13e note lance pulse

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Flammarion Diffusion / UD Distribution. Design: Christian Kirk-Jensen / Danish Pastry Design. Photos: David Perry + Chris Steele-Perkins / Magnum Photos + Cornell Capa / Magnum Photos + Martin Parr / Magnum Photos + Philippe Halsman / Magnum Photos. LA NOUVELLE COLLECTION 13 E NOTE à découvrir en mai 2012

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Nouvelle collection des éditions 13e Note, Pulse est une collection de poche.

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Page 1: 13e Note lance PULSE

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LA NOUVELLE COLLECTION 13E NOTEà découvrir en mai 2012

AFF_PULSE_MAI 2012.pdf 1 16/03/12 16:09

Page 2: 13e Note lance PULSE

– On a toujours intérêt à commencer partransgresser les règles.

Pour Susan, arriver en retard était une règle. [...]Lorsque les gens se plaignaient d’avoir toujours

à l’attendre, elle refusait de s’excuser.– Tant pis s’ils ne sont pas assez futés pour

emporter quelque chose à lire…

Sigrid Nunez

Page 3: 13e Note lance PULSE

9 782363 740427

Le livrePrintemps 1976, 340RiversideDrive, NewYork. Si-grid Nunez, recommandée par la NewYork Review,se rend au domicile de Susan Sontag pour l’aider àtraiter la pile monumentale de courrier entassée surson bureau durant son hospitalisation. Sontag a 43ans, elle vient de subir une ablation du sein, elle estconvalescente. Sigrid découvre un vaste penthouselumineux, aux murs blancs et nus. Peu de meubles,un chien, et une pièce stratégique, la chambre deSusan qui est aussi son bureau, où trône une énormeIBM Selectric. Susan dicte, Sigrid tape. S’ébaucheainsi une relation forte entre la jeune diplômée deColumbia University, apprenti écrivain de 25 ans, etl’une des plus remarquables intellectuelles de sontemps. Sigrid, amoureuse de David Rieff (fils deSusan Sontag), élira domicile au 340 RiversideDrive. Le trio fera autant jaser les commentateursque se réjouir la dissidente et si peu conventionnelleSontag. Nunez se souvient. Elle décrit cette périodeparticulière de leur courte vie commune au quoti-dien, et la personnalité de celle qui fut pour elle à lafois muse, monstre et mentor. Sontag fumait beau-coup, écrivait sans cesse, voyageait tout le temps,détestait les écrivains-enseignants, la solitude, la sot-tise, la servilité. Féministe radicale, elle ne portaitpas de sac, abhorrait les jupes, le maquillage, la chi-rurgie plastique, les tiédeurs et minauderies du sen-timent amoureux. Écrivain avant tout, elle étaitacharnée au travail, pure dans ses ambitions, sou-cieuse de partager son savoir et d’attiser les curiosi-tés. À la fin de son livre, Sigrid Nunez nous a faitpartager sa conviction que la radicalité de Sontag asoufflé sur notre culture. Au cimetière du Montpar-nasse, on lit sur une plaque sombre son nom et deuxdates : « 1933-2004 ». 71 années d’une vie remplied’écrits et de convictions qui appartiennent à notrehistoire. Sempre Susan – Sontag forever.

L’auteurSigrid Nunez est une romancière et essayiste améri-caine née en 1951 à NewYork. Fille d’une mère alle-mande et d’un père sino-panaméen, tous deuximmigrés, elle explore dans ses romans les notions declasse et de statut sociaux, et l’inévitable violence desrelations entre les classes. Véritable touche-à-tout, ellea contribué à de nombreuses anthologies ainsi qu’àdes journaux tels que le New York Times ; elle a dis-pensé des cours d’écriture dans de grandes universités,parmi lesquelles Columbia University et AmherstCollege. Elle fut la petite amie du fils de Susan Son-tag, David Rieff, dans les années 1970. Témoignagede première main, inédit en France, Sempre Susan estun hommage à celle qui fut un modèle (en tantqu’écrivain, en tant que femme) pour Sigrid Nunez,selon qui la vie des auteurs éclaire leurs œuvres. Au-teur de six romans dont A Feather on the Breath ofGod, The Last of her Kind ou Pour Rouenna (ÉditionsFlammarion, 2002), Nunez a reçu de nombreux prixinternationaux et été récompensée deux fois parl’Académie Américaine des Arts et des Lettres.La traductriceFascinée par les caractères chinois, Ariane Batailles’inscrit aux LanguesO, obtient unemaîtrise et devienttraductrice d’anglais. Après quelques années d’expé-rience dans la pressemensuelle (groupe Filipacchi), ellepasse à l’édition et à la traduction de livres pour la jeu-nesse, principalement chezNathan et Rageot. En 2002,elle découvre les romans policiers « chinois » d’un écri-vain écossais, Peter May, qu’elle traduit pour les Édi-tions du Rouergue. Après American Falls (BarryGifford) et Une vie en noir (Jesse Sublett), SempreSusan est sa troisième traduction pour 13e Note.

EN QUELQUES MOTS : un jour de 1976, Sigrid Nunez pousse la portede l’une des figures les plus respectées de l’intelligentsia new-yorkaise, SusanSontag.Cette rencontre changera sa vie.Entre hommage et témoignage,en voici le récit.

Sigrid NunezSempre Susan : souvenirs sur SontagTraduction deAriane Bataille

La collection:PULSE est la collection poche de13e Note, ouverte à toutes lestempêtes et habillée rock dans lalignée de notre série « Deluxe »de référence. PULSE c’est 8 titrespar an, prix public entre 6 et 10 €.

Le sujet :Susan Sontag, intellectuelle re-connue. Auteure de quatre ro-mans dont L’Amant du volcan etd’une dizaine d’essais dont le cé-lèbre Sur la photographie.

Le livre :Des souvenirs très personnelssur Susan Sontag publiés pour lapremière fois en France.

16 mai 2012Prix de vente : 8 €€

110 x 180 mm112 pagesCollection : PulseGenre : récitThème : biographieÉditeur : Éric Vieljeux

Office : 2e office de maiEAN : 978-2-36374-042-7

Points forts

13e Note Éditions, 6, rue Debelleyme, 75003 Paris Tél. 01 42 78 08 78 – www.13enote.com

Contact presse : Arnaud Labory — Tél. [email protected] — www.agence-labory.com

Page 4: 13e Note lance PULSE

–Vous savez que c’est peut-être le Monstre qui vous aagressée ?– Impossible, à moins qu’on soit deux, ai-je répliqué.J’ai sorti le couteau de mon sac et je lui ai planté dans leventre. Je l’ai laissé crier un moment avant de retourner lalame dans la plaie.Je l’ai déjà dit, j’ai un sens de l’humour plutôt morbide.

Barry Graham

BARRYGRAHAMRGARAGB

MAHAYRRMRG MAHA M

Page 5: 13e Note lance PULSE

BARRYGRAHAMRGARAGB

MAHAYRRMRG MAHA M

Le livre

Lente glissade de la jeune Françoise vers le néant(cette Européenne idéaliste, devenue SDF enAmérique, est l’héroïne de « Before », longuenouvelle éponyme du recueil en V.O.)…Nuit cau-chemardesque de deux enfants martyrisés par lahaine de leurs parents…Voyage mortel d’une se-rial killer à l’humour très macabre… Torturementale et physique d’un couple qui cherche ladétente dans le déchirement… La visite d’un abat-toir d’Édimbourg prenant la forme d’un after...Les personnages de Barry Graham portent tousdes blessures au cœur ou au corps. Dans une jun-gle humaine autant qu’urbaine, entre les États-Unis (où il vit) et l’Écosse (d’où il vient), ilssouffrent et se débattent. Restant en retrait, il lesobserve depuis cette position protégée sans agirsur eux, en scientifique ; et, en logographe, il secontente de transcrire leurs faits, gestes et mots, sianodins soient-ils. Graham s’intéresse à l’instantdu basculement dans l’horreur, lorsque tout parten vrille – lorsque, la vie et la mort n’ayant plusde sens, la réalité s’évanouit et le lecteur est pro-jeté vers des terres inconnues.En résumé, dix-huit nouvelles choc au rythme età la langue savamment maîtrisés, dix-huit contescruels version NewAge, qui s’impriment dans lamémoire comme autant de lucarnes entrouvertessur le soleil noir de l’horreur humaine.

L’auteurBarry Graham, né en 1966, est un écrivain et jour-naliste écossais reconnu internationalement. Boud-dhiste, il assume la charge d'abbé au Sitting Frog ZenCenter à Phoenix (Arizona), où il réside. À la de-mande de prisonniers condamnés à mort, il a assistéà deux exécutions. Son article sur cette expérience, «Regarde les hommes mourir » («Why I Watch PeopleDie »), publié dans Flaunt en 2008, a été récompenséd’une médaille d’argent Folio. Ses textes ont égale-ment paru dans Harper's, Parabola, Las Vegas Life,The Arizona Republic, Scotland on Sunday... Outre leprésent recueil (Before, Incommunicado Press, 1997),Barry Graham est l’auteur de The Book of Man (Ser-pent's Tail, Londres, 1995), roman inclus par l’Ame-rican LibraryAssociation parmi les meilleurs de 1995.Ses nouvelles apparaissent dans trois anthologies :Phoenix Noir (Akashic Books, 2009), Suspect Device(Serpent's Tail, 1998) et Intoxication (Serpent’s Tail,1998 ;Au diable vauvert, Paris, 1998). Son recueil defiction Regarde les hommes mourir, comprenant enguise de postface l’article sur la peine de mort men-tionné plus haut, a été publié chez 13e note en 2011.

La traductriceMarie Chabin est née en 1969 près de Paris. Diplô-mée de l'ISIT (Institut Supérieur d’Interprétation etde Traduction), elle est amoureuse des livres, desvrais, ceux qui jaunissent avec le temps. A deuxdoigts de l'overdose de romans roses, elle a décidé dechanger radicalement de registre pour être enfin enaccord avec elle-même et entame sa « cure de désin-tox » par une collaboration avec 13e Note. Elle vitactuellement dans les Landes avec sa grande famille.

EN QUELQUES MOTS : Ancien boxeur et fossoyeur devenu moine bouddhiste etécrivain, Barry Graham déploie en 18 nouvelles ses thèmes de prédilection : la mort,la violence, l’amour, la fugacité des relations humaines…

Barry GrahamLes Nuits blanches d’ÉdimbourgTraduction de Marie Chabin

La collection:PULSE est la collection poche de13e Note ouverte à toutes lestempêtes et habillée rock dans lalignée de notre série « Deluxe »de référence. PULSE c’est 8 titrespar an, prix public entre 6 et 10 €.

Le livre : Après Regarde leshommes mourir, une nouvelle im-mersion dans l’univers noir dupost-réaliste Barry Graham.

Le style : Une écriture admiréepar les meilleurs, tel Larry Fon-dation ; le blues à fleur de mots-qui rend la joie et la douleurd’autant plus poignantes.

16 mai 2012Prix de vente : 8 €€

110 x 180 mmEnv. 256 pagesCollection : PulseGenre : récitsThème : urbain, noirÉditeur : Éric Vieljeux

Office : 2e office de maiEAN : 978-2-36374-013-7

Points forts

13e Note Éditions, 6, rue Debelleyme, 75003 Paris Tél. 01 42 78 08 78 – www.13enote.comContact presse : Arnaud Labory — Tél. [email protected] — www.agence-labory.com

Page 6: 13e Note lance PULSE

« Tous les gestes sacrés – tenir la patène qui ren-fermait les hosties, agiter l’encensoir, porter lecrucifix -, je les exécutais avec une trique mons-trueuse. J’avais remarqué que ma queue dessinait

une courbe descendante lorsque je bandais,comme un sabre inversé. Était-ce bon ou mauvaissigne ? Normal ou anormal ? Je continuais de mebranler partout où je le pouvais, même si je tiraistoujours à blanc. Et quand j’étais pas occupé à me

faire reluire, j’en rêvais… »

Mark SaFranko

Page 7: 13e Note lance PULSE

9 782363 740441

Le livreDieu bénisse l’Amérique pose un regard teintéd’humour noir sur les jeunes années de Max Za-jack. Souvent drôle et absurde mais aussi tragique,parfois amer, ce nouveau SaFranko, écrit à la pre-mière personne dans un style truculent et cru, sesitue au croisement du récit picaresque et du romand’apprentissage.Il y est question de l’enfance rude de Max au seind’une enclave d’immigrés pauvres de Trenton, dansle New Jersey. Les premiers souvenirs qu’il a de samère Bash et de son père Jake sont empreints deviolence. La vie des Zajack est une succession demésaventures, de faux départs, de projets voués àl’échec. Max n’espère rien et n’obtient rien. On lesuit à l’école catholique, où l’enseignement qu’onlui dispense n’est qu’une sinistre plaisanterie, puisdans le monde du travail où il exerce des emploishumiliants, sans perspective d’avenir. Il n’y apresque pas d’espoir dans ce livre, pas de consola-tions faciles, mais on s’attache àMax pour son iro-nie mordante, ses loufoqueries, sa curiosité et soninstinct de vie.Au-delà, SaFranko pose un regard impitoyable surl’Amérique des années 1950/60, abordant cettequestion essentielle : la perte des repères morauxdans une société cruelle, indifférente à nos aspira-tions. Le livre est unmiroir tendu à une société sansâme, gangrénée par les valeurs matérielles, perver-tie par la quête du luxe et de la réussite. Il nous ar-rache à notre confort en nous exposant la manièreindigne dont sont traités ceux qui refusent la norme.Une fois encore, SaFranko ne ménage pas son lec-teur dans ce récit explosif. Il nous secoue, nous« prend à la gorge et serre jusqu’à ce que les larmescoulent » (Zsolt Alapi).

L’auteur

Dans le sillage de Putain d’Olivia (avril 2009) etde Confessions d’un loser (février 2010), le te-nace Mark SaFranko, auteur fétiche de 13eNote, l’homme dont Dan Fante dit qu’il « pré-fère écrire que respirer », fait revivre son héros etalter ego, Max Zajack. Après un échec amou-reux, après les débauches d’unmerveilleux loser,Mark SaFranko nous révèle l’enfance de son« avatar » personnage dans Dieu bénisse l’Amé-rique. Comme de coutume, il puise son inspira-tion dans l’abîme de sa propre existence.Écrivain prolixe, dramaturge reconnu, SaFrankoest également musicien, acteur et peintre à sesheures. Basses besognes, le dernier épisode desaventures de Max, sortira en 2013. Mark Sa-Franko vit actuellement à Montclair dans leNew Jersey avec sa femme et son fils.

La traductrice

Karine Lalechère est née en 1967. Titulaired’un DESS de traduction littéraire, elle a traduit,entre autres, des textes de Xiaolu Guo pour lesÉditions Buchet / Chastel, des polars rock deCathi Unsworth pour les Éditions Rivages / Noiret, pour 13e Note, l’unique livre de TommyTrantino, Lock the Lock (2009), ainsi que Dieubénisse l’Amérique deMark SaFranko etDrugs-tore Cowboy (2011) de James Fogle.

EN QUELQUES MOTS : un nouvel épisode des tribulations de Max Zajack, alter ego del’auteur,qui revient ici sur son enfance de fils d’immigrés dans les années 1950 et 1960 aux USA.Une critique acerbe et tragi-comique du rêve américain.

Mark SaFrankoDieu bénisse l’AmériqueTraduction de Karine Lalechère

La collection: PULSE est la col-lection poche de 13e Note, ou-verte à toutes les tempêtes ethabillée rock dans la lignée denotre série « Deluxe » de réfé-rence. PULSE c’est 8 titres par an,prix public entre 6 et 10 €.

L’auteur : maintenant repérépar les libraires et suivi par deslecteurs passionnés, SaFrankos’est peu à peu imposé dans lepaysage littéraire français. Le fa-vori de nos lectrices !

Le livre : réédition en poche dece « roman magnifique » - selonMary Dearborn, auteur d’unebiographie de Henry Miller.

Les bonus : Mary Dearborn etSalvatore Difalco en préfaciers,Zsolt Alapi pour la postface, et uneintroduction de SaFranko himself.

16 mai 2012Prix de vente : 8 €€

110 x 180 mm400 pagesCollection : PulseGenre : romanThème : autobiographie romancéeÉditeur : Éric Vieljeux

Office : 2e office de maiEAN : 978-2-36374-044-1

Points forts

13e Note Éditions, 6, rue Debelleyme, 75003 Paris Tél. 01 42 78 08 78 – www.13enote.com

Contact presse : Arnaud Labory — Tél. [email protected] — www.agence-labory.com

Page 8: 13e Note lance PULSE

« Je m'appelle Joel Williams. J'ai 46 ans, je suis unAmérindien de la tribu Shoshone-Paiute.

Je suis incarcéré depuis vingt-cinq ans, suite à unecondamnation à perpétuité assortie d'une peine

plancher de vingt-sept ans.Je suis également écrivain.

Voici comment tout a commencé... »

Joel Williams, Du sang dans les plumes

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Le livreLe livre est composé d’une série de récits situés enCalifornie à la fin du XXe siècle et au début du sui-vant, ayant le même héros et narrateur, Jake Wal-lace (mêmes initiales que l’auteur), unAmérindienShoshone-Paiute teigneux, tendre et drôle. Les pre-miers textes évoquent la jeunesse tourmentée del’auteur à L.A., les nuits d’alcool et d’amour, la viedans les bas-fonds. Bien que la plupart de ces his-toires ressortissent à la veine confessional, cer-taines, plus « objectivées », démontrent la capacitéde l’auteur à prendre ses distances par rapport à sonparcours personnel pour rendre compte de l’expé-rience humaine. Par ailleurs, le réalisme est veinéd’un surréalisme qui fait de ces récits plus que desimples chroniques. Les textes suivants, les plusnombreux, appartiennent à un autre genre, la pri-son literature, qui a ses lettres de noblesse auxÉtats-Unis, et dans lequel excellent trois autres au-teurs publiés par 13eNote (TommyTrantino, – Lockthe Lock –, Frederic Berthoff et J. C.Amberchele –Le Livre des fêlures). Au carrefour de la traditionamérindienne et de la littérature de prison, JoelWil-liams nous fait vivre les angoisses et partager leshantises et espoirs qui rythment ses journées : latentation de la folie et de l’autodestruction, l’ob-session sexuelle, l’image de la Femme tentatrice, lacrainte de l’homosexualité, la prise de conscienceprogressive d’une fraternité avec les skins (les au-tres Amérindiens)... Bagarres, menaces, rivalités,haines et humiliations au quotidien. Et, derrière toutcela, la découverte de sa capacité non seulement desurvie, mais d’une vie digne de ce nom, complexeet intense. Un livre beaucoup plus subtil et déran-geant qu’un simple témoignage, beaucoup plus am-bivalent qu’un simple réquisitoire – beaucoup pluslittéraire qu’une simple confession.

L’auteurJoel Williams est né à Phoenix (Arizona) le 23 sep-tembre 1964. Depuis plus d’un quart de siècle, il crou-pit dans des geôles californiennes pour avoir tué à 21ans son père, un Blanc alcoolique qui le battait depuisson enfance. Passé par l’épreuve de l’alcool, desdrogues, de la castagne, du désespoir, Joel s’est re-construit une identité en prison : Indien Shoshone-Paiute par sa mère, guitariste de jazz, entraîneur deboxe, père d’une petite fille (ayant remis à une visi-teuse, au parloir, sa semence recueillie dans une ca-pote)… et, bien entendu, écrivain. Autodidacte, Joelbalance ses mots telles des grenades contre les mursde sa cellule. Perversité du Système : pour la troi-sième fois, la mise en liberté conditionnelle lui a étérefusée en 2011 par les autorités pénitentiaires, aumotif qu’il ferait mieux de « travailler sur lui-mêmeplutôt que perdre son temps à écrire »… Devant laBêtise à l’état chimique pur, on a le choix entre rire etmourir. Le premier livre de JoelWilliams est un cri dedouleur qui culmine en éclat de rire salvateur.

La traductriceNatalie Beunat est née en 1960. Responsable édito-riale à Univers Poche (groupe Editis), elle dirige lacollection « Souris Noire » et codirige avec FrançoisGuérif la collection « Rat Noir » (éditions Syros).Elle tient la chronique « polar » dans Nouvelles Cléset collabore à « Mauvais genres » sur France-Cul-ture. Traductrice de l’anglais (Fleuve Noir, Pocket,Rivages, Gallimard), elle est spécialiste du romannoir américain et notamment de Dashiell Hammett.

EN QUELQUES MOTS :Du sang dans les plumes réunit les textes d’unAmérindien condamné àune peine d’emprisonnement maximale, distribués en récits échevelés de jeunesse et récits de témoi-gnage sur l’univers carcéral.Un sens poussé du grotesque ramène la cruauté du côté de l’humanité.Uneintroduction rédigée par l’auteur pour 13e Note livre les terribles clés de l’œuvre.

JoelWilliamsDu sang dans les plumesTraduction de Natalie Beunat

Le livre : un recueil spéciale-ment mis au point par et pour13e Note, dont l’administrateur,Éric Vieljeux, a rencontré l’au-teur dans sa prison californienne.Le cri de douleur mais aussi lechant de guerre d’un Amérindienmeurtri par le Système, qui nes’avoue jamais vaincu.

Le style : une écriture cinéma-tographique, à l’américaine, dontle vérisme est constamment sub-verti par des feux d’artifice defantaisie et d’humour – l’œuvredébouchant sur une « sagessepratique » qui en ferait presqueun manuel de survie en milieuhostile.

16 mai 2012Prix de vente : 8 €€

110 x 180 mmEnv. 320 pagesCollection : PulseGenre : récitsThème : autobiographie & fictionÉditeur : Éric Vieljeux

Office : 2e office de maiEAN : 978-8-49380-278-3

Points forts

13e Note Éditions, 6, rue Debelleyme, 75003 Paris Tél. 01 42 78 08 78 – www.13enote.com

Contact presse : Arnaud Labory — Tél. [email protected] — www.agence-labory.com

Page 10: 13e Note lance PULSE

« Appelez-moi par mon nom. Je suis installé à Baker Street.Je dépense mon argent dans le true west qui emplit et vide mes

poumons. Toute bouffée d’oxygène est un cycle nasal : la corbeillepleine de Kleenex, les Kleenex pleins de sang, les Kleenex pleins demoi. J’allume mon ordinateur. Je joue au solitaire jusqu’à ce que mamain gauche soit engourdie. Puis j’essaie d’écrire. Puis je regardel’heure : vingt minutes se sont déjà écoulées. Je vais aux toilettes,

m’installe à califourchon sur la cuvette et vide sur le miroir un peu depoudre, encore un peu. Je respire son odeur, l’écrase avec ma carte de

crédit Serfín et forme deux lignes bien épaisses. Je sniffe.C’est comme ça tous les jours. »

Julián Herbert

Page 11: 13e Note lance PULSE

9 782363 740120

Le livre

Dans ce nouveau titre PULSE, Julián Herbertnous offre un recueil inédit d’une rare densité, àbase de contrastes saisissants. Les références àdes icônes culturelles réelles ou fictives tellesque Sherlock Holmes, Lou Reed, Georg Trakl,Ismaël ou Moby Dick y cohabitent avec des an-tihéros ordinaires dépeints dans la noirceur deleur absurdité quotidienne, précairement ballot-tés au sein d’un impitoyable univers urbain maisaussi psychique. Au fil de cette anti-épopée, onpasse sans ménagement de la réalité la plus crueet désespérée du Mexique contemporain à ununivers peuplé de fantômes et d’êtres irréels, àmoins que le fantastique ne fasse irruption dansla ville sous la forme d’un vampire assoiffé desang… métaphore de la cocaïne – souvent dé-crite comme un monstre dévorant – et variationimagée sur le thème de l’addiction. La formeévolue tout au long du recueil : poèmes et récitsen prose de longueurs et tonalités variées se suc-cèdent ; la langue est explorée pour ses res-sources tant savantes qu’argotiques. Pourtant,Julián Herbert réussit le tour de force de créer ununivers absolument cohérent. Au-delà des jeuxde registres et d’espace-temps, il parvient en jon-glant avec les formes à créer une atmosphèreunique, d’autant plus fascinante d’être distilléeavec une délicieuse distance humoristique au filde ces textes empreints d’angoisse. Cocaïne, ma-nuel de l’usager : une lecture en forme de ma-nège à sensations fortes, au rythme saccadé etpuissant, où l’imaginaire côtoie la réalité la plusrugueuse.

L’auteurNé en 1971 àAcapulco, Julián Herbert vit au-jourd’hui à Saltillo, petite ville du Nord-Est duMexique. Il a été élevé, sans père, par une mèreprostituée ; son enfance et son adolescence sontles thèmes de son dernier roman, Canción detumba, couronné par le prix de Jaen (Espagne)en juillet 2011. Poète et romancier, Julián estavant tout un conteur d’histoires dont la lecturelaisse parfois un goût plus amer encore que laréalité qu’elles dépeignent. Passionné de mu-sique, chanteur d’un groupe de rock appelé Ma-drastras (« Belles-mères » !), il parsème sesrécits des paroles de chansons cultes – notam-ment de Lou Reed ; ignorant toute linéarité, ilprivilégie un mélange des genres reflétant lerythme syncopé et les incohérences de la vie.Bref, dans son provocateur « manuel », JuliánHerbert évoque comme personne l’inquiétanteâpreté de l’existence.

La traductriceLa cantatrice Jeanne Chevalier est née en1979. Hispaniste de formation, passionnée delittérature latino-américaine, elle a déjà traduitpour 13e Note Éditions, en collaboration avecRémiAnicotte, Il était une fois l’amour mais j’aidû le tuer, roman du Colombien EfraimMedinaReyes (2011).

EN QUELQUES MOTS : cet étonnant « manuel » rédigé par un des meilleurs auteurs mexicainscontemporains est composé de seize textes hantés par des obsessions qui se communiquent vite aulecteur : cocaïne, addiction, angoisse, ivresse, sexe, mensonge, vampires, folie, dépersonnalisation…

Julián HerbertCocaïne, Manuel de l’usagerTraduction de Jeanne Chevalier

La collection : PULSE est lacollection poche de 13e Note ou-verte à toutes les tempêtes et ha-billée rock dans la lignée de notresérie « Deluxe » de référence.PULSE c’est 8 titres par an, prixpublic entre 6 et 10 €.

Le livre : livre-choc inédit enFrance – le premier ouvrage la-tino-américain publié en PULSE :un collage virtuose de textes re-liés par le fil blanc de la coke.

Le style : par le ton rageur etl’humour ravageur, un style situéquelque part entre Irvine Welshet Julio Cortázar.

Promotion : régulièrement in-vité au festival de Berlin, JuliánHerbert sera de passage enFrance en mai 2012.

16 mai 2012Prix de vente : 6 €€

110 x 180 mm96 pagesCollection : PulseGenre : récitsThème : fictionÉditeur : Éric Vieljeux

Office : 2e office de maiEAN : 978-2-36374-012-0

Points forts

13e Note Éditions, 6, rue Debelleyme, 75003 Paris Tél. 01 42 78 08 78 – www.13enote.com

Contact presse : Arnaud Labory — Tél. [email protected] — www.agence-labory.com