... Pour première fois, j’acceptais avec plaisir..voulais à présent mieux connaître

sentiments... De funestes dessnaquirent dans mon esprit... Ainsi,cours de ces festivités joyeuses, je contact avec Armando, cousin de

belle-mère qu’il avait courtisée lorsquétait célibataire. Armando était un jehomme un peu plus âgé que mdépensier et fanfaron, qui partageait



temps entre les femmes et les veremplis de breuvages pétillaContrairement à mes habitudes, je

offris une communion affecpréméditée... Dominant moralement dispositions de mon père, je me mis ors autant que possible à l’associe

notre maison, lui accordant le plus amretour à l’intimité avec l’être dont il étombé amoureux quelques annauparavant. La plage, le théâtre,

cinéma, aussi bien que des promenavariées représentaient à présent occupations coutumières, au codesquelles j’attirais intentionnellement

deux cousins dans les bras l’un ’autre... Aida ne se rendit pas comptema manœuvre et, bien qu’elle résidurant plus d’un an à la galanterie



compagnon, elle finit par céder à offensive constante... J’ai feint ne avoir connaissance de leurs relati

usqu’à ce que je pusse conduire mon pà être le témoin direct des faiJ’inventais jeux et distractions afinretenir le séducteur dans notre maiso

J’avais gagné son absolue confiance,manière à l’utiliser comme une pmaîtresse dans ma ruse criminelle etcertain soir, alors que j’avais pris soin

aisser croire à mon absence totalenotre temple familial, sachant que amants se trouvaient dans une chamcontiguë à la mienne, je me rendis aup

de mon père dans ses appartemed’infirme, arborant de manière intensdignité offensée, en appelant à son amopropre dans une exposition synthéti



des faits... Livide et tremblant, le malexigea des preuves et je ne fis rien d’auque le conduire, chancelant, jusqu’à

porte de la chambre dont j’avais fraga serrure... Il suffit d’une pression pforte contre le battant et mon pdésolé, les surprit en flagrant d

comme je le souhaitais... Malgré désappointement, Armando s’écarta aadresse non sans cynisme, conscient qne pourrait recevoir un coup danger

d’un sexagénaire abattu... Mprofondément blessée dans son amopropre, ma belle-mère adressa à son vépoux des accusations humiliantes,

s’en retournant vers ses appartemeparticuliers, dans une explod’amertume. Complétant l’œuvreaquelle je m’étais dévoué, je me m



faire preuve de plus de tendress’égard de l’infirme, intérieurem

détruit... Deux semaines s’écoulèr

entement au sein de notre grofamilial... Tandis qu’Aïda gardait le assistée par deux médecins en qui navions toute confiance et qui ignora

complètement la tragédie dissimuléecajolais mon père avec des lamentatiet des suggestions indirectes visant àque les biens de notre maison fuss

pour la plus grande part, conservésmon nom, vu que ce second mariagepouvait être rompu devant les autorégales. Je poursuivais ma beso

délictueuse quand ma belle-mmourut... nos amis médediagnostiquèrent un empoisonnemfoudroyant et, gênés, ils signifièrent à m



père qu’il s’agissait d’un suicassurément provoqué par l’insupportaneurasthénie dont la malade faisait l’ob

Mon père se trouvait plus abattu lors somptueuses funérailles, et malgré celme réjouissais dans mes intentidestructrices... Maintenant, o

L’intégralité de la fortune familm’appartiendrait... Cependant, ma satanique fut de courte durée... À compde la mort de sa seconde femme, m

père s’alita pour ne plus jamais relever... Médecins et prêtres aessayèrent de lui prodiguer du réconet des améliorations dans son état,

vain... Deux mois s’étant écoulés, mpère, qui ne sourit plus jamais, entra dune douloureuse agonie durant laqupar une confidence entrecoupée



armes, il confessa avoir empoisonné Aen lui administrant un poison violent dses calmants habituels. Toutefois, je

avais également imposé la mort du qu’il ne parvenait pas à se pardonportant en lui un fardeau de remoconstant et intolérable, et je m’avo

vaincu... Pour la première fois, mon âme faisait souffrir, profondémL’attachement aux biens de la chair adétruit ma vie... Le vieillard bien-a

s’éteignit dans mes bras, croyant que armes de regret étaient des lard’amour. Laissant son corps fatigué da terre froide, je m’en retournais à n

maison seigneuriale, me sentant le pnfortuné des êtres... Tout l’or du mon’aurait à présent su me garantirmoindre réconfort. Je me trouvais t



seul, seul et... infiniment misérable. Tes recoins et les dépendances de n

habitation me parlaient de crime et

remords... À de nombreuses repri’ombre nocturne me sembla peupléefantômes horrifiants qui se moquaienma douleur et, au milieu de ces invisi

démons qui complotaient contre moi, j’idée d’écouter la voix unique de mpère, clamant à mon âme : « Mon fMon fils ! Recule pendant qu’il en

encore temps. » Je me fis distantsuspicieux... En proie à une terrible cmorale, je gagnai l’Europe lors d’un lvoyage de diversion. Mais l’enchantem

des grandes villes du Vieux Mondeparvint pas à soulager mes blessuntérieures. Où que j’allasse, le plus no

des repas me laissait un goût amer, et



plus beaux spectacles artistiques ne aissaient qu’anxiété et désolation.

revins au Brésil, mais je n’eus le cour

de retrouver l’intimité avec nancienne résidence. Soutenu ’affection d’un vieil ami de mon p’acceptai son accueil pour quelques jo

usqu’à ce que ma santé organique permît de penser à une transformaradicale de mon existence... Bercé patendresse familiale de cet ami, j’ai la

s’écouler de longs mois en essayanttrouver une fuite mentale que je méritais pas... jusqu’à ce qu’une nuit,m’est inoubliable, durant laquelle

gastralgie se transforme en un fouetdouleur, je pris un flacon d’arsenic dancellier de mon hôte, pensant qs’agissait de bicarbonate de sodium q



avait laissé là la veille. Le pom’expulsa de mon corps en m’imposde terribles souffrances... Comme

s’était produit avec ma belle-mère, s’était désincarnée dans d’atrosouffrances, je passais également pamort dans des conditions analogues..

es amis qui m’abritaient dans leur temdomestique, ignorant l’erreur dont j’aété victime, crurent sans avoir le moindoute, que j’avais cherché dans le sui

’extinction des peines morales frappaient l’âme d’un « jeune homriche et lassé de la vie », selon la versqui eut cours.

Silas promena sur nous un regtriste, comme s’il cherchait l’effet deparoles, puis poursuivit :



– Mais cela ne fut pas suffisant préparer mes terribles fautes... Gagné a folie, après être passé par la tombe,

traversé des mois cruels de terreur edéséquilibre, pris entre les situativivantes qui s’extériorisaient de mesprit attaché à ses propres créati

usqu’à ce que je fusse secouru par amis de mon père qui se trouégalement sur le chemin rétablissement et, m’unissant à lui, je

mis à engager toutes mes forces danréparation du futur…

Quelques instants d’un lourd siles’écoulèrent avant qu’il ne conclue :

– Comme vous le voyez, la fascinade l’or a été la cause de ma perte. besoin de réaliser un grand effort dan



bien et de la foi vigoureuse afin de ne tomber une autre fois, car il ndispensable que je me consacre à

nouvelle expérience parmi les hommesLeonel et Clarindo ne se trouva

pas plus surpris que moi ou Hilahabitués à trouver, en Silas,

remarquable compagnon, apparemmsans affliction et sans problème.

Ce fut Leonel qui rompit le silencedemandant à l’Assistant qui s’était comme s’il s’était retrouvé subjugué a force des propres souvenirs :

– Alors t’en retourneras-tu ver

chair si tôt que ça ?– Oh ! qu’on me donne la chance

retourner aussi vite que possible



soupira le chef de notre expédition, aune pointe d’impatience. Le débiteurnéluctablement lié aux intérêts

créditeurs... Ainsi, il est avant tndispensable que je retrouve ma bemère dans le vaste pays d’ombre où nnous trouvons, pour débuter la tâ

difficile de ma libération morale.– Comment cela ? demandai-je, ém

– Oui, mon ami, dit Silas, en serrant dans ses bras, mon cas n’est seulement profitable à Clarindo eLeonel, qui cherchent à faire eux-mêustice, ce qui, de bien nombreuses fois

signifie que violence et cruauté, mégalement à Hilario et à toi qui étuactuellement la loi du karma, autrement dit, la loi d’action et



réaction... Nous sommes, ici, poussénous remémorer la leçon du Seigneu« aidez vos ennemis », parce que s

n’aide pas la femme dans le cœuraquelle j’ai créé une importaadversaire de ma paix, je ne peux recevoir son soutien fraternel sans leq

e ne reconquerrai pas ma sérénité..me suis servi de la faiblesse d’Aïda poueter dans le gouffre de la perturbation

rendant plus fragile qu’elle ne l’était d

en elle-même... Maintenant, mon pèrmoi, qui avons compliqué son chemsommes naturellement contraints àchercher, à la redresser, à la protéger

ui rendre un équilibre relatif sur la Tepour que nous parvenions à nacquitter, tout au moins en partie,notre immense dette…



– Votre père ? Vous vous référevotre père ? demanda Hilario, ahardiesse.

– Oui, pourquoi ? répo’Assistant. Mon père et moi, assistés

ma mère, aujourd’hui notre bienfaitdans les Sphères Plus Élevées, som

associés dans la même entreprise – npropre régénération morale dans recherche du redressement d’Aïda –, squoi nous ne parviendrions pas

désintégrer la glu empoisonnée remords qui emprisonne notre chamental dans les niveaux inférieurs dvie terrestre. C’est ainsi qu’il nous rev

de la retrouver, dans notre prontérêt... Tant que la Miséricorde Div

nous permettra pareille félicité, mon p



entouré par l’amour et le renoncemenma mère qui, tout comme lui, retournvers les luttes de la chair, se vêtira d’

nouvelle apparence corporelle dans le pdes formes physiques et, reprenantcours de l’adolescence terrestre les lhumains du mariage, ils nous recueiller

comme leurs enfants bénis... Aïda et serons frère et sœur par les liens sang... En accord avec nos aspirations e Ciel protégera, en face de

Magnanimité Divine, je serai à nouvmédecin dans le futur, au prix dmmense effort pour me consacrer à

bienfaisance où je récupérerai

précieuses opportunités perdues... belle-mère qui, à n’en pas douter, ven souffrant une regrettable intoxicade l’âme, dans les abîmes ténébreux, s



secourue le moment opportun, et maa longue période d’assistance qui n

attendra dans ce plan, pour

reconstruction nécessaire, elle renadans un corps physique frêle, auprèsnous, de manière à remédier psychoses difficiles qu’elle aura acqu

sous la domination des ténèbpsychoses qui marqueront son existedans la chair, sous la forme d’étrannfirmités mentales... Ainsi, je ne serai

pour elle qu’un simple frère au seinfoyer, mais également un infirmier etami, un compagnon et un médecin,train de payer par le sacrifice et la bo

volonté, l’affection et la tendre’équilibre et la félicité que je luidérobée...



La confession de l’Assistant avaivaleur de tout un compendium vivd’expériences précieuses et c’est pe

être à cause de cela que nous entrâtous en une grave méditation.

Cependant, à l’image d’une persoqui n’aurait pas voulu perdre le fil

’enseignement, Hilario s’adressa à nami en disant :

– Mon cher, vous dites attendrecommunion avec votre père, la joieretrouver votre belle-mère... Commcomprendre pareille allégation ? pourrait-il que malgré votre niveauconnaissance, vous souffriez d’quelconque difficulté pour savoir où réside ?

– Oui, oui... confirma l’Assistant, a



tristesse.

– Et les bienfaiteurs spirituels tracent actuellement votre sentier ?

connaissent-ils pas l’endroit où elletrouve, afin de pouvoir orienter mouvements dans l’objectif à atteindre

– Nos orienteurs ne souffrndéniablement pas de l’ignorance quicaractérise sur ce sujet, répondit Sbienveillant... Cependant, comme celaproduit parmi les hommes, ici aussprofesseur ne peut pas prendre sur ludevoirs de l’élève, sous peine de lui rete mérite de la leçon. Sur Terre, b

qu’elles nous aiment énormément, mères ne nous remplacent pas dansprisons quand nous devons expier crime quelconque, et nos meilleurs a



ne peuvent attirer à eux, au nom’amitié, le droit de souffrir la mutila

que notre imprudence a infligé à n

propre corps. Il ne fait pas de doute es bénédictions de l’amour de dirigeants ont apporté à mon âd’inappréciables ressources... Elles

confèrent une lumière intérieure pour e sente et reconnaisse mes faiblesseaident ma rénovation, afin que je puchercher, avec plus de décision et

facilité, l’objectif que je me suis propd’atteindre... mais en réalité, le servicemon propre sauvetage est personnentransférable…

Leonel et Clarindo l’écoutaiébahis.

En parlant de lui-même, l’Assist



sans blesser son amour-propre, travaindirectement pour qu’ils se livrent

réajustement. Et, par l’expression de l

regard, il était visible que les dbourreaux révélaient à présent admirable changement intime.

Hilario réfléchit quelques instant

se remit à parler :– Mais tout ce drame doit être l

des causes du passé...

– Oui, c’est vrai, confirma l’Assistmais dans notre région tourmentée, ila pas de temps mental pour accomplimoindre prodige de la mémoire. N

nous trouvons attachés au souvenir causes toutes proches de nos angoiscompliquant notre possibilité de pénée domaine des causes lointaines, ca



situation de notre esprit est pareille à cd’un malade dans un état grave nécessiterait une intervention urgente

profit du réajustement. L’enfer, quitrouve dans les zones inférieures deTerre, se trouve rempli d’âmes déchirées et souffrantes, se lèvent

clamant pour recevoir l’aide de Providence Divine contre les mqu’elles se sont elles-mêmes créés, eProvidence Divine leur offre la chance

travailler, avec les aiguillons de culpabilité et du repentir qui punisseur cœur, au bénéfice de leurs victime

des frères dont les fautes s’apparent

avec les délits qu’elles ont commis, qu’elles s’harmonisent nouvellemaussi vite que possible, avec l’In

mour et la Justice Parfaite de la L



Nous payons nos dettes, qui répondpour des ombres épaisses en nos âmese miroir de notre pensée, où que n

soyons, reflétera la lumière du Cielpatrie du Souvenir Divin !...

Nous comprîmes que Silas aiClarindo et Leonel, les considérant com

des frères de lutte et d’apprentissdans ce qui, indiscutablement, accroîtson propre mérite.

De nombreuses questiexplosèrent, en pensée, dans mon montérieur étroit... Qui serait son père am

Où vivrait sa mère dévouée ? Pensapasser encore beaucoup de temps àrecherche de sa malheureuse bemère ?

Toutefois, la grandeur spirituelle



’Assistant ne nous permettait pasmoindre question indiscrète. À peine ee le courage de relever, avec respect :

– Oh ! Mon Dieu, combien de tempassons-nous parfois pour rattra’inconséquence d’une simple minute !

– Tu as raison, André, commeSilas, généreux. C’est une loi d’action eréaction... L’action du mal peut rapide, mais personne ne sait combientemps le service de la réaction exigservice indispensable au rétablissemde l’harmonie souveraine de la rompue par nos attitudes contrairesbien…

Et en souriant :

– C’est la raison pour laquelle Jé



recommandait aux créatures incarné« Accordez-vous au plus tôt avec vadversaire pendant que vous êtes

chemin avec lui[2] ». C’est qu’auEsprit n’entrera au Ciel sans la paix dconscience et, s’il est plus facile de meun terme à nos querelles et de recti

nos erreurs tant que nous nous trouvsur le même chemin qu’arpentent victimes sur Terre, il est bien plus diffde trouver la solution de nos énig

criminelles quand nous nous trouvdéjà plongés dans les brumes infernale

La réflexion était valable et juste.

Mais il ne nous fut pas possiblepoursuivre la conversation.

Leonel, dont nous avions pe’impassibilité, avait les yeux emb



pour notre plus grande surprise...

Silas éleva les yeux vers le Cremerciant pour la bénédiction de

transformation qui se dessinait, etrecueillit dans ses bras.

Le pauvre frère de Clarindo vou

parler…Nous perçûmes qu’il voulait

référer à la mort d’Alzira, dans le lac, m’Assistant lui promit que n

reviendrions la nuit suivante.Peu après, nous revînmes, mais

Hilario ni moi n’eûmes la volonté converser avec le compagnon courag

qui rentrait, mélancolique, plongé dansilence lourd de sens.

[1] Note de l’éditeur : André Luiz fait dire à



personnage une synthèse des versets 27 et 2chapitre 6 de Luc, afin d’être plus facilecompris par les Esprits emplis de haine pour qverbe « aimer » répugne. Ils se rebelleraient au texte intégral. Il serait maladroit de parl« aimer » en cet instant. Mais « aider » à paybien été accepté, parce qu’ils voulaient recevoi

[2] NdT : Mathieu, 5:25.



10

Compréhension

Le lendemain soir, après aaccompli les services quotidiens, Silas à notre rencontre afin de reprendretâche que nous avions entreprise.

De retour au foyer de Luis, nentretînmes une conversation anod

sans la moindre allusion aux thèmes dveille, et, comme s’ils s’étaient syntonavec notre onde mentale, ClarindoLeonel nous reçurent avec discrétion

gentillesse.Ils nous paraissaient tous d

hautement travaillés par les idées



’Assistant leur avait indirectemoffertes à l’esprit.

La situation de Luis ne s’était en

modifiée au sein de la maison. Ce dernen compagnie des amis, discucordialement, commentant des sujets que les parasites des champs et

maladies des animaux, le coût de la viaet les mauvaises affaires... Cependantdeux frères se révélaient maintenclairement détachés d’un tel tabl

d’ombre.Ils nous saluèrent avec la gentille

rradiante d’une personne qui se mettà notre disposition au moment de naccueillir, et ils fixèrent Silas avec ntérêt inhabituel.

Il était clair qu’ils avaient mis à pr



a confession de l’Assistant pour se livrde précieuses réflexions.

Observant leur métamorphose a

des signes de satisfaction qui ne pouvatromper, le chef de notre expédition nréféra pas le moins du monde problème de Luis, et il les convia a

simplicité à nous accompagner.Révélant la rénovation dont ils

trouvaient possédés, ils se joignirent suchamp à notre petit groupe et, répondà la recommandation de Silas, les dfrères parvinrent à voliter avec certaine facilité et assurance après auni leurs mains aux nôtres.

Après quelques minutes, narrivâmes à un vaste hôpital d’une vterrestre animée.



À l’entrée, l’un des gardiens spirits’adressa gentiment à Silas, le salufraternellement, et, prévenant, n

dirigeant nous le présenta :– Voici notre compagnon Ludov

qui se trouve chargé, en ce moment, dsurveillance nécessaire pour le bien

quelques infirmes dont la réincarnaest liée aux bons soins de notre centre.

Nous nous donnâmes tfraternellement l’accolade.

Ensuite, le responsable de néquipe de travail prit la parole pdemander :

– Et notre sœur Laudemira ? Navons reçu, aujourd’hui, de granouvelles…



– Oui, concorda l’homme. Tout lapenser que la pauvre devra souffrir ntervention dangereuse. Enveloppée

es fluides anesthésiants qui lui senvoyés par les persécuteurs, duransommeil, sa vie utérine se trosensiblement pénalisée par une apa

extrême. Le chirurgien reviendra d’ici heure et, dans l’hypothèse où les moymis en place ne donneraient pas l’eescompté, il procédera à une césarie

qui pour lui est le traitement conseillé…Une profonde préoccupation

peignit sur le visage habituellement cade notre ami, et il ajouta :

– Une opération de cette espèceamènera de grands préjudices pourfutur. Comme il est prévu dans



programme qui lui a été préparé, elle encore recevoir trois autres enfants de temple du foyer, de manière

employer son passage par le stage humavec autant d’efficacité que possible…

Le gardien fit un signe de respecdit :

– Alors je crois qu’il n’y a pastemps à perdre.

Silas prit la tête de notre group

nous conduisit jusqu’à l’infirmerie oùeune femme se lamentait, affligée.

Une matrone sympathique à chevelure neigeuse, à travers la douc

de laquelle nous identifiâmes la présematernelle, veillait, attentive, caressant ses mains agitées.



Notant l’expression de terreur es yeux noyés de larmes de la mal

affichaient, je cherchai l’explication

Silas à propos de la cause d’une souffrasi angoissée.

– Notre sœur, éclaircit-il, serviasera de nouveau mère d’ici quelq

brèves minutes. Mais elle se trouve pà de dures épreuves. Elle est reongtemps à notre « Mansão », avant

s’en retourner vers le dense corps

chair, toujours surveillée par des ennequ’elle s’est elle-même créés en d’auépoques, quand elle se servit de la beaphysique pour se rendre complice ave

crime. Femme belle, elle agit lors décisions politiques qui ruinèrent la rode nombreuses personnes. Elle souffri



ongues années dans les ténèbnfernales, entre la chair et l’omusqu’à ce qu’elle mérite maintenan

félicité de renaître avec la tâche dereconstruire, reconstruisant quelques-des compagnons de cruauté qui, s’apparence de ses enfants, se lèver

avec elle pour de plus amples travrégénérateurs…

Néanmoins, Silas me lança un regexpressif et ajouta :

– Nous aborderons le sujet plus tMaintenant, il est indispensable d’agir…

Sous l’attention de Clarindo et

Leonel qui nous suivaient, surprisconvoqua Hilario et moi pour le secommédiat.



Nous donnant l’ordre de rester tdeux en prière, avec la main droite coau cerveau de la malade, il commenç

procéder à des opérations magnétiqd’excitation sur le col utérin.

Une substance laiteuse, pareille à égère brume, irradiait de ses mains

répandant dans tous les recoins ’appareil génital.

Après quelques minutes d’une louattente, des contractions apparurent. à peu, elles s’accentuèrent intensémen

Attentif, Silas contrôla l’évolution’accouchement jusqu’à ce que le méd

revînt sur les lieux.Loin de pouvoir percevoir n

présence, il sourit, satisfait, réclaman



concours d’une infirmière compétentecésarienne tomba dans l’oubli.

L’Assistant nous invita à repa

nous informant, plus tranquille :– L’organisme de Laudemira ré

brillamment. Nous espérons qu

pourra poursuivre l’œuvre qui lui reviavec le succès nécessaire.

Nous nous mîmes de nouveaumarche.

Leonel, dont l’intelligence aiguëperdait pas le moindre de mouvements, demanda à Silas, avecair de respect, si les travaux auxquels

dédiait signifiaient une quelconpréparation pour l’avenir, ce à q’Assistant répondit sans sourcilier :



– Absolument. Pas plus tard qu’he vous parlais de mes erreurs

médecin, que je n’ai pratiquement jam

été, et je commentais le plan d’embraa Médecine dans le futur, parmi ncarnés, nos frères. Toutefois, pour e puisse mériter la joie d’une t

reconquête, je me consacre, dans régions inférieures qui me serventdomicile, au ministère du soulagemcréant des causes bénéfiques pour

travaux à venir…– Des causes ? Des causes

murmura Clarindo, quelque peu surpri

– Oui, en cherchant à aspontanément au-delà des devoirs quisont imposés, dans la lutte pour mpropre rétablissement moral, j’étendra



courant de sympathie en ma faveur aa Bénédiction Divine.

Et, promenant significativement

regard sur nous, il souligna après courte minute de réflexion :

– Un jour, en accord avec les de

dont il me faut m’acquitter, je serainouveau parmi les créatures incarnéeafin de me libérer de mes fautessouffrirai également obstacles et dounfirmité et affliction... Que des m

charitables et amies me soutiennent dau nom de Dieu, car isolé, personneparvient à vaincre... Et pour que plus tdes bras chargés d’amour se tendentma direction, il est impérieux que je mes miens en action maintenant d’exercice volontaire de la solidarité.



L’enseignement était précieux, seulement pour les deux persécuteursen avaient pris note, perplexes, m

également pour nous qui reconnaissiune fois de plus, la Bonté Infinie Seigneur Suprême qui même dans les pténébreuses zones de l’ombre, n

permet de travailler pour l’accroissemcontinuel du bien, en guise du prix bénnotre félicité.

Tandis que nous volitions de ret

Hilario, anticipant ma curiosité, amenconversation sur le cas de Laudemira.

Était-elle connue de Silas depongtemps ? Avait-elle assumé

engagements si grands avec maternité ? Quel était le rôle des enfaauprès d’elle ? Créditeurs ou débiteurs



Silas sourit avec complaisance fa’avalanche de questions et expliqua :

– Je crois indéniablement que

processus rédempteur de notre amie de thème palpitant dans les étudescausalité que vous accumulez.

Il se livra à une longue pause pendaquelle il consulta sa mémoire, avantpoursuivre :

– Nous ne pouvons plonger ains

détail, à brûle-pourpoint, dans le paqui la concerne, pas plus que je ne pcommettre de mon propre chef moindre indiscrétion, abusant de

confiance que la « Mansão » me podans l’exercice de mes charCependant, au nom de notre édificaspirituelle, je peux vous dire que



peines de Laudemira, aujourd’résultent de lourds débits qu’ellecontractés, il y a un peu plus de c

siècles. Dame de haut rang dans la Cde Jeanne II, Reine de Naples, de 1411435, elle avait deux frères de sang appuyaient tous ses plans les plus fou

vanité et de domination. Elle se mamais percevant dans la présence de mari une entrave à l’accomplissementégèretés qui marquaient son caract

elle finit par le contraindre à affrontepoignard des favoris, l’entraînant danmort. Veuve et propriétaire de biconsidérables, elle grandit en pres

pour avoir rendu possible le mariage dreine, alors veuve de Guillaume, d’Autriche, avec Jacques de BourbComte de la Marche. Dès lors, asso



plus intimement aux aventures desouveraine, elle s’abandonna aux plaiet au libertinage, dans lesquels

perturba la conduite de nombrhommes de bien et ruina les constructifamiliales, élevées et dignes, de plusiefemmes de son époque. Elle négligea

opportunités sacrées d’éducation etbienfaisance qui lui avaient été concédpar la Bonté Céleste, profitant denoblesse précaire pour s’égarer d

’irréflexion et dans le crime. C’est aqu’au moment de se désincarner’apogée de l’opulence matérielle, ver

moitié du XVe siècle, elle descendit d

d’effroyables gouffres infernaux, où souffrit l’assaut d’ennemis féroces quui pardonnèrent pas les délits et

désertions. Elle souffrit pendant plus



cent années consécutives dans ténèbres denses, conservant son esfigé dans les illusions qui lui éta

propres, revenant à la chair par qufois successives, grâce à l’intercesd’amis du Plan supérieur, en de poignaproblèmes expiatoires, durant lesquels

tant que femme, elle vécut des hontedes humiliations abominables de la pd’hommes sans scrupule qui étouffèrtous ses rêves, bien qu’elle eût embra

de nouveaux engagements…– Mais à chaque fois qu’elle s

retirée de la chair, lors des quexistences que vous avez mentionn

était-elle toujours liée aux ombres ?– Bien sûr ! s’exclama l’Assist

Quand la chute dans l’abîme est de lon



durée, personne n’émerge d’un saut. entrait naturellement par la porte dtombe et sortait par celle du berce

transportant avec elle les déséquilibntérieurs auxquels elle ne pouremédier d’un instant à l’autre.

– Si la situation était inaltéra

demanda mon collègue, pourquoi arepris un corps physique ? Souffrirdouloureuse purgation de ce côté-ci, savoir à renaître dans la sphère corpor

n’aurait pas suffi ?...– Cette observation

compréhensible, répondit Silas apatience. Cela dit, notre sœur, avecsoutien de compagnons dévoués, retouau paiement échelonné de ses dettesrapprochant des créditeurs réincar



malgré la bénédiction de l’otemporaire, grâce auquel il a été possd’obtenir une précieuse rénovation

forces.– Mais est-elle toujours parvenu

rembourser, d’une manière ou d’autre, les débits dans lesquels elle s

empêtrée ?– En quelque sorte, oui, car ell

souffert de terribles coups dans l’orgcristallisé en son cœur... Malgré tout, contracta de nouvelles dettes étant doqu’en certaines occasions, elle parvenait pas à dépasser l’aversnstinctive face aux adversaires envesquels elle se mit à devoir travai

obéissance, arrivant à l’infortd’étouffer un petit enfant qui s’essaya



ses premiers pas, de manière à blessepropriétaire de la maison où elle faioffice de gouvernante, essayant de

venger des cruautés reçues. Après chadésincarnation, elle retourhabituellement dans les zopurgatoriales d’où elle venait, a

quelques profits dans le règlement dedettes, mais sans le mérite accumndispensable à la libération définitive

ombres, parce que nous sommes t

ents à prendre la décision de payer débits, jusqu’au sacrifice intégral…

– Mais à chaque fois qu’elle reveà la sphère spirituelle, elle con

assurément avec l’aide des bienfaitequi cherchent à réfréner ses écartsconduite, dit Hilario.



– Exactement, confirma SPersonne n’est condamné à l’aband

ous n’êtes pas sans savoir que

Créateur répond à la créature ’intermédiaire des autres créatures. Tappartient à Dieu.

– Même l’enfer ? ajouta Leo

préoccupé.L’Assistant sourit et expliqua :

– L’enfer est surtout notre œu

purement notre œuvre, mais imaginoncomme une construction indigne calamiteuse, dans le terrain de la vieest Création de Dieu. Ayant abusé

notre raison et de nos connaissances pgénérer un tel monstre, dans l’EspDivin, l’obligation de le détruire nrevient pour ériger le Paradis à la p



qu’il occupe indûment. Dans ce ’Infini Amour du Père Céleste nous a

de multiples manières, afin que n

puissions répondre à la Justice ParfaComprenez-vous ?

L’explication ne pouvait être pclaire. Cependant, Hilario parais

désireux de tirer tout doute et, peut-pour cette raison, il demanda nouveau :

– Pensez-vous qu’il soit possible nous venions à savoir quelles auraientes existences de Laudemira, avant d’

revenue dans la Cour de Jeanne II ?

– Oui, répondit Silas, tolérantserait facile de les connaître, mais ilnous appartient pas de faire l’expériedurant une simple étude, car le sujet



ui-même demanderait temps et attenen grandes proportions. Il suffit que nrecherchions la condition mention

pour définir ses luttes rédemptricesmaintenant, car nos passages n’importe quelle éminence sociale danmonde, que ce soit dans le domaine

’influence, des finances, de la culturede l’idée, servent de points vivantsréférence de notre conduite digne ndigne, dans l’utilisation des possibil

que le Seigneur nous prête, désignavec clarté notre avancée en directiona lumière ou notre emprisonnement p

ou moins important dans les cercles

ténèbres, par les vertus conquises, ou es débits assumés.

La conception lumineuse de S



était un véritable jaillissement soldans ma compréhension…

Mais même ainsi, mon compag

nsista :– Malgré vos précieux conce

relatifs à la mémoire dans les régi

nférieures, que vous avez déjà exposéserait intéressant de savoir si Laudmavant l’incarnation actuelle, parvenait souvenir avec précision des stages esquels elle passa dans les épreu

difficiles auxquelles vous vous référez.

Notre ami expliqua, avec la pgrande tolérance :

– Voici quarante ans que je suis « Mansão », et j’ai accompagné nternement dans notre centre il



précisément trente ans. Elle venaitterminer sa dernière existence, danplan corporel, au début de ce siècle[1]

elle avait traversé de longues souffrandans les sphères de bas niveau. Elle endans notre institut en accusant terrible démence et, soumise à l’hypn

elle révéla les faits que je viens rapporter, faits qui apparaissnaturellement dans la ligne de condqui définit sa personnalité, dans

archives des observations qui norientent. Mais nos instructeurs jugèrqu’un plus grand recul mnémonin’était pas nécessaire, tout au moins p

e moment, pour qu’ils puissent l’aiCela dit, je sais que Laudemira, perturcomme elle l’était, ne dispose pasforces pour articuler la moin



réminiscence durant la veille commuC’est également dû au fait qu’elle a amenée à la réincarnation actuelle sous

auspices de bienfaiteurs qui veillent notre organisation, alors qu’elle se troencore syntonisée mentalement aveciens les moins dignes du chemin qu’el

choisi. Elle doit maintenant recevoir cde ses anciens complices dans la chmorale, pour relever leurs sentimedans la direction de la lumière, au co

d’un sacerdoce maternel, long et bénisa réussite dans le présent dépendrontfacilités qu’elle espère recueillir poufutur, concernant sa libération défini

des ombres qui obscurcissent encore Esprit, car si elle parvient à formercinq âmes à l’école du bien, elle agagné un énorme prix face à la Loi just



pleine d’amour.

Le problème de Laudemira, débdurant notre retour, était une précie

contribution dans le thème « causeeffet » que nous avions décidé d’étudie

Et se rendant compte que n

curiosité était retombée, satisfaite, Sse tourna avec plus de douceur vLeonel et Clarindo, sondant leurs idéBien sûr, pour connaître naturellemeurs espérances, il se reporta à

propres aspirations relatives aux travmédicaux du futur. Il ne prétendait perdre de temps. Il avait à présent d’apprendre et de servir pour regagnechamp humain avec les plus gramérites de l’esprit qui s’exprimeradans sa pensée quand il serait inca



sous la forme de tendances et de facdans ce que l’on appelle une « vocannée ».

Sagement touchés par les paroles’ami qui avait gagné leur confiance,

deux frères se sentaient à présent plueur aise.

La confession de l’Assistant ’exemple d’humilité qu’il nous a

fourni spontanément, les aprofondément pénétrés.

Impulsif et franc, Clarindo évoquadéaux pour lesquels il s’était enflam

des années auparavant. Il possédait

profond amour pour le sol et il aprojeté, dans sa jeunesse, l’organisad’un espace agricole où il lui aurait possible de se consacrer à des expérien



ennoblissantes. Il avait ardemment dévivre longtemps dans la proprfamiliale, créant un secteur d’action qu

aurait été propre. Hélas, commentaavec une pointe de tristesse, mais santon de révolte de ses conversatiantérieures, la décision crimin

d’Antonio Olimpio avait annihilé rêves. Il s’était vu dépossédé de déaux, par une terrible frustration

après la tombe, lui avait fait perdr

tête... Il ne trouvait pas de dispositimentales pour retrouver l’espoir... Isentait comme le désespoir personncomme quelqu’un qui se ver

rrémédiablement enchaînée à un pdégradant…

Et à présent, des sanglots pointa



dans la voix de Clarindo qui se révémmensément transformé.

Leonel, dont l’intelligence raffi

nous inspirait un prudent respcommença à évoquer son inclination pa musique, stimulé par Silas…

Encore enfant parmi les hommese croyait taillé pour l’art sublime. Jeul s’était pris de passion pour l’œuvre

Beethoven, dont il connaissait biographie par cœur. Ainsi, il acherché non seulement le titre bachelier pour lequel il se préparait, mégalement les lauriers de pianiste ’auraient fait se sentir souverainem

heureux…

Cependant, et il s’exprimait adans la voix une amertume irrépressi



’homicide dont il avait été victitroublait sa vision. Il n’abritait en son âque la haine qui avait fini par redre

son existence et, avec la haine dancœur, il ne pouvait plus ré-échafauderchâteaux du début…

Leonel fit une longue pause et ins

avec une agréable surprise pour nous :– Toutefois, au cours de nos cont

personnels des derniers jours, commence à percevoir que si nous av’expérience physique fauchée en pleeunesse du corps, nous avndubitablement des débits qui justif

une épreuve aussi rude, bien que n’exempte pas Antonio Olimpio, le fngrat, de la culpabilité qu’il po

épousant la responsabilité de l’horr



assassinat par lequel il nous a précipdans les ombres.

– Exactement, ajouta Silas, ému.

arguments dénotent une grarénovation…

L’Assistant ne put continuer

Leonel plongea sa tête entre ses mainclama, en pleurs :

– Mais, ô Dieu, pourquoi découvronous la haute vertu du pardon quand n

nous souillons dans le crime ? Pourquodésirs de réparer le domaine de aspirations vient-il si tardivement, qua vengeance a déjà consumé notre

dans l’incendie du mal ? !...Tandis que Clarindo accompag

son explosion de douleur et de remo



avec des signes d’approbations, et Silas le recueillait généreusement consa poitrine, nous pressentîmes que Leo

se référait à la mort d’Alzira, sous coups de l’obsession que lui et son favaient sans le moindre doute ordonné

L’orienteur de notre excurs

s’empressa toutefois de le conso’exhortant, bienveillant :

– Pleure, mon ami ! pleure afin es larmes purifient ton cœur !... Mais

permets pas que ces pleurs écrasenabour de l’espérance... Qui parmi n

peut se dire sans faute ? Nous avons tdes engagements à racheter et le Trédu Seigneur ne s’appauvrit jamais pouqui est de la compassion. Le temps notre bénédiction... Au fil des jo



coagulons les ténèbres en dehors de net au fil des jours, nous les transformeren lumière sublimée... Cependant, p

cela, il est indispensable que npersévérions dans le courage et d’humilité, dans l’amour et dans

sacrifice. Levons-nous en direction

futur, disposés à la reconstruction de destins.

Nous vîmes que Leonel, à cet instse disposait à ouvrir son cœur à

oreilles. Il voulait parler, se confessMais Silas, le rendant à la méditatnous invita au départ, promettant revenir la nuit suivante.

Les deux compagnons, complètemtransformés, se réinstallèrent dansfoyer de Luis, et nous procédâmes



retour.

Sur le chemin, l’Assistant réjouissait. Le cas d’Antonio Olimpio,

nous avait été confié, approchait d’ssue favorable.

La rénovation des obsesseurs s’é

couronnée de succès.Et le chef de notre expédition di

attendre la prochaine nuit pour conversation entre Alzira et ceux

deviendraient ses enfants dans le fuaprès quoi ils seraient tous deux interà la « Mansão », avec leur passentiment, ayant en tête la prépara

de l’avenir... Ils travailleraient et rééduqueraient dans le centre de Drrencontrant de nouveaux intémentaux et de nouvelles stimulati



pour le rétablissement nécessaire…

Comme notre ami se plongeait de silence, Hilario demanda, préoccupé

– Combien de temps ClarindoLeonel devront-ils passer pour aplanirchemins qui mènent au retour vers

corps physique ?– Probablement un quart de siècle

– Pourquoi si longtemps ?

– Ils auront besoin de reconstreurs idées dans le domaine du bien,créant de manière indélébile dans esprit, afin qu’ils se consacrent à

réalisation des nouveaux plans. Ilsréfugieront dans le service actif, aidantautres et créant, ainsi, de précieusemences de sympathie qui faciliter



eurs luttes sur Terre, demain... Dantravail et dans l’étude, comme dansentreprises de pure fraternité,

engrangeront d’incorruptibles promoraux, et ainsi, la rééducaperfectionnera leurs tendances, prédisposant à la victoire dont ils

besoin dans les épreuves rédemptrices– Et Antonio Olimpio ? insista Hila

Selon ce que je peux en déduire, il resbien moins longtemps à la « Mansão »

– Oui, reconnut l’Assistant. Apune brève réconciliation avec ses frè

ntonio Olimpio renaîtra d’ici deux à tans, sans l’ombre d’un doute.

– Pourquoi une si grande différenc

– Nous ne pouvons perdre de v



expliqua sereinement Silas, que c’estqui a commencé la trame criminelle nous étudions. C’est la raison p

aquelle il sera le compagnon du group« réincarnants » le moins favorisé paLoi, durant le voyage prévu danssphère humaine. Cela provient

circonstances aggravantes caractérisent son problème individL’esprit toujours hanté par l’angoisse erepentir, il ressurgira dans le berc

familial auquel il a fait du tort papratique de l’usure, évoluant dans horizon mental très restreint, car sa pgrande préoccupation

nstinctivement de rendre l’existephysique, l’argent et les terres qu’volés aux frères spoliés... C’est la rapour laquelle il disposera seulement



facilités pour sa culture et perfectionnement personnels, durant lmûr du corps, quand il aura mis ses

sur le chemin du triomphe qu’ils doivatteindre.

– Cependant, dit mon collèClarindo et Leonel ont égalem

assassiné…– Et pour sûr, ils payeront pour c

Mais nous ne pouvons leur nier circonstances atténuantes dans amentable délit... Antonio Olimpio

planifié le crime, froidement, ps’installer dans les avantages matérqui lui sont parvenus par la cruauté eviolence, et les deux malheureux frèagirent dans un cauchemar de hatraumatisés par une douleur abominab



Clarindo et Leonel endurndéniablement l’angoisse et le remo

devant souffrir un sauvetage doulour

e moment opportun, mais même ainsisont créditeurs de leur frère qui a retaeurs pas évolutifs…

– Et Alzira, dans cette histoire ?

– Alzira est déjà parvenueassembler suffisamment d’amour pcomprendre, pardonner et aider, raipour laquelle elle dispose, devant la du pouvoir d’aider aussi bien son épque ses beaux-frères, jusqu’à présmalheureux, son fils, Luis, qui se troencore dans la chair, et tous descendants de sa lignée familiale, plus il y a d’amour pur chez l’Esprit, pes recours de l’âme devant Dieu s



mportants…

Et nous lançant un regard expressnsista :

– Ceux qui aiment réellemgouvernent la vie.

Je me sentais satisfait. Les conce

n’auraient pu être plus clairs.Mais tout en s’excusant de

nsistance, Hilario fit encore une nouvquestion : pourquoi Alzira avait-souffert une désincarnation doulouredans le lac ?

Mais Silas répondit :

– Ayant compris que notre amdéjà conquis la félicité du parnconditionnel, fils de l’amour qui ne



préoccupe pas d’être aimé, il ne nappartient pas d’effectuer une immersplus profonde dans le passé, ce

rendrait notre étude fastidieuse.Et souriant :

– Si nous la comparons à nous, Al

est une personne qui possède déjàgrand morceau de ciel dans son cœLes sujets qui la concernent doivent analysés au Ciel…

Nous atteignîmes la « Mansão »recueillis en nous-mêmes, nous nmîmes à digérer les leçons reçues dernières heures... Les scènes d’amou

de haine, de souffrance et de vengeaconcernant le cas Antonio Olimpio étaes mêmes que celles de nos dra

personnels, soulignant la néces



d’amour et de pardon dans nos vies, pqu’à travers du sentiment pur, npuissions avancer de l’ombre vers

umière…Nous attendions avec impatienc

nuit suivante, plongés dans ces graréflexions.

Et l’heure bénie de nos études ven’Assistant s’entendit avec la sœur Alzors d’une longue conversation pri

pour qu’elle nous retrouve à une hedéterminée auprès du lac où désincarnation avait eu lieu. Ensuiterecommanda à deux coopératrices centre de nous accompagner dans nvoyage, en leur spécifiant que notre adevait seulement venir jusqu’à nquand elle serait appelée par notre gro



en train de travailler.

Après l’habituelle excursion, nentrions dans le foyer de Luis, où Clari

et Leonel nous attendaient avec un intamical.

Silas nous reconduisit à l’hôpital

nous avions visité la veille. Il y adminides passes magnétiques à Laudemira son petit garçon nouveau-né puis, cbrève activité d’assistance terminéenous transporta dans une vaste demesur le seuil de laquelle un petit vieildésincarné, à la physionosympathique, nous reçut aimablement

Voici notre frère Paulino qui soutes œuvres de son fils, qui se dédi’ingénierie, sur Terre, expli’orienteur de nos travaux.



Et Paulino nous laissa accéde’intérieur familial, nous faisant en

dans un cabinet où un homme d’âge m

se trouvait penché sur un livre.Le généreux amphitryon nous

présenta comme étant le fils incarné, dl suivait avec soin la mission techniqu

s’enquit auprès du directeur de nexcursion en quoi il pourrait nous utile, et Silas lui demanda de bien vountercéder auprès de son fils pour

nous puissions avoir droit, ici, au plad’un instant musical, sollicitant, possible, un passage spécial de Beethov

Nous vîmes avec surprise notre s’approcher de l’ingénieur pour chuchoter quelque chose à l’oreille. Edes lieux de percevoir notre prése



comme si l’idée d’écouter de la musiétait venue de son propre esprit, l’homnterrompit sa lecture, se dirigea v

’électrophone et compulsa une pediscothèque d’où il retira la Pastoralegrand compositeur auquel nous nréférions.

Quelques secondes à peine et la ps’emplissait, pour nous, d’enchantemet d’allégresse, de sonorité et de beaut

De tout son être, Silas écoutait anous l’admirable symphonie, entièremstructurée en bénédictions à la Natsublimée.

Avec Clarencio qui se sentait atpar les lieds champêtres, nous ressentimentalement la présence d’un bosqaux innombrables oiseaux



gazouillaient en survolant un ruisscristallin qui s’écoulait sur des gaaiteux et, comme si le paysage imagin

eût obéi à la narration mélodique, nouvîmes se transformer soudainement, nsuggérant l’idée que le ciel, alors bleucouvrait de lourds et gris nuages,

faisaient jaillir la foudre et retentirtonnerre, pour ensuite revenir au paysfleuri, entre cantiques et prières... avec Leonel qui vouait une passion p

’art divin, nous percevions l’empire dmusique dans sa majesté souveraine, nentraînant vers les plus subliémotions.

Ces quelques instants avaient à yeux la valeur d’une prière bénie.

Les envolées de la magnifi



symphonie semblaient nous empovers les cercles harmonieux à la beanconnue, et d’abondantes lar

s’écoulèrent de nos yeux, car les accoenchanteurs qui se faisaient entenpossédaient la faculté de nous lamiraculeusement les tréfonds de l’être

Les dernières notes jouées, nprîmes congé, émerveillés.

Nos pensées vibraient dans symphonie plus pure, et nos cœparaissaient être plus fraternels.

À la demande de Leonel, qui sembrépondre instinctivement à la sugges

de Silas, nous nous rendîmes au lac dvieille propriété de la famille Olimpio.

La pleine lune couronnait le cha



d’éclats argentés. La nuit était bavancée…

Prenant l’initiative, le frère

Clarindo se mit alors à nous relater ce nous savions déjà, commençant à pleusans retenue quand il évoqua la mortsa belle-sœur contre laquelle il avait la

es dards de sa rage…Extrêmement surpris, Hilario et

notâmes la patiente attention aaquelle Silas écoutait la confess

comme si le sujet avait été pour nouveau.

Alors que notre compagnon venai

parler pendant plus d’une he’Assistant nous prit à part et ndemanda de faire preuve de la plus nocompréhension, déclarant à Hilario e



moi que notre ami avait besoin d’évaces douleurs de son cœur blessé et que

notre côté, même si nous connaission

drame intime, il ne nous appartenait d’abréger sa confession, mais derecueillir fraternellement, partageantcharge d’affliction afin que les plaies d

pensée soient soulagées.Peu après, Silas inclut les deux fr

dans une intéressante exposition, proposant le réajustement

’intermédiaire de la lutte réparatrice.désiraient-ils pas reprendre le cheterrestre ? Pourquoi ne s’engageraienpas dans un nouveau travail, chercha

renaître dans la même famille dontprovenaient ? Ne serait-il pas pagréable et plus facile de conquérir



réconciliation et, ainsi, entrer à nouven possession des anciennes aspiratimarchant avec elles dans le p

physique, à la rencontre de précieumarches vers la Vie Supérieure ?

Mais Leonel et Clarindo amentèrent, presque simultanément

se référant au problème d’Alzira... réalité, dans le désespoir de leur procause, ils avaient accepté les suggestide la folie, ils avaient dépensé de long

années à étendre la cruauté dans ténèbres. Toutefois, rien ne leur faiaussi mal que la violence perpétrée con’épouse d’Antonio Olimpio qui s’é

etée dans ces eaux de sinistre mémoépouvantée devant leur persécution.

Mais... et si Alzira venait en perso



eur prodiguer l’embrassade de compréhension et de l’aide ?

Et, alors qu’ils arboraient un sou

d’espérance au milieu du tourbilloneurs larmes, l’Assistant s’en alla quelq

minutes avant de revenir avec, encompagnie, la généreuse sœur vêtue

vêtement scintillants. Elle leur tenditmains, leur offrant le réconfort des bmaternels, resplendissante d’amour.

Paraissant avoir été mortellemblessés, Leonel et Clarindo tombèrengenoux, écrasés par la peur et ubilation…

Alzira caressa leurs têtes soumised’un ton émouvant, dit :

– Enfants de mon âme, rendons gr



à Dieu pour cette heure bénie.

Et parce que Leonel essayait en vde lui demander pardon, prononçant

monosyllabes entrecoupées de sanglotmère de Luis supplia :

– C’est moi qui dois m’agenouille

vous implorer votre charitndulgence !... Le crime de mon épouxégalement le mien... Vous avez été spode vos plus beaux rêves quand la jeuneterrestre commençait à vous sourNotre ambition dévorante a dérobé ressources et vos possibilités, vexistence y compris... Pardonnez-nousNous paierons nos dettes. Le Seignnous aidera dans la récupération de nmaison... D’ici peu, Antonio Olimpio et serons de nouveau dans le plan physi



et, avec le soutien de la MiséricoDivine, nous vous restituerons la fequi ne nous appartient pas... Permet

mes enfants, que je puisse honorer mâme du privilège d’être, sur Terre, vomère pleine d’amour... Je vous offre mcœur afin de ramener l’espoir et

renouveler votre idéal... Le Seigneur concédera la bénédiction de vprotéger, auprès de moi, vous éduquavec le souffle de mes baisers et la ro

de mes larmes... Mais pour que celafasse, il est nécessaire que l’oubli de différents naisse, pur, de l’amour nous nous devons les uns aux autr

Relevez-vous, enfants bien-aimés... Jésait combien je désire vous serrer conma poitrine et vous garder dans bras !...



Alzira ne parvint cependant papoursuivre. D’abondantes larperlaient sur son visage, mais quel

chose semblait obstruer sa goétouffant sa voix.

Cependant, même ainsi, nous vîa glorieuse victoire de l’amour en

brefs moments... Des étinceflamboyantes émergeaient du thod’Alzira, en ondes successives splendeur saphirine, nous laiss

comprendre que sa grandeur intéries’était muée en une source d’une lumntense. À l’image de deux êtres att

par la tendresse maternelle, Clarindo

Leonel se levèrent, soutenus par nsœur qui les enlaça dans d’émouvasanglots.



Les cajolant, reconnaissante, ncompagne les accueillit entre ses bcomme si elle retenait deux trésors

cœur.Répondant à un signal silencieux

’orienteur de notre excursion, n’aidâmes comme il le fallait et, ap

quelques instants, nous prîmes le chedu retour au grand institut, transportavec nous les deux nouveaux amis.

Après les avoir fait interner dandépartement adéquat, Silas, satisfait, d

– Grâce à Dieu, notre tâche accomplie. À présent, attendons qu

soient tous prêts pour la nouvelle bataqu’ils livreront sur la Terre, pourservice salvateur où se mélangaffection et aversion, allégresse



douleur, lutte et difficulté, en recherde rédemption.

D’impérieuses questions naissa

en mon for intérieur, mais je compris a loi de causalité agirait, infatigablem

pour les personnages de notre histoiree méditai sur mes propres dettes... C

alors qu’au lieu de question’embrassai avec respect les mains’Assistant, dans la position de l’appr

reconnaissant devant l’instruct

généreux, et je me recueillis dansprière, silencieusement, remerciant Jépour la précieuse leçon.

[1] NdT : le XXe.



11

Le temple et le parloir

Le point culminant du cas AntoOlimpio avait été atteint, et désireuxpoursuivre nos études, Hilario et allâmes à la rencontre de l’InstructDruso qui, après nous avoir écoutés, nconseilla avec sollicitude :

– Je vois que la « Mansão » vous asoi déjà fourni des éléments basiqaboutissant à de graves conclusions suoi de causalité... Ici, dans la plupart

problèmes, nous trouvons prestoujours le fruit concret de l’actuprès de nous, il est possible d’obser

de près, la cueillette de la souffrance d



toutes ses phases, difficiles douloureuses.

Et, souriant, il ajouta :

– La région infernale se trosurchargée de cas mûrs. Ici, l’avaalimente la corrosion d’atro

souffrances, le crime fait face à toutesespèces d’angoisse dans le remords taret la délinquance responsable est surppar les ténèbres qui aggravent leamertumes, car les collectivités semeurs coupables de la plantationtant de ronciers ne possèdent pascourage nécessaire à la cueillette du fempoisonné de l’ensemencement auqls se sont attachés. Désorientés

déments, ils se soulèvent contre flagellations qu’ils ont créées et sombr



dans les profondeurs de la rébellion etdésespoir... Selon ce qu’il est fad’observer autour de notre centre

réajustement et de secours, tout, dpratiquement toutes les circonstann’est qu’ombre et conflit uniformes’image d’un vaste champ incendié par

ndividus imprévoyants qui seracontraints à supporter le feu et la fumpar lesquels ils ont lésé le sol de lepropres vies…

Druso se tut, marcha en directiona grande fenêtre qui ouvrait sur

brumes extérieures, regacompatissant, le triste paysage que

yeux parvenaient à discerner, puis reensuite près de nous en affirmant :

– Il serait profitable que v



prolongiez le travail dans lequel vous vêtes engagés, relevant les principescompensation dans de plus am

secteurs. Nous considérons les réalisatien cours dans la sphère corporelle cométant de la plus haute importance, en tque facteurs déterminants d

’acquisition du ciel ou de l’enfer pourpersonnes qui les recherchent, raipour laquelle nous prévoyons pour vdeux les meilleurs profits dans

activités que vous avez entreprises, da zone de relation entre notre centr’homme commun pas si lointain. Il n

faut reconnaître que tous, nous créons

renouvelons le destin, chaque jour, et’examen de pareille leçon est plus lentnotre institut nous apparaît plus comun point d’arrivée où la culpabilité s’an



avec lenteur. Mais parmi les Espncarnés, le mécanisme de la Loi à trav

de laquelle l’âme vit dans ses prop

constructions se révèle plus facilemennos yeux. Dans notre vase de chairplante de l’existence se développe, fleet donne des fruits. La mort physiologi

réalise la grande moisson. De cmanière, nous avons dans notre mondsélection naturelle des fruits. Les randividus qui se montrent avancés s

conduits au labour de la Lumière Divdans les plans célestes, pour ascension plus importante tout au longgrand futur. Cela dit, l’écrasante masse

ceux qui arrivent estropiés ou imparfstationne dans les réserves de l’ombrerégions inférieures où nous nous trouvà l’attente de nouveaux ensemenceme



dans les sillons de la charrue de la physique. Chaque être traverse les sede la tombe avec les images qu’i

générées, se servant des ressourcessentiment, de l’idée et de l’action quvie lui prête, irradiant les forces quaccumulées dans l’espace et dans le tem

terrestres. Nous croyons donc ’observation du sujet parmi les âncarnées doive être opportune afin

votre expérience s’enrichisse.

Ces réflexions, dites sur un paternel, m’émurent intensément. Dres avait prononcées avec affabilité

tristesse, malgré son sourire.

Enchanté comme toujours parpersonnalité si difficilement cernable dson ensemble, je me tus dans le respec



ses paroles, mais un Hilario impatient à profit la pause qui s’était faite pdemander :

– Alors, que nous suggérez-vous de répondre aux études auxquelles vvous référez ?

L’Instructeur réponmmédiatement :

– Nous possédons une soud’observation sans cesse renouvelée d

e temple et le parloir, à l’extérieurnotre centre. Ils sont ordinairemfréquentés par des frères du pphysique, provisoirement déliés

’habitation corporelle par l’influencesommeil. Il s’y trouve également compagnons désincarnés qui errautour de la « Mansão » cherchant



réconfort. Nombre d’entre eux sont linotre sanctuaire par les fils deréincarnation, tandis que de nombr

autres arrivent jusqu’à nous, à recherche de secours. Nous disposonsces lieux de beaucoup de travailleursrecueillent leurs réclamations

enregistrent leurs problèmes, afin nous orientions notre effort de paix ecoopération avec assurance. Il serait antéressant que vous intégriez nos équ

de travail durant quelques jocollaborant avec nous tout en procédadiverses observations.

– Nous serait-il possible de comp

sur l’aide de Silas ? demanda mcollègue, en se référant au compagdont la présence signifiait pour n



allégresse et courage.

L’Instructeur nous observa manière expressive et, à notre surpr

fit le commentaire suivant :– Si ce n’était l’objectif

nformations que vous recueillez, il se

bien entendu impossible de permeque l’Assistant mentionné dirigeâtrécolte d’enseignements. Nous savcependant que le travail en coursdestine à des instructions pour la sphdes compagnons incarnés, et paretâche nous oblige à prendre en comvotre requête. Réellement, il ne vous aucune perte d’opportunité ou de temEt, bien qu’à l’heure actuelle, responsabilités de Silas soient énormene vois pas comment vous priver



compagnon qui, sans l’ombre d’un doest ici le dépositaire de notre plus haconfiance.

Peu après, alors que nous plongidans de silencieuses réflexions portante concours de l’intelligence avec laque grand bienfaiteur suivait notre obje

l fut demandé à Silas de venir nrejoindre, recevant des recommandativisant à nous fournir l’assistanécessaire.

Engagés dans une conversarapide et brève, l’Instructeur ’Assistant échangèrent leurs impressi

dont il nous fut impossible de saisir toa signification. Leur conversa

terminée, Silas marqua l’horaire de nprochaine rencontre et, là-dessus, n



entretien avec le gouverneur de« Mansão » toucha pratiquement à sa f

Le moment prévu, l’Assistant vin

notre rencontre, serviable. Nous allivisiter le temple de la « Mansão ».

Nous parcourûmes de lo

enchaînements de couloirs jusqu’à ce nous passions par une étroite poternenous permit d’accéder à un vaste espclos illuminé. L’intérieur s’apparentacelui d’une grande chapelle, comme ceque nous connaissons sur Terre. Appucontre le mur du fond, au centre,trouvait une table simple et blanche, aquelle se dressait une croix faite d

matériau argenté radiant, tournée verpièce, qui était le seul symbole religiexistant ici. Mais de petites concavités



blancheur neigeuse, sculptées en formniches, étaient visibles dans les matéraux.

La lumière qui régnait en ces lieumariait de manière enchanteresse avedouce mélodie qui résonnait subtilemdans la nef…

Quelles mains invisibles produisacette musique suave et empreinte tendresse qui nous invitait au respect a méditation ?

Alignées en files comportant à près le même nombre de personnes, pde deux cents entités priaient devant

niches vides, formant un ensemmiséricordieux.

Je ne saurais dire qu’elle



’émotion qui envahit entièrement mâme.

La foi simple de l’enfance s’empa

nouveau de mon esprit... Je me souvinma mère m’enseignant ma premprière et, comme si les vibrations moment présent fussent pareilles à

pluie bénie, lavant tous les recoins de mesprit, j’oubliai pour un instant anciennes expériences de la vie pourpenser qu’au Seigneur Suprême, n

Dieu et notre Père…De chaudes larmes perlaient sur m

visage.

Je voulus poser une question’Assistant bienveillant, mais dans premier contact avec le sanctuextérieur à la « Mansão », je parvins à



rien faire d’autre que prier et pleuabondamment. C’est la raison paquelle je contemplais la croix lumine

entre respect et émotion, bien quepusse contrôler mon organe vocal afin es mots ne s’échappassent pas de

bouche de manière désordonnée... Je

remémorais le Messager Divin qui y arecouru dans le sacrifice pour nous trae chemin de la résurrection victorie

et je récitais intérieurement :

« Notre Père qui êtes aux cieux,« que votre nom soit sanctifié,

« que votre règne arrive,

« que votre volonté soit faite suTerre comme au Ciel.

« Donnez-nous le pain de cha



our.

« Remettez-nous nos dettes comnous les remettons à ceux qui n

doivent.« Pardonnez-nous nos offen

comme nous pardonnons aussi à ceux

nous ont offensés.« Ne nous abandonnez point à

tentation, mais délivrez-nous du mal.

« Ainsi soit-il. »

Je vis que Silas accompagnaitmoindre de mes mouvements intériecar après avoir terminé la pr

dominicale, il me dit, affectueux :– C’est vrai, André, rares sont c

qui parviennent à pénétrer en ce lieu s



s’appuyer sur la prière.

Et regardant Hilario qui essuégalement des larmes qui lui éta

venues spontanément aux yeux, comsi par ce fait il cherchait à l’inclure dantendresse de ses observations, poursuivit :

– Cette petite place de la penséesublimée par la componction et padouleur de milliers d’êtres... Des léginnombrables d’âmes édifiées dans

souffrance et dans la foi sont passées ci, versant les larmes du repentir ou’espoir, de la gratitude ou de l’angois

Notre temple qui se trouve entre les mde la « Mansão », aux services duqvous avez déjà participé, fonctiocomme le cœur vivant de notre cen



tandis que ce sanctuaire extérieur essymbole de nos mains jointes dansprière.

Indiquant les personnes qui recueillaient en silence, devant les ausans ornements des murs, je me risqudemander au frère obligeant :

– Cette représentation de la croices niches vides, que représentent-eci ?

Sans attendre, l’Assistant expliqua– La croix rappelle à tous

visiteurs que l’Esprit de Notre SeignJésus Christ se trouve présent ici, b

que nous nous trouvions dans les abînfernales. Et les niches vides offr’opportunité à tous de s’adresser



Cieux, selon la foi que chacun embraJusqu’à ce que l’âme obtienne la SageInfinie, il est indispensable qu

chemine sur la longue route des symbde l’alphabétisation et de la culture ’orientent le long du sentier de l’élévantellectuelle, et, jusqu’à ce qu

atteigne l’Infini Amour, il est nécessqu’elle parcourt les longues routes dcharité et de la foi religieuse, dansmultiples départements de

compréhension qui lui assure l’accès ie Supérieure. Les pouvoirs divins nous régissent font en sorte qu’ici, quque soit la foi, elle trouvera ici

vénération pleine d’amour dès qusincère et respectable.

Observant que la petite communa



des âmes en prière s’alignait sedifférentes positions, certaines se tendebout ou commodément assises, tan

que la plupart des autres s’agenouillaiHilario posa quelques questiauxquelles Silas répondit en condensansujet :

– Oui, ici, dès que le respect muest nécessairement conservé, tpeuvent prier comme bon leur semble

Et, alimentant la saine curiositéndiqua une femme en ple

patiemment agenouillée devant une nitoute proche, et dit :

Accompagnons par exemple csœur qui prie. Plaçons-nous derrière de manière à ne pas l’incommoder notre présence. Et, l’enveloppant dans



vibrations de notre sympathie, nassimilerons son niveau menpercevant avec clarté les images qu’el

créées dans son processus personnelprière.

Obéissant de manière machinaleme semblait que l’étroit espace de la ni

se modifiait au fur et à mesure queconcentrais mon attention sur la grisonnante et inclinée…

Saisi de surprise, je vis apparapeu à peu devant mes yeux une bscène. Il s’agissait de la reproducanimée de la sculpture de TexLopes[1], représentant la Très SaMère en train de pleurer son Divin Fmort…

Et les phrases inarticulées de



vénérable sœur en prière résonnaienmes oreilles :

– « Mère Très Sainte, Divine Fem

de la Pitié, aie pitié de mes enfants errent dans les ténèbres !...

« Par amour de ton fils sacrifié su

croix, aide mon esprit souffrant afin qupuisse leur porter secours…

« Je sais qu’ils n’ont pas hésitembrasser le crime par l’attachem

sinistre aux passions matérielles.« En réalité, ce sont de malheur

assassins que la justice terrestre n’a reconnus... C’est la raison pour laquell

souffrent avec plus d’intensité le drade leurs propres consciences, empêtdans la culpabilité… »



À cet instant de sa demande, Stoucha légèrement nos épaules, nnvitant à l’enseignement dû, et expliqu

– C’est une pauvre mère désincarqui fait une demande pour ses fils égdans les ombres. Elle invoque protection de notre Sainte Mère, sou

représentation de la Femme de la Pselon la foi que son cœur peut abriter pe moment, dans le contexte des souve

ramenés du monde…

– Cela veut dire que l’image de nvision…

Cette observation resta en susp

car Silas compléta prestement :– C’est une création qui lui

propre, reflet de ses pensées a



esquelles elle tisse la demande, pensqui s’ajustent à la matière sensible dniche, formant l’image colorée et vibra

qui correspond à ses désirs.Et répondant automatiquement

questionnements que le sujet nsuggérait, il continua :

– Toutefois, cela ne signifie qu’elle répondra elle-même à la priDes demandes similaires à cells’élèvent vers les plans supérieurs esont recueillies par les émissaires d

ierge de Nazareth, afin d’être examinet exaucées, en conformité avec la sagevéritable.

Promenant son regard sur personnes présentes, il poursuivit expliquant :



– Il se trouve ici des dévots plusieurs grands héros du Christianisde cultes de foi différents.

En regardant tout autour, avec ample expérience il indiqua une audame en prière, ajoutant :

– Nous avons ici une noble femnvoquant la protection de ThérèseLisieux[2], la douce sœur du Carmdésincarnée en France.

– Et son message atteint-il le cœu’illustre religieuse ? demanda Hilario ason optimisme de toujours.

– En quoi cela ne se pourrait-il p

répondit son interlocuteur. Après la mdu corps, les êtres effectivement sanctirencontrent les plus grandes quantité



travail dans l’expansion de la lumièrede la charité, de la connaissance ou dvertu, dont ils se sont fait la source v

d’inspiration alors qu’ils se trouvadans l’apprentissage humain. Le béatifique et figé n’existe que dans l’esoisif de ceux qui prétendent au prog

sans travail, et à la paix sans effort. Test création, beauté, perfectionnemallégresse et lumière sans fin dans l’œude Dieu qui s’exprime, divine et infini

travers ceux qui s’élèvent vers l’AmInfini. Ainsi, donc, le cœur qui laisse Terre une plantation de foi d’abnégation se met à nourrir, depui

plan spirituel, le labour des idées et exemples qu’il a légués aux frères dutte évolutive, labour qui s’étend c

ceux qui poursuivent son ministère sa



grandissant ainsi en travail et en influepour le bien, dans le secteur de l’aclluminative et sanctifiante que

Seigneur lui confie.Mon compagnon, qui sui

’explication avec autant d’attention moi, dit :

– Et dans l’hypothèse d’une persougée sainte parmi les hommes et qui n

serait pas réellement dans le Plan dérité ? Les prières qui lui sont adress

atteignent-elles les objectifs attendmême quand le saint supposé se troengagé dans de dures expériences cœur des régions des ombres ?

– Oui, Hilario, éclaircit l’AssistLes prières peuvent ne pas renconmmédiatement l’Esprit auquel elles



destinent, mais elles atteignent le grode compagnons auquel ecorrespondent et qui, amoureusemen

substituera dans l’œuvre d’assistancebien, au nom du Seigneur, étant doque dans la réalité, tout amour danCréation Éternelle vient de D

Imaginons par exemple que la religieen question ne soit pas en conditionprêter secours, de manière temporaiSi cela venait à se produire, les gran

âmes épurées dans la discipline ’institution où elle s’est tellemdistinguée se chargeraient de faire pelle le travail nécessaire et juste, jusq

ce qu’elle puisse prendre sur ses épa’apostolat qui lui revient.

– Toutefois, poursuivit mon collè



faut-il croire que l’esprit congrégations religieuses existe toujodans les Sphères Plus Élevées ?

L’Assistant sourit et ajouta :– Pas dans le sens étroit

sectarisme terrestre. Plus l’âme s’él

vers les cimes de la vie, plus abandonne les conventions humaidécouvrant que la Providence est lumet amour pour toutes les créatures. Cdit, jusqu’à ce que l’âme s’identifie aes facteurs sublimes de la conscie

cosmique, les cercles d’étude et de foiperfectionnement et de solidarité, raison du bien qu’ils réalisent, méritenplus grand rassemblement Intelligences Supérieures qui réponde’exécution des Plans Divins.



Peu après, comme s’il voulait fixermérites de la leçon dans notre espritourna son regard vers une certa

femme qui se maintenait en prière, oin de nous, et après une brobservation, il nous conduisit jusqu’à en nous recommandant d’être attentifs

Nous cherchâmes à assimiler niveau mental et, une fois la syntoétablie, nous surprîmes dans la n’image vivante et sympathique de n

dévoué Docteur Bezerra de Menezeen même temps que nous entendionsupplique de notre compagne désolée :

– Docteur Bezerra, pour l’amourJésus Christ, n’abandonnez pas mpauvre Ricardo dans les ténèbres désespoir !... Mon malheureux ép



traverse de rudes épreuves !... généreux ami, aidez-nous ! Ne permepas qu’il descende dans l’abîme

suicide... Donnez-lui courage et patieraffermissez son état d’esprit !... difficultés et les larmes qui l’affligent de monde tombent sur mon âme com

une pluie de fiel !... »Silas interrompit notre réflexion

faisant ressortir :

– Conformément à ce que nsavons, le sanctuaire sert à la prdigne, sans culte particulier. Là-quelqu’un recourt à la protection desœur de Lisieux, ici, un cœur infortdemande de l’aide au remarquacompagnon des spirites au Brésil.

Avant de détourner mon attention



fixai le visage du grand médecin selonsouvenirs de la sœur qui priait, confianotant la perfection de la photograp

mentale qu’elle extériorisait.Nous avions vu ici le portrait du

Bezerra, tel que nous le connaissiserein, simple, bienveillant, paternel...

Anticipant nos interrogatcoutumières, l’Assistant nous informa

– Avec plus de cinquante ann

consécutives de services rendus àCause Spirite, Adolfo Bezerra de Menefit son possible pour la formation d’mportante équipe de collaborateurs

servent sous la bannière de la chaaprès s’être désincarné. Des centad’Esprits studieux et bienveillaobéissent aux directives dans le labour



bien où il opère au nom du Christ.

– De cette manière, dit Hilario, ilfacile de comprendre comment il agit

tant de lieux en même temps...– Exactement, reconnut S

Comme cela se produit en radiophonie

une station émettrice s’adresse postes de réception, de la même manune seule tête pense pour des milliersbras et un grand missionnaire deumière, en action dans le bien, peu

refléter dans des dizaines voire centaines de compagnons qui suivent orientation dans le travail harmonisé desseins du Seigneur. Bezerra Menezes, invoqué avec douceur, dans td’institutions et de foyers spirites, les atous personnellement ou



’intermédiaire des entités qui représentent avec une extrême fidélité

– C’est pour cela qu’il aura

propre domaine d’activité, comme un chumain possède le siège administratpartir duquel il distribue les ordres epensée directrice de l’organisatio

avança mon collègue.– Tout à fait, dit l’Assistant

souriant. Le Seigneur qui a les moyd’installer dignement le moindre dirigehumain, même dans les plus petexpériences de la vie sociale de la Plann’abandonnerait pas les missionnairesa lumière du Plan Spirituel ntempéries.

Se disant, Silas nous obligdiscrètement à marcher en direction d



porte d’accès au patio intérieur du tem

Atteignant la sortie, nous notâqu’à quelques mètres du portique

clarté ambiante diminuait d’intenpresque instantanément, nous laisspenser qu’elle devait terriblement soude l’impact des ombres environnantes…

Une foule importante se teassemblée dans l’énorme atrium…

Plusieurs groupes conversaient à v

haute... Il y en avait qui pleuraient, suppliaient, qui gémissaient…

Notre vision encore inadapenregistrait avec difficulté les contour

cette grande foule qui s’agglomérait Cependant, nous pouvions entendre aprécision les paroles et les cris,



demandes ardentes et les apaffligeants...

Remarquant notre surpr

’Assistant nous fit observer, ému :– Nous avons ici le parloir de

« Mansão » où se présentent de gran

files d’âmes sincères et souffrantes, mhabituellement plongées dans un profdésespoir qui annule les vertus deprière paisible…

Et avec un geste expressif, il ajout– Dans cette grande enceinte déd

à la parole libre, nous trouvons réellemnotre ligne de démarcation vibratoi

u-delà, ce n’est plus que la dourebelle et terrible qui génère monstruosités et le déséquilibre



représentent l’enfer de l’interprétareligieuse commune, alors qu’à l’intérdes murs de notre centre, c’est la dou

patiente et compréhensive qui engena rénovation et le réajustement pouchemin des cieux…

Face aux scènes attristantes

s’étalaient sous nos yeux, nous disposions d’aucune expression pqualifier la stupeur dont nous nsentions submergés. C’est la raison p

aquelle nous restâmes instinctivemsilencieux devant le calme de l’Assistqui, à ce que nous pûmes nous rencompte, recourait mentalement

bienfaits de la prière.[1] Note de l’auteur spirituel : Antônio TeLopes, remarquable sculpteur portugais.

’



l’Enfant Jésus, dans l’Église Catholique, désincadans le Carmel de Lisieux, France, le 30 septe1897.

[3] Note de l’auteur spirituel : Dr Adolfo BezerMenezes, apôtre du Spiritisme chrétien au Bdésincarné à Rio de Janeiro le 11 avril 1900



12

Dette aggravée

Tandis que d’autres serviteurs centre passaient avec empressement pde nous, animés par la volonté de sere compagnon tant estimé par Dr

descendit les marches du temple en ncompagnie tout en expliquant :

– De nombreux compagnons service mettent à profit ce moment ppratiquer le culte spontané de l’amfraternel. Ils écoutent ici, dans ce par

es désespérés et les tristes et, autant qeur est possible, ils administrmédication et consolation, non seulemen exhortant à la compréhension, m



également en les accompagnant jusqu’cercles ténébreux ou à la sphère ncarnés afin d’accomplir l’œu

d’assistance dans les liens affectifs perturbent le cœur.

À cet instant, nous entrâdirectement en contact avec les grou

murmurants. Notre vision à présadaptée à l’ombre régnante, nparvenions à différencier les visaamentables et exotiques qui, affli

nous entouraient. Il s’agissait de femaux faciès durs que la misère défiguraid’hommes aux physionomies tortupar la haine et par l’angoisse.

De notre côté, nous pouvidifficilement évaluer leur âge, se’échelle terrestre. Leur infortune les a



transformés en fantômes d’amertumeassociant presque intégralement danmême type d’apparence extérieure.

grand nombre d’entre eux révélait mains pareilles à des griffes desséchéee regard haineux ou apeuré c

pratiquement la totalité des indivi

présents, révélait la doulourefulguration de l’esprit qui est descedans le puits de la folie.

D’émouvantes prières se mêla

aux sinistres clameurs de la révolte.Et, alors qu’attristés nous regardi

a foule agitée de mouvements rudes, aux portes ouvertes du sanctutranquille, nous demandâmes à l’Assistpourquoi elle n’était pas accueillie tentière dans le temple hospita



presque désert en cet instant.

Mais, désignant l’entrée de l’édique nous venions de quitter, Silas fix

porte radiante qui, depuis la fpénombre, nous semblait être un tunouvert vers la lumière, expliqua :

– Effectivement, vous vous évoqa mesure qui serait souhaitaCependant, ils n’entrent dans l’encesacrée qu’à compter du moment oùpeuvent supporter la clarté avecrespect dû. Presque tous les frères qutrouvent rassemblés sur cette pportent les mutilations que la pervereur impose, ou nourrissent

sentiments sanguinaires que demandes émouvantes dissimulent mEt, dans de telles dispositions, ils



résistent pas à l’impact de la cldominante composée de photspécifiques qui se caractérisent par

teneur électromagnétique bien précndispensable au maintien de ncentre. Beaucoup de nos frères, déracinés, demandent avec leur bouch

possibilité de pratiquer les avantages dprière dans l’intimité du sanctuaCependant, intérieurement, ils voudrapiétiner le sublime nom de notre P

Céleste, dans un culte à l’ironie etblasphème. Afin qu’ils ne perturbent ’atmosphère divine qu’il nous rev

d’offrir à la prière pure et réconforta

nos orienteurs nous recommandentaisser la lumière calibrée contre perturbations et les préjudices facilemévitables.



Surpris, Hilario dit :

– Cela signifie que seule componction sincère de l’âme entrera

syntonie avec les foélectromagnétiques opérant en ces lieu

– C’est exactement cela, confirma

nterlocuteur. Notre institution restebras ouverts à l’épreuve et à souffrance, mais pas à la rébellion nidésespoir. Sinon, dans la région tortuoù elle se trouve, cela reviendrait àcondamner à la destruction et discrédit.

Nous fûmes interrompus à cet inst

de notre conversation par des dizainesbras desséchés qui imploraient de l’aSilas les regarda avec compassion, msans s’appesantir, jusqu’à ce que n



marche soit interrompue par une femempressée qui s’exclama, anxieuse :

– Assistant Silas ! Assistant Silas !

Notre ami la reconnut car s’arrêtsoudainement, il lui tendit sa main dramicalement en murmurant :

– Luisa, qu’y a-t-il ?La curiosité et l’afflic

s’affrontaient chez les deux personna vec des signes d’une angorrépressible, la dame désincarnée

sans préambules :

– À l’aide !... À l’aide !... Ma fille,

pauvre fille Marina se décourage... utté de toutes mes forces pour la déroau suicide, mais à présent, je me saffaiblie et incapable…



Les sanglots étranglèrent sa goétouffant sa voix.

– Parle ! lui dit l’orienteur de n

excursion, comme si le caractère alarmde cet instant eut obscurci sa sérémentale, indispensable à compréhension de la nouvelle situation

La malheureuse tomba à genoeva des yeux larmoyants et supplia :

– Assistant, pardonnez m

nsistance à vouloir vous parler de mnfortune, mais je suis une mère... pauvre fille veut se tuer cette nuitcompromettant un peu plus avec

ténèbres de sa conscience !...Silas lui conseilla de s’en retour

vers le foyer terrestre, comme elle



pouvait, et, nous donnant les mainspermit un voyage rapide vers l’objeauquel nous devions répondre.

En chemin, il nous informa :– Il s’agit d’une compagne de

« Mansão » réincarnée depuis pres

trente ans, sous les auspices de ncentre. Nous lui fournirons le sounécessaire tandis que vous pouexaminer un problème de débit aggrav

Notant que notre ami restesilencieux, mon collègue dit :

– Il est impressionnant d’observenombre de femmes engagées dans

travail de prière et d’assistance dansrégions…

Préoccupé comme il l’était, n



généreux compagnon essaya de soursourire qui n’arriva pas jusqu’à ses lèvpuis il ajouta :

– Grande vérité... Rares sont mères et les épouses qui recherchentrégions heureuses sans les douaffections qu’elles réchauffent dans

cœur... L’immense amour féminin est des forces les plus respectables danCréation divine.

Toutefois, il n’y eut plus le tempour d’autres observations. Natteignîmes une petite habitation de tpièces simples et étroites, dans le pphysique.

L’horloge marquait minuit passéquelques minutes.



Accompagnant Silas dont la présedélogea plusieurs entités de l’ombre quregroupaient ici avec l’intention décla

de perturber, nous entrâmes dans chambre humble.

Nous découvrîmes, sans échangemoindre parole, que le problème é

effectivement désolant : une petitedeux ou trois ans pleurnichait, troubauprès de la jeune femme angoisséeépuisée... Il était possible de disting

dans ses yeux écarquillés et inconsciee stigmate de ceux qui ont été marq

par une irrémédiable souffrance moment de la naissance.

Malgré tout, il était facile, avecpréoccupation impossible à dissimulerSilas, de reconnaître que la pauvre fem



était le cas le plus urgent auquel ndevions prodiguer nos soins.

Agenouillée, la malheureuse couv

a petite fille de baisers, révé’indéniable angoisse de ceux qui

séparent pour toujours.

Tout de suite après, dans mouvement rapide, elle prit un verre de breuvage ne laissait aucun doute su

teneur toxique. Mais avant qu’elle n’ytrempé ses lèvres enfiévrées, voici ’Assistant lui dit d’une voix assurée :

– Comment peux-tu penser’ombre de la mort sans la lumière d

prière ?La malheureuse n’entendit pas

question par ses tympans physiques, m



a phrase de Silas envahit son escomme une violente rafale.

Ses yeux brillèrent d’un é

nouveau et le verre trembla entre mains à présent indécises.

Notre orienteur étendit ses b

’enveloppant dans des fluanesthésiants de tendresse et de bonté

Marina, car c’était elle la sœur pqui le cœur maternel affligé suppliait

’aide, dominée par de nouvelles pensreposa le dangereux récipient à sa pnitiale et, sous la vigoureuse influence

directeur de notre excursion, elle se

automatiquement et s’allongea dans lese mettant à prier…

– « Mon Dieu, Père à la Bonté Infi



mplora-t-elle à voix haute, aie pitiémoi et pardonne mon échec ! Je n’en pplus... Sans ma présence, mon mari v

plus tranquillement dans la léproserima pauvre fillette trouvera des cœcharitables qui lui donneront de l’amoJe n’ai plus de ressources... Je

malade... Nos factures me détruiseComment puis-je vaincre l’infirmité me dévore en étant obligée de cousans repos, entre mon mari et ma pe

fille qui réclament mon assistance et douceur ?... »

Silas lui administrait des pamagnétiques de prostration et, l’induis

à un léger mouvement du bras, il fitsorte que dans une impulsion irréfléelle frappât avec force dans le ve



fatidique qui roula sur le sol dechambre, déversant le liquide létal.

Versant d’abondantes larmes,

pauvre créature insista, désolée :– Ô Seigneur, aie pitié de moi !...

Reconnaissant dans le g

nvolontaire la manifestation d’une foétrangère qui entravait sa possibilitémort délibérée de cet instant, elle se mprier en silence avec d’évidents signes

crainte et de remords, attitude menqui accentuait sa passivité et d’Assistant se servit pour la conduire

sommeil provoqué.

Silas émit un puissant jet d’énefluidique sur le cortex encéphalique dfemme qui, sans parvenir à s’explique



raison de la torpeur qui envahissait système nerveux, se laissa sombourdement dans le sommeil, comm

elle avait absorbé un violent narcotiquL’Assistant interrompit l’opération

secours et nous dit, bienveillant :

– Nous avons ici un problèasphyxiant de dette aggravée.

Et, indiquant la jeune mère à présexténuée, il continua :

– Marina est venue de n« Mansão » pour aider Georges et Zenvers lesquels elle avait déjà une de

u siècle passé, elle s’est interposée en

eux deux alors qu’ils étaient de jeumariés, les entraînant dans de déploramprudences qui leur valurent



angoissante démence dans le PSpirituel. Après de longues souffrancedésajustement, le Seigneur a permis

de nombreux amis intercédassent aupdu Père Supérieur afin que leur destinse recomposer. Et tous trois renaquirdans le même cadre social pour le tra

régénérateur. Marina, l’aînée du foyernotre sœur Luisa, reçut la chargeveiller sur sa jeune sœur qui put ainsdévelopper à la chaleur de sa fratern

tendresse, mais une fois devenueseunes femmes, il y a quelques annvoici que selon le programme de sertracé avant la réincarnation, la jeune Z

rencontra Georges, et ils renouèrnstinctivement les liens affectifs du paIls s’aiment avec ferveur et se sfiancés. Mais, loin répondre



promesses faites dans le MoSupérieur, selon lesquelles il lui reved’aimer le même homme dans le sile

du renoncement constructif, soutenanpetite sœur, qui avait été autrefois épouse répudiée, dans les lupurificatrices que l’époque actuelle

offrirait, Marina, prise d’une intepassion, s’est mise à échafauder projets inconfessables. Complètemaveuglée et sourde aux avis de

conscience, elle a commencé à envelope fiancé dans une trame de séductionattirant vers son secret objectif l’apd’entités capricieuses et infirmes,

’intermédiaire de désirs maladifs, ellmit spontanément à hypnotiser le jehomme avec l’aide des vampdésincarnés dont elle s’est attirée



compagnie sans s’en apercevoir... nconsciemment dominé, Georges pa

de l’amour pour Zilda à la sympathie p

Marina, notant que la nouvelle affeccroissait en son for intérieur de maneffrayante, sans qu’il ne pût lui-mêmecontrôler l’expansion... Quelques m

s’étant écoulés, ils se dédièrent tous dà des rencontres secrètes duresquelles ils se compromettaient

avec l’autre dans la plus grande intimi

Zilda perçut le changement comportement du jeune homme, mais chercha à justifier son indifférence enmettant sur le compte de la fatigue

travail et des difficultés dans la familiale. Toutefois, alors qu’il manquait que deux semaines avantnoces, la malheureuse fut surprise



’affligeante et inattendue confessioGeorges lui exposa la plaie qui affligson monde inférieur... Il ne lui nie ni

admiration ni sa tendresse, mais il bien longtemps qu’il reconnaît que sMarina doit être sa compagne dans foyer. L’ancienne fiancée étouffe

terrible désappointement qui la subjuet, apparemment, ne se révolte pas. Mntrovertie et désespérée, elle parv

durant la même nuit où eut lieu

conversation à se procurer la dd’insecticide pour fourmis avec lequel mit fin à son existence physique. Dévapar la douleur, Zilda désincarnée

recueillie par notre sœur Luisa quitrouvait déjà dans notre monde, admdans la « Mansão » en raison des mérmaternels. La malheureuse génit



demanda la protection de nos Aînés. Da position de mère, elle avait pitié

deux jeunes car à ses yeux, la fille aut

de la traîtrise était plus à plaindre qufille bafouée, bien que cette dernière acquis le grave débit des suicidés, attédans son cas par l’aliénation mental

aquelle elle fut conduite suite àsoumission sans raison à cet inqualifiabandon... Après avoir examiné question, le Ministre Sanzio que n

connaissons personnellement, décida Marina fût considérée débitrice dans situation qu’elle avait elle-mêaggravée. Et peu après cette décision, i

e nécessaire pour que Zilda reconduite vers le foyer afin d’y recees attentions méritées. Marina a f

dans l’épreuve de renoncement en fav



de sa sœur qui était sa générecréditrice. Mais en faisant obstruction Loi, elle s’est condamnée à se sacri

pour elle qui à présent est imposée àcôtés comme sa fille terriblemsouffrante et immensément aimée. Cainsi que libres, Georges et Marina

marièrent, recueillant sur Terre communion affective après laquelleavaient soupiré. Cependant, deux après leur union, ils reçurent Zilda d

un berceau décoré de dentelles en tque fille bien-aimée. Mais... dès premiers mois de l’enfant adoré, perçurent la douloureuse épreuve. Zi

aujourd’hui appelée Nilda, est née sourmuette et mentalement retardée, conséquence du traumatisme périspreçu dans la mort par empoisonnem



volontaire. Inconsciente et tourmendans les replis de son être par souvenirs asphyxiants du passé réc

elle pleure pratiquement jour et nuMais plus elle souffre, plus la tendrequ’elle recueille de ses parents ’aiment avec les signes d’une compas

et une douceur extrêmes est importanLeur vie s’écoulait paisiblemseulement agitée par les épreunaturelles du chemin quand, il y

quelques mois, Georges fut interné da léproserie où il se trouve en traitemDès lors, entre l’époux malade et la pefille malheureuse, Marina, dans son d

aggravé, souffre de l’abattement dequel nous l’avons trouvée, égalemmartelée par la tentation du suicide.



L’Assistant se tut.

Hilario et moi nous trouvistupéfaits et émus. Le problème é

douloureux du point de vue humain, ml contenait un précieux enseignemena Justice Divine.

Silas effleura la jeune femme proset insista :

– Le Seigneur nous aidera pqu’elle se rétablisse et reprenne courag

À cet instant, la sœur Luisa péndans la pièce, mi-déprimée, mi-anxieu

Elle s’informa de tous les faits

remercia, essuyant ses larmes.Cela dit, désireux de mener

secours jusqu’à la fin, Silas administra



nouveaux fluides magnétiques à la mdébilitée, et nous assistâmes alors à scène inoubliable.

Marina se dressa en Esprit au-desde son corps somatique et posa sur nun regard vague et inexpressif...

Mais comme s’il réveillait perceptions de l’esprit, notre directeurpassa les mains alors auréolées de fluuminescents sur les pupilles et, tou

coup, à l’image d’un aveugle qui recoua vision, la pauvre vit sa mère qui

tendait ses bras amis et câlins. Avec armes s’échappant de ses yeux, elle

réfugia en s’écriant d’allégresse :

– Maman ! Ma maman !... Alors ce toi ?



Luisa l’accueillit doucement coelle avec affection, comme elle l’aurait avec un enfant malade, et réprim

difficilement son émotion, elle lui tristement :

– Oui, ma fille chérie, c’est bien mta mère !... Remercions Dieu pour

quelques instants de conversation.Et, l’embrassant tendrement, ma

son affliction, elle poursuivit :

– Pourquoi te décourager quandutte ne fait que commencer ? Ignoreque la douleur est notre gardiecéleste ? Marina, qu’adviendrait-il

nous si la souffrance ne nous aidait psentir le bien et à y réfléchir ? Réjouisdans le combat qui nous purifie et nsauve dans l’œuvre de Dieu...



convertis pas l’amour en ton enfer etcrois pas que tu parviendras à soulaton époux et ta fillette par l’illusion d

fuite irréfléchie. Souviens-toi queSeigneur transforme le poison de erreurs en remède salutaire pourrachat de nos culpabilités... L’infirmité

notre Georges et l’épreuve de notre Nconstituent non seulement leur chebéni d’élévation, mais également le tpour ton esprit qui s’associe à l’expérie

dans la trame de la rédemption pprends à souffrir avec humilité pque ta douleur ne soit pas simplem’orgueil blessé... Que fais-tu de la fi

de la femme et du dévouement demère ? As-tu oublié la pratique deprière que tu as apprise à la maison ?tromperais-tu tant que tu en viendra



embrasser la lâcheté comme si représentait la gloire morale ? Il encore temps !... Lève-toi, réveille

utte et vis !... Vis pour récupérerdignité féminine que tu as souillée avetâche de la trahison... Rappelle-toi dpetite sœur qui est partie, abattue pa

poids du fardeau de l’affliction que tuas imposée, et paye par le dévouemenpar le sacrifice, auprès de la petite malade, pour tout ce que tu doi

’Éternelle Justice !... Humilie-toi et sata conscience par le prix de l’expiadouloureuse, mais juste... Travaillesers, espérant en Jésus, car le D

Médecin te restituera la santé de époux, pour qu’ensemble nous puissiconduire la petite infirme jusqu’au pora récupération nécessaire. Ne pense



être seule dans les longues et désenuits où tu partages ton temps entrveille et la désolation !... Partageons

mêmes rêves, partageons les mêmuttes !... Quel est le paradis que les cœmaternels en pleurs trouveront au-dde la tombe si ce n’est celui de la prése

de leurs enfants bénis, bien que ceueur aient de nombreuses fois occasionde longues journées d’angoisses ? Aie pde moi, ta mère, frappée par la souffra

que me cause l’amour avec lequelt’aime !...

Luisa se tut car d’incessants sangétouffaient sa voix.

À présent agenouillée et en larmMarina caressait ses mains, clamant dune supplique :



– Mère chérie, pardonne-moPardonne-moi !...

Par un effort, Luisa la releva et, n

faisant penser aux calvaires maternelsassaillent normalement les granfemmes, après la mort, elle la conduispas vacillants jusqu’à l’enfant infirme

cajolant le front trempé de sueur dpetite, elle implora, humblement :

– Fille bien-aimée, ne cherche paporte illusoire de la désertion... Vis poupetite fille, comme le Seigneur me perde continuer à vivre pour toi !...

La jeune femme, alors rétablie

prosterna devant le petit enfant trimais comme si l’émotion de ces instaétouffait son esprit éveillé, elle soudainement attirée par le corps



chair, comme la paille de fer par l’aimet nous la vîmes se réveiller en versd’abondants pleurs, s’écri

nconsciente :– Ma fille !... Ma fille !...

Respectueux, l’Assistant se sépara

Luisa et affirma :– Dieu soit loué ! Notre Ma

ressurgit, transformée.

Nous nous éloignâmes sans parole

Au dehors, dans le ciel, de lointnuages se couronnaient des clapurpurines de l’aurore et, l’âme ivre

reconnaissance et d’espérance, je médsur l’Infinie Bonté de Dieu qui apchaque nuit fait rayonner la bénédicd’un nouveau jour.



13

Débit stationnaire

Nous continuions à administrer aide fraternelle dans le foyer de Marncluant une assistance pour

compagnon qui se trouvait encor’hôpital, trouvant d’excellen

opportunités d’étude et d’observation.

Des conclusions et des remarqnous emplissaient de joie à chaque inst

Les tâches et les excursions revêtaient de tout le succès souhaita

quand une certaine nuit, un compagaffligé vint à la rencontre de Silas, danParloir. Celui-ci l’avisa poliment :



– Assistant, notre sœur Polisemble finalement fléchir sous le poid’immense épreuve.

– Révoltée ? demanda notre ami aune inflexion de patience et de bonté.

– Non, expliqua l’homme. Notre s

est malade et l’équilibre organique décd’heure en heure... Malgré tout cela, utte héroïquement pour rester auprè

son fils malheureux.

Silas réfléchit rapidement et dit arésolution :

– Il est impérieux d’agir sans perun instant.

Et comme cela se produisit dans circonstances antérieures, nrecourûmes à la volition afin de gagne



temps.

Quelques courtes minutes plus tnous nous trouvions dans un pays

rural, pauvre et triste. Dans une mastotalement exposée aux rafales du vnocturne, une femme infortunée gisaitune natte de paille posée à même le

enroulée dans des haillons, et à quelqmètres de là, un misérable nparalytique montrait son visage hébL’idiotisme complet, sous la vigilance

’infirme malheureuse qui se tenait en’affliction et le désenchantement, é

perceptible dès le premier coup d’œil.

Les embrassant du regard, nnstructeur nous informa, serviable :

– Nous avons ici notre sœur Poliet Sabino, son pauvre fils que le Pou



Céleste lui a confié. Spirituellement,sont tous deux sous la responsabilité d« Mansão », engagés sur un che

pierreux de réajustement.Cependant, notre ami paraissait p

ntéressé par l’assistance pratique quee travail informatif.

S’inclinant, attentif, au-dessus dpauvre femme, il ausculta son thoavant de dire, quelque peu inquiet :

– Cas urgent.Et, invités au concours imméd

nous nous associâmes à la minutierecherche, observant que le cœur

’infirme présentait une arythnquiétante. Il nous faisait penser à

prisonnier agité, enserré par les art



étroites et étrangement calcifiées.

Tout en examinant la situacirculatoire tourmentée, l’Assistant n

nforma :– Les vaisseaux affaiblis

myocarde menacent de se rompre s

peu car la malade se trouve tendueraison d’une angoisse extrême. L’asubit de l’organe central peut survd’un instant à l’autre.

Ce disant, il posa son regard ’homme-enfant qui se trouvait allongdeux pas de nous, et il ajouta :

– Poliana a besoin de plus de tem

dans son corps et son fils ne peutdispenser d’elle. Ils se trouvent seulement unis dans la même épreu



mais également aimantés au même clifluidique, alimentés réciproquement es forces qu’ils extériorisent dans

domaine de l’affinité pure. Ainsi,désincarnation de la mère répercuterait mortellement sur le fils d’existence dans la situation d’isolem

où il se trouve, gravite de mansystématique autour de la tendrematernelle.

Une douloureuse attente s’abattit

nous.Silas paraissait chercher dans c

cabane, dépourvue de tout, quelque chqui puisse aider. Mais il n’y avaitqu’une vieille cruche ne contenant qu’petite quantité d’eau.

L’Assistant nous informa que



souffrante nécessitait une médicammédiate, ajoutant pourtant qu’à c

heure de la nuit, ce ne serait pas fa

d’amener un compagnon incarné jusqcet endroit désert et que nous disposions ici d’aucun recours.

Mais même ainsi, nous le vî

appliquer des passes sur la glotte aune attention appliquée.

Tout de suite après, il administra fluides à la lymphe pure.

Nous comprîmes que Silas activasoif de la malade, la forçant à se servi’eau simple alors transformée en liqu

médicamenteux. Au prix d’un grand effort, Pol

abandonna sa couche et prit l’hum



récipient.

Après avoir bu de petites gorgées,nquiétudes finirent par se calmer, com

si elle avait absorbé une précieuse pocalmante.

Les préoccupations obsédantes

’heure en cours firent place au calme’esprit.

C’est ainsi que le directeur de nexcursion, caressant le front de la mal

qui reposait sur un amas de lambeauxtissus formant un oreiller, lui transmitforces revigorantes.

Quelques minutes s’écoulèrent

Poliana apparut en dehors de son vphysique, mais sans la lucidité spiritunécessaire pour percevoir notre prése



Cependant, soumise au commandemmagnétique de Silas, elle se redreautomatiquement. Soutenue par ses b

et suivie d’Hilario et de moi, nous nrendîmes dans un bosquet voisin.

Loin de percevoir l’assistafraternelle dont elle faisait l’ob

’infirme absente de son corps de chairconfortablement installée par Silas sutapis d’herbe tendre, se sentant calmégère, comme si elle s’était trouvée d

un rêve réconfortant…L’opération terminée, l’Assist

nous invita à prier et, élevant le regvers le firmament étincelant d’étoiledemanda avec componction :

– « Père à la Bonté Infinie, Toi donnes en fonction des nécessités du



apparemment oublié dans les entraillesol, Toi qui revêts la flore anonyme qutrouve bien souvent dans la fange

bourbier, parfumant sa structure, poseregard chargé de compassion sur nousnous égarons loin de Ton amour !

« Prends pitié en particulier, Père

Justice, de notre Poliana qui gît, vaincu« Elle n’est plus, Seigneur, la fem

assoiffée d’aventure et d’or qu’elle a disposée à répandre boue et ténèbrese chemin de ses semblables, mais

pauvre femme fatiguée qui demande forces nouvelles pour le renoncemenElle n’est plus cette jeune femvaniteuse qui s’ébattait dans tourments de son prochain, mais triste pauvresse, exténuée par le trav



qui sanglote de porte en porte, mende pain avec lequel elle doit alimente

fils torturé, fruit de sa douleur, et nou

sa propre vie.« Ô, Père, ne la laisse pas perdr

présent la bénédiction du corps susentier rédempteur où elle se traîne !

« Accorde-lui les ressources pour a sublime expérience dans laquelle ell

trouve engagée ne s’interrompe pas…

« Toi qui par le Christ nous as doa divine révélation de la souffrance est le chemin de notre retour vers bras, aide-la à restaurer les éner

disparues afin qu’elle ne périsse pas avd’avoir rencontré la nouvelle lumièreattend son cœur pour la montée dangloire éternelle ! »



La voix touchée d’une profonde foSilas nous entraîna vers des pleurs nous ne pouvions contenir.

Des scintillements bleutés nimbasa tête et, en guise de réponse d’En Hci, dans la floraison sauvage du bosq

désert, nous vîmes au loin cinq flam

en cinq points différents de l’Espace, s’approchaient rapidement de nous…

Comme elles nous frôlaient, elletransformèrent en compagnons qui nsaluèrent avec joie.

En quelques brèves minutes, énergies impondérables de la Nat

associées aux fluides des planmédicinales, furent apportées à nnfirme qui les inhala en de longnspirations, et en très peu de temps, n



vîmes Poliana étonnamment rétabprête à retourner vers son envelophysique pour la guérison nécessaire.

– Riches de la Terre, pensai-jearmes, où se trouve le pouvoir de

coffres gorgés d’or devant la simfulguration d’une prière ? Où se trouv

grandeur de vos palaces remplis de fet de pierreries en comparaison d’simple minute de révérence émanant’âme en communion avec la Paternité

Dieu, dans la majesté du Ciel ?Incapable de raisonner par e

même sur la métamorphose dont avait fait l’expérience, en raison nhibitions dont elle souffrait d’épreuve temporaire, la malade

parvenait pas à nous voir mais



souriait, heureuse, se sentant plus robuet plus active.

À nouveau aidée, elle revint à

cabane insalubre où nous l’aidâmereprendre son corps physique.

Tandis qu’elle entrouvrait ses y

réconfortée, Silas expliqua :– Les améliorations acquises

’organisation périspritale serrapidement assimilées par les cellules

corps physiologique.Et il insista :

– Les médecins terrestres savent

e sommeil est un des facteurs les pefficaces de la guérison. C’est dû au qu’absent du corps, l’âme parvient parà bénéficier de prodigieuses ressou



pour le rétablissement du véhicorporel dans lequel elle effectue passage par le monde.

Après l’explication, il caressa cheveux grisonnants de la pauvre malet lui promit à voix haute :

– Reposes-toi. Quand il feranouveau jour, nos amis amènerusqu’ici l’aide de la charité fraternelle

recourant à un bon samaritain environs... Le Seigneur permettra qupoursuives ton cheminement…

Ensuite, il nous invita à observesituation organique de Sabino.

Extérieurement, il n’éeffectivement qu’un masque d’anormaet d’aberration. Très maigre, il



dépassait pas les quatre-vingtcentimètres. Son corps difforme à la démesurée et qui exhalait des ode

fétides, nous inspirait compassion répugnance.

Sa physionomie dénotait des aspsimiesques affichant, malgré tout

travers un sourire inconscient et dansyeux à moitié lucides, l’expression dclown triste.

L’Assistant nous recommad’ausculter son domaine intérieur etbout de quelques minutes concentration, j’assimilai dans ce but niveau mental, observant ses singulsouvenirs…

Révélant vivre essentiellement de la réalité, la mémoire de Sab



plongeait entièrement dans des scèétranges.

Matérialisées devant notre vi

spirituelle, ses pensées prenaconsistance, nous forçant à le voir tel qétait réellement. Nous le vîmes vêtu’image d’un courtisan bien mis, en t

d’influencer des personnes qui distinguaient par le fait d’avoir comdes crimes passés inaperçus. Et de crimes ne résultait que la souffrance

peuple. Des veuves et des orpheld’humbles travailleurs et des esclaves grande misère défilaient dans les scède ses souvenirs compliqués. Les pe

palaces et les tables somptueucontrastaient par les détails fastueux souvenirs qui peuplaient son esprit...



ses côtés, toujours la même femme donsuperbe du port révélait la présencePoliana, la même Poliana qui gisait, ine

sur la natte de paille... Surpris, nousvîmes entourés de luxe et d’or, mtâchés de sang, ce qui les laiscomplètement de marbre…

Nous comprîmes sans difficulté qavaient des engagements secrets envers l’autre dans le domaine decruauté.

Sabino, le noble orgueilleux, prenait pas connaissance de Sabinonain paralytique. Plongé dans ntrospection absolue, il revivait le pa

avec une exagération d’égotisme, révélant être dans la situation de l’homtrompé par une supériorité menteuse



face de ses semblables.

Percevant notre perplexité, Silasobserver :

– Il est certain que nn’entendrons pas le son de sa vpuisqu’il est sourd et muet, mais n

pouvons consulter sa pensée puisqréagira par elle, répondant à questions à travers la conversation sforme d’idées. Mais pour cela, il ndispensable que nous le traitions

accord avec la personnalité qu’il cêtre... Représentons-le-nous comme éte Baron de S…, titre qui a été sien lor

sa dernière existence et par lequel il ségaré de manière catastrophique dansténèbres de la délinquance et de la van

Observant les tâches rouge de s



visibles dans les scènes animées souvenirs vivants dans lesquels s’enfermait, je demandais avec la gra

naturelle que la situation exigeait :– Baron, pourquoi tant de sang

votre chemin ? Beaucoup de personauront-elles eu à pleurer autour de

pas ?Je vis parfaitement qu‘il n’avait

perçu la question par ses tympans mqu’il l’avait comprise sous la forme d’dée qu’il avait lui-même formulée, n

transmettant par l’intermédiaire des mentaux qui nous mettaient communion l’un avec l’autre, la réflexsuivante : « Sang et larmes, oui !... J’abesoin d’une grande quantité de ressources lors de mes entreprises... Q



triomphateur du monde n’aura passang et de larmes à la base des pyramde sa fortune ou de la domina

politique sur laquelle ils s’appuient touLa vie est un système de lutte dans leq’humanité se divise en deux cam

opposés – celui de ceux qui conquièren

celui de ceux qui sont conquis... Je suisnoble... Je n’ai pas pour vocation perdre... Qu’importe l’affliction des faisi la mort signifie pour eux repos

grâce ? »Je me déliai du centre mental où

pensées s’exprimaient et, après quelqnstants qu’Hilario avait consacrés

même examen qui avait retenu mattention, l’Assistant expliqua :

– Comme il est facile de le concl



face à l’étude de la science terrevulgaire, Sabino sera un simple d’esparalytique, sourd et muet de naissan

Cependant, pour nous, il est un prisonencore dangereux enfermé dans lesphysiques dont il n’a pas conscience’organisation en raison de l’égoïsme

ui trouble encore l’âme au cours dprocessus incontrôlable d’hypertrophLa soif de la possession ignoble et l’orgvirulent pervertirent sa vie intime

figeant en un douloureux labyrinthesinistres tromperies qui entraînent pui une complète aliénation mentale de temps, puisque l’horloge avance dan

décompte des jours tandis qu’il maintient à l’arrêt dans les réminiscenoù il se croît être un dominateur Terre, vivant le cauchemar qu’il s’est



même créé…

Face aux problèmes que l’étsuscitait, Hilario demanda avec surpris

– Mais où se trouvent les bienfaitpareilles souffrances ?

Silas eut une légère expression

tristesse et dit :– Nous avons sous les yeux

amentable débit congelé. Notre paucompagnon qui est tristement tombcommis de nombreux délits sur la Tet dans le Plan Spirituel, et voici plusmille ans qu’il succombe aux griffes dcriminalité par faute de sa vanité et

son imprévoyance... D’existence existence, il n’a pas su utiliser les recodu domaine physique, agitant



paysages sociaux où le Seigneur lupermis de vivre. Depuis de nombrsiècles, il a provoqué diverses calam

telles que des homicides, rébelliextorsions, calomnies, faillites, suiciavortements et obsessions puisqn’avait rien d’autre devant les yeux

son égoïsme à satisfaire... Entre le bercet la tombe, ce n’est que folie incessaet, de la tombe au berceau, c’estméchanceté froide et inconséque

malgré les intercessions d’amis dévoqui le protègent dans les nouvetentatives de régénération et redressement. Pratiquement toujo

nspiré par les points de vue de Poliqui a été sa compagne au cours multiples incarnations, il s’est figé danposition d’un malheureux entrepren



du crime. Lors de sa dernière existencagita tellement son déséquilibre qu’elltermina par un suicide indirect à trav

a plongée délibérée dans la corruptionvice qui n’eut d’autre remède pour lui ’isolement absolu dans la chair, lors

brumeux pèlerinage dans lequel nou

voyons ainsi, pareil à un fauve mis en cdans l’armure des cellules avilissansous la surveillance de la femme qui l’adans ces chutes successives, aujourd

élevée au rang d’infirmière maternpour sa plus grande infortune. Polianafemme futile qui avait fui le bien, d’ordinaire se choisissait la position

femme du plaisir délictueux, se révedans l’au-delà aux réalités de la vie avui... Elle s’est réveillée et a beauc

souffert, acceptant la tâche de l’aider d



son rétablissement qui, à n’en pas douprendra encore bien longtemps…

Dans le champ périsprital du n

dont l’esprit se trouvait concentré supropre personne, nous observâmetravers son aura vert obscur que toues énergies de ses centres vibrato

refluaient vers leur point d’origine, ndonnant l’impression que Sabino trouvait entièrement empêtré en même, à l’image de la chenille qui

trouve isolée dans le cocon de sa pronaissance.

Les questions qu’il ne nous fut possible de contenir trouvèrent réponse dans les paroles que Silas nadressa prestement :

– Jusqu’à ce qu’il mûrisse en es



pour la rénovation nécessaire, notre conservera sa pensée en activité danscercle fermé, c’est-à-dire qu’il pe

constamment à lui, qu’il est incapablemoindre échange de vibration avec semblables, exception faite de Polidont il s’est fait le satellite muet et

attente, comme le parasite sur un arplein de sève. Sabino illustre un problède débit stationnaire car il se trouve dun processus d’hibernation spiritu

enkysté de force dans son montérieur, au bénéfice de la communad’Esprits désincarnés et incarnés, puisses offenses d’ordre matériel et m

s’illustrent de manière si expressive sa présence consciente sur Terre ou d’Espace provoquerait des perturbati

et des tumultes aux conséquen



mprévisibles. De cette manière,bénéficie d’une pause dans la lutte, prend la forme d’un essai pour oub

afin qu’il puisse, dans le futur, faire au montant des obligations dans lesquel s’est enlisé, et leur trouver une is

digne dans les siècles à venir, à co

d’une volonté de fer dans le renoncemde sa personne.

– Mais, demande Hilario, inquietSpiritualité Supérieure ne dispose-t-

pas de moyens lui permettant ’incarcérer à distance de la chair ?

– Si, confirma Silas. Cela n’est mpossible. Cependant, si nous avons

cachots douloureux, un grand nomd’entre eux qui est représenté par vals de misère et d’horreur, p



’expiation des crimes qui enténèbrenpensée humaine, il est nécessaire préciser que les délinquants qui

trouvent captifs s’attirent les uns autres, se contaminant mutuellement es plaies morales dont ils sont porte

créant l’enfer dans lequel ils se mette

vivre de manière transitoire. D’un aucôté, nous comptons sur de nombreunstitutions qui fonctionnent à l’image

serres dans lesquelles des créatu

désincarnées dorment pacifiquement dun profond sommeil, plongées jusqu’àcertain point dans les cauchemars qu’eméritent, après avoir effectué la traver

du sépulcre... Mais chez Sabino, ntrouvons un cas de rébellion et délinquance systématiques exceptiondans les ombres duquel, un jour, il a s



ses forces l’abandonner. Le remoblessa son cœur comme une balle mortqui terrasserait un tigre en liberté...

prière fulgura dans sa conscience et, avque sa nouvelle attitude ne provoquâtréactions et des vindictes pled’ignorance parmi ceux qui suivaient

pas sur la route perverse, il fut recueia « Mansão » où naturellement onmagnétisa, le faisant sombrer dans hypnose de longue durée, avant d’

plus tard reçu par la tendresse de Polialors retenue dans le champ derégénération par le sacrifice. Comme ne voyons, les liens de nos compagn

dans les plans inférieurs sont si graque par la pitié de Jésus, il a provisoirement dissimulé dans ce comonstrueux qui, en plus de ne pas



aisser se manifester, le rend d’certaine manière méconnaissable pson propre bien. Il est indispensable

e temps avec la Bonté Divine l’aiddans ses problèmes douloureux complexes.

Et nous fixant sereinement, il ajou

– Avez-vous compris ?

Oui, nous avions compris.

À nos yeux, l’expérience était dmais logique, terrible mais juste.

Et comme quelqu’un qui ne pouplus rien donner à ce triste ami, au-d

de la prière, Silas effleura sa tête diffoet lui offrit, ému, la bénédiction d’prière.



14

Sauvetage interrompu

Accompagnant l’Assistant, nous nmîmes à coopérer dans la restitution’harmonie au sein d’une petite fam

domiciliée dans la banlieue populeusea capitale.

Ildeu, le chef de la famille, un hom

qui avait à peine atteint la matuphysique, d’un peu plus de trente-cans, avait trouvé en Marcela l’épodévouée et mère de ses trois pe

enfants : Roberto, Sonia et MarCependant, séduit par les charenchanteurs de la jeune Mara, jefemme légère et inconséquente, il fai



tout pour que son épouse l’abandonMais éduquée à l’école du Devoir, Marse dédiait à son foyer et faisait tout p

ne pas laisser transparaître sa prodouleur.

Suite aux gestes rudes et parconduite déplorable à la maison, elle a

conscience du changement qui ésurvenu chez le père de ses enfantsalors qu’elle recevait des letnsultantes de la rivale qui lui dispu

son compagnon, elle savait pleurersilence, les jetant au feu pour qu’ellestombassent pas sous les yeux de époux.

La voir en prière, chaque soir, au cde ses enfants, nous faisait mal. L’aRoberto, âgé de neuf ans, lui caressai



tête, devinant les sanglots restés suspend dans la gorge maternelle, etdeux petites, dans l’innocence

’enfance, répétaient machinalement prières dites par la noble femme, offrant à Jésus, en faveur de l« papa ».

Ce soir là, éveillé jusque tard dannuit, son esprit était saisi d’angoisses aqu’elle regardait Ildeu, son mari écervqui atteignait le foyer, en empestant

iqueurs et en affichant des sigd’aventures inavouables.

Si elle élevait la voix en rappequelques nécessités des petits, rétorquait, irrité :

– Vie insupportable ! Tu es toujoume faire des reproches, à me bassine



me persécuter avec tes interdictionstes demandes !... Si tu veux de l’argtravaille. Si j’avais su que le mar

ressemblerait à ça, j’aurais préféré casser les deux jambes que de signercontrat de mariage qui toute mexistence durant m’a fait devenir

esclave !...Et criant sans retenue, il n

montrait sur l’écran de ses souveMara, la jeune séductrice, qui surgis

dans son esprit comme étant la femdéale. Il la comparait avec le vis

blême de son épouse que les difficuaccablaient et, gouverné par l’image

’autre, il se livrait à une excitachoquante, désirant ardemment fuirmaison.



En larmes, Marcela le suppliaitfaire preuve de tolérance et de sérénnsistant sur le fait qu’elle ne dédaig

pas le travail.Elle passait le temps dont

disposait à des travaux mal rémunédans une modeste laverie, mais

occupations domestiques ne permettaient pas de faire plus.

– Hypocrite ! hurlait le mari qucolère transformait. Et moi ? Qu’attentu de moi ? Crois-tu que je puisse en fplus ? Je suis un homme endetté dansmagasins et les entrepôts... Je dois à te monde !... à cause de toi, simplemen

raison de ton gaspillage... Je ne sais usqu’à quand je pourrai te supporter.

serait-il pas préférable que tu



retournes vers la terre qui a eumalheur de te voir naître ? Tes paresont vivants…

La pauvre créature en pleurs, resmuette. Mais la voix de stentor ’homme finissait presque toujours

réveiller en sursaut le petit Roberto

accourait au secours de sa mère,’enlaçait.

Ildeu s’en prenait alors au petit était intervenu, lui administrant des gien clamant avec une insupportarévolte :

– Sors d’ici ! Sors d’ici !...

Et comme si l’enfant n’avait passon fils mais un adversaire déclaréajoutait en serrant les poings :



– J’ai envie de le tuer !... le tuerC’est tous les soirs la même pantomiBandit ! Clown !...

Et s’accrochant au cou de sa mèrepetit garçon recevait des coups jusqu’qu’il s’en retourne de nouveau dans it, agité de pleurs convulsifs.

Toutefois, si les petites fpleurnichaient, le père fondait sous l’ede la tendresse, même quand il écomplètement ivre. Il disait, bienveilla

– Mes filles !... mes pauvres fillesquel sera votre futur ? C’est pour vque je me trouve encore ici à supporte

croix de cette maison !...Et il était fréquent qu’il retourne

même les border dans leur petit lit.



Silas et nous passâmes à l’action pe bien de Marcela et des petits enfants

Du foyer menacé de comp

destruction, nous nous rendîmes dd’autres secteurs de travail, sans ’Assistant ne trouvât l’opportunité

nous transmettre de plus am

explications.Cela dit, nous revenions pres

quotidiennement, la nuit, dédier en ieux quelques minutes aux travaux

nous tenaient à cœur.

Mais malgré nos efforts, le cheffamille se révélait à chaque jour un

plus distant.Ennuyé et extrêmement irrité

n’accordait même pas à son épouse



gentillesse d’une simple salutatFasciné par l’autre femme, il se mit à ha sienne. Il prétendait se désengager

ses obligations et prendre un nouvchemin…

Cependant, comment résoudreproblème de l’amour envers les petit

Sincèrement, pensait-il en lui-mêmen’aimait pas Roberto, le fils dont le reg’accusait sans paroles, ce fils qui ançait à la figure son air de repro

mais il adorait Sonia et Marcia, dédiant une grande tendresse... Commse séparer d’elles dans le divorce aurait probablement lieu ? Il ne fai

aucun doute que sa compagne verraitdroits de mère assurés par la loi... Femà la conduite noble, Marcela pour



compter avec la Justice de son côté…

Il réfléchissait, réfléchissait…

Mais même ainsi, il ne renonçait pa douceur de Mara dont la dominaavait pris possession de ses sentimemaladifs.

Où qu’il fût, il ressentait l’influesubtile qui émiettait son caractère etfaisait courber sa tête d’homme, usqu’alors s’était trouvée honorée

heureuse.Parfois, il tentait de se soustraire

oug, mais en vain.

Marcela avait le visage de discipline qu’il lui appartenait d’obseet de l’obligation qu’il lui revenaitremplir quand Mara, aux yeux de



’invitait au libertinage et au plaisir.

C’est ainsi qu’une idée sinistre nadans son cerveau malade : assass

’épouse en dissimulant le crime manière à ce que sa mort passe aux ydu monde pour un authentique suicide

Il modifierait dans ce but habitudes domestiques. Il chercheramettre un terme au régd’incompréhension, il ferait t’irritation qui le dominait et il feindra

tendresse pour gagner la confiance...quelques jours plus tard, après Marcela se soit endormie, spréoccupation, il lui tirerait une balle de cœur, trompant ainsi la police e

même.

Nous accompagnâmes l’évolution



ce plan dément, car il est toujours facilpénétrer le domaine des formes-pensentement construites autour de le

propres pas par les créatures passionnet insistantes qui en sont la source.

Dans le calme apparent qu’Ilmaintenait et malgré son sourire

extériorisait sous notre reg’inavouable projet, construis

mentalement la scène du crime, déaprès détail.

Mais pour défendre Marcela d’existence était soutenue par

« Mansão » que nous représenti’Assistant renforça le service de vigila

dans la maison.

Deux de nos compagnons, zélésdévoués, se mirent à veiller en ces li



alternativement, jour et nuit, de manà entraver l’effroyable délit.

Mais vint un moment, alors que n

nous trouvions au chevet de quelqmalades, où le frère alors en faction usqu’à nous nous informer, inquiet, d

précipitation des événements.

L’âme étourdie par l’influence meurtriers désincarnés qui avaient pees pensées émises, Ildeu avait tenté

supprimer sa compagne cette même nu

Silas vacilla.

Nous nous rendîmes immédiatemà la maison simple où se trouvait réun

groupe familial tourmenté.

Disposant de la grande autorité dl se trouvait investi, notre orient



recrutant le concours d’entités amaccomplissant leur travail de routine de voisinage, bannit initialement

alcooliques et les délinquants désincarqui avaient trouvé refuge ici.

Malgré la mesure prise, le pnfernal se révélait complètement m

dans la tête de notre pauvre ami.Le petit matin approchait.

Le cœur agité, jetant des coups d

apeurés en direction des murs nus oexaminait le barillet d’un pistolet, coms’il devinait notre présence, le cheffamille se révélait disposé à comme

’acte abominable.Recouvrant tout son cerveau,

scène de l’assassinat surgit, prévue d



ces moindres détails, s’animant au cod’une surprenante succession d’images

Oh ! si les personnes incarn

avaient conscience de la manière comeurs idées s’extériorisent, elles saura

certainement se prémunir contre l’emdu crime !

Le père irréfléchi pensait gagnechambre des enfants pour les enfermclé, de manière à ce qu’ils ne sotémoins de rien du tout. C’est àmoment que Silas s’avança tout à cvers le lit des petites et, utilisant ressources magnétiques dont il dispol appela la petite Marcia alors en co

spirituel afin qu’elle contemrapidement les pensées paternelles.

En communion avec la terrible sc



’enfant eut un choc épouvantable et s’en retourna immédiatement vers véhicule physique, hurlant, affo

comme une personne qui se seéchappée de la domination dasphyxiant cauchemar :

– Papa !... Petit papa !... Ne la

pas ! Ne la tue pas !... À ce moment, Ildeu se trouvait

vers la porte, l’arme dans sa main droDe sa main libre, il essayait manœuvrer la serrure.

Les cris de la petite résonnèrent dtoute la maison, provoquant un l’e

d’une alarme.En un clin d’œil, Marcela se

debout, surprenant son mari au cheve



eur fille et, à côté d’eux, le revolver augurait de bien mauvais présages.

La femme bienveillante et incapa

de suspecter les intentions de l’homprit délicatement l’arme. Et croyant son époux voulait se suicider, ’implora en larmes :

– Oh ! Ildeu, ne te tue pas ! QJésus me soit témoin, j’ai accompli adroiture tous mes devoirs... Je ne vpas du remords d’avoir coopéré à telle folie qui te mettrait face réprobations des lois de Dieu !... Faique tu veux, mais ne te précipites dans le suicide. Si tu le souhaites, fondenouveau foyer où tu vivras avec la femque tu désires... Je consacrerai mexistence à nos enfants. Je travaill



pour gagner le pain de notre maison aa sueur de mon visage... mais je

supplie, ne te tue pas !...

L’attitude généreuse de cette femnous émut jusqu’aux larmes.

Ildeu lui-même, malgré

sentiments endurcis, se sentait touchépitié, remerciant intérieurement version que son épouse, digne et dévouoffrait aux faits dont il n’avait pas prévdirection.

Et trouvant une échappatoire qcherchait depuis longtemps, d’entendre les cris de la conscience

’incitait à la prudence, il s’exclama, a’apparence d’une victime :

– Réellement, je n’en peux pl



Maintenant, il n’y a plus pour moi deux chemins : le suicide ou le divorce.

Avec l’aide de l’Assistant, Mar

déchargea le revolver avant de recondes enfants au sommeil puis de

recoucher, affligée. De ses yeux attrisdes larmes s’échappaient dans l’om

tandis qu’elle priait, suppliante, danquiétude torturée de son masilencieux : « Ô mon Dieu, aie pitié de mpauvre femme malheureuse !... Que fa

toute seule dans la lutte avec trois enfadans le besoin ?... »

Mais avant que la douleur poignane se transforme en désespdestructeur, Silas lui appliqua des parassurantes, l’hypnotisant, ce qui perma femme flagellée alors en dédoublem



de se tenir devant nous, inquiète.

Nous prenant pour des messagersCiel, dans la cristallisation des habitu

où plongent généralement les âncarnées, elle s’agenouilla et demanda’aide.

Cependant, Silas la relbienveillant, et expliqua :

– Marcela, nous ne sommes quefrères... Reprends courage ! Tu n’es

seule. Dieu, Notre Père, ne nabandonne jamais... Accorde la libertton époux, même si nous savons qudevoir est une bénédiction divine p

aquelle nous paierons cher la désertioQu’Ildeu rompt les liens respectablesses engagements s’il imagine que c’esseule manière d’acquérir l’expérience q



doit conquérir... Mais quoi qu’il se paaide-le avec tolérance et compréhensNe lui souhaite pas de mal. Auparav

demande à Jésus qu’il le bénisse eprotège, où qu’il soit, car le remords erepentir conjugués aux souvenostalgiques et doux ainsi qu’à la dou

de ceux qui fuient les obligations quSeigneur leur confie se transformeronfardeaux difficiles à porter. Nous savque tu t’es liée à lui par une allia

sacrée dans l’entreprise rédemptricepassé tout proche... Même ainsi, s’idécourage devant la lutte, en pexercice de la faculté de décision, il se

njuste que tu fasses obstruction à ibre arbitre, lui imposant des attituqu’il lui revient de cultiver. Ildeu se remaintenant des contrats qu’il a embra



pour son propre bien, et il interromprachat des dettes qui sont siennes... Ml reviendra, plus tard, vers les débits q

a oubliés, peut-être encore plus enddevant la Loi... Ne te lamente toutepas, et poursuis en avant. Quelles soient les luttes auxquelles ton c

devra faire face, résigne-toi et n’aie peur. Fais de tes enfants le bâton fedans la marche. Tout sacrifice édifdans le monde exprime l’enrichissem

de nos âmes dans la Vie ÉternelRenonce donc à l’homme aimé, respes caprices de son cœur et attend

futur avec espoir.

Et parce que Marcela pleucraignant l’avenir et ses contingenmatérielles, Silas lui caressa la tête



affirma, obligeant :

– Le travail digne ne fera jamdéfaut aux mains dignes. Comptons su

protection du Seigneur et marchons aassurance. Essuie tes larmes et dresseen esprit à la source du Bien Suprême

Durant cet intervalle, des paredésincarnés de la jeune femme arrivèravec tendresse dans la pièce, lui tendes mains... Notre orienteur leur co

Marcela, larmoyante, puis leur demaeur aide pour que nous puissions la

rétablie.

C’est alors que nos questi

explosèrent, impossibles à contenipourquoi Marcela, douce et honnétait-elle tant haïe par son marPourquoi cette préférence d’Ildeu pour



petites filles quand il dédaignait tellemson aîné ? Et la séparation à venir ? Étl juste que notre mentor incite c

pauvre mère au divorce au lieu de l’incà la récupération de l’amour et dévouement de son compagnon ?

L’Assistant sourit avec

désenchantement manifeste et répond– Il y a dans les notes de l’Ap

Mathieu[1] un certain passage dans leqJésus affirme que le divorce sur Tenous est permis en raison de la dureténos cœurs. Ici, cette mesure doit prise à l’image d’une médication violedans les cas désespérés de disharmoorganique. Lors d’une forte fièvre ou aune tumeur maligne, par exem’intervention exige des métho



drastiques afin que la crise de souffrane parvînt pas à atteindre la folie oumort inopportune. Dans les problè

matrimoniaux aggravés par la défecd’un des conjoints, ou même pardésertion des deux face au devoiaccomplir, le divorce est acceptable d

e sens où il devient une mesure contrcrime, que ce soit un assassinat ousuicide... Cependant, comme le copératoire pour la tumeur et la quin

pour certaines fièvres sont des recod’urgence dépourvues de la capacitéremédier aux causes profondes ’infirmité qui ont besoin d’un traitem

ong et laborieux, le divorce ne règle paproblème de la rédemption car persone s’unit dans le mariage humain ou des entreprises d’élévation spirituelle,



Terre, sans le lien du passé, et ce signifie presque toujours un débit ’Esprit ou un engagement vivant

différé dans le temps. De cette mani’homme ou la femme peuvent provoqe divorce et l’obtenir, comme étan

moindre des maux qui peuvent

arriver... Mais ils ne se libèrent pas ddette dans laquelle ils se trouvmpliqués, et il leur faudra revenir

paiement respectif dès que cela

opportun.Et parce que nos nombreu

nterrogations planaient dans l’air,généreux orienteur poursuivit :

– Dans le cas d’Ildeu et de Marcqui a déjà été méticuleusement étudans notre « Mansão », nous avons d



âmes en processus de réajustemdepuis plusieurs siècles. Afin de ne nous perdre en de longues recherche

convient de seulement se souvenircertains points de leur dernière existeoù en tant que mari et femme, ici mêau Brésil, ils se livrèrent à de diffic

expériences. Après s’être marié, Ilcontinua à se montrer insatiable, en’irresponsabilité et les aventures desquelles il séduisit deux jeunes femm

filles du même foyer. Tout d’abordtrompa l’une d’entre elles, abandonn’épouse que la Loi lui avait confiée. Il

se mit à vivre auprès de la seco

compagne qui veillait au développemde sa sœur plus jeune que ses parentsseuil de leur tombe, lui avaient remisel n’hésita pas à attendre qu’elle grand



pour la soumettre également à caprices inavouables. Alors en pledécadence morale, il les précipita dan

prostitution dont les courants d’omfirent ressembler les pauvres créaturdeux hirondelles engluées dans la bouIncapable de souffrir l’isolement, l’épo

abandonnée, qui était alors la mêcompagne qu’aujourd’hui, après cinq d’attente et de solitude, acceptacompagnie d’un homme digne

travailleur avec qui elle se mit à vmaritalement... Les jours succédèrent ours, et quand Ildeu, encore relativemeune mais intégralement vaincu

’intempérance et la débauche, remalade dans la ville où il avait été maria recherche de la chaleur de l’épouse dl avait lui-même détruit la douce fidé



non pas dans le but de l’aider ou’aimer, mais celui de la réduire

esclavage comme infirmière pour

corps abattu, voici qu’il la renconheureuse auprès d’un autre... And’une jalousie incompréhensible puisqavait renié le foyer sans motif juste, i

supporta pas de voir l’allégresse decompagne dont il tua l’élu de son cœPeu de temps après, tout le groupepersonnes qu’Ildeu rendit malheureu

ui-même y comprit, se réunit dansSphère Spirituelle, où la justice de lasoupèse les mérites et les démériteschacun... Et, avec le soutien

Bienfaiteurs Dévoués, les personnagesdrame douloureux retournèrent verréparation à travers la réincarnation, aIldeu au-devant des responsabilités p



avoir eu la plus grande culpabiMarcela est d’accord pour l’aiderreprend son ancien poste, l’aidant en t

que femme fidèle. Roberto est compagnon assassiné qui revient envers qui Ildeu est débiteur de sa Sonia et Marcia sont les deux sœurs q

entraîna dans le vice et la délinquancqui aujourd’hui espèrent, en tant que fchéries, l’aide nécessaire pour réhabilitation.

L’Assistant fit une petite pauseajouta :

– Vous n’êtes pas sans savoir quréincarnation dans la rédemption également un parfait recommencemSi nous ne travaillons pas pour nntense et radicale rénovation dans le b



au moyen de l’étude édifiante qui édunotre cerveau et de l’amour envers prochain qui perfectionne nos sentime

nous sommes tentés aujourd’hui par faiblesses, comme nous l’étions encore car nous n’avons rien fait poursupprimer, nous mettant habituellem

à récidiver dans les mêmes fauConformément à ce que nous avobservé, Ildeu, insouciant et sourd mises en garde de la vie, est le mê

homme que par le passé, qui cherchsupposée félicité hors du temdomestique, méprisant son épovoulant de tout son cœur ses petites f

dans lesquelles il revoit les compagnespassé et ne fait rien pour per’aversion instinctive pour son p

garçon, au contact duquel il devine le r



d’autrefois qui devint la victime defurie destructrice.

– Mais, demanda Hilario, s’il

trouve pas en Marcela l’amour intégpour quelle raison s’est-il cette fois encmarié avec elle au cours du pèlerinterrestre actuel ? L’affection juvé

n’est-elle pas le signe de la confiance ea tendresse ?

– Oui, éclaircit Silas, bienveillanest nécessaire de considérer que nnous trouvons encore loin d’acquérivéritable amour, pur et sublime. P’heure, notre amour est une aspiration’éternité enfoncée dans l’égoïsme’illusion, sous la forme de plaisir et d’égotisme systématique que nous fais

passer pour la céleste vertu. C’est



raison pour laquelle notre affecterrestre, alors qu’elle se trouve printemps des premiers rêves

’existence physique, peut être ensemble d’états mentaux prensimplement racine dans nos désirs. Et désirs s’altèrent tous les jours... C’es

raison pour laquelle nous rappel’impératif du recommencement. À moment de la vie physique, l’homme efemme rencontrent les personnes et

situations dont ils ont besoin pdépasser les épreuves du chemin grâa supervision de la Loi qui gouverne

destins, épreuves indispensables

poliment spirituel dont ils ne peuvenpasser pour la juste ascension versSphères Plus Élevées. Voilà pourquoi nsommes attirés par certaines âmes et



certaines questions et non parce que nes estimons profondément, mais pa

que le passé nous unit à elles afin que

elles et avec elles, nous venions à acqu’expérience nécessaire à l’assimilationvéritable amour et de la véritable sageC’est pour cela que la plupart

mariages humains constituent p’instant des liens d’apprentissage etsacrifice où bien souvent les créatureveulent mutuellement et mutuellem

souffrent d’effroyables conflits au coura vie en commun. Les ressources drédemption s’alignent dans ces heurtspersonne qui aura été la plus claire e

plus exacte dans l’accomplissement dLoi qui veut que soit maintenu le bientous, rencontrera avant tout une pample liberté pour la vie éternelle. Plu



y a de sacrifice avec le service incesspour la félicité des cœurs que le Seignnous confie, plus l’ascension vers la Gl

de l’Amour est grande.– Alors, dis-je, notre ami Ildeu es

train d’interrompre le paiement dedette à laquelle il a pris part...

– Exactement.

– Et Marcela ? demanda Hilassurera-t-elle à sa place le soutien

foyer ?– C’est ce que nous espérons, et n

ferons tout pour l’aider puisqu’une foiplus son époux a failli dans

engagements assumés.

– Ne serait-il pas mathématiquemuste de compter avec l’héroïsme



Marcela face à la maison ? insista mcollègue.

– Qui pourra mesurer la résista

des autres ? dit Silas en souriant. Ellesa propre gouvernante, et avec désertion de son mari, elle est appeléavoir des charges en double. N

désirons sincèrement qu’elle soit fortqu’elle se place au-dessus des vicissitude l’existence, mais si elle glisse versdélictueux déséquilibres

compromettraient la stabilité famildans laquelle les enfants doivent granpour le bien, plus le débit d’Ildeviendra compliqué et étendu, puis

es échecs qu’elle viendrait à commeseraient atténués par l’injustifiaabandon dans lequel son mari



propulsée. La personne qui se rresponsable de nos chutes vit s’amplification de ses propres crimes.

Hilario médita... médita... et ensuite :

– Mais imaginons que Marcela et

enfants parviennent à vaincre la craplanissant les nécessités dont ils sonprésent victimes... Imaginons-les à lade l’incarnation actuelle avec une victmorale totale en opposition à Ildretardé, impénitent, débiteur... Si épouse et les enfants, alors définitivemhissés vers la lumière, n’ont plus besdu moindre contact avec l’ombre, d’une ascension franche le long des ligsupérieures de la vie, à qui Ildeu paierl le montant des dettes dans lesquell



aggrave sa situation ?

Une expression significative pasur le visage de Silas, et expliqua :

– Bien que nous soyons tous les devant les autres, dans le procesréparateur des fautes réciproques, n

sommes en réalité et avant tout débiteface à la Loi, en notre conscience. faisant le mal aux autres, nous pratique mal contre nous-mêmes. Dans

situation où Marcela et de ses peenfants se dresseraient un jour au phaut des cieux, et dans l’hypothèsenotre ami se trouverait plongé sur TeIldeu les verra dans sa consciesouffrants et tristes, comme il lerendus. Il se trouvera alors tourmepar les souvenirs qu’il s’est tracé, e



paiera à d’autres âmes du sentier évole débit qui l’opprime en tant qu’Esp

car en blessant les autres, c’est en esse

’œuvre de Dieu que nous blessons, Denvers les lois souveraines duquel nnous rendons coupables malheurréclamant libération et réajustement.

– Cela veut dire...Mais les paroles d’Hilario fur

coupées par l’observation de l’Assistqui, après avoir surpris ses idées, fermement :

– Cela veut dire que si plus tard Ildésire se joindre à Marcela, Robe

Sonia et Marcia, alors libérés dans sphères Supérieures, il devra posséune conscience aussi digne et sublime a leur, de manière à ne pas avoir honte



ui-même, quand on considère les chande triomphe pour l’épouse et les peenfants dans les dures épreuves

’avenir leur réserve.– Mon Dieu !... clama Hilario a

tristesse. Combien de temps faudraalors pour une telle entreprise !...

combien de difficultés pour retrouvailles si les êtres qui s’aiment ndisposent pas à espérer !...

– Oui, confirma Silas. Celui qui prdu retard par son bon vouloir ne peuplaindre de celui qui avance. « À chaselon ses œuvres », enseigna le DOrienteur, et personne dans l’Universparviendra à fuir la Loi.

Profondément touchés par la leHilario et moi restâmes silenci



confondus, afin de prier et de penser.

[1] Note de l’auteur spirituel : Mathieu,19 :7-8.



15

Remarques opportunes

Les problèmes du foyer d’Ildeu ndonnèrent l’occasion de recevoir précieuses études sur le terrain pur’âme.

De ce fait, nous mîmes à profitemps du retour à la « Mansão »

compagnie de l’Assistant pour connason opinion, claire et sensée, à propos questions momentanées qui faisabouillir notre esprit.

Hilario fut le premier à rompreongue pause en demandant :

– Mon cher Silas, n’avons-nous



dans le cas de Roberto et de Marcela situation authentique de ce que appelle complexe d’Œdipe, que

psychanalyse freudienne prétrencontrer dans la psychologie enfantin

Notre ami sourit.

– Le grand médecin autrichien aupu atteindre les hauteurs respectables’esprit s’il avait ouvert une porte

études de la loi de réincarnation. Mmalheureusement, répondant pragmatisme scientifique, il n’eut pacourage de dépasser le stade ’observation du domaine physiologiq

abordé avec rigueur, s’immobilisant dfait dans les zones obscures ’inconscience où le « moi » enferme

expériences qu’il réalise, automatisant



mpulsions. En tant que mère et Marcela et Roberto ne pourraient trahir les sympathies amenées du pa

vers le présent, de la même manqu’Ildeu, Sonia et Marcia parviendraient pas à fuir la préférencees lie depuis le passé. Dans sa struct

essentielle, il s’agit d’un problèd’affinité. Affinité avec des dettes exigent le rachat.

Je me souvins alors des abus

nous pouvons attribuer à la théorie dibido, l’énergie à travers laquelle, se’école freudienne, l’instinct sexuel

révèle dans l’esprit, et je fis quelq

commentaires allusifs au sujet, imitant de manière particulière’amnésie infantile, celle à qui le fam



scientifique prête la plus gramportance pour expliquer les opérati

de l’inconscient.

Attentif, Silas compléta shésitation :

– Il suffirait de prendre un Esp

dans la réincarnation terrestre, quiservirait d’un corps, pour comprenque les amnésies découlent naturellemde l’inadaptation temporaire entre l’âet l’instrument dont elle se sert. D’influence de « l’ego », lors du proces

de matérialisation, elle extériorisera réminiscences et des opinions, sympathies et des antipathies, à traves manifestations instinctives. Tout ui montrera le passé dont elle

souviendra mal dans le proche fu



puisqu’elle actionnera la machincérébrale qui se trouve développement, seulement pour un tem

déterminé et pour des objecparticuliers, reproduisant à l’identiququi advient à un âge avancé, quandparoles semblent se détacher des scè

de la mémoire, traduisant les altératide l’organe de la pensée transformé es dégradations.

– Et qu’en est-il de la thèse se

aquelle la libido serait un appétit sexcaractéristique de tous les êtres vivannsistai-je, curieux.

– Freud, considéra Silas, doit oué pour la hardiesse avec laquelle

entrepris le voyage vers les labyrintde l’âme humaine les plus reculés, p



découvrir les plaies du sentiment etdiagnostiquer avec le plus discernement possible. Cependant, il

peut pas être rigoureusement approorsqu’il prétend expliquer, d’une certafaçon, le champ émotif des créatures a mesure absolue des sensati

érotiques.L’Assistant procéda à une br

pause avant de poursuivre :

– Création, vie et sexe sont thèmes qui ont particulièrement à voiruns avec les autres, en se perdant deurs origines au sein de la Sagesse Div

C’est la raison pour laquelle nous somoin d’en faire des modèles à travers

définitions techniques, irréfutables. Ainous ne pouvons cantonner les fo



humaines à la fonction sexuelle car nserions aussi insensés que quelqu’un prétend étudier le Soleil seulement pa

rayon de lumière qui filtre à travers fente d’un toit. En examinant le scomme une force agissante de la vie, à la création incessante, il

absolument présent en tout, depuiscommunion des principes subatomiqusqu’à l’attraction des astres, car à

moment, il exprimera la force de l’am

généré par l’amour infini de DL’ajustement entre l’oxygène ’hydrogène découlera de ce principe, de domaine chimique, formant l’eau d

s’alimente la Nature. Le mouvemharmonieux du Soleil qui équilibrefamille des mondes dont il nou’existence, dans l’immensité sidér



résultera, en plus, de cette même énedans le plan cosmique. Et la pronfluence du Christ qui se laissa cruci

dans un acte de dévouement envers nses protégés de la Terre, afin de féconnotre esprit par la lumière, en visanrésurrection divine, ne serait-ce pas d

’essence le même principe, imprimé de plus haut système de sublimation ?sexe ne pourrait donc pas disparaîtrerègne spirituel que nous connaissons c

est de substance mentale : les formes sesquelles il est exprimé prennent lsource mentalement. De cette manièrreprésente non pas une énergie fixe d

Nature qui travaille l’âme, mais énergie variable de l’âme avec laquelle travaille la Nature qui l’entoureperfectionnant elle-même. Considéron



ainsi, comme étant une force du Créatà l’intérieur de la créature, destinée àrépandre dans des œuvres d’amour e

umière qui enrichissent la vie, égalemsoumise à la loi de responsabilité qui rnos destins.

Hilario qui écoutait attentivement

explications exposées, dit :– Pareille argumentation nous la

comprendre que la force sexuelle nedestine pas simplement à créer enfants…

Cette réflexion me laissa mpression désagréable. Elle me semb

nopportune face à l’élévation et àtranscendance avec lesquelles Sprojeta le thème étudié, mais ce dersourit de bonne humeur et répondit :



– Hilario, mon ami, il est grossierfixer ce grand sujet dans l’organisagénitale de l’homme et de la femme,

Terre. Il est cependant nécessaire depas oublier que nous mentionnons le scomme étant une force active de l’amdans les bases de la vie, totalisant la gl

de la Création. C’est encore SigmFreud qui définit l’objectif de l’impulsexuelle comme étant la rechercheplaisir... Oui, cette affirmation

respectable quand on se réfère expériences primaires de l’Esprit, danmonde physique. Cela dit, il ndispensable d’étendre la définition p

’éloigner du domaine érotique où elété circonscrite. Par l’énergie créatrice’amour qui assure la stabilité de t’Univers, l’âme, en se perfectionn



cherche toujours des plaisirs plus nobNous avons ainsi le plaisir d’aider,découvrir, celui de purifier, de s’acquit

d’illuminer, d’étudier, d’apprend’élever, de construire et toute nfinité de plaisirs liés aux p

sanctifiants niveaux de l’Esprit. De c

manière, nous rencontrons des âmes s’aiment profondément, produisd’inestimables biens pour l’amélioradu monde sans jamais se toucher les u

es autres du point de vue physiologiqbien qu’elles échangent constammentrayons quintessenciés de l’amour p’édification des œuvres auxquelles e

s’attachent. Il ne fait aucun doute qufoyer digne, sanctuaire où la viemanifeste dans la formation de cobénis par l’expérience de l’âme, est



nstitution vénérable sur laquelle concentrent les attentions de Providence Divine. Cependant, n

disposons également avec lui associations d’êtres qui se rassemblentuns avec les autres dans les sentimees plus purs sentiments, au profit

ouvrages de la charité et de l’éducatLes facultés de l’amour génèrent sublimes corps pour l’incarnation âmes sur Terre, mais elles cré

également les trésors de l’art, richesses de l’industrie, les merveillesa Science, les fulgurations du progrès.

personne n’amasse les patrimoines

’évolution tout seul. Dans toutes entreprises du perfectionnement monous découvrons des Esprits avec affinités, qui se cherchent, réunissant



possibilités qui leur sont propres danréalisation de tâches qui élèv’Humanité, de la Terre vers le Ciel…

Après une courte pause, il insista :– Afin de cimenter les fondations

son apostolat de rédemption, le Christ

même, Notre Seigneur, appela à luicompagnons de la Bonne Nouvelle bien que ne comprenant pas initialemsa grandeur, devinrent ses plus procapôtres, scellant avec l’Inoubliable Maun contrat de cœur à cœur, ’intermédiaire duquel ils lancèrent

fondements du Royaume de Dieu Terre, dans une œuvre d’abnégation esacrifice qui jusqu’à aujourd’hui consta plus impétueuse entreprise de l’am

dans le monde.



À cet instant des explications fluaient de ses paroles affectueu’Assistant se permit un plus l

ntervalle.Mais se rendant compte que n

aurions aimé l’écouter d’avantage parlpropos du sexe tel qu’il est perçu pa

es hommes, de manière à enchaînerconclusions correspondant à nos étudecausalité, se remit à dire :

– Des réflexions comme celles nous avons émises, sur un thème avaste, en nous plaçant du point de vuplus élevé que notre esprit est susceptd’embrasser, ne nous dispensent pasdevoir de faire ressortir la nécessité dsublimation de l’expérience émotionnchez les créatures. Nous sav



qu’analysé dans son essence, le sexe essomme des qualités féminines masculines qui caractérisent la pen

raison pour laquelle il est indispensabl’observer du point de vue spirituelcirconscrivant dans la sphère concessions divines qu’il nous rev

d’employer avec respect et efficacité da production du bien. Je comprends vous désireriez effectuer une digreséducative plus importante dans

domaine, mais nous ne croyons nécessaire de détailler les particularréférant à ce sujet car vous savez bien que plus l’Esprit a du discernem

plus ses obligations deviennmpérieuses devant la vie. Le sexe dancorps humain est pareil à un ad’amour pur que nous ne pouv



abandonner parmi les immondices speine de pratiquer les plus effroyacruautés mentales dont les effets n

suivent, invariablement, après la tombMon collègue qui brûlait du d

d’intensifier les questions demanrespectueux :

– Ami Silas, nous assistons, de pamonde, à tout un tas de consentimentaux qui culminent parfois dune délinquance effrayante... Des homqui renient les engagements sacrésfoyer, des femmes qui désertent devoirs qui ennoblissent envers famille... Des parents qui abandonneurs enfants... Des mères qui rejetteurs petits à peine nés, quand elles ne

assassinent pas lâchement... Tout ce



cause de la soif des plaisirs sexuels fréquemment, placent leurs pas surténébreux sentiers du crime... Tous

échecs accompagnent-ils l’Esprit au-dde l’armure de chair que la mort dévor

– Pourquoi n’en irait-il pas ainrépondit l’Assistant avec une pointe

tristesse. Chaque conscience est création de Dieu et chaque existenceun maillon sacré dans la chaîne de laoù Dieu palpite et se manifeste. N

répondrons de tous les coups destructeque nous avons portés dans le cœur autres, et il ne nous sera pas permisnous reposer tant que nous n’aurons

valeureusement effectué le service réajustement.

Impressionné, mon compag



persista :

– Imaginons qu’un homme conduit une jeune femme à la commun

sexuelle avec lui, à la poursuite de simplaisirs des sens, lui promettant mariage digne avant de l’abandonvilement à son désenchantement ap

avoir satisfait ses désirs... La paucréature, trompée, sans moyen deréfugier dans une profession respectase livre à la prostitution. L’homme e

responsable pour les folies que malheureuse compagne se met pratiquer si on se dit qu’elle n’aura marché toute seule dans une pare

aventure ?– Il faut reconnaître que n

répondrons tous pour les actes que n



commettons, expliqua notre interlocutMais dans le cas présent, si l’homme npas responsable pour les délits d

esquels la pauvre femme se met à faic’est indéniablement lui l’auteur ’infortune où elle se trouve. Et, en

désincarnant avec le remords de

trahison pratiquée, plus sa compréhensera éclairée, plus lourd lui sera le pod’avoir commis la faute. Il travailnaturellement pour la sortir de l’abîme

elle se sera jetée pour l’avoir suconfiante, et il la reconduira à réincarnation dans les liens de laquelrestera, l’acceptant pour épouse ou f

de manière à lui livrer le pur amour quavait été promis en souffrant prégénérer son esprit en déséquilibre esauvant sa conscience enténébrée pa



culpabilité.

– De la même manière, suggHilario, nous notons dans la soc

terrestre des hommes ruinés par femmes déloyales qui les précipitent da criminalité et dans le vice…

– Le processus de réparation absolument le même. À partir du momoù elle s’éveillera à la lumière du bienfemme qui a lancé son compagnon des ombres du mal ne trouvera pas

repos tant qu’elle ne l’aura pas redredans la dignité morale, face aux LoisDieu. Combien de mère voyons-nmourir dans le monde, entre afflictionsacrifice, magnifiées par la difficulté ete renoncement, pour prendre

d’enfants monstrueux qui torturent



âme et leur chair ? Dans un grand nomde ces situations terribles et émouvanse cache, divin, le labeur de

régénération que seul le temps etdouleur parviennent à réaliser.

– Tout cela, mon ami, dit Hilario aune amertume manifeste, signifie

dans les échecs du domaine génésiqnous devons avant tout considérercruauté mentale que nous pratiquonsnom de l’amour…

– C’est tout à fait ça, appro’Assistant. Dans la persécution perpé

au nom du plaisir des sens, nous avpour habitude de dresser les pires pièpour les cœurs imprévoyants qui nécoutent... Mais en fuyant la padonnée ou en manquant aux engageme



et vœux que nous avons faits, nousnous prémunissons pas contre la loicorrespondance qui nous r

ntégralement le mal que nous avpratiqué et au sein duquel bénédictions de la connaissasupérieure aggravent nos angois

puisque dans la splendeur de la lumspirituelle, nous ne nous pardonnons es souillures et les plaies que n

portons en notre âme. Tout cela, s

parler des crimes passionnels perpédans la société humaine, tous les jopar les abus des facultés sexuedestinées à créer une famille, destiné

’éducation, à la bienfaisance, à l’art et beauté parmi les hommes. Ces abus snon seulement responsables pour grande partie des tourments dans



régions infernales, mais également pde nombreuses maladies et monstruosqui assombrissent la vie terrestre, car

délinquants du sexe qui commet’homicide, l’infanticide, la folie, le suica faillite et l’oppression des aut

reviennent dans la chair sous l’impact

vibrations déséquilibrantes qu’ils miren action contre eux-mêmes et sont, bsouvent, les victimes de mutilacongénitale, d’aliénation mentale,

paralysie, de sénilité précoce, d’obsesenracinée, de cancer infantile, d’infirmnerveuses de toutes sortes, de procespathogéniques incompréhensibles et

tout un cortège de maux qui découlentrauma périsprital, provoquant déséquilibres dans les tissus subtils’âme. Cela exige des travaux



réparation longs et compliqués quimanifestent sous le nom d’inquiétud’angoisse, de maladie, d’épre

d’infortune, d’idiotisme, de souffrancde misère. D’ailleurs, bien avant la pomterminologique des écpsychanalytiques modernes, qui

permettent des conjectures audacieuspropos des flagellations mentales, Jénous enseigna voici presque vingt sièque « quiconque commet le péché

esclave » et nous pouvons ajouter qpour soigner le péché dans le cœur nous avons réduit en esclavage, il ndispensable de souffrir la purgation

’extirpera.La conversation semblait toucher

fin, mais Hilario, désireux de tirer



doutes qui lui brûlaient l’esprit, prnouveau la parole et demanda spréambules :

– Et les problèmes inquiétants’inversion ?

Silas s’empressa de clarifier le suje

– Il ne sera pas nécessaire prolonger les explications. Considérque le sexe, dans son essence, estsomme des qualités passives ou posit

du domaine mental de l’être, il est natque l’Esprit particulièrement fémdemeure des siècles et des siècles dansignes évolutives de la femme, et

’Esprit plus spécialement marqué ’aspect masculin demeure pour ongue période dans les expériences’homme. Mais en de nombreu



occasions, quand l’homme tyrannisefemme, la spoliant de ses droitspratiquant des abus au nom de

prétendue supériorité, il se désorgaui-même au point que, inconscientdéséquilibré, il est conduit par les agede la Loi Divine à une renaissa

douloureuse dans un corps féminin, pque dans l’extrême inconfort intérieuapprenne à vénérer dans la femmesœur et compagne, fille et mère, dev

Dieu. Il en va de même pour la femcriminelle qui, après avoir entra’homme dans la débauche et

délinquance, se crée une terr

aliénation mentale qui l’attendra aprètombe, demandant presnvariablement un internement dans

corps masculin afin qu’à travers les to



de l’infortune de son émotivité, elle saélever dans son être le respect qu’elle à l’homme, devant le Seigneur. Mais d

cette définition, nous n’incluons pascœurs généreux et les beaux caractèqui, à maintes reprises, se réincarndans un corps qui ne correspond pa

eurs sentiments les plus profonds. Cposition, ils la sollicitent eux-mêmes de but d’agir avec plus d’assurance et

valeur, non seulement pour

perfectionnement moral, mais égalempour l’exécution de tâches spécialiséetravers des stages de solitude, en favdu domaine social terrestre qui profite

eur renoncement constructif paccélérer le pas dans la compréhensiona vie et dans le progrès spirituel.



Nous savions que Silas s’ébrillamment sorti de la tâche de néclairer, condensant en de sim

paroles, une synthèse lumineuse du vsujet qui, à n’en pas douter, aurait exde notre part plusieurs compendiupour être dûment analysé.

Mais à l’image d’une persodésireuse d’étudier toutes les questiattenantes à ce domaine, mon collèguremit à demander :

– Comme nous nous trouvons ddans le thème de la sexologie, commnterpréter dans la loi de causa’attitude des couples qui évitent d’a

des enfants, les couples dignes respectables à tout point de vue, recourent systématiquement



’utilisation de contraceptifs ?

Silas sourit d’une étrange manièrdit :

– S’ils ne tombent pas dansdélinquance de l’avortement, ce sont pa plupart des travailleurs imprévoya

qui préfèrent économiser leur sueur da faim du réconfort immédiat. Mmalheureusement pour eux, ils ne fque retarder les réalisations subliauxquelles ils devront fatalement revecar il y a des tâches et des luttes au de la famille qui représentent le pnévitable de notre régénération. ouissent de l’existence en cherchnutilement à se tromper eux-mêm

Cela dit, le temps les attendra, inexoraeur faisant comprendre que



rédemption nous demande le plus greffort. À refuser de recueillir de nouveenfants qui sont presque toujo

programmés pour eux avant réincarnation, ils s’embrouillent dansfutilités et les idées préconçues expériences de second ordre, pour

réveiller, après le passage par la tomen ressentant le froid en leur cœur…

– Et l’avortement provoqssistant ? demanda Hila

extrêmement intéressé. Devant la gradont se revêtent vos paroles à ce sujenous est donné de présumer qu’il s’d’une faute grave…

– Une faute grave ?! Il serait pndiqué de dire un crime doulourrracher un enfant du sein maternel



un infanticide reconnu. La femme quprovoque ou qui en vient à justifier undélit est contrainte par les

rrévocables à souffrir de trialtérations dans le centre génésiqueson âme, se prédisposant généralemedes infirmités telles que la métrite

vaginisme, la métralgie, l’infarctus utéa tumeur cancéreuse, fléaux par lesqubien souvent, elle se désincarnrejoignant l’Au-delà pour répondre

crime pratiqué devant la Justice DivC’est alors qu’elle se verra vivante, mrendue malade et malheureuse parce par l’incessante répétition mentale

’abominable acte, à travers le remoelle retiendra la dégénérescence forces génitales pour une longue périod



– Et comment se rétablira-t-elle amentables accidents de ce genre ?

L’Assistant réfléchit quelques co

nstants et ajouta :– Imaginez une matrice mutilée

déformée servant à la céramique. Il

certain que le faïencier ne s’en servira pour le moulage de vases de qualité, ml profitera de son utilité pour

expériences de second ou troisièordre... La femme qui a volontairemcorrompu son centre génésique recedans le futur, des âmes qui souillèrencorps qui fut leur, et elle sera mèrecriminels et de suicidés dans le champa réincarnation, régénérant les éner

subtiles du périsprit à travers le sacriennoblissant par lequel elle se dédiera



enfants de son sang torturés malheureux, apprenant à prier, à seavec noblesse et à nourrir mentalemen

maternité pure et saine, qu’elle finira reconquérir au prix de la souffrance etravail justes…

Inexplicablement, Hilario se tut,

a lumière de la logique sur laquellebasaient les réflexions de Silas, je npas le courage de continuer à poser questions, alors absorbé par la cra

d’excessivement approfondir le sujet un terrain qui finirait par se heurtemes propres erreurs, préférant agarder le silence afin de réapprendr

penser.



16

Débit allégé

Dans le cadre de nos études de lade causalité, nous n’omettrons pas led’Adelino Correia, le frère de la fraterpure.

La veille du bel événement que nnous permettrons de conter, nous

rendîmes visite en compagnie de Silasnous le présenta dans les activités dcentre spirite chrétien.

Nous l’entendîmes alors qu’il

ivrait à de précieux commentaires ’Évangile, sous l’influence d’instructelluminés dont il assimilait les coura



mentaux avec la docilité confiante dhomme profondément habitué à la priè

Il avait parlé avec maestria, n

arrachant des larmes par l’émotion aaquelle il avait fait vibrer nos fibres

plus intimes. Vêtu simplement, il révéa condition du travailleur engagé dan

difficiles expériences. Mais le std’épreuve auquel il semblait être attaétait plus ample. Une grande partie dpeau visible d’Adelino révélait les tra

d’eczéma. Une certaine partie de la tes oreilles et de nombreux endroits

son visage portaient des plaques rouoù se formaient de minuscules vésic

de sang quand les autres régions ’épiderme apparaissaient pleines

gerçures, mettant en évidence



affection cutanée chronique. De plus, apparence fluette et mélancolindiquait des tourments cachés à

dominer l’esprit. Mais il y avait dansyeux extrêmement lucides la marque’humilité.

Attentifs, plusieurs amis spirit

’assistaient.Une vieille femme à l’appare

douce s’approcha de nous et, démontrouir d’une certaine intimité a’orienteur de nos excursions, elle lui

affectueuse :

– Assistant ami, je viens deman

votre aide au profit de la santé de ndelino. Je le vois plus incommdernièrement par la douleur des blessunon cicatrisées…



– Oui, oui... répondit cordialemSilas. Son cas mérite de notre part à tune tendresse particulière.

– Parce qu’il pense aux nécessdes autres sans réfléchir aux siennajouta la dame, émue.

L’assesseur de Druso poursuivit adouceur :

– Deux de nos médecins s’occupde lui avec attention, lorsqu’il se tro

absent de son vase physique ’influence du sommeil.

Et lui effleurant la tête :

– Soyez tranquille. D’ici peu, Corsera pleinement rétabli.

Les multiples services du centre



déroulaient avec efficacité, et Adelino,y participait, attirait notre attention ’assurance spirituelle avec laquelle i

conduisait.Entouré par les vibrations radian

de ses pensées concentrées sur le sobjectif du bien, il nous apparais

comme un compagnon vêtu de lumièreQuelques instants ap

’éloignement de la vieille femme, ceun sympathique jeune homme qui vinnotre rencontre, lui aussi détaché dmatière physique. Il nous salua, pdemanda à notre orienteur adéférence :

– Je m’excuse de venir solliciter faveurs…



– Parle sans crainte.

Et le jeune nouvellement arrivémit à expliquer, les yeux larmoyants :

– Mon cher Assistant, je sais notre Adelino se trouve en train traverser une crise financière... En ra

de tout ce qu’il fait pour les autresnéglige ses propres besoins. Par le souqu’il offre constamment à ma paumère incarnée, j’insiste sur le soutienvotre amitié pour qu’il soit aidé. Pas ptard que la semaine passée, devantsuppliques de ma mère qui est veuvqui se trouve confrontée à une grapénurie pour répondre au traitementdeux de mes frères malades, je suis alsa rencontre, en larmes, lui transmettdes appels mentaux afin qu’il n



protège et, imaginant obéir à mpulsions, il se rendit sans la moin

hésitation à notre maison, remettant à

mère la somme dont elle avait besoin.ssistant, je vous le demande par amoJésus !... Ne laissez pas dans les difficuune personne qui nous aide tant !...

Silas reçut la demande avec bienveillance souriante et dit :

– Faisons confiance. Adelino trouve dans le réseau de sympafraternelle qu’il a tissé pour son prorefuge. De nombreux amis se chargenpourvoir aux ressources qui lui sndispensables pour le fi

accomplissement de la tâche à laquels’est dédié. Les circonstances dans la lmatérielle s’harmoniseront en sa fav



répondant aux mérites qu’il a conquis.

Effectivement, le travail spontdans l’affectueuse défense de l’ami

nous pouvions voir ici, serviable confiant, était un thème d’amitié etgratitude à étudier.

– On dirait que tous les travaillequi passent par ce centre sont redevabau frère qui se trouve devant nous..observer Hilario, intrigué.

– Oui, confirma patiemment Silascrédits d’Adelino sont réellement énormalgré les débits auxquels il se troencore rattaché... Toutefois, il cultiv

bonheur de substantialiser la foi etconnaissance supérieure que Messagers de Jésus lui confient d’œuvres de pur amour fraternel, qu



permettent d’engranger une grasomme de reconnaissance.

Peu après, le mentor ami n

recommanda de mettre à profit le temdisponible pour agir fraternellemusqu’à ce que nous puissions pren

contact avec le serviteur dont l’existe

actuelle se déroulait sous les auspicesa « Mansão » qui patronnait nos étude

Face à la sympathie qu’Aderéveillait également en nous, nous napprochâmes de lui afin de lui offrir, d’certaine manière, le potentiel de forces, dans la pratique des pamagnétiques qu’il s’était à présent madministrer au profit de quelqnfirmes.

Il était curieux de penser qu’à



première rencontre fortuite, nous nsentions prêts à partager ses travauxétant seulement attirés par sa bo

rradiante. L’abnégation représentoujours et en tout lieu une étoile subliIl suffit de se montrer pour que toumettent à graviter autour de sa lumièr

Le service de la soirée terminé, Set nous l’accompagnâmes jusqu’à ogis.

Visiblement âgée de plus de soixaans, sa mère l’attendait sur le pas dporte.

Silas s’empressa de nous la présen

en expliquant :– Voici notre sœur Léontina, la m

pleine de tendresse de Correia, mèr



amie qui veille sur son existence.

Se référant à la maturité avancée’ami qui retenait notre attention, m

collègue demanda :– Adelino n’est-il pas marié ?

– Si, notre frère l’est, mais il ne p

compter sur la présence de son épouseCette réponse nous lais

comprendre que le compagnon traverdes épreuves devant lesquelles ndevions faire preuve de discrérespectueuse.

Et tandis que mère et fils se livra

à une douce conversation, Silas nousentrer dans une chambre voisine.

À côté de la porte d’entrée, trois



s’alignaient, occupés par de jeuenfants.

Une petite fille blonde d’environ n

ou dix ans se trouvait entre deux pegarçons à la peau mate. Elle nous faipenser à Blanche Neige endormie endeux nains.

Tous dormaient paisiblement.

Effleurant la petite poupée viva’Assistant nous informa :

– Il s’agit de Marisa, la petite filleCorreia, dont la femme s’est éloigd’elle il y a en définitive six ans.

Désignant ensuite les deux enfantcouleur, il dit :

– Et voici les petits Mario et Raul,



petits abandonnés qu’Adelino acceauprès de lui comme enfants de son sa

Devinant les afflictions invisibles

à n’en pas douter, fourmillaient d’existence du chef de famille, Hilario

moi nous maintînmes dans un silevoulu, à l’attente, avec respect.

Silas comprit notre attitude et imit à nous parler plus longuemexpliquant :

– Pour exalter le sanctifiant efd’un ami, afin que nous puissions étuun processus de dette réduite, nous npermettrons de parler un peu du pa

récent de ce compagnon à qui nrendons visite, et qui se trouve à présengagé dans le labeur de son sauvetage



Comme s’il eut voulu concentrerressources de sa mémoire, il se quelques instants et, finalem

continua :– Vers le milieu du siècle pa

delino était le fils bâtard d’un jehomme très riche qui le reçut des m

de la mère esclave qui se désincarnacours de l’accouchement. Martin Gase jeune homme possesseur

nombreuses propriétés rurales qui fut

père célibataire, était un homme au cde pierre, habitué très tôt à l’orgtyrannique en raison de l’incurie régnait dans le foyer où il naquit

abusait des jeunes femmes captives seson gré et, en de nombreuses occasiones vendait avec leurs enfants nouve



nés pour ne pas avoir à entendre lepleurs et leurs demandes. On le craigdans la maison mère dont il était dev

e seigneur absolu après que son vipère, qui chercha en vain et btardivement à contrôler ses instincts,mort, et il savait recourir aux supplice

tronc et du fouet, sans la moincompassion. Il était détesté par majorité des serviteurs et flatté par cqui obtenaient ses faveurs en échange

flagornerie servile. Cependant, démontra une tendresse et dévouement sans limite pour son fils qnomma Martin. Bien qu’il fût incapable

se l’expliquer, il l’aimait avec attendrissement affectueux, au pointui fournir une éducation soignée au

de la ferme elle-même. Il s’établit ai



entre le père et le fils, les liens affectifsplus sains qui soient. Ils étaient compagnons inséparables aussi bien d

es jeux et les études que dans le travaa chasse. C’est ainsi que bien qu’étcruel envers les autres enfants de sang, dans les esclaveries rongées pa

souffrance, Gaspar n’hésita pas àreconnaître comme fils légitime devantautorités de l’époque, le faisant bénéfide son nom et de son héritage. Le pèr

e fils avaient respectivement quaratrois ans et vingt et un ans quand Gasbien qu’il fût un célibataire endurci, déde se marier, à la grande métropole

épousant Maria Émilia, jeune femnsouciante âgée de vingt printemps exerça sur son beau-fils une étrafascination dès qu’elle se rendit à



maison rurale. Extrêmement aimé de père, Martin fils, attiré par enchantements féminins de sa belle-m

se mit à vivre de torturants consentimentaux. Lui qui se jugeait êtrmeilleur ami de Gaspar se mit àdétester. Il ne tolérait plus que la fem

qu’il désirait soit à son père alors qu’isavait ardemment aimé de cette dernicar Maria Émilia, prétextant un besquelconque, savait l’isoler lors de div

voyages durant lesquels elle exacerson affection juvénile. Ils surent tous dse soustraire à la méfiance et, totalemivré à la passion qui le sollicitait, le je

Martin, inconscient, planifia l’abominparricide dans lequel il s’empêmalheureux. Sachant que son pèretrouvait alité dans le cadre d



traitement pour son foie malades’adjoint la coopération de dadministrateurs de la ferme en qui il a

toute confiance, Antonio et Luciégalement bourreaux des jeunes fcaptives. Et une certaine nuit, il administra une potion stupéfiante a

’accord de sa belle-mère... Dès quemalade se mit à dormir, aidé des dcomplices qui haïssaient leur patronrépandit des substances résineuses su

it paternel pour ensuite simuler ncendie dans lequel le pauvre Gasperdit son corps dans d’horrisouffrances. Après avoir enterré son p

et être entré en possession de ses bienessaya d’être heureux auprès de MÉmilia. Mais emporté dans sa colèregéniteur désincarné l’entoura de flu



enflammés contre lesquels le malheurne possédait aucune défense... S’attachà l’affection de sa compagne, Ma

chercha à anesthésier sa conscience oublier... oublier... Il confia la ferme soins des deux complices du ténébrdélit et, s’accrochant à la compagnie d

femme, il prit la direction de l’Europe, recherche de repos et de distraction. Ml fit tout cela vainement... Après cinq

de résistance, il s’effondra, complètem

vaincu, sous le joug de l’Esprit patequi l’entourait continuellement bqu’étant invisible. Sa peau se couvritplaies, comme si des flammes invisible

consumaient. Contraint de garder le litit de douleur, et constamment saisiremords, il se répétait mentalemenmort de son père dans les hurleme



d’un martyr sauvage... De cette manil n’était en mesure que de pleurer, cr

dans le vide le repentir dont il se sen

envahi. Ce comportement le fit papour fou aux yeux de sa compagne s’empressa de le faire reconnaître comtel, de sorte à s’innocenter devant ami

serviteurs. Le supplice dont il éprisonnier arriva au point que Maendura moquerie et abandon au seinson propre cercle familial, et il finit

expirer en proie à une terrible souffraMartin Gaspar, le père assass’attendit à l’entrée de la tombe p’entraîner vers les ombres infernales o

se mit à exercer une effroyavengeance... Le pauvre fils désincasouffrit de terribles humiliations d’indescriptibles tourments durant o



années consécutives, dans des geôlesténèbres, jusqu’à ce qu’il entre dans nnstitut, aidé par des messagers de Jé

qui mirent en œuvre son sauvetagesituation était alors lamentable, comm’a été rapporté. Étant entré en synto

par les brèches mentales du remord

du regret tardif avec son père quitrouvait assoiffé de vengeance, il hypnotisé par des génies pervers qufirent se sentir recouvert de flamm

torturantes. Son imagination fixée dantelles scènes d’angoisse, il nourrissait même avec la pensée coupable, flammes dans lesquelles il se tortu

sans se consumer, jusqu’à ce qu’il convenablement soulagé et secouru nos instructeurs, au moyen de ressoumagnétiques qui guérirent s



douloureux déséquilibre. Après quesituation se fût arrangée, il se dévoua services les plus difficiles de n

organisation, conquérant au fil du temd’appréciables lauriers qui lui valurenretour vers la sphère humaine, avedroit de débuter le paiement

’importante dette qui par faute de mprudence, pèse sur ses épauRendant un culte à la prière avecrénovation de son monde intérieur

renaquit l’esprit enclin à la foi religievif et actif. Il trouva dans le Spiritiavec Jésus, sous l’influence des adésincarnés qui l’assistent, un préci

domaine de renforcement moral ettravail digne, dans lequel il a su étenson champ d’action, avec un emploi detemps louable, dédié à l’étude édifiant



à la charité pure, s’attirant les pgrandes sympathies de la part des frèncarnés et désincarnés qui lui doiv

générosité et affection. Confrontéd’immenses difficultés matérielles,grandit dès son plus jeune âge en étorphelin de père puisqu’il n’avait

valorisé par le passé la tendrepaternelle, luttant contre une pauvextrême et la maladie constante... Mgardé par des bienfaiteurs de n

« Mansão », il fut conduit jusqu’àtemple spirite alors qu’il était encore eune. Il y fut soumis à un traitement

son épiderme embrasé, et c’est à

moment qu’il prit connaissance de nDoctrine Rénovatrice... La lecture principes spirites éclairés par la lumde l’Évangile du Seigneur constitua p



ui le souvenir naturel des enseignemeassimilés dans notre centre, avantréincarnation. Dès lors, il acce

noblement la responsabilité de vivre, chercha avant tout à s’appliquer directives régénératrices de la foi qvenait d’embrasser. Il se disciplina

rendit un hommage sincère à obligations. Et malgré les entraorganiques, il se décida très jeunexercer le travail de représent

commercial, travail dont il retire ressources bénies qu’il sait répartir enes nombreux nécessiteux, ne gard

pour lui que l’indispensable. Il n’est

un riche de la Terre, dans l’acceptionce concept, mais un travailleur defraternité qui sait donner son cœur dce qu’il distribue. Parcourant le chemin



a simplicité et du renoncement édifiana modifié les impressions de nombrcompagnons d’une autre époque qui, d

es bas niveaux de l’ombre, s’étatransformés en ses persécuteurs ennemis. En observant ses exemnouveaux, ses obsesseurs se sentir

moralement désarmés pour les conqu’ils voulaient poursuivre. C’est aqu’il paie ses fautes, souffrant leur offeen lui-même. Cependant, en raison

mérite qu’il a engrangé en se dédiantbien d’autrui, il sauve le passé avec tousoulagement possible, gagnant du temet acquérant de nouvelles bénédicti

En aidant les autres, il diminue jour apour le montant de ses débits du fait quMiséricorde de notre Père Céleste perque nos créditeurs atténuent la rigueu



remboursement à chaque fois que noffrons à notre prochain qui se trodans le besoin ce que nous lui devons…

Silas fit une courte pause, mais tcomme moi, Hilario, fasciné par exposition claire et sensée, demanassoiffé d’enseignement :

– Continuez, Assistant. Cette levivante nous illumine d’espéranComment peut-on expliquer qu’Adegagne du temps ?

Notre ami sourit et ajouta :

– Correia, qui ne méritait pasbonheur d’un foyer tranquille pour a

ruiné le foyer paternel, se mariasouffrit l’abandonne sa compagne quicomprit pas son cœ ur.



S’avançant vers la tendre Marisadormait, il insista :

– Ainsi, par la vie utile à laquelle

consacre et par la charité incessante qs’est mis à pratiquer, il a attiré auprèsui, en tant que fille de son sang, l’ancie

belle-mère qu’il détourna des b

paternels, réincarnée aujourd’hui à côtés pour se rééduquer à la chaleurses nobles exemples, conservant douleur de se savoir fille d’une pau

femme qui renia l’union conjugale, comelle le méprisa elle-même dans un parécent. Mais... ce n’est pas le avantage d’Adelino…

Silas posa légèrement sa main drsur les petits qui ronflaient et poursuiv

– En se dédiant corps et âme à



rénovation avec le Christ, notre amrecueilli en tant que fils adoptifs les dcomplices du terrible parricide, les anc

surveillants Antonio et Lucidio, abusaient des humbles jeunes femréduites en esclavage, dont ils volaientenfants pour les tuer ou les vendre.

deux là n’eurent pour berceau qu’maison de joie, arrivant dans le ceaffectif de leur compagnon d’une auépoque dans le sang africain q

souillèrent tellement, de manière àqu’ils reçoivent le soutien moral pouuste réforme.

Tandis que nous nous instruisi

avec le précieux enseignement, Silasobserver :

– Comme il est facile de voir q



travers la responsabilité spichrétienne correctement perçue et vénotre frère a conquis la félicité

rencontrer à nouveau les liens du pacriminel pour le réajustement nécessaalors que s’il eût déserté la lutte sui’irréflexion de sa compagne ou s’il

fermé la porte de son cœur aux dpetits malheureux, il aurait retardénoble travail qu’il fait à présent pour siècles à venir…

Nous nous préparions à formulernouvelles questions, mais Correia souhbonne nuit à sa mère et vint occupermodeste lit non loin des enfants.

Révélant des habitudes respectabl s’assit en prière.

Ce fut au moment où n



recommandant de coopérer, Ss’approcha de lui et lui appliqua passes magnétiques, nous expliqu

uste après :– Toujours grâce à l’utilité qu’il

mprimer à ses journées, Adelino a méa limitation de l’infirmité congénitale d

l est porteur. Ayant longtemps souffertrauma périsprital du remords pour ancendié le corps de son père, il a no

en lui-même d’étranges flam

mentales qui, comme je vous l’ai déjàe punirent intensément dans l’au-deoilà pourquoi il renaquît avec l’épide

tourmenté par les vibrations

calcination qui, très tôt, se manifestèrdans son nouveau corps physique souforme d’un eczéma de triste apparen



Face à la dette qu’il s’est faite, maladie comme celle-ci devrait recoutout son corps, durant de longues

angoissantes années de souffrance. Men raison du mérite qu’il acqu’infirmité ne prend pas les proporti

qui l’empêcheraient d’apprendre et

travailler, puisqu’il a le bonheur continuer à servir de son propre chef da plantation du bien.

Peut-être parce qu’à cet instan

propriétaire des lieux se préparaitrouver refuge au milieu des travers’Assistant nous invita à nous retirer.

Sur le chemin du retour à« Mansão », notre aimable mencontinua à faire de brillants commentaportant sur « l’amour qui recouvre



multitude des péchés », comme nousenseigné l’apôtre, quand Hilanterprétant mes questionnements, d

’improviste :– Assistant, avec une explica

aussi claire, il est normal que naspirions à savoir certains dét

supplémentaires. Nous serait-il possde connaître la situation de MaGaspar, le père qui souffrit le martyrfeu dans sa chair ?

Comme Silas demeurait silencimon collègue poursuivit :

– Est-il informé du tra

rénovateur d’Adelino ? Lui voueencore mépris et haine ?

– Martin Gaspar, répondit finalem



notre interlocuteur, infatigable qu’il édans la violence, a également été toupar les exemples de notre ami. Observ

sa transformation, il abandonna compagnies indésirables dont il s’érapproché et a demandé, il y a quelqannées, asile dans notre institut, o

accepta une discipline sévère…– Et où se trouve-t-il à présen

nsista Hilario, anxieux. Serait-il hasard possible de le voir afin de noter

changements survenus ?Mais nous franchissions à cet ins

’entrée du sanctuaire de nos obligatiet Silas, sans aucune possibilité demeurer plus longtemps auprès de ntapota les épaules de notre compagnondisant :



– Calme-toi, Hilario. Il est possque nous revenions sur ce sujet quelques heures.

Nous nous séparâmes, conservantobservations comme faisant partie d’étude interrompue qui attendait suite.

Mais le jour suivant, notre cœur reune agréable surprise.

Alors que la pendule annonçait la

profonde sur la grande région planétoù se trouvait notre domicile, servia’Assistant vint nous chercher.

Nous allions gagner la sph

corporelle mais cette fois, en compagde Druso, l’orienteur de l’institution.

Nous nous en réjouîmes, curieux.



C’était la première fois que naurions à voyager avec le grand menqui avait conquis notre plus gr

respect. Et s’il était vrai que le privilnous rendait heureux, nous ndemandions en même temps le motif pequel il s’absentait du centre qui

pouvait se dispenser de sa présence.Il n’y eut cependant

d’opportunité pour se livrer à de longdigressions.

En compagnie de Druso, qui se faisuivre de Silas, de deux sœurs grandes responsabilités dans les servde la « Mansão » et de nous deux, nutilisâmes le moyen le plus rapide p’excursion dont nous ignorions l’obje

car la plus grande autorité dans



travaux normaux de l’institut ne decertainement pas disposer de temps pun voyage qui n’aurait pas été le p

court possible.J’éprouvais un grand désir

provoquer la parole de l’Assistant dune conversation éducative autour

problème que nous avions abordé la précédente. Bien que la dignité de Drne nous ait pas privés de nous expriibrement, l’incoercible respect qu’il n

nspirait paraissait inhiber notre capaà aborder un sujet qui ne serait pas vde lui.

C’est ainsi qu’au cours du bref trnous écoutâmes son point de opportun et sage sur de nombreuquestions de justice et de trav



admirant à chaque instant un peu pluculture et sa bienveillance.

Mais surpris, je me rendis com

que notre groupe s’arrêta à la portefoyer d’Adelino, que nous avions laissveille.

Deux auxiliaires que nconnaissions bien attendaient sur le seu

Après des salutations réciproq’un d’eux s’avança vers Druso

annonça, respectueux :– Directeur, le petit nouveau-né s

avec nous d’ici une demi-heure.

Le grand mentor le remercia et nnvita à l’accompagner.

Dans le décor domestique qui n



était familier, l’horloge indiquait dheures vingt du matin.

Sans un mot, nous suivî

’orienteur qui se trouvait en tpénétrant dans une chambre où Adecommençait à dormir, selon ce qu’il nétait donné de supposer.

Druso caressa son front durquelques instants et nous vîmes Corse dresser hors de son corps de chcomme s’il avait été mis en mouvempar de puissants leviers magnétiqtombant dans les bras du grand orientà l’image d’un enfant attendri et heure

Mon ami, lui dit Druso, à la fois gret doux, l’heure des retrouvailles venue…



Correia commença à pleuterrorisé, sans parvenir à se séparer bras accueillants.

– Prions ensemble, ajouta bienveillant ami.

Et, élevant ses yeux vers

Hauteurs, sous notre profonde attentDruso supplia :

– « Dieu de Bonté, Père d’AmInfini qui a créé le temps comme

gardien infatigable de nos âmes destinà Ton sein, fortifie-nous pour rénovation nécessaire !...

« Toi, qui connais nos crimes et

désertions, concède-nous la bénédicdes douleurs et des heures afin que npuissions nous racheter, purifie-nous



a compréhension de Tes lois pour nous ne repoussions pas les opportunde sauvetage !

« Tu nous as prêté les trésorstravail et de la souffrance, comme favede Ta miséricorde pour que nous nconsacrions à la réhabilitation douloure

mais juste…« Nous, les prisonniers de la fa

sommes également les ouvriers de nibération sous la protection de

tendresse.

« Ô Père, inspire-nous le courpour que nos faiblesses soient oubli

allume le saint enthousiasme du bien dnotre esprit de manière à ce que le n’éteigne pas nos bonnes intentionsconduis-nous le long du sentier



renoncement afin que notre mémoirese sépare pas de Toi !...

« Donne-nous de prier avec Jésu

Maître Divin que Tu as envoyé à cœurs, pour que nous nous rendions coet âme à Tes desseins !... »

Après une courte pause, il répétaarmes, la prière dominicale :

– « Notre Père qui est aux cieux, ton Nom soit sanctifié, que ton rè

vienne, que ta volonté soit faite suterre comme au ciel. Donne-naujourd’hui notre pain de ce jPardonne-nous nos offenses, comme n

pardonnons aussi à ceux qui nous offensés. Et ne nous soumets pas àtentation, mais délivre-nous du Mal. Asoit-il. »



Quand sa voix se tut, une profoémotion se mit à exercer sur chad’entre nous son inexprima

domination.Reconduit à son véhicule de ch

delino se réveilla en proie à mportant accès de larmes...

Sa jubilation intérieure éperceptible, même s’il ne pouconserver la conscience intégrale decommunion avec nous.

Après quelques minutes d’atteminutes qui s’écoulèrent, véloces, nentendîmes à l’extérieur les ple

convulsifs d’un doux enfant…Enlacé par Druso, le propriétaire

ieux sortit de son lit et, empressé, ou



a porte qui donnait sur la rue, oùpauvre nouveau-né gémisdouloureusement les pavés, veillé

deux amis de la « Mansão ».Saisi de surprise, Correia s’agenou

tandis que le grand orienteur lui diavec assurance :

– Adelino, voici le père offensé rejeté par le cœur maternel qu’il mérite pas encore, vient à la rencontrefils régénéré !

Correia n’entendit pas ces paroleses oreilles de chair, mais il les perçut de temple mental, comme un appel

’amour céleste qui amenait à son cœuenfant de plus, abandonné malheureux... Saisi d’allégresse, qui pui était inexplicable, il prit le petit d



ses bras dans un geste spontané d’amet, après l’avoir installé contre sa poitrl retourna à l’intérieur, criant de joie :

– Mon fils !... Mon fils !...Silas, entre Hilario et moi, nous

avec émotion :

– Martin Gaspar revient ’expérience physique, trouvant ref

entre les bras du fils qui le méprisa.

Nous n’eûmes cependant ’occasion d’avoir une discussion p

approfondie car Druso, essuyant armes, nous avertit à voix haute, com

s’il se parlait :

– Que le Ciel fasse qu’au momennous retrouverons en plein brouillarda chair nous puissions également ou



notre cœur à l’amour suprême de Jépour que nous ne venions pas à échodans les épreuves nécessaires !...

Et il y avait tant de recueillementant d’angoisse dans le regard que nconnaissions si empreint de la plus dotendresse et du plus profond respect,

de retour à la « Mansão », aucun de nn’osa rompre son silence, douloureuxexpressif.



17

Une dette qui touche à sfin

La nouvelle leçon que Silas n

réservait se passait à présent danshôpital, dans un triste pavillon réseaux indigents.

Alors que nous pénétrions

’intérieur, plusieurs compagnons naccueillirent aimablement. Et apd’amicales salutations, l’un d’eux, l’Anfirmier Lago, s’avança en direction

mentor de nos études, l’informant :– Assistant, notre Léo sem

dépenser les dernières ressources d



résistance…

Silas le remercia de cette informaet expliqua que nous venions justem

pour collaborer au repos dont il écréditeur.

Et traversant une longue file

pauvres lits dans lesquels des infirgisaient, souffrant, auprès desquelstrouvaient quelques désincarnés engadans un travail d’assistance, nous narrêtâmes à côté d’un malade amaigrangoissé.

À la pâle clarté d’une petite lamdestinée à la surveillance nocturne, n

vîmes Léo, qu’une tubercupulmonaire entraînait vers la mort.

Malgré la dyspnée, son regard é



calme et lucide, révélant une parfrésignation face aux souffrances quconduisaient vers le terme de l’expérie

terrestre.Silas nous recommanda d’obse

son corps, mais il n’y avait pas grachose de particulier à noter puisque

poumons pratiquement détruits, en raides diverses formations cavitaiavaient provoqué un tel abattemorganique, que le réceptacle physique

se trouvait sous nos yeux n’était plus haillons de chair, à présent ouverts multiplication de bacilles voraces alliéune armée microbienne de toutes so

qui, dominateurs, s’amoncelaient dancœur des tissus, tels d’implacaennemis qui s’empareraient des restes



rendant maîtres de tous les postes clefa défense.

Ainsi, Léo se trouvait dans le véhi

dense comme un homrrémédiablement condamné à

expulsé de sa propre maison.

Tous les symptômes de la mdevenaient évidents, indéniables.

Le cœur fatigué ressemblait à moteur épuisé, incapable de régler

problèmes de circulation sanguine,toutes les parties de l’appareilrespiratoire s’affaiblissaient, désorientsous l’effet de l’inexorable asphyxie.

Moribond, Léo était un voyagautorisé à entreprendre le grpèlerinage qui n’attendait que le signa



départ.

Mais même ainsi, il était serein ecomportait avec bravoure.

Son acuité mentale était si aiguqu’il percevait pratiquement nprésence.

Silas qui de sa généreuse main drui caressait le front, nous dit a

attention :

– Étant donné que vous êtes vedans le but d’observer un processusdette qui touche à sa fin, vous pouposer quelques questions au compagdont la mémoire s’avère, autant

possible, consciente et éveillée.

– Mais nous entendra-t-il ? demaHilario mi-surpris mi-attristé.



– Il ne vous entendra pas avec tympans de chair, mais il percevra todemande en Esprit, expliqua l’Assist

affectueux.Dominé par une intense sympathi

m’inclinai au-dessus du pauvre frère se trouvait dans une rude épreuve, at

par la foi qui brillait dans ses pupilles eserrant dans mes bras, je demandai à vhaute :

– Léo, mon ami, est-ce que vous vsavez sur le seuil de la véritable viSavez-vous que vous laisserez votre cod’ici quelques heures ?

Croyant qu’il s’agissait draisonnement propre, il reçut question, mot pour mot, comme si avait été transmise à son cerveau par



fils invisibles. Et, comme s’il converavec lui-même, il dit en pensant :

– Oh ! oui, la mort !... Je sais qu

parviendrai à la juste fin probablemcette nuit…

Développant notre dialogue, j’ajou

– N’avez-vous pas peur ?– Je n’ai rien à craindre... réfléch

très calme.

Et, déplaçant ses yeux avec efforchercha à fixer sur le mur blanc ’infirmerie une petite sculpture du Ch

crucifié, se disant :

– Il n’y a rien que je puisse crainen compagnie du Christ, mon SauveLui aussi a été vilipendé et oublié...



vomi le sang sur la croix du martyr, qui était pur, transpercé par les plaies’ingratitude... Pourquoi ne

résignerais-je pas à la croix de mon lisupportant sans me plaindre les rende sang qui, de temps à aum’annoncent la mort, moi qui suis

pécheur qui a besoin de bienveilladivine ?!... tes-vous catholique romain

– Oui...

Je méditai sur la sublimité sentiment chrétien, vivant et sincquelle que soit l’école religieuse oùs’exprime, et je poursuivis en effleursa poitrine oppressée :

– En cet instant si important pourchemin, je constate l’absence de proches humains…



– Ah ! Mes proches... mes amrépondit-il en parlant mentalement . Mparents auront été mes seuls amis dan

monde... Mais ils ont rejoint leur tomalors que je n’étais qu’un jeune infirmséparé de ma mère, je me suis vu laux déséquilibres organiques... Peu ap

mon frère Henrique n’hésita pas à faire reconnaître comme étant incapabGrâce à l’héritage, de grands biensrevenaient, mais se servant de m

nfortune, il obtint de la justice, avec mpropre assentiment, la documentatione faisait devenir mon tuteur... M’obtention de cette mesure suffit à

transformer en bourreau cruel...s’empara de toutes mes ressources.me fit interner dans un hospice oùnourris de l’amertume durant de long



années d’isolement... J’ai beaucsouffert... Je me suis alimenté du pmbibé de fiel qui est destiné sur Ter

ceux qui en passent les portes avedamnation du berceau, car l’équilmental me persécutait depuis l’âge le ptendre... Le jour où mon état s’amélior

fus contraint de quitter l’hôppsychiatrique... J’allai alors frapper àporte, mais il m’expulsa sans la moincompassion... Je me trouvai effr

vaincu... Ô mon Dieu, comment se moqde la sorte d’un frère malade malheureux ? J’ai vainement sup’aide de la Justice. Légalement, Henri

était le seul maître des biens de nmaison... Honteux, j’ai cherché une audirection... J’ai essayé le travail digmais je n’ai pu obtenir qu’un poste



vigile, la nuit, effectuant des rondes dun vaste édifice commercial, grâcesoutien d’un homme charitable qui a

touché par ma faim... Mais le fnocturne me trouvait sans abri, et jebien vite victime d’une fièvre insidiequi se mit à me dévorer très lenteme

Je ne sais pas durant combien de tempme suis ainsi retrouvé écrasé par ndéfinissable désespoir... Un jour, je

suis effondré au milieu de la flaque

sang qui s’écoulait de ma bouche, etpieux individus me trouvèrent ce lit dequel je me réfugie...

– Et quelle est votre opinion à pro

d’Henrique ? Pensez-vous à lui achagrin ?

Comme si sa mémoire plongeait d



des vagues d’attendrissement et nostalgie, Léo laissa s’écouler les larqui envahissaient ses yeux, dans

douloureuse quiétude mentale.Ensuite, il monolo

ntérieurement :

– Pauvre Henrique !... Ne devraipas le plaindre ? Ne devra-t-il pas moégalement ? À quoi lui aura s’appropriation indue si un jour il

débarrassé de son corps ? Pourqchercherais-je ses excuses alors qu’ilplus malheureux que moi ?

Et posant à nouveau son regard su

figure du Christ, il continua :– Jésus, qui a été raillé et roué

coups, a oublié les offenses et



désertions... Hissé sur la croix, il n’a élevé la voix contre les amis qui l’avaabandonné à l’humiliation et à

souffrance... Il n’a pas eu une parolecondamnation à l’encontre des atrobourreaux... Au lieu de les incriminer,demandé au Père Céleste une protec

pleine d’amour pour chacun d’entre euEt Jésus a été l’Ambassadeur de Dparmi les hommes... De quel dugerais-je ainsi mon propre frère, si m

âme qui a besoin de lumière, je ne ppénétrer les Divins Desseins de Providence ?

En larmes, Léo s’était cal

cherchant à plonger son esprit dantemple d’amour de la prière.

L’humilité dans laquelle il



recueillait touchait mon cœur.

Je me relevai, les yeux embués.

Il n’était pas nécessaire de prolon’interrogatoire pour sonder sa grandd’âme.

Hilario qui se révélait être é

usqu’aux larmes renonça à toconsultation, se limitant à demande’Assistant si l’agonisant s’était réinca

sous les auspices de la « Mansão », c

quoi Silas répondit, serviable :– Oui, Léo vit en étant sous la tut

de notre centre. D’ailleurs, nous avplusieurs centaines de créatures qui b

qu’elles se trouvent matérialisées danchair, demeurent liées à notre institupar les racines des débits auxquels e



s’attachent. Elles se trouvgénéralement toutes dans des situatide régénération difficiles, car elles s

des délinquants en réajustement. Erenaissent sur le monde sous la gardenotre établissement d’aide, mais toutétant encore, d’une certaine mani

rattachées aux partenaires du paprenant contact avec leur influenceconsolidant les valeurs morales dont eont besoin, à travers les conflits intérie

que nous pouvons considérer cométant la forge de la tentation.

– Comme il est bon d’appré’amour paternel de Dieu qui répon

tout, le moment opportun !... claHilario.

Il ne fait pas de doute que la Lo



Dieu est à l’origine du progrès et ddignité pour chacun d’entre nous. Vsavez qu’en règle générale,

désincarnés qui trouvent refuge à« Mansão » constituent un grensemble de criminels et d’êcorrompus par le vice…

Et, modifiant l’inflexion de sa voiajouta :

– ... tout comme moi. Nousrecevons attention et tendreassistance et bonté tout en nrééduquant, parfois durant nombreuses années... Mais il mpérieux d’observer qu’en recueillan

générosité des bienfaiteurs et nstructeurs qui nous garantissent

pied-à-terre d’amour, nous ne fais



qu’accumuler des débits en raison dprotection que nous ne méritons Nous avons également besoin de n

acquitter de ces engagements en nmettant au service de notre prochCela dit, afin que nous soyons aptes pes tâches du bien pur, il est indispens

que nous nous défassions de ncondition inférieure, aggravée dansresponsabilité, parce que la connaissaélevée acquise dans notre organisatio

valeur de théorie qui nous rend pnobles, et qu’il nous appartient concrétiser dans la praticorrespondante, pour qu’en définitive

puisse s’incorporer à notre patrimomoral. Voilà pourquoi ap’apprentissage, bref ou long, dans nnstitut, nous sommes à nouveau inter



dans la sphère de la chair et alorsdevient évident que bien que nous soyprotégés par nos mentors, nous devr

souffrir le rapprochement des anccomparses de nos délits, afin démontrer le profit et l’assimilation dprotection que nous avons reçue.

Mais à nos côtés, Léo vivait dernières minutes dans son véhidense, et nous notâmes que l’Assistandésirait pas s’éloigner de son cas, p

que nous en conservions la leçon.C’est peut-être pour cette mê

raison que Silas administra des énernouvelles à sa poitrine épuisée, au mode passes magnétiques adoucissanavant de nous dire :

– Vous avez entendu les pro



mentaux du compagnon qui s’en va…

Hilario, qui brûlait de curiosité comme j’étais assoiffé de nouve

explications, demarespectueusement :

– De quelle manière est-il juste

considérer l’actuelle désincarnation Léo comme étant un débit qui touche fin ?

Notre interlocuteur fit un g

significatif et répondit :– Je ne me référerai bien ente

pas à l’intégralité de la dette de notre adevant la Loi. Je ne disp

personnellement pas des ressounformatives pour lister ses débits et

crédits dans le temps. Aussi, je ne



référerai qu’à la culpabilité qui tourmentait quand il est arrivé dans ncentre, selon les informations que n

pourrons compulser sur place. À présent nerveusement rassér

par le secours magnétique, l’agonissemblait presque nous entendre.

Soutenant son front baigné de suSilas poursuivit avec délicatesse, apune courte pause :

– Léo a évoqué mentalement, pnous, les amers souvenirs des jorécents qu’il a vécus, s’attardparticulièrement sur l’infirmité qui

martyrise dès le berceau, sur tourments de l’hospice et sur la dud’un frère qui le condamna à une pénextrême... Mais regardons la raison



douleurs par lesquelles il s’est punpourquoi il a mérité la félicité rembourser de manière définitive le d

qui fait à présent l’objet de notre étudu commencement du siècle passé, il ée fils préféré de riches nobles citadins

se désincarnant très tôt, lui confièrent

frère malade, le jeune Fernando, d’existence a été marquée par un idiotincurable. Cependant, dès qu’il se tro

sans la présence de ses parents, Ernes

puisque c’était le nom de notre Léo dson existence antérieure – s’empressase débarrasser de la présence de frère, désirant garder jalousement

pouvoir total sur l’avantageuse fortdont les deux frères étaient les héritiDe plus, jeune homme habitué aux soide son époque, il appréciait les récepti



distinguées dans lesquelles la somptuemaison familiale ouvrait ses poblasonnées aux relations élégantes et,

du paysage domestique, il se senhonteux de devoir se trouver sur le mêpied d’égalité que son frère à qunterdisait la venue lors de ses aga

sociales. Mais parce que Fernando, asans toute sa raison, n’obéissait pas àordres du fait qu’il ne les comprenait Ernesto fit édifier une prison grillagée

fond de la résidence où le jeune homnfirme fut exclu de la communafamiliale. Incarcéré et seul, ne jouissana présence que de quelques escla

Fernando se mit à vivre enfermé dune cage comme s’il était un malheuranimal. Pendant ce temps, Ernesto, maaccédait à tous les caprices de sa fem



sous forme de longs voyages divertissement durant lesquels gaspillait ses biens au jeu et

extravagances. Après quelque temps,réserves financières épuisées, il pouvait se rétablir que par la mort de frère sans responsabilité. Mais le je

homme mentalement dérangé faipreuve d’une grande résistance physimalgré la bronchite chronique quidérangeait énormément. Observant

déséquilibre respiratoire, Ernesto plande faire que la maladie s’aggravât, d’espoir de pouvoir l’enterrer sous p

recommandant aux serviteurs de

ibérer toutes les nuits, dans un grpatio où Fernando se reposerait à la bétoile. Mais le jeune homme révélait résistance incroyable et, bien qu’il sou



de crises répétées de sa maladie, aexposé aux intempéries, il suppvaleureusement deux années dur

’épreuve à laquelle il était soumPendant ce temps, Ernesto se trouassiégé par une angoisse économiquese faisait à chaque instant plus grave

n’y avait que la part de l’héritageFernando, qui se trouvait sous responsabilité de vieux amconformément à ce que voulait la volo

paternelle, qui aurait pu régler situation. C’est la raison pour laquavili par la soif de l’or, il libéra certaine nuit deux esclaves délinqua

qui se trouvaient emprisonnés à domicile, sous la condition qs’exilassent pour des terres lointainesaprès les avoir vus partir sous



brouillard des heures qui précèdenever du soleil, il se rendit après du li

son frère dans la poitrine inerte duqu

enfonça la lame d’un poignard... Le msuivant, devant les pleurs des servitequi lui montraient la dépouille, il leurreconnaître que les captifs fuyards éta

es auteurs du crime et, s’innocentavec astuce, il entra en possession biens qui appartenaient au mort, avepleine approbation des magist

terrestres. C’est ainsi que malgré existence facile dans la chair, il traveoutre-tombe une grande périd’expiation. Démontrant une abso

magnanimité, Fernando, l’infortuné froublia ses offenses. Cependant, foupar le remords, Ernesto entra communion avec d’impassibles agents



’ombre qui lui firent endud’innommables tortures car il se refusaes suivre dans les pratiques inferna

Conservant dans les tréfonds de son âe souvenir de la victime, à traverspersécution mentale du repentir surcentres périspritaux, il devint fou

douleur, errant durant des lustres, dde ténébreux paysages, jusqu’à qu’après avoir été recueilli dans nnstitution, il fût convenablement tr

pour le réajustement nécessaire. Mmalgré son rétablissement, les souvedu crime absorbaient son esprit au pque pour revenir à la marche évolu

normale, il implora pour s’en retourdans la chair afin de vivre la même hoa même pénurie ainsi que les mê

épreuves qu’il avait infligées à son f



sans défense, tranquillisant de cmanière sa conscience agitée. Soutdans ses projets de sauvetage

d’éminents instructeurs, il revint verdomaine physique en amenant dans âme les déséquilibres qu’il acquit au-dde la tombe. Ces déséquilibres le fir

renaître comme un aliéné mental, comFernando lui-même dans un passé récIl mangea le pain de l’amertume danposition de Léo, en revivant tous

malheurs qu’il imposa à son fhandicapé et infortuné. Ainsi, il ressudans la sphère corporelle, misérablemalade. Très tôt, il fut confronté à

disparition de ses parents et se trouvabutte à la dureté et à la méchanceté dfrère insensé qui l’isola dans l’ambiad’un asile et, pour qu’il ne lui manq



aucun détail de la situation expiatoirsouffrit du froid et des intempéauxquels il exposa la victime sans défe

dans le rôle d’un gardien de nuCependant, en raison de l’humilité et dpatience avec lesquels il a su acceptercoups réparateurs, il a conquis la féli

de clore de manière définitive le dauquel nous nous référons.

Comme l’orienteur s’était tu, occqu’il était à prendre soin de l’agonis

alors baigné de la sueur caractéristiquea mort, Hilario demande :

– Assistant, comment avoir certitude que notre compagnon metterme à la dette à laquelle vous vréférez ?

– Alors vous ne voyez pas ? dema



Silas, surpris.

Et, indiquant la grande hémoptqui commençait, il ajouta :

– À l’image de Fernando quidésincarna avec le thorax perforé par ame assassine, Léo se sépare égalem

du corps avec les poumons en lambeaMais en raison de la manière d’correcte qu’il adopta devant la Lotraverse le même supplice mais dansit, sans scandale destructeur, bien q

soit en train de verser son propre spar la bouche, comme cela fut le casson petit frère humilié et vaincu. ugement de la Justice s’accomplit à

seule différence, qu’au lieu du glaivefer, nous avons ici des bataillons bacilles assassins…



Bien qu’il se trouvât occupé à assie moribond, il conclut sur un ton gr

peut-être parce qu’il se rendit compte

notre surprise devant la leçon :– Quand notre douleur ne génère

de nouvelles douleurs et que naffliction ne crée pas d’affliction chez c

qui nous entourent, notre dette estcours de liquidation. Bien souvent, led’angoisse parmi les hommes est l’abéni sur lequel nous parvenons à rem

nos engagements douloureux, réglant dettes sans que notre salut ne fassetort à qui que ce soit. Quand le malsait respecter les Célestes Desseins, en

résignation et humilité, il porte en lusigne de la dette qui touche à sa fin…

Mais Silas ne put continuer. En t



de prier, Léo se débattait dans les râlea mort. L’Assistant l’enlaça avec un d

attendrissement et il invoqua

Protection Divine, comme si le paumalade avait été un fils cher à son cœu

Enveloppé dans les irradiatisuaves de la prière, Léo s’endor

devant nos larmes.Parce que nous demandions la ra

pour laquelle nous ne le retirions mmédiatement du récept

cadavérique pour le transporter anous à la « Mansão », concis, l’Assistnous informa :

– Nous ne disposons pas ’autorisation pour le délier de son coPareille responsabilité ne nous incompas.



Et informant les surveillants que missionnaires de la libération viendrad’ici quelques heures afin de po

secours au compagnon qui se reposainous proposa, méditatif et ému, rentrer à la « Mansão ».



18

Rachats collectifs

Nous nous entretenions de divproblèmes avec Silas quand un apsignificatif de Druso nous réunit auprèui dans son cabinet de travail particuli

Le chef de la « Mansão » fut breclair : un appel urgent de la T

demandait de l’aide pour les victimes ddésastre aérien.

Sans s’attarder sur les détailsaffirma que la sollicitation se répéte

d’ici quelques instants, et il nous invitaattendre afin que nous puissions exame sujet avec toute l’efficacité nécessair



En effet, à peine avait-il faitremarque que des signaux pareils télégraphe de Morse étaient captés pa

curieux appareil. Druso brancha une pet nous vîmes un petit téléviseurmettre marche sous une puissante lenqui projeta des images animées sur

autre écran qui se trouvait non ldélicatement encastré dans le mur.

Comme si nous regardions une conformation au cinéma, surpris, n

contemplions un paysage terrestre.Des victimes gisaient au milieu

débris d’un grand aéronef sur la cd’une montagne escarpée et sauvage.pouvait deviner que le pilcertainement induit en erreur par océan traître d’une épaisse brume n’a



pas pu éviter le choc avec les granitiques qui dépassaient de montagne, silencieux et implacables, te

es tours effroyables d’une fortereagressive.

Au milieu de cette scène, un vhomme désincarné au visage noble

digne formulait une requête émouvademandant à la « Mansão » l’envoi d’équipe habilitée pour la récupérationsix des quatorze entités désincarn

dans le douloureux sinistre.Tandis que Druso et Silas prena

es mesures pour le travail d’assistaHilario et moi regardions, effrayés,spectacle qui nous était inédit.

Huit de ceux qui s’étadésincarnés dans l’accident gisaient d



une position de choc, retenus à lecorps, mutilés ou non. Quatre d’entre gémissaient auprès de leurs prop

restes, et deux autres criaient des crisdésespoir, en proie à des crd’inconscience bien qu’ils aient encoreattachés aux formes rigides.

Mais des amis spirituels, dévouévaleureux, veillaient sur les lieux, calet attentifs.

Ressemblant à une cascade umière qui se serait déversée du C’aide du Tout-puissant arri

rapidement sous la forme d’un torrbéni d’amour.

La scène était si réelle sous nobservation, que nous pouvions entenes gémissements de ceux qui



réveillaient défaillants, les prières secouristes et les conversations nfirmiers qui décidaient des mesure

prendre rapidement…L’âme angoissée, nous vî

’information télévisée disparaître tanque Silas exécutait les ordres

commandant de l’institution avec efficacité admirable.

En quelques instants, plusieouvriers du centre se mirent en mardans la direction du lieu minutieusemdécrit.

Revenant au cabinet où n

’attendions, Silas s’entretint encore a’orienteur à propos du travail en copendant quelques minutes.



C’est alors qu’Hilario et demandâmes s’il nous serait possibleprendre part aux travaux d’assistance

se déroulaient, demande que Druso refpaternellement en nous expliquant qutravail était de nature extrêmemspéciale, requérant des collaborate

rigoureusement entraînés.Conscients que le mentor pou

nous accorder plus de temps, nprofitâmes de l’occasion pour aborde

question des épreuves collectives.Hilario ouvrit le terrain au débat

demandant avec respect pour quel moétait demandé de l’aide pour le retraisix désincarnés quand les victimes étaquatorze.

Druso répondit sur un ton serein



ferme :

– L’aide dans l’avion sinistré distribuée sans distinction, mais nous

pouvons perdre de vue que si le désaest le même pour ceux qui se sécrasés, la mort est différente pchacun d’entre eux. Pour le mom

seuls ceux dont la vie intérieure lpermet une libération immédiate serretirés de la chair. Quant aux autres, da situation présente ne leur permet

un éloignement rapide de l’armphysique, ils resteront liés plus longtemà la dépouille qui est leur.

– Combien de jour ? s’écria mcollègue, incapable de contenir l’émoqui le submergeait.

– Cela dépend du de



d’animalisation des fluides qui retienn’Esprit à l’activité corporelle, n

répondit le mentor. Certains ser

retenus quelques heures, d’autres peêtre, pendant de longues journées... sait ? Un corps inerte ne signifie toujours libération de l’âme. Le genre

vie que nous alimentons durant le stphysique dicte les conditions de nmort. Plus nous vautrons notre être des courants des basses illusions, plus n

mettrons de temps pour épuiser énergies vitales qui nous emprisonndans la matière lourde et primitive dest constituée notre instrumenta

physiologique. Nous demeurerons adans les créations mentales inférieuauxquelles nous nous sommes ajustétrouvant le combustible pour de gran



méprises dans les ombres du domacorporel, proprement considéré. Et pnous nous soumettons aux disciplines

’esprit, qui nous conseillent équilibrsublimation, plus nous conquérons grands avantages pour nous retirer dchair lors de n’importe quelle urgence

nous ne pouvons fuir en raison des déque nous avons contractés devant la oilà pourquoi la « mort physique »

différente de l’ « émancipa

spirituelle ».– Mais cela ne signifie pas que

autres compagnons accidentés trouveront sans assistance bien qu’il

trouvent contraints à une détentemporaire dans leurs propres restes, e.



– En aucune manière, ajoutagénéreux ami. Personne ne vit ssoutien. L’amour infini de Dieu engl

’Univers. Les frères qui se trouvenlisés dans ce que l’existence physiqude plus bas comprendrprogressivement le secours qu’ils son

mesure de recevoir.– Toutefois, étant donné qu’ils

peuvent être secourus immédiatementremarquer Hilario, ne seront-ils

attirés par des créatures désincarnée’intelligence pervertie ?

Une expression faciale bparticulière apparut sur le visage Druso qui répondit :

– Oui, dans l’hypothèse où seraient sourds au bien, il est poss



qu’ils se rendent aux suggestions du afin que par les tourments de celui-cise tournent vers le bien. Mais il

nécessaire de considérer, à ce sujet, qutentation est toujours une ombre qui vtourmenter nos vies, de l’intérieur v’extérieur. La jonction de notre âme a

es pouvoirs infernaux s’observe rapport à l’enfer que nous avntérieurement.

L’explication ne pouvait être p

claire.Peut-être parce qu’il se trou

déconcerté par l’éclaircissement dirmon compagnon, qui pas plus que moidésirait perdre l’opportud’approfondir la conversation, soulihumblement :



– Noble instructeur, il est évidque nous n’avons pas le droit de remeen cause le moindre ordre qui émane

’autorité. Mais même ainsi, j’aimeconnaître plus en détail les raisons pesquelles il nous est défendu de pren

part au travail d’aide dans les services

secours pour le sauvetage des victimNe nous serait-il pas possible de coopavec les travailleurs de ce centre, dansexpéditions d’aide aux victimes de div

accidents, de manière à enquêter surcauses qui en sont à l’origine ? Il ne aucun doute que la « Mansão », avecresponsabilités dont elle se tro

nvestie, doit se charger de ce genretravaux tous les jours…

– Presque tous les jours, corr



Druso, sans sourcilier.

Et fixant Hilario d’une étramanière, il ajouta :

– Mais il est impératif de remarqque vous collectez un matériel didactidestiné au réveil de nos frères incar

qui se trouvent presque tous dans phase de lutte importante, dansrèglement des comptes avec la JusDivine. En analysant des sauvetagescet ordre, vous seriez fatalement obld’autopsier des situations et problèmes susceptibles de créer mages destructrices dans l’esprit d

grande nombre de ceux que vous vproposez d’aider.

Ébauchant un léger sourire dequel il laissa transparaître l’humilité



embellissait son esprit d’élite, il ajouta

– Il me semble que nous ne seripas capables de commenter un désa

de grande importance sans leur insufe virus de la peur qui se trouve si souv

porteur de découragement et de mort.

Les paroles de l’orienteur, sereineévangéliques, réajustèrent nos impulsies moins édifiantes.

Indéniablement, la Terre se tro

remplie de créatures qui, tout comnous, se trouvent enchaînées à scabreux engagements, nécessiteux d’action continue pour le rééquil

nécessaire. Il serait injuste de tourmenter par des pensées de craintde souffrance, quand, à travers le bsenti et vécu, nous pouvons à cha



nstant éloigner de notre horizon nuages des souffrances potentielles.

Percevant notre attitude

compréhension et d’obéissance qui aissait planer aucun doute, le chef’institution poursuivit sur un ton affa

après avoir fait une courte pause :

– Imaginons que vous soyez aanalyser les origines de l’épreuveaquelle les accidentés d’aujourd

doivent faire face... Vous découvririen’en pas douter, des délinquants quid’autres époques, ont jeté des frères sdéfense du haut de tours extrêmemélevées, pour que leurs corps soient en pièces au contact du sol. Vdécouvririez des compagnons qui commis, en une époque différente,



hideux crimes à la surface de la metant dans le vide des existen

précieuses, ou des suicidés qui s

précipités du haut de dangereux édifou de pics montagneux, dans un suprême de rébellion face à la Loi. Poumoment, il n’y a qu’à travers un épis

aussi angoissant qu’ils trouveront ressources pour transformer leur prosituation. Combien de milliers de frncarnés avons-nous et qui, dans

comptes qu’ils ont envers les TribunDivins, possèdent des débits de ce typCependant, nous ne sommes pas ssavoir que nous, consciences endett

nous pouvons améliorer nos crédits tes jours. Combien de pèlerins terrestqui ont de terribles surprises sur leur pde route, parce qu’ils se sont attaché



des actes louables, sont correctemprotégés pour que la mort forcée ravisse pas leur corps !... Comb

d’intercessions de la prière ardeconquièrent des délais opportuns pourpersonnes dont les pas glissent déjà ve bord de la tombe ?!... Combien

précieux bienfaits dans la Vie Supériees devoirs sacrificiels accumulentpour l’âme qui les accepte de bonne gr

ie Supérieure où des mesures s

prises pour que la rigueur de leur éprenécessaire soit adoucie ?! Nous savque si deux ondes sonores se rencontrde manière à ce que les pics de l’

s’emboîtent dans les creux de l’autre, ene vibreront pas, provoquant ainsisilence. Il en va ainsi lorsque générannouvelles situations avec le bien prati



aujourd’hui, nous pouvons interférer des causes du mal pratiqué hier,

neutralisant et reconquérant par

notre équilibre. De cette manière, je cplus juste que nous incitions le travaibien à travers tous les moyens à nportée. La charité et l’étude noble, la fo

e courage, l’optimisme et le travail, et la méditation constituent des thèrénovateurs, dont il serait malvd’oublier le mérite dans la réhabilita

de nos idées et, par conséquent, de destins.

Druso se livra à une pose plus lonet, animé par le désir d’apprendre, je

demandai s’il n’aurait pas lui-mêaccompagné un processus de raccollectif dans lequel des Esprits intére



n’auraient pas eu d’autre recours qumort violente pour mettre un termeur corps dense. Rapidement,

répondit :– Mon expérience comporte quelq

cas intéressants qu’il serait appropriérelater. Cela dit, nous nous reporter

qu’à l’un d’entre eux car nos obligatine peuvent être remises à plus tard.

Après un bref instant pendant leql recourut naturellement à sa mémoir

commenta, bienveillant :

– Il y a trente ans de cela,bénéficiais de la présence à mes côtés

deux bienfaiteurs. Je dois beaucoup à abnégation dans ce lieu de lumiscanio et Lucas, Assistants respe

dans la sphère Supérieure, avaient inté



notre équipe de valeureux et amicmentors... Quand je fis personnellemeur connaissance, ils avaient déjà pa

de nombreuses années à soutenir frères égarés et souffrants. Cultivésennoblis, ils étaient des compagnnfatigables dans nos plus be

réalisations. Mais il advint qu’applusieurs dizaines d’années de lutte des batailles de la fraternité sanctifials aspirèrent à entrer dans des sph

plus élevées pour que leurs idéauxsainteté et de beauté puissent s’accroîMais ils ne possédaient pas la condindispensable pour entreprendre le

désiré. Totalement absorbés ’enthousiasme d’enseigner le cheminbien à leurs semblables, ils ne pensapas à faire une plongée dans le pa



C’est la raison pour laquelle, bien souvnous ne faisons plus preuve de la moindisposition pour regarder les brumes d

vallée quand nous nous trouvons fascpar les splendeurs des hauteurs... Ainsise mirent à désirer ardemm’ascension, se sentant quelque

désenchantés par l’absence de soutienautorités qui ne leur reconnaissent pamérite indispensable. L’impas’agrandit quand l’un d’eux sollicita l’

de la Direction Générale à laquelle nnous trouvons soumis. La demande sue cours normal jusqu’à ce qu’ils so

tous deux convoqués à un examen

une certaine phase de la procédure.position impropre qu’ils avaient adopfut fraternellement analysée par techniciens du Plan supérieur qui fir



régresser leur mémoire vers des périoplus reculées dans le temps. Divefiches d’observation furent extraites

champ mémoriel, pareilles radioscopies qu’utilisent les servmédicaux sur Terre. Et à travers fiches, d’importantes conclusions fir

surface... En réalité, Ascanio et Lupossédaient d’importants crédits, acqen pratiquement cinq siècles consécud’apprentissage digne, qui représenta

es cinq dernières existences dans cercles corporels et les stations de serspirituel dans les voisinages de l’arphysique. Cependant, quand l’ana

progressive atteignit leurs activitésXVe siècle, quelque chose surgit qui mposa une douloureuse méditatio

Ramenées du fond de leur mémo



entraînant de grandes douleurs dans esprit, des scènes d’un funeste délit qucommirent firent leur apparition sur

fiches que nous avons mentionnées ap’opération magnétique évoqprécédemment. C’était en 1429, après la libération d’Orléans. Ils faisa

alors partie de l’armée de Jeanne d’Affamés d’influence parmi leurs frd’arme, ils n’hésitèrent pas à assassideux compagnons en les jetant du h

d’une forteresse en territoire de Gâtindans les douves immondes. Par la suites’enivrèrent des honneurs qui lvalurent, plus tard, de torturants remo

outre-tombe. Arrivés à ce stade ’inquiétante investigation et en raisona respectabilité dont ils étaient portees pouvoirs compétents



demandèrent s’ils souhaitaient poursucette singulière analyse. Ils répondirpar la négative, préférant mettre

terme à cette dette avant de procédede nouvelles immersions dans réserves du subconscient. Ainsi, au lieucontinuer à insister dans la volonté

s’élever vers des niveaux plus élevéssupplièrent qu’on leur accordât le retau champ des hommes dans lequelfinissent de payer le débit auquel n

nous référons.– Comment ? demanda Hila

ntrigué.

– Comme ils pouvaient déjà choisgenre d’épreuve en raison des ressoumorales emmagasinées dans leur montérieur, expliqua l’orienteur, ils optèr



pour des tâches dans le domaine ’aéronautique pour l’évolution de laquls offrirent leur vie. Il y a deux mois

revinrent dans nos rangs après asouffert la même chute mortelle qnfligèrent à leurs compagnons de lutte

XVe siècle.

– Et leur avez-vous rendu visite des préparatifs de la réincarnation qutrouve à présent terminée ? demandaavec respect.

– Oui, je leur ai rendu visitplusieurs reprises avant le départ. faisaient partie d’une grande communad’Esprits amis dans un départemspécifique de réincarnation. Tous avaplus ou moins les mêmes dettes qu’euse préparaient au retour dans la ch



embrassant ainsi le travail rédemptdans un sauvetage collectif.

– Et pouvaient-ils tous sélectionne

genre de lutte dans laquelle ils solderaeurs dettes ? demandai-je encore, a

un intérêt tout naturel.

– Non, pas tous, dit Druso aassurance. Ceux qui possèdent de gracrédits moraux, comme il en allait bienfaiteurs dont je vous ai padisposent de ce droit. C’est ainsi que ai vu un grand nombre habilité à souune mort violente au profit du progrè’aéronautique et de l’ingénierie, de

navigation maritime et des transpterrestres, de la science médicale et’industrie en général, en observ

cependant, qu’en raison des dé



contractés et en accord avec les idéesa conscience, la plupart ne pouva

avoir pareille prérogative. Il leur reve

d’accepter sans discuter les épreuvesgoût amer, que ce soit au cours ’enfance, dans la jeunesse ou dans

vieillesse, lors d’accidents divers, depu

mutilation primaire jusqu’à la mort,manière à s’acquitter de graves fautes

– Et les parents ? demanda mcollègue, alarmé. Dans quelle situation

trouvent les parents de ceux qui viennd’être immolés au progrès ou à la justdans leur processus de régénératioLeur douleur ne sera-t-elle pas dûm

considérée par les pouvoirs qui contrôa vie ?

– Pourquoi en irait-il autremen



répondit l’orienteur. Les entités qui besoin de telles lutes expiatoires sacheminées vers les cœurs qui fur

eurs complices dans de lamentadélits, dans le passé distant ou récense peut également que les parefaillirent dans leur rôle auprès de le

enfants, en d’autres époques, et cela sert à apprendre le respect et dévouement, l’honorabilité et la tendreque nous devons sur Terre à l’inst

familial, en vivant le cruel sentiment cpar la disparition et l’angonnommable. La douleur collective es

remède qui corrige nos échecs mutuels

Une longue pause se fit.La leçon semblait nous entra

dans de rapides plongées au sein de n



monde intérieur.

Mais insatisfait comme toujoHilario demanda, inquiet :

– Instructeur ami, imaginqu’Ascanio et Lucas, après la victoire dvous nous avez informés, désir

toujours la montée dans les plans pélevés... Auront-ils besoin pour cela d’nouvelle consultation de leur passé ?

– Dans le cas où ils

démontreraient pas la condindispensable, ils seront nouvellemsoumis à une juste auscultation p’examen et la sélection de nouve

rachats qui seraient nécessaires.– Cela veut dire que personne

s’élève au Ciel sans s’être acquitté



choses de la Terre ?

Notre interlocuteur sourit et ache

– Il serait plus juste d’affirmer personne ne s’élève complètement verCiel sans l’acquittement complet aveTerre, car l’ascension graduelle p

s’observer même si elle nvariablement soumise au mérite obtdans les conquêtes déjà faites. principes de relativité sont tout à valables pour ce sujet. Plus il y a de c’intérieur de l’âme, à travers

sublimation de la vie, plus l’incursion’âme dans les cieux extérieurs mportante. Et cela se poursuit jusqu’

suprême communion de celle-ci aDieu, Notre Père. Pour ce faire, comnous le reconnaissons, il est indispens



de répondre à la justice, et la JusDivine est inévitablement liée à npersonne, car aucun milieu où règn

félicité ne représentera la véritable félien nous, sans l’implicite approbationnotre conscience.

L’enseignement était profond.

Nous cessâmes de poser questions et, comme un travail urgrequérait la présence de Druso aillenous nous retirâmes pour nous rendreTemple de la « Mansão » avec pobjectif la prière et la réflexion.



19

Sanctions et aides

Après s’être entendu avec personnes intéressées, L’InstructDruso accepta de passer quelqminutes en une conversion éducative anous.

Il parla brillamment du problème

épreuves terrestres. Il nous alerta quà la nécessité de la rénovation menbasée sur les modèles du bien, faisressortir l’aspect indispensable de l’ét

pour l’assimilation de la connaissasupérieure, et du service envers prochain pour la cueillette de sympatsans lesquels tous les chemins



’évolution se révèlent compliquésdifficiles à parcourir.

Tandis qu’il enseignait, une singul

statue fut placée à côté de lui. Cremarquable statue reproduisait le cohumain, transparent à nos yeux, auqune manquait que le souffle spirituel p

prendre vie.Tous les organes et l’appareillage

véhicule physique se faisaient visisous nos yeux, sous la protection système nerveux et du système sangu

Le cœur, à l’image d’un grand oisdans un nid d’artères qui se trou

enroulé dans l’arbre des poumons ; le favec l’apparence d’un condensatvibrant ; l’estomac et les intestins comdes digesteurs techniques et les re



comme des appareils de filtrcomplexes, nous invitaient à une profoadmiration. Cependant, notre plus gr

ntérêt se concentrait sur le systèendocrinien dans lequel les glandesdétachaient en représentatiumineuses. L’épiphyse, l’hypophyse

thyroïde, les parathyroïdes, le thymussupra rénales, le pancréas et les testicse détachaient, parfaitement représensur le fond vif des centres spirituels.

deux ensembles se mêlaient l’un à l’auà travers d’extrêmement subtramifications nerveuses, singulièremajustées, à travers les plexus, cha

centre émettant ses propres irradiatiTout cela produisait un ensemble touharmonie qui nous contraignait à contemplation extatique.



Percevant notre surprise, le directdu centre dit, bienveillant :

– D’ordinaire, nous attir

’attention de nos pensionnaires survéhicules de nos manifestations pour montrer, quand cela est possible,correspondance entre nos états spirit

et les corps dont nous nous servons. Ilndispensable que nous comprenions

tout le mal que nous pratiquconsciemment créé, d’une certa

manière, une lésion dans notre conscieet toute lésion de cette nature donnnaissance à une perturbation ou à mutilation dans l’organisme

extériorise notre manière d’être. Nsommes esprit et manifestation, penséforme, dans tous les plans de l’Univ



C’est la raison pour laquelle la Médecdans le monde, doit considérer le malcomme un tout psychosomatique si

désire réellement s’investir dans l’artguérir.

Et touchant la belle sculpture qutrouvait sous nos yeux, il continua :

– De l’esprit éclairé par la raisiège des principes supérieurs gouvernent l’individualité, partent forces qui assurent l’équilibre organipar l’intermédiaire de rayons encore hde portée pour la recherche humarayons qui vitalisent les cenpérispritaux dans les méandres desqse trouvent les glandes endocrines queur tour, fournissent les ressources

nous garantissent la stabilité du cha



cellulaire. Évidemment, ces élémeprennent forme dans les différenhormones qui agissent sur tous

organes du corps physique, à traversang, chez les créatures incarnL’homme commun, qui connaît déjàthyroxine et l’adrénaline, éner

fabriquées par la thyroïde et les surénales qui ont une influence décidans le travail circulatoire, dans les net les muscles, sait que toutes les au

glandes de sécrétion interne produisdes ressources qui décident de la santdes maladies, de l’équilibre et déséquilibre chez les individus incar

Or, il est facile de voir, en substance, tous les états accidentels du corps nous utilisons, dans l’espace et le temdépendent du commandement mental



nous est propre. C’est pour cela quustice, étant une institution fondamen

d’ordre dans la Création, comme

nvariablement en nous-mêmes, à chafois que nous essayons d’en tromperprincipes. L’évolution vers Dieu peut comparée à un voyage divin. Le b

représente le signe qui nous autorispasser vers les cimes de la Supérieure, quand le mal signifie sentence d’interdiction qui nous oblig

des arrêts de réajustement plus ou modifficiles.

Profitant de la brève pause qui seHilario fit observer :

– Le travail éducatif, qui se dérodans les zones inférieures, et qui a pobjectif la réincarnation, est admirable



– À n’en pas douter, répon’instructeur. Il est nécessaire d’infor

tous les frères en vue du retour au ce

des hommes que le corps de chair, aes tâches qui lui sont conséquentes, valeur d’un prix accordé par la BoDivine et qu’il doit être valorisé. Ici, d

es sphères purgatoriales, nous avonsvéritables multitudes de créatudésincarnées qui arrivent du mondeprise à de déplorables cr

hallucinatoires après avoir agi de mannconséquente avec les biens de la humaine. Par faute de leur prognorance, un grand nombre n’a pas p

rapprocher de la moindre concepreligieuse. Cependant, des milliers personnes, éloignées du respect de lamaternelle qui les a éclairés, dans



engagements pris devant Dieu, se livrnconsciemment à la cruauté ment

propageant ruine et amertume en e

mêmes, car le mal infligé aux autretoujours été un mal qui s’accumulait dessus de leur propre tête. C’est aqu’une fois débarrassées des liens d

matière dense, elles arrivent ici, frapppar le remords et le repentir, en souffrde lamentables frustrations quand ellestationnent pas pour une période plus

moins longue, dans des caverexpiatoires où, prisonnières d’ancadversaires ou de vieux comparsesvice, elles souffrent de tristes altérat

dans leurs centres de force, altérationsse manifestent dans leur esprit parfunestes déséquilibres. Après avoir accueillies dans notre pied-à-terre



règne l’amour, elles se rétablissent pepeu... La réincarnation rectificatrice, c’à-dire, l’enfermement dans la chair

conditions difficiles, surgit comme alternative inévitable. Il sera nécessde renaître en supportant de terribobstacles nés de la dysharmo

périspritale qu’ils ont eux-mêmes crMais même ainsi, quand cela est possil est indispensable d’alléger les de

avant de se retrouver dans le berc

parmi les hommes... Voilà pourquoi nstitutions telles que la nôfonctionnent en divers endroits régions inférieures qui, dans la vie

théologie, équivalent aux réginfernales... Mais de fait, ce qui exc’est l’immense Seuil, situé entre la Tet le Ciel, douloureuse région d’omb



construite et entretenue par l’eshumain qui se révèle, en règle générrebelle et oisif, égaré et malade.

compagnons désincarnés qui se réveilltout doucement, à la responsabilitévivre, affrontant face à face l’impératia renaissance difficile dans le monde

mettent à travailler laborieusement vainquant de terribles obstacles survivant à toute sorte de tempêtes, pa conquête des mérites qu’ils négligèr

durant le temps passé dans le corpsmanière à ce qu’ils implantent, d’Esprit lui-même, les valeurs mor

dont ils ne peuvent se passer p

supporter de nouvelles luttes bénies de plan matériel.

Le regard scintillant



compréhension et de douceur, l’orientfit une longue pause avant de ndemander, comme l’aurait un profess

émérite et bienveillant désireux de progresser ses apprentis :

– Avez-vous compris ?

– Oui, oui... répondîmes-nous même temps, intéressés à voir la les’étendre encore plus.

– C’est ainsi, continua-t-il, que n

sollicitons tous le régime de sanctipour la répétition des besogcorporelles. Et si nous ne disposons padroit de le faire, quelqu’un l’obtien

pour nous en suppliant en notre faveurautorités supérieures.

– Régime de sanctions ? dema



Hilario, surpris.

– Tout à fait. Nous ne nous référpas aux mesures de nature morale

esquelles nous devons faire face rapprochement avec les Esprits envqui nous sommes redevables de patieet de tendresse, de tolérance et

sacrifice, dans la résolution de certadettes qui obscurcissent notre chemque ce soit dans la famille de sang ou d’intimité de la lutte. Nous parlons

mesures rectificatrices, après nombreuses chutes dans les mêmes fpas et les mêmes désertions, que ndemandons en implorant en notre fav

et en nous-mêmes, comme les handiccongénitaux avec lesquels nressurgissons dans le berceau physiq



Ceux qui, à plusieurs reprises, perdird’importantes occasions de travail Terre, en raison de l’inges

systématique d’éléments corrocomme l’alcool et d’autres poisons forces organiques, tout comme cultivateurs invétérés de la gloutonne

traversent presque toujours les eaux dmort comme des suicidés s’étant donnmort de manière indirecte et, quands’éveillent à l’œuvre de réajustement

eur est indispensable, ils implorendroit de retourner dans un coprédisposés, dès l’enfance, à la sténosepylore, à l’ulcération gastrique,

déséquilibre pancréatique, à la colite de multiples infirmités de l’intestin eur impose des tortures systématiq

bien que supportables, tout au long



’existence entière. De remarquantelligences, qui se trouvent confron

à des chutes morales répétées à traver

égèreté par laquelle elles se servirena danse et du sport, répandant désespet infortune dans les cœurs sensibleaffectueux, demandent des for

organiques menacées par la paralysies rhumatismes, victimes de maladiede néoplasmes divers, qui entravent lemouvements trop libres. Des compagn

qui, en de nombreuses circonstancesaissèrent empoisonner par leurs yeueurs oreilles, se compromettent dans

vaste réseau de criminalité, à traver

calomnie et la médisance. Ils imploralors un véhicule physiologique redéfectueux par des déficiences auditet visuelles qui les empêchent de somb



dans de désastreuses récidives. ntellectuels et des artistes qui gaspiles ressources sacrées de l’esprit dan

perversion des sentiments humains ’intermédiaire de la création d’imanférieures, demandent des appar

cérébraux avec de graves et douloureu

nhibitions pour que durant les réflexid’un ostracisme temporaire, ils puissdévelopper les qualités oubliées du cœHommes et femmes qui abusèrent

dons de l’apparence physiqmanœuvrant la beauté et la perfectioncorps pour répandre la folie etsouffrance chez ceux qui croient en le

fausses promesses, demandent des covulnérables aux dermatoses affligeancomme l’eczéma et les tumeurs cutanou porteurs d’altérations de la thyro



qui les contraignent à des luéducatives répétées. Les grands oratequi se moquèrent de la divine mission

verbe, perturbant de très nombreupersonnes ou livrant à la folie des âprises au dépourvu, supplient pour qeur soit accordé des maladies des cor

vocales afin que traversant des aphopériodiques, ils renoncent à souleveresprits par l’intermédiaire de la pabrillante. Et les milliers de personnes

transforment le sanctuaire du sexe en forge de perturbations pour la d’autrui, ruinant des foyers tourmentant les consciences, imploren

possibilité d’avoir des attribphysiologiques tourmentés d’importantes lésions dans le domagénésique, qui leur feront vivre, dè



puberté, d’inquiétants déséquilibovariens et testiculaires. L’aveugleme mutisme, l’idiotisme, la surdité,

paralysie, le cancer, la lèpre, l’épilepsiediabète, l’impétigo, la folie et t’ensemble des maladies difficilem

curables signifient des sanctions institu

par la Miséricorde Divine, au sein dJustice Universelle, qui répondent demandes faites afin que nous ne perdipas les bénédictions éternelles de l’es

au profit de lamentables illusihumaines.

– Mais existe-t-il des instispéciaux qui fournissent, par exemple

rrégularités organiques demandées pa réincarnation ? demanda mon collèntrigué.



Notre généreux interlocuteur sode manière significative et insista :

– Oui, Hilario, la Bonté du Seign

est infinie et elle nous permet la grd’implorer les gênes auxquelles nous nsommes référés, parce que reconnaissance de nos faiblesses et de

transgressions fait un bien énorme à nesprit endetté. En toute situat’humilité allume une lumière nouvelle

nos âmes, générant, autour de nous,

ressources bénies de sympafraternelle. Cependant, même si nousdemandions pas l’application des pedont nous avons besoin, notre situation

changerait pas pour autant puisquepratique du mal opère des lésimmédiates dans notre conscience



entrant alors en situation dysharmoniqperturbe elle-même les centres de foconcernés. De cette manière, nos insti

de travail pour la réincarnacollaborent pour que nous finissions tpar recevoir le vêtement de chair médans le théâtre terrestre.

– Alors quelle est la valeur derequête demandant une mesure ou autre à propos de notre rééducation ?

– Oh ! ne formule pas paproblème ! dit Druso d’une voix graveprière, dans le sens que nous avmentionné, est toujours une attestationbonne volonté et de compréhension de témoignage de notre condition d’Esp

débiteurs... Il va sans dire qu’elle modifiera pas le cours des lois



auxquelles nous nous rendons coupabpassibles de peines multiples, mais rénove notre manière d’être. Sa val

n’est pas seulement celle d’une plantade solidarité en notre bénéfice. Cégalement celle d’un vaccin contrerécidive du mal. Par ailleurs, la pr

nous permet de nous rapprocher grands bienfaiteurs qui président à ncheminement, nous aidant d’organisation d’un nouveau program

pour la marche sûre.Mon compagnon

respectueusement en com’observation et dit :

– Cher Instructeur, nous conclude votre explication qu’au momentnous réincarner, nous emportons a



nous les restes de nos fautes partagent alors notre renaissance, danmachinerie physiologique, avec les rac

congénitales des maux que nous avnous-mêmes plantés…

– Exactement, insista le mentor aNos dispositions à telle ou telle mala

dans le corps terrestre représentent zones d’attraction magnétique traduisent nos dettes, face aux LÉternelles, extériorisant en nous

déficiences de l’esprit.Druso médita quelques insta

comme s’il fût en train de réfléntérieurement à la gravité du sujet, pl dit :

– Nos affirmations n’excluent pamoins du monde la nécessité de l’ase



et de l’hygiène, de la méditation et’attention nécessaire dans le traitem

des infirmes quels qu’ils soient. N

désirons simplement souligner le fait ’âme ressurgit dans l’équipemphysique en transportant avec elle propres failles qui se reflètent alors d

e vêtement de chair, sous la formezones favorable à l’éclosion de certamaladies, ce qui a pour effet d’offrirchamp propice au développement

virus, de bacilles et de bacténnombrables, capable de la conduire plus graves souffrances, en accord aes débits qu’elle a contractés. Mais

porte également en elle les facultéscréer dans son propre milieu organitoutes les espèces d’anticos’immunisant contre les exigences d



chair. Ces facultés, elle pconsidérablement les accroître parprière, par les disciplines rectificatr

auxquelles elle s’attache, par la résistamentale ou par le service dédié à prochain avec lequel elle attire précieuses ressources en sa faveur. N

ne pouvons oublier que le bien esvéritable antidote du mal.

– Partant de ce principe, ajoHilario, il sera juste de rappeler que

animaux souffrent également de malaqu’il est possible de diagnostiquer, coma fièvre aphteuse, la rage et

pneumonie…

– Tout comme les plantes vivent nfirmités qui leur sont particuliè

réclamant terreau et fongicides, comp



e mentor en souriant.

Et il ajouta :

– La douleur est un facteur des pmportants dans l’économie de la vieexpansion. Le fer sur l’enclume, la gradans le sillon, l’animal sacrifié, aussi b

que l’enfant qui pleure, sresponsabilité ou à demi conscient, pdévelopper ses propres organes, souffra douleur-évolution qui agit de l’extér

vers l’intérieur, épurant l’être. Sans e progrès n’existerait pas. Mais d

notre étude, nous analysons la douleexpiation, qui vient de l’intérieur v’extérieur, marquant la créature su

chemin des siècles, la maintenant dancompliqués labyrinthes d’affliction pourégénérer devant la Justice... C’est b



différent...

– Curieux ! s’exclama Hilario.n’avais pas encore pensé à de

concepts... Douleur-évolution, douleexpiation…

– De la même manière que n

avons également la douleur-aide, coDruso, bienveillant.

– Comment ça ?

Et se rendant compte de la surpqui se faisait jour sur nos visa’orienteur expliqua :

– En de nombreuses occasions,

cours de la lutte humaine, notre âacquiert de grands engagements danssens ou dans l’autre. Habituellement, nbénéficions d’avantages dans cert



domaines d’expérience, alors qu’il en v’inverse dans d’autres secteurs. Parf

nous nous intéressons vivement à

sublimation de notre prochain, oublnotre propre amélioration. C’est ainsi qgrâce à l’intersession d’amis dévouénotre félicité et à notre victoire, n

recevons la bénédiction de malaprolongées et douloureuses dans nenveloppe physique, soit pour nous évune chute dans l’abîme de la crimina

soit, plus fréquemment, pour le trapréparatoire à la désincarnation, manière à ce que nous ne soyons cueillis par de pénibles surprises lors d

transition vers la mort. L’infarctusthrombose, l’hémiplégie, le candifficilement supporté, la sénprématurée et toutes les autres calam



de la vie organique constituent, parfdes douleurs-aide, pour que l’âmerétablisse de certains fourvoiements d

esquels elle se serait égarée dur’existence du corps dense, se rendapte, à travers de longues et bénéfiqréflexions, à travers la discipline, à en

de manière respectable dans la Spirituelle.

Mais à cet instant, le concoursDruso fut demandé en d’autres lieux, n

aissant livrés à nos pensées.



20

Une surprise émouvante

Nous restâmes, durant trois pratiquement de manière quotidienne « Mansão da Paz », occupés à étudierprécieuses leçons tout en apprenanservir.

Là, aux côtés de Druso, dans

communion fraternelle de Silas, et aupde tous les amis serviables, nrecueillîmes des expériences et enseignements sublimes.

En réalité, dans ce pied-à-tvictime d’une lutte extrême, la souffraétait un élément constant où que n



regardions.

À de nombreuses reprises, le cens’était mis à trembler sur ses fondati

sous l’impact de convulsions magnétiqndescriptibles ou, en d’autres occasi

sous l’attaque de féroces légions. « Mansão » s’apparentait alors à

forteresse prise dans un inquiétant sque seule la Miséricorde Divine pousauver.

Mais à la moindre urgence, Drnous convoquait tous à l’oraison et prières ne restèrent sans réponse à aumoment. Des aides et des ressources, directives et des baumes émananvariablement des Plans Supérieurs p

venir nous aider dans nos nécessitésnous soustraire à l’indécision.



L’orienteur du centre représentanos yeux le model d’intangibilité moralplus élevé, malgré l’humilité qui prési

à toutes ses attitudes.Nous ne surprîmes chez lui,

aucune occasion, le moindre geste désaccord avec le mandat noble et éte

qui était le sien. Il savait être ferme sâpreté, juste sans partialité, bienveilsans faiblesse. Non seulement il tenaihaute estime le conseil des grands Esp

qui rendaient visite à notre Cénacle, ml estimait également les vœux

pauvres Esprits souffrants qui venafrapper à la porte. Il entretenait

révérence pleine d’amour envers supérieurs de la « Mansão » erépondait à leurs demandes a



empressement. Mais il montrait aussplus grande tendresse dans dévouement incessant en faveur

malheureux qui demandaient nconcours et notre compréhension. Ilmettait en quatre. Il ne se limitait pas vénérable tâche d’administrateur cen

à qui nous devions un hommage constIl était le conseiller de tous les assessee médecin des personnes internées

mentor des expéditions et l’infirm

tolérant et simple, à chaque fois quecirconstances l’exigeaient.

Cependant, nous observâmes quplace qu’il occupait avec le plus d’assid

était auprès des frères malheureux étaient recueillis dans les ténébrdéfilés où se trouvait l’institution.



Nuit après nuit, nous pouvi’accompagner dans les trav

magnétiques à chaque fois que nou

désirions, avec Silas. Il nous était adonné de voir d’infortunées créaturess’étaient égarées dans les ombres, avaient perdu la notion d’elles-mêm

rendues folles par la viciation transformées par le propre désespoir.

Il était toujours douloureux de defaire face à des compagnons difforme

méconnaissables que la douleur menavait rendus fous.

Plus d’une fois, Hilario et éclatâmes en sanglots devant physionomies menaçantes que l’extrêdéséquilibre immobilisait dans terrible prostration ou dressait dans



crises de folie.

Mais Druso se penchait sur tousmalheureux avec toujours la mê

douceur. Après la prière habituelleeffectuait des opérations magnétiqdont l’objectif était d’aider et, juste apl interrogeait les nouveaux venus a

’assurance due, tandis que nous preninote de diverses observations concerna collaboration qu’il nous revenait

développer.

Il pouvait passer personnellemdeux, trois ou quatre heures, chaque ndédiées au travail de secours qconsidérait comme étant sacré, sans quseul compagnon ne trouvât la moinopportunité pour le remplacer. Hormisnous faisions tous un roulement dan



coopération demandée ou spontanée, de service de soutien et de consulta

auprès des frères que la plongée conf

dans les ombres avait rendu fou.C’est ainsi qu’une nuit, que n

garderons toujours en mémoire, pauvre femme à l’apparence cadavéri

fut amenée par les infirmiers à la sallenos activités habituelles afin qu’elle recevoir l’aide nécessaire. Le comarqué par des sévices, corps

cachaient à grand-peine les loqmmondes dont elle était vêtue, les m

dont les doigts se terminaient en formserres et le visage complètement al

par une véritable hypertrophie, parlasans le moindre mot des longs tourmedont elle avait été victime.



Bien qu’elle eût été traitée premier lieu par l’infirmerie de « Mansão », la pauvre créature exha

des relents nauséabonds.Cependant, comme cela s’é

produit avec d’autres cas, Druso effleura le front avec une tendresse to

paternelle.La prière par laquelle il signalai

début du travail d’assistance terminése mit à appliquer des passes, réveilses énergies. Ensuite, notant que profonds gémissements émanaient depoitrine, l’ami dévoué concentra tout potentiel de force magnétique surcerveau de la malheureuse qui commeà remuer, subitement ranimée.

Il apparaissait clairement que Dr



agissait sur le cortex encéphaliquemanière à inciter le réveil nécessaire.

C’est alors que la bouche rig

amenée de manière hypnotique à la s’entrouvrit légèrement et cria :

– Druso !... Druso !... Aie pitié

moi !...Surpris, nous vîmes le directeur d

« Mansão » chanceler, prêt de défacomme s’il avait été atteint par

rayons invisibles d’angoisse et de mMais il ne fut pas seulement frappé pastupéfaction. Devenu livide, Silas s’avavers lui et lui enlaça le buste, comme

avait craint une chute inévitable.Quelque chose d’étrange était

train de se produire, quelque chose d



nous ne parvenions pas à percevoir sumoment.

Cherchant à se dominer, le vénéra

directeur leva son regard lucide verscieux, le visage ruisselant de plemuets. Il invoqua alors l’inspiration divdans le langage de la prière silencieuse

permet à l’âme de communiqspécialement avec Dieu. Et apquelques brefs instants, il demanda malheureuse :

– Sœur, qu’as-tu à nous dire ?

La femme ouvrit ses yeux roulaient dans leurs orbites, sans

moindre expression de lucidité paraissant craindre la présence d’ennenvisibles, elle clama avec tristesse :



– Amenez mon époux !... Druso pardonnera... Je suis fatiguée, vaincuPour l’amour de Dieu, libérez-moi !..

veux de l’air !... de l’air pur !... N’ai-je suffisamment payé pour mon crime ?.ne crois pas que Dieu nous ait créés pfinir dans un enfer éternel. Si j’ai com

une erreur, consciemment, acquérant grande culpabilité, je reconnais... que souffrances réparatrices... ont également énormes !... Conduisez-mo

présence de mon époux... afin quepuisse m’agenouiller... Druso me retidu local des réprouvés... Il comprenque je ne suis pas si cruelle, comme

veulent que je le sois... Mon mari énfiniment bienveillant, il me tracomme un père !... Il y a combd’années que je souffre, ô Seigneur ?



qui as guéri les lépreux et les possétends-moi tes bras d’amour ! Sors-mo’enfer dans lequel j’ai été entraînée

ide-moi, ô Christ !... Laisse-moi recuede l’époux que j’ai humilié le pardon d’ai besoin, pour que ma conscience pu

prier avec ferveur !... Le remords est

feu qui me consume !... Pitié !... PitiéPitié !...

Devant la pause qui s’éspontanément faite, nous vîmes que

grand instructeur se trouvait submepar d’abondantes larmes.

Pour la première fois nous vîSilas interférer dans le secomagnétique.

Bien que la stupeur se fût imprimsur son visage, il demanda, préoccup



ndécis, avec l’approbation du chef qucédait la place :

– Comment t’appelles-tu ?

– Aïda... ce fut la réponse qui révenotre plus grande attention.

Mais dans l’intention évide

d’obtenir plus d’informations, l’Assistaussi sûr que possible, continuademander d’une voix tremblante :

– Aïda, si tu es la femme de Drcomme tu voudrais nous le faire croirete souviendrais-tu pas de quelqud’autre ? De quelqu’un d’autre qui aupartagé ta vie familiale sur Terre ?

– Oh ! oui... répondit nterlocutrice avec une intraduis

tendresse. Je me souviens... je



souviens... Mon époux avait un fils dpremier mariage, un jeune médecinnom de Silas…

Et nous laissant percevoir la fixamentale dans laquelle elle se trouvait, s’exclama en susurrant :

– Où est Silas qui ne m’entend non plus ? Au début... il était contrariéma présence... Mais... avec le tempsdevint pour moi comme mon propre un ami très proche... Silas !... oui... oQui me fait me souvenir du passé ?!...

Notre surprise gênante ne faisait croître.

Les deux secouristes tombèrengenoux, en proie à des larmes que rienpouvait retenir.



Nous comprîmes alors tout en éclair, nous remémorant la noubliable où Silas nous avait livrés

peu de son émouvante histoire.Cette pauvre femme atteinte

démence était Aïda, la belle-msouffrante.

Ce ne fut qu’en cet instant que na lumière se fit : l’Instructeur ’Assistant avaient été, parmi les homm

père et fils... Voilà d’où venait la discntimité qui les liait automatiquem

dans toutes les tâches.

Il ne faisait aucun doute, pensa

qu’ils avaient embrassé une doulouremission dans cet institut de chancessamment persécuté. Ils

s’occupaient pas simplement



désincarnés malheureux ; ils répondaaux objectifs élevés du cœur.

Je ne parvins cependant pas

divaguer bien longtemps car Druso, dun geste attendrissant, recueillit malheureuse créature dans ses bgénéreux et, agenouillé, après l’a

nstallée contre sa poitrine, il s’exclamdirection des Hauteurs, sa voix étoupar les larmes :

Merci, Seigneur !... Les pénitecomme moi trouvent également leur jde grâce !... Maintenant que tu as rendmon cœur criminel la compagne queempoisonnée sur Terre, donne-moiforce pour que je puisse la tirer de l’abde souffrance dans lequel elle s’est jpar ma faute !...



Son effort pour continuer à appeleCompassion Céleste était perceptiCependant, les sanglots masquèr

complètement sa voix, tandis qumportant jet de lumière saphis’écoulait du plafond, comme si la BoInfinie répondait sur le champ

’émouvante demande.Extrêmement abattu, Silas a

Druso à se relever et tous ds’éloignèrent, emportant avec eux

restes de cette femme dans une émosolennelle qui appartient à ceux qui conquis un précieux trophée.

Informés que le service magnétine serait pas poursuivit cette nuit-là, nnous retirâmes dans notre champrivée, nous plongeant dans l’étude de



mpressions.

Mais le jour suivant, Silas vint à nrencontre.

Il était touché par la joie d’personne qui a résolu un problèonguement supporté. Et, nous rappe

’étude de la Loi de Causalité, il s’explibrièvement.

Druso et lui, avaient été père etors de leur dernière existence, et, ay

tous deux reçu la permission nécesspour travailler à la recherche d’Aïda, dls avaient provoqué la perte, ils

dévouaient au travail de la « Mansã

avec l’agrément d’amis du Plan Supériu prix de terribles luttes dans lpropre rétablissement, ils arrivèrenconquérir de solides amitiés et



expériences remarquables. Mais souvenir de la jeune femme sacris’apparentait à un aiguillon empoiso

enfoncé dans les profondeurs de leur êC’est la raison pour laquelle ils avabesoin de s’acquitter de l’infamant dpour s’élever plus haut dans la Lum

Infinie.Et plein d’espoir, le regard bril

d’un bonheur inconnu, il accentua :

– D’ici trois jours, mon père laisa place d’orienteur de l’institut

s’envolant finalement en compagniema mère, pour qu’ensemble, retournent rapidement à la réincarnaqui les attend, sous la garde de quelquuns de nos amis. Mon père partirapremier. Peu après, ma mère ple



d’abnégation le suivra pour être enfermdans la chair et, plus tard, quand ilsseront mariés dans la sphère

hommes, ils me recueilleront entre lebras en tant que fils aîné, pour que nfinissions tous trois par recevoir Asouffrante, dans nos cœurs. Jésus n

concédera la félicité de rach’immense dette par l’assistance pled’amour de ma mère, qui a renonc’allégresse de l’ascension immédiate

notre faveur... Comme vous pouvezvoir, nous aussi nous recherchonsJustice pour nos actes, en fonction dLoi.

Le visage de l’Assistant brillait’émerveillement d’un enfant heureux.

– Et vous ? demanda soudainem



Hilario. Est-ce que vous resterez ici ?

– Non, répondit le génércompagnon. Avec le départ de mon p

’ai obtenu la permission d’entrer dansgrand établissement d’éducation oùserai préparé à de nouvelles tâches de domaine de la médecine humaine

vue de mon prochain pèlerinage terresLa nouvelle modifiait n

programme.

Il nous fallait mettre un terme études dans la généreuse institupuisque Druso et Silas, dès la premheure, avaient été ici notre appui clai

fidèle.Je pris l’Assistant dans mes b

sentant par avance le vide qu’il laissera



Silas était un ami dont je devaisséparer.

Je le félicitais pour la vict

remportée et, ensemble, nconsidérâmes l’obligation de nous fnos adieux.

Le changement d’administration de centre ne nous autoriserait auretard.

Le départ se faisait aussi pour n

mpossible à repousser.Le courageux compagnon nous en

avec une irrépressible tendresse et armes de sublime reconnaissa

aillirent de nos yeux.

Qui croira que la séparation est fleur au triste parfum seulement su



Terre des hommes ?

***Trois jours s’étaient écoulés dep

notre dernière conversation et nous ntrouvions dans la plus grande pièce’imposant institut de secours spirituel

L’Instructeur et l’Assistant prenacongé de leurs amis.

L’énorme salon se trouvait rempli

Sur la grande estrade où se détaca direction, Druso apparaissait aux c

de l’Instructeur Aranda qui s’était mgouverner l’établissement, et par épouse bien-aimée, celle qui lui offrit

Terre les doux rêves du premier maridont les yeux sereins exprimaient rradiante bonté.



D’autres bienfaiteurs, au nomdesquels figurait notre cher Silas,trouvaient également là, attentionné

émus.Parmi la multitude des audite

nous nous trouvions avec les assesseures fonctionnaires du grand hôpital, aup

de trois cents Esprits qui se trouvanternés ici.

Tous les infirmes, les protégés etserviteurs venaient apporter à Drusoprécieux témoignages de gratitude.

Les interventions émouvantes multiplièrent sans cesse.

Pendant qu’une douce musis’élevait d’instruments invisibles, répandant en sourdine, tous les mala



en file animée, voulaient adresser parole à l’Instructeur dévoué qui les aaccueillis, généreux.

Des vieillards tremblants bénissason nom ; des sœurs, dont l’apparetémoignait d’une rénovation laborieui offraient les fleurs torturées et tri

que le climat de la « Mansão » écapable de produire ; diverses entitésavaient pu se rétablir grâce au souffleson infatigable dévouement,

adressaient des expressirespectueuses et amicales, tandis d’innombrables jeunes lui seraient mains…

Et pour chacun d’entre eux, Dravait une phrase empred’attendrissement et de tendresse.



De discrets pleurs surgissaient icà…

Après une cérémonie simple

passation des pouvoirs, le nouvdirecteur se leva et promit de dirigecentre en toute loyauté envers NoSeigneur Jésus Christ. Mais pour dir

vérité, je ne pense pas que l’Instructranda, nouveau venu dans le centre,

pu retenir une bien grande attentionces instants, et aussitôt qu’il se fut inst

dans son fauteuil que la solennité réservait, Druso se dressa et demandpermission de faire une prière d’au rev

Tous les visages restèrent suspend, silencieux, pendant que sa vs’élevait vers l’Infini, telle une mélofaite de larmes.



– Seigneur Jésus ! clamahumblement. En cet instant où nt’offrons notre cœur, permets que no

âme s’incline avec révérence pourremercier des bénédictions de lumque ton incommensurable bonté nouconcédées ici, au cours de ces cinqua

années d’amour…Toi, Maître, qui relevas Lazare

sépulcre, redresse-moi également ténèbres dans lesquelles je suis tom

vers l’aube rédemptrice, jetant dl’enfer de ma culpabilité les perlesrosée de ta compassion…

Étends tes bras magnanimes vmon esprit qui se trouve plongé danboueux courant du crime.

Tu m’as amené du pilori du remo



au travail de l’espérance.

Tu m’as ranimé lorsque mes form’abandonnèrent...

Durant les jours d’angoisse, tu asl’aliment de mes anxiétés ; sur chemins les plus scabreux, tu étais

tout mon fidèle compagnon.Tu m’as enseigné, sans bruit, qu’il

avait qu’à travers le rétablissementrespect envers moi-même, dans

aiement de mes débits, que je pouentreprendre la reconquête de ma pai

Et tu m’as confié, Seigneur, le tradans ce gîte restaurateur, en t

qu’assistance constante de bienveillance infinie, afin que je puavancer des ombres de la nuit vers l’é



d’un nouveau jour !...

Je te remercie pour les instructeque tu m’as donnés ; j’ai été pour

dévouement affectueux un poids si loue te remercie pour les génér

compagnons qui si souvent eurensupporter mes exigences et les frè

infirmes qui apportèrent td’enseignements précieux à mcœur !....

Et maintenant, Seigneur, quesphère des hommes m’ouvrira à nouvses portes, accorde-moi encore miséricorde et accompagne-moi avegrâce de ta bénédiction.

Ne permets pas que le réconfortmonde me fasse t’oublier et oblige-mvivre dans l’humilité de manière à ce



l’orgueil ne m’étouffe pas.

Donne-moi la lutte édifiante commaître de mon sauvetage et ne détou

as ton regard de mes pas, même si pcela il faut que la souffrance constavienne marquer de sa présence chade mes jours.

Et, si possible, permets que les frède ce centre me protègent de le

ensées en prières d’aide, pour que suchemin pierreux de la régénération d’ai besoin, je ne lasse pas de louer

sublime amour pour toujours !...

Submergé par les larmes, Druso

tut.Il s’était mis à pleuvoir de pe

flocons luminescents dans la salle,



espèces d’étoiles minuscules s’évanouissaient lorsqu’elles touchanos têtes…

Au dehors, la tempête faisait rageconvulsions terribles.

Mais ici, la certitude qu’au-delà d

région des ténèbres un ciel sans limresplendissait éternellement de lumirégnait en nous…

Nous rejoignîmes Silas et, ensem

nous nous approchâmes de l’Instructdé é fi d l i d d i

action et reaction - chico xavier

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