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12 belles histoiresde systmes d'information

2 ANAP

12 belles histoiresde systmes dinformationBatrice Falise-MiratDirectrice associe, ANAP

BenjaMin leMoineCharg de projet, ANAP

PhiliPPe caZaBat PhiliPPe tran PhatConsultants, ADS Consultants

4 12 BELLES HISTOIRES DE SYSTMES DINFORMATION

Prface

LAgence Nationale dAppui la Performance des tablissements de sant et mdicosociaux fdre les expriences et les comptences du GMSIH, de la MAINH et de la MEAH, auxquelles viennent sajouter des comptences complmentaires.La loi Hpital, Patients, Sant, Territoires lui confie la mission dappuyer les tablissements de sant et mdico-sociaux afin damliorer leur performance. Pour atteindre cet objectif ambitieux, lANAP a bti une mthodologie de travail dont une des rgles dor est la suivante : elle nimpose pas par le haut un modle de performance thorique. Elle a au contraire pour ambition de reprer, susciter, capitaliser et diffuser les expriences des professionnels de terrain. Tel est prcisment lobjectif de ce document de retour dexpriences, qui prsente douze belles histoires dquipes qui ont mis en musique des projets de systmes dinformation, avec succs. Sans prsenter de recommandations officielles, sans caractre prescriptif, cette publication de lANAP mane des professionnels de terrain et a t rdige pour les professionnels de terrain. Elle a pour ambition dactionner un des leviers de la performance que lANAP a identifi pour concentrer son action : optimiser les investissements pour garantir limpact futur de chaque dpense.

Christian anastasY Directeur gnral de lANAP

RsumCe document prsente 12 projets de systme dinformation mens avec succs dans les tablissements de sant, qui concourent lamlioration des conditions de travail, de la prise en charge des personnes et, in fine, de la performance globale de notre systme de sant. Chacune de ces expriences remarquables est prsente selon le mme canevas : rappel du contexte, objectifs du projet, moyens ncessaires pour sa mise en uvre, retours dexprience, gains qualitatifs et/ou quantitatifs. Les grands enseignements de cette publication sont autant de conditions de russite des projets SI : - limplication de tous, notamment les utilisateurs mais aussi les mdecins - la dtermination de la direction - la simplicit dutilisation, la rponse des besoins concrets - la communication autour du projet - les moyens pour russir. Mots-cls SIH, systme dinformation, belle histoire, ville-hpital, tl cardiologie, prescription, ambulatoire, PACS, tl radiologie, mdicament, DPI, comptabilit analytique, garde administrative.

SummaryIn this document, 12 case-studies of successful health information system projects are presented. All these projects aim at better work conditions, better care for patients and finally, an increased performance of the healthcare system. Each case study follows the same pattern: context, project objectives, means required for implementation, return of experience, qualitative and quantitative gains. A key message of these case studies is that successfully implemented IT projects are those that: - involve every relevant actor (users, doctors) - are fully supported by the top management - answer basic and factual needs and are user-friendly - communicate widely about the project - have the relevant means for implementation. Keywords Health Information System, information system, success story, city-hospital, tl cardiology, prescription, ambulatory, PACS, tl radiology, medicine, cost accounting.

Contact : Benjamin LEMOINE [email protected]

6 12 BELLES HISTOIRES DE SYSTMES DINFORMATION

SommaireIntroduction ...................................................................................8 Centre hospitalier dArras

Projet ville hpital ........................................................................10

Centre hospitalier universitaire de Caen Clinique Pasteur de Toulouse

Tlsurveillance domicile ..........................................................12

Informatisation de la production mdicale ................................14

Centres hospitaliers de Dax et Mont-de-Marsan Centre hospitalier de Douai

Crer les fondations dun SI prt aux enjeux des territoires ........16

Ambulatoire : optimisation des processus de soins ..................18

Institut Gustave Roussy (IGR)

Rseau dchange scuris dimages .........................................20

Centre hospitalier de Rouffach

Robotisation de la dispensation du mdicament .......................22

Centre de rducation fonctionnelle Sancellemoz Centre hospitalier universitaire de Tours

Informatisation du dossier patient .............................................24

Mise en place du PACS ..................................................................26

Centre hospitalier dUssel / Service des urgences Centre hospitalier de Valenciennes Centre hospitalier de Valenciennes

Projet dinformatisation des urgences ........................................28

Comptabilit analytique pour un management par ple ..........30

Garde administrative ....................................................................32

Glossaire ......................................................................................34

7

IntroductionLe monde des systmes dinformation hospitaliers a enfin ses Belles histoires !Alors que les projets de systmes dinformation dans le milieu hospitalier sont souvent dcris pour les difficults quils rencontrent, lANAP a souhait faire connatre ceux qui sont mens bien avec succs et qui concourent lamlioration des conditions de travail, de la prise en charge des personnes et, in fine, de la performance globale de notre systme de sant.

Ces projets couvrent volontairement des thmes varis et innovants tels que : le dploiement dune comptabilit analytique par ple et par service pour une autonomie des ples ; la robotisation de la dispensation mdicamenteuse ; loptimisation du circuit du patient en hospitalisation de jour ; la mise en place dun suivi tl cardiologique domicile ; linterprtation des radiologies distance... Les tablissements qui ont port ces projets nont pas tous t accompagns par lANAP ou par les structures historiques qui la composent (MAINH, MEAH, GMSIH). Leurs expriences mritent cependant dtre mises en valeur : les quipes ont pilot ces projets et les ont dploys dans leur tablissement, donnant lieu des usages quotidiens par les professionnels tout en mesurant les gains quils apportent aux patients, aux professionnels et ltablissement. Pour identifier ces projets de nombreux acteurs ont t mobiliss : les agences rgionales de lhospitalisation, les fdrations dtablissements, les industriels du secteur Sur plus de 60 projets ainsi identifis, 16 ont donn lieu une rencontre avec les professionnels impliqus et 12 ont t retenus, prsents dans ce livret. Bien que ces Belles histoires de projets de SIH couvrent des sujets trs divers, la lecture de ces retours dexprience permet didentifier de nombreux points communs.

Ce sont les hommes qui font le projetLes projets ont t pilots par les utilisateurs, avec une forte impulsion de la Direction et en faisant intervenir toutes les parties prenantes de la direction gnrale jusquaux aides soignants . Notamment, les mdecins groupe le plus influent ont frquemment t placs au cur de la dmarche. Bien sr, une maturit des quipes est souvent constate : loutil doit arriver dans un terrain propice .

8 12 BELLES HISTOIRES DE SYSTMES DINFORMATION

L implication de la direction est totale dans le pilotage stratgique du projet Un projet de SIH est un projet organisationnel avant tout qui redistribue des responsabilits et fait bouger les organisations. ce titre, le support constant de la Direction apparat systmatiquement comme un lment indispensable la russite du projet : le SI est un outil au service dune politique .

Le SI apporte une rponse pragmatique un besoinLa simplicit et la facilit dutilisation de la solution priment souvent. Les outils semblent mieux accepts sils offrent du service et rpondent un besoin identifi par les professionnels. Pour de nombreux projets retenus, le dploiement doutils proches des usages et montrant rapidement des rsultats concrets est garant du succs. Une dmarche de dploiement revient souvent : provoquer dabord lenvie puis le besoin avec une attention particulire pour les personnes les plus rticentes.

L tablissement communique autour du projetLa communication est frquemment cite comme un lment facilitateur et indispensable au projet. Elle accompagne le changement tout comme la formation.

L tablissement sest donn les moyens de russirPour russir ces projets, les tablissements nont pas hsit mettre en uvre les moyens ncessaires en mobilisant les quipes, se dotant dinfrastructures dimensionnes au besoin avant le dploiement comme en acceptant une augmentation de son budget informatique .

Et bien dautres cls de succs dcouvrir dans ce livret Chacune de ces expriences remarquables est prsente selon le mme canevas : un rappel du contexte, des objectifs et des moyens ncessaires prcde les retours dexprience ainsi que les gains qualitatifs et/ou quantitatifs obtenus dans le cadre de la mise en uvre du projet, dans un souci de capitalisation et daccompagnement des tablissements pour scuriser les investissements SI. En ce sens, ce document de retours dexprience a pour ambition dactionner un des leviers de la performance tel quidentifi par lANAP et consacr des investissements efficaces : optimiser les investissements des tablissements pour garantir limpact futur de chaque dpense.

9

1

Centre hospitalier dArras

Projet ville-hpital

Amliorer la prise en charge des patients

Tisser une relation privilgie avec les mdecins libraux pour le bnfice du patient comme de lhpital

ObjeCTIf

MOyenS

Partager linformation avec les mdecins de villeLe projet est n dune volont stratgique douvrir lhpital sur son environnement, ouverture se manifestant jusque dans larchitecture du nouveau btiment. Par opposition l hpital silence , le CH dArras sest notamment ouvert la mdecine de ville ds 2005.Le contexte est favorable : depuis 2002, ltablissement dveloppe un SIH complet gnrant de nombreuses informations mdicales. L tablissement vise le zro papier par numrisation de lensemble du dossier patient : lettres de sortie, comptesrendus, images, rsultats de biologie, etc. Le CH dcide alors ds 2005 de faire profiter les mdecins libraux de lensemble du contenu disponible dans le SIH. Le CH, lextrme sud du dpartement, a en effet une opportunit de dveloppement travailler avec le mdecin de ville car il est situ entre zones urbaines trs habites au nord et zones plus clairsemes voire rurales au sud. son entre, il est demand au patient sil souhaite que son dossier soit partag avec son ou ses mdecins de ville. Il signe un consentement explicite et dsigne nommment les mdecins habilits. Si le mdecin est dans le systme, il reoit un SMS lui notifiant lhospitalisation de son patient. Ds lors, le mdecin peut accder toutes les informations du dossier mdical dtablissement de son patient et ainsi suivre son hospitalisation. Le mdecin est inform via SMS ou message scuris de la sortie puis de toute nouvelle hospitalisation de son patient. La lettre de sortie sera bientt transmise par messagerie scurise au mdecin. terme, le but est de disposer dun vritable partage dinformation dans les 2 sens : ville hpital. Aujourdhui le mdecin peut dj partager ses observations via un onglet dans le dossier de lhpital.

Un portail daccs qui fournit des services aux librauxUn portail Internet ville-hpital permet aux mdecins connus du systme daccder diffrents services.Les mdecins accdent au portail via leur carte CPS habituelle et un mot de passe dlivr par lhpital. Ils ont accs directement au dossier mdical de leurs patients. Ils disposent galement dautres services : notification par SMS ou par mail scuris des informations dentre ou sortie de leurs patients.

Prsentation de solution au mdecin libral.

Le but tait de scuriser la dmarche (carte CPS) et de ne pas tre intrusif vis--vis de lquipement du mdecin. Le succs de lopration naurait pas t aussi important sans la communication ralise auprs des mdecins libraux par la coordinatrice rseau ville hpital, poste spcialement cr par ltablissement. Sa mission consiste dmontrer en temps rel lintrt du systme aux mdecins non encore inscrits. Elle fait la preuve par lexemple en se connectant directement depuis le cabinet du mdecin au portail de lhpital. Elle est immdiatement informe de toute nouvelle demande dun patient pour un mdecin non connu par ltablissement. Pour adhrer, le mdecin signe alors une charte de bonne utilisation.

10 12 BELLES HISTOIRES DE SYSTMES DINFORMATION

Signature du consentement par le patient en hospitalisation de jour.

Le projet est n dune volont stratgique douvrir lhpital sur son environnement, ouverture se manifestant jusque dans larchitecture du nouveau btiment.

ReTOuR dexPRIenCeUne forte organisation a t mise en place dans ltablissement pour permettre ce fonctionnement : le bureau des entres et les points dadmissions pour le consentement du patient ; le service informatique pour la gestion du portail et des droits daccs ; la coordinatrice pour ladhsion des patients et la gestion des chartes mdecin. Le projet a fonctionn car il a t pilot par les utilisateurs avec une forte volont impulse par la Direction.

lTAblISSeMenTCentre hospitalier dArras (62) MCO, psychiatrie, moyen & long sjour : 1 118 lits et places SIH intgr depuis 2005 www.charras.fr

GAInS ObTenuSLe nombre de patients envoys par les mdecins libraux inscrits a augment de 10 %. Le nombre de mdecins libraux adhrents est pass de 233 en 2007 292 aujourdhui pour 350 libraux sur la zone couverte (soit 83 % de taux de pntration). Les mdecins de ville ont consult en moyenne 4 000 pages de dossiers mdicaux par mois en 2008. Une tude ralise sur les patients gs suivis en grontologie avec ce dispositif a montr, en premire approche et avec un suivi aigu en relation avec les mdecins de ville, une rduction de la DMs en 1er sjour de 7 jours (de 10,1 2,6 jours) et de 1,5 jour ,5 en second sjour. Outre la fidlisation des mdecins cest aussi une nouvelle image de lhpital qui est donne.

le PROjeTPortail de services scuriss aux mdecins libraux : accs au dossier patient et alertes aux mdecins (SMS et/ou e-mails) Dbut du projet 2005, mise en uvre en 6 mois Taux de recouvrement : 83 % des mdecins libraux en 3 ans

lA bOTe OuTIlS AnAPSur cette thmatique, lANAP a travaill sur le dossier du patient dans les hpitaux et cliniques. Plus dinformations sur www.anap.fr Des outils sur la scurit, la gestion des accs, linteroprabilit et les rseaux ville-hpital sont disponibles sur www.asipsante.fr

OuTIlS MIS en uvRePortail Internet daccs au dossier patient informatis. Contrle daccs via CPS. Coordinatrice rseau ville-hpital.

en SAvOIR PluS...Natacha Bourdolle, Coordinatrice rseau ville-hpital [email protected]

Ouvrir lhpital cest lintgrer dans son environnement pour le confort du patient et des professionnels.

CENTRE HOSPITALIER DARRAS 11

2

Centre hospitalier universitaire de Caen

Tlsurveillance domicile

Suivre et duquer les patients distance

Amliorer la prise en charge de linsuffisance cardiaque et rduire les r-hospitalisations en Basse-Normandie

ObjeCTIf

duquer le patient sa prise en chargeDans une rgion faible densit de population o le nombre de sjours pour maladie cardio-vasculaire chez les plus de 75 ans est le plus lev de France, les cardiologues ont souhait organiser la prise en charge de linsuffisance cardiaque.De l est ne lAPRIC (Amlioration de la Prise en Charge de lInsuffisance Cardiaque) dont le but est de simplifier le suivi de patients trs disperss et dviter les r-hospitalisations inadquates et coteuses. Cest un directeur de CPAM qui est lorigine du projet suite un voyage dtudes au Qubec en 2006. Le service du Professeur Grollier du CHU de Caen y voit lopportunit de reproduire un projet oprationnel. Le constat est que 54 % des hospitalisations pour dcompression cardiaque seraient vitables pour peu que lon ralise un suivi systmatis la sortie de lhpital. Un projet de suivi systmatis des patients domicile se met ainsi en place avec mise disposition dun terminal tlphonique, le Webiphone, qui permet dassurer le suivi du patient et lentrane quotidiennement son ducation thrapeutique.

Le patient, form lutilisation du terminal, et dont le consentement libre et clair est recueilli, donne alors accord son cardiologue et mdecin traitant pour quils accdent aux informations recueillies via le terminal. Une valuation est faite pour chaque patient au bout de 3 mois. Il ne sagit pas dun systme durgence mais bien dviter les dcompensations en conseillant, voire en dclenchant, des consultations avec le mdecin traitant et/ou le cardiologue de ville.

MOyenS

Une technologie simple, un algorithme paramtrable volontCe qui a sduit les professionnels, cest tout dabord la robustesse du dispositif.Seule une ligne tlphonique est ncessaire. Dans un dpartement o lADSL est loin dtre la rgle, cest indispensable ! L ergonomie du terminal est simple : un cran tactile avec de grosses icones pour les rponses saisir par le patient. Priorit la simplicit pour un apprentissage minimum. Le systme nest pas contraignant : le patient y accde quand il le souhaite dans la journe. L interrogation du patient par le terminal se fait selon un cycle hebdomadaire : signes vitaux : lundi, mercredi, vendredi ; rgles hygino-dittiques : mardi, jeudi ; entranement leffort : samedi ; suivi psychologique : vendredi soir. La simplicit dutilisation de cet outil cache un algorithme logiciel puissant, modifiable volont par lquipe soignante et qui donne loutil toute sa dimension ducative. Les rponses du patient peuvent donner lieu des alertes de diffrents niveaux : jaune = contrle raliser par le patient lui-mme ; orange = contact tlphonique de linfirmire, voire envoi vers le mdecin traitant ; rouge = action thrapeutique rapide ncessaire. Des infirmires formes lutilisation du SEDIC (Suivi Educatif Domicile dans linsuffisance Cardiaque) suivent leurs patients dans chaque centre hospitalier sur un terminal ddi qui leur remonte les informations saisies par le patient, les actions dducation ralises, les donnes mdicales du patient (dont les signes vitaux) et les alertes qui ont t gnres automatiquement.

La saisie par le patient sur le Webiphone.

12 12 BELLES HISTOIRES DE SYSTMES DINFORMATION

Le centre hospitalier de Caen.

Le Webiphone permet dassurer le suivi du patient et lentrane quotidiennement son ducation thrapeutique.

ReTOuR dexPRIenCeL identification des patients cibles (screening) est essentielle la russite du projet ainsi que leur ducation pralable et leur participation des ateliers thrapeutiques. La simplicit et la facilit dutilisation de la solution priment. Elles conditionnent lappropriation du systme par le patient. Cest au patient daller au terminal au moment o il le souhaite. L inverse aboutirait un rejet du systme. Les infirmires sont au premier plan dans la russite du projet. Elles ont fait voluer leurs comptences et leur mtier pour offrir un nouveau type de service. L outil doit tre largement paramtrable pour sadapter la pathologie concerne et aux diffrents profils de patients. La solution est largement exportable dautres pathologies.

leS TAblISSeMenTSProjet conduit par les : CHU de Caen (Pr Grollier, Belin, Sabatier) CH de Trouville/Mer CH William Harvey CH de Cherbourg CH de Flers Comprend aujourdhui trois hpitaux et deux centres de rducation plus 2 autres CH depuis janvier 2010 (St L et Alenon). Ce projet est soutenu par lARS, lURCAM et la Rgion Basse-Normandie.

GAInS ObTenuSDiminution des r-hospitalisations pour IC trs coteuses. Dveloppement de la connaissance de la maladie, des signes dalerte, des rgles hyginodittiques ; Amlioration possible de la qualit de vie. Amlioration continue des paramtres pronostiques et optimisation du traitement mdical. Accompagnement du retour domicile. satisfaction des patients : Moi, heureusement que jai eu cette bote sans laquelle je ne me serais occup de rien ! .

le PROjeTSuivi Clinique Domicile (SCAD) 90 patients quips depuis avril 2009 en Basse-Normandie. 300 500 patients prvus en 2010, nombre suffisant pour valider scientifiquement le modle par une tude randomise Cot total estim du projet : 600 par patient suivi sur 12 semaines

en SAvOIR PluS...

OuTIlS MIS en uvRePilote en 2006, dploiement progressif depuis avril 2009 avec 90 patients. Terminaux patients. Sous-traitance de linstallation chez les patients. Un serveur de ltablissement pour le suivi par les infirmires.

Ulricke Sallot, infirmire [email protected] Rmi Sabatier et Annette Belin, mdecins [email protected] [email protected]

Dvelopper lducation thrapeutique, cest diminuer de moiti le risque de r-hospitalisation.

CENTRE HOSPITALIER uNIvERSITAIRE DE CAEN 13

3

Clinique Pasteur de Toulouse

Informatisation de la production mdicale

L utilisation du systme dinformation par tous les professionnelsComment amener le corps mdical lutilisation quotidienne de loutil informatique ?

ObjeCTIf

MOyenS

informatiser lensemble de la production mdicaleAu cours dun conseil dadministration en 2001, la Clinique Pasteur de Toulouse dfinit comme priorit linformatisation de lensemble de sa production mdicale. Dans un contexte o tout le monde parle du Dossier Patient Informatis (DPI) mais o personne nen est compltement satisfait, cest un vrai dfi relever.Quand on interroge les mdecins, il savre que lexpression de leurs besoins est trs htrogne. Cette htrognit est le reflet de leur statut de libral indpendant qui gre son propre cabinet mdical. Pour une mme pratique, lcart des demandes ne simplifie pas la ralisation dun outil gnrique. Toujours dans laction immdiate, une demande revient toujours dans leur propos vis--vis de linformatique : celle-ci doit leur faire gagner du temps. Dans ces conditions, comment leur demander de saisir la plus petite information dans un systme commun ? Pass ce constat, tout informaticien doit remiser ses certitudes. La Direction informatique de ltablissement dcide alors de prendre des chemins de traverses : pas de cahier des charges mais proposer aux mdecins de faon progressive et surtout non impose des fonctionnalits qui offrent du service : on ne fait rien sans les mdecins !

Une approche pas pas o lon suscite le besoinL ide a t de procder par tapes en poussant de linformation pour susciter lenvie puis lusage et, au final le besoin.tape 1 : mettre disposition linformation La premire tape a consist pousser linformation existante vers les professionnels. Dans la clinique, le systme est dj riche dinformations sur le patient (liste des patients, comptesrendus, lettres de sortie, lments des sjours prcdents, images, rsultats de labo) et sur ltablissement (base de contacts internes, horaires des autres cabinets, services logistiques, plannings). En poussant ces informations via un portail accessible depuis nimporte quel navigateur, les professionnels deviennent curieux et sapproprient loutil puis font des demandes pour faciliter leur activit. tape 2 : offrir du service L tape suivante concerne lintgration des logiciels de cabinet dans le SI de la clinique. Trois solutions sont alors proposes : interfacer leur logiciel actuel, utiliser loutil communiquant promu par la clinique ou envoyer un flux dimpression depuis leur logiciel vers la clinique. Chacun est libre de son choix. Aujourdhui, 90 % des mdecins ont fait le choix du logiciel de cabinet de la clinique, un outil parfaitement intgr. tape 3 : offrir une solution rpondant un besoin Restait faire passer les mdecins de consommateurs producteurs dinformation. L objectif dinformatiser les processus de soins reste dactualit. Le point de dpart est la prescription. La T2A arrive point : facturation clinique et honoraire ncessitent une troite imbrication. Le processus de facturation peut alors tre dvelopp depuis la saisie au cabinet jusqu la codification des actes lissue du bloc. La demande des mdecins est cependant contraignante : saisir la prescription aussi vite que sur papier . Ceci na pu se faire quau travers dune extrme souplesse de loutil. Chacun utilise ce qui lui convient, mode structur ou non : jindique le mdicament via une recherche informatique mais jcris au stylet la posologie sur la tablette, comme je le faisais sur papier . Objectif atteint : les mdecins prescrivent le SIH.

14 12 BELLES HISTOIRES DE SYSTMES DINFORMATION

La Clinique Pasteur Toulouse.

Lide a t de procder par tapes en poussant de linformation pour susciter lenvie puis lusage et, au final le besoin.

ReTOuR dexPRIenCeLes cls de succs identifies : placer le mdecin au cur de la dmarche ; faire rentrer les outils dans les usages le plus naturellement possible sans forcer les utilisateurs ; dployer les fonctionnalits tape par tape en suscitant lenvie puis le besoin ; accepter de se tromper mais sans abandonner ; obtenir le support constant de la Direction ; accepter une augmentation de son budget informatique (en phase de construction comme en phase dexploitation) ; prendre des dcisions collgiales sur certains sujets : par exemple dfinir une charte pour le partage des informations.

lTAblISSeMenTClinique Pasteur Toulouse (31) 197 lits de mdecine 131 lits de chirurgie 42 places dambulatoire 85 places dHAD 500 soignants et 150 mdecins www.clinique-pasteur.com

le PROjeTMise en uvre de linformatisation de lensemble de la production mdicale : dossier patient, plan de soins, prescriptions, bloc, contrat de bon usage du mdicament Utilisation par tous les professionnels de ltablissement. Dbut de mise en uvre 2002 Prescriptions 2006 Contrat de bon usage des Mdicaments en 2009.

GAInS ObTenuSGain de temps : linformatique est utilise par tous (mdecins, soignants, services hteliers) quotidiennement. Lorganisation est plus efficiente avec moins de perte de temps et une communication plus efficace entre les services. Le papier disparat progressivement. L informatique fait partie intgrante de la culture dentreprise et contribue son image. Elle fait la fiert des utilisateurs. Lutilisation du bloc a t amliore. L inscription des patients au programme opratoire se fait directement depuis la consultation des mdecins dans leur plage opratoire avec validation des inscriptions par la chef de bloc et des praticiens. La traabilit dans un contexte rglementaire toujours plus complexe.

lA bOTe OuTIlS AnAPSur cette thmatique, lANAP propose les outils suivants : Circuit du mdicament : retours dexprience, guide dinformatisation, film. Accompagnement au changement, gestion de projet : CD-Rom. Retrouvez ces outils et documents sur www.anap.fr

OuTIlS MIS en uvReTablettes sans fil. Dploiement du wifi dans tout ltablissement. Formation de 4 heures aux soignants.

en SAvOIR PluS...Dominique Pon, informatique d.pon@clinique -pasteur.com Paul Meulat, cadre de soin p.meulat @clinique-pasteur.com Christophe Raspaud, mdecin c.raspaud @clinique-pasteur.com

Il nexiste pas de solution informatique, il existe une dmarche informatique .

CLINIquE PASTEuR DE TOuLOuSE 15

4

Centres hospitaliers de dax et Mont-de-Marsan

Crer les fondations dun SI prt aux enjeux des territoires (CHT)

La mutualisation des moyens du SI pour prparer lavenirComment crer les conditions dmergence dun SI support dune future CHT ?

ObjeCTIf

Faire du si le support dune vritable politique de coopration entre tablissementsDans les Landes, dpartement faiblement pourvu en tablissements de sant, la coopration simpose pour couvrir les besoins dune population trs disperse dans le dpartement et pourtant en forte croissance dans toutes les tranches dge.Cette coopration concerne les deux tablissements de Dax et Mont-de-Marsan qui la vivent comme une obligation : ltablissement de Dax couvre les besoins de villes loignes comme Mimizan (population multiplie par 15 lt et ville la plus loigne dun CH en France) et celui de Mont-de-Marsan doit rpondre aux besoins dune population parse, sur laxe Bordeaux-Pau et dans le Gers. Cest peu de dire que les deux tablissements pratiquent cette coopration depuis longtemps : elle sest formalise ds 1994 par la cration dun Syndicat Inter-hospitalier lorigine de nombreuses mutualisations et o le Systme dInformation tient largement son rle. Les premiers projets ont consist mutualiser tout dabord les quipes et les moyens notamment informatiques entre les deux tablissements : fusion des deux SAMU avec passage une base de donnes commune aux deux tablissements mais avec une rgulation spcifique pour chacun ; permanence des soins ; activit de nonatalit-obsttrique partage avec utilisation de moyens de communication entre les quipes. Par la suite, les besoins dorganisation de la filire en cancrologie (3C, RCP passage de patient dun tablissement lautre) , font franchir un cap : utilisation rgulire de la visioconfrence, changes davis et de documents entre professionnels par messagerie scurise. Avec larrive de la phase de prfiguration du DMP en 2006 en Aquitaine, la coopration slargit la mdecine de ville. Dautres problmatiques sont alors traiter : gestion du consentement patient, rapprochement didentits, gnralisation de la messagerie scurise, identification forte des professionnels de sant.

Ces projets ville-hpital perdurent, voire prennent dautres axes de coopration en 2007 et 2008 : pour Dax : changes avec les mdecins traitants avec notification dadmission et de sortie de leur patient ; pour Mont de Marsan : - changes avec les mdecins traitants : envoi de documents mdicaux directement depuis le dossier mdical ; - changes avec les pharmacies de ville avec transmission dordonnances dans les deux sens par messagerie scurise (leur prcisant ainsi la sortie du patient, diminuant les risques dinteractions, explicitant les habitudes des patients et les informant sur lusage de produits complexes notamment rtrocds).

Lquipement mis disposition de la rgulation librale pour la permanence des soins : visioconfrence et accs aux applications. Le mdecin qui passe dun tablissement lautre retrouve le mme environnement.

MOyenS

Faire travailler les quipes ensemble avant douvrir le si vers la villeLes obligations de mutualisation se sont naturellement imposes aux deux tablissements. Cest progressivement aprs atteinte dun quilibre dans la coopration des quipes que les dploiements puis les collaborations avec lextrieur ont t dcides. Le dploiement du SI de production mdicale de faon constante et relativement homogne entre les deux tablissements a t aussi une ncessit pour aborder ensemble les problmatiques techniques lies ces nouveaux projets. L existence dune plateforme rgionale (Tl Sant Aquitaine) a constitu un support important pour sorienter vers le choix doutils tudis, valids et dploys et rester en cohrence avec les projets rgionaux.

16 12 BELLES HISTOIRES DE SYSTMES DINFORMATION

ReTOuR dexPRIenCeLes cls de succs identifies : engagement fort des directions des deux tablissements avec formalisation des objectifs de mutualisation au Conseil dadministration afin de garantir la continuit de projets par dfinition trs longs ; susciter les besoins des professionnels puis les associer ds les phases dtude et de spcification des besoins ; dployer les fonctionnalits et sassurer de leur usage avant de passer au projet suivant ; se doter dinfrastructures dimensionnes au besoin avant tout dploiement.

leS TAblISSeMenTSCH de Dax (40) : 988 lits CH Mont de Marsan (40) : 1 269 lits et places SAMU : 15 mdecins 45 soignants RCP : 3 RCP / semaines 3C : 4 personnes dispatches sur les 2 tablissements www.ch-dax.fr www.ch-mt-marsan.fr

le PROjeT

GAInS ObTenuS120 130 sances de rCP ralises en visioconfrence entre les deux tablissements pour 5 7 participants, vitant ainsi autant de dplacements (digestif, urologie, sein, gyncologie, thorax, mdecine gnrale). Ce matriel est aussi utilis pour les 3C, les urgences, la tlformation et les runions de conduite de projet. Echanges avec les mdecins pendant la prfiguration du DMP : 45 mdecins, 1 150 dossiers patients crs. Echanges avec les officines : 30 officines concernes soit 50 % de la zone couverte par le CH de Mont-de-Marsan.

Mise en uvre des changes entre les deux tablissements et ouverture vers la ville avant la mise en place dun dossier patient partag incluant limage.

en SAvOIR PluS...Centre hospitalier de Dax : Gilbert Martin, responsable systme dinformation et organisation [email protected] Centre hospitalier de Mont de Marsan : Philippe Viard, directeur informatique [email protected]

OuTIlS MIS en uvReVisioconfrence : 3 quipements par tablissement : RCP - permanence des soins prinatalit urgences. Messagerie scurise : Utilisation des outils de la plateforme rgionale. rseau : Ligne IP entre les deux tablissements (voix, donnes, images) , Liens RNIS pour la visioconfrence.

Ensemble pour mieux servir les patients.

CENTRES HOSPITALIERS DE DAx ET MONT-DE-MARSAN 17

5

Centre hospitalier de douai

Ambulatoire : optimisation des processus de soins

Appliquer les bonnes pratiquesL utilisation dun outil de workflow au service de lamlioration des processus de soins

ObjeCTIf

appliquer les bonnes pratiques en ambulatoireLa volont institutionnelle de dveloppement de lambulatoire est plus quun discours au Centre hospitalier de Douai. Alors que lhpital dispose dun dossier patient informatis et que les prescriptions sont mises en place depuis 2006, il sagit daller plus loin et dappliquer les bonnes pratiques en ambulatoire.Fort de cette volont, ltablissement participe en 2008 une exprimentation pilote avec dautres tablissements et la MEAH sur lambulatoire. Puis ltablissement applique les bonnes pratiques dgages : protocolisation du circuit du patient, mise en place de lassurance qualit dans la prise en charge du patient, prise en compte du rle de laccompagnant Ainsi lorganisation sadapte avec, par exemple, lappel systmatique J-1 des patients, afin de sassurer que les conditions daccueil sont remplies, et J+1 pour valuer lapprciation par le patient de sa prise en charge. Des formulaires types sont crs et systmatiquement complts informatiquement. Le but est ensuite doptimiser lutilisation de lensemble des ressources dont celles du bloc. Cest l quun outil de workflow devient vite indispensable : en sappuyant sur le parcours du patient, il diffuse linformation la bonne personne au bon endroit : si on approche et diffuse au mieux lheure de sortie du patient, on optimise lintervention des quipes de bio-nettoyage et celle des brancardiers. On gagne ainsi du temps de bloc. Si le pharmacien connait avec prcision lheure darrive du patient, il optimisera ses prparations de chimiothrapie en talant la charge de ses prparateurs.

Karine Verdin, cadre du service, sattaque dabord aux frontires concernant les macro-process de son activit : consultations / demandes dhospitalisation / placements / bloc. L outil se met en place avant lt pour tre oprationnel en septembre. Pour tout dcalage, les mdecins et anesthsistes sont alerts en temps rel via bipeur pour mieux sorganiser.

MOyenS

analyser les processus et les optimiser avec un outil de workflowL outil de gestion des flux arrive au bon moment dans un terrain particulirement favorable. Cet outil, dj utilis pour la dicte numrique, parat rapidement propice au DSIO pour amliorer lefficience du processus ambulatoire.La mthodologie nest pas de rsoudre dun coup lensemble des problmes de lambulatoire mais bien de sattaquer dabord celui jug comme le plus important. En tirant ce fil, on droule alors progressivement les voies damlioration et on optimise pas pas lefficacit de lensemble du processus de soins. L outil est un outil de terrain qui enchane des oprations dfinies par les soignants pour les soignants. De faon concrte, il ralise ainsi une liste de travail pour chaque responsable dune activit en rcuprant des informations du SIH qui seront compltes en temps rel par le personnel soignant. A tout moment, on connat la situation exacte du patient dans son parcours : On a toujours le bon patient dans le bon lit . Tous les moyens techniques sont utiliss : postes de travail classique, tablette PC, iPhone (saisie des signes vitaux, visualisation de loccupation des chambres.), alertes sur bipeur ou tlphone etc.

18 12 BELLES HISTOIRES DE SYSTMES DINFORMATION

ReTOuR dexPRIenCeLa maturit de lquipe soignante doit tre importante afin quelle soit en mesure didentifier les points damlioration et de protocoliser lactivit. L outil doit arriver ainsi dans un terrain propice. En rsolvant avec loutil les difficults des personnes les plus rticentes, on leur donne du confort et on obtient trs vite leur adhsion. La technique des petits pas est la plus pertinente. Elle cre des mulations. On dbloque progressivement des verrous dans lorganisation.

lTAblISSeMenTCentre hospitalier de Douai (59) 757 lits et places : MCO, psychiatrie, SSR, moyen & long sjour : 1 118 lits et places SIH mdical en 2006 HDJ : 22 lits ; 10 IDE, 4 AS, 1 Cadre www.ch-douai.fr

le PROjeT

GAInS ObTenuSGains dorganisation : Pour diffrentes prises en charge de ses patients, le praticien visualise globalement toute son activit : ambulatoire, hospitalisation, interventions Il peut mieux se projeter par rapport une volution de son activit. Cela optimise lorientation du patient pour la bonne prise en charge, ainsi que la facturation de ltablissement. Gains quantitatifs : Croissance de lactivit en ambulatoire (en 2 mois de fonctionnement), chaque lit offre deux places par jour au lieu dune. Gain de temps : 1 heure IDE / jour. L outil nous fait gagner bien plus de temps quil ne nous en demande . Gain en confort pour les soignants et les fonctions supports (moins de collage, de recopies et mobilit). La satisfaction du patient est accrue.

Mise en uvre dun workflow de suivi du patient en ambulatoire. Alertes aux soignants sur vnement (bipeur, tlphone). Utilisation des outils de mobilit : ardoise, iPhone. Dbut des travaux : juillet 2009 pour un dmarrage en septembre 2009. Cot total : environ 15 k.

lA bOTe OuTIlS AnAPSur cette thmatique, lANAP propose des rapports et guide de bonnes pratiques organisationnelles sur les thmes suivants : chirurgie ambulatoire ; gestion des lits ; gestion du bloc opratoire ; transport interne, brancardage ; consultations externes. Retrouvez ces outils sur www.anap.fr

OuTIlS MIS en uvReDbut des travaux : juillet 2009 pour un dmarrage en septembre. Protocolisation de lactivit ambulatoire : 5 jours-homme avec 5 jours-homme en informatique. Tablettes, smartphones ; un serveur de ltablissement pour loutil de workflow.

en SAvOIR PluS...Philippe Huddlestone, directeur de linformatique et des tlcommunications [email protected]

Un outil dfini par les soignants pour les soignants.

CENTRE HOSPITALIER DE DOuAI 19

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Institut Gustave Roussy (IGR)

Rseau dchange scuris dimages (PeT-SCAn)

Favoriser le partage de la connaissance dans la lutte contre le cancerMise en place par lIGR dun rseau dchange dimages et de donnes avec cinquante tablissements dont vingt CLCC

ObjeCTIf

changer les avis avant le dbut des traitementsLe projet est n il y a dix ans dans le cadre des essais europens sur la maladie de Hodgkin. Le docteur Thodore Girinsky, chef de projet lIGR, a trs vite peru la ncessit dchanger des images et de comparer les avis avant le dbut des traitements .Ce nest quen 2007 que le projet sest finalement concrtis grce lappui financier de lARC* et de la FNCLCC* venus complter le dispositif dinvestissements dj en place. Tous les CLCC peuvent ainsi bnficier du rseau jusquen 2010. Le rseau dvelopp par lIGR devait permettre : le contrle qualit des essais cliniques ; la tenue de runions interdisciplinaires et inter-hpitaux ; lenvoi de dossiers dimagerie dans les centres pour un second avis. Selon Thodore Girinsky, loutil favorise la culture dchange, homognise les traitements et par consquent augmente la qualit et au final, la scurit du patient .

Une communication indispensable autour du projet Six mois plus tard, un premier bilan faisait apparatre un trs faible volume dchanges. Thodore Girinsky reconnait alors que nous navons pas communiqu, pas form les autres CLCC sur le projet ! , fort de ce constat et aprs une campagne de sensibilisation, daccompagnement et de formation, le projet allait connatre un nouvel essor : les dernires statistiques du second semestre 2009 montrent un volume de transfert aussi important que les 2 dernires annes runies !

Dossiers transmis par le rseau en 2009300 250 200 150 100 50 0

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MOyenS

rseau dchange dimagesDploiement progressif Initialement, le rseau permettait aux CLCC denvoyer les informations et les examens PET-SCAN lIGR (1 500 images par examen au format Dicom ou Dicom RT) pour un avis avant traitement par radiothrapie sur des patients atteints de la maladie de Hodgkin, dans le cadre dun essai europen. Lors de sa mise en place, le 15 juillet 2007 six CLCC ont intgr le rseau , dchanges.

simplicit de mise en uvre Le rseau sinterface facilement avec les quipements dimagerie des tablissements, dont notamment le PACS et les systmes de planification des traitements radiothrapiques. Il assure la confidentialit et la scurit ncessaires aux changes de dossiers par Internet. Partenariats industriels L IGR a fait appel deux partenaires : un diteur pour dvelopper la solution dchange des dossiers dimages et des informations du patient et le SIB*, qui met disposition son propre rseau, hberge la solution et assure la maintenance. Le rseau dchange scuris dimages stend aujourdhui vingt CLCC, vingt-trois hpitaux de laP-hP et sept centres privs.

20 12 BELLES HISTOIRES DE SYSTMES DINFORMATION

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ReTOuR dexPRIenCeLa culture de lchange nest pas naturelle dans les habitudes de travail. Ainsi, la mise en place dun tel projet ncessite un accompagnement au changement soign. Ce rseau trouve sa lgitimit dans les usages multiples quil permet : recueil dun second avis, essais cliniques, runions de concertation pluridisciplinaires (RCP), en complment des visioconfrences Il est prvu quil soit tendu dautres spcialits , comme la neurologie et la pdiatrie.

lTAblISSeMenTInstitut Gustave Roussy (94) : Cancrologie : 368 lits et places de jour www.igr.fr

le PROjeTRseau dimagerie mdicale reliant 20 CLCC et 30 tablissements Dbut en juillet 2007 et dploy en 7 mois Cot global externe du projet : 300 000 2 examens en moyenne par patient : 1 scanner et 1 PET soit environ 3 000 images en moyenne par dossier.

GAInS ObTenuSAmlioration de la qualit des soins par la mise en place de la relecture multidisciplinaire des images. Gain de temps : dans le traitement du patient, les changes de dossiers. Dveloppement de la culture du partage de la connaissance. Plus grande homognit de la prise en charge.

lA bOTe OuTIlS AnAPSur cette thmatique, lANAP propose les outils suivants : Guide de bonnes pratiques organisationnelles en imagerie Supports de formation pour un projet dimagerie (gestion de projet, outils mtiers, accompagnement au changement) Outil de dautodiagnostic dun service dimagerie Retrouvez ces outils sur www.anap.fr Autour de larchivage, signalons le projet Rgion sans film de lle-de-France.

OuTIlS MIS en uvReUne solution logicielle. Un metteur / rcepteur DICOM. La technologie VPN SSL et lauthentification GIP/CPS pour garantir la scurit des changes. Un serveur ddi (12 000 ) pour grer les flux de messages et un abonnement (3 000 /an) la plateforme de SIB.*ARC : Association pour la Recherche sur le Cancer *FNCLCC : Fdration Nationale des Centres de Lutte Contre le Cancer *SIB : Syndicat Interhospitalier de Bretagne.

en SAvOIR PluS...Dr. Thodore Girinsky, chef de projet lIGR : [email protected] Claude Ruelle, chef de projet PACS lIGR : [email protected] Emmanuel Reyrat, responsable des systmes dinformation de la FNCLCC : [email protected]

Loutil favorise la culture dchange, homognise les traitements et par consquent augmente la qualit et au final, la scurit du patient.

INSTITuT GuSTAvE ROuSSY 21

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Centre hospitalier de Rouffach

Robotisation de la dispensation du mdicament

Renforcer la scurit du circuit du mdicament

L intgration dun automate de dispensation nominative complte le circuit informatis du mdicament

ObjeCTIf

MOyenS

renforcer la scurit du circuit du mdicamentDix ans aprs avoir informatis son circuit du mdicament, le centre hospitalier de Rouffach a ajout en juillet 2009, un automate de dispensation des mdicaments pour lEHPAD de 105 lits et lunit psychiatrique de 21 lits.Le projet dautomate est apparu ds 2001, deux ans aprs linformatisation du circuit du mdicament par dploiement du module de prescription mdicamenteuse du progiciel de gestion de dossiers patients. Il fait suite plusieurs audits (2005 et 2007) dont lanalyse estime 13 % les incidents entre la prescription et le pilulier ou entre les cases du pilulier Tous les acteurs ont alors t convaincus de la ncessit de mettre en place un automate de dispensation permettant de scuriser le circuit. La mise en place de cet automate sinscrit donc dans la recherche constante de scurit pour le patient.

Mise en uvre du projet de robotisationL implmentation de lautomate de dispensation de formes orales sches a t ralise en mode projetFort de lexprience acquise lors de linformatisation du circuit du mdicament en 1999, ltablissement a pu dployer rapidement le projet. travailler avec toutes les parties prenantes Philippe Noiriel, pharmacien chef de service, rsume le dploiement : Nous avons travaill avec toutes les parties concernes partir des informations du circuit du mdicament provenant du progiciel de gestion de dossiers patients et des rsultats des audits . Dploiement progressif Avant une mise en production sur lensemble des services de soins, nous avons dploy la solution sur un service pilote afin de nous assurer de ladquation de linterface avec les besoins exprims prcise Philippe Pospieszynski, directeur adjoint du GIP Sym@ris en charge du dveloppement du progiciel.

Circuit du mdicament

Automate

Unit de soinadministration des mdicaments

MDeCin Prescription informatise

Complmentation manuelle

PharMaCien Validation des ordonnances nominatives

PLan DaLiMentatiOn 1. approvisionnement des cassettes 2. alimentation en comprims fractionns

sachets nominatifsInterface avec lautomate

PrParateUr Ordre de dlivrance des mdicamentsPlan de travail

22 12 BELLES HISTOIRES DE SYSTMES DINFORMATION

ReTOuR dexPRIenCe

L installation de lautomate, pour deux units de soins totalisant prs de 130 lits, scurise davantage la dispensation des mdicaments, laissant ainsi du temps au pharmacien pour se consacrer son activit principale de validation des prescriptions.L automatisation de la dispensation de mdicaments optimise aussi les tches rptitives de prparation des traitements par patient et par heure dadministration. Myriam Benda, infirmire, souligne que lautomate facilite notre vie, de la prescription jusqu ladministration des mdicaments . Bernard Georger, cadre de sant, ajoute qu il nous fait gagner du temps, de la fiabilit, de la scurit et en plus, les mdicaments sont emballs . Enfin, Philippe Noiriel, pharmacien chef de service, rsume parfaitement lintgration de ce nouvel outil : aprs linformatisation du circuit du mdicament qui replace le rle du pharmacien, lautomate reprsente ainsi laboutissement de cette scurisation .

lTAblISSeMenTCentre hospitalier de Rouffach (68) : Psychiatrie de 563 lits 1 300 agents dont 60 mdecins www.ch-rouffach.fr

le PROjeTAutomate de dispensation nominative Concernent 126 lits (EHPAD* et unit psychiatrique) Dbut en juillet 2009 et dploy en une semaine Participation de 10 profils mtiers pendant 3 mois : de la rdaction du cahier des charges au dploiement Cot de lautomate : environ 180 000

lA bOTe OuTIlS AnAPSur cette thmatique, lANAP propose les outils suivants : Circuit du mdicament : retours dexprience, guide dinformatisation, film, contenus de formation. Retrouvez ces outils sur www.anap.fr

GAInS ObTenuSscurit accrue : le taux dincidents (erreur entre prescription et pilulier ou entre les cases du pilulier) passe de 13% moins de 1% ; Gain de temps dans la prparation : 2 h / jour. Meilleure ergonomie de distribution : gain de place avec des sachets individuels remplaant les piluliers.

en SAvOIR PluS...Philippe Noiriel, pharmacien chef de service : [email protected] Philippe Pospieszynski, directeur adjoint du GIP Sym@ris : [email protected]

OuTIlS MIS en uvReModule prescription mdicamenteuse du progiciel de gestion de dossiers patients, le projet de robotisation sappuie ncessairement sur un circuit du mdicament informatis. Automate de dispensation. Interface entre le progiciel et lautomate, ralise par le service informatique.

CENTRE HOSPITALIER DE ROuFFACH 23

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Centre de rducation fonctionnelle Sancellemoz

Informatisation du dossier patient

Mthode pragmatique et efficace de dploiement

L avancement du projet par tape prsentant des rsultats visibles a contribu au succs du dploiement du dossier patient informatisObjeCTIf

renforcer la scurit du circuit du mdicamentLe Centre de rducation fonctionnelle (CRF*) a souhait en octobre 2007 sengager dans une informatisation du dossier mdical et de soins en vue dune accrditation et dun besoin ressenti de rationnaliser lorganisation du centre, le tout dans un dlai trs court (moins de 6 mois).Afin de sassurer de la russite du projet, Sylvain Stefanello, DSIO, sest appuy sur une dmarche pragmatique issue dune rflexion au sein de ltablissement. Il se souvient dun change avec sa direction : Si vous voulez des rsultats, on va impliquer tous les services sur une seule fonctionnalit la fois ! On va commencer par la chane du mdicament et runir lquipe des mdecins pour travailler sur cet outil .

impliquer les mdecins : groupe le plus influent Sylvain Stefanello confirme que cest sur cet objectif de dploiement concret et de pas pas quon a pu fdrer et faire adhrer lquipe des mdecins, groupe le plus influent du processus, celui qui entraine les autres . Prsenter rapidement des rsultats concrets Sylvain Stefanello confirme : on sest organis pour la premire fonctionnalit et on na pas ralenti la progression. La mise en place russie du circuit mdicament nous a fait dmarrer ! et sempresse dajouter quand on a vu que la premire brique tenait, ctait bon pour la suite du dploiement . Proposer accompagnement et formation Le CRF sest donn les moyens pour le projet : on a donn du temps en formation et pour laccompagnement sur site , explique la direction. La formation loutil a t mene en deux temps. Pour le circuit du mdicament, des rfrents mtiers (infirmires, mdecins et un mdecin administrateur mdical) ont t forms. Ils ont reu plus de 100 heures de formations. Les rfrents ont pu dgager du temps pour former le reste du personnel sur le terrain . Ainsi lensemble du personnel du centre a pu tre form. L accompagnement, sur site, quant lui, a totalis prs de 635 heures sur 70 profils. initialisation des donnes par les mdecins eux-mmes ! L initialisation des dossiers patients en cours de traitement a t ralise par les mdecins eux-mmes en 8 jours. L diteur a cependant t sollicit pour une assistance oprationnelle en transposant les documents complexes notamment le recueil des soins infirmiers dans loutil.

MOyenS

Un dploiement progressif et visibleLe CRF a opt pour un dploiement par tapes avec des rsultats concrets. L quipe projet a ainsi labor une approche en 3 phases visant se concentrer sur la mise en production dune fonctionnalit la fois.avancer par tape Le projet a t squenc en 3 tapes : informatisation du circuit du mdicament ; informatisation du dossier patient (mdical, soins) ; enfin, dploiement au service de rducation. Contrairement une approche par service pilote, cette mthode a permis limplication de tous les acteurs du processus, quel que soit leur profil.

Dploiement dune fonctionnalit aprs lautre en impliquant tous les acteursPhase 3 Dossier patient rducation BiLan et rsULtats MDeCins

Phase 2 Dossier patient Donnes mdicales et soins

inFirMires aiDes sOiGnantes

PharMaCiens

Phase 1 Circuit du mdicament

Kins erGOthraPeUtes

24 12 BELLES HISTOIRES DE SYSTMES DINFORMATION

ReTOuR dexPRIenCe

Le dploiement par tape avec des rsultats concrets et visibles a permis ladhsion, ds le dpart, des mdecins, de lquipe mdicale, de la direction et une russite complte du projet.Sylvain Stefanello conclut ainsi : Si je dois retenir une chose, cest bien ladhsion immdiate de lquipe des mdecins qui a ainsi jou un rle moteur vis--vis des soignants et des rducateurs . L implication des mdecins entrane ladhsion des autres soignants au projet, et le succs rapide du projet. En effet, lquipe mdicale sest appropri rapidement loutil puisquau bout de trois semaines toutes les prescriptions ont t ralises partir du progiciel.

lTAblISSeMenTCentre de rducation fonctionnelle Sancellemoz (74) : SSR priv de 190 lits 200 agents dont 9 mdecins, 23 kinsithrapeutes et 8 ergothrapeutes et 78 soignants. www.sancellemoz.fr

le PROjeTInformatisation du dossier patient Dbut en octobre 2007 et dploy en moins de 6 mois Matrise douvrage assure par le chef de projet du CRF Cot total externe du projet : environ 200 k (50 licences, 700h de formation et assistance)

GAInS ObTenuSGains de qualit : harmonisation de la structure des dossiers ; mise aux normes des dossiers de soins ; meilleure tenue des dossiers. Gains dorganisation : saisie unique ; partage de linformation ; information accessible en temps rel ; plus besoin de se dplacer pour consulter les dossiers.

lA bOTe OuTIlS AnAPSur cette thmatique, lANAP propose les outils suivants : Rapport Dossier Patient tude laboration dun schma directeur SI Cahier des charges Mission dassistance la ralisation dun schma directeur Retrouvez ces outils sur www.anap.fr

OuTIlS MIS en uvReSolution de gestion des dossiers mdicaux et de soins ; Licences.*CRF : Centre de Rducation Fonctionnelle *SSR : Services de Soins de Suite et de Radaptation

en SAvOIR PluS...Sylvain Stefanello, chef de projet et DSIO : [email protected]

CENTRE DE RDuCATION FONCTIONNELLE SANCELLEMOz 25

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Centre hospitalier universitaire de Tours

Mise en place du PACS

Manager et russir un projet denvergure

La mise en place du PACS en 18 mois sur les trois sites du CHRU de Tours a conduit la disparition du film depuis fin 2007ObjeCTIf

Partager le dossier dimagerie avec les acteurs de soinsSelon le Professeur Dominique Sirinelli, copilote du projet, lobjectif pour le CHRU avec trois sites de production dimagerie, est de permettre aux acteurs concerns daccder instantanment, de visualiser et de partager les images et les comptes rendus des examens prsents et passs de leurs patients La production dun important volume dimages due lvolution technologique des appareils dimagerie a ncessit la mise en place dun outil de gestion de ces donnes : le PACS*. Ce systme gre, conserve et archive les images numrises ainsi que les comptes rendus (en lien avec le SIR*) pour les rendre consultables sur les stations de travail quel que soit le lieu dexercice, et permet ainsi leur partage. Comme outil central, il fait voluer les habitudes de travail en demandant une homognisation des procdures de travail. Il ny a plus de films produire, manipuler (disparition du ngastoscope !), conserver ou archiver : tout ce temps gagn va dans le sens de lamlioration de la qualit des soins aux patients.

PACS : un comit de pilotage pour valider les dcisions (tous les 2 mois), un comit de pilotage restreint aprs le dploiement pour le suivi oprationnel (tous les 15 jours) et un comit technique pour rsoudre tous les problmes avec le fournisseur du PACS (au moins tous les 15 jours). Phasage du projet Le projet sest organis en plusieurs phases : 2004 avril : constitution dun groupe projet ; 2005 fvrier septembre : mise en uvre de la procdure dialogue comptitif . Quatre socits ont t retenues pour laide la dfinition des besoins et la rdaction du cahier des charges servant lappel doffres. Le choix final a t fait en septembre ; 2006 janvier juin : installation et configuration de larchitecture technique (serveurs, stations PACS, robots de gravage de CD, interfaces avec tous les appareils dimagerie du CHRU et avec le SIR) et du rseau (renforcement et scurisation). Ces interventions ont t ralises sans interruption de service ; 2006 partir de juin : dmarrage du PACS par tablissement : Clocheville, Bretonneau et Trousseau ; 2007 dcembre : arrt du film sur les trois sites. Formation de 1 400 professionnels 35 rfrents PACS (manipulateurs et imageurs) ont t dabord forms. Ils sont aids et conseills par 5 administrateurs (informaticiens et cadres dimagerie) en charge de la surveillance globale du systme. Le plan de formations sest tendu ensuite aux 75 mdecins imageurs, 110 manipulateurs et aux 1 200 autres personnes (notamment des cliniciens).

MOyenS

Dmarche multi disciplinaire pour parvenir ladhsion de tout le personnelUn projet interdisciplinaire Un projet comme le PACS provoque invitablement des changements dans lorganisation de chacun des mtiers des plateaux dimagerie : les imageurs (le radiologue, lchographiste, le mdecin nuclaire), les manipulateurs, les mdecins cliniciens, le personnel soignant, ladministration, le service biomdical et linformatique. Mise en place des instances de gestion du projet La conduite du projet est assure par 3 instances de pilotage runissant lensemble des profils des acteurs concerns par le

sih systme dinformation hospitalier

sir systme dinformation radiologique

Modalits Appareils dimagerie

PaCsGestion Images et donnes

Consultations sur les stations PACS/PC/ DGScospes

stockage

stockage

26 12 BELLES HISTOIRES DE SYSTMES DINFORMATION

ReTOuR dexPRIenCeLe PACS est un projet pluridisciplinaire mettant en uvre deux techniques : limagerie et linformatique. Il ne faut pas de chef de projet unique mais associer trois domaines : le mdical, le biomdical et linformatique selon Patrice Luquet, chef de projet informatique et copilote du projet. Patrice Minard, administrateur du PACS et copilote du projet, estime que pour mener un tel projet, il faut trouver des personnes extrmement motives et capables dassurer une vritable interface entre limagerie et linformatique . Les changements amens par le PACS dans lorganisation du travail demandent un accompagnement oprationnel et une communication permanente. Le Pr Dominique Sirinelli note que tout le monde doit tre persuad de limportance du changement : de la direction gnrale jusquaux aides soignants, loutil nous oblige rentrer dans un cadre homogne .

lTAblISSeMenTCentre hospitalier universitaire rgional de Tours (37) MCO, psychiatrie, moyen & long sjour : 2 000 lits Personnel mdical : 1 600 personnes Personnel non mdical : 6 000 personnes www.chu-tours.fr

le PROjeTMise en place du PACS Dbut du projet en 2004, fin du dploiement en 2007 1 400 personnes formes Cot du PACS : 3 100 K Cot de la maintenance : 200 K (cot des films en 2006 avant le PACS : 500 K)

GAInS ObTenuSrapidit daccs au dossier dimagerie et son historique en tout lieu. Amlioration de la qualit des soins. scurit accrue : depuis 2007 seulement 10 dossiers , perdus sur 200 000 par an. amlioration de lenvironnement lie la disparition du film.

lA bOTe OuTIlS AnAPSur cette thmatique, lANAP propose les outils suivants : Guide de bonnes pratiques organisationnelles en imagerie Supports de formation pour un projet dimagerie (gestion de projet, outils mtiers, accompagnement au changement) Outil de dautodiagnostic dun service dimagerie Retrouvez ces outils sur www.anap.fr

OuTIlS MIS en uvReSolution PACS. Postes de visualisation : PC, Stations PACS et DGScopes (crans tactiles pour les blocs). Infrastructure rseau. Serveurs de stockage et darchivage. Interfaces du PACS avec le SIR*, le SIH, le Dossier Patient et des modalits dimagerie.*PACS : Picture Archiving and Communication System (Systme darchivage et de communication des images mdicales) * SIR :Systme dInformation Radiologique.

en SAvOIR PluS...Patrice Luquet, chef de projet informatique : [email protected] Patrice Minard, cadre de la sant , administrateur PACS : [email protected] Pr Dominique Sirinelli, responsable du ple imagerie, chef de service de radiologie pdiatrique : [email protected]

CENTRE HOSPITALIER uNIvERSITAIRE DE TOuRS 27

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Centre hospitalier dussel

Projet dinformatisation des urgences

Matriser la gestion de projet par les oprationnelsUn dploiement russi grce une conduite de projet exemplaire

ObjeCTIf

MOyenS

amliorer et scuriser les soins du patientDbut juin 2006, le Centre hospitalier dUssel saisit lopportunit du plan national dinformatisation des urgences, financ par lARH, pour devenir site pilote de la rgion Limousin.L informatisation du service des urgences est un projet auquel le docteur Daniel Rouby, chef du service des urgences, a depuis longtemps song. La suppression des dossiers papier optimise lorganisation des quipes, permet de consacrer plus de temps aux patients et par consquent, amliore et scurise les soins. Le projet rgional dinformatisation des urgences permet dans le mme temps la construction de lORULIM* aliment par les rsums de passages, duquel sont extraites les donnes statistiques permettant dalimenter lINVS. Cependant, lt approchant, le projet est un dfi : informatiser les urgences avant lt (moins de 3 mois) !

Une gestion de projet soigneLe succs du dploiement dans un dlai si court tient un dispositif mis place trs oprationnel.L association RimpHos* a pris en charge la phase amont du projet (consultations, rdaction du cahier des charges). Avant la mise en place de la solution retenue, lquipe projet dUssel a contact le CH dAls et le CHU de Rennes, quips de cette solution, afin de recueillir leur retour dexprience. Formation dun comit de pilotage La gestion du projet a t confie un comit de pilotage, constitu de quatre personnes en interne, formes en une journe par RimpHos au management de projet. Le docteur Rouby lvoque : au dbut, jtais sceptique, mais cette formation nous a sacrment aid en terme de mthodologie et de pilotage ! . accompagnement au changement et formation La mise en place dun bac sable (cinq postes en libre accs dans une salle ddie) a permis au personnel de dcouvrir le logiciel. Ensuite, comme lexplique Maryline Delbast, cadre de sant, on a dabord form quatre rfrents mtier (deux infirmires et deux aides soignantes) qui ont ensuite form le reste du service . implication des acteurs, mobilisation de moyens tous les niveaux, les acteurs ont t impliqus et les moyens ncessaires mobiliss. Le service informatique a galement jou le jeu et a mis en place une quipe prsente dans le service 24H/24 lors du lancement du projet et une astreinte par la suite . Une main courante a t monte dans le service pour recenser les problmes bloquants. Aujourdhui, la solution de gestion des flux et des vnements, du dossier mdical et des protocoles, est utilise quotidiennement par les 50 agents du service et 50 intervenants extrieurs.COnDUite De PrOJet retour dexpriences sur 2 tablissements Comit de pilotage Formation de 4 personnes : la conduite de projet - mdecin - chef de projet - cadre de sant - responsable informatique 4 rfrents mtier forms

Cls de succs du dploiementexPressiOn Des BesOins et ChOix DU PrOGiCieL accompagnement de larh par lintermdiaire de rimphos : - rdaction du cahier des charges - processus dappel doffres aCCOMPaGneMent inFOrMatiqUe assistance permanente du service informatique et astreinte

Dploiement de la solution en 2 mois et demi

sUiVi terrain Main courante des incidents FOrMatiOn Bac sable salle de formation en libre accs

Formation du reste du personnel par les rfrents

28 12 BELLES HISTOIRES DE SYSTMES DINFORMATION

ReTOuR dexPRIenCe

L quipe a beaucoup mis sur ladhsion du personnel et la bonne conduite du projet.Maryline Delbast met en avant la trs forte implication des acteurs : cest la cl du dispositif, tous les tages, le personnel a t impliqu tant au niveau du service qu la direction, qui a fourni les moyens ncessaires . De plus, la solution retenue est simple dutilisation ce qui a favoris son appropriation, comme en tmoigne Aurlie Peyraud, infirmire : cest un outil central et assez clair, on peut noter tout ce quon veut. En plus, on na plus besoin de passer dans les box pour faire le point ensemble .

lTAblISSeMenTCentre hospitalier dUssel (19) : MCO : 337 places 402 agents dont 42 mdecins www.chussel.fr

le PROjeTInformatisation du service des Urgences Lancement en juin 2006, dploiement en 10 semaines (avant les congs dt) Cot total externe du projet : environ 36 k

GAInS ObTenuSMeilleure organisation : on na plus besoin de suivre les mdecins la trace pour savoir ce que lon a faire (Annie Faure, aide soignante). Codage automatique des actes permettant une meilleure analyse de lactivit. Gain de temps : rduction de 10 minutes 2 minutes pour saisir et apporter le bon de radio. ergonomie : consultation des donnes dans la chambre du patient, base de connaissances accessible en temps rel. Amlioration et scurisation de la qualit de transmission des informations.

lA bOTe OuTIlS AnAPSur cette thmatique, lANAP propose les outils suivants : Urgences : guide de bonnes pratiques organisationnelles, benchmark, supports de formation, kit de dploiement Rapport Amliorer la prise en charge de la douleur aux urgences Rapport Centres 15 , guide de bonnes pratiques organisationnelles et outil de benchmarking Retrouvez ces outils sur www.anap.fr

OuTIlS MIS en uvReLogiciel spcifique. Interface avec la GAM (Gestion Administrative des Malades). Terminaux lgers dans les chambres.*ORULIM : lObservatoire Rgional des Urgences du Limousin *RimpHos : Rseau Rgional dEchanges dInformations Mdicales relatives aux Patients HOSpitaliss.

en SAvOIR PluS...Dr. Daniel Rouby, chef de service des urgences et chef de projet [email protected] Maryline Delbast, cadre de sant : [email protected]

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Centre hospitalier de valenciennes

Comptabilit analytique pour un management par ple

Donner aux responsables des ples les moyens de leur autonomieDisposer doutils dvaluation de la dpense mdicale par poste pour prendre les meilleures dcisions

ObjeCTIf

Doter les ples des outils ncessaires leur propre gestionLe Centre hospitalier met en place une dlgation de gestion forte en construisant avec les mdecins managers de ple une comptabilit analytique fine.

Paralllement, on passe de 5 3 CREA par an avec des tableaux de bord intermdiaires, la publication dune analyse dtaille des carts et un dialogue systmatis avec les ples. Les managers disposent dsormais dune relle visibilit avec des prix de cession internes prcis.

MOyenS

Dans le cadre de la rforme de la gouvernance, le conseil excutif a exprim ds mars 2005 la volont de mettre en place une vritable autonomie de gestion des ples. Le terreau tait favorable : la direction poussait en ce sens et les responsables de ples taient, eux-mmes, trs demandeurs dune visibilit sur leurs dpenses et lquilibre de leur compte dexploitation. Ds lors un projet est men qui sappuie sur les travaux du rapport commun labor par lENSP et la MEAH : en 2005, mobilisation de la DAF construction du modle, , recherche des solutions logicielles adaptes et renforcement de lquipe informatique avec un spcialiste dcisionnel ; en 2006, mise en oeuvre et ralisation des premiers CREA* avec des units doeuvre concernant principalement le laboratoire, limagerie et les prestations htelires ; en 2007 affinage des imputations des charges indirectes , en augmentant drastiquement le nombre dunits duvre (22) pour imputer les cots la ralit de la consommation ; en 2008, stabilisation du modle, calcul des cots des units duvre sur la base du constat 2007 . La chane de traitement pour lobtention des CREA.

Comptabilit analytique, infocentre et conduite du changementUn tel projet ne peut fonctionner quavec de bons outils et une vraie conduite du changement.Les CREA sont labors avec un outil dinfocentre financier et de publication. Entre deux publications, des tableaux de bord sont extraits dun infocentre global. L volution des recettes T2A est suivie au travers de loutil du PMSI. La conduite du changement cest : une commission de la stratgie et des projets qui associe les mdecins et les administratifs en amont du conseil excutif pour valider les investissements, la cration de nouveaux services et dactivits nouvelles ; une prsentation au ple du Crea et de lanalyse trois fois par an pour tablir le bilan des points forts et faibles de chaque ple ; une cellule mdico-conomique qui dfinit les units duvre, les lments du CREA, la priodicit des ditions, le benchmarking ; une prsentation des rsultats tous les agents du ple tous les 2 mois ; des gestionnaires de ple choisis par les chefs de ples eux-mmes pour lorganisation, le contrle de gestion et lanalyse.CREA.pdf

La chane de traitement pour lobtention des CREAGestion conomique et Financire Gestion administrative des Malades Gestion des ressources humainesDpenses Consommations Rfrences des comptes

Sjours / Actes CCAM ICR/ Recettes GAM

Base infocentreTemps Affectation du personnel

Outil de Comptabilit analytiqueExploitation sous Excel : CREA.xls

noyau / structure

Structure uF - uM

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Les responsables de ples et leurs gestionnaires en runion de prsentation des CREA.

ReTOuR dexPRIenCeLe processus daffinage des chiffres permet chacun dapprhender la ralit des chiffres, de constater lintrt du projet, de sapproprier la dmarche et de mettre en place la bonne organisation. Le rle des gestionnaires de ple est fondamental. tant directement affects au ple, ils acquirent la connaissance du terrain : il est plus facile dclater laffectation dune infirmire travers eux quau travers dune fonction centralise de DRH. La sensibilisation des gestionnaires la qualit de la saisie est cruciale : il faut raliser les imputations aux bonnes UF Rigueur . et respect du dlai sont indispensables. La commission CREA doit bien sentendre sur linterprtation des rsultats pour viter un classement des services.

lTAblISSeMenTCentre hospitalier de Valenciennes (59) : MCO : 867 lits et 69 places Psychiatrie : 109 lits et 54 places SSR, USLD et maisons de retraite 14 ples (logistique et administration inclus) 800 CREA par an par ple et par service www.ch-valenciennes.fr

le PROjeTMise en uvre doutils de gestion pour lautonomie des ples (Comptabilit analytique, infocentre) Dbut de mise en uvre 2006, finalisation en 2008

GAInS ObTenuSLa marge bnficiaire de ltablissement est passe de 4 11 %. Lcart technique entre la somme des CREA et lEPRD* a t largement diminu pour passer de 3 millions deuros 500 000 euros aujourdhui, pour un budget de 260 millions. Les investissements mobiliers sont tous passs au crible dun business plan en phase avec les enseignements des CREA et labor par le ple concern qui en assume la charge financire. Les consquences des actions prises tant dans le domaine de lactivit que des volutions dorganisation sont identifies : comme disent eux-mmes les managers de ple : quand on saperoit quune heure de brancardier cote plus cher quune heure de kin, il est temps de ragir . Le corps mdical a rellement pris conscience de la structure des cots de son activit.

lA bOTe OuTIlS AnAPSur cette thmatique, lANAP propose les outils suivants : Comptabilit analytique : guide de bonnes pratiques organisationnelles, CREA, TCCM, Supports de formation Rapport Pilotage des ples Retrouvez ces outils sur www.anap.fr

en SAvOIR PluS...Ple biologie : Pr Patrick Duthilleul, chef de ple : [email protected] Mlanie Cornille, gestionnaire de ple : [email protected] Ple neuro-dermato-nephro-diabto-dialyse : Dr Isabelle Girard Buttaz, chef de ple : [email protected] Florine Fagniard, gestionnaire de ple : [email protected] Directrice Cellule analyse de Gestion: Audrey Maestre-Lefevre : [email protected]

OuTIlS MIS en uvReOutil de comptabilit analytique. Outil infocentre. Outil dexploitation des rsultats PMSI.*CREA : Comptes de REsultats Analytiques. * EPRD : Etat Prvisionnel des Recettes et des Dpenses.

Un outil au service dune politique.

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Centre hospitalier de valenciennes

Garde administrative

Des cadres plus mobiles, plus ractifs grce aux PDAL organiseur lectronique au service de la mobilit des cadres pour la garde administrative

ObjeCTIf

MOyenS

simplifier la garde administrativeLe Centre hospitalier optimise la garde administrative en numrisant les nombreux rfrentiels papiers. Les consultations et les mises jour sont facilites par lutilisation de PDA (Personnal Digital Assistant).La continuit du service hospitalier exige la mise en place dun systme de garde administrative afin de rgler, en dehors des heures et jours ouvrables, des problmes de type juridiques, organisationnels ou faits particuliers. L administrateur de garde se rfrait alors une documentation volumineuse, lourde porter (5kg !), peu accessible en temps rel et difficile actualiser. Aujourdhui, la mobilit du cadre fait partie de sa mission. Il doit tre accessible partout et ractif. La fameuse valise de garde a donc t supprime et remplace par un trousseau de cl, un tlphone portable et un PDA.

Dmatrialisation sur PDaLa solution dploye met disposition du cadre un outil complet de documentation de garde associ la consultation de sa messagerie et de son agenda sur PDA.Les 17 cadres de directions sont dots de PDA. Toute la documentation a t convertie au format numrique : le vademecum ; le rglement intrieur ; lannuaire de crise ; le plan doprations internes scurit ; lalerte la bombe ; la procdure de dclenchement du plan blanc ; le planning des gardes mdicales ; le planning des gardes administratives. Ces fichiers sont stocks sur un serveur permettant le partage en rseau avec mise jour par une secrtaire. Il suffit de poser le PDA sur son socle pour dclencher automatiquement la mise jour du PDA. Un iPhone va bientt se substituer aux deux outils : tlphone + PDA.

32 12 BELLES HISTOIRES DE SYSTMES DINFORMATION

Grard Mlard, Coordonnateur Gnral des soins, utilisateur assidu du Pocket PC.

ReTOuR dexPRIenCeLes cadres ont fortement apprci la solution quils ont accueillie dans une dmarche de reconnaissance professionnelle. Les non frus dinformatique ont immdiatement accroch la simplicit de loutil, sa lgret et sa maniabilit. La valise numrique les rassure. L accs distance leur agenda et leur messagerie leur fait gagner un temps prcieux. Le projet de garde administrative numrique a t la premire brique dun systme plus oprationnel, plus efficace, plus sr et rsolument adapt la contrainte de mobilit du cadre.

lTAblISSeMenTCentre hospitalier de Valenciennes (59) : MCO : 867 lits et 69 places Psychiatrie : 109 lits et 54 places SSR, USLD et maisons de retraite 3 500 agents dont 495 mdecins et internes www.ch-valenciennes.fr

GAInS ObTenuSen ltat, ce projet cest : moins de volume de documents transporter ; une mobilit accrue ; la facilit daccs aux donnes ; la scurit de linformation fournie (une seule version : la dernire) ; la simplification des mises jour (la secrtaire met jour une seule fois le document sur le serveur, elle na plus diffuser 17 personnes). Cest aussi : une meilleure image du CH auprs du monde extrieur ; prparer les utilisateurs lavenir : liPhone pour le dictaphone numrique dj en dploiement pour les 350 mdecins et pour le futur Dossier Patient Informatis en 2011.

le PROjeTGarde administrative, messagerie, agenda Utilisateurs : 17 cadres de direction Dbut en 2006, dploiement en 6 semaines Cot total interne du projet : 5 journes homme de mise en uvre Cot total externe du projet : Pocket PC : 300 soit 5 100 pour 17 utilisateurs Dveloppement : 1 200

lA bOTe OuTIlS AnAPSur cette thmatique, lANAP propose les outils suivants : Guide mthodologique de mise en uvre de la mobilit en tablissement de sant Retrouvez ces outils sur www.anap.fr

OuTIlS MIS en uvRePDA sous Microsoft Pocket PC (en cours de remplacement par des iPhones). Un dossier partag sur un serveur en place. 4 jours de dveloppement externalis. 1 journe de gestion du projet.

en SAvOIR PluS...Porteur du projet Jean Guicheteau, directeur des finances et du systme dinformation : [email protected] Frdric Andre, directeur technique : [email protected]

Amener le systme dinformation lutilisateur, apporter la bonne information au bon moment.

CENTRE HOSPITALIER DE vALENCIENNES 33

Glossaire

anaP arC ars CPs Crea CrF DMs DPi DsiO ePrD FnCLCC GMsih haD inVs iP Mainh Meah

agence nationale dappui la Performance des tablissements de sant et mdico-sociaux association de recherche contre le Cancer agence rgionale de sant Carte de Professionnel de sant Comptes de resultats analytiques Centre de rducation Fonctionnelle Dure Moyenne de sjour Dossier Patient informatis Direction des systmes dinformation et dOrganisation etat Prvisionnel des recettes et des Dpenses Fdration nationale des Centres de Lutte Contre le Cancer Groupement de Modernisation du systme dinformation hospitalier hospitalisation a Domicile institut national de Veille sanitaire internet Protocol Mission nationale dappui linvestissement hospitalier Mission nationale dexpertise et daudit hospitaliers

OrULiM Observatoire rgional des Urgences du Limousin PaCs PDa PMsi rCP Picture archiving and Communication system, Systme darchivage et de communication des images mdicales Personal Digital assistant Programme de Mdicalisation des systmes dinformation runion de concertation pluridisciplinaire RimpHos Rseau Rgional dEchanges dInformations Mdicales relatives aux Patients HOSpitaliss rseau numrique intgration de services suivi Clinique Domicile suivi educatif Domicile dans linsuffisance Cardiaque syndicat interhospitalier de Bretagne systme dinformation hospitalier systme dinformation radiologique secure sockets Layer Service de soins de suite et de radaptation Virtual Private network, rseau priv virtuel

rnis sCaD seDiC siB sih sir ssL ssr VPn

34 12 BELLES HISTOIRES DE SYSTMES DINFORMATION

Nos remerciements vont aux directions et aux quipes des tablissements qui ont accept de partager leurs expriences pour la publication de ce document : Le Centre hospitalier dArras Le Centre hospitalier universitaire de Caen La Clinique Pasteur de Toulouse Le Centre hospitalier de Dax Le Centre hospitalier de Mont de Marsan Le Centre hospitalier de Douai L Institut Gustave Roussy Le Centre hospitalier de Rouffach Le Centre de rducation fonctionnelle Sancellemoz Le Centre hospitalier universitaire de Tours Le Centre hospitalier dUssel Le Centre hospitalier de Valenciennes

Conception et ralisation : www.pixelis-corporate.fr - 2010. Crdit photos : ANAP et Getty images. Imprim par I.M.E, usine certifie ISO 14001, sur du papier 100 % PEFC issu des forts gres durablement.

Ce document de retours dexprience prsente douze projets de systme dinformation mens avec succs dans des tablissements de sant.

Alors que les systmes dinformation sont souvent dcris pour les difficults quils rencontrent, lANAP a souhait capitaliser sur les russites les plus remarquables en prsentant des projets qui concourent lamlioration des conditions de travail, de la prise en charge des personnes et, in fine, de la performance globale de notre systme de sant. Ces projets couvrent des thmes varis et innovants tels que : - le dploiement dune comptabilit analytique par ple ; - la robotisation de la dispensation mdicamenteuse ; - loptimisation du circuit du patient en hospitalisation de jour ; - la mise en place dun suivi tlcardiologique domicile ; - linterprtation des radiologies distance LANAP a pour mission daccompagner les tablissements de sant et mdico-sociaux et les Agences rgionales de sant afin damliorer leur performance. Pour atteindre ses objectifs, elle a identifi les six leviers de la performance sur lesquels elle souhaite concentrer son action :

1Des tablissements transforms

2Des processus De proDuction efficients

3Des parcours De sant optimiss

4Des ressources humaines valorises

5Des investissements efficaces

6une culture partage De la performance

Ce document sinscrit dans le cadre du levier no5, Des investissements efficaces .

Agence Nationale dAppui la Performance des tablissements de sant et mdico-sociaux

36 ANAP

44, rue Cambronne 75015 Paris - 01 48 56 72 70 [email protected] - www.anap.fr