2013, année de l'industrie

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2013, ANNÉE DE ENTREPRISES & COMMERCES LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CÔTE D’AZUR # 98 DOSSIER I P. 11 une publication de la SUR LA CÔTE D’AZUR, LE SECTEUR DE L’INDUSTRIE COMPTE 3775 ENTREPRISES ET REPRÉSENTE 32400 EMPLOIS. FOCUS SUR CE PILIER SOUVENT MÉCONNU DE NOTRE TISSU ÉCONOMIQUE. L’INDUSTRIE CARNET DE ROUTE 2015 En supplément dans ce numéro, le carnet de route de la CCI détaillant actions et projets à l’horizon 2015.

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Azur Entreprises & Commerces n°98

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Page 1: 2013, Année de l'Industrie

2013, ANNÉE DE

ENTREPRISES & COMMERCESL E M A G A Z I N E É C O N O M I Q U E D E L A C Ô T E D ’ A Z U R # 98

DOSSIER I P. 11

une publication de la

SUR LA CÔTE D’AZUR, LE SECTEUR DE L’INDUSTRIE

COMPTE 3775 ENTREPRISES ET REPRÉSENTE 32400 EMPLOIS.

FOCUS SUR CE PILIER SOUVENT MÉCONNU DE NOTRE

TISSU ÉCONOMIQUE.

L’INDUSTRIE

CARNET DEROUTE 2015

En supplément dans ce numéro,

le carnet de route de la CCI détaillant

actions et projets à l’horizon 2015.

Page 2: 2013, Année de l'Industrie

04 92 17 40 79www.opera-nice.org

LICENCE D’ENTREPRENEUR DE SPECTACLES 1-1015185 / 2-1015183 / 3-1015184 - © CONCEPTION / CREATION DIRECTION DE LA COMMUNICATION DE LA VILLE DE NICE

OCTOBRE

VEN 4 20h - SAM 5 20h

DIM 6 15h - VEN 11 20h

SAM 12 20h - DIM 13 15h

OCTOBRE

VEN 25 20h

SAM 26 16h

OCTOBRE

DIM 27 11h

NOVEMBRE

VEN 1er 20h

SAM 2 16h

NOVEMBRE

DIM 17 15h

MAR 19 20h

JEU 21 20h

SAM 23 20h

BALLET

MARCO POLO

Chorégraphie Luciano Cannito

Montage musicalMarco Schiavoni

avec la participation de Eric Vu-An

CONCERTS

R. STRAUSS

ténor Herbert Lippert

violon solo Vera Novakova

direction musicale Philippe Auguin

CONCERT EN FAMILLE DU DIMANCHE MATIN

R. STRAUSS

violon solo Vera Novakova

direction musicale Philippe Auguin

STRAVINSKY

MOZART

SCHUBERT

harpe Xavier de Maistre

direction musicale Philippe Auguin

OPÉRA

LE FREYSCHÜTZ Weber / Berlioz

Nouvelle production

Direction musicale Philippe Auguin

Mise en scène & lumières Guy Montavon

Orchestre Philharmonique de Nice

Chœur de l’Opéra de Nice

13

14SAISON

Page 3: 2013, Année de l'Industrie

N° 98 SEPT/OCT 2013

ENTREPRISES & COMMERCESL E M A G A Z I N E É C O N O M I Q U E D E L A C Ô T E D ’ A Z U R # 9 5

EditeurChambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur - 20, boulevard Carabacel BP 1259 - 06005 NICE CEDEX 1

Directeur de la publicationBernard KLEYNHOFF, Président

Directeur du comité de rédactionJean-Pierre SAVARINO, Vice-président

Directeur de la rédactionSylvain ROUGET, Directeur Communication

Rédacteur en chefChristian PROUD-DIAZ, Responsable é[email protected]

Conception-Rédaction-RéalisationService Editions - Direction de la Communication - Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur Tél. : 04 93 13 73 93 - Fax : 04 93 13 73 24 E.mail : [email protected]

Impression : Photoffset

Tiré à 55 000 exemplaires Dépôt légal à parution / ISSN 1296 - 3755La reproduction, même partielle, de tout matériel publié

dans ce magazine est interdite (loi du 11/03/57)

Régie publicitaire du magazine

0 800 422 222 gratuit depuis un fixe)

ou 334 898 898 28 (de l'étranger)

www.cote-azur.cci.fr

contactez Michèle Dabbène au 04 93 13 73 93 ou par mail : [email protected]

2013, ANNÉE DE

ENTREPRISES & COMMERCESL E M A G A Z I N E É C O N O M I Q U E D E L A C Ô T E D ’ A Z U R # 98

DOSSIER I P. 11

une publication de la

SUR LA CÔTE D’AZUR, LE SECTEUR DE L’INDUSTRIE

COMPTE 3775 ENTREPRISES ET REPRÉSENTE 32400 EMPLOIS.

FOCUS SUR CE PILIER SOUVENT MÉCONNU DE NOTRE

TISSU ÉCONOMIQUE.

L’INDUSTRIE

CARNET DEROUTE 2015

En supplément dans ce numéro,

le carnet de route de la CCI détaillant

actions et projets à l’horizon 2015.

A l’heure où s’achève l’année de l’industrie portée par les CCI de France, nous

voulions dans ce numéro, faire un état des lieux du positionnement de l’Industrie

azuréenne et lancer des pistes de réflexion pour ce territoire.

Fer de lance de notre économie, l’Industrie est le principal moteur de l’emploi, de

l’investissement, de la recherche et des exportations. Cependant chaque jour, ces

entreprises sont confrontées à un environnement toujours plus concurrentiel. Ce climat

délicat doit nous pousser à anticiper les mutations et à nous adapter à la nouvelle donne

économique.

Je vous parle souvent de « chasse en meute ». Cette expression prend tout son sens

lorsque l’énergie et la cohésion de tous donnent à nos filières les moyens d’évoluer.

Dans ce numéro, vous trouverez aussi un dossier consacré au Commerce. Un métier qui

se redéploie également dans la même logique d’adaptation aux nouveaux enjeux d’un

marché où les modes de consommation des clients évoluent, où le numérique offre de

nouvelles perspectives. Mais un métier où le sentiment d’insécurité et les contraintes

réglementaires sont également très présents.

Bref, une économie en mutation qui est au cœur de nos préoccupations et pour laquelle

nous avons plus que jamais besoin de cette unité d’action.

Azur Entreprises I N° 98 I 3

Actu écoPartenariat ■ p.4

La CCI et la Chambre de Métiers alliées au service du développement éco

Santé ■ p.6/7Galderma agrandit ses labos

Rendez-vous ■ p.8La CCI lance une Nuit du Commerce

Immobilier ■ p.10Le point sur la conjoncture du secteur

Le dossier2013, année de l’industrie ■ p.11/14Le secteur est un pilier parfois méconnu

de l’économie azuréenne

Dossiers & thématiquesCommerce ■ p.15/17

Le commerce, secteur stratégique

La boîte à outils de l’entreprise

Programme ■ p.18

Rebond, solutions anticrise pour l’entreprise

RH ■ p.19

La E-DRH, vivier de talents et outils en ligne

Développement ■ p.22

PME Performance +

Restauration ■ p.24

Maîtres restaurateurs : suivez le guide

Réseau ■ p.25

Ecobiz, faites le buzz de votre entreprise

Portraits d’entrepreneursIngedia-Nox ■ p.20

Therapixel ■ p.21

Aperitiv ■ p.21

La Noosphère ■ p.26

Sommaire

Bernard KLEYNHOFF

Président de la Chambre

de Commerce et d’Industrie

Nice Côte d’Azur

Flashez ce code et accédez directementà l’ensemble des appspour smartphone de la CCI Nice Côte d’Azur

suivez-nous sur

> retrouvez Bernard Kleynhoff sur le blog @presidentwww.cote-azur.cci.fr/Rubriques-CCI/PRESIDENT

Page 4: 2013, Année de l'Industrie

4 I Azur Entreprises I N° 98

Actu & rendez-vous

LA CCI ET LA CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT, DEUX ALLIÉES AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

■ PARTENARIAT. OBJECTIF DES DEUX CHAMBRES : METTRE IDÉES ET FORCES EN COMMUN POUR MIEUX SERVIR

LES ENTREPRISES ET LES ARTISANS DU DÉPARTEMENT. UN ENGAGEMENT RENOUVELÉ LE 16 JUILLET DERNIER.

Pour elles, jouer la synergie est naturel. LaChambre de métiers et de l’artisanat desAlpes-Maritimes et la Chambre de Commerceet d’Industrie Nice Côte d’Azur œuvrent cha-cune sur les secteurs qu’elles représentent, enfaveur du développement, de la promotion etde la valorisation des entreprises du départe-ment. Les Alpes-Maritimes comptent plus de30000 entreprises artisanales (répartis en 4 fa-milles: bâtiment, services, production et ali-mentation) et 68600 entreprises (TPE, PME,PMI et grandes entreprises) dans les do-maines de l’industrie, des services et du com-merce. En outre, 15000 entreprises sont à lafois répertoriées au Registre du Commerce etdes Sociétés à la CCI et au Répertoire des Mé-tiers tenu par la CMA06. Mais dans un contexte économique dif6cilepersistant pour les entreprises commerciales,artisanales et industrielles du département,les deux chambres ont la volonté d’optimiserl’ef6cacité des actions qu’elles mènent cha-cune dans leurs champs de compétences res-pectifs. C’est pourquoi la CMA et la CCI ontsouhaité se rapprocher encore davantage ettravailler sur des thématiques communes.

«C'est une grande première: cette conventionconsacre la bonne collaboration déjà menée de-puis longtemps entre nos deux organisations,qui représentent des acteurs économiques diffé-rents, mais très souvent confrontés aux mêmesquestions pour créer, développer leurs activités»,a souligné Jean-Pierre Galvez. «Cette conven-tion répond à un souhait très clair de part etd’autre: en faire plus, le faire ensemble» af6rmeBernard Kleynhoff. « Artisans et dirigeantsd’entreprises de toutes tailles ont en commund'être des créateurs de richesse et d'emplois ».

Des prises de position communes. Les axes ins-crits dans la convention cadre signée par Ber-nard Kleynhoff et Jean-Pierre Galvez le 16juillet dernier prévoit cette collaboration dans4 grands domaines. Outre le travail communau sein de l'Of6ce du Commerce et de l'Arti-sanat Niçois, dont les deux institutions sontmembres (fondateurs) actifs, le plan d’actionintègre ainsi le suivi de la conjoncture des en-treprises du département, l’élaboration d’unestratégie concertée d’accompagnement desentreprises en dif6cultés, la promotion et ledéveloppement de l’apprentissage (avec un

rapprochement des « développeurs de l’ap-prentissage » a6n de renforcer l’impact au-près des entreprises), qui est une missionhistorique tant de la CCI que de la CMA. Plusune concertation et des prises de position par-tagées sur les grands projets d’aménagementdu département ainsi que sur les infrastruc-tures de déplacement. A titre d’exemple, lanouvelle ligne ferroviaire, pour laquelle lesélus des deux chambres étaient côte à côtepour manifester début 2013.

Unité revendiquée. Mais au-delà du contenutechnique de l’accord signé, c’est le signal demobilisation adressé qui importe aux deuxprésidents: «Malgré nos spéci'cités, notre com-bat est le même. Nous entendons aussi montrerà l’ensemble des acteurs de notre territoire quenous sommes étroitement unis et que ce n’estpas seulement un symbole: notre action sur leterrain est là pour le prouver». ■

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Comme le prévoit leur partenariat, laCCI et la CMA ont présenté ensemble,le 25 septembre dernier, les chiffresde la conjoncture économiquedépartementale, avec le renfort del’UPE 06, de l’Union ProfessionnelleArtisanale des Alpes-Maritimes et dela Confédération Générale du Patronatdes Petites et Moyennes Entreprisesdes Alpes-Maritimes.sur le premier semestre, alors que lechiffre d’affaires est en hausse de2,5% pour le secteur de l’industrie- une tendance forte selon l’Observa-toire économique Sirius CCI, tirée versle haut par la chimie et les produitsaromatiques - et de 0,5% pour lesservices, la construction et lecommerce marquent le pas avec desindicateurs en retrait respectivementde 3 et 5%.

En savoir +www.cote-azur.cci.fr/economie06

POINT DECONJONCTURE

Jean-Pierre Galvez et Bernard Kleynhoff ont signé le 16 juillet dernier la conventionengageant les deux chambres dans une nouvelle collaboration.

Page 5: 2013, Année de l'Industrie

Azur Entreprises I N° 98 I 5

Cannes : la CCI s’installera dans la pépinière de la BastideRouge

Cette future implantation estreprésentative de la volonté des élusde la CCI de privilégier une présencede proximité auprès des entreprisesdu bassin cannois. En attendant cettefuture installation, opérationnelle enmars 2014, le site grassois de la CCIsitué au Plan de Grasse prend le relaisauprès des entreprises cannoises.Pour toute information les entreprisespeuvent contacter le centre d’appelsau 0 800 422 222.

Chiffres clés 2013 de l’économie 06

L’Observatoire économiqueSirius de la CCI vient depublier son dépliantprésentant les grandesdonnées chiffrées del’économie départe-mentale : secteurs, em-ploi, population, fisca-

lité, commerce extérieur... Ledocument est disponible gratuitementsur tous les sites de proximité de laCCI au coeur des bassinséconomiques et en téléchargementsur le portail www.cote-azur.cci.fr

Ask : plus de 2 millions de cartes en Afrique du Sud

L’entreprise de Sophia Antipolis vientd’annoncer le renouvellement de soncontrat pour 3 ans avec Bombela,l’opérateur de transport deJohannesbourg, pour qui Ask vaassurer la fourniture de plus de 2millions de cartes. Avec plus de 350millions de produits en circulationdans plus de 50 pays, ASK confirmeson postionnement de leader mondialdu «sans contact».

bref...en

Dans le cadre de sa stratégie de présence surles réseaux numériques, La CCI possèdedésormais son propre espace sur LinkedIn, leplus grand réseau professionnel mondial avecplus de 225 millions d'utilisateurs dans plusde 200 pays et territoires du monde. Très ré-gulièrement actualisée, la page de la CCIs’adresse à tous les professionnels ayant unintérêt pour la vie économique de la Côted’Azur et pour les actions menées par la CCINice Côte d’Azur. En suivant cette page, les utilisateurs de Lin-kedin auront accès aux informations liés auxentreprises de la Côte d’Azur et aux dernières

activités, services et manifestations de la CCI,mais aussi au «groupe» CCI entreprises So-phia Antipolis. Sur cette page un accès directest donné vers les principaux e-services de laCCI : bourse cession-reprise d’entreprises,guide du logement pour actifs, e-DRH 06 etEconomie 06 (portail internet dédié à l'écono-mie des Alpes-Maritimes). En outre, la CCIest également présente sur les réseaux Face-book et Twitter. ■

En savoir +www.linkedin.com

www.cote-azur.cci.fr

LINKEDIN : LA CCI VOUS DONNE RENDEZ-VOUS SUR SA PAGE

Le 12 novembre prochain, L’Union Pour l’Entre-prise 06, le «parti de l’entreprise» des Alpes-Maritimes fêtera ses 40 ans à l’Acropolis, àNice. Un grand rendez-vous à ne pas man-quer pour tous les chefs d’entreprises et ac-teurs économiques azuréens. L’idéefondatrice de cette soirée pourrait se résumerpar le credo d’Yvon Grosso, Président del’UPE06 : « Pour savoir où l’on va, il faut savoird’où l’on vient ». Ainsi, autour du 6lm rétros-pective qui sera présenté ce soir-là, les invitéspourront retrouver les temps forts, actionsphares et les événements qui fédèrent le mi-litantisme patronal depuis les 4 dernières dé-cennies. « Je me réjouis à l’idée d’accueillirl’ensemble de la famille patronale des Alpes–Maritimes, souligne Yvon Grosso. Présidentsde syndicats de branches, chefs d’entreprises,club des dirigeants, mandataires et acteurs dutissu économique local, tous réunis pour fêterce quarantième anniversaire. L’occasion denous rassembler autour de nos valeurs com-munes, lors d’une soirée emblématique et fes-tive. Je ne doute pas que tous sauront se

mobiliser pour honorer cette soirée d’exception.»A noter que l’invité d’honneur de cette soiréesera Pierre Gattaz, Président du MEDEF. L'Union Pour les Entreprises des Alpes-Mari-times est l'organisation interprofessionnellequi rassemble les entreprises de toutes tailleset de tous secteurs d’activité. Elle fédère les 2syndicats patronaux, le MEDEF06 et LaCGPME06. Ce sont plus de 8.500 entrepriseslocales, avec 530 adhérents directs, de la TPEà la grande entreprise, 34 syndicats debranches (BTP, Métallurgie, Hôtellerie, Assu-rances, Banque, Transport, Nautisme ...) 32associations d'entrepreneurs, 9 Commissionsde travail, et 5 vice-présidents de bassins éco-nomiques pour un maillage de proximité.L'UPE 06 ce sont aussi des mandataires quis'engagent au quotidien pour défendre les en-trepreneurs et les représenter : 682 manda-taires dans 66 instances départementales etrégionales. ■

En savoir +www.40ans-upe06.com

L’UPE 06 CÉLÈBRE SES 40 ANS

denis est ravi.

EN INVESTISSANT DANS DES AMPOULES BASSE CONSOMMATION, CE CHEF D’ENTREPRISE RÉDUIT DE 15 % SA FACTURE D’ÉNERGIE. GRÂCE À CETTE ÉCONOMIE,

IL A RÉAMÉNAGÉ SA SALLE DE RÉUNION.

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Page 6: 2013, Année de l'Industrie

6 I Azur Entreprises I N° 98

GALDERMA R&D AGRANDIT SES LAB

■ SANTÉ. LEADER MONDIAL DE SON SECTEUR, L’ENTREPRISE MISE À NOUVEAU SUR LA CÔTE D’AZUR ET SOPH

UN NOUVEAU BÂTIMENT DE 19000 M2 VA ACCUEILLIR UNE CENTAINE DE SCIENTIFIQUES, QUI REJOINDRONT LES EXCLUSIVEMENT DÉDIÉ À LA DERMATOLOGIE.

C’est une bonne nouvelle pour toute l’économieazuréenne: Galderma s'agrandit. Le Centre deRecherche et Développement mondial endermatologie a acheté au début de l'été unterrain de 19.000 m2 à côté de celui qu'il oc-cupe déjà sur le site de Funel, partie Biot dela technopole, dans le cadre de son projetd’extension qui verra la construction d’unnouveau bâtiment de laboratoires d'environ4.000 m2. Ils s'ajouteront aux 20.000 m2 de lo-caux dans lesquels le centre s'est transféré àpartir de 2004 et qui hébergent les activitésde recherche de Galderma, mais aussi sesactivités de développement (clinique, phar-maceutique et biométrique). L’achat du ter-rain a été réalisé auprès du SYMISA(Syndicat Mixte de Sophia Antipolis). L'ex-pertise va de la génomique et la protéo-mique, aux technologies de screening, de lachimie et la toxicogénomique aux activitéscliniques en phase de développement. Cecentre fait de Galderma le premier investis-seur dans la R&D en dermatologie dans lemonde et con6rme ainsi son engagement etsa volonté d’être un acteur majeur de la der-matologie du futur. Il complète les quatresautres centres de R&D situés en Suède, auxÉtats-Unis, au Japon et en Suisse. Mais il est

à noter que le site de Sophia Antipolis est leplus grand centre de recherche au mondeexclusivement dédié à la dermatologie.

Un signal fort pour Sophia AntipolisPour la technopole et l'emploi de la Côted'Azur, c'est une bonne nouvelle. Un signalfort. Cet agrandissement témoigne de la vo-lonté d'une des plus belles sociétés sophipo-litaines du domaine de la santé de s'investirencore plus sur Sophia Antipolis. Il ouvreaussi une perspective de recrutement d'unecentaine de scienti6ques dans les six ans àvenir. Ils rejoindront les quelque 550 salariésqui y travaillent déjà et qui couvrent, hors laproduction, tous les métiers du médicament,de la mise au point de molécules jusqu'audépôt de la demande d’autorisation de misesur le marché.

Tous les métiers du médicamentCe qui se fait à Sophia Antipolis? De la re-cherche d'abord. Elle y est bien implantéeavec ses chimistes, ses biologistes, ses spé-cialistes de la pharmacologie moléculaire etcellulaire, ainsi que ses chercheurs qui véri-6ent comment se comporte la molécule. Parexemple, la molécule Adapalène, principe

actif de deux gels produits par Galderma, estissue des programmes de recherche depointe initiés localement. Parallèlement, le site accueille aussi des spé-cialistes qui procèdent au développement dumédicament, dans le respect des réglemen-tations internationales drastiques applicablesdans l’industrie pharmaceutique. Ainsi, despharmaciens, médecins, gestionnaires deprojets, biostatisticiens, formulateurs, prépa-rateurs de lots cliniques, rédacteurs scienti-6ques, gestionnaires et moniteurs d’étudescliniques, chefs de projet en affaires régle-mentaires mettent tout leur savoir en œuvrepour amener le produit à maturité.

La dermatologie par l'innovationCette diversité de métiers et de compétencesexplique que les pro6ls soient variés, les na-tionalités nombreuses (19 nationalités sur lesite). Bien en phase avec la technopole dontle côté international avait attiré le groupe lorsde son implantation, il y a déjà 34 ans (voirencadré ci-contre). La réussite de l’entreprise ne doit rien auhasard: «Galderma investit chaque année prèsde 19% de son chiffre d’affaires pour larecherche et le développement de nouveaux

Actu & rendez-vous

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Page 7: 2013, Année de l'Industrie

Azur Entreprises I N° 98 I 7

OS À SOPHIA ANTIPOLIS

IA ANTIPOLIS POUR ASSEOIR SON DÉVELOPPEMENT.

550 COLLABORATEURS DU SITE, PLUS GRAND CENTRE DE RECHERCHE AU MONDE

Actu & rendez-vous

Galderma R&D a été créé en 1981, sous la forme d’une joint-venture entre l’Oréal et Nestlé. C’estainsi que le CIRD (Centre International de Recherche en Dermatologie), implanté sur la

technopole de Sophia Antipolis depuis 1979 et alors détenu à 100% par l’Oréal a changé

de nom. Galderma R&D est resté situé route des Lucioles jusqu’en 2007, le site actuel ayant

été ouvert au cours de l’été 2004 avec un premier bâtiment pour atteindre sa configuration

actuelle en 2006, date de transfert de l’ensemble du personnel sur un seul et même site.

Depuis, tous les métiers impliqués dans la mise au point de molécules et leur mise sur le

marché sont réunis route des Colles, sur le site de Funel.

Ce qu'apporte Sophia à l’entreprise ? "L’environnement sophipolitain nous permet de bénéficierd’un éco-système riche en partenaires potentiels dans notre travail au quotidien axé sur

l’innovation" explique Frédéric Fourquin, ancien étudiant du Ceram, aujourd'hui SKEMA.

"Ainsi, Galderma entretient, par exemple, une bonne collaboration avec les équipes de

l’INRIA (Institut National de la Recherche en Informatique Appliquée) au travers de travaux

de recherche sur des modèles mathématiques impliqués dans le traitement de l’image".

Essentiel pour améliorer la lisibilité des symptômes. "De plus, la présence de l’INPI (Institut

National de la Propriété Industrielle) est aussi intéressante. Pour protéger ses découvertes,

Galderma a déposé plus de 50 nouvelles familles de demandes de brevets (couvrant

notamment de nouvelles molécules, des formulations, des indications dermatologiques ainsi

que certains procédés de fabrication) en faisant ainsi le plus important déposant au niveau

des Alpes-Maritimes et le second de la région PACA."

UNE AVENTURE QUI A COMMENCÉ EN 1979

produits et l’accès aux technologies inno-vantes», explique Frédéric Fourquin, Site Ma-nager et par ailleurs membre élu de la CCINice Côte d'Azur référent pour le bassin so-phipolitain. «Grâce à cette extension, Gal-derma continue de renforcer sa présence dansla dermatologie par l’innovation». Le nouveaubâtiment permettra d’abriter de nouvelles ac-tivités scienti6ques : «Il sera ainsi majoritai-rement constitué de laboratoires. Il s’inscriradans la continuité du site, privilégiant unebonne intégration dans notre environnement,tout en béné'ciant des nouvelles technologiesen matière de gestion des énergies». Un nou-veau challenge, désormais lancé. ■

« Grâce à cette exten-sion, Galderma continuede renforcer sa présencedans la dermatologie parl’innovation. »

Frédéric Fourquin, Manager du site de Sophia Antipolis.

Page 8: 2013, Année de l'Industrie

8 I Azur Entreprises I N° 98

Actu & rendez-vous

Save the date, comme disent les anglo-saxons.La CCI Nice Côte d’Azur prépare un nouvelévénement, 100 % dédié au commerce, dontla grande première se déroulera le 2 décem-bre prochain à Nice, au siège de la CCI. Unconcept qui a déjà fait ses preuves sur d’autresthématiques, par exemple avec la Nuit del’Orientation (4e édition en février prochain) etplus récemment, la Nuit pour Entreprendre,dédiée aux créateurs et repreneurs d’entre-prise. Autour du thème «Etre commerçant au-jourd'hui : conseils, solutions et bonnespratiques», l’objectif de ce grand rendez-vous- proposé en partenariat avec Orange - à tousacteurs du secteur, a pour ambition, en unesoirée et un lieu unique, d’apporter aux com-

merçants, dirigeants d’associations commer-ciales, décideurs, collectivités, organismesconcernés, etc. une prise de recul sur l’activitéet son environnement, sa conjoncture commeses grands enjeux. Mais aussi de leur appor-ter des réponses concrètes. ainsi, un espace"Conseils" regroupant des professionnels dé-livrera des astuces pour mieux vendre, lesclés pour être connu et reconnu par sesclients, comment aménager ef6cacement saboutique, ou encore les désormais incontour-nables réseaux sociaux : "Rêve ou réalité pourmon business"? L’approche sera pragmatiqueet décomplexée, comme l’aiment les profes-sionnels du commerce. Pour compléter, unsecond espace «Découvertes» présentera tout

une gamme de solutions innovantes pour soncommerce. En6n, l’espace «Talents made inCôte d’Azur» qui dévoiler ala promotion 2013et permettra aux participants de faire deséchanges de bonnes pratiques avec des com-merçants qui ont osé innover et pour qui lesuccès a été au rendez-vous. ■

2 décembre 2013,

de 19h30 à 23h00

20, boulevard Carabacel à Nice

En savoir + 0 800 422 222

www.cote-azur.cci.fr

LA CCI LANCE LA NUIT DU COMMERCE LE 2 DÉCEMBRE

■ RENDEZ-VOUS. UNE NUIT POUR LES ACTEURS DU COMMERCE : C’EST LE NOUVEAU RENDEZ-VOUS

NOCTURNE EN GRAND FORMAT PROPOSÉ PAR LA CCI.

C’est un emblème touristique qui prend un nou-veau départ. « Nouveau Casino, nouvelle disco-thèque, nouveau restaurant et nouveaudirecteur. » C’est ainsi que David Tirbois ré-sume le repositionnement de La Siesta, éta-blissement phare du jeu et de la vie nocturnesur la Côte d’Azur depuis 1969. Le groupelyonnais Joa, 3e casinotier français avec 22 éta-blissements, 1500 collaborateurs et 205 mil-lions de C.A, a investi 6 millions d’euros pourrénover entièrement le site, . «Jusqu’à l’annéedernière l’établissement antibois était le premiercasino du groupe avant de passer en deuxièmeposition après celui de Montrond les bains ». ex-plique le nouveau directeur. L’objectif af6chéest donc de revenir au premier plan. Com-

ment ? Par une re-dé6nition duconcept même decasino : « La vo-lonté est de chan-ger son imagedans le regard desclients, en propo-sant des espacesqui ne soit plusseulement destinésaux joueurs mais à

tout type de clientèle en développant ce que nousappelons les périphériques.» Premier posteconcerné, la restauration qui monte engamme avec la création du « Comptoir Joa-

Bistrot Moderne», une brasserie qui se veutchic et contemporaine avec deux offres derestauration complémentaires, ardoise et buf-fets. Un bon rapport qualité/prix avec desplats à partir de 12 euros composés de pro-duits locaux de qualité et offrant une capacitéd’accueil de 80 places, à l’intérieur comme àl’extérieur. Autre axe fort de développement,l’événementiel d’entreprise, arbres de noël,journée d’étude, réception, avec la mise enplace d’une salle de séminaire de 450 m2 pou-vant recevoir 400 personnes debout et 200 as-sises. La discothèque, qui a forgé l’image dela Siesta depuis 45 ans, valorisera ses atouts,notamment celui d’offrir l’un des rares dance5oors de plein air, les pieds dans l’eau. ■

LA SIESTA (ANTIBES) : 6 MILLIONS D’INVESTISSEMENTS

■ TOURISME. LE GROUPE JOA A PRÉSENTÉ LE 18 JUILLET DERNIER LES NOUVELLES INFRASTRUCTURES

DE LA SIESTA, ÉTABLISSEMENT HISTORIQUE DU TOURISME AZURÉEN, QUI A ÉTÉ ENTIÈREMENT RÉNOVÉ.

David Tirbois, nouveau dirigeant de la Siesta.

CCI et BPCA partenaires

Une convention cadre de partenariat a étél signé ele 11 septembre par la CCI et laBanque Populaire de la Côte d’Azur.Partenariat portant sur des actions enfaveur des entreprises visant à dynamiserle développement économique,notamment via la Nuit de l’Orientation,la Nuit pour Entreprendre, la plateformecollaborative Côte d’Azur Ecobiz, maisaussi l’Observatoire Immobilierd’Habitat, ou encore le groupe de travailsanté des entreprises…

bref...en

Page 9: 2013, Année de l'Industrie

C’est le premier démonstrateur européen dequartier solaire intelligent qui a été inauguréle 30 aout dernier. Son showroom implanté àCarros est conçu pour accueillir les profes-sionnels comme le grand public, l’espace de200 m² illustre les travaux menés dans lecadre du projet. Le consortium Nice Gridréunit les grands acteurs du secteur que sontERDF, Alstom, EDF, Saft, Armines, RTE, Dai-kin, NetSeenergy, Socomec et Watteco.

Nice Grid développe le système électrique dufutur, en intégrant harmonieusement uneforte proportion de production d’électricitéphotovoltaïque locale, des unités de stockaged’électricité et des équipements électriques

communicants dans lesfoyers volontaires. leprojet ambitionne ainside transformer leconsommateur en véri-table «consomm’ac-teur». Retenu dans lecadre du premier ‘pro-gramme d’investisse-ments d’avenir de l’Etat,le démonstrateur s’ap-puie sur des technolo-gies innovantes, lecompteur communi-cant Linky et les infra-

structures électriques existantes pour testerl’ensemble du concept de réseau électriqueintelligent (Smart Grid). Le démonstrateurazuréen s’impose ainsi comme une vitrinetechnologique et un site pilote dans le do-maine de la gestion intelligente et durable del’environnement.

L’investissement total du projet est évalué à 30millions d’euros, dont 11 millions 6nancéspar des aides publiques nationales et euro-péennes. Labellisé et 6nancé par le Commis-sariat Général aux Investissements d’avenir(CGI) à hauteur de 4 millions d’euros avec lesoutien de l'ADEME, le projet a égalementreçu une aide de la Commission Européenne

au travers du projet Grid4EU à hauteur de 7millions d’euros.

C’est aussi une opportunité pour les entre-prises azuréennes. Ainsi, Malongo (Carros)et EDF Commerce Méditerranée viennentde signer une convention dans le cadre duprojet Nice Grid. Grâce à ce partenariat,EDF va tester avec le concours actif du trèsinnovant torréfacteur niçois la possibilité dedécaler ou d'effacer la consommation d'élec-tricité de l'entreprise en période de pic deconsommation. Objectif : réduire la demanded'énergie sur le réseau et apporter une ré-ponse aux sollicitations du distributeur(ERDF) et de RTE (Réseau de transportd'électricité) en période de tension sur l'équi-libre offre-demande. Cet engagement repré-sente pour Malongo un effacement de prèsde 60% de sa puissance totale souscrite. A noter qu’une dizaine d'autres entreprisesou institutions devraient également entrerprochainement dans l'expérimentation etcontribuer ainsi à un effacement de 1,6 MWsur l'ensemble de réseau de Carros, un chif-fre bien plus important que ce qui était prévu(1 MW) et qui prend toute sa dimension, entenant compte du statut de «péninsule élec-trique» des Alpes-Maritimes. ■

En savoir + www.nicegrid.fr

Azur Entreprises I N° 98 I 9

photol’actu en

■ INNOVATION. LE PREMIER DÉMONSTRATEUR DE QUARTIER SOLAIRE INTELLIGENT D’EUROPE EST AZURÉEN.

NICE GRID S’OFFRE UN SHOW ROOM UNIQUE À CARROS

Photo

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LE PORT DE NICE EN FÊTEPour ses 10 ans, «lou festin» du port confirme son statut de grand rendez-vous populaire. Le 14 septembre dernier, il a à nouveau rassemblé des milliers de personnes pour savourer spécialités, animations et concerts dans une ambiance unique. L’événement est organisé par la CCI Nice Côte d'Azur, le Conseil général des Alpes-Maritimes, la ville de Nice, la Métropole Nice Côte d'Azur et la région Provence Alpes Côte d'Azur.

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10 I Azur Entreprises I N° 98

LA CONSTRUCTION DE LOGEMENTS MARQUE LE PAS

■ IMMOBILIER. L’OBSERVATOIRE DE L’IMMOBILIER D’HABITAT, CRÉÉ PAR LA CCI ET SES PARTENAIRES,

A LIVRÉ LE 10 SEPTEMBRE UNE PHOTOGRAPHIE PRÉCISE DE LA CONJONCTURE DU 1ER SEMESTRE. RETOUR SURLES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS DE CETTE ÉTUDE.

L'adage est connu: « Quand le bâtiment va, toutva ». Force est de constater qu’il est assezjuste. Les effets de la crise actuelle sont visi-bles dans ce secteur très pourvoyeur d’em-plois non délocalisables (près de 1,2 millionde personnes en France). Les Alpes-Mari-times n’échappent pas à la règle.

Pas de sursaut pour la construction neuve de lo-gements dans le 06. Les derniers chiffres del’Observatoire Immobilier Habitat Côted’Azur ne sont pas encourageants. Après unpremier trimestre 2013 particulièrement mo-rose, dans le sillage d’une année 2012 mar-quée par un fort recul d’activité, ce deuxièmetrimestre ne permet pas aux professionnelsazuréens du BTP de retrouver l’optimisme.En dépit d’un très léger rebond de ventes delogements neufs (+8%), tous les voyants res-tent au rouge.Dans le détail, les mises en vente du secteurdu logement atteignent 1 577 logements aupremier semestre 2013, soit un recul de 15 %par rapport à la même période 2012. Le bilanest plus lourd encore sur l'année glissante(juillet 2012 à juin 2013) avec un dévissage de31 %. Un résultat à mettre en perspective avecce qui se passe au plan national. Avec une pré-vision de 250 000 logements construits en2013 (loin des 500 000 escomptés par le gou-vernement), la baisse est de 18 % par rapportà 2012 (qui était déjà en chute de 19,6 % parrapport à 2011). Soit le chiffre le plus bas de-puis la 6n de la Deuxième Guerre mondiale !

De l’avis des professionnels, le problème n'estpas tant que les promoteurs ne peuvent plusconstruire, mais qu'ils ne vendent pas. Avecdes prix qui stagnent à un niveau élevé, unnouveau système d’avantages 6scaux com-plexe et des incertitudes qui obèrent toujoursun peu plus l’avenir, les investisseurs poten-tiels se font rares. Le vrai enjeu est donc de re-donner con6ance aux acheteurs. Mais laréduction massive des budgets d’investisse-ment des collectivités locales et de l’Etat etl’augmentation du taux de TVA à 10 % pour lestravaux de rénovation, à compter du 1er jan-vier prochain, n’incitent guère les profession-nels du BTP à l’optimisme.

Le marché de la revente, quant à lui, continuede souffrir des maux qui affectent les mé-nages : des prix de vente souvent supérieursà leur capacité d’endettement, plus des condi-tions souvent drastiques pour obtenir un prêtbancaire, sans oublier le spectre du chômage.

Emplois menacés, pression sur les prix ? Cettebaisse du nombre d'investisseurs n'est passans conséquence. Un logement neuf équi-vaut à deux emplois temps plein. Déjà en 2012sur un total de 25 000 salariés, la 6lière aperdu plus de 500 emplois soit 2 % des effec-tifs. Plus de 1 000 emplois sont sur la selletteen 2013. Il n'y a pas que l'emploi qui est menacé parl'effondrement des mises en vente dans leneuf. La baisse de l'offre crée de la rareté etfait courir un risque d’aggravement de pres-sion sur les prix dans un département où lacherté des logements est déjà un frein à l’acti-vité économique. De fait, le repli observé der-nièrement sur le marché azuréen de la

revente (- de 1 %) n'a rien de comparable avecle reste de la France où les prix ont baissé enmoyenne de - 7 % dans l'ancien. Il n’est qu’unsigne supplémentaire montrant le manque decon6ance des acquéreurs vis-à-vis de l'écono-mie et surtout d’une 6scalité instable. Le déblocage durable du marché est plus quejamais entre les mains du gouvernement, cequi passe avant tout par une 6scalité incitativesur les terrains constructibles pour relancerles mises en chantier. Car en situation de crisestructurelle de l’offre, il faut construire pluspour peser signi6cativement sur les prix. ■

En savoir +www.cote-azur.cci.fr

Conjoncture

Année glissante :

■ Année N-1 : du 3e trimestre 2011

au 2e trimestre 2012

■ Année N : du 3e trimestre. 2012

au 2e trimestre 2013

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Azur Entreprises I N° 98 I 11

SUR LA CÔTE D’AZUR, LE SECTEURDE L’INDUSTRIE COMPTE 3775ENTREPRISES ET REPRÉSENTE32400 EMPLOIS. FOCUS SUR CE PILIER SOUVENTMÉCONNU DE NOTRE TISSUÉCONOMIQUE, MIS EN EXERGUETOUTE CETTE ANNÉE PAR LERÉSEAU DES CCI.

2013, ANNÉE DE

Pas de croissance sans l'industrie ! C'est lemot d'ordre des CCI de France qui ont choiside faire de 2013 «l'année de l'industrie». Lerapport sur la compétitivité française (dit rap-port Gallois) a été sans appel. « L’industriefrançaise atteint aujourd’hui un seuil critique,au-delà duquel elle est menacée de déstruc-turation». En dix ans (1991 – 2011), le pays aperdu 800000 emplois industriels soit 10 %des effectifs. Et l’hémorragie continue: 24000emplois de ce secteur ont encore été suppri-més l’an dernier… Présidée par BernardKleynhoff, lui-même industriel, la CCI NiceCôte d'Azur n'avait pas attendu cette mobili-sation générale pour engager le mouvementde reconquête industrielle. Avec la labellisa-

Dossier

L’INDUSTRIE

tion de 9 pôles de compétitivité, la rédactiond'un Livre Blanc de l'Industrie azuréenne etla mise en œuvre d'une trentaine de projetsliés aux investissements d'avenir, les Alpes-Maritimes avaient joué l'avant-garde. «Nousvoulons être le moteur dans la constructiond’un projet industriel fédérateur et porteurpour le développement économique de notreterritoire, indique Bernard Kleynhoff. Nousagissons en étroite relation avec l’ensemble desacteurs et partenaires de l’Industrie : l’APPIMbien sûr mais aussi l’UIMM, les clubs, associa-tions, fédérations, experts … Ceci avec 3grands objectifs : l’accompagnement des entre-prises face aux mutations du secteur, changerla perception de l’industrie pour promouvoir

une nouvelle image et une attractivité renfor-cée et en'n, faire entendre la voix des chefsd’entreprise : en clair, remettre l’industrie aucœur des actions et du discours des CCI».

Une stratégie industrielle de territoireL'année de l'industrie n'en a pas moins étél'occasion d'appuyer un peu plus sur l'accé-lérateur. Sous cette bannière ont été labelli-sées un grand nombre d'actions,d'événements, de rendez-vous en faveur del'industrie et du développement des entre-prises industrielles sur le territoire. Une stra-tégie industrielle de territoire qui a été miseen œuvre au 6l des mois.

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12 I Azur Entreprises I N° 98

Dossier 2013, année de l’industrie

Si ce n’est pas le secteur d’activité le plus connu du paysage économique azuréen,l'industrie n'en occupe pas moins une solide place avec un chiffre d'affaires global

annuel évalué entre 9 et 10 milliards d'euros dont 1,5 à l'export. Dans ses chiffres clés

2013, Sirius-CCI a comptabilisé pour l'industrie quelque 3.775 établissements pour

des effectifs de 32.496 personnes, soit 9 % des emplois directs du 06. Une industrie

azuréenne en bonne forme, grâce notamment au pôle grassois et à celui de Carros avec

la pharmacie : le dernier bilan de conjoncture établi par la CCI donnait un chiffre

d'affaires en hausse de 2,5 % au premier semestre 2013 avec une belle croissance

de l'export (+6 %) et d'excellentes perspectives pour le second semestre 2013.

CHIFFRES.INDUSTRIE CÔTE D'AZUR : 9 À 10 MILLIARDS DE CHIFFRES D'AFFAIRESET PLUS DE 32.000 EMPLOIS

«L'industrie sur la Côte d'Azur? Il est essentielde la préserver car elle porte beaucoup d'em-plois qui ne sont pas liés à la saisonnalité, in-siste Jean-Pierre Savarino, Vice-président dela CCI et Pdg de Studiel, à Villeneuve-Lou-bet. Pour permettre aux entreprises indus-trielles azuréennes de mieux se développer etfaire face à la situation économique actuelledif'cile, notre CCI a engagé cette année degros efforts " ajoute-t-il. Des efforts qui, pourassurer une bonne cohérence, ont été menéssuivant six axes majeurs privilégiant les re-lations d'affaires, le développement de 6-lières industrielles, les programmesd'accompagnement à l'amélioration des per-formances, les aides au recrutement. Duconcret avant tout.

Les actions emblématiquesIl serait dif6cile de citer l'ensemble de ce quia été fait. La liste serait trop longue. Plu-sieurs actions cependant sont embléma-tiques et marqueront cette année del'industrie sur la Côte d'Azur. La démarcheCap Indus en est une. Lancée à la 6n de l'an-née dernière pour ampli6er les relations d'af-faires entre les donneurs d'ordre et lessous-traitants du territoire, elle s'est dévelop-pée et ampli6ée tout au long de l'année à tra-vers trois nouvelles rencontres clients-fournisseurs, le lancement de l'action collec-tive Cap Indus Compétitivité, une opérationde 18 mois regroupant 14 entreprises (*), etpar la construction d'une base de compé-tences industrielles sur la plateforme Ecobiz.Une démarche d'envergure qui va se pour-suivre bien qu'elle risque de ne plus béné6-cier des subventions régionales concentréesdésormais sur les PRIDES et les Pôles de

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« Nous voulons être le moteur dans laconstruction d’un projetindustriel fédérateur etporteur pour le déve-loppement économiquede notre territoire ».Bernard Kleynhoff, Président de la CCI Nice Côte d’Azur

et dirigeant de Berlkey Peintures (Carros).

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La fermeture de Texas Instruments à Villeneuve-Loubet a été un coup dur pour l'industriemicroélectronique azuréenne. Evidemment. Mais cette disparition d'un des siteshistoriques du high tech azuréen a aussi montré que l'écosystème azuréen était assez

solide et vivace pour amortir le choc. Les Tiers ont en effet représenté une opportunité

pour d'autres sociétés de microélectronique : Samsung à Sophia est passé de 30 à

120 personnes, le Chinois Huawei a embauché 15 personnes, NXP, 20 personnes,

etc. Cette capacité d'absorption est l'un des enseignements qui a été tiré à l'occasion

de SAME, le Sophia Antipolis MicroElectronic Forum qui s'est tenu les 2 et 3 octobre

dans la technopole. Un rendez-vous des professionnels de la microélectronique qui,

pour la première fois, investissait le Campus SophiaTech et associait à ses conférences

l'inauguration des bâtiments. Un symbole.

Quant au contenu de cette édition, il ouvrait sur la nouvelle microélectronique.

"Aujourd'hui, il ne s'agit plus seulement de fabriquer des transistors de plus en plus

miniaturisés, mais aussi des logiciels embarqués et des systèmes d'applications de

plus en plus complexes," résume Jacques-Olivier Piednoir. D'où ce thème "des

capteurs aux serveurs" qui prend en compte toute la chaîne de valeur. Après avoir

connecté chaque être humain, la microélectronique se charge maintenant de relier les

machines entre elles. Autant de nouvelles opportunités qu'a révélées SAME 2013.

MICROÉLECTRONIQUE.LES ENSEIGNEMENTS DE SAME 2013

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« L'industrie sur la Côted'Azur ? Il est essentiel de la préserver car elle porte beaucoup d'emplois qui ne sont pas liés à la saisonnalité ».Jean-Pierre Savarino, Vice-président de la CCI Nice Côte d’Azur

et Pdg de Studiel (Villeneuve-Loubet).

Compétitivité. Ce qui s'est aussi bien dessinéen 2013, c'est la stratégie de structurationdes 6lières industrielles. Soutien aux actionsde l'APPIM (Association des Partenairespour la Promotion Industrielle Méditerra-née), partenariat avec le Pôle Pegase et dé-veloppement du Projet Etienne Romanoautour de Thales Alenia Space pour le Spatialet Aéronautique, démarche volontaire pourfaire émerger les 6lières "Energie et SmartGrids" ou "création audiovisuelle et cinéma"en donnent des exemples parlants.

Performance et RSEBien d'autres actions auront permis d'activer,stimuler, renforcer l'écosystème industrielazuréen. C'est le lancement de l'eDRH Indus-trie (déjà plus de 200 pro6ls et 20 entreprisesparticipantes), la mise en œuvre du pro-gramme Rebond pour aider les entrepre-neurs à prendre très en amont l'arrivée dedif6cultés, la seconde phase de la démarcheClub Action Brevet, l'installation au BusinessPôle de Sophia Antipolis au plus près des en-treprises, etc. Sans oublier le "bouquet 6nal"avec l'édition spéciale d'Industria les 18 et 19novembre (voir par ailleurs) qui présenteral'ensemble de ces actions d'accompagne-ment CCI sur le pavillon "Année de l'Indus-trie". Mais ce qui est peut-être le plusrévélateur de l'esprit dans lequel ces actionssont menées, reste le programme de Perfor-mance durable 360°. Il a été ouvert par unepremière soirée le 26 septembre dernier etassocie compétitivité avec responsabilité so-ciétale des entreprises. De quoi lier un peuplus les azuréens à une industrie que l'on re-découvre aujourd'hui comme indispensablepour la croissance et l'emploi.

Un secteur porteur d’emploisAujourd’hui, l’industrie c’est des métiers depointe, des processus automatisés, des 6-lières en plein essor comme l’aromatique,l’aéronautique ou la pharmaceutique sur le06. L’industrie, ce n’est plus l’assommoir deZola mais la robotique, l’automatisme, le wi6,la mondialisation… C’est aussi des opportu-nités d’emploi dans l’ingénierie, la re-cherche-développement, la technologie quis’adressent aux jeunes quel que soit leur ni-veau d’étude (du bac pro pour le technicienau bac + 5 pour l’ingénieur) et cela, il faut lefaire savoir. La Semaine de l’Industrie (18/24mars) a été l’occasion pour les profession-nels et leurs partenaires de présenter augrand public, en particulier aux jeunes et auxdemandeurs d'emploi, l’industrie et ses mé-tiers. Autre événement, les 6es Rencontrespour l’emploi industriel , véritable passerelleentre formation technique et emploi. Près de400 jeunes des 6lières techniques (11 éta-blissements et 24 formations représentées)étaient au rendez-vous avec une quarantained’entreprises présentes au cours des ateliersmétiers et d’un speed dating avec offres d’ap-prentissages et d’emplois. Pour Daniel Sfecci, président de l’APPIM(Association des partenaires pour la promo-tion de l’industrie méditerranéenne), il fauttravailler avec le rectorat et les établisse-ments scolaires : « En dépit d’un chômage àla hausse qui affecte particulièrement lesjeunes, des pans entiers de l’industrie ont dumal à recruter ! Sur la Côte d’Azur, les métiersde l’usinage sont le second métier en tension.Mais les 'lières sont vides. A qui la faute ?Sans doute à la mauvaise image persistantede ces professions. Or l’usinage et l’outillage

ont considérablement évolué obligeant à se ser-vir d’appareils performants. Quatre ans aprèsses études, un technicien spécialisé dans cettevoie gagne environ 2 400 euros net !». Et enmatière d’emploi, ce ne sont pas les seulspoids lourds de l’industrie qui ont des be-soins. Les PMI azuréennes sont dyna-miques, comme le prouvent par exemple deOne-Too, Sagi et Technicom.

One-Too (Carros) : Cap Indus Compétitivitépour passer à un mode de gestion projet

One-Too, qui vient de quitter Saint-Jeannetpour s'installer dans ses nouveaux locaux dela ZI de Carros, conçoit et assemble des ou-tils de contrôle et de mesure pour lesconstructeurs automobiles. Cette entrepriseindustrielle compte 40 salariés avec le rachatde Contact Azur et assure la moitié de sasous-traitance par des sociétés locales. «CapIndus compétitivité va nous apporter une vi-sion plus claire des 5ux de l'entreprise et nousengager dans une nouvelle façon de travaillerexplique Michelle Civelli, directrice généralede One-Too. Au début de l'opération, un ex-pert nous a été délégué. Nous cernerons aveclui les points sur lesquels nous devons travail-ler pour améliorer la performance. Mais sur-tout, il nous aidera à passer à un mode degestion par projet, plus ef'cace, alors quejusqu'à présent nous avons travaillé par 5uxde production».

SAGI Maintenance (Grasse) : mieux comprendre le marchéPour Christian Ghio, qui dirige SAGI Main-tenance/CG4S à Grasse (maintenance in-dustrielle), le salon Industria auquel il

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Page 14: 2013, Année de l'Industrie

14 I Azur Entreprises I N° 98

Dossier 2013, année de l’industrie

Tout naturellement, Industria, le grand rassemblement de l'industrie azuréenne les 18 et 19novembre à l'Hippodrome de Cagnes-sur-mer (130 exposants et 1.500 participants

attendus), sera dédié à l'année de l'Industrie. C'est une véritable "édition spéciale" qu'a

préparée la CCI Nice Côte d'Azur avec l'APPIM et l'UIMM. Elle assurera pour la PACA, la

clôture de cette opération nationale. Nouveauté : en prélude au Forum est organisée une

"Soirée Industria" le lundi 18 novembre de 18h à 21h 30. Elle est réservée aux exposants,

dirigeants industriels, ainsi qu'aux acteurs politico-économiques. Deux temps forts :

l'inauguration du Forum et une table ronde régionale "2013 année de l’Industrie" qui sera

retransmise dans d’autres CCI de PACA.

Quant au Forum, le mardi 19 novembre, il accordera lui aussi une part importante à

l'année de l'industrie, avec un pavillon CCI Nice Côte d'azur qui regroupera tous les

domaines d’accompagnement que couvre la Chambre. Des rendez-vous pour les industriels

y sont préprogrammés. Entièrement consacrée à l'industrie azuréenne, le salon offrira

également un nouvel espace showroom Made in Côte d’Azur et de nouveaux pavillons

territoriaux (ZI Carros, Zac St Esteve, ZA du Paillon..). Des conférences sur le financement

ou encore l’innovation seront proposées lors de la journée.

Pour exposer ou visiter : www.forum-industria.com

RENDEZ-VOUS.INDUSTRIA : ÉDITION SPÉCIALE "ANNÉE DE L'INDUSTRIE" LES 18 ET 19 NOVEMBRE

participe «apporte une visibilité à l'entrepriseet permet des échanges de cartes de visites ci-blés et générateurs de business». C'est ce côtérelationnel qui l'intéresse dans Cap Indus,«qui nous aide à être connu et reconnu dansle monde industriel. Ces rencontres ouvrentaussi sur une analyse de marché qui nous ap-porte une meilleure visibilité du secteur danslequel nous évoluons. La CCI, d'autre part, amis à notre disposition un référent qui nouspermet de mieux comprendre le marché etd'améliorer notre compétitivité».

Technicom: finaliser une sous-traitance avec Thales Underwater SystemsChristine Pernet a pris la direction de Tech-nicom il y a un an suite au décès de son mari.Elle est d'autant plus intéressée par Industriaque le salon lui permet de rencontrer lesPMEs. Elle participait également à la rencon-tre de septembre de Cap Indus chez TUS.«Nous travaillons déjà, sur la partie câblage,pour Thales Alenia Space et mon mari souhai-tait être sous-traitant également pour ThalesUnderwater Systems. Mais il manquait alorsune certi'cation ISO que nous avons obtenueen juin et nous avons formé spécialement uncâbleur. Cap Indus nous a permis aussi de ren-contrer tous les acteurs et de resituer des ser-vices que nous n'aurions pas encoreidenti'és."».Le dernier rendez-vous client-fournisseur deCap Indus se tenait d’ailleurs à la mi-septem-bre chez TUS (Thales Underwater Systems)à Sophia Antipolis, industriel qui est au-

jourd’hui le deuxième employeur de la tech-nopole (780 personnes) et qui vient de fêterson cinquantième anniversaire sur la Côted'Azur. Lui aussi convaincu par Cap Indus.«Cette démarche nous intéresse car elle vise àrenforcer le caractère industriel de la Côted'Azur et à tisser des liens dans l'écosystème,résume Frédéric André, directeur du site deSophia. Elle présente un aspect relationnel im-portant. Nous travaillons déjà avec des sous-traitants régionaux comme Assystem ouSoditech et avons été à l'origine du Pôle Mer.Nous avons aussi apprécié de pouvoir réunirles fournisseurs locaux. Le renouvellement desentreprises locales est constant et les PME in-novantes n'ont pas forcément toutes les cléspour entrer en contact avec nous». ■

* Les quatorze entreprises participant au pro-

gramme CAP Indus compétitivité sont : SJD

(Contes) ; Gravic Europe (Mouans-Sartoux) ; Areco

(Grasse) ; Ragni (La Gaude) ; One Too (Saint-Jean-

net) ; AG3I SAGI Maintenance (Grasse) ; Synergie

CAD (Carros) ; Symes (La Colle Sur Loup); Electro-

nie (Mouans-Sartoux) ; Parfum Cosmetic World

(Mouans-Sartoux) ; TTS (Carros) ; SIEE/Studiel

(Villeneuve Loubet) ; LCE (Carros) ; Savimex

(Grasse).

En savoir +sur les programmes CCI d’appui à l’industrie

0 800 422 222

Page 15: 2013, Année de l'Industrie

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Dossiers & thématiques

LE COMMERCE, SECTEUR STRATÉGIQUE DE L’ÉCONOMIE AZURÉENNE

■ COMMERCE. FOCUS SUR UN SECTEUR D’ACTIVITÉ ESSENTIEL, QUI DOIT FAIRE FACE À DE NOMBREUX ENJEUX :

SYNERGIE AVEC LE TOURISME, E-COMMERCE, ÉQUILIBRE DE L’URBANISME COMMERCIAL, ÉVOLUTIONS DESATTENTES DU CONSOMMATEUR...

Avant d’ajouter l’industrie à leur dénomination,les CCI s’appelaient à l’origine Chambres decommerce. C’est dire que la défense de cetteactivité a toujours fait partie de leur ADN. Cefut même pendant longtemps leur seule rai-son d’être. Depuis, si d’autres missions sontvenues enrichir leurs responsabilités, aucunemandature n’a cessé de soutenir cette forcede proximité que sont les commerces. Selonl’Observatoire économique Sirius-CCI, dansle 06, ils représentent près de 20000 établis-sements pour plus de 70000 emplois, soit 25 %des actifs du département et 1409 millionsd’euros de masse salariale. Un poids non né-gligeable dans l’économie azuréenne. Et unrôle majeur. Au-delà des données, cette pro-fession si diverse irrigue le tissu économiqueet social des villes et des villages azuréens. Lecommerce est un « métier passion », élémentcentral de la vie de nos villes et villages, il estsurtout un véritable atout pour l’attractivité etl’économie de notre territoire.

Vers un meilleur équilibre pour l’urbanismecommercial. Dans une période où mutationséconomiques, technologiques, sociétales sonten passe de modi6er profondément l’offrecommerciale dans son ensemble, la CCI, par-tenaire légitime au côté des acteurs du com-merce est soucieuse de participer activementau maintien d’une politique de respect deséquilibres commerciaux, dans une logiqued’aménagement du territoire entre pôles decentre-ville et de périphérie. Ainsi, la CCI souhaite-t-elle à nouveau pesersur la politique d’urbanisme commercial desAlpes-Maritimes en s’impliquant davantagedans les prochains SCOT, DAC et PLU. Aveccomme leitmotiv la pérennisation du com-merce et de l’artisanat de proximité. En étantégalement vigilante à ce que les nouveauxprojets s’insèrent dans une politique globaled’urbanisme et de transport et répondent auxbesoins des habitants tout en étant complé-mentaires aux commerces existants. Vice-pré-

sident de la CCI en charge du commerce Lau-rent Lachkar estime qu’il est « impératif defaire le choix du qualitatif plutôt que du quan-titatif ,a'n de garder un aménagement com-mercial cohérent et maîtrisé répondant aupotentiel permanent de la population et de lafréquentation touristique. Le commerce ne doitpas devenir la variable d’ajustement de l’urba-nisme. »

Pour plus d’efficacité au service du commerce,la CCI a également renforcé ses partenariats.C’est notamment le cas avec l’Union Profes-sionnelle Artisanale, la Chambre de Métierset de l'Artisanat des Alpes Maritimes, l’UnionPour l’Entreprise 06, la Confédération Géné-rale des Petites et Moyennes Entreprises,l’Union des Métiers et des Industries de l'Hô-tellerie, les différents OPCA, l’Of6ce du Com-merce et de l’Artisanat de Nice, le Centre deGestion Agréé, l’Ordre des Exprts-compta-

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Pour renforcer l’attractivité de la destination Côte d’Azur et permettre une synergie de terrain entre secteurs du tourisme et du commerce, la CCI développe les opérations Tourisme & Shopping, notamment pour la clientèle des croisières faisant escale, comme ici à Cannes.

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Dossiers & thématiques

bles, l’Association Française des Maîtres Res-taurateurs, l’Union des Métiers et des Indus-tries de l'Hôtellerie… Mais aussi avec lescollectivités locales. Par exemple, la CCI, laMétropole Nice Côte d’Azur, la Ville de Niceet les bailleurs sociaux participent à la redyna-misation commerciale des quartiers en réno-vation. En 2011, Ils ont signé une conventionde partenariat pour la commercialisation despieds d’immeuble dans les quartiers en réno-vation: l’Ariane, les Moulins, Pasteur… « Dé-tentrice d’une expertise reconnue et d’une réelleconnaissance du terrain, la CCI a développé unoutillage d’études d’analyses statistiques et decartographie sur l’économie commerciale azu-réenne indispensable pour tous ceux qui veulents’implanter », explique Stéphane Grech, prési-dent de la Commission Aménagement du ter-ritoire, urbanisme et urbanisme commercialde la CCI. « La CCI est entrée dans une nouvellelogique, extrêmement positive, en déplaçant soncurseur sur le terrain de la réalisation. Créer dela commercialité, dynamiser l’offre commer-ciale, développer des services de proximité, noussommes ici dans notre rôle qui est celui d’ac-compagner les commerçants en apportant desréponses concrètes ».En6n, l’engagement de la CCI pour le com-merce se fait aussi en tant que « porte-voix »des attentes et besoins du secteur auprès despouvoirs publics, des médias, etc. Elle a dé-cidé de franchir une nouvelle étape et décrèteune mobilisation générale de ses moyens etde ses effectifs. Avec comme mot d’ordre :plus que jamais, agir sur le terrain.

Fédé 2015 : combien de bataillons ?Cela démontre une réelle volonté d’unir lesforces, de partager, de créer un réseau dyna-mique qui permettra à l'ensemble de partici-per à l’évolution et au développement duterritoire des Alpes-Maritimes. Cela passe parle maillage du tissu économique, avec des CCI

de bassins redéployées sur le territoire, plusun quadrillage du terrain par les membres dela CCI, par zones d’activités ou quartiers.Mais aussi par une relation renforcée avec lesreprésentations associatives du monde ducommerce azuréen dans son ensemble. Il esten effet nécessaire que les acteurs écono-miques soient impliqués et jouent pleinementleur rôle dans les prises de décisions. Et quelmeilleur interlocuteur que les fédérationscommerciales ? A condition bien évidemmentqu’elles réunissent la plus grande majorité descommerçants azuréens. Or, les 8 fédérationsexistantes dans le département ne constituentaujourd’hui qu’une partie trop peu signi6ca-tive de la profession. Leur taux de représen-tativité n’atteint que 10 % soit 2500 entrepriseset elles intègrent au total une cinquantained’unions commerciales. Lancé par la CCI Nice Côte d’Azur, le planFédé 2015 est un programme très innovant.

Conçu pour l’accompagnement et la profes-sionnalisation des associations et unions com-merciales sur l’ensemble du territoire, il apour ambition de faire évoluer ces entitésdans leurs rôles et leurs objectifs. En renfor-çant celles qui existent et aussi en créant avecles commerçants deux nouvelles fédérationssur la Tinée et Antibes, de façon à couvrir l’en-semble du tissu commercial azuréen. Une foisstructurées, la CCI leur offre des outils pourmieux communiquer avec leurs membresmais aussi entre elles : remise d’un ordinateuret d’une interface spéci6quement conçuepour elles. Mais surtout elle affecte desmoyens humains. Deux personnes ont étéspécialement recrutées dans le cadre des Em-plois d’Avenir, pour accompagner les fédéra-tions dans toutes leurs tâches et leursopérations de terrain, aux côtés des conseil-lers d’entreprise de la CCI. Un travail de fondqui leur permettra d’adopter la bonne straté-gie de développement et renforcer leur placede partenaire incontournable auprès des ins-tances du département.

La Nuit du Commerce, un nouvel événement an-nuel dédié aux commerçants.L’action de la CCIen faveur du commerce passe aussi par l’or-ganisation d’événements dédiés, comme Pas-sion Commerce et de nombreux échangesréguliers et délocalisés, qui ont par exemplepermis d’alimenter les « Cahiers d’Espérancedu Commerce » en 2012. Pour la première fois, le 2 décembre 2013 laCCI va organiser la Nuit du Commerce. L’évé-nement proposera des solutions, des ré-dexions et des bonnes pratiques pour lesaider à faire face aux nouveaux enjeux. Desateliers thématiques animés par des profes-sionnels aborderont très concrètement bonnombre de points clés : accessibilité, mieuxvendre, bail commercial, gestion comptable,réseaux sociaux… Un espace « Découverte »

Président de la Commission Commerce de la CCI Nice Côte d’Azur,Jacques Kotler estime qu’en cette période difficile, la CCI a le devoir

d’être avec ses ressortissants au plus près du terrain. «Nous avons été

élus pour cela. Fédé 2015 est un outil qui permettra aux commerçants de mieux se structurer

pour peser davantage sur les décisions de la vie économique locale et faire face aux nouveaux

enjeux. Une fois que les fédérations seront mieux structurées, nous définirons ensemble une

stratégie. Notre volonté est de coller au plus près des attentes des commerçants azuréens. Nos

actions vont toutes dans ce sens. Avec la Nuit du Commerce, nous leur apporterons des

réponses concrètes sur un grand nombre de problématiques qui les touchent directement. Et

nous faisons la promotion de l’excellence azuréenne en nous impliquant activement dans les

Mercures d’Or. En multipliant les opérations Tourisme & Shopping nous mettons en avant leur

savoir-faire et nous leur offrons une meilleure visibilité vis-à-vis des croisiéristes ou d’une

clientèle d’affaires, qui ne seraient pas forcément venus d’eux-mêmes à leur rencontre.

INTERVIEWJACQUES KOTLER : C’EST POUR CELAQUE NOUS AVONS ÉTÉ ÉLUS !

Laurent Lachkar, Vice-président de la CCI en charge du commerce, et Bernard Kleynhoff entourés des présidents des 8 fédérations commerciales du département, lors du lancement de Fédé 2015.

Page 17: 2013, Année de l'Industrie

Azur Entreprises I N° 98 I 17

La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyennetédes personnes handicapées impose aux établissements recevant du public de se rendre accessiblesaux Personnes à Mobilité Réduite avant le 1er janvier 2015. Bien évidemment, les commerces,hôtels et restaurants, comme tout établissement public, sont concernés par cette loi. Pour

ceux qui ne l’ont pas encore fait, il faut dès maintenant anticiper l’échéance et envisager les

aménagements nécessaires à la mise en conformité. La CCI Nice Côte d’Azur, en partenariat

avec le Syndicat des Architectes d’Intérieur Provence Alpes Côte-d’Azur Corse et l’Association

des Paralysés de France, a mis en place des mesures d’accompagnement afin de sensibiliser

l’ensemble des professionnels sur cette réglementation. Un guide pratique - consultable en

ligne sur www.cote-azur.cci.fr - a été édité qui résume en quelques pages, les principaux points

d'accessibilité correspondant à l'accueil des publics en situation de handicap. La CCI conduit

également des actions sur le terrain pour sensibiliser les commerçants et établit sur demande

des pré-diagnostics de conformité.

ACCESSIBILITÉ DES COMMERCES.ANTICIPER LA MISE EN CONFORMITÉ

Pour le Président de la Fédération Du Commerce Niçois et Azuréen, la miseen ouvre par la CCI du plan Fédé 2015 marque un tournant. « La

Fédération a été créée en 2002 et j’en assume la présidence depuis

2008. Elle regroupe actuellement près de 17 associations

commerçantes de Nice Lingostière à Nice-Est, soit environ un millier de

commerçants sur les 6000 que compte la ville. C’est à la fois peu et

beaucoup. Une fédération est composée de bénévoles. Nos emplois du temps nous laissent

peu de marge de manœuvre pour faire vivre et évoluer une structure associative. Chaque

courrier, chaque opération exigent du temps que nous n’avons pas d’autant que

l’environnement est de plus en plus complexe et réglementé. Si nous voulons jouer un rôle

d’interlocuteur crédible et valable auprès des pouvoirs publics de mieux en mieux structurés,

nous devions franchir le niveau amateur et passer professionnels. Comment faire sans appui?

Fédé 2015 est d’abord une réponse à nos attentes. Nous avions besoin de ce soutien pour

franchir cette étape nécessaire à la survie de notre structure. Nous en avions l’envie, la volonté

mais il nous manquait les moyens. Avec Fédé 2015, les choses ont changé. Dès le départ, j’ai

demandé un audit pour évaluer nos points forts et nos points faibles ainsi que ceux des 17

associations qui nous composent. Aujourd’hui, on sent déjà la différence. Au-delà des

différents outils que la CCI nous a offerts pour mieux communiquer ensemble comme avec les

autres fédérations, ce sont surtout les moyens humains qu’elle met à notre disposition qui font

la différence. Un seul exemple lorsque la République a voulu organiser sa braderie

traditionnelle des 3 R (Remise, rabais, ristourne). La CCI a détaché auprès de la présidente

une personne qui s’est chargée de coordonner et de préparer cette animation. C’est elle qui

s’est occupée de tout. Pour nous, Fédé 2015 n’est pas un énième effet d’annonce. C’est du

concret avec des moyens derrière et ce plan va devenir un atout majeur pour nous. Les

commerçants vont enfin pouvoir parler d’une seule voix ».

INTERVIEWPHILIPPE DESJARDINS : «ENFIN DU CONCRET»

fera le point sur des solutions et concepts in-novants. Il y aura également un espace «Fédé-ration» pour les inciter à renforcer leurreprésentativité et un espace dédié aux « Ta-lents Made in Côte d’Azur ». De l’information,des échanges de bonnes pratique qui se pour-suivent tout au long de l’année via la plate-forme collaborative Ecobiz sur laquelle unecommunauté est dédiée au commerce, pourles accompagner dans leur compétitivité, leurperformance et dans le développement deleurs compétences.

Les Mercure d’Or : promouvoir l’excellence. Ce concours annuel, créé en 1974 par l’Assem-blée des Chambres Françaises de Commerceet d’Industrie et le Ministère des PME, duCommerce, de l’Artisanat et des Professionslibérales, récompense et honore les meilleurscommerçants de France. Très impliquée dansle Challenge, la CCI Nice Côte d’Azur a ac-compagné les commerçants azuréens. Parmiles dix candidats qui ont porté les couleursdes Alpes-Maritimes lors de la 38e édition le28 janvier dernier, trois ont obtenu le Mercured'Or 2012 dans la catégorie « Innovation com-merciale et qualité » : Thierry Auer, Chris-tophe Canet et René Blancard. A noterégalement que l’OCAN (Of6ce du Commerceet de l’Artisanat de Nice), dont la CCI est co-fondateur, a obtenu le panonceau d’or dans lacatégorie « Meilleures unions commercialesde France ». Cette année encore, la CCI ac-compagne 10 entreprises pour obtenir le Mer-cure d’Or 2013.

Tourisme & shopping : établir des passerellesentre deux secteurs clés de l’économie azu-réenne. Avec environ 65 millions de nuitéesréalisées par 11 millions de touristes, dont50 % d’étrangers en 2012, la Côte d’Azur de-meure une destination de premier plan. Dansle 06, le secteur pèse entre 15 et 18 % du PIBet représente 75000 emplois directs. La fédé-ration avec les professionnels du tourisme etl’ensemble des acteurs locaux de la destina-tion «Côte d’Azur» est un objectif prioritairede la CCI. Ceci, en proposant des actions in-novantes et de qualité en matière de promo-tion et de découverte du commerce du 06 etbéné6cier ainsi des grands événements azu-réens pour promouvoir le commerce local.Pour relier encore davantage ce public de loi-sir ou d’affaires aux commerces azuréens, laCCI a initié, avec ses partenaires, les opéra-tions Tourisme & Shopping. D’abord en direc-tion des croisiéristes à Cannes et Villefranche.L’objectif étant de créer un maillage entre lescroisiéristes et les commerçants au traversd’un dispositif spéci6que qui permet d’accroî-tre leur visibilité et de développer leur activité.La dernière en date, organisée par le FrenchRiviera Cruise Club (FRCC), l’Of6ce de tou-risme du Palais des festivals et des congrès,

les commerçants et le port de Cannes, s’estdéroulée dans la ville du 7e art le 25 juin. 3 000croisiéristes des navires « Serenade of theseas », « Riviera » et « Silver Wind » en ont bé-né6cié. Mais la démarche se décline aussi en direc-tion des congressistes, des touristes d’af-faires. Pour la 2e année, une opérationCommerce et Shopping a été entièrement dé-diée aux 800 participants du salon Ever du 18au 21 septembre 2013. La CCI Nice Côted’Azur, en partenariat avec l’organisateur duCongrès, le Centre Hospitalier Universitairede Nice, la Ville de Nice, l’Of6ce du Tourismeet des Congrès de Nice, l’Of6ce du Com-merce et de l’artisanat de Nice et l'associationde commerçants FCNA, a mené une opéra-

tion de sensibilisation auprès des commer-çants niçois pour l’accueil de ces congres-sistes. Pour cette opération, 118 commerçantsniçois ont été mobilisés. Sur présentation d’undépliant, les restaurateurs ont offert un apéri-tif, et les commerçants une remise de 10 %. «Une opération très appréciée des participantscon6rme le docteur Jean-Pierre Caujolle, or-ganisateur. Après une année de test, nous avonsdonné une plus grande visibilité à l’opération enplaçant un stand CCI à l’entrée. Dès le début, lesuccès a été au rendez-vous ». ■

En savoir +0 800 422 222

www.cote-azur.cci.fr

Page 18: 2013, Année de l'Industrie

Au cours de leur cycle de vie, les entreprisesse trouvent généralement confrontées à despériodes de dif6cultés. Leur détection rapideet leur anticipation, permet de prendre lesbonnes mesures au plus tôt, avant que la pé-rennité de l'entreprise ne soit compromise.Des solutions existent, encore faut-il lesconnaître pour pouvoir les utiliser aux mo-ments opportuns ! C’est pour cela qu’a étéconçu Rebond, une initiative de la CCI NiceCôte d’Azur. Des solutions qui ont été expo-sées lors de la première soirée Rebond, le 11juillet dernier avec comme thématique«Manque de visibilité, tensions économiques,risques 6nanciers, quelles solutions pour anti-ciper et faire face ?». Les experts de la CCI,renforcés par des représentants des tribunauxde commerce, de l’ordre des experts-compta-bles, des avocats et des banquiers ont établi unpanorama complet des acteurs, outils et les so-lutions à disposition des entreprises pour lesaider. Une seconde soirée Rebond sera orga-nisée le 7 novembre prochain.

Parmi ces outils, l’autodiagnostic "Mesure desRisques de l'Entreprise", disponible en lignesur www.cote-azur.cci.fr : c’est l’un des nom-breux e-services proposés par la CCI. Il se dé-roule en 5 étapes, sans éléments chiffrés etn'est basé que sur les seules relations de l'en-treprise avec les tiers. A la 6n de votre autodia-gnostic, vous obtiendrez vos résultats et unepage de premiers commentaires réalisés surla base de vos réponses. Le tout en 10 minuteschrono. Ce questionnaire peut vous permettre,sous réserve d'une analyse plus précise de lasituation de votre entreprise, de mettre en évi-dence les éléments clés de votre entreprise.Des 6ches pratiques «Premiers conseils» sontégalement à disposition pour renseigner les di-rigeants d’entreprise et ainsi, bien réagir dèsle début face aux dif6cultés. Ces 6ches sontégalement disponibles en ligne sur le portailRebond créé sur le site de la CCI et sont répar-ties en 4 onglets principaux : prévention, dé-tection, solutions, compétitivité. De nombreuxliens utiles sont aussi rassemblés vers les sitesdes partenaires de l’opération.

Tout l’esprit du programme Rebond initié par laCCI Nice Côte d’Azur tient en une phrase de sonprésident, Bernard Kleynhoff : «Ne nous voi-

lons pas la face : nous sommes en situation de

guerre économique. Et en situation de guerre,

la première chose que l’on se doit de faire c’est

de décréter la mobilisation générale». Le mes-

REBOND, SOLUTIONS ANTICRISE POUR ENTREPRISES

■ PROGRAMME. FACE À LA CONJONCTURE DIFFICILE, LA CCI MET EN OEUVRE UN NOUVEL OUTIL DESTINÉ

À ACCOMPAGNER LES ENTREPRISES RENCONTRANT DES DIFFICULTÉS... OU VOULANT LES ANTICIPER.

sage est clair : face à la conjoncture, la CCI estsur le pont. Aux côtés des entreprises, pour lesaider à affronter et réussir à traverser la tem-pête. Car, au-delà de ces situations de tensionsque tout chef d’entreprise a vécues ou vivra àun moment ou un autre, s’il est une chose quipose actuellement problème aux entreprises,c’est bien le fait de ne pas avoir de lisibilité surce qui nous attend dans les mois à venir.«Le premier levier de croissance c’est la

con'ance, insiste Jean-Pierre Savarino, Vice-président de la CCI Nice-Côte d’Azur. Les en-

treprises n’ont plus le temps d’attendre une sortie

de crise. D’abord parce que les chefs d’entreprises

ne vivent pas dans le même Temps que les au-

tres. Notre temps de conjugaison, aujourd’hui

plus que jamais, c’est le présent. La situation

que nous traversons n’est pas qu’une affaire de

crise. C’est un monde qui change. Alors n’atten-

dons plus, prenons les choses en mains. Dans cet

esprit, Rebond c’est l’affaire de tous, pour toutes

les entreprises qui ont besoin de nous. A ces en-

treprises nous leur disons : vous n’êtes pas seules.

Que vous soyez ce créateur, hésitant de plus en

plus à se lancer dans le monde de l’entreprise,

que vous soyez dans la dif'culté, sans savoir à

qui vous adresser, que vous soyez tombé, sans

personne qui vous tend la main...Concrètement

nous proposons à ces entreprises des outils pour

anticiper, pour faire face et avant toute chose de

rebondir».

18 I Azur Entreprises I N° 98

La boîte à outils de l’entreprise

Lever les freins au développement et à la com-pétitivité. «Nous travaillons également à une op-

timisation des relations des entreprises avec les

différentes administrations a'n de pouvoir lever

les freins à notre développement et notre compé-

titivité, souligne Laurent Lachkhar, Vice-pré-sident de la CCI Nice Côte d’Azur. Sans oublier

notre accompagnement individuel auprès des

entreprises, que nous conseillons et orientons

vers les structures les plus appropriées au pro-

blème exposé par le chef d'entreprise. Rebond est

bien un programme concret, pragmatique, sans

langue de bois, qui s’appuie sur la totalité des

services de la CCI en ciblant l’ensemble des

phases de vie de l’entreprise. Il ne faut pas hésiter

à nous rencontrer, nous questionner et si besoin

nous alerter. C’est notre rôle de porte-voix. Si

vous ne deviez retenir qu’un seul message, vous,

patrons de PME, commerçants, vous tous qui

œuvrez au quotidien pour rester compétitifs :

c’est qu’aucun d’entre nous ne reste seul, s’il est

confronté à une dif'culté ou s’il traverse une pé-

riode de doute».Pour toutes ces raisons, plus qu’un pro-gramme, Rebond est avant toute chose un étatd’esprit. Et c’est plus que jamais celui de la CCINice Côte d’Azur. ■

En savoir +0 800 422 222

www.cote-azur.cci.fr/rebond

Page 19: 2013, Année de l'Industrie

Azur Entreprises I N° 98 I 19

LA E-DRH, UN VIVIER DE TALENTS ET DES OUTILS EN LIGNE

■ RH. UN BOUQUET DE SERVICES NOVATEURS.

La e-DRH est le service Ressources Humaines«puissance web» que la CCI Nice Côted'Azur a lancé en 2010 pour répondre au dé6des compétences. Parti des attentes desDRH de Sophia Antipolis pour leurs recrute-ments et leurs besoins en formations mutua-lisées, le service s'est développé, adapté àd'autres secteurs d'activité, élargi au dépar-tement, mais aussi décliné pour aider à l'em-ploi de salariés fragilisés. Voici les dernièresavancées des e-services RH azuréens quebeaucoup de territoires nous envient.

Le Salon virtuel Talents Handicap 06 : une pre-mière nationale et un nouveau service e-DRHLes 13 et 14 juin dernier, la CCI, rejointe parle Conseil général des Alpes-Maritimes a ré-pondu à un besoin précis : par le biais d'unsalon virtuel 3D, faciliter l'accès au marchéde l'emploi aux personnes en situation dehandicap en leur permettant de rencontrerdes recruteurs sans avoir à se déplacer phy-siquement. Résultat plus qu'encourageant :20 employeurs azuréens proposaient 530postes; plus de 5.000 visiteurs uniques; plusde 1.000 candidats; plus de 200 entretiens

menés avec des employeurs avec à la clé unecinquantaine de recrutements. Ce nouveloutil s'ajoute désormais au bouquet de ser-vices de la e-DRH.

Pérenniser et consolider les services existantsde la e-DRH : le chantier 2013. Les servicesavaient été développés initialement par lespartenaires. Encore fallait-il passer de la ver-sion expérimentale à une démarche profes-sionnelle. C'est ce qui a été entrepris. Ainsi,le site d'e-recrutement (www.sophiaantipo-lis-careers.com) développé par la start-upazuréenne Mac2c, a été repris par la CCI au1er septembre avec la marque, les bases dedonnées de 10.000 talents et l’exploitation duservice "Recruter les talents". Ce servicepermet la mise en relation directe, en tempsréel, entre les recruteurs et les candidats. D'autre part, après la 6lière "Technologiesde l’information et de la communication" quiavait ouvert la voie, la 6lière "Industrie" estdésormais disponible. L’ambition est de fairede ce site de recrutement innovant, le pointd’entrée unique et le site de référence pourle territoire et les secteurs TIC et Industrie.

Un moteur de recherche 2.0 pour la formation.Mettre en valeur l’offre de formation conti-nue du territoire et valoriser les savoir-fairedes intervenants locaux, pour éviter aux en-treprises et aux salariés des déplacementsinutiles : c'est l'objectif de ce moteur de re-cherche (www.edrh06. com «trouver un or-ganisme»). Il est renseigné et actualisé deuxfois par an par les organismes de formationpermettant ainsi aux entreprises une re-cherche par mots clés parmi plus de 1.200programmes de formation que proposentquelque 80 organismes du 06.Ce bouquet de 15 services en ligne a valu àla eDRH 06, il y a un an, le Prix nationalAGIR (Anticipation, Gestion et Intelligencedes Ressources Humaines) décerné parl’Académie de l’Intelligence Economique.2014 verra un déploiement accru, de nou-veaux services vers de nouveaux territoiresou pour de nouveaux secteurs. ■

En savoir +www.edrh06.com

Stratco : un programme pour vous aider à définir votre stratégie commerciale

Une " boîte à outils " pour booster votre performance et obtenir ainsi des résultatscommerciaux significatifs à court terme.

Dans un contexte où le changement est devenu la normalité, les dirigeants

d’entreprise doivent prendre en compte les nouveaux enjeux du développement

commercial, davantage de valeur ajoutée apportée au client, une réelle réactivité

face aux besoins des acteurs du marché, une meilleure visibilité sur les

paramètres qui influencent les marchés actuels et futurs de l’entreprise, ainsi

qu’une forte capacité d’innovation.

Pour répondre concrètement à la demande des PME-PMI dans le domaine du

développement commercial et améliorer la compétitivité des PME-PMI du

territoire, la CCI Nice Côte d’Azur lance un nouveau programme Stratco. Avec un

objectif: faire de la stratégie commerciale, le premier atout de l’entreprise. Ce

programme permet d’élaborer la feuille de route opérationnelle mais aussi

d’acquérir les bonnes pratiques et méthodes indispensables pour optimiser ses

performances commerciales. Sans oublier, une boîte à outils mise à la

disposition du chef d’entreprise et directement exploitable. Le diagnostic de

l’entreprise, de ses pratiques et de son organisation commerciale est suivi de

journées de formation actions sur la stratégie et l’organisation commerciale, la

négociation, le pilotage de la performance et de journées d’accompagnement

individuel dans l’entreprise pour la mise en œuvre et l’appropriation des

méthodes et bonnes pratiques. Enfin, rendez-vous est pris 6 mois après la fin du

programme pour évaluer les résultats des actions mises en œuvre et leur impact.

En savoir plus : 0800 422 222www.cote-azur.cci.fr

Les professionnels du nautisme réunis lors du FIP 2013Dans le cadre du partenariat entre la Fédération des IndustriesNautiques et la Chambre de Commerce et d'Industrie Nice Côted'Azur, 125 professionnels du nautisme ont participé à uneréunion d’échanges le 11 septembre sur les grandesthématiques de la filière nautique, lors du FestivalInternational de la Plaisance de Cannes.

Cleantuesday planche sur l’optimisation des consommations d’énergieSur le thème : «Mesure, pilotage et optimisation desconsommations d'énergie» la réunion cleantuesday du 8 octobrea rassemblé 40 participants et permis de présente r4entreprises innovantes dans ce domaine : greenpriz (La Collesur Loup), Qualisteo (Nice), Smart Impulse (Paris) et GreenAlternative (Suresnes).

9e soirée de la Transmission-Cession d’Entreprise le 26 novembre Cédants et repreneurs, vous avez rendez-vous à la CCI le 26novembre prochain... De 18h00 à 20h30, une formuleoriginale, informelle et conviviale de rencontres entre cédants,repreneurs et experts de la transmission pour vous informervia l’espace partenaires, établir des contacts, voire concrétiservotre projet grâce à la bourse d'échanges entre cédants etrepreneurs. Avec 2 ateliers : « Crise ou pas crise, commentbien vendre son entreprise » et « Rebondir en reprenant uneentreprise en difficulté ».

bref...enFocus

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20 I Azur Entreprises I N° 98

Nouvelle entreprise ayant choisi la Côte d’Azurpour son développement depuis 2012, legroupe (500 collaborateurs pour 30 implanta-tions en France et 5 à l’étranger) est un acteurmajeur en ingénierie générale et spécialisédans les 6lières bâtiment, infrastructures,environnement, industrie et transportd’énergie. Ingenia-Nox est le bureaud’études du groupe, dont les prestations vontde l’assistance maitrise d’ouvrage jusqu’àl’exécution sur tous ces types d’ouvrage. Di-recteur général de l’activité, Ian Benett di-rIge également l’agence de Sophia Antipolis,orientée principalement vers le tertiaire et lebâtiment (bureaux, bâtiments commerciaux,hôtels etc).

Pourquoi avez-vous choisi de vous implanter à Sophia Antipolis ?«L'agence a ouvert en avril 2012 pour déve-lopper nos activités dans le Sud. Notre im-plantation à Sophia Antipolis répond donc àune réelle volonté du groupe de se dévelop-per sur l’ensemble des territoires pouraccompagner nos clients au plus près possi-ble des objets qui sont à construire. Par

INGEDIA-NOX IMPLANTE SA BASE SUD

■ IMPLANTATION. INTERVIEW DE IAN BENNETT, DIRECTEUR GÉNÉRAL D’INGEDIA-NOX

BUREAU D’ÉTUDES SPÉCIALISÉ EN INGÉNIERIE IMPLANTÉ À SOPHIA ANTIPOLIS.

ailleurs, le développement de l'Eco-Valléenous a paru être une excellente opportunitéde développement pour notre cœur de mé-tier. Nous avons été contactés par Team Côted’Azur lorsque nous avons ouvert notre bu-reau à Sophia Antipolis. Ce qui nous a per-mis d’identi6er l’Innovative City Conventionqui se tient à Nice comme une excellente op-portunité de connexion avec l’éco-systèmeazuréen. Team Côte d’Azur nous y a accom-pagné et introduit auprès de contacts poten-tiellement intéressants pour notredéveloppement. J’ai ainsi pu rencontrer laplupart des acteurs importants de la région».

RUBRIQUE EN

COLLABORATION AVEC

Portraits d’entrepreneurs

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Ian Benett, dirigeant d’Ingedia-Nox.

Quelles sont vos perspectives de développement ? «Notre but est très clairement de devenir lebureau d’études leader de la région. Nousvoulons offrir à nos clients une rigueur etune réactivité qui seront meilleures quecelles de nos concurrents. Nous apportonsà nos clients une proximité directe, associéeà l’expertise, de bureaux d’études multidis-ciplinaires avec une expérience très forte enback up. En termes de développement, nousavons pour ambition d’avoir entre 40 et 50collaborateurs dans l’agence de Sophia An-tipolis». ■

Fonds Entrepreneurial 06premier investissement chezVulog Le FCPR Fonds entrepreneurial 06,agréé AMF, soutenu par l’UPE06,BA06 et d’autres institutions etentrepreneurs des Alpes-Maritimes,a réalisé son premier investis-sement :150 k€ dans la sociétéVulog (Nice), qui développe et com-mercialise des solutions permettantd’opérer des services d’autopartage.

Bâtiment Bepos :le premier construit dans le 06 sera à MouginsLe tout premier bâtiment à énergieposittive (Bepos), sortira de terre en2014 à Mougins. Construit pour leroupe NSH (New Stefal Holding),spécialisé dans la vente à distancede cosmétiques et complémentsalimentaires avec notamment lamarque Phyderma. L’entreprise vaainsi doubler sa superficie pourrépondre à son besoin de croissance.

bref...en

« Le développement de l'Eco-Vallée nous a paru être une excellente opportunitéde développement pournotre cœur de métier ».

Page 21: 2013, Année de l'Industrie

Azur Entreprises I N° 98 I 21

F lashez ce code

ave c vo t re sma r tphone

pou r t é l é cha rge r

l ’app l i c a t i on CC I

Quel est le pro'l de votre entreprise?Créée en juillet 2013, Aperitiv est située àdeux pas de la place Garibaldi à Nice : unnouveau concept de magasin autour duthème de l’apéritif. Nous ne sommes ni unbar, ni un restaurant, mais une boutique or-ganisée autour de trois univers : l’alimen-tation (produits frais et secs), la boisson(alcoolisée ou non) et les accessoires (sha-kers, serviettes, nappes, pics…). Nosclients sont principalement des particuliersde notre zone de chalandise, voire d’au-delà, le bouche-à-oreille commençant àprendre. Pour notre premier exercice,nous visons un chiffre d’affaires de 210 K€.

Quelle est sa valeur ajoutée?Elle se résume en trois mots : exhaustivité,qualité, originalité. Nous proposons dansun seul et même endroit plus de 1000 réfé-rences couvrant toute la palette de produitsliés à l’apéritif. Ces produits ont été rigou-reusement sélectionnés en fonction de leurqualité, et sont proposés au juste prix.En6n, nous souhaitons interpeller et sur-prendre la clientèle avec des produits ori-ginaux, que l’on ne trouve nulle partailleurs, comme un rhum philippin, desbières tahitiennes ou encore des pop-cornsaromatisés.

Quels sont vos objectifs pour 2013?Etre à l’écoute de nos clients , ajuster notreoffre à leurs besoins. Notre objectif est quece magasin tourne grâce à une clientèle6délisée.

Si vous recrutez, quels pro'ls recherchez-vous?Nous n’avons pas de besoins supplémen-

taires pour le moment, mais chez Apéritiv,nous avons de l’ambition. Si le succès estau rendez-vous, nous développerons leconcept avec l’ouverture d’un second ma-gasin en propre.

Quelle est votre priorité du moment?Le lancement de notre offre à destinationdes entreprises et CE, avec des coffrets-ca-deaux, disponibles en boutique ou surnotre site internet.

Chaque lundi, la CCI met à l’honneur une entreprise azuréenne dans sa rubrique«L’entreprise de la semaine», sur son application smartphones (iPhone, Androïd et Blackberry Torch) disponible gratuite-ment en téléchargement.

5 QUESTIONS À ERWAN GUILLON ET THOMASBENILLOUZ, DIRIGEANTS D’APERITIV (NICE)

■ SUR L’APP CCI... CHAQUE LUNDI, DÉCOUVREZ

UNE ENTREPRISE AZURÉENNE ET SON DIRIGEANT.

THERAPIXEL : UNE MAIN DANS LE FUTUR

■ INNOVATION. LA JEUNE ENTREPRISE RÉVOLUTIONNE L’IMAGERIE MÉDICALE EN BLOC OPÉRATOIRE.

MAGIQUE? NON, INGÉNIEUX ! FOCUS SUR UNE «SPIN-OFF» DE L’INRIA QUI A DE L’AVENIR.

La start up azuréenne va plus loin qu’Holly-wood : « Rappelez-vous le 'lm de Spielberg,«Minority Report» dans lequel on voit TomCruise faisait dé'ler les images de son écrand’ordinateur sans le toucher. Nous faisons lamême chose… Sauf que nous n’avons pas be-soin de gants spéciaux pour activer les images»explique Oliver Clatz, dirigeant de l’entre-prise. Cette jeune PME innovante proposeaux chirurgiens une solution interactive devisualisation et d’analyse d’images médicalesbasée sur les plus récentes évolutions tech-nologiques en matière d’interface utilisateursans contact. « Notre solution spéci'quementdéveloppée pour le médical permet aux chirur-giens d'accéder plus rapidement et sans équi-pement particulier aux images médicales aubloc opératoire. Elle leur apporte un gain deproductivité et leur évite de perdre leur concen-tration en cours d'intervention. Elle permetégalement une réduction des risques de conta-mination par la minimisation des interactionstactiles en milieu stérile ». La nouvelle société,appuyée par un fonds d’investissements a étéfondée en juin dernier. « Mais plusieurs an-

nées de maturation ont été nécessaires pouraboutir au projet. Une période durant laquellel’incubateur PACA-EST puis l’INRIA, nousont activement soutenus ». Aujourd’hui, lastart-up est en passe de gagner son pari.« Nous devrions passer en phase de commer-cialisation au début de l’année prochaine ».En attendant de trouver son marché, la solu-

tion proposée par la société sé-duit déjà. Therapixel engrangeles prix. Dernièrement, elle aremporté le prix du concoursnational d’aide à la créationd’entreprises de technologiesinnovantes dans la catégorie« Création- développement »,la seule entreprise lauréate dudépartement dans cette caté-gorie. Autre appui, celui de laCCI Nice Côte d’Azur qui a ac-compagné la start-up dans l’ob-tention du PRCE (prêtrégional à la création d’entre-prise) un prêt direct à taux nulaccordé sans garantie, rem-

boursable sur 7 ans de manière progressive.Son objectif étant de créer un effet de levierimportant sur la mobilisation de concoursbancaires. « La CCI nous a également orientésvers un fond de revitalisation créé par TexasInstruments, qui est affecté aux porteurs deprojets d'implantation ou de créations d'entre-prise ». ■

Oliver Clatz dirigeant.

Page 22: 2013, Année de l'Industrie

22 I Azur Entreprises I N° 98

PME PERFORMANCE + : POURQUOI LE PROGRAM

■ DÉVELOPPEMENT. DÉDIÉ AUX PME-PMI À FORT POTENTIEL, PME PERFORMANCE + EST CONÇU POUR LES A

AZUR ENTREPRISES DONNE LA PAROLE AUX ENTREPRENEURS QUI SE SONT ENGAGÉS DANS LA DÉMARCHE.

Plébiscité par les entreprises qui en bénéfi-cient, PME Performance + tourne aujourd’huià plein régime. Spéci6quement étudié pourles TPE et PME, le dispositif convient à tousles secteurs d’activités aussi bien aux com-merces qu’aux sociétés de services et aux en-treprises industrielles. Son but ? Lever demanière très concrète les freins qui empê-chent une entreprise de se développer et luioffrir un accompagnement pour lui permet-tre d’aborder une nouvelle étape de crois-sance.

Hervé Mangot, PDG de SaphelecL’intégrateur Télécom historique azuréen fê-tera ses 30 ans en 2014. Spécialisée dans lessolutions mobiles et 6xes pour les entre-prises, la PME de 70 personnes réparties sur7 agences à travers la France connaît, depuisson rachat en 2011 par Hervé Mangot, unecroissance à deux chiffres. Des résultats suf-6samment éloquents pour se passer deconseils ? « Pas si sûr. Depuis deux ans, nous n’avons paseu le temps de souf5er, de véritablement nousposer. Nous avons bien ré5échi aux évolutionsmais sans rien concrétiser. Avec le risque derater le coche dans un secteur en perpétuellemutation technologique. Le diagnostic établipar notre conseiller CCI a été particulièrementpertinent». L’ensemble de Saphelec a étéscruté à la loupe : stratégie, fonctionnement,outils de communication. «La plupart desconclusions et des préconisations s’inscriventparfaitement dans nos ré5exions d’évolution.Nous souhaitions, par exemple, nous orienterdavantage vers les prestations de servicescomme la technologie MDM (Mobile DeviceManagement), des solutions pour administreret sécuriser des 5ottes de smartphones et de ta-blettes, ou le cloud computing. Le diagnostic estallé encore plus loin en préconisant de nousorienter vers la création de nos propres appli-cations, chose que nous avons commencée enpersonnalisant des applications existantes, defaçon à fournir des services clé en main à nos7000 entreprises clientes et de gagner des partsde marché. Pour y parvenir, PME Perfor-mance + a mis l’accent sur les gisements decompétences de la technopole azuréenne que jene connaissais pas. Pourquoi chercher ailleursce qui existe ici ? J’ai déjà pris un rendez-vousavec des chercheurs de l’INRIA. Avec pour ob-jectif pourquoi pas de rejoindre un pôle de com-pétences, de 'nancer ou de prendre desparticipations dans une spin off de Sophia An-tipolis pour développer nos propres solutions.Dans cette même logique nous allons orienter

notre développement dans le cloud computingqui est appelé à devenir la règle dans lesgrandes entreprises». Le diagnostic a égale-ment permis de mettre l’accent sur despoints de correction et d’amélioration impor-tants. Parmi eux, la refonte du site Interneten cours et de nouveaux process en organi-sation interne. «Nous avons changé notrefaçon de travailler avec l’extension des conf callau maximum de personnel a'n d’impliquer etd’intégrer davantage toutes les équipes y com-pris les personnes chargées du stock et la comp-tabilité, chose que nous ne faisions pas avant.L’objectif étant de parvenir à une organisationplus transparente et donc plus ef'cace. En'n,Saphelec compte mieux utiliser la carte de l’ap-prentissage et davantage privilégier les pro'lstechniciens dans ses recrutements. Là encore,les discussions avec notre conseiller nous ontpermis de mieux formaliser nos besoins. »

Denis Luneau, directeur de LBN (Les Bétons Niçois)Depuis 2007, le groupe familial Audemard,fondé en 1885, a ajouté une nouvelle corde àson arc : celle des bétons prêts à l’emploi enacquérant LBN. Cette entreprise qui possèdetrois centrales à béton (Nice et Carros) avaitinitialement été fondée par Nicoletti. Au-jourd’hui 6liale à 100%, Les Bétons Niçois ontenrichi l’offre du groupe, qui se décline entrois métiers industriels : la production degranulats, la fabrication de béton prêt à l’em-ploi et, tout récemment, l'exploitation de cen-tres d'enfouissement et la valorisation des

matériaux inertes. « Avec ce rachat, l’organi-sation, la stratégie et le mode de fonctionne-ment de LBN ont été revus. Chaque 'liale duGroupe fonctionne en unité opérationnelle au-tonome au sein du groupe, indique DenisLumeau, dirigeant. L’entrée dans le dispositifPME Performance + a été une opportunité.Nous avions besoin d’une vision extérieure àun moment où nous devions nous interroger àmoyen et long termes sur notre développement.Les PME ne possèdent pas forcément en in-terne les moyens humains, techniques et 'nan-ciers pour de la prospective et des études demarché. Ce conseil, ce recul, cette veille, c’estce que j’attends d’une CCI. Encore plus si ellese double d’une phase opérationnelle d’accom-pagnement ce qui est le cas avec ce dispositif».Le métier de béton prêt-à-l‘emploi obéit à descontraintes particulières : «Notre champ d’ac-tion est limité à une vingtaine de kilomètresautour des centrales qui le produisent. Avectrois centrales, nous ne couvrons pas l’ensem-ble du département. Le risque étant qu’unclient qui développe un projet en dehors de cepérimètre ne puisse pas faire appel à nous. Orici nous sommes en concurrence avec troisgroupes qui possèdent un maillage de centralespour couvrir les demandes de tout le 06. Lediagnostic a bien fait ressortir cette particula-rité et pointé des pistes de progression». Les Bé-tons Niçois ont des atouts à faire valoir :«Depuis le début nous jouons la carte du ser-vice et de l’internalisation. Nous ne sous-trai-tons rien, depuis la production de granulatsjusqu’à la livraison en passant par le conseil.

Hervé Mangot, dirigeantde Saphelec.

La boîte à outils de l’entreprise

Page 23: 2013, Année de l'Industrie

Azur Entreprises I N° 98 I 23

M ME EST UN SUCCÈS

A CCOMPAGNER VERS UNE NOUVELLE ÉTAPE DE LEUR PARCOURS. CHAQUE MOIS,

Cela nous permet de garantir une prestationrapide, souple et personnalisée. A défaut deproposer un matériau différent, la productiondu béton étant très réglementée, nous jouonssur le service qui nous a permis d’être leadersur notre secteur. L’étape suivante sera bienévidemment de gagner des parts de marché endéveloppant notre parc de centrales pour leporter à un niveau sensiblement égal à celuide nos concurrents. Pas évident : ce type d’ins-tallation conserve une mauvaise image, endépit d’évolutions importantes tant au niveaudes contraintes réglementaires et environne-mentales que sur le plan technologique. Avecnotre conseiller PME Performance + nousavons donc décidé de mener des opérations«transparence» vis-à-vis des pouvoirs locauxsusceptibles de nous accueillir. C’est égalementen droite ligne de cette recommandation quenous avons décidé d’entamer une démarche en-vironnementale, avec le soutien de la CCI ».

Maryse Castellani, co-gérante de Jmm’OrLa passion du commerce anime Maryse Cas-tellani. Aujourd’hui, cette femme de carac-tère dirige quatre boutiques, trois à Mentonet une à Antibes : une bijouterie, deux maga-sins de montres et une enseigne Swarovski.« J’ai décidé de rejoindre le dispositif car noussommes à un virage de la profession de bijou-tier. La 'lière est en pleine mutation et nousoblige à mieux clari'er notre positionnement.Les comportements des consommateurs ontconsidérablement évolué. On observe une po-larisation du marché avec une nette domi-

Le Club PME Performance + réunit lesdirigeants d’entreprise engagées dansle dispositif, pour prolongerl’expérience de PME Performance +.Il est conçu comme un véritablelaboratoire d’idées, un « think tank »économique chargé de déployer sesbonnes pratiques innovantes et di-rectement opérationnelles. Pourfavoriser les rencontres entredirigeants, valoriser les acquis danstous les domaines d’organisation et defonctionnement (innovation, recrute-ment, développement commercial,International…) et renforcer leséchanges et les rapprochements d’af-faires, des rencontres se dérouleronttrois fois par an autour d’uneconférence menée par un expert.

UN CLUBPME Performance + pourprolonger l’expérience

« Les PME ne possèdent pasforcément en interne lesmoyens humains, techniques etfinanciers pour de la prospec-tive et des études de marché »Denis Luneau, LBN.

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Maryse Castellani,dirigeante de Jmm’Or.

nance des articles soit haut de gamme (joail-lerie), soit fantaisie. Pour répondre à la de-mande des clients, une bijouterie doit aussiproposer des pièces en acier, en cuir, en céra-mique, de l’or 9 carats... Chacun doit doncs’adapter, répondre aux envies et aux moyensde ses clients mais en même temps parvenir àse singulariser, à faire la différence parmi l’of-fre pléthorique qui existe. Pour cela, une bijou-terie traditionnelle comme la mienne doitremettre à l’honneur son cœur de métier quireste la création, le savoir-faire et les services.Nous devons faire redécouvrir aux clients notremétier de bijoutier. PME Performance + m’ac-compagne dans ce repositionnement. Celapasse d’abord par une meilleure sensibilisa-tion des équipes, soit une dizaine de per-sonnes, aux nouveaux enjeux : «Mes salariéssuivent régulièrement des formations et pla-cent évidemment le client au centre de leurpréoccupation. Par ailleurs, des visiteurs mys-tères enquêtent dans nos magasins et nousavons d'excellents résultats mais il est toujourspossible de progresser. Je suis d’ailleurs en trainde formaliser les tâches de chacun. Avec l’ap-pui du conseiller CCI, j’ai également com-mencé a repensé l’offre de ma bijouterie pourla faire correspondre à l’image de bijoutiercréateur que je représente et que je souhaite re-mettre en avant ». ■

dossier de candidature

à télécharger, plus d’informations

sur PME Performance +

www.cote-azur.cci.fr ou au 0 800 422 222

Denis Luneau, dirigeant de LBN.

Page 24: 2013, Année de l'Industrie

24 I Azur Entreprises I N° 98

La boîte à outils de l’entreprise

■ RESTAURATION. DÉJÀ 51 ÉTABLISSEMENTS ONT REÇU LE TITRE DE MAÎTRE RESTAURATEUR DANS

LE DÉPARTEMENT. UN GUIDE VIENT D’ÊTRE LANCÉ POUR FAIRE MIEUX CONNAÎTRE CETTE DISTINCTION.

Le titre ne se décerne pas à la légère. Ses cri-tères d’obtention sont précis, exigeants.« Dans la restauration, il existe des labels entout genre explique Théo Mansi, aux com-mandes avec son 'ls Christophe de ‘l’Aubergede Théo’, mais le titre de maître-restaurateurest différent». Premier dans le département àl’obtenir - il deviendra en novembre prochainle représentant PACA de l’Association desMaîtres-Restaurateurs - il précise : «C’est unereconnaissance donnée par l’Etat aux chefsd’établissement qui répondent à 34 critèresd’excellence très stricts. Pour l’obtenir, les éta-blissements s’engagent à servir une cuisine réa-lisée sur place avec une majorité de produitsfrais, à employer un personnel quali'é en cui-sine et en salle, à garantir une prestation deservice de qualité et à respecter la réglementa-tion en matière d’hygiène et sécurité. Ensomme, c’est revenir aux fondamentaux denotre métier, à savoir : proposer à nos clientsune cuisine « maison » dans un cadre chaleu-reux et convivial ». Une nécessité pour inver-ser la désaffection rencontrée par beaucoupde restaurants, que la crise n’explique pas àelle seule pour Théo Mansi. « Ce ‘désamour’est aussi une conséquence directe des scandalesalimentaires récents, sans compter l’utilisationmassive de produits prêts à l’emploi dont cer-tains abusent. La profession doit pro'ter decette période dif'cile pour faire bouger leslignes sur les questions de qualité et de trans-parence. C’est pourquoi ce titre est une chance.Mais rien n’aurait pu se faire sans la CCI Nice

Côte d’Azur. Elle s’est immédiatement impli-quée à nos côtés et nous a donné les moyens demettre en œuvre cette antenne et de diffuser letitre dans le 06 ».

Accompagner, informer, promouvoir La CCI Nice Côte d’Azur effectue, en effet,gratuitement un pré-diagnostic auprès desrestaurateurs volontaires. Ce travail prépara-toire leur permet d’évaluer leur établissementavant de faire appel à un cabinet certi6cateurindépendant. Elle informe également les de-mandeurs sur les aides 6nancières possibles.Il existe notamment un crédit d’impôt qui per-met de déduire en partie les investissementseffectués après l’obtention du titre. Ce travailsur le terrain porte ses fruits. 63 restaurantstraditionnels sont actuellement sur les rangspour devenir maîtres-restaurateurs et 52 sontdéjà titrés. Un bon début, mais, au regard des2 900 établissements traditionnels du 06, lamarge de progression est importante. Encore faut-il mieux promouvoir ce titre au-près des professionnels, comme du public.C’est chose faite depuis la mi-septembre,

avec la publication et la diffusion d’un guidedes maîtres-restaurateurs du 06 édité par laCCI. Présenté lors des rencontres de la res-tauration sur le thème de la TVA à la CCI, leguide est consultable dans les of6ces de tou-risme où il existe des établissements titrés eten ligne sur le site www.cote-azur.cci.fr. Unepremière édition qui devra sans doute êtrerapidement réactualisée en raison de l’en-gouement que le titre commence à susciter.C’est le cas de Jérôme Héraud, directeur del’établissement Hôtel**** & Spa Cantemerleet chef des cuisines de La Table du Cante-merle, dernier établissement azuréen endate ayant reçu le titre de maître-restaura-teur. «Nous avons effectué cette démarchedans le but de certi'er à nos clients le fait quenous ne travaillons que des produits frais dequalité, que nous avons du personnel quali'éet que nous sommes attentifs au confort de nosclients et aux prestations proposées». ■

Plus sur

www.maitresrestaurateurs.comwww.cote-azur.cci.fr Tel. 0 800 422 222

Rédactio

n

MAÎTRES-RESTAURATEURS : SUIVEZ LE GUIDE

Christophe et Théo Mansi, dirigeants del’Auberge de Théo (Nice).

Jérôme Héraud, dirigeant de la Table duCantemerle (Vence).

N. H

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En septembre, lors de la première rencontre de la restauration à la CCI, qui a rassemblé 70 professionnels, le guide a été lancé officiellement.

Page 25: 2013, Année de l'Industrie

Dispositif d'aide à l'embauche et audéveloppement économique s'adressant auxDirigeants de TPE, PME/PMI, il permet deconcrétiser de nouveaux projets ou desprojets dormants en fournissant une nouvellecompétence et ainsi accroître la performancede votre entreprise. Sans être freinée par lecoût d'une embauche et le besoin deformation, votre entreprise accueille unepersonne durant 6 mois pour seulement5500 Euros nets (ce programme étant co-financé par le Conseil Régional PACA). Cenouveau collaborateur, impérativementdemandeur d'emploi, que vous choisissezdirectement, bénéficiera d'un chèqueformation ou chèque conseil de 1500 Euros

TTC (compris dans le coût global dudispositif), ainsi que de formationsdispensées par le Conservatoire National desArts et Métiers pour une plus grandeadaptation au poste. Il a le statut de stagiairede la formation professionnelle et il continuede percevoir ses indemnités Pôle Emploi,complétées par une somme de 460 Eurosfinancée par le Conseil régional. Sans obligation d'embauche à l'issue des 6mois, il permet d'arriver à un résultat concretet favoriser l'intégration d'une nouvellecompétence dans les effectifs de l'entrepriseen cas de succès du projet. Eklabul, entreprise antiboise spécialiste desproduits de l’univers du cirque également

acteur dans l’évenementiel l’a utilisé. Pourconstruire, piloter et animer l’offre de servicevenant se greffer au magasin, ThomasSommer, son dirigeant a pu ainsi recruter uncollaborateur dédié au développement de laboutique : «Depuis nous avons conservé lapersonne en salarié, car la mission de 6 moisa été très concluante. Le dispositif estefficace et aisé à mettre en place : la CCINice Côte d'Azur, accompagne pour lemontage du dossier».

En savoir + CCI Nice Côte d’Azur / Pole

Appui au Financement des entreprises

0 800 422 222

[email protected]

Le dispositif Activités Nouvelles - Nouvelles Compétences

Azur Entreprises I N° 98 I 25

ECOBIZ : FAITES LE BUZZ DE VOTRE ENTREPRISE

■ RÉSEAU. L’OUTIL EST IDÉAL POUR FAIRE GRIMPER LA NOTORITÉ DE VOTRE ENTREPRISE

ET RENFORCER VOTRE RÉSEAU PROFESSIONNEL.

La plateforme collaborative azuréenne estavant tout un formidable levier de rapproche-ments, d’échanges et de relations d’affairespour ses 11 500 adhérents dont plus de 8 800entreprises. Encore faut-il, une fois membre,marquer les esprits. La CCI Nice Côted’Azur, qui porte et anime la plateforme, alivré dans l’opération « Je fais mon buzz » lesclés pour aider les adhérents à exploiter aumaximum Ecobiz et agrandir leur audienceet leur carnet d’adresse. En insistant sur l’im-portance de mettre à jour son pro6l, de pu-blier son actualité, de partager sonexpérience, d’annoncer ses événements, depromouvoir ses activités, de poster ses op-portunités business, etc. Mais surtout departiciper aux nombreuses rencontres orga-nisées par les animateurs des communautésEcobiz ! Avec pour point d’orgue , le ForumEcobiz. La 6e édition, qui vient de se termi-ner, con6rme ce positionnement entière-ment tourné vers une meilleureconnaissance et interdépendance du tissuentrepreneurial azuréen. Aujourd’hui, la pla-teforme collaborative est devenue le point deralliement des principaux réseaux profes-sionnels et communautés thématiques desAlpes-Maritimes.

Deux nouvelles communautés de plus. Lors duForum, deux nouvelles communautés ontété of6ciellement accueillies. « La vocationde l’association fondée il y a une dizaine d’an-nées correspond exactement à ce que fait Eco-biz : rapprocher les talents, souligne d’embléeChristophe Brémond président d’Ambre In-ternational (Association pour le développe-ment économique, social et culturel du

territoire). En l’occurrence il s’agit pour nousde créer des passerelles entre des entreprises lo-cales et les artistes azuréens». Elu pour ap-porter un nouveau souf5e, le nouveauprésident a immédiatement accepté de rejoin-dre la plateforme collaborative. « En clair,nous avons fait migrer notre site sur Ecobiz.Un site entièrement refondu grâce au concoursde la CCI et rebaptisé l’Agora des Arts de laCôte d’Azur. L’ensemble de nos artistes y serarépertorié avec des renvois à leurs œuvres et àleur actualité. Au-delà d’une meilleure visibi-lité, nous comptons favoriser les projets cultu-rels et de mécénats et les rapprochementsart-entreprise».

Seconde communauté créée : AvEC (Asso-ciation interprofessionnelle Avocats et Ex-perts-comptables), qui rassembleaujourd’hui une cinquantaine de membres :avocats d’affaires, 6scalistes, experts comp-tables. « Avec cette création, nous souhaitonsfaire passer un message aux entreprises : nosmétiers sont très complémentaires, indiqueson président Richard Valet. Plutôt que defaire appel à nous séparément, privilégiez unregard croisé qui sera non seulement plus per-tinent, plus constructif mais vous fera gagnerdu temps. Combiner nos analyses en amont,c’est à dire avant qu’une entreprise soitconfrontée à un problème, c’est multiplier seschances de le résoudre. Notre arrivée sur Eco-biz permet de mieux faire connaître nos mé-tiers à travers des réunions d’informations etsurtout d’insister en direct auprès des diri-geants de PME PMI sur notre rôle de conseilencore trop sous-exploité et méconnu ». ■

En savoir +www.cote-azur-ecobiz.fr

0 800 422 222

Un nouvelle entreprise azuréenne vient derejoindre le club des partenaires d’Ecobiz :le groupement Symposium, une centraled’achat destinée aux TPE et PME pour leurfaire bénéficier de tarifs avantageux simi-laires aux grands comptes. Cette arrivéeporte le nombre de partenaires à 17 dontdeux tops sponsors : les Mutuelles du So-leil et le Crédit Agricole Provence Côte

d’Azur. Notons d’ailleurs que le CréditAgricole, soutien de la première heurevient de renouveler son engagement vis-à-vis de la plateforme. Philippe Brassac, Directeur général de la Caisse régionaleProvence Côte d’Azur, a d’ailleurs remislors du 6e Forum le prix « Meilleurscontributeurs » à la communauté Com-merce.

Symposium, nouveau partenaire d’Ecobiz

Christophe Brémond, président de

Ambre Inter-

national.

Focus

Page 26: 2013, Année de l'Industrie

Au premier trimestre 2013, pas moins de13,4 milliards d’applications ont ététéléchargées depuis les quatreprincipaux stores du marché. L’universdes technologies mobiles est enconstante évolution depuis l'avène-ment des smartphones en 2007 etplus récemment, celui des tablettes.En mai dernier, l’apple storeenregistrait depuis sa création en 2008le chiffre record de 50 milliardsd’applications mobiles téléchargées,soit une moyenne de 800 «apps» à laseconde! Un marché gigantesque,dont Sébastien Roda a su capterrapidement l’énorme potentiel. En2008, accompagné par le polecréation-reprise de la CCI, il ouvre LaNoosphère, agence de communicationspécialisée dans le média digital et ledéveloppement du web mobile. Lapremière application, NooRestodénommée aujourd’hui App Menu estun «best seller» sur les plateformes detéléchargement. Chaque restaurant, dela brasserie traditionnelle au chefétoilé, peut disposer d'une applicationdédiée, qui lui permet d’améliorer lafréquentation de son établissement, encommuniquant sur son actualitéquotidienne. Pour l’utilisateur, l’intérêtest de connaître à l’avance le plat dujour, de réserver une table et même depasser commande en ligne.Aujourd’hui 250 établissementsutilisent App Menu. « Suite à cesuccès mais aussi de son dérivé pourles établissements de nuit, noustravaillons à un projet destiné àl’hôtellerie » précise Sébastien Roda.

Mais ce n’est pas tout. « L’idée dedématérialiser l’ardoise des restau-rateurs nous a permis d’acquérir unegrande expertise. Résultat, nous avonseu beaucoup de demandes dans biend’autres secteurs d’activités. Ainsinous avons conçu un jeu pour Adidas,ou encore un jeu-concours pour leparfum l’eau de Chloé : notre plusbelle référence, qui nous permet d’êtreaujourd’hui en contact avec la maisonHermès. Mais nous avons aussi investile domaine médical, les salles de sportou le marché des congrès. Prochainprojet, le monde de l’éducation àtravers une approche ludique etécologique : pour cela, nous sommes àla recherche de nouveauxinvestisseurs… ». Entretemps, LaNoosphère s’est appuyée sur la CCIpour monter un dossier lui donnantaccès au dispositif «Activités NouvellesCompétences» (voir en p.25) pourembaucher un commercial sur unemission-projet de 6 mois. ■

La Noosphère14, rue Paul Déroulède 06000 NICE

Tél : +33 4 93 85 64 96

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La bourse de cession-reprise de la

CCI Nice Côte d’Azur présente

chaque mois une sélection d’offres.

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contactez-nous !

■COMMERCEPrêt-à-porter féminin Réf. CCO/1125Centre-Ville Effectif : 0CA : 110 000 € / Prix : 55 000 € Cause retraite : cède fonds de commerce de prêt-à-porter. Faible

loyer, bail renouvelé en 2013 (233 €/mois). Clientèle fidèle de

femme appréciant les vêtements classiques, de qualité et de

marque française et européenne.

Torréfaction de cafés & thés Réf. CCO/1126Centre-Ville Effectif : 0CA : 60 000 € / Prix : 65 000 € Cause retraite : cède fonds de commerce de torréfaction de cafés et

de thés, vente d’épices et de fruits secs, situé sur une zone

commerciale avec marché de fruits et légumes tous les matins.

Clientèle fidélisée et faible loyer.

Fournitures de bureau et de produits Réf. CCO/1142pour matériel informatique Effectif : 1VilleCA : 245 000 € / Prix : 90 000 € Cause retraite : cède fonds de commerce situé en ville. Bonne

notoriété acquise depuis 10 ans auprès d’une clientèle fidèle. Bail

neuf. Stationnements privés devant le magasin. CA stable.

Pâtisserie, Confiserie, Chocolaterie, Glacier Réf. CCO/1145Ville Effectif : 3CA : 172 000 € / Prix : 180 000 € Raisons personnelles : cède fonds de commerce de pâtisserie,

confiserie, chocolaterie, glacier racheté en 2009. CA en progression

constante depuis la reprise.

Epicerie fine spécialisée produits de luxe Réf. CCO/1147Ville Effectif : 3CA : 545 000 € / Prix : 585 000 € Cause retraite : cède fonds de commerce d’épicerie fine, spécialisée

produits de luxe et dépositaire d’une marque renommée, crée en

2001. Bonne notoriété acquise depuis plus de 10 ans auprès d’une

clientèle locale, internationale, aisée et fidélisée. Très bonne

rentabilité.

Loto-PMU Réf. CCO/1124Ville Effectif : 0CA : 175 000 € / Prix : 85 000 € Raisons personnelles : cède fonds de commerce de loto PMU. Situé

en centre commercial, CA en progression constante depuis la

reprise.

Prêt-à-porter masculin féminin Réf. CCO/1121Ville du moyen-pays Effectif : 1CA : 330 000 € / Prix : 150 000 € Raisons personnelles : cède fonds de commerce de prêt-à-porter

masculin féminin, salariée vendeuse/couturière expérimentée, 50 %

du CA réalisé avec des vêtements de travail de sociétés de transports

et collectivités.

Papeterie, fournitures de bureau et scolaires Réf. CCO/1110Centre-Ville Effectif : 1CA : 415 000 € / Prix : 250 000 € Changement d’activité : cède fonds de commerce de papeterie,

fournitures de bureau et scolaires, sous enseigne nationale à forte

notoriété. Etablissement implanté depuis près de 60 ans, clientèle

fidélisée composée de professionnels à 50%.

LA NOOSPHÈRE : DES «APPS» MADE IN CÔTE D’AZURLa NooSphère est l’un des acteurs de premier plan dans ledéveloppement d’application pour mobiles et tablettes.

réd

actio

n

26 I Azur Entreprises I N° 98

Coup de pouce aux créateurs d’entreprise

Page 27: 2013, Année de l'Industrie

Articles de bricolage, peintures, articles ménagers Réf. CCO/1082Ville Effectif : 0CA : 155 000 € / Prix : 90 000 € Changement d’activité : cède fonds de commerce (+ murs

commerciaux 200 000 €) d’articles de bricolage, peintures et

articles ménagers. CA stable, quartier en pleine dynamisation et

rénovation. clientèle de proximité et de quartier fidèle.

Presse, librairie, papeterie, jeux, loto Réf. CCO/1056Ville du moyen-pays Effectif : 0CA : 103 000 € / Prix : 80 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de presse, librairie,

papeterie, jeux à gratter, loto, cadeaux, jouets, carterie, téléphone,

acquis en 2006. La boutique est située au cœur d’un village

pittoresque et touristique. Local loué avec un appartement de 2

pièces à l’étage.

Prêt-à-porter féminin Réf. CCO/1036Centre ville Effectif : 1 (+ 1 mi-temps)CA : 200 000 € / Prix : 230 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de prêt-à-porter

féminin, situé sur une rue commerçante. Clientèle femme de style

tendance et élégant, fidèle depuis plus de 30 ans.

Fruits et légumes Réf. CCO/1029Ville Effectif : 3CA : 420 000 € / Prix : 120 000 € Raisons personnelles : cède fonds de commerce fruits et légumes,

épicerie fine, créé en 1992 et situé en centre ville, dans un quartier

commerçant et touristique. Surface de vente de 60 m², réserve de

70 m².

Epicerie Bio Réf. CCO/0959Ville (marché local) Effectif : 2 + mi-tempsCA : 640 000 € / Prix : 230 000 € Changement d’activité : cède fonds de commerce d’épicerie Bio,

sous franchise, créé en 2005. L’établissement est situé dans un

quartier commerçant, parking public gratuit à proximité. La clientèle

est locale et constituée exclusivement de particuliers.

Librairie Réf. CCO/0935Ville Effectif : 1CA : 445 000 € / Prix : 320 000 € Changement d’activité : cède fonds de commerce, spécialisé en

librairie, papeterie, détail et demi-gros, librairie scolaire, point relais

colis, créé en mai 1984. Le commerce est situé dans le centre ville,

entouré de tous commerces et services, sans concurrent.

Distribution matériels de Réf. CCO/0905ventilation-climatisation (gros) Effectif : 8Zone d’activité (marché régional et national)CA : 2 400 000 € / Prix : 800 000 € (85% parts sociales) Départ à la retraite : cède parts sociales d’une société, créée en

1996, spécialisée dans la distribution de matériel de climatisation,

de chauffage, de ventilation, études et réalisations de ventilation et

climatisation industrielles. 3 agences implantées dans le Sud de la

France.

Commerce de gros équipement CHR Réf. CCO/1136& collectivités Effectif : 3Zone industrielleCA : 320 000 € / Prix : 100 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’une société,

spécialisée dans le commerce de gros d’équipement pour CHR et

collectivités.

■ SERVICESEntretien d’espaces verts Réf. CSE/1146Ville Effectif : 8 + 3 apprentisCA : 400 000 € / Prix : 180 000 € Raisons personnelle : cède fonds de commerce d’une société

d’entretiens d’espaces verts créée depuis 30 ans. Clientèle de

professionnels (90%) avec récurrence de l’ordre de 75% du CA.

Activité transférable, potentiel de développement : forte demande de

la clientèle.

Evénementiel Réf. CSE/1107Centre-Ville Effectif : 2CA : 330 000 € / Prix : 220 000 € (+ 70 CDD/mois)Cause changement de région : cède fonds de commerce d’une

société spécialisée dans le tourisme d’affaires et notamment dans la

mise à disposition de personnel travaillant pour les principaux

évènements de la Cote d’Azur. Bonne notoriété acquise depuis 20

ans.

Dépannage, service après-vente TV et HiFi Réf. CSE/1072Centre ville Effectif : 3CA : 355 000 € / Prix : 50 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’une société de

dépannage, SAV, station technique TV et hifi, créée en 1999.

Clientèle de professionnels (70%). Réparateur agréé auprès de

grandes marques et enseignes. Equipe expérimentée.

Fabrication et pose de volets roulants, Réf. CSE/1095stores et fenêtres Ville Effectif : 4CA : 600 000 € / Prix : 250 000 € Raisons personnelles : cède fonds de commerce de fabrication et

pose de volets roulants, stores et fenêtres. Bonne notoriété liée à

l’existence de l’établissement depuis 50 ans. Equipe expérimentée

dont 1 technico-commercial.

Sécurité, gardiennage Réf. CSE/0960Ville Effectif : 6CA : 225 000 € / Prix : 120 000 € Raisons personnelles : cession d’une société de surveillance et

gardiennage de villas et commerces, sur l’est du département et

composée de professionnels à 90 %.

Transport routier de marchandises Réf. CSE/1013Banlieue de ville Effectif : 11 (dont 5 temps partiel)CA : 1 450 000 € / Prix : 550 000 € Départ à la retraite : cède parts sociales d’une société de transport

routier de marchandises, auprès d’une clientèle de professionnels

depuis plus de trente ans.

■HÔTELLERIERESTAURATION

Restaurant gastronomique et Hôtel de charme Réf. CHO/1102Village Effectif : 2CA : 320 000 € / Prix : 46 000 € Changement de région : cède parts sociales d’un restaurant

gastronomique et d’un hôtel de charme, situé dans un village à

proximité de grandes villes côtières.

Restaurant traditionnel, traiteur Réf. CRE/0947Périphérie de ville Effectif : 3 (+ 1 apprenti)CA : 570 000 € / Prix : 450 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’un restaurant

traditionnel, banquets, traiteur, livraison de plateau-repas. Bonne

renommée, clientèle fidélisée pour repas d’affaires, repas familiaux

pour les fêtes. Salle de 200 m² (100 couverts), terrasse (30

couverts)

Restaurant de spécialités italiennes Réf. CRE/1027Banlieue de ville Effectif : 0CA : 95 000 € / Prix : 115 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de restauration de

spécialités italiennes, service traiteur créé en 2005 et situé en

périphérie de ville, à proximité d’une zone industrielle.

■ INDUSTRIEFabrication serrurerie métallerie Réf. CIN/1118Zone industrielle Effectif : 7CA : 673 000 € / Prix : 350 000 € Départ à la retraite : cède parts sociales d’une société spécialisée

dans la serrurerie et métallerie, coupe pliage de métaux ferreux et

non ferreux. Clientèle de professionnels exclusivement.

Tél. : 0 800 422 222 Fax : 04 93 13 21 02 [email protected]

Miroiterie, vitrerie Réf. CIN/1091Zone industrielle Effectif : 4CA : 718 000 € / Prix : 350 000 € Changement d’activité : cède parts sociales d’une société de

miroiterie, vitrerie, créée en1978 et reprise en 2006. Activité

secondaire de menuiserie aluminium PVC, stores en

développement. CA en progression. Clientèle de professionnels à

70 %.

Fermeture du bâtiment Réf. CIN/1093Zone industrielle Effectif : 19CA : 3 700 000 € / Prix : 1 800 000 € Changement d’activité : cède parts sociales d’une société

spécialisée dans la fermeture du bâtiment, structure métallique et

charpente. Clientèle de professionnels à 60 %. Bonne notoriété,

notamment auprès des collectivités territoriales. Equipe de

techniciens qualifiés. CA en progression.

■BÂTIMENTRéalisation de charpentes, Réf. CBA/1076couvertures de toits, zinguerie Zone d’activité Effectif : 7CA : 900 000 € / Prix : 400 000 € Départ à la retraite : cède parts sociales d’une société spécialisée

dans la construction, la rénovation, la charpente, la couverture, la

zinguerie de toits. Chiffre d’affaires en progression.

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Droit au bail Réf. CED/1152Zone industrielle St Isidore Prix : 600 000 € Cède droit au bail pour toutes activités

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300 m² environ (dont construction sur 2

niveaux de 300 m², 2 hangars de 430 m²

et une aire de lavage de 27 m²). Loyer

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Page 28: 2013, Année de l'Industrie

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