38, av. st augustin - fédération des chasseurs des alpes ...bilan des accidents de chasse saison...

n° 46 - DECEMBRE 2011 - Chasse en Pays d’Azur - Bulletin d’information interne de la Fédération des Chasseurs des A.M.

N° 46 - DECEMBRE 2011

Chasseen paysd’azur

- Editorial du Président page 3

- Synthèse sur le PMA bécassedans les Alpes-Maritimes pages 14 et 15

Fédération départementale des Chasseurs des A.M.38, av. St Augustin - 06200 NICE Téléphone 04 93 83 82 39 - Fax 04 93 71 24 49

- Editorial du Président page 3

- Synthèse sur le PMA bécassedans les Alpes-Maritimes pages 14 et 15


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Sommaire Editorial

LPage 4Page 4Page 4Page 4Page 4❖ ❖ ❖ ❖ ❖ Bilan des accidents de chasseSaison 2010 - 2011❖ ❖ ❖ ❖ ❖ Opération «10 pour 1»

Par Bernard Baudin,Président Fédéral

Amitiés en Saint Hubert. 3

Le PrésidentLe Conseil d’Administration

Le Personnel de la Fédération des Chasseurs des Alpes-Maritimes

Vous présentent leurs meilleurs vœuxpour 2012

Ces drames ont eu lieu au moment où j’intervenais au Sénat lors d’un colloquesur le partage de la nature, le partage des différences et la gestion patrimoniale. A laquestion posée «la chasse est-elle dangereuse, accidentogène» je répondaisqu’aujourd’hui les accidents de chasse ont considérablement diminué en quelquesannées : 259 en 1998/1999 ; 131 en 2010/2011. Dans la même période, les décès passentde 39 à 18, essentiellement des chasseurs et des accompagnateurs. Les non chasseursreprésentent entre 0 et 2 décès par an. C’est beaucoup trop sans doute, mais peu comparéà d’autres loisirs.

Indéniablement c’est le port de l’arme ou la détonation qui déterminent la relation“anxiogène” que d’autres usagers peuvent avoir avec les chasseurs, confondant peuret danger.

Comme le notait Jérôme FOURQUET, directeur de l’IFOP lors de nos étatsgénéraux de la chasse, un sentiment insécuritaire dans certaines forêts est perceptibleet c’est pour cette raison que nous devons être exemplaires, tant dans l’organisationdes battues que dans l’information du public des lieux où celles-ci se déroulent .

Notre pratique qui ne s’exerce que 3 ou 4 mois par an, en automne/hiver, peu dejours et généralement hors des sentiers de grande randonnée montre que globalement,aujourd’hui, les chasseurs ne rencontrent aucun problème avec les autres usagers dela nature. C’est souvent moins à des conflits d’usage que de valeur et de légitimité descultures, auxquels la chasse est confrontée. Il faut dire que depuis les années 80 lechasseur est face à une situation assez inédite pour lui :

- Réduction de l’espace en termes quantitatifs et qualitatifs ;- Perte d’un usage quasi monopolistique de l’espace naturel et agricole et

socialisation de cet espace par l’urbain ou «le rurbain» ;- Concept de nature approprié par d’autres usagers aux valeurs différentes, voire

hostiles à la chasse.Nous avons su nous adapter à cette évolution et le récent colloque du Saint Hubert

club au Sénat l’a bien démontré. Le partage de l’espace entre les divers usagers de lanature ne doit pas s’effectuer par un cloisonnement réglementé mais bien parl’acceptation d’accords de bonne pratique et d’une discipline sans faille dans les activitéscynégétiques.

Les schémas départementaux doivent être l’outil nécessaire et opposable à tous.Chacun des usagers reconnaît que nous avons considérablement évolué de manièrepositive sur ce thème de la sécurité ; mais cet effort doit être sans cesse poursuivi.

Mes chers amis, je tenais à vous faire partager ce sentiment en constatant avecobjectivité que dans les Alpes-Maritimes votre travail a porté ses fruits puisqu’aucunaccident en battue n’a été à déplorer. Vous souhaitant une excellente fin de saison ettous mes vœux pour 2012 je vous adresse à toutes et à tous mes amitiés en St Hubert.

es accidents mortels dont ont été victimes unchercheur de champignons suite à un tir directd’un traqueur lors d’une battue au sanglier dansle département de l’Ain et un promeneur en Lozèredoivent nous interpeller.

Page 5Page 5Page 5Page 5Page 5❖ ❖ ❖ ❖ ❖ La Messe des chasseurs à Roubion

Page 6Page 6Page 6Page 6Page 6❖ ❖ ❖ ❖ ❖ L’examen du permis de chasser❖ ❖ ❖ ❖ ❖ Ball-Trap à Utelle❖ ❖ ❖ ❖ ❖ Résultat du concours de chiens d’arrêt

Page 7Page 7Page 7Page 7Page 7❖ ❖ ❖ ❖ ❖ Les chasseurs et les pêcheurs reçuspar le Président de la République

Page 8Page 8Page 8Page 8Page 8❖ ❖ ❖ ❖ ❖ L’AFACCC des Alpes-du-Sudmilite en faveur des jeunes chasseurs

Page 9Page 9Page 9Page 9Page 9❖ ❖ ❖ ❖ ❖ AFACCC : calendrier des épreuves 2012❖ ❖ ❖ ❖ ❖ Comparatif des dégâtsde Grand Gibier

Page 10Page 10Page 10Page 10Page 10❖ ❖ ❖ ❖ ❖ A.G.A.G.G.AM. : informationsGrand Gibier

Page 11Page 11Page 11Page 11Page 11❖ ❖ ❖ ❖ ❖ Le rut du chamois

Page 12Page 12Page 12Page 12Page 12❖ ❖ ❖ ❖ ❖ Chasse à l’arc à St Cézaire

Page 13Page 13Page 13Page 13Page 13❖ ❖ ❖ ❖ ❖ Concours sur Tétras-lyreà St Etienne de Tinée❖ ❖ ❖ ❖ ❖ Sélection départementaledu concours St Hubert 2011❖ ❖ ❖ ❖ ❖ Communiqué❖ ❖ ❖ ❖ ❖ TAN à Levens

Page s 14 et 15Page s 14 et 15Page s 14 et 15Page s 14 et 15Page s 14 et 15❖ ❖ ❖ ❖ ❖ Synthèse sur le PMA Bécassedans les Alpes-Maritimes

Page 16Page 16Page 16Page 16Page 16❖ ❖ ❖ ❖ ❖ Roure : un sanglier de prèsde 120 kilos❖ ❖ ❖ ❖ ❖ Belvedere : Bravo Clément

❖ ❖ ❖ ❖ ❖ Un dernier «Au revoir» à Daniel

Page 17Page 17Page 17Page 17Page 17❖ ❖ ❖ ❖ ❖ Sté de chasse «Canta Perdrix»

❖ ❖ ❖ ❖ ❖ Souvenirs et remerciementsaux amis chasseurs

Page 18Page 18Page 18Page 18Page 18❖ ❖ ❖ ❖ ❖ Jeunes et nouveaux chasseurs :Rejoignez-nous

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Bilan des accidents de chasseSaison 2010-2011 (Source ONCFS-DAT)

Ils sont les meilleurs enregistrés depuis dix ans.L’analyse des données concernant les victimes d’accidentsfait ressortir que 53% des victimes sont des chasseurs, 15%des accompagnateurs, 9% des non chasseurs. On note quepour l’année 2010-2011, le nombre de victimes parmi lesnon chasseurs suit la tendance à la baisse observée. 25 victimesen 2009-2010 contre 13 victimes pour la saison dernière.

Des blessures légères pour l’essentiel, impliquant le

L ors de la saison 2010-2011, le «réseau sécurité àla chasse» de l’ONCFS a relevé 131 accidents,dont 18 mortels (contre 179 en 2009-2010, dont

19 mortels). Ces chiffres confirment la tendance à la baisseobservée depuis de nombreuses années.

tir en direction des voies de circulation ou jardinsd’habitation dans la majorité des cas.

Pour la chasse au grand gibier c’est le sanglier quireprésente 69% des accidents, contre 25% pour le chevreuilet 6% pour le cerf.

Pour le petit gibier, le tir du gibier à plumes demeureplus accidentogène que le gibier à poils, 63% contre 37%.

Lors de la saison 2010-2011, le tir dans l’angle des30° et la désorganisation de la battue ont été la cause de72% des accidents pour le grand gibier, il importe que lechef de battue définisse le plus clairement possible etrigoureusement le poste de chacun, accompagnateurscompris, et qu’il veille au respect de l’angle des 30°.

Concernant la manipulation des armes de chasse,l’attention doit porter sur l’utilisation de la bretelle.Accessoire de confort, elle ne doit être utilisée qu’avec unearme déchargée ; elle est proscrite en action de chasse.L’arme chargée à la bretelle a été la cause de17 accidentsces deux dernières années.

En conclusion, on constate que le bilan de la saisonde chasse 2010-2011 confirme la tendance du nombred’accidents à la baisse observée ces dernières années. Cetteamélioration justifie l’investissement et la vigilance enmatière de sécurité à la chasse dont font preuve lesfédérations des chasseurs et les agents de l’ONCFS aussibien dans le cadre des épreuves du permis de chasser qu’enmatière de d’information et de communication.

A ujourd’hui, la moyenne d’âge des chasseurs estde 57 ans, la moyenne d’âge de vie d’unhomme est de 76 ans et la moyenne de perte

de permis est égale à +/- 2%.Ces chiffres montrent à l’évidence que d’ici 20 ans, sinous ne faisons rien, les effectifs de chasseurs serontréduits de moitié avec toutes les conséquences en chaineque cela provoquerait.

Le chasseur a l’absolue nécessité de recruter denouveaux chasseurs.

Du fait de la complexité du monde de la chasse(permis de chasser, territoire, arme) seul un chasseur peutrecruter un futur chasseur car il le guidera dans un parcourscompliqué pour un néophyte. Le chasseur doit devenir, nonseulement un militant pour sa passion mais aller plus loindans la démarche en devenant aussi un pilier essentiel dansla communication.

Le but de «l’opération 10 pour 1» est simple, si 10%

d’entre nous parviennentà faire passer à unepersonne le permisde chasser chaqueannée, cela permet-trait de recruter denombreux nouveauxchasseurs. C’est lesens de «l’opération10 pour 1».Imaginons 130 000chasseurs passionnés,pour qui la chasse est unevéritable philosophie de vie, c’est sur eux qu’il fauts’appuyer pour en faire de vrais militants, capablesd’encadrer, former, stimuler.

C’est donc maintenant à chaque chasseur de se sentirconcerné et de chercher à transmettre sa passion à des nonchasseurs en invitant jeunes, femmes, retraités à participerà une journée de chasse.

Opération «10 pour 1»Chasseur : la chasse a besoin de vous !!


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La Messe des chasseurs à Roubion

Le temps d’une journée, ils ont laissé leur sport favoripour recevoir personnalités et population à l’occasion d’unerencontre dont le point d’orgue fut la messe célébrée par lepère Jean-Luc Magnin, accompagnée en musique par laClique des Estèves. Une messe à l’issue de laquelle les chiensde chasse ont été bénis.

Chasseurs et élus : La bonne ententeLa matinée fut l’occasion de rassembler tout le monde

autour d’un apéritif servi sur la place publique, moment aucours duquel le président ne manqua pas de rappeler le rôlejoué par la société de chasse dans la commune, tout au longde l’année. Dans son discours il s’est également réjoui del’effet fédérateur que le relais de chasse acquis en 2003 a puproduire sur le comportement de l’ensemble des chasseurset a souhaité remercier les différents acteurs qui ont permisque ce projet voit le jour.

En effet, c’est grâce au soutien de toujours du député,Christian ESTROSI, envers les chasseurs, que la société dechasse de Roubion a pu acquérir son chalet. Philip BRUNO,maire de Roubion, a également soutenu ce projet en donnantles autorisations nécessaires.

C ette journée aurait pu être un jour comme lesautres à Roubion. Mais les chasseurs de lacommune, réunis autour de leur président

Robert Bernigaud, en avaient décidé autrement.

L’inauguration du chalet par les personnalités en 2003

Il invite également ses confrères présidents à mettreen place un lieu commun de rencontre et de partage.

De son côté, Bernard Baudin, le président de lafédération nationale de la chasse, a réaffirmé le rôle socialet économique des chasseurs dans le pays.

Le maire, Philip Bruno, a conclu ces interventionsen félicitant Robert Bernigaud et son équipe pour la qualitédes relations, désormais de mise, entre commune et sociétéde chasse. Notamment dans le dossier de réhabilitation del’église, auquel les chasseurs ont unanimement acceptéd’apporter une aide financière, ou encore, en soulignantl’excellent travail effectué de concert entre chasseurs,propriétaires et élus sur la charte du Parc national duMercantour.

Robert BERNIGAUD


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Vous pouvez vous inscrire auxformations préalables obligatoires àl’examen dès l’âge de 14 ans et demiet passer votre examen théorique à 15ans.

La chasse ne peut se pratiquerqu’à partir de 16 ans révolus.

Toutefois, il est possible dechasser avec un parrain dès 15 ans.

L’examen du permisde chasser

L’ examen du permis dechasser se déroule encinq étapes échelonnées

sur 3 mois :- Une formation théorique- Un examen théorique- Une formation pratique en salle- Une formation pratique terrain- Un examen pratique.

N’hésitez pas à nous contacter pour des renseignementscomplémentaires sur “ la chasse accompagnée ”.

Pour obtenir le dossier d’inscription :- par internet sur le site web : www.fdc06.fr dans la

rubrique “ Examen du permis de chasser ”- par téléphone au 04 93 83 82 39

- au siège de la Fédération des chasseurs au 38 ave-nue Saint Augustin à Nice

Le coût :- 46 euros pour les droits d’inscription ONCFS à

l’examen théorique et pratique (31 euros pour les mineurs)- 60 euros pour les frais de formations théoriques et

pratiques de la FDC 06Planning des examens théoriques 2012 :- Vendredi 2 Mars- Vendredi 4 Mai- Lundi 11 Juin- Vendredi 7 SeptembrePour mieux vous préparer à faire la prochaine

ouverture, inscrivez-vous dès à présent.

Résultat du concours de chiens d’arrêtle 4 septembre dernier

sur le plateau de la Madone d’Utelle

Ball-Trap à UtelleUn petit commentaire sur le

ball-trap organisé par la Société deChasse Utelloise, le samedi 4 juin 2011.

Malgré un temps maussade et lapluie en fin de journée, 42 participants se

sont confrontés.Les gagnants ont reçu de nombreux

lots grâce aux dotations du Foyer Rural, du Comité desFêtes, de l’Epicerie des Couteliers, de l’Auberge utelloise,du restaurant Le Bellevue, des Armureries Fantin,Gasiglia, Brun, du Conseil Général des Alpes-Maritimeset de la Mairie d’Utelle.

Palmarès :- 1er en catégorie tireur : Fernand BRIARD ;- 1 er en catégorie chasseur : Mickael LACURIE ;- 1 ère en catégorie femme : Rose ADAMUS.

Malgré la pluie qui a accompagné les chiens et le jugeofficiel -M. Olivier Massiéra- 22 participants ont faitpreuve de ténacité et d’engagement.Résultats :*Catégorie «anglais»1er chien : Falco, jeune setter de 15 mois de M. Cornéglio2e chien : Dream, setter de 3 ans de M. Ellena3e chien : Cisco, pointer de 4 ans de M. Maurel*Catégorie «continentaux»1er chien : Stick, braque français de 10 ans de M. Ricci2e chien: Olla, épagneul breton de 13 ans de M. Spagnou3e chien: Cros, braque allemand de 4 ans de M. SomariaPrix exceptionnel de la jeunesse pour Gitane, épagneulbreton de 4 mois de M. Spagnou. Avec un grand mercià tous les bénévoles et les concurrents.


(Photos F. 7

Notre Président Fédéral Bernard BAUDIN à l’Elyséepour défendre notre passion

Lors de cette rencontre, Bernard BAUDIN etClaude ROUSTAN ont sensibilisé le Président de laRépublique sur l’application du Grenelle qui met en placeune Gouvernance nature qui marginalise ou écarte leschasseurs et pêcheurs des instances de concertation et dedécision.

Bernard BAUDIN et Claude ROUSTAN ontclairement exprimé au Président de la République qu’ilssouhaitaient que denouvelles règles du jeusoient définies dans lesmeilleurs délais afind’intégrer le monde dela chasse et de la pêchedans les instances d’oùils ont été écartés ousous représentésjusqu’à maintenant.

En clair, les deuxorganisations espèrentque l’on revoitl’équilibre de lareprésentation entre lesONG environnemen-tales et les organi-sations des chasseurs et des pêcheurs afin d’aboutir à laparité 50/50 dans les instances à créer.

Nicolas SARKOZY a pris bonne note de cettedemande. Quant à la Ministre de l’Ecologie, elle aannoncé la mise en place immédiate d’un groupe detravail présidé par un préfet sur la gouvernance nature.

Bernard BAUDIN a aussi demandé au Présidentde la République d’inciter le gouvernement à inscrire dansles prochaines semaines les deux propositions de lois surla chasse et sur les armes, qui ont été votées à la quasi-

Les chasseurs et les pêcheursreçus par le Président de la République

F in Octobre, Messieurs Bernard BAUDIN, Président de la Fédération Nationale de la Chasse etClaude ROUSTAN, Président de la Fédération Nationale de la Pêche en France, ont été reçuspar Nicolas SARKOZY, en présence de la Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable

Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET afin d’effectuer le point sur la gouvernance nature et sur les fortesattentes des 3 millions de chasseurs et pêcheurs.

unanimité à l’Assemblée Nationale et qui sont aujourd’huiau Sénat. Le président de la Fédération Nationale afortement insisté sur l’importance de ces deux textes pourles 1, 3 millions de chasseurs et les 2 millions d’utilisateurslégaux d’armes à feu.

Pour finir, notre Président Fédéral a aussi insistésur l’appui de l’Elysée afin d’accélérer toutes lesnégociations en cours auprès d’un certain nombre de

ministres.

Il a été remis parles Chasseurs et lespêcheurs auprès del’Elysée et à la ministre,une première liste dessujets à traiterimmédiatement, avecles interlocuteursgouvernementaux.

Le Président dela République a affirméqu’il interviendraitpour faciliterl’inscription des deux

textes et pour que ces deux propositions de loi soient votéesdéfinitivement avant la fin de la session parlementaire deFévrier 2012.

Nicolas Sarkozy a apprécié cette réunion de travail.Il a d’ailleurs pris le temps d’expliquer les raisons qui luifont penser que nos passions, la chasse et la pêches’inscrivent dans une forte proximité avec la nature et dansune modernité qui ne peut pas se couper de ses racines.

Il a affirmé partager les mêmes valeurs, avec unloisir qui devient tellement passionnel qu’il est ressenticomme un mode de vie, ce qu’il comprend.


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L’AFACCC des Alpes-du-Sud militeen faveur des jeunes chasseurs

C’est à Patrice Brémond, Vice-Président del’AFACCC des Alpes du Sud et Président de la DianeCastellanaise que nous devons cette heureuse initiative. Il arepris, en mettant à disposition son propre territoire, ce quiétait fait auparavant par les FDC 04 et 83 sur la domanialede Peyroules.

Les FDC 04 et 06 ont apporté leur soutien à notreAFACCC pour cette action en faveur des nouveauxchasseurs de nos deux départements.

Les jeunes ont été choisis parmi ceux qui ont réussileur permis dernièrement et qui ont obtenu les meilleursrésultats. Les Fédérations ont communiqué les coordonnéesde ces lauréats à Guy Maunier, notre secrétaire, qui a passéquelques dizaines de coups de fil et de mails pour avoir unejolie équipe le jour J.

Au rendez-vous le matin à 6 heures dans une salle del’Ecole de Castellane, mise à disposition par la Mairie, unecinquantaine de personnes sont là: outre les invités, il y ales accompagnateurs de la société, de l’AFACCC, et lespiqueux prêts à découpler leurs meutes. Etaient réunis pourla circonstance les gascons de Stéphane Roggero, les grandsvendéens de Rémi Aymes, les beagles harrier de GilbertAndré et Jean-Claude Michel et les brunos de PatriceBrémond et Guy Maunier. On a noté avec satisfaction laprésence de Jean-Marie Audibert et Bernard Bonifassi,représentant respectivement les Fédérations des Chasseursdes Alpes de Haute Provence et des Alpes-Maritimes.

Après le café et les croissants, les paroles de bienvenuede Guy, les explications de Patrice et les consignes de sécuritéde Bernard, tous les jeunes sont partis au poste ou avec leschiens, accompagnés par des chasseurs confirmés.

Il est à noter que seuls les jeunes sont armés : on est

là pour eux !! La battue choisie est celle des Blaches etBarcel, presque entièrement délimitée par les lacs deCastillon et de Chaudanne. Malgré le petit brouillard dumatin, le paysage est grandiose et une belle journée seprépare.Mais à la chasse par chez nous, rien n’est jamaisacquis! L’organisation de Patrice et de son équipe étaitexcellente, mais au bout de deux heures, il est évident queles sangliers sont rares dans cette enceinte de plusieurscentaines d’hectares. Vers midi et demie, la battue est levéesans qu’une seule bête n’ait été vue de près ou de loin. Onrécupère quelques chiens encore dans la nature et on serejoint pour manger tous ensemble à Castellane.

Comme à l’accoutumée, Roger et sescollaborateurs ont bien fait les choses, et l’appétitest là. Chacun est un peu déçu (certainsorganisateurs beaucoup!!!). Mais l’ambiance esttoujours chaleureuse et on se quitte en se disantque l’expérience est à renouveler. Un grandmerci à la société de chasse de Castellane quia offert cette journée aux jeunes. Merciégalement à tous ceux qui se sont impliquésde près ou de loin dans l’organisation .... etça sera mieux la prochaine fois !

Cette opération a été diffusée sur leforum de la FACCC, elle le sera égalementdans les journaux de la FDC 04, et notreassociation a ainsi montré les efforts depromotiondont elleé t a i tcapable.

Guy MAUNIERSecrétaire AFACCC

D imanche 23 octobre, l’AFACCC des Alpes duSud a invité 20 jeunes (nouveaux permis) pourune battue aux sangliers sur le magnifique

territoire de Castellane.


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AFACCC des Alpes du Sud

Concours de meutes sur sanglierCALENDRIER DES EPREUVES 2012

dates lieu AFACCC organisatrice Contact : Téléphone et adresse mail

9, 10 et 11 mars Castellane, Alpes du Sud Stéphane RoggeroLa Palud sur Verdon, 06 09 87 44 24La Garde, Rougon [email protected]

Concours de meutes sur lièvredates lieu AFACCC organisatrice Contact : Téléphone et adresse mail

27, 28, 29 Valensole, Alpes du Sud Julien Foresijanvier St Martin de Bromes, 06 74 51 60 27

Allemagne en Provence, [email protected], Saint Jurs

Concours de rapprocheurdates lieu AFACCC organisatrice Contact : Téléphone et adresse mail

17, 18, 19 février Sospel, Alpes du Sud Gérard OrengoBreil sur Roya, 04 93 04 45 79 ou 06 13 60 07 06Castellar, Menton [email protected]

Comparatif des dégâts de Grand Gibier2007/2008 - 2008/2009 - 2009/2010 - 2010/2011

POUR INFORMATION : Forte augmentation pour la période en cours (2011/2012). Au 30 septembre 2011, 65 dossiersdéja réglés pour un montant de 70000 euros. 80% des dégâts sont occasionnés par les sangliers.Cette augmentation est principalement due à la sécheresse des mois d’août et septembre.

TOTA

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A.G.A.G.G.A.M.

Nos homologues du département du Var ont doncrelevé le défi pour organiser cette très importante manifes-tation dans la région PACA. Toutes les instances nationaleset régionales directement impliquées dans la gestion et lachasse au grand gibier seront présentes (Fédération Natio-nale de la Chasse, Fédérations Départementales des Chas-seurs, Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage,Union Nationale pour l’Utilisation des Chiens de Rouge,l’Association Française pour l’Avenir de la Chasse auxChiens Courants, etc.). En outre, ces journées réuniront lesadministrateurs de l’ANCGG, les présidents et administra-teurs des associations départementales de chasseurs de grandgibier affiliées, les délégués départementaux de l’ANCGGet les membres de l’Association Française des Mensurationsde Trophées. Le programme pourrait s’établir selon la for-mule traditionnelle :Jeudi16h00 : Conseil d’administration ANCGG19h : Accueil des participants arrivant la veille20h30 : DînerVendredi8h00 : Accueil des participants arrivant le jour même9h00 : Réunion des administrateurs nationaux etresponsables d’ADCGG13h00 : Déjeuner14h30 : Débat.16h30 : Assemblée Générale19h00 : Apéritif20h00 : DînerSamedi9h00 : Conférences : au nombre de 3 ou 4.13h00 : Déjeuner14h30 : Assemblée Générale de l’AFMT

A ce jour, nous n’avons pas connaissance des sujetsqui seront traités lors des tables rondes et des conférences.Chaque année la qualité des thèmes évoqués ne se démentpas. Nous vous informerons de leur teneur dans le courantdu premier trimestre 2012 à l’occasion de la parutionprochaine de la revue Grande Faune n° 132 et sur lesdifférents sites de l’ANCGG (www.ancgg.org), del’Association départementale du Var (www.ancgg-ad83.org)et bien sûr de l’Association départementale 06 –AGAGGAM - (www.ancgg-ad06.org). Outre les grandssujets nationaux, il sera très vraisemblablement questiondu grand gibier local, de sa gestion, mais également de laprésence et de la progression du loup sur le bassinméditerranéen.

Cette manifestation est exceptionnelle dans notrerégion. En effet, pour mémoire, seulement deux villes situéesdans la partie sud de notre pays, Carcassonne dans l’Audeet Crest dans la Drôme, ont reçu les Journées Nationales del’ANCGG. Et, dans la partie la plus à l’est de la régionPACA, c’était l’AGAGGAM qui avait été le maître d’œuvrepour accueillir l’Association Nationale à Nice en 1985. Il ya donc 27 ans. Un bail!

Pour cette raison, nous espérons une importanteparticipation des membres de l’Association départementale06 et des chasseurs des Alpes-Maritimes aux débats etconférences du vendredi après-midi et du samedi matin.

Nous tenons à féliciter les administrateurs, noscollègues, de l’A.D du Var pour leur dynamique volonté àorganiser ces Journées Nationales et nous leur souhaitonsun grand succès qui ne manquera pas d’avoir de bellesretombées dans toute la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Le Président de l’AGAGGAMEmile BERTRAND

Informations Grand Gibier

L’association pour la Gestion et l’Amélioration du Grand Gibier des Alpes Maritimes(AGAGGAM) informe ses adhérents, tous les chasseurs et les sympathisants de l’Associa-tion départementale, que les Journées Nationales de l’ANCGG se dérouleront les jeudi24, vendredi 25 et samedi 26 mai 2012 à Carqueiranne (83). Cette décision avait été

prise à l’occasion des Journées Nationales de mai 2011 tenues à Nouan Le Fuzelier (Loir et Cher)


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L’ automne est une saisonparticulièrement intéres-

sante pour l’observation du chamois.Durant cette période, l’espèce débuteen effet sa reproduction qui conduità des comportements spécifiques etfavorise des observations r ichesd’enseignements.

Le rut du chamois commence versla fin du mois d’octobre avec les premiersrassemblements des hardes de femelles etde jeunes, et se poursuit jusqu’à findécembre. Ces regroupements de femelles,parfois importants, se font généralementsur des zones dégagées propices à leuralimentation. Les mâles adultes, quijusqu’ici vivaient souvent isolés en margedes groupes de femelles, s’en rapprochentprogressivement.

Dès lors, les boucs dominants, dans la pleine forcede l’âge, vont consacrer toute leur énergie à se consti-tuer un harem et à repousser les autres mâles de toutâge. Ils vont inlassablement parcourir la montagne enchevrotant, passant d’un groupe à l’autre en faisant éta-lage de leur force. Le harem formé, le mâle va se dépla-cer de chèvre en chèvre recherchant celles disposées às’accoupler, et repousser inlassablement les jeunes pré-tendants et se confronter aux autres dominants.

Durant le rut, les mâles utilisent toute une série decomportements et de postures d’intimidation visant àrepousser l’affrontement. Ils s’aspergent aussi les flancsd’urine et frottent régulièrement divers végétaux à l’aidede leurs glandes rétrocornales dont les sécrétions agis-sent comme un signal olfactif à l’égard des rivaux.

Si ces comportements ritualisés sont sans effet, despectaculaires courses poursuites s’engagent alors, démons-tration «publique» de leur agilité et de leur endurance.

Le vainqueur accèdera aux femelles et au droit detransmettre ses gènes.

A la fin du mois de décembre, la quasi-totalité desfemelles auront été couvertes et l’agressivité entre lesmâles retombera progressivement. Le calme reviendraen même temps que l’hiver enveloppera la montagne.

La maturité sexuelle intervient vers la 2ème année

pour les deux sexes. Mais dans la plupart des cas, lesjeunes mâles rivalisent difficilement avec les dominantset sont tenus à l’écart par ces derniers.

Certains arrivent tout de même à tromper leur vi-gilance et à saillir quelques femelles.

Il faudra attendre l’été suivant pour voir naître lefruit de toute cette agitation et mesurer enfin le succès dela reproduction.

Bien que la totalité des femelles matures auront étécouvertes, toutes ne mettront pas bas. Il existe en effet desdifférences individuelles dans la capacité des femelles àproduire des jeunes avec un principe que l’on pourraitexprimer ainsi : «une femelle ayant mis bas une année àtoutes les chances de recommencer les années suivantes,alors qu’une femelle mature qui ne se reproduit pas risquede jamais le faire».

Dans le cadre d’une gestion cynégétique du chamois,ces différents comportements reproducteurs de l’espèce nouséclairent sur l’intérêt de préserver les mâles adultes ainsique les femelles suitées.

En favorisant l’accès à la reproduction des individusles plus aptes, on garantit la réussite d’une bonnereproduction et la préservation d’une population de chamoisde qualité.

Mais pour l’heure, la montagne résonne descourses des boucs de chamois qui défient autant leséléments que les autres prétendants.

(Photo Daniel SIMEON)

LE RUT DU CHAMOIS


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Chasse à l’arc à Saint-Cézaire

A ujourd’hui j’ai beaucoup de chance, je n’auraipas besoin de faire des kilomètres pour aller à lachasse avec mon arc puisque ce sont des voisins

qui m’invitent pour une battue à St Cézaire sur Siagne.

Sur cette commune comme sur beaucoup d’autres aujourd’hui,ce sont trois équipes de battues aux grands gibiers qui separtagent le territoire. Ce qui est totalement innovant à StCézaire, c’est que l’une de ces équipes est composéeuniquement d’archers ! En effet deux équipes “ carabines ” se partagent chaquesemaine le territoire d’est en ouest le samedi et le dimanche etl’équipe d’archers en battue peut pratiquer sur tout le territoirede la commune le mercredi.Pour beaucoup de nouveaux chasseurs à l’arc qui sont chaqueannée plus nombreux et qui ont parfois tant de mal à se faireaccepter sur leur commune, cette situation, unique encore jecrois dans le département, peut paraître assez extraordinaire !C’est Jean Louis Perotti, le doyen des chasseurs à l’arc de lacommune, qui va m’expliquer l’historique de cette intégrationréussie, mais d’abord on va aller chasser bien sûr ! Oncommence par un café bien chaud au rendez vous de chassemis a la disposition des équipes de battue par Gilbert David, leprésident de la Société de chasse. Une fois ma carte d’invitédéposée dans la boîte aux lettres de la société et le carnet debattue rempli nous voilà partis, sept postiers et un traqueuravec un petit chien pour lancer les animaux vers les «pas»stratégiques ! Aujourd’hui nous dérangerons des sangliers maisils passeront à travers les mailles !Après la chasse, confortablement installés à côté du poêle durendez vous, Jean-Louis se lance dans l’historique de la chasseà l’arc à St-Cézaire.JL Perotti : la chasse à l’arc sur Saint Cézaire a commencé ily a presque 20 ans, ça ne date pas d’hier !Le pionnier est Jean Luc DONADEÏ, actif et passionné dès lalégalisation de cette chasse en 1995. En 1997, il partira pourun voyage de chasse à l’arc sur les «public land» de l’Idahoavec son frère Lionel et leur copain Gérard … Ce sont cestrois là qui ont commencé, ce sont ces trois là qui ont formé lenoyau dur de la chasse à l’arc sur St Cézaire !DM : De trois archers à une quinzaine comment cela s’estil passé ?JL : Au début pas très bien il faut le reconnaître.Les autreschasseurs voyaient d’un mauvais œil les archers surtout quandils ont commencé à faire preuve d’efficacité !Mais leur exemple et leur passion ont été contagieux et de plusen plus de Saint Cézariens, jeunes et moins jeunes, se sontpassionnés pour cette nouvelle pratique difficile qui donnaitou simplement redonnait le goût de la chasse à beaucoup ! Certains archers ont même commencé à venir aux battuesarc en main qui, de ce fait, devenaient des battues «mixtes» !Jean Luc Donadeï a été le premier à flécher un sanglier enbattue et un mois après c’était Gilbert qui remettait ça devantles chiens. Cela a forcé tout le monde à reconnaître que cemode de chasse était efficace. En 2008, on avait déjà unevingtaine de chasseurs qui avaient passés la JFO … Cette annéelà, lors de l’assemblée générale, cela chauffait un peu entre«cow boys» et «indiens» … Ce fut le doyen des chasseurs de

la commune, Mr Marcel Raybaud, 87 ans à l’époque, qui atout mis a plat !DM : Comment a-t-il fait ?JL : Je ne peux pas malheureusement retranscrire exactementses paroles, c’était tout en provençal … Il a dit quelque chosecomme “ autrefois il y avait une seule sorte de chasseurs auxsangliers … on utilisait la chevrotine, on tirait de près, à 25 mmaxi, ensuite, plus tard il y a eu une nouvelle sorte dechasseurs qui chassaient avec des carabines jusqu’à 200 m sansfaiblir et aujourd’hui il y a une nouvelle race de chasseurs avecdes arcs qui eux doivent chasser de plus près encore que lesanciens ! 20 m ! On devrait pouvoir tous se respecter ets’entendre ! ” Ce soir là, les paroles de Marcel furent«d’évangile» pour tous !A partir de là, le président de la société de chasse, GilbertDavid a proposé aux archers de composer une équipe de battue100 % arc qui pratiquerait le mercredi sur tout le territoire.Mais il y avait une condition .La première saison, on a euplusieurs bracelets de chevreuils à disposition mais pas questionde flécher dans la battue du mercredi une bête noire … Onpouvait le faire individuellement ou en participant à la battuedu samedi ou du dimanche.DM : Et alors comment cela s’est t-il passé?JL : On avait tous conscience que cette première saison étaitdéterminante pour nous.Les règles ont étés respectées par touset après cette première saison sans faute de l’équipe 3 «à l’arc»,notre Président Gilbert David encore, voyant que tout le mondey mettait de la bonne volonté, a réussi à faire accepter que lesarchers en battue du mercredi puissent aussi chasser le sanglier!Depuis 2009 c’est le bonheur pour les archers qui arrivent à selibérer de leur obligation et chaque mercredi nous sommesentre 5 et 10 arcs en main pour chasser ensemble en battuechevreuils et sangliers ! De plus, comme beaucoup chassentaussi à la carabine le samedi ou le dimanche, cela nous permetd’aller déloger les sangliers qui se remisent dans des zonesaujourd’hui difficilement chassables avec des armes a feu …DM : St Cézaire pour le chasseur à l’arc dans le 06 c’estun peu l’Amérique donc ?JL : (rires) Je ne sais pas trop comment cela se passe ailleursmais le moins que l’on puisse dire c’est qu’ici tout le monde ya mis du sien et qu’aujourd’hui jeunes ou vieux ont du plaisirà se retrouver dans le bois avec un arc ou une carabine à lamain, sans que cela pose trop de problèmes.DM : Merci Jean Louis pour cet historique de la chasse àl’arc dans votre commune et bonne continuation auxsympathiques archers de St Cézaire !

David MESSIAEN

En 2011 sur St Cezaire il y a 250 chasseurs en tout, 25d’entres eux ont participé à la journée de formationobligatoire qui permet de chasser à l’arc. Une bonnequinzaine chassent régulièrement à l’arc et peuventnaturellement intégrer l’équipe de battue aux sanglierset chevreuils du mercredi. En 2011, sur la commune, 5archers ont passé la formation de «Chef de Battue» etdeux autres ont suivi la formation «Hygiène Alimentaire»,dispensées par la Fédération des chasseurs des A.M.


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Le 06/09 : CACT Aude duclos des Morandes (BA) à A.Camarata2 excellent Baccara de stMontange (BF) à M.Bussière3 excellent Ulysse duDomaine de Pontfrac (EB)à A.CapdevielleLe 07/09 : CACT Askodu Mas de l’Arbre (BA) à A.Goncalvès - 2 excellent assiVom Lehenxald (DD) à U.Emerling.

Concours sur tétras-lyre à St Etienne de Tinée

C’est à Levens le 31 juillet qu’a eu lieu le fieldd’initiation, tan, sélection des jeunes pointers.

Organisé par Olivier Massiera, délégué départementaldu Pointer Club Français, avec l’aide du Conseil Général enla personne de son Président Eric Ciotti, du maire de LevensAntoine VERAN , de la Fédération des Chasseurs en lapersonne de Bernard Baudin Président et le bénévolat detous les chasseurs de Levens et Tourrette-Levens. 22 pointersde tous âges se sont confrontés. Quatre ont été sélectionnéspour représenter la région PACA à la finale nationale qui sedisputera fin août dans le Loiret.

L’excellent repas pris en commun au «Mas Fleuri» aregroupé soixante convives heureux de ces quelques heurespassées ensemble. Ce sont de telles journées qui forgentl’amitié et la passion du chien et de la chasse.

Olivier Massiera - Délégué du Pointer Club Français

TAN à Levens

C’est un concours qui mérited’être reconduit tant par laqualité que la beauté du site.La densité d’oiseauxprésents prouve la bonnegestion de ce gibier par lesinstances cynégétiquesdépartementales très bienrelayées par la société localeet son président G. Barbier.Nous le remercions encoreune fois pour l’accueil et lamise à disposition de cemagnifique territoire.

Le concours Saint-Hubert est une épreuve pratiqueouverte aux chasseurs avec chiens d’arrêt ou spaniels.

Il consiste à noter le couple chien-Chasseur : leurmanière de se comporter et de se comprendre l’un et l’autre,la science et l’intelligence de la quête qu’ils mènentensemble sur le terrain. Cette année encore nos amis Varoisnous ont accueillis agréablement le 24 septembre avecleur gentillesse et savoir-faire à Puget sur Argens sur desterrains parfaits pour cette épreuve.

Vu le nombre croissant de participants dans les Alpes-Maritimes nous pouvons envisager de retrouver l’anprochain cette sélection dans notre département comme

Sélection Départementale du Concours St Hubert 2011le souhaite le Président Baudin.

Catégorie chasseresse :1ere Ulrik Emerling avec Assi vom Lehenxald (DDM)

74 pts qui représentera le 06 à la région.Catégorie chasseur :1er Patrick Rossi avec Etoile (SAMF) 81.5 pts. qui

représentera le 06 à la région2

e Arnaud Frassu avec Darla (EBF) 69.5 pts.

3e Pasquale Pratico avec C4 Gina ( BFF) 55.5 pts.

4e Laurent Amoretti avec Etam (BAM) 50 pts.

Juge Philippe Genre.Albert MANGUINE

Organisé par le CFBA

Suite à un appel téléphonique du mois de maidernier, M. MILANO président de la société dechasse de RIMPLAS nous a avisé qu’un promeneur«ancien chasseur» intrigué par une odeurcadavérique a découvert une carcasse de cerf sansses membres et ses bois qui semblent avoir été sciés.

Cette découverte macabre se situe au dessus dela piste de Saint- Sauveur à Rimplas, au lieu dit «labataille» sur la commune de Saint-Sauveur.

Sur le champ, le vice président et moi-même,nous nous rendons sur les lieux et constatons lesfaits. Le cadavre était déjà en fin de décomposition,les membres n’y étaient plus et effectivement les boisavaient été sciés.

Le lendemain, je décidais de déposer une plaintecontre x. Je pense que de nos jours, on ne tue pluspour se nourrir, cet acte est considéré comme dubraconnage et est répréhensible.

Maintenant nous sommes au courant et commeon dit “À bon entendeur salut ”.

Communiqué conjoint des sociétés de chassede Saint-Sauveur/Tinée et Rimplas


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Synthèse sur le PMA bécass

- Le retour du carnet de prélèvement a été rendu obligatoire,pour l’obtention de celui de la saison suivante, en 2007/2008. Certes contraignante, cette mesure s’est avéréenécessaire et finalement bien perçue pour offrir une fiabilitéoptimale aux résultats de l’exploitation des carnets.- La distribution des carnets de prélèvement bécasse se faitpar l’intermédiaire du guichet unique aux chasseurs qui enfont la demande.- Depuis le 14 avril 2009 les PMA “ bécasse ” et leurcontrôle par le carnet de prélèvement figurent dans leSchéma Départemental de Gestion Cynégétique des Alpes-Maritimes sous les formes et conditions précitées.

A partir de la saison 2011/2012le PMA devient national et le carnetqui permet le contrôle desprélèvements est unique et individuel.

Notre Fédération, comme leprévoit la loi, continuera l’analyse descarnets de prélèvement bécasse qu’elleaura distribués et qui lui auront étéretournés mais le chasseur des Alpes-Maritimes qui chasse dans le VAR et/ou dans les Alpes de Haute Provenceva cocher les bécasses prélevées dansces départements sur son carnet desAlpes-Maritimes. La valeur desrenseignements fournis par les carnetsdeviendra, en raison de leur caractèreunique, adaptée à l’ensemble duterritoire national, mais elle perdrason singularisme «local».

P résenté et voté à l’unanimité lors de l’Assemblée Générale des Chasseurs le 14 mai 2005, le PMA bécasseaccompagné d’un carnet de prélèvement a été fixé à trente oiseaux par saison et trois par jour dans lesAlpes-Maritimes.

L’exploitation des carnets de prélèvement, dont le tauxde retour est de 80 % depuis 4 saisons, prend de ce fait uneimportance particulière. Les enseignements qu’ils renfermentpour notre département ne pourront être complétés ou remisen cause avant... un certain temps.

Cette exploitation permet de répondre, en grandepartie, pour le département des Alpes-Maritimes auxquestions fondamentales qui doivent précéder toute tentativede gestion raisonnée d’une espèce migratrice comme la«bécasse des bois» : qui tue, quoi, quand ?

QUI ? Moyenne sur les 4 dernières saisons10,2 % de l’ensemble des chasseurs des Alpes-Maritimes

A.M. : % des chasseurs préleveurs

72 % sont des chasseurs qui prélèvent moins de 5 bécasses par saison.

% des 6 catégories de chasseurs préleveurslors des 4 dernières saisons

Le nombre moyen decaptures en une saison parchasseur préleveur dansles Alpes-Maritimes va de4 pour une saison«médiocre» à 6 pour une«Bonne» (il n’y a pas eu de«Très Bonne» saison).


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se dans les Alpes-MaritimesQUOI ? En moyenne annuelle pour les 4 dernières saisons

- Chiffres bruts : 4295bécasses (écart desextrêmes 2572 entre«médiocre et «bonne»)- Chiffres extrapolés :5390 bécasses (écartextrêmes 3128 entre«médiocre» et«bonne»)R e m a r q u econcernant «QUOI»?La réponse à cettequestion comporte 2volets, l’unQ U A N T I T A T Fl’autre QUALITATIF.Si le premier trouverases sources dansl’analyse des carnetsde prélèvement, pour

Que la saison soit «médiocre» ou «bonne» c’est ennovembre que les prélèvements sont les plus importants,sans doute en raison d’une plus grande présenced’ensemble des chasseurs sur le terrain (augmentation dela pression de chasse).Une comparaison entre les prélèvements relevés sur lescarnets et ceux faits par les chasseurs spécialisés montreque janvier et février sont des mois de «chasse refuge».

Les enseignements que nous avons tirés ces quatredernières saisons sur les prélèvementsde bécasses dans notre département,malgré leur valeur unique, ne peuventfaire oublier que pour une espècemigratrice comme la «Bécasse desBois», dont l’aire de répartition couvrepratiquement tout le PaléarctiqueOccidental, la mise en place d’unegestion raisonnable passe par laconnaissance de l’espèce et de sesprélèvements à l’échelon national cequi est maintenant possible pour lesannées à venir.

Nous remercions tous les chasseurspour leur adhésion massive et leurparticipation aux projets de gestion,visant à pérenniser la chasseraisonnable de la bécasse des bois, misen place pour notre département par la

QUAND ?

A.M. : % des prélèvements mensuelsd’après les carnets

Fédération.Si le projet entre dans une dimension nationale et

s’oriente vers un échelon international souhaité parbeaucoup, merci amis chasseurs, de continuer à nousretourner vos carnets de prélèvements, que vous ayez ounon capturé des bécasses. C’est de leur analyse que dépendral’avenir des conditions de chasse de la bécasse des bois.

Le Pôle Relais «Migrateurs» vous présente sesmeilleurs vœux pour 2012.

le second il faudra faire appel aux bilans «biométrique» et «biologique» qui donnent Age ratio, Sex-ratio, Taux deMue Suspendue et Poids moyens que seules les Associations de Chasseurs spécialisés, et pour l’Age ratio l’ONCFS,peuvent fournir.


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ROURE

Un sanglier deprès de 120 kilos...

Le dimanche 30 octobre les chasseurs de lasociété de chasse de Roure ont tiré un très grosmâle qui accusait le poids exceptionnel de 120kilos, animal non éviscéré.

Ce poids, plus que respectable pour un sanglier tué enmontagne, ne doit pas nous faire oublier que généralementces animaux exceptionnels existent et sont sur le terrain,mais que très souvent ils passent quasiment inaperçus, secantonnent dans des remises hors des quartiers traditionnelsde battues et limitent leurs déplacements à la recherche deleur nourriture.

Un grand bravo à l’équipe, à Marc le tireur bien entendu etaux chiens qui se sont fait bousculer pour faire sortir la bête ;un bémol : malgré la joie d’avoir tué un si bel animal, un deschiens de l’équipe s’est fait gravement ouvrir, ce qui a nécessitéla pose d’une cinquantaine de points de suture. Un dimancheaprès-midi ce n’est pas évident, c’est pourquoi parl’intermédiaire de notre journal j’adresse un très grand mercià Véronique Ludénni notre vétérinaire de St Martin Vésubie.Toute l’équipe s’associe à Dinar notre chien blessé pour vousremercier de votre dévouement et votre disponibilité enversnos amis à quatre pattes.

Jean-Louis Brémond

Après avoir passé la formation «chasse accompagnée»dispensée par la Fédération des chasseurs, Clément aprélevé son premier sanglier accompagné de son pèreJosé BACCIALON à Belvédère le 19 novembre 2011.Sanglier prélevé devant les chiens de son grand pèrepassionné de chasse au sanglier et connu de tous : GilbertBACCIALON. Depuis plusieurs générations cette passionse transmet de père en fils dans la famille !

Encore Bravo Clément.

Belvédère

Bravo ClémentDaniel vint au monde le 30 décembre 1946.

Après un bref séjour à l’hôpital Saint Roch àNice, Daniel, premier enfant Juglaris et sa ma-man Antoinette revinrent au village avec l’uni-que voiture en fonction à ce moment là.

Daniel a grandi à Ascros, il y a fait sa vie et n’ajamais plus quitté ce beau village si ce n’est le

Un dernier au revoir à Daniel

temps de son service militaire. Dès son enfance, il se passionna pour lebétail et c’est avec son grand-père Denis qu’il a appris le métier de berger.

D’une vingtaine de brebis au début, il est arrivé, à force de travail, àobtenir un cheptel de plusieurs centaines. Ah, qui n’a pas croisé Danielsur la route d’Ascros, avec cet immense troupeau, chaque automobilistese devait d’avoir un peu de patience pour doubler tous ces moutons !

Sur la place du village, il était fier que de nombreux spectateursassistent à cette marée de bêtes, surtout quand les agneaux étaient là !

On se serait cru un jour de transhumance ! C’est avec Régine, sonépouse, et ses deux enfants qu’ils menèrent à bien tout ce troupeau.

Il adorait son village, il était un personnage grand, fort, très brun,barbu, et d’une carrure imposante, cependant, contrairement à sonapparence plutôt austère, il possédait un grand coeur et se montraitplein d’amour pour ses enfants et sa famille.

Il nous a quittés le 28 septembre en pratiquant son loisir favori, lachasse. Il a été victime d’une chute mortelle alors qu’il allait prendre sonposte de tir lors d’une battue au sanglier. Ce fut une terrible nouvelle poursa famille et pour toute l’équipe de chasse. Bien que les pompiers soientintervenus très rapidement avec assistance SAMU et hélicoptère, ils nepurent, hélas, que constater le décès. Le village d’Ascros a perdu sonberger et un grand homme. Plusieurs centaines de ses amis s’étaient réu-nis pour lui dire un dernier «Adieu», ce lundi 10 octobre à l’église duvillage. Ils l’ont accompagné jusqu’à sa dernière demeure.

A sa maman, à son épouse et ses deux enfants Denis et Rachel,son frère Yves et tous les membres de sa famille touchés par ce deuilcruel, nous présentons nos condoléances les plus sincères.

Tes amis d’Ascros


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Le dimanche 16octobre 2011, une battueau sanglier s’est dérouléesur la commune de laTrinité effectuée parl’équipe PARINI-BASSO membres de lasociété de chasse Canta-Perdrix.

Au bout de deuxheures de traque, un grossolitaire a été abattu,affichant un poidsexceptionnel de 132kilos !

Un beau travaildes traqueurs qui n’ontpeur ni des ronciers, ni de parcourir des kilomètres, et

Société de chasse «Canta perdrix»de leurs chiens au flairet à la hargne innés pourdéloger cette magni-fique bête.

C’est sûrementl’un des nombreuxsangliers responsablesd’importants dégâtsconstatés ces derniers jours dans les potagerset les serres du secteur.

Pour couronnercette partie de chasse,un apéritif et un repasconvivial ont étéorganisés, au coursduquel les commentai-

res à propos de cette matinée ont fusé avec jovialité.

Amis Chasseurs Bonjour,Je viens de prendre ma «deuxième retraite» après 25 ans passés àla Fédération des Chasseurs des Alpes-Maritimes¹.J’étais président de la société de chasse de Grasse, à l’époque il yavait environ 250 chasseurs à Grasse et presque 18000 dans le 06,quand François BOMPARD et Robert CHAMPY m’ont fortementincité à me présenter aux élections de la Fédération des Chasseurs.J’ai donc été élu en 1985 avec de nouveaux administrateurs, dontM.POMPA au poste de président, Mme COTTRET, Mme PAVESE, M.SIMEON… et l’ensemble des gardes fédéraux.De 1942 à 1975, le siège de la FDC 06 était à Golfe Juan au domicilede son président, Louis LAGNEAU.A partir de Juillet 1975 et jusqu’en juin 1982, la Fédération avaitinstallé son siège dans un local du MIN St Augustin à Nice. Le travailn’était pas toujours facile car les locaux étaient très petits (48 m²), etles réunions ne pouvaient se tenir que dans le bureau du président !De 1982 à 1985 deux présidents se sont succédé Robert CHAMPYet Emile BERTRAND.En juillet 1985, sous la présidence de M. POMPA, il est faitl’acquisition d’un nouveau siège social de 160 m² à la rue A. Pégurierà Nice. Chaque service avait enfin son bureau ! Une vraie salle deréunion et même un parking !Puis en juillet 1988, M.POMPA est remplacé par Bernard BAUDINau poste de président.En 1993, un soir, après une réunion tardive, Bernard BAUDIN mepropose le poste de trésorier. D’abord surpris, puis très heureux decette proposition, c’est ce même poste que j’ai occupé jusqu’à ce jouravec infiniment de bonheur ! Le travail ne manquait pas certes, maisc’était un vrai travail d’équipe avec Mireille COTTRET, la directriceou Mme DUPRAT la comptable, sans oublier Sabine GHIBAUDO.Fin 2001 a été réalisé l’achat de l’actuel siège social au 38 av. StAugustin. L’installation dans les nouveaux locaux (265 m² de bureauxet 160 m² de salle de réunion) n’a été achevée qu’en mars 2003.Bernard BAUDIN m’a demandé de suivre les travaux en me nommantmaître d’œuvre. Là encore je suis très heureux de la confiance qui

Souvenirs et remerciements aux amis chasseursm’est accordée et c’est de nouveau avec beaucoup de plaisir que j’aieffectué ce travail de coordination entre tous les corps de métiers,même si cela n’a pas toujours été de tout repos ! J’ai été profondémentému en découvrant lors de l’inauguration que la salle de réunionporte mon nom, je remercie une nouvelle fois tous ceux qui ont œuvréen ce sens, et plus particulièrement M.BAUDIN et Mme COTTRET. Lachasse est une passion que je partage avec vous tous, chers amischasseurs, c’est pourquoi je souhaite vous dédier cette salle en souvenirdu bon temps passé ensemble !Avant de clore mon propos, je vous demande de m’excuser de vousavoir «abreuvé» de chiffres pendant de nombreuses années, maisquel autre moyen avais-je, en tant que trésorier, pour vous donnerla santé financière de notre Fédération ?Je ne voudrais pas vous quitter sur une note morose, mais force est deconstater qu’en 1985 dans le secteur grassois le petit gibier était trèsabondant par contre le grand gibier n’était composé que de quelquessangliers, or aujourd’hui les choses sont totalement inversées ! Lepetit gibier tend à disparaître et les migrateurs doivent certainementpasser… mais ailleurs ? La chasse est en train d’évoluer et lespratiques de chasseurs évolueront aussi…Quel sera l’avenir de lachasse ? A vous de faire en sorte qu’elle puisse continuer !Encore un dernier mot, pour dire merci à tous les chasseurs, mercià tout le personnel de la Fédération et plus particulièrement à sonprésident Bernard BAUDIN avec qui j’ai travaillé en toute amitié, àson nouveau directeur Serge BERENGER, et à celles et ceux avecqui j’ai travaillé avec beaucoup de satisfaction : tous lesadministrateurs, et Sabine, Fabienne, Elise, Daniel…Et si le bon dieu me donne la santé, je serais parmi vous au prochaincongrès ! «A l’an que ven se siam pas mai que siguem pas mens».A la revisto

¹ 1923 : création des Fédérations 1935 : un décret impose aux FDC un contrôle financier public 1941 : création du Conseil Supérieur de la Chasse

SARTI Francis – Ancien Trésorier de la FDC 06 – Novembre 2011


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Portrait des candidats au permis de chasser - données en %80

70

60

50

40

30

20

10

0

Famille chasseAvec territoire

G.G. battueG.G. approche P.G. chien lièvre grives Arc

D epuis 2 ans la Fédération demande àchaque candidat au permis de chasserde remplir un questionnaire simple

dont le but est de mieux connaitre le candidat,ses aspirations, ses besoins. Les candidats sontrépartis par tranches d’âge, nationalité et sexe. Ace jour 505 réponses ont été collectées, les«étrangers» y sont représentés pour 14 % et les«candidates» pour 5 %.Nous vous proposons ici une première synthèsedes résultats enregistrés.

Pour notre dépar-tement trois notions, voirequatre peuvent retenirnotre attention :

· Plus de 70 % descandidats sont issus d’unefamille de chasseur, ce quisous entend que lerecrutement de futurschasseurs en dehors de cemilieu traditionnel estdifficile.

· 70 % des futurs· Une remarque subsidiaire concerne le faible %

d’intention de la chasse du lièvre alors que l’importancedes effectifs de l’espèce est à la hausse ?

Cette enquête qui fera l’objet d’une analyse plusdétaillée, va naturellement être poursuivie et dans lamesure du possible, tout en restant «simple», légèrementaméliorée. Il est inutile de rappeler que ces résultatsservent entre autres à aider les nouveaux chasseurs enfonction de leurs aspirations, à trouver, pour ceux quin’en ont pas, un territoire (importance du site de laFDCAM).

C’est aussi l’occasion pour les formateurs aupermis de chasser de transmettre aux candidats, outreles indispensables connaissances pour leur réussite àl’examen, celui de l’amour de la chasse et de la nature.

Gérard AUROUSSEAU

chasseurs ont une préférence marquée pour la chasse dugrand gibier en battue, ce phénomène a peut être unedouble origine : la plus grande abondance du grand gibierqui va de pair avec la raréfaction du petit gibier y comprisles migrateurs que sont les turdidés.

· Pratiquement 70 % des candidats déclarentpouvoir disposer d’un territoire de chasse. Cette réponsepeut surprendre dans un premier temps, mais en fait elleest cohérente avec les origines des chasseurs, les jeunesen particulier vont souvent chasser avec leurs parents,ils sont alors la relève attendue dans les sociétés.

· On doit s’interroger sur le souhait quepratiquement 50 % des candidats veulent pratiquer lachasse du grand gibier à l’approche, ce qui ne devraitpas être sans amener une réflexion quant à la distributiondes bracelets pour les espèces soumises au plan de chasse.

Les futurschasseursdes Alpes-Maritimes


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