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Dossier de Presse
www.festival-lanvellec.fr
PEUPLES DU BAROQUE
A Corte Musical
Ensemble La Fenice
Les Paladins
Ensemble Pygmalion
Ensemble Suonare e Cantare
Léon Berben
Jérôme Correas
Jean Gaillard
David Ghilardi
Mira Glodeanu
Rogério Gonçalves
Frédérick Haas
Mercedes Hernández
Agnieszka Kowalczyk
Daniel Issa
Andrew Lawrence-King
James Munro
Paul O’Dette
Francisco Orozco
Raphaël Pichon
Isabelle Poulenard
Javier Robledano
Arianna Savall
Jordi Savall
Jean Tubéry
Vincent Vantyghem
vendredi 07 - samedi 08 - dimanche 09 octobre 2011
vendredi 14 - samedi 15 - dimanche 16 octobre 2011
vendredi 21 - samedi 22 - dimanche 23 octobre 2011
Contact presse / Françoise Guy 02 23 42 44 10 - 06 62 23 91 27 / [email protected]
Festival de musique ancienne de lanvellec
et du trégor en côtes d’armor
PEUPLES DU BAROQUE
PROGRAMME 2011
L’EUROPE AU MONDE
vendredi 7 octobre
Plestin-les-grèves / esPace culturel an dour meur / 21h
Alla Napoletana ! Ensemble Suonare e CantareJean Gaillard / direction Francisco Orozco / ténor
samedi 8 octobre
lannion / carré magique / 20h30 (nouvel horaire)Entre MundosEnsemble A Corte Musical Rogério Gonçalves / directionMercedes Hernández / sopranoAgnieszka Kowalczyk / sopranoJavier Robledano / altusDaniel Issa / tenor
dimanche 9 octobre
Plouaret / église / 15h
Un Camino de SantiagoEnsemble La Fenice Jean Tubéry / direction
Arianna Savall / soprano & harpe
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L’EUROPE AU CœUR
vendredi 14 octobre
morlaix / théâtre du Pays de morlaix / 21h
La Zingara Les Paladins Jérôme Correas / direction
Isabelle Poulenard / soprano
Vincent Vantyghem / baryton
David Ghilardi / ténor
samedi 15 octobre
lanvellec / château de rosanbo / 16h30Vous avez dit baroque ?Philippe Beaussant / musicologue, académicien
eglise de lanvellec / 21h
Sur les routes d’Europe aux 17e et 18e siècles Léon Berben / orgue Robert Dallam (1653)
dimanche 16 octobre
lanvellec / église / 15h
Bohème, rythmes, couleurs et flammes Mira Glodeanu / violon Frédérick Haas / clavecinJames Munro / violone
L’EUROPE AU SEPTENTRION
vendredi 21 octobre
guingamP / théâtre du chamP au roy / 21h
La viole celtiqueJordi Savall / dessus de viole (Nicolas Chappuy, Paris - 1750)
/ viole de gambe « Lyra-viol » (Barak Norman, Londres - 1697)
Andrew Lawrence-King / harpe irlandaise et psaltérion
samedi 22 octobre
berhet-conFort / chaPelle notre-dame de conFort / 21h
Robin Hood Paul O’Dette / luth
dimanche 23 octobre
tréguier / cathédrale / 15h
150 ans de motets dans la famille BachEnsemble et chœur Pygmalion Raphaël Pichon / direction
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25 années d’émotion grâce à un bijou baroque à lanvellec
Le festival fait figure d’événement international. Il est né il y a 25 ans grâce à l’existence d’un instru-ment prestigieux et unique au monde, l’orgue de Robert Dallam (1653), classé monument historique. Chaque année, ses sonorités authentiques remplissent la petite église de Lanvellec. Murmure ou trom-pette. L’orgue laisse s’échapper des sons vifs, doux, pleins et harmonieux.«25 ans d’une aventure partagée, d’un bonheur complice avec le public, pour des moments précieux d’harmonie et d’enchantements ! Le festival de Lanvellec est populaire, tout comme la musique baroque des 16e, 17e et 18e siècles». Geneviève Le Louarn, directrice artistique du festival affiche une grande fierté de faire venir hors saison, pendant les trois derniers week-ends d’octobre, un large public. Les concerts proposés dans de nombreux sites affichent complet le plus souvent. Une tarification attractive permet aux parents et aux grands-parents de venir avec les enfants pour (re)découvrir des œuvres musicales interprétées par des artistes de renommée internationale. Les émotions vibrent dans le décor féerique des écrins patrimoniaux du Trégor.L’énergie collective des bénévoles, des artistes et de toute une région permet de proposer une program-mation exigeante, des concerts et des spectacles, sur-mesure pour la plupart. L’enthousiasme caracté-rise l’équipe du festival qui vient de créer (24-29 juillet 2011), avec quelques artistes, une académie de musique ancienne sur instruments d’époque. Véritable découverte pour des jeunes afin qu’ils se pro-duisent un jour sur la scène grandiose d’une cathédrale ou dans le décor intime d’une chapelle.
la 25e édition invite à un voyage autour du monde et dans le temPs en empruntant les chemins du baroque partagé. Partage des cultures en Europe et Outre-mer, partage des émotions des hommes de ces temps baroques, partage des expressions populaires et savantes, partage de la gravité religieuse et des charmes enjôleurs...
Premier week-end - L’Europe au monde / vendredi 7- samedi 8 et dimanche 9 octobre
Soirée d’ouverture dans la gaieté napolitaine du 16e siècle avec Alla Napoletana ! Un tourbillon de chansons poétiques et typiques de l’Italie du Sud avec Suonare e Cantare. L’ambiance est à la danse et aux frivolités dans les rues de Naples (7-10 / Plestin-les-Grèves / Espace Culturel An Dour Meur / 21h).
Une invitation de l’Ensemble A Corte Musical à écouter Entre Mundos, un répertoire méconnu du Portugal, entre musique profane et musique sacrée, et notamment les trésors de vilancicos du 17e siècle, tout juste découverts par Rogério Gonçalves. Un programme composé pour le festival (8-10 / Lannion / Carré Magique / 20h30).
Un Camino de Santiago, pélerinage musical sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle vers l’Espagne avec la soprano et harpiste Arianna Savall, et l’Ensemble La Fenice (9-10 / Plouaret / église /15h).
Deuxième week-end - L’Europe au cœur / vendredi 14- samedi 15 et dimanche 16 octobre La partition de R. Da Capua est une comédie musicale, un pur joyau de raffinement et d’invention pour servir l’intrigue drôle du vieil avare séduit et trompé... C’est l’opéra-bouffe italien qui arrive en France en 1753, avec La Zingara, «la Bohémienne», de Charles-Simon Favart; ici visitée par Les Paladins (14-10 / Théâtre de Morlaix /21h).
Conférence avec Philippe Beaussant, musicologue et académicien, pour mieux comprendre les sens du mot baroque: Vous avez dit baroque ? (15-10 / Lanvellec / Château de Rosanbo / 16h30). Voyage Sur les routes d’Europe aux 17e et 18e siècles avec Léon Berben qui interpréte des variations sur les mélodies et les chansons populaires à l’orgue historique Robert Dallam de 1653. Un programme composé pour le festival (15-10 / Lanvellec / église / 21h).
Bohème, rythmes, couleurs et flammes, inspiratrice de l’Italie de Tartini, en Allemagne évidemment, mais aussi de l’Espagne de Scarlatti. Oeuvres de Biber, Froberger, J-S Bach, Scarlatti, Tartini... Un programmecomposé pour le festival avec Mira Glodeanu, Frédérick Haas, et James Munro (16-10 / Lanvellec / église / 15h).
Troisième week-end - L’Europe au septentrion / vendredi 21- samedi 22 et dimanche 23 octobre
Jordi Savall et Andrew Lawrence-King rendent hommage aux traditions musicales d’Écosse et d’Irlande, aux musiciens du 17e siècle et à la viole de gambe, jamais aussi populaire qu’en ces contrées et à cette époque.
La viole celtique, un hommage à l’art de la transmission des musiques (21-10, Théâtre du Champ au Roy /Guingamp /21h).
Dans la très belle chapelle Notre-Dame de Confort, Robin Hood avec Paul O’Dette au luth fait découvrir les arran-gements joués à la cour d’Elisabeth, inspirés par les ballades populaires (21-10, Théâtre du Champ au Roy /Guingamp /21h).
150 ans de motets dans la famille Bach avec l’Ensemble Pygmalion sous la direction de Raphaël Pichon. Les polyphonies complexes des motets permettent de réaliser une grande traversée de la dynastie Bach et d’ex-plorer les plus belles pages sacrées de cette lignée, unique dans l’histoire de la musique. Œuvres de Johann, Johann Ludwig, Johann Christoph, Johann Sebastian et Carl Philipp Emmanuel. (23-10, Cathédrale de Trégier /15h).
communiqué de Presse PEUPLES DU BAROQUE
Automne baroque en Bretagnedu 7 au 23 octobre 2011
Le festival de musique ancienne de Lanvellec
et du Trégor en Côtes d’Armor célèbre son 25e anniversaire !
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Un orgue exceptionnel L’orgue construit en 1653 par le facteur anglais Robert DALLAM, réfugié en Bretagne pendant la guerre civile, s’est révélé au cours des travaux de restauration conduits en 1985-1986 comme un instrument prestigieux et unique du patrimoine organistique européen et mondial. En effet, alors que tous les orgues insulaires de ce facteur attaché à la cour d’Angleterre ont été détruits par ordre de Cromwell lors de la révolution puritaine, celui de Lanvellec demeure seul et unique dans son authenticité physique et so-nore de 1653, y compris les 3 jeux d’anches, le tout parfaitement respecté par le facteur-restaurateur Barthélémy Formentelli de Vérone (Italie). Les marques gravées des notes, son diapason d’origine et son tempérament propre à illustrer la littérature musicale de la fin de la Renaissance et de l’époque baroque en font un instrument précieux. L’orgue de Robert Dallam est classé Monument Historique.
Musique ancienne dans le Trégor : un projet artistique et culturelFaire jouer, découvrir et partager un programme d’exception
Des artistes interprètes, des spécialistes européens de la facture d’orgue an-cienne et Maître Gustav Leonhardt ont accompagné la création d’une structure chargée de faire jouer régulièrement cet instrument. Cette activité musicale cohérente avec les particularités physiques et sonores de l’orgue a permis à des instrumentistes de réaliser un travail de recherche sur des partitions anciennes pour retrouver l’authenticité de leur interprétation.Chaque année, un ou plusieurs spécialistes du clavier baroque, organistes ou clavecinistes, viennent à la tribune. Plus de 30 organistes réputés ont mis en valeur, en soliste et chacun à leur manière, les couleurs variées de l’orgue et ses spécificités sonores. Le public plébiscite ces concerts. Les artistes s’en étonnent, attribuant ce succès à l’instrument lui-même, ses sonorités ba-roques, douces ou brillantes, intimes ou étincelantes…Plus largement, le festival présente chaque année un programme exception-nel incluant des concerts instrumentaux avec et sans chanteurs, des récitals, des spectacles chorégraphiques et des opéras avec instruments d’époque.Chaque année un thème amène les musiciens à concevoir des programmes spécifiques leur permettant de valoriser leur travail de recherche musico-logique. Cette exigence vis-à-vis des ensembles instrumentaux, solistes et chanteurs de la plus grande qualité a permis au festival de musique an-cienne de Lanvellec et du Trégor d’acquérir une solide réputation pour sa programmation en France et dans toute l’Europe.
L’association Rencontres Internationales de Musique Ancienne en Trégor (RIMAT) a été créée en 1986 afin de porter un projet artistique et culturel fondé sur une réalité patrimoniale exceptionnelle : la présence d’un orgue unique au monde dans l’église de Lanvellec, un village de 550 habitants en Côtes d’Armor. L’association est membre actif de France Festivals, adhé-rente du réseau européen de musique ancienne (REMA) et membre du club des festivals de musique classique en Bretagne. En 24 ans, l’église et les édifices patrimoniaux du Trégor ont accueilli près de 70 000 spectateurs, 180 concerts, 128 ensembles vocaux et instrumentaux et 1 270 artistes. En octobre 2011, 9 concerts, 6 ensembles, 12 solistes, 62 artistes et 4 000 spectateurs sont attendus.
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Le Festival de musique ancienne de Lanvellec et du Trégor en Côtes d’Armor souhaite occuper une place de premier rang avec un public tant régional qu’international.
Les écrins patrimoniaux du TrégorEntendre, écouter, faire vibrer les pierres …
Le territoire du Trégor est émaillé d’édifices patrimoniaux, particulièrement nombreux et anciens. En concertation avec le Pays touristique du Trégor et le Comité départemental du tourisme, l’association Rencontres Internatio-nales de Musique Ancienne en Trégor déploie son projet sur l’ensemble de ce territoire. Les concerts sont produits dans de nombreux sites, participant ainsi à la vitalité culturelle de tout un territoire géographique plus connu pour ses atouts balnéaires que pour ses richesses architecturales. Initié dès 1985 et encouragé par l’ensemble des collectivités territoriales, le projet a été inscrit dans la « charte de fondation » de l’association signée par les représentants de l’Etat, les présidents des Conseils régional et général et le maire de Lanvellec le 16 novembre 1985.
Un projet pédagogique Faire aimer…
Inséré dans une réalité territoriale, ce projet est devenu un véritable outil culturel. Pour les élèves des écoles primaires, les Rencontres Internationales de Musique Ancienne en Trégor ont conçu un programme pédagogique de découverte de l’orgue et de la facture instrumentale : «secrets d’orgue». Au total, depuis 2004, 17 écoles et 550 élèves ont bénéficié de ce projet édu-catif gratuit. En 2011, le festival organisera une rencontre entre le public et le musico-logue et académicien Philipe Beaussant. Une classe de la section musique du lycée Félix Le Dantec de Lannion travaillera avec l’ensemble A Corte Musical.
Une chance pour des jeunes talentsSe former…Le rôle d’une structure de programmation est également de donner leur première chance à des artistes ou à des ensembles à l’aube de leur carrière. Depuis 5 ans, «Le Printemps de Lanvellec» a permis de mettre en scène de jeunes artistes : 20 concerts, 11 ensembles et 65 artistes. Un partena-riat pionnier en France avec le Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris et le Pôle supérieur de Paris/ Boulogne-Billancourt place le festival de Lanvellec et du Trégor dans un cursus de formation professionnelle.
La création d’une Académie Européenne de musique ancienne sur instruments d’époque - Orgue, clavecin, violon - 25 au 29 Juillet 2011Se perfectionner…Pour la première fois à Lanvellec, 17 élèves claviéristes et violonistes sont venus des conservatoires français et étrangers se perfectionner à l’art du continuo baroque auprès de trois professeurs: Erwan Le Prado à l’orgue Robert Dallam, Frédérick Haas au clavecin et Mira Glodéanu au vio-lon. Durant la semaine, les professeurs ont enseigné les arts du dessus, du continuo et de l’improvisation à l’orgue de Robert Dallam (1653) en l’église de Lanvellec, au clavecin historique Henri Hemsch (1751) déposé exception-nellement pour l’occasion au château de Rosanbo et aux violons 17e et 18e de Mira Glodeanu. Une belle réussite qui précède le 25e anniversaire du festival...
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25e Festival de musique ancienne de Lanvellec et du Trégor
PEUPLES DU BAROQUE
Programmation
2011
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PEUPLES DU BAROQUE
PROGRAMME 2011
L’EUROPE AU MONDE
vendredi 7 octobre
Plestin-les-grèves / esPace culturel an dour meur / 21h
Alla Napoletana !
Ensemble Suonare e CantareJean Gaillard / direction Francisco Orozco / ténorFrançoise Enock / élaboration du programmeJean Gaillard et Sabrina Arunkumar / flûtes à bec Miguel Henry, luth et guitare RenaissanceEva Godard / cornet à bouquin, cornet muetJean-Michel Deliers / tympanon, vielle à roue, cornemuse, chalémie, hautbois à capsule, chalumeau, sordone, guimbardeMichèle Claude / percussions
A Naples, dans la 2e moitié du 16e siècle, les villanelles et leurs truculences envahissent rues et places. C’est par ce tourbillon des chansons poétiques et typiques de l’Italie du Sud que Suonare e Cantare nous convie à entrer dans la danse et les gracieuses frivolités d’une très malicieuse comédie. œuvres de Domenico Giovane da Nola, B. Donato, F. Azzaiolo, A. Willaert...…
Composées dans un premier temps à 3 voix, elles étaient interprétées dans la rue de façon monodique et
accompagnées d’instruments divers. Les premières villanesche furent éditées à Naples en 1537 et se
développèrent pendant toute la seconde moitié du XVIe siècle, dépassant progressivement la région de
Naples et s’étendant à toute l’Italie. Aux côtés des oeuvres de compositeurs typiquement napolitains comme
Domenico Giovane da Nola, on pourra entendre celles de B. Donato, F. Azzaiolo, A. Willaert...
Le programme de ce concert a été élaboré autour de la figure de Gian Domenico del Giovane da Nola (1510-
1592), organiste puis Maître de Chapelle de l’église de l’Annonciation de Naples. En plus de quelques madri-
gaux et motets, il nous a légué une des plus importantes collections de canzoni villanesche, qui comptent
parmi les exemples les plus typiques du genre. Les canzoni villanesche (ou napolitane ) étaient des chan-
sons d’inspiration populaire écrites dans un premier temps à 3 voix en dialecte napolitain; l’utilisation de la
langue vernaculaire (interdite alors) était un moyen indéniable de s’opposer à la domination Aragonaise alors en
vigueur. De ce fait, bien que d’origine « popularesche » les villanesche étaient très en vogue également dans
les milieux aristocratiques, eux aussi désireux d’affirmer leur identité napolitaine. Ce qui distingue aussi
ces chansons, c’est notamment l’utilisation typique de mouvements de quintes parallèles, et de textes de
caractère le plus souvent érotique et burlesque, contenant des métaphores, des proverbes populaires, des
doubles sens malicieux et grivois, des paroles ridiculement tronquées et des onomatopées frisant le non sens.
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Jean GaillardDirection Artistique, flûtes à bec
Parallèlement à des études de musicologie à la Sorbonne, Jean Gaillard étudie la flûte à bec et la musique ancienne au contact de Patricia Lavail et de Jay Bernfeld. Cette formation sera complétée, lors de stages, par Marion Verbruggen et surtout par sa vie de musicien profes-sionnel dans des ensembles tels que « Capriccio Stravagante » dirigé par Skip Sempé et « Aria Musica » dirigé par Philippe Le Corf. En 1997 il fonde l’ensemble Suonare e Cantare avec Françoise Enock et Massimo Moscardo. Jean Gaillard a participé comme flûtiste à des enregistrements pour les firmes DHM, ASTREE, AUVIDIS, Pierre Vérany, ZZT, ARION, ALPHA PRODUCTION, ainsi que les radios et télévisions en France comme à l’étranger. Jean Gaillard est aussi titulaire du DE d’instruments anciens ainsi que du CA de flûte à bec ; il dirige le conservatoire de musique, de danse et de théâtre des Portes de l’Essonne.
Françoise Enock
Guitariste classique de formation, Françoise Enock a étudié la viole de gambe avec Jay Bern-feld puis avec Christophe Coin au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où elle obtient en 1993 ses prix de viole et de musique de chambre. Elle se produit dans les festivals de musique ancienne les plus prestigieux et effectue des tournées dans une quinzaine de pays d’Europe, aux Etats-Unis, en Colombie, en Asie (Japon et Chine) et en Turquie avec notam-ment les ensembles Alegria, Clément Janequin, Doulce Mémoire, Akademia, Le Poème Harmo-nique, Aromates et Suonare e Cantare dont elle assure la co-direction musicale, et pour lequel elle a conçu et enregistré plusieurs programmes de musique italienne allant de la renaissance à la première moitié du XVIIe siècle, période qu’elle affectionne tout particulièrement. Elle assure également la direction musicale de l’ensemble La Turchescha, qui se consacre aux musiques italienne et ottomane du début XVIIe, en collaboration avec l’ensemble turc Cevher i musiki. Elle a enregistré avec ces ensembles plusieurs disques ainsi que pour diverses radios et télévisions françaises et étrangères, jouant tour à tour vièles à archet, violes de gambe renaissance et baroque, violone, et colascione.
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Francisco Orozco
Après des études au conservatoire national de musique et à l’école d’art dramatique de Bogota, il choisit Paris pour continuer ses études à l’Ecole Normale Supérieure de Musique et au département de musicologie de l’université de la Sorbonne et simultanément au conservatoire expérimental de Pantin. Il se spécialise dans le jeu des instruments à cordes pincés historiques (les luths et guitares).
Il travaille la technique vocale avec Irène Jarski et Odile Pietti (de l’Opéra de Paris) et Eva Pia. Il fait des recherches sur l’histoire du chant et sa technique dans le monde comme dans l’Europe et sur le concept des « voix de caractère » pour l’interprétation des répertoires intérieurs à la formalisation des voix en ténor, contre-ténor etc.Il s’inspire des luthistes chanteurs italiens de la Renaissance, cantore Al liuto, qui savaient et devaient chanter grave comme aigu comme l’a dit Shakespeare dans La Nuit Des Rois.Il a la charge pendant plusieurs années de l’enseignement de la technique vocale et de la pédagogie de la voix à l’école d’art dramatique du Théâtre National de Chaillot de Paris.
Côté cinéma, il compose la musique de L’Homme du Sel de Gabriela Samper, celle de La Grand-Mère Chapeau de Fernando Laverde et celle des Enfants du Tiers-Monde de Jorge Silva. Il joue dans le film Perceval le Gallois d’Eric Rohmer en tant qu’acteur musicien ; et comme acteur, dans les films Un, deux, trois soleil de Michel Favart en France et Mission Dangereuse d’Arthur Dacosta en Belgique.
Côté théâtre, il compose la musique de La Nuit Des Rois et de La Mégère Apprivoisée de Shakespeare pour Jérôme Savary au Théâtre National de Chaillot; il compose pour Marion Fouilland la musique des Enchantements de la Faute de Calderon de la Barca.Il joue comme acteur musicien dans Faust d’Antoine Vitez, As You Like It de Mark François, et dans La Nuit des Rois d’Hélène Vincent.
Pour la radio, il fait l’adaptation musicale du Roman de Renart pour France Musique.
Il est soliste et membre de différentes formations de renommée internationale, (Alegria, Suonare et Cantare, Amadis, Allégorie, en France et Tempus, Arte Factum, Musica Prima en Espagne) avec lesquels il parcourt l’Afrique, l’Europe, l’Amérique du Sud et du Nord, la Scandinavie, la Russie et les Balkans jouant des centaines de concerts.
Francisco Orozco ne cesse de divulguer la musique du Moyen âge et de la Renaissance comme celle du Baroque Latino-américain, un répertoire très souvent oublié, ou ignoré.
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PEUPLES DU BAROQUE
PROGRAMME 2011
L’EUROPE AU MONDE
samedi 8 octobre
lannion / carré magique / 20h30 Entre MundosVoyage entre sacré et profane au royaume portugais
Ensemble A Corte Musical Rogério Gonçalves / direction - basson et percussionsMercedes Hernández / sopranoAgnieszka Kowalczyk / sopranoJavier Robledano / altusDaniel Issa / tenorStéphanie Erös /violonMathias Weibel /violonMaria Ferré /guitareJosías Rodríguez Gándara / guitareLouis Capeille / harpe espagnoleStephan Schürch / violone
Entre deux mondes, entre Brésil et Portugal, entre musique profane et musique sacrée, entre musique populaire du Brésil et musique savante du Portugal, entre compositeurs de São Paulo et frères Jésuites portugais, la bibliothèque d’Evora recèle des trésors de vilancicos du 17° siècle tout juste découverts par Rogério Gonçalves. œuvres de J. de Anchieta, A. Marques Lésbio, Frei Manuel dos Santos, anonymes…
PROgRAMME SOUS RéSERvE DE MODIfICATION
Ponteio anonyme
(instrumental)
Sentada ao pe de hum Rochedo anonyme
Vilancico pour l’Ascension
Ó que asombro Frei Miguel da Natividade
Vilancico en l’honneur de Sainte-Lucie (17e siècle)
Mira el malo José de Anchieta
Cahier de poèmes – Brésil 16e siècle (îles canaries1534 – Brésil 1597)
Spagleta anonyme
(instrumental) Manuscrit 964 de Braga /Portugal 17e siècle
Dime como he de portarme António Marques Lésbio
Vilancico de Communion (Lisboa 1639 – Lisboa 1709)
Mas no ay que admirar Frei Manuel dos Santos
Vilancico de Communion (17e siècle)
Eu e vós, meu doce emprego anonyme
Vilancico pour l’Ascension (17e siècle)
Lundú anonyme
(instrumental)
Ya las sombras de la noche António Marques Lésbio
Tono profane
Amante Deus de minha alma Pedro Vaz Rego
Vilancico pour la Fête de la Circoncision de Jésus-Christ (1673–1736)
Suspenda toda a armonia anonyme
Vilancico en l’honneur de Sainte-Lucie (17e siècle)
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A Corte MusicalFondé en 1998, l’ensemble vocal et instrumental suisse A Corte Musical se voue à la redécou-verte et l’exécution du répertoire des compositeurs méconnus de l’Europe ancienne notamment du Portugal et de l’Espagne. L’ensemble se présente en formation orchestrale ou en formation de chambre selon les partitions et ses musiciens jouent sur des instruments d’époque ou leurs co-pies. Le nom de l’ensemble est d’origine portugaise et signifie la cour musicale en hommage à la puissante dynastie des rois musiciens du Portugal dont la collection musicale était l’une des plus vastes d’Europe. Dans cette perspective, l’ensemble A Corte Musical, suite au travail de son direc-teur, le bassoniste brésilien Rogério Gonçalves, a déjà présenté plusieurs œuvres de compo-siteurs injustement oubliés, entre autre : Responsórios para o Oficio de Sexta-feira de Antonio dos Santos Cunha (Brésil fl. 1785-1815), Geistliche Concerte de Johann Vierdanck (Allemagne c.1605-1646), Lamentationes Jeremiae de Jean-Hector Fiocco (Belgique 1703-1741) et le Calendarium Musicum (1748) de Gregor Joseph Werner (Autriche 1693-1766) dont l’enregistrement sur disque fut bien accueilli par le public et la critique spécialisée. Un second enregistrement avec la musique du compositeur catalan Francesc Valls (1671 – 1747) a reçu le prix Prelude Classical Award du meilleur disque baroque de l’année 2007 et son dernier disque « Flores de Lisboa » avec la musique baroque portugaise a reçu « 5 diapasons » du magazine français Diapason et « 5 étoiles » du magazine Le Monde de la Musique.L’ensemble A Corte Musical a participé à plusieurs festivals de renom en Europe, dont: Festi-val d`Ambronay (France), Festival Internacional da Póvoa de Varzim (Portugal), Tage Alter Musik Regensburg (Allemagne), Festival de Musica Antica de Magnano (Italie), Festival Murten Classics (Suisse), Festival Les Goûts Réunis (Lausanne) et aussi participé à la série de concerts du Château Musée de Linz (Autriche) et du Musée d’Instruments Anciens de Berlin (Allemagne).
Rogério Gonçalves est né à Londrina (Brésil). A partir de 1990, il a étudié la Renaissance et le basson baroque avec Claude Wassmer aussi bien que la musique médiévale avec Randall Cook et Kenneth Zuckermann à la Schola Cantorum Basiliensis (Bâle - Suisse). De 1995 à 1999, il est diplômé de musique ancienne (basson baroque et classique) au Centre de Musique Ancienne de Genève (Genève - Suisse) avec Lorenzo Alpert.Il participe de manière active aux concerts en tant que soliste et membre de nombreux ensembles, par exemple: la Bach Society - Jos van Veldhoven (Pays-Bas), Les Musiciens du Louvre - Marc Minkowski, l’Ensemble Elyma - Gabriel Garrido (Suisse), L’Orfeo Barockorchester - Michi Gaigg (Autriche), Capella dei Turchini - Antonio Florio (Italie), Les Agrémens - Leonardo Garcia Allarcon et La Grande Ecurie et La Chambre du Roy - Jean-Claude Malgoire (France).Rogerio Gonçalves a joué dans les festivals de musique ancienne les plus renommés et salles de concert partout en Europe et en Amérique latine. Il est conseiller artistique de plusieurs festivals de musique: Festival «Les Baroqueries» 2003 (Genève), Festival «Les Goûts Réunis» (Lausanne) et Festival d’Ambronay 2005.Il est également Professeur à différents festivals de musique, tels que : Festival international de musique ancienne de l’Anton Bruckner Private University de Linz (Autriche - 2003, 2004, 2005, 2008, 2009, 2010), «Atelier für Alte Musik» à l’Université de musique ancienne de Trossingen (Allemagne 2005), «Sommerakademie für Alte Musik» dans Michaelstein (Allemagne 2006) et le Festival Internacional de Música de Londrina (Brésil 2000)
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PEUPLES DU BAROQUE
PROGRAMME 2011
L’EUROPE AU MONDE
dimanche 9 octobre
Plouaret / église / 15h
Un Camino de Santiago
La musique sur le chemin de St-Jacques de Compostelle
Ensemble La Fenice Jean Tubéry / direction
Arianna Savall / soprano & harpe
Les pèlerinages furent jadis une source majeure d’inspiration musicale. Ils influen-cèrent principalement le chant populaire religieux, mais également l’écriture savante. Les peuples de l’Europe, sur le long chemin de Saint-Jacques de Compostelle affermis-saient Foi et courage par leurs chants et leurs musiques. Ces échanges entre voyageurs et avec les populations rencontrées ont permis au 17e siècle la création de compositions musicales originales oh combien européennes ! C’est sur un chemin musical que nous convions les jacquaires de Lanvellec…
PROgRAMME SOUS RéSERvE DE MODIfICATION
« In festo Sancti Jacobi apostoli »Procedens Jesus, vidit JacobumUrbani Loth O beate Dei athleta JacobeLe long du chemin…Anonyme Bienheureuse est une âmeEustache Du Caurroy, fantaisie à 3 voix Une jeune fillette En suivant le Rhône…Guillaume Chastillon de La Tour, airs à 4 voix (Amphion sacré, Lyon 1615) Justes, chacun se présente Chantez au Seigneur Ce qui me plait loin du trouble des cités Mr de Bacilly, air spirituel Ah qu’il est dous SeigneurA la croisée des chemins…Matteo Coferati, sacerdote fiorentino Lauda di Jacopo « Di Jacopo si canti ! » Apostolo maggioreAnonimo « cancion real francesa in écho »En Pays et langue d’Oc…Etienne Moulinié (chantre en la cathédrale métropolitaine de Narbonne) N’espérez plus mes yeux, air en port de voix et diminutionsAnonyme De cor, de boux celebrats, cantats toutis ! Ayres noutats en plen-chant figurat Aban la messo & a bespro A Toulouso, cariero Sant Roumo***En Aragon y Castilla…Bartolomeo de Selma y Salaverde Canzon per canto e basso, in rispostaAnonimo Gaïta spañola (cornemuse espagnole)Bertolomeu de Olague, maestro de capilla de Burgos Jacara (baïla de Jaca)Andrea Falconiero Folias para mi Señora Dona Tarolilla de CarallenosEn la iglesia de Leon…Etienne Moulinié Repicavan las campanilas (air espagnol) Repicavan, « gefigureert door Jan Jacob van Eyck » Espagnol, je t’en supplie, air en dialogueAnonimo Gayta francesca (cornemuse française)En Galicia…Gabriel Bataille El baxel esta en la playaAnonimo Vuelve barquillaAndrea Falconiero Cancion « La benedetta »En el portal de Santiago !Francisco Soler Vilancico de nacions, de Gascuña, Aragon y Cataluña
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Ensemble La Fenice
Le phénix - en italien la fenice - est, à l’origine, l’oiseau fabuleux de la mythologie qui, après avoir vécu plusieurs siècles, se consume avant de renaître de ses cendres. Symbole du rayonnement de la musique italienne dans l’Europe baroque, la Fenice fut également le nom d’une œuvre de Giovanni Martino Cesare, cornettiste et compositeur qui s’expatria au-delà des Alpes au début du XVIIe siècle.C’est aujourd’hui le nom emprunté par un groupe de musiciens réunis depuis 1990 par le cornet-tiste Jean Tubéry, animés du désir de faire partager leur passion pour la fastueuse musique véni-tienne de l’époque, tout en la révélant dans son extraordinaire vitalité. Le répertoire de l’ensemble s’étend néanmoins sur toute l’Europe, et sur plus de deux siècles de musique. Le cornet à bouquin fut en effet couramment adopté dès le début du XVIe siècle par Josquin-Des-Prez et ses contempo-rains, et ce jusqu’à J.S. Bach, qui l’utilise dans plusieurs de ses cantates. «Quant à la propriété du son qu’il rend, nous dit le père Mersenne dans son Harmonie universelle (Paris, 1636), il est sem-blable à l’éclat d’un rayon de soleil qui parait dans l’ombre ou dans les ténèbres, lorsqu’on l’entend parmi les voix dans les églises, cathédrales ou les chapelles...».
Les membres de l’Ensemble La Fenice sont tous des solistes virtuoses de leur instrument, spécialisés dans la musique du XVIIe siècle, faisant une carrière internationale au sein des meilleurs ensembles actuels.
Arianna Savall
Arianna Savall Née à Bâle (Suisse) en 1972 au sein d’une famille de musiciens catalans. Elle commence l’étude de la harpe classique avec Magdalena Barrera et, en 1991, débute parallèlement ses études de chant avec Maria Dolors Aldea au Conservatoire de Terrassa.En 1992, elle commence l’étude de l’interprétation historique avec Rolf Lislevand au Conservatoire de Toulouse (France) et suit différents cours avec Andrew Lawrence-King, Hopkinson Smith et ses parents Montserrat Figueras et Jordi Savall. En 1996, de retour en Suisse à la Schola Cantorum Basiliensis pour perfectionnement en chant avec Kurt Widmer, elle se spécialise alors dans les harpes historiques avec Heidrun Rosenzweig.
En 2000, elle chante pour la première fois un opéra baroque au Theater Basel : « Opera Seria » (Vienne 1769) de Florian Leopold Gassman sous la direction de Carlos Harmuch. En 2002, elle fait ses débuts au Gran Teatre del Liceu de Barcelone avec l’Orfeo de Claudio Monteverdi dans le rôle d’Eurydice et sous la direction de son père, Jordi Savall. Cet opéra est enregistré en DVD par la BBC et Opus Arte. La critique loue le spectacle comme l’une des plus belles et magiques versions de l’Orfeo. En 2002 encore, elle interprète le rôle de Casilda dans l’Opéra « Arianna » un pasticcio de Haendel au Teatre Scala de Bâle, participe au spectacle « Sueños y Folías » en tant que chanteuse et harpiste au Teatro Liceo de Salamanca et chante aux « Celos aún del ayre matan », un opéra de Juan Hidalgo à l’Auditorium de Barcelone et au Konzerthaus de Vienne.
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À partir de 1997, elle collabore aux concerts et enregistrements de Hespèrion XXI, et grave son premier disque, où elle accompagne sa mère à la harpe, « Tonos Humanos » de José Marin (Alia Vox) qui obtient un « Diapason d’or ». Elle participe à de nombreux enregistrements d’Alia Vox en tant que chanteuse et harpiste. Parmi les dernières nouveautés, on trouve « Don Quijote » qui a reçu le prix à l’unanimité du « Record of the year » (Midem Classical Awards 2006), le premier disque en famille « Du temps et de l’instant » nommé finaliste aux prix de la musique de la SGAE en 2005 et « Lux Feminae » la dernière nouveauté de Montserrat Figueras. Parallèlement, elle participe aussi à d’autres groupes comme Mala Punica « Helas Avril » (ERATO), Ricercar Consort « Sopra la Rosa » (MIRARE) avec Rolf Lislevand « Alfabeto » (NAÏVE), avec Pedro Estevan « El aroma del tiempo » (GLOSSA), Desiderio « Jouissance vous donneray » (AELUS), chantant comme soliste les Vêpres de Monteverdi avec LA FENICE. En 2004, elle chante lors du concert dédié à M.A. Charpentier à Versailles, enregistré par MEZZO et au « Membra Jesu » de Buxtehude à Graz (Autriche). Arianna Savall s’est produite en Europe, Scandinavie, aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, en Australie, au Japon, en Nouvelle-Zélande et en Israël.
Sa passion pour la musique ancienne et pour l’improvisation la mène à l’autre extrême, la musique contemporaine, où elle a commencé une collaboration intense avec le compositeur suisse Conrad Steinmann sur la reconstruction de la musique grecque antique et les poèmes de Phafo. Fruit de ce travail : le disque très apprécié par la critique « Melpomen » (HARMONIA MUNDI). Autre travail expérimental, le dernier disque de Rolf Lislevand « Nuove musiche » (ECM2006) sur lequel Arianna Savall Figueras participe en tant que chanteuse et harpiste.
En juin 2006, elle a interprété en tant que chanteuse l’oeuvre pour soprano et nouveaux instruments modernes de la compositrice estonienne Helena Tulve (1972) « Lijnen » à Tallin, qu’elle vient d’en-registrer aussi pour ECM avec le groupe Nyyd Ensemble sous la direction d’Olari Elts.
Ses parcours en tant que chanteuse et harpiste fusionnent dans son premier disque en solitaire «Bella Terra » (ALIA VOX) où elle interprète ses compositions, produites dans de nombreux festivals avec son ensemble, dont le festival de World Music « Sfinks » (Belgique 2004) et le «Stimmen-festspiele » (Suisse, 2005). Chanter tout en s’accompagnant à la harpe est une tradition ancestrale qu’Arianna Savall Figueras retrouve grâce à la musique ancienne et à la nouvelle création musicale.
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L’EUROPE AU CœUR
vendredi 14 octobre
morlaix / théâtre du Pays de morlaix / 21h
La Zingara Traduit et adapté en français en 1755 par Charles-Simon Favart (1710-
1792)
version concertante
Les Paladins Jérôme Correas / direction
Isabelle Poulenard / soprano
Vincent Vantyghem / baryton
David Ghilardi / ténor
Juliette Roumailhac / violon
Patrick Oliva / violon
Nicolas Crnjanski / violoncelle
Franck Ratajczyk / contrebasse
Rémi Cassaigne / théorbe et guitare
Jérôme Correas / clavecin et direction
En 1753 , avec La Zingara, la Bohémienne, de Charles-Simon Favart, l’opéra-bouffe ita-lien arrive en France et ne tarde pas à rafraîchir la tradition musicale. La partition de Da Capua est un pur joyau de raffinement et d’invention pour servir une intrigue drôle du vieil avare séduit, trompé et enfin hypnotisé par une jeune femme et son complice… Cette comédie mêlée d’ariettes, en version de concert mise en espace, est un spectacle tonique, tout en français et pour tout public.
Les Paladins
En 1760, Jean-Philippe Rameau compose Les Paladins, ultime chef-d’œuvre de l’esprit baroque français, délibérément placé sous le signe de la fantaisie et de l’imaginaire.En empruntant leur nom à l’un des plus grands compositeurs français, Les Paladins explorent les répertoires injustement négligés comme les grands fleurons de l’art musical baroque. Depuis plusieurs années, ils interprètent le répertoire musical dramatique italien du XVIIe, l’opéra comique français du XVIIIe et se produisent au Centre de Musique Baroque de Versailles (à l’Opéra Royal), au Festival de la Chaise-Dieu (Magnificat de Bach), à l’Opéra de Metz et de Reims (La Fausse Magie de Grétry), à l’opéra d’Arras (La Servante Maîtresse de Pergolèse) au Festival Baroque de Pontoise, au Festival des Heures musicales de l’Abbaye de Lessay… On les a entendus à Londres, Genève, Utrecht, à la Villa Médicis (Rome), Milan, Prague, Stockholm (Anacréon et Pygmalion de Rameau), Namur et St-Pétersbourg (Actéon de M-A. Charpentier). Depuis novembre 2008, les Paladins se produisent régulièrement aux Etats-Unis. En 2010, Le Cou-ronnement de Poppée mis en scène par Christophe Rauck est salué par les critiques au TGP de St-Denis et représenté plus d’une vingtaine de fois, notamment au Grand Théâtre de Reims et en région pari-sienne.
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Les Paladins remportent également un vif succès en 2010 à l’Opéra de Metz et de Rennes avec la Fausse Magie de Grétry, opéra comique mis en scène par Vincent Tavernier. Les Paladins ont enre-gistré trois disques chez Arion : Les Duos Italiens et Apollo e Daphné de Haendel (ffff de Télérama, 9 de Répertoire) et les Leçons de Ténèbres de Porpora. Chez Pan Classics, ils ont enregistré les Histoires Sacrées de Carissimi, Madrigali e Dialoghi de Mazzocchi et l’Ormindo, opéra de Francesco Cavalli qui a été largement récompensé par la critique nationale et internationale (10 de Classica Répertoire, 5 Diapason et le prestigieux Preis der Deutschen Schallplattenkritik à Berlin). Pour le label Ambronay : les Serpents de Feu dans le Désert de Hasse ; Leur dernier disque Soleils Baroques, qui réunit des œuvres inédites de Rossi et Marazzoli, vient de recevoir le 10 de Classica Répertoire.
Jérôme Correas, Directeur musical
Après avoir étudié le clavecin et la basse continue auprès d’Antoine Geoffroy-Dechaume, Jérôme Correas s’est tourné vers le chant. Premier prix au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris suivi de deux années à l’Ecole d’Art Lyrique de l’Opéra de Paris, Jérôme Correas a chanté depuis avec de nombreux chefs le répertoire baroque aussi bien que celui des XIXe et XXe siècles (William Christie, Jean-Claude Malgoire, Christophe Coin, Sigiswald Kuijken, Michel Corboz, Marek Janowski, Jesus Lopez-Coboz, Gabriel Garcia-Navarro, Donato Renzetti, Jean-Bernard Pommier, Arie Van Beck…), sous la direction desquels il a également enregistré plus d’une trentaine de disques. En 1997, il fonde les Paladins, associant sa double formation d’instrumentiste et chanteur au service d’œuvres vocales et instrumentales inédites ou peu connues, et fait ainsi redécouvrir des œuvres de Carissimi, Mazzocchi, Hasse, Porpora, Luigi Rossi, Mouret ou Desmarest…En 2003, Jérôme Correas a été invité à diriger l’Israel Camerata dans le Stabat Mater de Pergolèse pour une tournée à Jérusalem et Tel Aviv. Enfin, il a toujours déployé une intense activité pédago-gique : à l’Académie de Lanciano et de Lecce (Italie), au Centre Culturel de Rencontre d’Ambro-nay, au CNSM de Paris, à l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Paris, à la Maîtrise du Centre de Musique Baroque de Versailles ainsi qu’au Festival Juiz de Fora (Brésil - à la demande du Ministère des Affaires Etrangères et de l’AFAA), pour des masterclasses. Jérôme Correas est professeur de chant baroque au CNR de Toulouse.
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Isabelle Poulenard, soprano
Après avoir passé sept années à la Maîtrise de Radio-France et trois ans à l’Ecole Nationale d’Art Lyrique de l’Opéra de Paris, Isabelle Poulenard est très vite attirée par l’interprétation de la musique des 17e et 18e siècles. Elle participe à de nombreuses productions de l’Atelier Lyrique de Tourcoing, sous la direction de J.-C. Malgoire. Son répertoire, très varié, s’étend de l’opéra baroque à la créa-tion contemporaine en passant par des ouvrages de Mozart, Rossini, Weber, Poulenc, etc. Elle a, par ailleurs, interprété le rôle de Pamina dans Die Zauberflöte de Mozart en 2000; cette production, mise en scène par O. Desbordes et S. Ottin, a été enregistrée par France 3 et retransmise sur cette chaîne ainsi que sur Mezzo.Ces dernières saisons, Isabelle Poulenard interprète les rôles de Norine (Don Pasquale/Donizetti), Zerline (Don Juan/Mozart), Madeleine (Le Postillon de Longjumeau/Adam), Vespetta (Pimpinone/Te-lemann) et récemment Soeur Constance (Dialogues des Carmélites/Poulenc) ainsi que Suzanne dans Les Noces de Figaro de Mozart dans une version théâtre-opéra, alternant les textes de Beaumarchais et la musique de Mozart. Par ailleurs, elle interprète, dans une version-concert, le rôle titre de La Traviata de Verdi avec le Capriccio Français sous la direction de Philippe Le Fèvre. En Septembre 2006, elle participe à une création de Vespetta et Pimpinone, inspirée des ouvrages d’Albinoni, Tele-mann, Pergolesi et Abattini ; ce spectacle mis en scène par G.-P. Couleau et dirigé par J. Maillet avec l’ensemble Mensa Sonora, est repris en mars 2007 à Antony, Meudon, Saintes puis joué la saison dernière à Celles sur Belle, Briançon, Istres, Bar-le-Duc etc... Cette saison, elle a participé à la création de « Je suis ton labyrinthe » spectacle autour de cantates et duos d’Alessandro Scarlatti et Durante mis en scène par le marionnettiste D. Lippe et avec Fuoco e Cenere, dirigé par J. Bernfeld. Elle a également chanté le rôle de Genio dans l’opéra «l’Anima del Filosofo» de Haydn à Tourcoing sous la direction de J-C Malgoire et dans une mise en scène d’A. Baldi. Avec C. Rousset et Les Talens Lyriques, elle a chanté des Leçons de Ténèbres de Charpentier en Espagne, à Londres et à Versailles (enregistré par Mezzo). Par ailleurs, elle a interprété le rôle-titre de «Manon» de Massenet à Brest sous la direction de M. Schuster. Dans une discographie qui comprend plus de cinquante enregistrements, citons Montezuma, opéra pasticcio de Vivaldi (rôle de Teutile) qui a reçu une Victoire de la Musique en février 1993 et le Stabat Mater de Pergolesi (ces enregistrements étant dirigés par J.-C. Malgoire), la Messe en Si de Bach, dirigée par G. Leonhardt, Il Trionfo del tempo e del disinganno de Haendel, sous la direction de M. Minkowski (rôle de la Bel-lezza) et un disque récital «Strozzi - Stradella» chez Adda, des Leçons de Ténèbres de Porpora avec les Paladins, dirigés par J. Corréas parues chez Arion.
Vincent Vantyghem, baryton, découvre le chant auprès de la basse Stephen Richardson, étu-die en Allemagne auprès de Rudolf AUE puis suit l’enseignement d’Alain BUET. Après ses études au conservatoire de Lille, il bénéficie de l’enseignement de maîtres tels que Maarten Koningsberger, Margreet Honig, Valérie Millot. Il participe aux sessions sur le mélodrame au sein de la Fondation Royaumont, aux masterclasses de chanson française et d’opérette à l’Académie Internationale de musique de Villecroze.
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Il se produit en récital dans les foyers de l’Opéra de Lille avec Christophe Simonet (Scottish Songs de Beethoven, le Schwanengesang de Schubert). Il chante en soliste dans de nombreux oratorios sous la direction d’Yves Parmentier (Requiem de Fauré, de Brahms, de Mozart, les Carmina Burana, la messe en Si…). A l’opéra, il chante Jupiter dans Orphée aux Enfers dirigé par Jacques Schab (la Clef des Chants), Eutyro dans Ercole Amante dirigé par Gabriel GARRIDO (Académie Européenne de Musique Baroque d’Ambro-nay). Il crée et chante la fantaisie lyrique et burlesque “ l’Amour aux Rayons X “ (Compagnie On-Off/ la Clef des Chants). En juin 2007, il est Maitre Ducorbeau dans l’opérette contemporaine le Procès des Sorcières composée par Emmanuel OLIVIER et écrite par Laurent PETIT (Compagnie On Off/La Clef des Chants) , le 2e Prince Tyrien dans Cadmus et Hermione de J.B Lully (Poème Harmonique Vincent Dumestre/B.Lazar Fondation Royaumont/Opéra Comique/Théâtre des arts à Rouen/Théâtre de Caen/Grand Théatre d’Aix en Provence/Théâtre Royal du Luxembourg), le 2e notaire dans la Périchole d’Offen-bach (Opéra de Lille/J.C Casadesus/B/Jeannelle), le Musiklehrer dans Ariadne auf Naxos de Strauss (Fondation Royaumont/A.Engel), Zaretski dans Eugène Onéguine de Tchaïkowski (Opéra de Lille/P.Ver-rot/JY.Ruf), Toccato dans la Leçon de Chant Electromagnétique d’Offenbach (Le Rêveur d’Eux/La Clef des Chants), le Sicario dans Macbeth (Opera de Lille). Il jouera à la saison prochaine le rôle de l’Egoutier dans la Botte Secrète de Claude Terrasse au Théâtre de l’Athénée avec la compagnie des Brigands.
David Ghilardi, ténor débute le chant en 2003 en intégrant la classe de chant de Michel Piquemal au Conservatoire du XVIIIe arrondissement de Paris.En 2005, il entre au CNR de Paris au sein du cursus du Jeune Chœur de Paris- direction : Laurence Equilbey et Geoffroy Jourdain; Il étudie le chant auprès de Léandro Lopez, Howard Crook et Mal-colm King. Il obtint son prix de chant en 2007 et son prix de musique ancienne en 2009.Parallèlement à cette formation, il travaille régulièrement avec le Chœur de Radio France, les Arts Florissants, le Chœur du Châtelet, ce qui lui a permis de chanter sous la direction de chefs tels William Christie, Michel Piquemal, Lionel Sow, Bramwell Tovey, Yoel Levi, Enrique Diemecke, John Axelrod, Christoph Eschenbach, Myung-Whun Chung, Kazuchi Ono et Michel Plasson.En 2008, il est « le Prince » dans l’opéra Comique « Les Brigands » au sein de la compagnie « Les Brigands » - direction Benjamin Levy. Il est également « Le Soleil » et « Le Prince Tyrien » à l’Opéra Comique et à L’Opéra de Rouen dans « Cadmus et Hermione » de Lully dirigé par Vincent Dumestre et mis en scène par Benjamin Lazar. Il interprète aussi sous la direction de François Le Roux les 3 rôles pour Ténor dans « l’enfant et les sortilèges » de Ravel lors du festival « Musique en Cote Basque ».David Ghilardi a également interprété en 2008 « The Chinese Man » au sein de l’Académie Euro-péenne de Musique du Festival d’Aix en Provence lors de la production « The Fairy Queen » sous la direction de William ChristieEn 2009, il chante dans « le Bourgeois Gentilhomme » de Lully sous la direction de Vincent Du-mestre . Il incarne également « Rinuccio » dans « Gianni Schicchi » de Puccini au festival d’Auray (56) puis « Don Ottavio » dans « Don Giovanni » de Mozart. Il est également « Azor » dans « Zemire et Azor » de Grétry avec l’ensemble « les Lunaisiens au Festival de Musique Baroque de Pontoise ainsi qu’à l’Opéra Comique. Enfin il est « Saphir » dans « Barbe Bleue » d’Offenbach à l’Opéra de Fribourg (CH) et au Théatre de Besançon.
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L’EUROPE AU CœUR
samedi 15 octobre
lanvellec / château de rosanbo / 16h30
Vous avez dit baroque ?Philippe Beaussant / musicologue, académicien
Aujourd’hui, la musique baroque a conquis un public large et divers. Philippe Beaussant, de l’académie française, pionnier de ce renouveau, continue de nous interroger sur les raisons profondes et durables de cette baroque attitude….Mais que signifie « Baroque » ? Rencontre précédée d’un tea-time. Visite guidée du parc à 14h30(infos/ tarifs : Château de Rosanbo 02.96.35.18.77)
Philippe Beaussant
Né à Caudéran (Gironde), le 6 mai 1930. Études : Institut Fénelon à Grasse, Collège de Rumilly, Cours Richelieu à Paris, Lycée Pasteur à Neuilly-sur-Seine, Université de la Sorbonne à Paris. Master of Arts, Licence de lettres. Professeur de lettres classiques (1954), lecteur en littérature française à la Flinders University (Australie) (1965), président de l’Alliance française d’Australie du Sud, créateur de la Maison de France d’Adélaïde, chef du département Education à Sodeteg (1974), producteur à Radio France (depuis 1974), directeur fondateur de l’Institut de musique et danse anciennes (IMDA) (1977), directeur des premiers centres de formation pour la musique ancienne et la pratique des instruments an-ciens, créateur et conseiller artistique du Centre de Musique Baroque de Versailles (CMBV) (1988-95), metteur en scène en France et à l’étranger, notamment les «Leçons de Ténèbres» de François Couperin, directeur du théâtre baroque de France (1994-97), conseiller artistique du Printemps des arts de Nantes (depuis 2003) et président de plusieurs formations et orchestres spécialisés en musique ancienne en France et à l’étranger (la Chapelle Royale, Arpeggiata, la Fenice, Clematis, il Seminario musicale...).Prix de la langue française pour l’ensemble de son œuvre en 2001. Prix Prince Pierre de Monaco 2004. Élu à l’Académie française, le 15 novembre 2007, au fauteuil de Jean-François Deniau (36e
fauteuil).
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Œuvres de Philippe BEAUSSANT
1962 Le Jeu de la pierre et de la foi (Gallimard)
1978 Le Biographe (Gallimard)
1979 L’Archéologue (prix de l’Académie française 1979) (Gallimard)
1982 François Couperin (prix de l’Académie française 1983) (Fayard)
1982 Versailles, opéra, prix de l’Académie des beaux-arts (Gallimard)
1983 Rameau de A à Z (Fayard)
1988 Vous avez dit baroque ? (Actes Sud)
1989 La Belle au bois (Gallimard)
1991 Vous avez dit classique ? (Actes Sud)
1992 Lully ou le musicien du soleil (Prix de la critique, prix d’histoire de l’Académie française et
prix Goncourt de la biographie 1993) (Gallimard)
1993 Héloïse (Grand prix du roman de l’Académie française 1993) (Gallimard)
1996 Les Plaisirs de Versailles (Fayard)
1999 Mangez Baroque et restez mince (Actes Sud)
1999 Stradella (Gallimard)
1999 Louis XIV artiste (Payot)
2000 Le Roi-Soleil se lève aussi (Gallimard)
2002 Le Chant d’Orphée selon Monteverdi (Fayard)
2003 Monteverdi (Fayard)
2003 Le rendez-vous de Venise (Prix de la ville de Nantes) (Fayard)
2003 Préludes, fougasses et variations (Actes Sud)
2005 La malscène (Fayard)
2006 Passages de la Renaissance au baroque (Prix Montaigne 2008) (Fayard)
2008 Où en étais-je ? (Fayard)
2009 Versailles. La vie dans le Grand Parc au temps de Louis XIV (Grand Parc de Versailles)
2009 Titien, Le chant du cygne (Fayard)
2010 Le Ballet des singes et des autruches (Gallimard)
2010 L’Opéra royal de Versailles (Éditions Xavier Barral)
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L’EUROPE AU CœUR
samedi 15 octobre
eglise de lanvellec / 21h
Sur les routes d’Europe aux 17e et 18e siècles Léon Berben / orgue Robert Dallam (1653)
Variations sur les mélodies, chansons populaires et fantaisies en royaumes d’Europe. œuvres de Sweelinck, Bull, Byrd, Frescobaldi, Balbastre, Daquin …
Léon Berben, orgue
Léon Berben est né en 1970 à Heerlen aux Pays-Bas mais vit à Cologne depuis de nombreuses années. Il étudie l’orgue et le clavecin à La Haye (Koninklijk Conservatorium) et à Amsterdam (Sweelinck Conservatorium) auprès de Rienk Jiskoot, de Bob van Asperen, de Ton Koopman et de Gustav Leonhardt, et y obtient le dipôme de soliste. Depuis mars 2000, il est le claveciniste de Musica Antiqua Köln (Reinhard Goebel). Il donne au sein de cette formation des concerts en Europe, en Asie et en Amérique du Nord et du Sud, et enregistre de nombreux CDs pour Deutsche Grammophon/Archiv. Après la dissolution de l’ensemble fin novembre 2006, Léon Berben concentre son travail sur la musique de chambre et le répertoire solo.
Léon Berben donne des récitals au clavecin et à l’orgue. Ses enregistrements solos sur instruments historiques - essentiellement pour les labels Ramée et Aeolus - ont été encensés par la presse et ont obtenu de nombreuses récompenses, dont le Prix trimestriel de la Deutsche Schallplattenkritik et le « Choc » du Monde de la Musique. Outre son activité de concertiste, Léon Berben s’engage par la publication d’articles dans des dé-bats sur les pratiques d’exécutions historiques. Il a ainsi signé comme co-auteur des articles pour la MGG (Musik in Geschichte und Gegenwart). Son répertoire s’étend de 1550 à 1750, mais son intérêt se porte principalement sur la musique allemande, les virginalistes et Sweelinck.Il possède et joue trois clavecins, dont deux clavecins construits par Willem Kroesbergen (d’après Couchet et Stephanini) et un troisième construit par Keith Hill (d’après Zell).
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L’EUROPE AU CœUR
dimanche 16 octobre
lanvellec / église / 15h
Bohème, rythmes, couleurs et flammes Mira Glodeanu / violon Frédérick Haas / clavecinJames Munro / violone
La Bohème fut le centre d’une culture musicale à la fois populaire et savante unique, dont la science des rythmes, du jeu instrumental et de l’improvisation venu d’Inde a rayonné dans une bonne partie de l’Europe. Dans l’Italie de Tartini, bien sûr, voisine du Sud avec qui tant d’échanges ont eu lieu, l’Allemagne, évidemment, où est né le plus grand des musiciens de l’Est : J.S. Bach, mais aussi l’Espagne, où les couleurs et les rythmes se sont enflammés, qui colorent inimitablement la musique unique de Scarlatti.
Mira Glodeanu
Née à Bucarest, Mira Glodeanu est formée à l’école roumaine de violon par les maîtres Nicolae Bilciurescu, Modest Iftinchi, ainsi que les violonistes du Quatuor Voces. Elle obtient le diplôme de soliste de l’Académie de Musique de Bucarest avec les plus hautes distinctions. Elle s’intéresse très tôt à la musique ancienne et, dès 1993, participe à Bucarest à la formation d’un groupe de recherche et d’interprétation. Elle rencontre alors les représentants marquants de différents courants : Jordi Savall, Manfredo Kraemer, et Sigiswald Kuijken auprès de qui elle vient étudier au Koninklijk Conservatorium de Bruxelles, et obtient un degré de maître en violon baroque.Elle fonde l’ensemble Ausonia avec le claveciniste Frédérick Haas, afin de poursuivre des recherches originales en matière de répertoire, d’instruments et de programmes. Son intérêt pour la musique française du XVIIIe siècle l’amène à redécouvrir les sonates pour violon de François Francoeur, qu’elle a enregistrées en première mondiale avec Ausonia.Mira Glodeanu est professeur de violon baroque au Conservatoire royal de Bruxelles, ainsi qu’en master classes en France (Sablé – Académie baroque de Lanvellec, du 24 au 29 juillet 2011), Espagne, Roumanie, Angleterre, Allemagne. Elle est professeur invité à l’Université de Salamanque. Elle joue un violon fait par Augustin Chappuy à Paris en 1757, conservé avec son manche et son réglage intérieur d’origine, et un rare violon de Marcin Groblicz, Cracovie, 1604.
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Frédérick Haas
Passionné dès l’enfance par le clavecin, Frédérick Haas en commence la pratique à l’âge de douze ans, après des débuts classiques de clavier. Il étudie auprès de plusieurs professeurs, et reçoit des diplômes de soliste au Sweelinck Conservatorium d’Amsterdam et au Conservatoire Royal de Bruxelles, ainsi qu’une licence de musicologie à la Sorbonne. Il se forme lors de master classes pendant lesquelles il recueille les conseils de nombreux maîtres, et étudie l’orgue avec André Isoir.Fréquentant assidûment les ateliers de facteurs, il apprend à connaître le clavecin en profondeur, et à travers l’art de l’accord et des réglages, à en exploiter tout le potentiel sonore. Il entre très tôt en contact avec des instruments originaux comptant parmi les plus beaux, dont la fréquentation régulière lui permet de développer un idéal sonore très riche et d’apporter une contribution impor-tante à la redécouverte des possibilités expressives du clavecin.Frédérick Haas se produit en soliste, au clavecin ou au pianoforte, ou à la tête de l’ensemble Ausonia, pour lequel il conçoit des programmes originaux (Centre de musique baroque de Versailles, Festival d’Ambronay, Festival baroque de Pontoise, Festival de Sablé, Bozar Music Bruxelles, Concertgebouw d’Amsterdam, Académies Musicales de Saintes, MA Brugge, Amuz Anvers, Fondation Bru-Zane Venise, Freunde Alter Musik Basel, Castello Sforzesco Milano, Château d’Assas, Concerts parisiens, Printemps des Arts de Nantes, International early music Festival Saint Petersbourg, Montréal Baroque, Académie Bach d’Arques-la-Bataille... )Frédérick Haas est professeur de clavecin au Conservatoire Royal de Bruxelles depuis 1997. Il enseigne régulièrement en master classes : en Allemagne, Angleterre, Belgique ou Roumanie et à l’Académie baroque de Lanvellec, du 24 au 29 juillet 2011. En 2010, il était membre du jury du concours international de clavecin de Bruges. Il conserve le clavecin Henri Hemsch de 1751, ainsi qu’un fortepiano de Ferdinand Hofmann, Vienne, 1785-90.
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James Munro
Né en Australie en 1968, James Munro a étudié la contrebasse au conservatoire de Sidney. En 1988, il reçoit une bourse lui permettant de suivre un perfectionnement intensif à Londres avec Thomas Martin. En 1989, il termine son Bachelor of music degree à Sidney, avec la plus haute distinction, cum Laude. En 1990, il quitte l’Australie, où il a joué régulièrement avec les principaux orchestres symphoniques du pays, et a été notamment première contrebasse de l’Australian Chamber Orches-tra, avec lequel il s’est produit dans toute l’Australie ainsi qu’en Amérique du Sud.
Passionné de musique ancienne, et désireux d’élargir son champ d’expérience musicale, il poursuit alors des études en Hollande, au Conservatoire Royal de La Haye, où il rencontre Sigiswald Kuijken, avec qui il collaborera pendant dix ans, comme première contrebasse de son orchestre La Petite Bande. Il jouera alors notamment en formation de chambre avec Gustav Leonhardt, et se produira comme soliste avec Sigiswald Kuijken dans un double concerto avec violon. James Munro a aussi été première contrebasse de nombreuses autres formations, comme le Collegium Vocale de Gand et l’Orchestre des Champs Elysées (Philippe Herreweghe), Les Musiciens du Louvre (Marc Minkowski), Anima Eterna (Jos van Immerseel), Bach Collegium Japan (Masaaki Susuki) ou le Freiburger Ba-rockorchester, partipant à l’enregistrement de plus de cinquante disques et se produisant dans plusieurs des plus importantes salles de concert et dans les plus grands festivals du monde entier.En Hollande, James Munro a collaboré pendant de nombreuses années à des formations de chambre réputées, comme l’Amsterdam Bach Soloists et le Nederlands Wind Ensemble. Il participe encore aujourd’hui à des productions de l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam, avec lequel il a joué à travers l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Nord, et participé à de nombreux enregistrements, sous la direction de nombreux grands chefs, parmi lesquels Carlo Maria Giulini, Sir Georg Solti et Ber-nard Haitink.Avec l’ensemble Ausonia, dont il est l’un des membres fondateurs, il continue d’explorer les diffé-rents rôles possibles de la contrebasse et du violone, aussi bien instruments de chambre qu’ins-truments solistes, et s’est produit dans d’importants festivals à travers l’Europe, participant à de nombreuses émissions radiophoniques, ainsi qu’à la réalisation de trois enregistrements discogra-phiques qui ont été reçus avec enthousiasme. Il enseigne régulièrement en master classes, aussi bien la contrebasse que le violone. Il est le coach pour la contrebasse de l’Orchestre national des Jeunes des Pays Bas.James Munro joue une magnifique contrebasse italienne de Panormo, et un violone particulière-ment rare du luthier crémonais G. Ruggieri (ca. 1690).
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L’EUROPE AU SEPTENTRION
vendredi 21 octobre
guingamP / théâtre du chamP au roy / 21h
La viole celtiqueJordi Savall / dessus de viole (Nicolas Chappuy, Paris - 1750) / viole de gambe « Lyra-viol » (Barak Norman, Londres - 1697)
Andrew Lawrence-King / harpe irlandaise et psaltérion
Un hommage aux traditions musicales d’Ecosse et d’Irlande… Un hommage aux musiciens du 17e siècle. Un hommage à la viole de gambe jamais aussi populaire qu’en ces contrées et à cette époque. Un hommage à l’art de la transmission de musiques vivantes au formidable pouvoir expressif.
PROgRAMME SOUS RéSERvE DE MODIfICATION
The Caledonia SetArchibald MacDonald of Keppoch Traditionnelle irlandaiseThe Musical Priest / Scotch Mary Traditionnelle irlandaiseCaledonia’s Wail for Niel Gow Captain Simon Fraser (1816 Collection)Sackow’s Traditionnel irlandaise(Viole et harpe)
The Lord Moira’s SetAbergeldie Castle Strathspey Dan R. MacDonaldRegents Rant - Crabs in the skillet Traditionnelle écossaiseLord Moira’s Hornpipe Ryan’s Mammoth Collection(Lyra-viol solo)
Carolan’s HarpTry if it is in tune: Feeghan Geleash Anonyme (Irlandaise, Bunting MS)Carolan’s Dream: Molly McAlpin Turlough O’Carolan (1670-1738)The Reel of Tullochgorum Traditionnelle écossaise(Harpe solo)
The Lamento SetThe Tuttle’s Reel (Viole et harpe) Traditionnelle irlandaiseMacpherson’s Lament (Viole solo) James Macpherson (ca. 1675-1700)The Hills of Lorne (Viola et harpe) C. HunterLament for the Death of his Second Wife Niel GowThe Gander in the pratie hole Traditionnelle irlandaise
The Lancashire PipesA Pointe or Preludium - The Lancashire Pipes The Pigges of Rumsey - Kate of BardieThe Cup of Tea - A Toy(Lyra-viol solo)
Carolan’s Favourite Jigg Squire Woods’ Lamentation on the refusal of his half-pence Turlough O’CarolanAbigail Judge & Planxty Judge O’Carolan (Edward Bunting Ancient Music of Ireland, 1809)Colonel Irving O’Carolan (Edward Bunting Ancient Music of Ireland, 1809)(Harpe solo)
The Donegal SetThe Rover Reformed John PlayfordLady Mary Hay’s Scots Measure Traditionnelle écossaiseCarolan’s Farewell Turlough O’ CarolanGusty’s Frolics Traditionnel, Donegal
(Viole et harpe)
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Jordi Savall
Dans l’univers de la musique actuelle, Jordi Savall tient une place exceptionnelle. Depuis plus de trente ans, il fait connaître au monde des merveilles musicales abandonnées dans l’obscurité et l’indifférence : jour après jour, il les lit, les étudie, et les interprète, avec sa viole de gambe ou comme chef d’orchestre. C’est un répertoire essentiel rendu à tous les mélomanes curieux et exi-geants. Un instrument, la viole de gambe, d’un raffinement au-delà duquel il n’y a que le silence, a été soustrait aux seuls « happy few » (cercle intime) qui le révéraient. Avec trois ensembles musi-caux fondés avec Montserrat Figueras : Hespèrion, La Capella Reial de Catalunya et Le Concert des Nations. Le monde entier les salue à travers leurs concerts et leurs productions discographiques, comme les principaux défenseurs de tant de musiques oubliées.
Jordi Savall est l’une des personnalités musicales les plus polyvalentes de sa génération. Concer-tiste, pédagogue, chercheur et créateur de nouveaux projets musicaux et culturels, il se situe parmi les acteurs essentiels de l’actuelle revalorisation de la musique historique. Sa participation fondamentale au film d’Alain Corneau Tous les matins du monde (César de la meilleure bande-son), son intense activité de concerts (environ cent cinquante par an), sa discographie (six enregistre-ments par an) et la création d’Alia Vox - son propre label d’édition- en 1998, nous prouvent que la musique ancienne n’est en rien élitiste et qu’elle peut intéresser, dans le monde entier, un public chaque fois plus jeune et plus nombreux.
Andrew Lawrence-King
Le harpiste virtuose Andrew Lawrence-King est l’un des interprètes de musique ancienne les plus reconnus mondialement. En tant que chef imaginatif dirigeant depuis le continuo (à la harpe, à l’orgue, au clavecin ou au psaltérion), il a interprété de nombreux opéras et des oratorios à la Scala de Milan, à l’Opéra de Sydney, au Casals Hall de Tokyo, à la Philarmonie de Berlin, au Konzerthaus de Vienne, au Carnegie Hall de New York et au Palacio de Bellas Artes de Mexico. La revue «Gra-mophone» a décrit son récital Bach comme «une musique enchanteresse d’une beauté de filigrane, jouée avec une virtuosité tranquille et enivrante, doublée d’une sensibilité exceptionnelle».En 1994 Andrew Lawrence-King fonde l’ensemble The Harp Consort avec lequel il a enregistré une série de CDs récompensés par de nombreux prix. Ces disques vont de chansons médiévales tradi-tionnelles à des danses sud-américaines en passant par de nombreux opéras baroques. Il est aussi le principal chef invité de l’orchestre Concerto Copenhagen. Il enseigne à la Guilhall School of Music & Drama de Londres ainsi qu’à l’Académie Royale de Musique de Copenhague.
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L’EUROPE AU SEPTENTRION
samedi 22 octobre
berhet-conFort / chaPelle notre-dame de conFort / 21h
Robin Hood Paul O’Dette / luth
Dans l’Angleterre de la fin du 16e siècle, pavanes et gaillardes françaises étaient de bon goût…Et les arrangements pour le luth joués à la cour d’Elisabeth s’inspiraient des ballades populaires et des danses rustiques d’Outre-Manche. œuvres de Byrd, Rosseter, P. Philips…
Paul O’Dette
Le luthiste Paul O’Dette est considéré comme « le plus grand génie qui ait jamais touché cet ins-trument » (Toronto Globe and Mail). Sélectionné pour les célèbres « Grammy Awards » en tant soliste, chef d’orchestre et accompagnateur, il est devenu un des musiciens les plus influents de la musique ancienne, en aidant à définir les normes techniques et stylistiques pour les interprètes du XXIe siècle. Il a contribué ainsi à imposer au monde de l’interprétation de la musique ancienne un sens profond de l’approche historique, une précision idiomatique et une capacité de libre expres-sion ambitieuse.
Paul O’Dette s’est produit dans des festivals internationaux à Londres, Paris, Montpellier, Amster-dam, Utrecht, Bruges, Anvers, Berlin, Munich, Vienna, Innsbruck, Prague, Brême, Dresden, Milan, Florence, Geneva, Madrid, Barcelone, Tenerife, Copenhague, Oslo, Cordoue, St. Pétersbourg, Mos-cou, Boston, Los Angeles, Vancouver, Berkeley, Montevideo, Buenos Aires, Melbourne, Adelaide et Tokyo. Bien connu pour ses récitals et enregistrements de musique virtuose, Paul O’Dette poursuit également une carrière internationale comme musicien de chambre et se produit avec de nombreux solistes et ensembles renommés. Il est membre du célèbre ensemble de continuo Tragicomedia.
Depuis 1999, toujours avec Stephen Stubbs, il co-dirige Ercole Amante de Cavalli au festival de Boston, à Tanglewood et au festival d’Utrecht, La Stelliaura Vendicata de Provenzale à l’Académie Vadstena en Suède, L’Orfeo et L’Incoronazione di Poppea de Monteverdi au Festival de Vancouver, ainsi que Thésée et Psyché de Lully, Ariadne de Conradi et Boris Goudenow de Mattheson aux Fes-tivals de Boston et Tanglewood. Ariadne de Conradi est sélectionné comme meilleur enregistrement d’opéra pour un Grammy Award en 2006, et Thésée de Lully est sélectionné aux Grammy Awards en 2008. Le premier enregistrement mondial de Psyché de Lully sortira au printemps 2008. Paul O’Dette est également chef invité dans des productions d’opéra en Europe, en Scandinavie, ainsi qu’aux Etats-Unis et au Canada.Paul O’Dette est professeur et directeur du département de musique ancienne de l’Eastman School of Music. Il est également directeur artistique du Festival de Musique Ancienne de Boston.
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L’EUROPE AU SEPTENTRION
dimanche 23 octobre
tréguier / cathédrale / 15h
150 ans de motets dans la famille Bach
Ensemble et chœur Pygmalion
Raphaël Pichon / direction
En Allemagne, le peuple se passionnait pour le chant des chorals inspirés par la poésie en langue allemande. Les polyphonies complexes des motets, souvent à deux chœurs, permettent une grande traversée de la dynastie Bach pour explorer les plus belles pages sacrées de cette lignée, unique dans l’histoire de la musique. œuvres de Johann, Johann Ludwig, Johann Christoph, Johann Sebastian et Carl Philipp Emmanuel. Ce programme, centré sur le répertoire choral de Johann Sebastian Bach, sera l’occasion d’explorer deux siècles des plus belles pages sacrées des membres les plus éminents de la dynastie des Bach de Johann Bach à Carl Philipp Emmanuel, en passant bien sûr par Johann Sebastian et son fameux Komm, Jesu, komm BWV 229.Cette traversée de 150 ans de motets mettra en avant les voix, ici accompagnées d’un simple conti-nuo. Du chœur ressortent à tour de rôle les voix solistes. Chaque chanteur sera sollicité comme soliste et comme choriste.
PROgRAMME SOUS RéSERvE DE MODIfICATION
Johann Bach (1604-1673) Unser Leben ist ein Schatten à 8 voix et basse continueJohann Ludwig Bach (1677-1731) Gedenke meiner, mein Gott à 8 voix et basse continueJohann Christoph Bach (1642-1703) Ich lasse dich nicht, du segnest mich denn à 8 voix et basse continueJohann Christoph Bach (1642-1703) Der Gerechte, ob er gleich zu zeitlich stirbt à 5 voix et basse continueJohann Sebastian Bach (1685-1750) Komm, Jesu, komm BWV 229 à 8 voix et basse continue********Johann Bach (1604-1673) Sei nun wieder zufrieden à 8 voix et basse continueCarl Philipp Emmanuel Bach (1714-1788) Bitten à 4 voix et basse continueCarl Philipp Emmanuel Bach (1714-1788) Oft klagt dein Schmerz à 4 voix et basse continueJohann Christoph Bach (1642-1703) Es ist nun aus Aria Spirituelle à 4 voix et basse continueJohann Sebastian Bach (1685-1750) Jesu, meine Freude BWV 227 à 5 voix et basse continue
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Pygmalion
Fondé en 2005 à l’occasion de l’Europa Bach Festival, Pygmalion naît de la réunion d’un chœur et d’un orchestre sur instruments anciens, constitué de jeunes musiciens aux parcours divers. Prin-cipalement centré sur l’œuvre de Johann Sebastian Bach et de ses contemporains, le répertoire se veut néanmoins en réponse à sa formation, permettant de passer du répertoire baroque à la création contemporaine. En effet, Pygmalion a lancé en 2010 une série de commandes à de jeunes compositeurs, dans le désir de les intéresser aux instruments anciens en tant que « timbres », et au travers d’un travail d’expérimentation et de laboratoire.La spécificité de Pygmalion veut se trouver également dans la recherche d’un noyau de musiciens fixes et fidélisés.
Invités depuis 2007 du Festival de la Chaise-Dieu, ils se produisent notamment aux festivals de Saintes, d’Ambronay, au Bozar de Bruxelles, à la Folle Journée de Nantes, ou à l’Académie Bach d’Arques-la Bataille. 2010 est marquée par les débuts de Pygmalion au Festival de Beaune, à l’Opéra de Bordeaux et à la Musikfest de Brême.
Le premier enregistrement de Pygmalion pour Alpha, avec les Missae Breves BWV 234 et 235 de Johann Sebastian Bach reçoit un accueil enthousiaste de la critique, récompensé du Diapason d’Or de l’année 2008, de l’Orphée d’Or 2008 de l’Académie du disque lyrique, ainsi que 4* du Monde de la Musique et 9 de Répertoire. Le deuxième volume consacré aux Missae Breves BWV 233 & 236 est paru en septembre 2010. Il est récompensé par un Editor’s Choice de Gramophone UK (février 2011).
L’année 2010 a été marquée par la première commande au compositeur Vincent Manac’h, la ver-sion 1733 de la Messe en si, qui sera enregistrée à l’automne 2011. Pygmalion proposera cette an-née une reconstruction de la cantate BWV 244a donnant à entendre notamment des mouvements originels de la Passion selon Saint Matthieu. Un cycle de tragédies de Jean-Philippe Rameau en partenariat avec le Festival de Beaune débutera en juillet 2011 par la dernière version de Dardanus. Pygmalion reçoit le soutien de la Fondation Orange, mécène principal de l’ensemble, ainsi que de la DRAC Ile-de-France.
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Raphaël Pichon
Né en 1984, Raphaël Pichon se forme au sein de la Maîtrise des Petits Chanteurs de Versailles (dir. Jean-François Frémont), et au sein du CNR de Versailles, où il étudie le violon et le piano. Après des études de musique ancienne au CNR de Paris (contre-ténor) avec notamment Kenneth Weiss et Howard Crook, il suit des études théoriques au CNSM de Paris, et complète sa formation à la direction de chœur et d’orchestre auprès de Pierre Cao. Il bénéficie également des conseils de Michel-Marc Gervais et Boris Tevlin.Il chante ensuite sous la direction de Jordi Savall, Gustav Leonhardt, Ton Koopman, Gabriel Garri-do, Vincent Dumestre, Michel Laplénie, Françoise Lasserre ou encore Laurence Equilbey. Egalement membre du chœur de chambre Les Cris de Paris (dir. Geoffroy Jourdain), il y pratique la création contemporaine aux côtés d’ensembles tels que l’ensemble Intercontemporain, 2e2m, TM+, Linéa. A la scène, il s’est produit dans Dido and Aeneas de Purcell (Spirit), l’Ercole Amante de Cavalli (Bussiride) dans le cadre de l’Académie d’Ambronay (dir. Gabriel Garrido), dans la Giuditta d’Ales-sandro Scarlatti (Nutrice), ou encore dans Madrigaux, production de l’Académie du Festival d’Aix en Provence dirigée par Kenneth Weiss.Il fonde en 2005 l’ensemble Pygmalion, orchestre et chœur de jeunes professionnels dédié au répertoire sur instruments anciens, avec lequel il enregistre pour Alpha le premier volet des quatre Missae Breves de Bach (BWV 234 & 235), enregistrement qui se voit décerner le Diapason d’or de l’année 2008 et l’Orphée d’or de l’Académie du Disque Lyrique. Le deuxième volume de cette inté-grale, sorti pour Alpha en septembre 2010, a également été recompensé par un Editor’s Choice du magazine Gramophone UK. Il fonde également en 2006 le chœur de chambre OTrente, avec lequel il aborde plus spécifiquement le répertoire romantique et du XXe siècle, ensemble soutenu par la Caisse des dépôts et consignations.
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RENSEIgNEMENTS TARIfAIRES ET RéSERvATIONRencontres Internationales de Musique Ancienne en Trégor (RIMAT)Centre Culturel Steredenn, 22 420 Lanvellecwww.festival-lanvellec.fr Billetterie : 02 96 35 13 72; Bureau : 02 96 35 14 14
Pour tous les concerts
Tarif 20€ - tarif réduit 15€
Pour la conférence / vendredi 15 octobre / Philippe Beaussant
Tarif 5€
POUR LES AbONNEMENTS
découverte / 3 concerts au choix : 50€
Fidélité / 5 concerts au choix : 90 €
Passion / tous les concerts : 140€
AUTOUR DU fESTIvAL DE MUSIqUE ANCIENNE DE LANvELLE ET DU TRégOR EN CôTES D’ARMOR
Cinéma
Diffusion cinématographique : samedis 8 / 15 / 22 octobre - 14h
Un film historique relatif à la période abordée en musique par le Festival sera présenté chaque samedi
infos/tarifs > Cinéma Le Douron à Plestin-les-Grèves : 02 96 35 61 41
Expositions
La photographe Corinne Beausoleil pose son regard sur les coulisses du festival depuis plus de 15 ans.
A la clé, des portraits sensibles des musiciens avant l’entrée en scène.
Du 8 au 26 août : Maison du patrimoine à Plouaret
Du 24 septembre au 26 octobre : Office du tourisme, Lannion
Du 1er au 30 septembre : Harmonia Mundi, Rennes
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quelques artistes ayant Fréquenté le Festival lanvellec
OrganistesM.ChapuisD.FerranC.Harper C.Huvé J.W.JansenH.Jourdan T.Koopman G.Leonhardt B.Martin J.Martin Moro T.MathotD.MoroneyO.Houette S.RossD.Salzer N.SpiethD. Van BouwelS.Vartolo O.Vernet K.Weiss A Zylberajch
ClavecinistesB.Alard R.Alessandrini O.Bailleux O.Beaumont B.Berstel M.Boédec F.ChapeletO.DantoneF.Desenclos D.Ferran C.Foccroule M.Gester K.Gilbert P.Hantaï F.HaasK.Weiss
EnsemblesL’Académy of Ancient Music L’Académie Sainte Cécile Amsterdam Baroque Orchestra L’ArpeggiataA Sei VociLa ChimeraCapriccio Stravagante Clément Janequin La Colombia Compagnie Baroque Compagnie Amadis Compagnie Alta Compagnie Mimétics Cie Le Théâtre de l’Incrédule Le Concert Brisé Le concert Français Le Concert Royal de NancyLe Concert Spirituel Concerto Köln Coro Easo Les Cyclopes Doulce MémoireDiscantus Ensemble 415 Ensemble Alla Francesca Ensemble Al Ayre españolEnsemble Aurora
Ensemble AusoniaEnsemble Café ZimmermanEnsemble Elyma Ensemble baroque de LimogesEnsemble Fitzwilliam Ensemble Fiori Musicali Bremen Ensemble Fuoco e Cenere Ensemble I Fagiolini Ensemble Jacques ModerneEnsemble La FeniceLes Idées HeureusesEnsemble NächtmusicEnsemble RosasolisEnsemble Tetraktys Ensemble Variations Ensemble Vocal EuropéenEnsemble Vocal de Nantes Ensemble XVII-21 Les Folies FrançoisesFretwork Gradiva Les Hautbois d’Henri IV Hesperion XXI His Majesty’s Sagbutts and Conets Jachet de MantoueLa Capella de’Turchini La Fenice La Grande Ecurie et la Chambre du Roy Il Seminario Musicale Il Théatro Armonico Indigo King’s Consort La Maîtrise de Bretagne La Maîtrise de Versailles Les Menus ¨Plaisirs du RoyMillénarium New College d’OxfordLes Nieces du RameauLe Nuove MusicheL’Obsidienne Organum Pariser Quartett Le Parlement de Musique Le Poème Harmonique Pôle d’Art Vocal de BourgogneQuatuor YsayeQuatuor Kuijen Quatuor Matheus Quatuor Mosaïques Les Sacqueboutiers de ToulouseSagittarius La Schola de Kergonan SesquitertiaLa simphonie du MaraisStradivariaThéâtre Baroque de FranceThe Hilliard EnsembleThe London BaroqueThe Sixteen Trio Di BassettoTrio HantaïTonos y TonadasVenance Fortunat Vivete FeliciWitches
InstrumentistesD.Bouchaud
C.Coin P.Couvert
D.Cuiller B.Haynes J.Holloway B.Kuijen W.Kuijen F.Lazarevitch P.Lugassy A. Michèle S.Napper C.Plubeau J.Savall D.Simpson H.Smith R.Spencer R.Troman J. Tubéry K.Wolff
Récitants A.Carré M.Lonsdale D.Mesguish
Comédiens B.Lazar M.Lonsdale
Chanteurs H.Bayodi P.Bertin J.Bowman C.Brett A.Bucher C.Cavina M.Chance M.Deller I.Desrochers V.Dietschy P.Esswood J. Feldman M.Figueras J.P.Fouchécourt V.Gens S.Geyer S.Haller P.Harvey M.C. Kiehr B.Kusa G.Lesne J.L.Jézéquel I.Poulenard S.Révidat C.Ricci N.Rime V.Torres D.Visse A.Zaepffel
Danseurs J.M.Belmont A.Dego A.Mialaret N.H.Raviart
Musicologue
G.Cantagrel
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quelques artistes ayant Fréquenté le Festival lanvellec
Partenaires du Festival de lanvellec et du trégor
• DRAC Bretagne, Ministère de la Culture
• Conseil régional de Bretagne
• Conseil général des Côtes d’Armor
• Communauté d’Agglomération Lannion-Trégor
• Communauté de communes de Beg-Ar-C’hra
• Communauté de communes du Centre Trégor
• Communauté de Communes des Trois Rivières
• Ville de Tréguier
• Commune de Lanvellec
• Commune de Berhet-Confort
• Commune de Guingamp
• Commune de Plestin-les-Grèves
• Commune de Plouaret
• Commune de Plounérin
• Commune de Tréduder
• Commune de Tréguier
• Caisse des Dépots et Consignations
• Centre Leclerc, Plérin
• Espace culturel Leclerc, Plérin
• Harmonia Mundi
• Ouest-France, Dimanche Ouest-France, maville.com
• France 3 Bretagne
• France Musique
• France Bleu Breizh Izel
• Le Trégor
• France Festivals
• Le Réseau Européen de Musiques Anciennes (REMA)
• Espace Culturel An Dour Meur
• Carré Magique de Lannion
• Théâtre du Pays de Morlaix
• Château de Rosanbo
• Théâtre du Champ au Roy
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www.festival-lanvellec.fr
Rencontres Internationales de Musique Ancienne en Trégor (RIMAT)
Centre Culturel Steredenn 22 420 Lanvellec
Tél 02 96 35 14 14 Fax 02 96 35 13 72