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programme du 8 janv. au 1 er fév. 2015 le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire salle Jacques Tati photo du film Daratt, une saison sèche

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Saint-Nazaire • Jacques Tati

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programme du 8 janv. au 1er fév. 2015le théâtre scène nationale de Saint-Nazaire

salleJacques

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calendriersemainedu 7 au 13 janvier mercredi 7 jeudi 8 vendredi 9 samedi 10 dimanche 11

Fidelio, l’Odyssée … - 14h15, 18h30 18h30 14h15, 20h30 20h15(1re semaine) Le moment et la … - 20h30 + débat 17h15 - 15hWhite God (VO) - 16h15 15h 18h 18H(dernière semaine) ciné-caféMr. Smith au Sénat (VO) - 20h30 + débat - -Le chant de la mer 14h45 - - 16h 10h30 et 16h15(cinémômes) + goûter + goûter + goûter salé

semainedu 14 au 20 janvier jeudi 15 vendredi 16 samedi 17 dimanche 18

Whiplash (VO) 18h 15h45, 21h15 16h, 21h30 17h, 21hDaratt, une saison sèche (VO) - 14h 18h 15hÀ la rencontre d’un pays perdu (VO) 20h30 + débat - - -Fidelio, l’Odyssée d’Alice 16h 17h45, 19h30 19h45 19h(dernière semaine)

semainedu 21 au 27 janvier mer 21 jeu 22 ven 23 sam 24 dim 25 lun 26 mar 27

Au bord du monde 19h 19h - - 17h 17h -Bande de filles 16h45 21h - 13h30 - 19h -Eden 14h15 16h30 21h15 - 21h30 - 18h45Mommy (VO) - - 13h45 15h45 19h - 21h15Only lovers - - 16h15 18h15 - 21h15 13h45left alive (VO)Saint-Laurent 20h45 13h45 18h30 - - - 16hWinter sleep (VO) - - - 20h30 13h30 13h30 -

semaine du 28 jan. au 3 fév. mercredi 28 jeudi 29 vendredi 30 samedi 31 dimanche 1er

Chante ton bac - 20h30 15h, 18h15, 16h45, 20h 19hd’abord + débat 20hSeconds, - 18h - - 15hL’opération… (VO)Retour à Ithaque (VO) - 16h15 21h30 15h, 21h30 17h, 20h45La Vierge, les Coptes … - 16h30 18h15 -En promenade 15h - - 11h 11h(cinémômes) + goûter + goûter salé + goûter salé

Fest

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Fidelio, l’Odyssée d’Alicecomédie dramatique de Lucie Borleteau• France • 24 décembre 2014• couleur • 1h37 avec Ariane Labed, Melvil Poupaud, Anders Danielsen Lie… • Prix d’interprétation féminine et Prix Europa Cinémas au Festival de Locarno 2014

Alice, 30 ans, est marin. Elle laisse Félix,son homme, sur la terre ferme, et em-barque comme mécanicienne sur unvieux cargo, le Fidelio. À bord, elle apprend qu’elle est là pour remplacerun homme qui vient de mourir et découvre que Gaël, son premier grandamour, commande le navire. Dans sacabine, Alice trouve un carnet ayantappartenu à son prédécesseur. Lalecture de ses notes, entre problèmesmécaniques, conquêtes sexuelles et mélancolie amoureuse, résonne curieusement avec sa traversée. Au grédes escales, au milieu d’un équipageexclusivement masculin, bercée par sesamours qui tanguent, Alice s’expose aubonheur de tout vivre à la fois et tentede maintenir le cap…

quel a été le point de départ à l’écriture de ce film ?

L’origine du film, c’est une amie trèsproche qui a choisi d’entrer à l’écolede la Marine Marchande au momentoù j’entamais mes études de cinéma.Pendant des années, j’ai rêvé au filmque je pourrais faire à partir de sondestin si romanesque. Longtemps, j’ai pensé réaliser un documentaire.J’ai rencontré des hommes et desfemmes qui naviguent ou ont navigué,je les ai écoutés parler du métier, dumonde, des difficultés ou des joies à concilier la vie de marin et la vieamoureuse. Et je me suis lancée dansl’écriture d’une fiction.C’est à bord d’un porte-container oùj’avais embarqué comme passagèrepour traverser l’Atlantique que j’ai rédigé une première version. J’étais la seule passagère, la seule femme, la seule Française, et sur les deux semaines de voyage, il y avait neuf joursen pleine mer. Les personnages secon-daires ont pris vie sous mes yeux et sesont incarnés dans l’écriture dès cedébut. Certaines situations aussi…Après deux ans d’écriture avec la scé-nariste Clara Bourreau, tout a été filtré,codé, mélangé, on ne saurait dire aujourd’hui ce qui vient de mon amie,de mes rencontres, de la littérature ou de notre imagination.

Le film est nourri de la vie des marins,qu’est-ce qui vous intéressait dans lefait de filmer leur travail ?

Filmer le travail d’une mécanicienne,c’était filmer un travail peu connu dupublic, assez opaque – même si lesconseils de mon amie marin nous ontpermis de garder une intrigue tech-nique vraisemblable – mais aussi filmerle danger potentiel – la machine commeune grosse bête à dompter. Filmer letravail, c’était donner à voir une soli-darité entre les hommes, unis contreles forces contraires de la mer ou dela machine, malgré de grandes diffé-rences de communautés, de langues,malgré aussi un certain racisme plusou moins conscient.La vie de marin a ceci de particulierqu’on ne quitte jamais son lieu de travail et que dans la vie à bord coexistent le collectif et l’intime. LesFrançais embarquent 3 mois, les Roumains 4 mois, les Philippins jusqu’à9 mois sans rentrer chez eux ! De plus,en mer, le temps est suspendu : ladurée des voyages est déconnectée del’immédiateté à laquelle nous sommeshabitués. La vie à bord, rythmée par lesrepas pris en commun, les célébrations,qui se poursuivent même au cours desescales, et aussi l’ennui, les plages derepos, sont également là pour mettreen valeur les moments passés dansl’intimité d’Alice.

du 8 au 11 janvier(1re semaine)du 15 au 18 janvier (dernière semaine)

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White Goddrame fantastique de Kornel Mundrunczo• Hongrie • 1h59 • couleur• VOSTFavec Zsofia Psotta, Sandor Zsoter,Lili Horváth…• Grand Prix Un Certain Regard - Festival de Cannes 2014 / Octopusd’or - Festival européen du film fantastique de Strasbourg 2014

Pour favoriser les chiens de race, legouvernement inflige à la populationune lourde taxe sur les bâtards. Leurspropriétaires s’en débarrassent, lesrefuges sont surpeuplés. Lili, 13 ans,adore son chien Hagen, mais son pèrel’abandonne dans la rue. Tandis que Lilile cherche dans toute la ville, Hagen,livré à lui-même, découvre la cruautédes hommes. Il rejoint une bande dechiens errants prêts à fomenter unerévolte contre les hommes. Leur ven-geance sera sans pitié. Lili est peut-êtrela seule à pouvoir arrêter cette guerre.

Le mot de la salleWhite God emprunte au cinéma de genre.Il débute comme un film familial, setransforme en film d’action à connotationsociale et se poursuit comme un thrillerfantastique. Ici, le chien errant fait officede symbole des bannis de la société,forcés à manger dans les poubelles,

regardés de biais ou craints par une foule désensibilisée à la souffranced’autrui. Toute l’histoire est racontéedu point de vue des chiens en tantqu’espèce soumise aux discriminationsde race par les hommes. Une métaphoreévidente de la discrimination raciale,notamment en Europe de l’Est et de lamontée de l’extrême droite et du contextepolitique actuel en Hongrie. Qu’ils soienttraqués par la fourrière (dans des scènesà l’allure de rafles), pourchassés parun boucher sanguinaire, trahis par unSDF sournois, vendus comme de laviande ou entraînés à des combats à mort, les chiens sont ici les hérosmalheureux d’une fable sociale à laDickens. Les séquences impression-nantes des chiens courant dans lesrues (notamment la scène d’ouverture)ont demandé plus de trois mois dedressage. Une tâche inédite même pourdes dresseurs les plus expérimentés.Les quarante dernières minutes du filmcomportent des images particulièrementfortes : «Ce sont les moments où lesmasses se révoltent, la grande peuractuelle des pays européens. Et ils ontraison d’avoir peur. Je cherchais desimages emblématiques pour représentercela. C’est ce qui nous attend si nouspersistons à refuser de comprendreles autres espèces, nos adversairesou les minorités. Ce n’est qu’en nousmettant à leur place que nous auronsune chance de déposer les armes»,explique le réalisateur.

Mr. Smith au Sénatcomédie de Frank Capra• USA • 1939 • ressortie 2010• noir et blanc • 2h05 • VOSTFavec James Stewart, Jean Arthur,Claude Rains...

Afin de continuer à mener tranquille-ment leurs louches opérations, JimTaylor, un magnat qui contrôle ungroupe de presse, et le sénateur JosephHarrison Paine, un ténor politique,font élire au Sénat le jeune et innocentJefferson Smith, passionnément dévouéau groupe de boy-scouts qu’il dirige etaux valeurs de la démocratie américaine.Emerveillé par sa nouvelle fonction,Smith ne se doute nullement de ce qui setrame dans son dos. Clarissa Saunders,sa ravissante secrétaire, tente de luiouvrir les yeux. Il découvre peu à peula vérité. Taylor décide alors de lecompromettre dans une affaire douteuse.Smith finit par comprendre dans quelpiège il est tombé et se révolte...

du 8 au 11 janvier(dernière semaine)

coup decœur

ciné-classic

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«C’est le film le plus ouvertementidéologique de Capra, à l’ombre tutélairedes présidents Washington, Lincoln etJefferson. Il oppose l’homme « simple »à l’homme de pouvoir, la campagne àla ville, l’individu au groupe. À l’inversedu héros de L’Extravagant Mr Deeds,qui, lors de son procès, se réfugiait dansle silence, Smith répond aux attaquesen gardant la parole à tout prix : sonmarathon verbal est le clou du film.Tous les acteurs sont époustouflants.Et, dans le rôle de l’homme qui croiten l’homme, James Stewart personnifieles naïfs avec une finesse infinie ; iljoue de ses longues mains qui battentl’air, il triture un coin de sa veste ou lebord de son chapeau, il trébuche aussibien sur les mots que sur les tapis. Uneperformance extraordinaire ». Isabelle Danel – Télérama

vendredi 9 janvier à 20h30, séanceunique tout public proposée en partenariat avec le dispositif Lycéensau cinéma et avec l’association Version Originale : film présenté etanalysé par Charlotte Garson, critiquede cinéma, programmatrice du Festivaldes 3 Continents de Nantes.

Le moment et la manièredocumentaire de Anne Kunvari• France • 22 octobre 2014• couleur • 59’ avec Anne Matalon

Anne luttait contre un cancer depuis 14ans dont elle savait qu’elle ne guériraitplus. Avec la réalisatrice, une amie delongue date, elles décident de filmerce que signifie la vie avec un cancerchronique, comment on apprivoise lamaladie et comment on garde, malgrétout, le goût de vivre. Mais très vite, lecancer la rattrape. Elle avait préparéce moment, elle qui voulait choisir « lemoment et la manière ». Mais quandce temps est venu, elle se heurte à desimpossibilités, grandes et petites et laréalisatrice filme une dépossession.En s’ancrant dans cette histoire tragi-quement banale, avec un grand amourde la vie, le film questionne commenton meurt «mal » aujourd’hui.

« L’écrivaine Anne Matalon est morteen juillet 2012 après quatorze ans delutte contre le cancer. La documentaristeAnne Kunvari (cofondatrice du magazine

La Rue) a accompagné son amie dans ses derniers mois, plaçant sa caméraà la bonne distance : jamais intrusive,toujours pudique. Le Moment et lamanière est un moyen métrage intimisted’une grande justesse, à la fois gestede tendresse et témoignage précieuxpour saisir les impasses de la loi Leonettirelative aux droits des malades et à lafin de la vie. La tendresse et l’empathiepour l’amie en souffrance s’y doublentd’une colère feutrée, mais réelle, contrela prise en charge déficiente de la douleuret l’impossibilité, pour les malades enphase terminale, de choisir « le momentet la manière» de partir. La réalisatricele dit d’une voix douce mais ferme :Anne Matalon a été « dépossédée desa fin de vie ». Samuel Douhaire – Télérama

«Ce journal de bord digne et empa-thique rend hommage à une femmeexemplaire et invite à méditer autourde la fin de vie ». Sandrine Marques – Le Monde

Débat avec la réalisatrice, Anne Kunvari,à l’issue de la projection du jeudi 8 janvier à 20h30, en partenariat avecl’Association pour le Droit de Mourirdans la Dignité de Loire-Atlantique.

vendredi 9 janvier(séance unique)

du 8 au 11 janvier

ciné-débat

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Whiplashdrame de Damien Chazelle• USA • 24 décembre 2014• couleur • 1h45 • VOSTFavec Miles Teller, J.K. Simmons,Melissa Benoist, Paul Reiser,Austin Stowell, Jayson Blair…• Grand Prix / Prix du Public au Festivaldu Cinéma Américain de Deauville 2014Grand prix du jury / Prix du public auFestival de Sundance 2014

Andrew, 19 ans, rêve de devenir l’undes meilleurs batteurs de jazz de sagénération. Mais la concurrence estrude au conservatoire de Manhattanoù il s’entraîne avec acharnement. Ila pour objectif d’intégrer le fleuron desorchestres dirigé par Terence Fletcher,professeur féroce et intraitable. Lorsquecelui-ci le repère enfin, Andrew se lance,sous sa direction, dans la quête del’excellence…

« Il existe beaucoup de films sur la joieque procure la musique. Mais en tantque jeune batteur d’un orchestre de jazzdans un conservatoire, je ressentaisbien plus souvent de la peur. La peurde rater une mesure, de perdre le tempo.Et surtout, la peur de mon chef d’orches-tre. Avec Whiplash, je voulais réaliserun film qui ressemble à un film de guerreou de gangsters – un film dans lequelles instruments de musique remplacent

les armes à feu et où l’action ne sedéroule pas sur un champ de bataille,mais dans une salle de répétition ousur une scène de concert. J’ai toujoursété très intrigué par la figure du jeuneCharlie Parker. Pour les anciens, iln’était qu’un jeunot passionné moyen-nement talentueux. Pourtant, quelquechose s’est passé à la fin de son adolescence car, à 19 ans, il jouaitmerveilleusement, comme personneavant lui. Que s’est-il passé ? Eh bien,l’histoire dit qu’un soir, Charlie, au RenoClub, a complètement foiré son solo :le batteur du club lui a jeté une cymbaleà la tête et le public l’a hué. Il s’estcouché en larmes en murmurant, « Jereviendrai et je leur montrerai ce queje sais faire ». Il a travaillé comme unfou pendant un an et, lorsqu’il est repasséau Reno, il a épaté tout le monde. Aulycée, je passais des heures, enfermédans un sous-sol insonorisé, à m’en-traîner à la batterie jusqu’à ce que mesmains saignent, en rêvant d’une tellemétamorphose. J’étais aussi poussépar un héros local, un homme horsdu commun qui avait réussi sa propretransformation durant la décennieprécédente : prendre un petit groupede jazz d’une école publique du NewJersey et en faire le meilleur du pays.Pendant des années, j’ai consacré mavie à la batterie et, pour la premièrefois, dans mon esprit la musique futassociée non pas aux notions de divertis-sement ou d’expression personnelle,mais à la peur.

En y repensant, je me demande commentet pourquoi c’est arrivé. Ma carrière de batteur a été couronnée par diversPrix, mais je me souviens parfaitementdes cauchemars, des nausées, desrepas sautés, des crises d’angoisse,tout cela pour un style de musiquequi, en surface, symbolise la joie et laliberté. À cette époque, ce qui comptaitle plus pour moi était la relation quej’entretenais avec mon professeur.C’est ce rapport si lourd et si tendu queje voulais illustrer dans Whiplash. Si ledevoir d’un professeur est de pousser unélève vers l’excellence, à quel momentdépasse-t-il les bornes ? Pour rendrecompte des émotions que je ressen-tais pendant mes années en tant quebatteur, je voulais filmer chaqueconcert comme s’il s’agissait d’unequestion de vie ou de mort, une course-poursuite. Je voulais capturer tousles détails dont je me souvenais, tousles efforts pour parvenir à l’interprétationd’un morceau de musique. Les boulesQuiès, les baguettes cassées, lesampoules, les coupures, le bruit dumétronome, la sueur et la fatigue. En même temps, je souhaitais aussimontrer les fugaces moments debeauté qu’offre la musique et que lecinéma peut retranscrire d’une façontrès émouvante ». Damien Chazelle, réalisateur

«Un des films les plus dingues jamaisréalisés sur la musique» Rolling Stone

du 15 au 18 janvier

coup decœur

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Daratt, une saison sèchedrame de Mahamat Saleh Haroun• France/Belgique/Autriche/Paris• 2006 • couleur • 1h35• Français et dialecte africainavec Ali Barkai, Youssouf Djoro,Aziza Hisseine… • Grand Prix du Jury Mostra de Venise2006

Tchad, 2006. Le gouvernement a accordél’amnistie à tous les criminels de guerre.Atim, 16 ans, reçoit un revolver desmains de son grand-père pour allerretrouver l’homme qui a tué son père…Atim quitte son village et part pourN’djaména, à la recherche d’un hommequ’il ne connaît même pas. Il le localiserapidement : ancien criminel de guerre,Nassara est aujourd’hui rangé, mariéet patron d’une petite boulangerie…Atim se rapproche de Nassara, lui faitcroire qu’il cherche du travail et se faitembaucher par lui comme apprentiboulanger, avec la ferme intention dele tuer... Intrigué par l’attitude d’Atimà son égard, Nassara le prend sous sonaile et lui apprend l’art et la manièrede fabriquer du pain... Une étrange relation se tisse bientôt entre les deuxêtres. Malgré sa répugnance, Atimsemble trouver chez Nassara la figurepaternelle qui lui a toujours fait défaut…

«Daratt n’est pas un grand film africain,c’est un grand film. Qui d’une réalitéterrible fait un conte (…) » Pascal Mérigeau – Le Nouvel Observateur

À la rencontred’un pays perdu (La Palestine avant 1948)

documentaire de Maryse Gargour• France/Palestine • 2013• couleur • 1h02

Ce sont des Français, nés à Jaffa,Bethléem, Jérusalem. Leurs parentssont consuls, chirurgiens, commerçants,vivant dans la Palestine des années20-30 et pour certains depuis quatregénérations. Ces Français sont d’autantplus attachés à cette terre qu’ils ontpu y grandir en toute sérénité, dansces villes habituées au va-et-vient desnavires et des nationalités diverses.Leurs récits révèlent l’ardeur de la viequotidienne en Palestine et nous plon-gent au cœur des événements et desheures importantes de l’Histoire de laPalestine qui nous mènent jusqu’auxannées 50 et au-delà. Ce film est basésur des correspondances personnelles,des archives diplomatiques, des journauxde l’époque et des archives audio-visuelles inédites.

Soirée-débat, jeudi 15 janvier à 20h30,en partenariat avec le Comité SolidaritéPalestine de la Région nazairienne etFemmes Solidaires,en présence deSandrine Mansour Merien, historienne,collaboratrice historique sur le film.

du 16 au 18 janvier jeudi 15 janvier(séance unique)

du 21 au 27 janvier

ciné-débat

Festival TéléramaAFCAELa salle Jacques Tati, scène nationale, accueille une nouvellefois en janvier 2015, le festival decinéma initié par Télérama etl’AFCAE (Association françaisedes Cinémas d’Art et Essai).L’occasion pour tous de voir ourevoir une sélection des meilleursfilms de l’année 2014.Parmi les 15 films retenus par la rédaction de Télérama, nousavons choisi de vous présenter,du 21 au 27 janvier, les 7 filmssuivants :• Au bord du mondede Claus Drexel• Bande de fillesde Céline Sciamma• Eden de Mia Hansen-Love • Only lovers left alivede Jim Jarmush (VO)• Mommy de Xavier Dolan• Saint-Laurent de Bertrand Bonello• Winter sleepde Nuri Bilge Ceylan (VO)

Le tarif est de 3,50 € la place. Sur présentation du « pass » qui figureradans le magazine, complété du nom et de l’adresse du porteur, il vous seraremis une carte valable pour deuxpersonnes durant toute la manifestation.Ce « pass » sera dans le Téléramaprécédent la manifestation et danscelui de la semaine du Festival.

Nouveau ! Pour l’édition 2015, Téléramaorganise un Prix des Festivaliers pendantle festival. Bulletin de participationdisponible à l’accueil de la salle pendantle festival.

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Au bord du mondedocumentaire de Claus Drexel• France • janvier 2014 • couleur• 1h38• Grand Prix du Festival du FilmFrancophone de Tübingen 2013 -Programmation ACID Cannes 2013

Paris, la nuit. C’est ici que vivent Jeni,Wenceslas, Christine, Pascal et d’autres.Sans-abri, ils hantent trottoirs, pontset couloirs du métro, au bord d’unmonde où la société ne protège plus.Ils nous font face, ils nous parlent.

« Ils sont tous magnifiques, ces résistantséphémères. Dignes. Aussi beaux quecette ville, magnifique et froide, autourd’eux. Que le regard, chaleureux, duréalisateur. Claus Drexel ne les humiliepas. Il ne les filme pas, comme beaucoupavant lui, avec une pitié maladroite. Ilen fait, au contraire, de purs hérostragiques, victimes de forces qui lesdépassent et qui les broient. Démarchepassionnante. Réussite totale ».Pierre Murat – Télérama

«Le film ne résout rien, bien entendu.Il nous convoque à un carrefour densede questions humaines, politiques,sociales, avec une mélancolie qui estpeut-être une ressource morale plusprofonde que la simple indignation ».Didier Péron – Libération

Bande de fillesdrame de Céline Sciamma• France • octobre 2014• couleur • 1h52avec Karidja Touré, Assa Sylla,Lindsay Karamoh, MarietouTouré…

Marieme vit ses 16 ans comme unesuccession d’interdits. La censure duquartier, la loi des garçons, l’impassede l’école. Sa rencontre avec trois fillesaffranchies change tout. Elles dansent,elles se battent, elles parlent fort,elles rient de tout. Marieme devientVic et entre dans la bande, pour vivresa jeunesse.

«De la famille à la bande, de l’école à la rue, une jeune fille en quêted’émancipation dans un récit d’appren-tissage fulgurant ». Serge Kaganski – Les Inrockuptibles

«Ce film trépidant d’énergie et trépignantde rage parfois se repose, reprendson souffle, fait le noir à l’écran. (…)Trop le bonheur». Gérard Lefort – Libération

«Après La naissance des pieuvres etTomboy, la talentueuse Céline Sciammaprolonge sa réflexion sur le thème de l’affirmation de soi à travers uneradiographie subtile du statut desfilles de quartier ». Julien Barcilon – Télé 7 Jours

Edencomédie dramatique de Mia Hansen-Løve• France • 19 novembre 2014• couleur • 2h11 avec Félix de Givry, PaulineEtienne, Hugo Conzelmann…

Au début des années 90, la musiqueélectronique française est en pleineeffervescence. Paul, un DJ, fait sespremiers pas dans le milieu de la nuitparisienne et créé avec son meilleurami le duo «Cheers». Ils trouverontleur public et joueront dans les plusgrands clubs de la capitale. C’est ledébut pour eux d’une ascension eupho-rique, vertigineuse, dangereuse etéphémère. C’est aussi le parcourssentimental d’un jeune homme quiaccumule les histoires d’amour et quin’arrive pas à construire. Eden tentede faire revivre l’euphorie des années90 et l’histoire de la French Touch :cette génération d’artistes françaisqui continue de briller dans le mondeentier.

«Le film n’est pas seulement un gestetendre et lucide de reconnaissancesororale, c’est aussi le portrait doux-amer d’une génération victime du solipsisme que l’Histoire lui a laisséen héritage». Jacques Mandelbaum – Le Monde

«Mia Hansen-Løve (…) embrasse lesdestinées récentes de la pop culturepar le prisme de la fresque généra-tionnelle avec un indémêlable soucide grâce et d’application». Julien Gester – Libération

du 21 au 26 janvier(Festival Télérama)

du 21 au 26 janvier(Festival Télérama)

du 21 au 27 janvier(Festival Télérama)

coup decœur

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du 23 au 27 janvier(Festival Télérama)

du 21 au 27 janvier(Festival Télérama)

Mommydrame de Xavier Dolan• Canada • octobre 2014• couleur • 2h18 • VOSTFavec Antoine-Olivier Pilon, Anne Dorval, Suzanne Clément… • Prix du Jury - Festival de Cannes2014

Une veuve mono-parentale hérite de lagarde de son fils, un adolescent TDAHimpulsif et violent. Au cœur de leursemportements et difficultés, ils tententde joindre les deux bouts, notammentgrâce à l’aide inattendue de l’énigma-tique voisine d’en face, Kyla. Tous lestrois, ils retrouvent une forme d’équilibreet, bientôt, d’espoir.

«Mommy est, avec Laurence Anyways,le meilleur film de Dolan (…), celui où lecinéaste parvient avec le plus de nettetéà ses fins : parvenir à un certain étour-dissement émotif du spectateur, tout enesquivant, certes parfois de justesse, lepathos fictionnel ou les entourloupes descénario et de mise en scène». Joachim Lepastier – Cahiers du Cinéma

«Mommy, film rempli d’amour en formede bombe émotionnelle, nous explose àla face. Et nous laisse complètementsonnés». Danièle Attali - Le Journal du Dimanche

«Certaines scènes magnifiques fontmonter les larmes aux yeux. D’autresglacent le sang. Une mise en scène brillante et inventive, portée par des comédiens fantastiques. Une lueurd’espoir dans ce monde de cris et delarmes». Isabelle Giordano – Femme Actuelle

Only lovers left aliveromance de Jim Jarmusch• Allemagne/Grande-Bretagne/France/Chrypre • couleur• février 2014 • 2h03 • VOSTFavec Tom Hiddleston, Tilda Swinton, Mia Wasikowska,John Hurt… • Meilleur Soundtrack - Festival deCannes 2013

Dans les villes romantiques et désoléesque sont Détroit et Tanger, Adam, unmusicien underground, profondémentdéprimé par la tournure qu’ont priseles activités humaines, retrouve Eve,son amante, une femme endurante eténigmatique. Leur histoire d’amourdure depuis plusieurs siècles, mais leuridylle débauchée est bientôt perturbéepar l’arrivée de la petite sœur d’Eve,aussi extravagante qu’incontrôlable.Ces deux êtres en marge, sages maisfragiles, peuvent-ils continuer à survivredans un monde moderne qui s’effondreautour d’eux ?

«En jouant avec les codes du genre, etavec la complicité d’une Tilda Swintonsublime, Jim Jarmusch signe un filmd’amour anticonformiste de toutebeauté. » Louis Guichard – Télérama

«Quand Jim Jarmusch raconte unehistoire de vampires, c’est pour leplaisir poétique de conjuguer le thèmeromantique de l’amour éternel avecles notes ironiques de la modernité etles métamorphoses mélancoliquesdu temps qui délabre les villes. Uneatmosphère jazzy, pleine de nostalgieamoureuse et de désenchantementdrolatique. » Marie-Noëlle Tranchant - Le Figaroscope

« Entrez dans le monde de la nuit immaculée ! Bourré d’humour etnonchalant, le nouveau Jarmusch aurait très bien mérité le Prix de lamise en scène du Festival de Cannes».Jacky Bornet – Culturebox, France Télévisions

« Il suffisait d’une bonne métaphore(ces vampires-dandys sublimes) pourque Jarmusch livre son film le plusséduisant et intime ».Jean-Marc Lalanne – Les Inrockuptibles

coup decœur

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Saint-Laurentbiopic de Bertrand Bonello• France • septembre 2014• couleur • 2h30 avec Gaspard Ulliel, Jérémie Renier, Léa Seydoux…

1967 – 1976. La rencontre de l’un desplus grands couturiers de tous lestemps avec une décennie libre. Aucundes deux n’en sortira intact.

« Si la période couverte va de 1967 à1976, le temps du film est mouvant,circulaire, tramé de réminiscences et deprémonitions – la vieillesse y dialogueavec l’enfance. Cette chronologie à lafois linéaire et déconstruite séduit intensément : on attend sans cesse la suite du récit tout en restant à lamerci de scènes et de visions imprévi-sibles. D’un côté, la marche triomphaled’un couturier au sommet de sa créa-tivité. De l’autre, l’infusion lente d’unemélancolie tournant à la déraison ; les addictions ravageuses qui contaminentl’image apollinienne du jeune hommeau travail ». Louis Guichard – Télérama

«Le film de Bonello (…) est un modèlede cinéma haut de gamme. La partitionde tous les acteurs est exceptionnelle.Celle de Gaspard Ulliel en particulier ».Hubert Lizé – Le Parisien

«Avec Saint-Laurent, Bonello embrassetous ses fétiches (la nuit, le Velvet, ladrogue, la damnation…) et les entraînedans une danse macabre, suave, lyrique,et de bout en bout fascinante ». Jean-Marc Lalanne – Les Inrockuptibles

Winter sleepdrame de Nuri Bilge Ceylan• Turquie • août 2014 • couleur• 3h16 • VOSTF avec Haluk Bilginer, Melisa Sözen, Demet Akbag… • Palme d’Or - Festival de Cannes 2014

Aydin, comédien à la retraite, tient unpetit hôtel en Anatolie centrale avecsa jeune épouse Nihal, dont il s’estéloigné sentimentalement, et sa sœurNecla qui souffre encore de son récentdivorce. En hiver, à mesure que la neigerecouvre la steppe, l’hôtel devient leurrefuge mais aussi le théâtre de leursdéchirements...

« L’ambition du projet, la sûreté de lamanière, la beauté saisissante despaysages de Cappadoce (…), la justessedu regard, voilà toutes les raisons decéder trois heures d’été à l’hiver ».Thomas Sotinel – Le Monde

«Ce film superbe, dont on ne sort pasindemne, qu’on emporte avec soi pourne le quitter jamais, provoque, en nous,de la peur et de la mélancolie : angoissetotale à l’idée d’être liés, même deloin, à tous ces personnages en perted’eux-mêmes ». Pierre Murat – Télérama

«Winter Sleep s’affirme comme uneœuvre profonde et grave, d’une intensebeauté, servie par l’interprétation exceptionnelle de comédiens impres-sionnants de justesse et de retenue ». Jean-Claude Raspiengeas – La Croix

du 21 au 27 janvier(Festival Télérama)

du 24 au 26 janvier(Festival Télérama)

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Chante ton bac d’aborddocumentaire de David André• France • octobre 2014• couleur • 1h22

Chante ton bac d’abord raconte l’histoiretumultueuse d’une bande de copainsde Boulogne-sur-Mer, une ville dure-ment touchée par la crise. Un an entrerêves et désillusion. Imaginées par cesadolescents issus du monde ouvrier oude la classe moyenne, des chansonsfont basculer le réel dans la poésie, le rire et l’émotion.

« Trois filles et deux garçons, qui nousséduisent d’autant plus que, à la finessed’observation dont le documentairetémoigne – dévoilant leurs espoirs etleurs doutes à cet « âge des possibles»que la crise met sous conditions –,s’ajoute une dimension particulière induite par les chansons. Onze titres,écrits par David André à partir de leurspropres mots et qu’ils chantent d’unevoix plus ou moins assurée, livrantleurs états d’âme avec une justessejamais prise en défaut. Ce qui auraitpu n’être qu’un procédé charmant serévèle un puissant mode d’expressionde l’intime, suggestif et propice à lapleine expression de leurs sentiments».François Ekchajzer – Télérama

«Sans fausse note, atypique et attachant,ce docu aux airs de comédie musicalea glané le Fipa d’or à Biarritz en janvier».Baptiste Thion – Journal du Dimanche

«Ce film est un vrai moment de grâcequi raconte bien cette priorité de lajeunesse à vivre le présent. Mentiontrès bien ». Pierre Vavasseur – Le Parisien

«Un petit bijou (…) bourré d’humanitéet d’inventivité ». Aude Carasco – La Croix

en avant-programme de laséance du 29 janvier à 20h30

À la mémoire du rock court-métrage documentaire de François Reichenbach• France • 1963 • noir et blanc• 11’

La jeunesse des années soixante, déchaînée par le rock, au cours des exhibitions de leurs vedettes.

Soirée-débat en partenariat avec Version Originale, jeudi 29 janvier à20h30, en présence du réalisateur (àconfirmer).

Retour à Ithaquecomédie dramatique de Laurent Cantet• France • décembre 2014• couleur • 1h35 • VOSTFavec Isabel Santos, Jorge Perugorria, Fernando Hechavarría…

Une terrasse qui domine la Havane,le soleil se couche. Cinq amis sontréunis pour fêter le retour d’Amadeoaprès 16 ans d’exil. Du crépuscule àl’aube, ils évoquent leur jeunesse, labande qu’ils formaient alors, la foidans l’avenir qui les animait… maisaussi leur désillusion d’aujourd’hui.

«Ce film grave et drôle, magnifiqueet amer, offre un moment de cinémaintelligent, émouvant, époustouflantdans sa progressive montée en puis-sance et universel dans son propos».Arnaud Schwartz – La Croix

« (…) Retour à Ithaque est un film qui vadroit au coeur. (…) un film humaniste,merveilleusement interprété par desacteurs – tous cubains – qui parviennentà donner l’illusion que ces histoiressont les leurs». Franck Nouchi – Le Monde

«Laurent Cantet a travaillé avec Leonardo Padura, figure de la littéra-ture cubaine, sur cette œuvre aussinoble et ambitieuse dans son proposqu’austère dans sa forme. Mais cequi est dit dans ce film est souventimplacable et poignant». Pierre Vavasseur – Le Parisien

du 29 janvier au 1er février

du 29 janvier au 1er février

ciné-débat

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Seconds : l’opération diaboliquethriller de John Frankenheimer• USA • 1967 • version restauréejuillet 2014 • noir et blanc • 1h46• VOSTFavec Rock Hudson, Salome Jens,Will Geer… d’après le roman de David Ely

Arthur Hamilton, banquier d’âge mûr,éteint par sa routine professionnellecomme conjugale, accepte la proposi-tion d’une organisation secrète qui luipropose de changer de vie, de nom etde visage. Il devient ainsi Tony Wilson,plus jeune, plus beau, plus athlétique,plus talentueux… mais pas forcémentplus heureux…

«C’est sans doute un des films lesplus insolites du cinéma américainmoderne. S’y côtoient la recherched’une forme originale et un mélangede fantastique et la quête d’une véritépsychologique inédite ». Le Monde

«Seconds : l’opération diabolique, estun film radical et méconnu, quasi invisi-ble depuis sa sortie, désastreuse, en1966. Dès le générique, signé par levirtuose Saul Bass, les très gros plansanamorphosés d’un visage en état depanique donnent le ton : c’est un cau-chemar paranoïaque que va raconterle réalisateur. (…) C’est l’occasion pourle cinéaste de railler l’émergence dela contre-culture hippie à travers unescène délirante d’orgie bachique. Maisaussi de dénoncer les mirages du rêveaméricain : la nouvelle vie d’ArthurHamilton est aussi superficielle, aussicontrainte, aussi angoissante que lapremière. Les cadrages déformants àla courte focale, le noir et blanc hypercontrasté et la musique dissonante deJerry Goldsmith entretiennent le malaise.Jusqu’à la tétanisante scène finale,d’une violence inattendue ». Samuel Douhaire – Télérama

en partenariat avec SCALA, salles decinéma associatives en Loire-Atlantique,dans le cadre de la circulation Grandsfilms classiques.

La Vierge, les Coptes et Moidocumentaire/comédie de Namir Abdel Messeeh• France/Qatar/Egypte • 2012• couleur • 1h31avec Siham Abdel Messeeh,Namir Abdel Messeeh…• Tanit d'Argent – Documentaires –Journées cinématographiques de Carthage 2012 / Prix du public et Prixd’aide à la distribution – Festival du filmfrancophone de Tübingen – Stuttgart2012

Namir part en Égypte, son pays d’origine,faire un film sur les apparitions mira-culeuses de la Vierge au sein de lacommunauté copte chrétienne. Commedit sa mère « Il y a des gens qui la voient,il y a des gens qui ne la voient pas. Il y apeut-être un message dans tout ça ».Très vite l’enquête lui sert de prétextepour revoir sa famille, et pour impliquertout le village dans une rocambolesquemise en scène…

«Blasphème ? Non, miracle ! Du cinémacomme art de la croyance, des démunisappelés à sauver le monde, de la révo-lution qui vient. Mais plus un mot, placeau spectacle ». Jacques Mandelbaum – Le Monde

«Mine de rien, ce film osé, drôle,émouvant, en dit beaucoup sur la sociétéégyptienne, les relations complexes entrecoptes et musulmans, et le pouvoirmagique, presque religieux, du cinéma».Jérôme Garcin – Le Nouvel Observateur

séances tout public proposées dans lecadre du dispositif Lycéens au cinéma

du 29 janvier au 1er février

vendredi 30 et samedi 31 janvier

ciné-classic

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Le Chant de la merfilm d’animation de Tomm Moore• 10 décembre 2014 • 1h33 • VF• à partir de 7 ansavec les chansons et la participationexceptionnelle de Nolwenn Leroy

Ben et Maïna vivent avec leur père touten haut d’un phare sur une petite île.Pour les protéger des dangers de la mer,leur grand-mère les emmène vivre àla ville. Ben découvre alors que sa petitesœur est une selkie, une fée de la merdont le chant peut délivrer les êtresmagiques du sort que leur a jeté laSorcière aux hiboux. Au cours d’unfantastique voyage, Ben et Maïna vont devoir affronter peurs et dangers, etcombattre la sorcière pour aider lesêtre magiques à retrouver leur pouvoir.

«Longtemps considérés comme descréatures sacrées, les phoques appar-tiennent depuis des siècles aux légendesceltes. Les marins pensaient qu’ils incarnaient l’âme des disparus en mer.Aujourd’hui leur espèce est menacéeet ces légendes sont également en voiede disparition. Pourtant elles ne cessentde donner un sens à notre monde. LeChant de la mer revisite ces légendesen s’inspirant entre autres de celledes Selkies». Tomm Moore

En promenadeprogramme de six courts-métrages d’animation• 2010 • couleur • 36’• à partir de 2 ans

Une promenade pleine de tendresse, dedouceur et de rires pour les plus petitsspectateurs.

Le moineau qui ne sait pas sifflerde Siri Melchior • DanemarkAu pays des couleurs, tout le mondesait siffler. Tout le monde sauf unmoineau incapable de produire lemoindre son...

Décrocher la lunede Jutta Schünemann• AllemagneUn petit homme grimpe à l’échellepour atteindre la lune. Elle tombealors du ciel et devient très malicieuse.

Gros-pois et Petit-point dans la tempête de neigede Uzi Geffenblad et Lotta Geffenblad • Suède

Il neige. Gros-pois et Petit-point vontdehors pour jouer et profiter de cetinstant magique. Mais le vent se lèveet les flocons deviennent énormes. Ilsvont devoir affronter la tempête...

roulent les pommesde Reinis Kalnaellis • Lettonie Cet automne, la cueillette des pommesréserve une étrange surprise àMamie-chat. Elle trouve un œuf dansle verger !

Le petit corbeaude Raimke Groothuizen• Pays-BasMaman Corbeau est bien embêtée car son petit n’a pas de plumes surle derrière. Elle part alors demanderconseil aux autres oiseaux.

Booode Alicja Jaworski • SuèdeBooo est un lapin solitaire, mais heureux.Il rencontre trois autres lapins pleinsd’audace qui l’entraînent dans desaventures parfois un peu risquées.

séances tout public dans le cadre du dispositif École et cinéma

du 7 au 11 janvier du 28 janvier au 1er février

cinémômes

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Todosal cine !cinéma espagnoldu 4 au 8 févriersalle Jacques tati

à l’affiche

• Con la pata quebradade Diego Galán

• La belle jeunesse de Jaime Rosales

• Mort d’un cycliste de Juan Antonio Bardem

• Biancanieves de Pablo Berger

• Los fenomenosde Alfonso Zarauza

• Las maestras de la Republicade Alfonso Zarauza

en partenariat avec le Lycée Aristide Briand et Version Originale (pourla soirée débat du vendredi6 février)

Réservations [email protected] 53 84 20 05

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à voir en janvier• Todos al cine !une semaine de cinéma espagnol

• Les sept samouraïsde Akira Kurosawa

• Enfants des nuages, la dernière coloniede Alvaro Longoria

• La terre éphémèrede George Ovashvili

• Bébé tigre de Cyprien Vial

Cinémômes• Les nouvelles aventures de Gros-Pois et Petit-Pointde Uzi et Lotta Geffenblad• Le Petit monde de Léode Léo Lionni• À la poursuite du roi plumesde Esben Toft Jacobsen

• • •

La programmation cinéma de la scène nationale c’est : salle Jacques Tati, 33, bd Victor Hugo à Saint-Nazaire

programmation du jeudi au dimanche

la salle Jacques Tati estéquipée pour la projectionnumérique mais conserveson projecteur 35 mm pourla diffusion de certainsfilms.

cet équipement a bénéficié del’aide du CNC, du Conseil Régional,du Conseil Général et de la Villede Saint-Nazaire

• plein 6 €• réduit* 5 €• carte 6 entrées 24 €• cinémômes** 3,50 €• 12-14 ans 4 €

*abonné le théâtre, jeune de - 25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP,La Couronnée, Version Originale,abonné des cinémas Pax au Pouliguenet Atlantic à La Turballe, bénéficiaire de la Charte Culture et Solidarité**par enfant et par accompagnateur

attention, la séance commence par le film !l’accueil cinéma est ouvert 1/2 heure avant les séances

informations pratiques cinéma

tarifs

salle classée Art et Essai,

labellisée Recherche et Découverte,

labellisée Patrimoine

et labellisée Jeune public

téléphone et répondeur programme :

02 40 53 69 63www.letheatre-saintnazaire.fr

photo du film : La terre éphémère

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Quadra soutient le théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire et la salle Jacques Tati

cirque

acrobatesmise en scène Stéphane Ricordeldramaturgie et images Olivier Meyrou

À la croisée du cirque, de la danse et de la vidéo,Acrobates est un spectacle de haut vol qui fait la synthèse de ce qu'est l'acrobatie : la confiance,la prise de risque et la générosité.

• mardi 13 janvier à 20h30• mercredi 14 janvier à 19h30• au théâtre - tarifs de 11€ à 18€

Poésie sonore et musiquecréation

Hereticsavec Anne-James Chaton, Thurston Moore, Andy Moor

Récits, poèmes et chansons, rythmes et constructionssonores, c’est à une performance autour de l’hérésiequ'Anne-James Chaton nous convie en compagnie desdeux guitaristes légendaires que sont Thurston Moore(ex leader de Sonic Youth) et Andy Moor (The Ex).

• mercredi 28 janvier à 20h30• au théâtre - tarifs de 11€ à 18€• en coréalisation avec le ViP

02 40 22 91 36 - www.letheatre-saintnazaire.frrue des Frères Pereire - 44600 Saint-Nazaire

à partirde 12 ans